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de Sainte-Blandine

CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

Entreprise
Informations de l'établissement :
Date de création : 24/01/2017
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 35382102805018 / Siren : 353821028 / NIC : 05018
N° de TVA : FR 50 353821028
Effectif en 2021 : 250 à 499 salariés
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 30/03/2024
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE …
Adresse :
CS 31271
1 PARV CORTO MALTESE

33000 BORDEAUX
Marchés publics :
12/04/2019 : Accord-cadre

Objet : ACCORD-CADRE D'ÉMISSION DE CARTES D'ACHAT
Classification : Services bancaires (66110000)

Numéro unique d’identification : 22330001300016201818061802
Source : marches-publics.info
Durée : 48 mois
Forme des prix : Révisable
Montant : 50 000 €
Date de notification : 11/12/2018

Lieu d'exécution : GIRONDE
Acheteur : Conseil Départemental de la Gironde

Titulaire :
CEAPC (35382102805018)
Liens de succession de l'établissement :
24/01/2017 : Succession
Prédécesseur : CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Continuité économique
Informations de l'unité légale :
Date de création : 19/10/1908
Dénomination : CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Dénomination usuelle: CAISSE EPARGNE AQUI POITOU CHARENTES
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Sigle : C.E.A.PC
Catégorie juridique : Autre SA coopérative à directoire
Catégorie d'entreprise en 2021 : grande entreprise
Caractère employeur : Non
Effectif en 2021 : 2 000 à 4 999 salariés
Economie sociale et solidaire : Oui
Liste des établissements :
CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Bordeaux (siège)CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES - BordeauxCAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES - La RochelleCAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POTOU-CHARENTES - VilleréalCAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES - PérignyCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - MaransCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - MonségurCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - ChâtelleraultCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Saint-Denis-de-PileCAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES - BordeauxCAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES - PoitiersCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BlayeCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - La RéoleCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Gujan-MestrasCAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTE - BayonneCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - MugronCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Saint-CyprienCAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BordeauxCAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU - BoéCAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BordeauxCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - PauCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BiarritzCAISSE D' EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES - ArcachonCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - EysinesCAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BordeauxCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - HagetmauCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - AgenCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - PauCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - NiortAGENCE LORMONT CENTRE - LormontCAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTE - BordeauxCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BordeauxCAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTE - BourgCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - La Teste-de-BuchCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Sauzé-VaussaisCAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES - Le BugueAGENCE FARGUES SAINT-HILAIRE - Fargues-Saint-HilaireCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - ParempuyreCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BranneCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Le BouscatCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - PauCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Bordeaux (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Villeneuve-sur-LotCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - AytréCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - La BrèdeCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - NéracCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BayonneCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - SallesCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BiganosCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BayonneCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - ChâtelleraultCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - ChâtelleraultCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - MérignacCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Ciboure (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - TarnosCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Dangé-Saint-RomainCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - OndresCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Poitiers (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - La TrembladeCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Le PassageCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Saint-SavinCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BordeauxCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Le Taillan-MédocCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Saint-LoubèsCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - TrélissacCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - LangonCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Saint-MacaireCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Soulac-sur-MerCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Saint-ÉmilionCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Andernos-les-BainsCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - PessacCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - MérignacCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Terrasson-LavilledieuCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - BrantômeCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - CréonCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - 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BordeauxCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - CavignacCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Carbon-BlancCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - GalgonCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - CaptieuxCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHAR - Saint-Médard-en-JallesCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - CoutrasCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Saint-Germain-du-PuchCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - IzonCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - GuîtresCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Monsempron-LibosCAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Bordeaux (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Biarritz (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Bordeaux (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Chasseneuil-du-Poitou (fermé)AGENCE LE BOUSCAT - Le Bouscat (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Châtellerault (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Ciboure (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Poitiers (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Arcachon (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Poitiers (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Mérignac (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Bordeaux (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Agen (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Bordeaux (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Périgueux (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Marcheprime (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Bordeaux (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Monségur (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHAR - Lavardac (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Saint-Macaire (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Agen (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Lormont (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Bordeaux (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - La Teste-de-Buch (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Tresses (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Cavignac (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Bergerac (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Villandraut (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Le Bouscat (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Saint-Médard-de-Guizières (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Saint-Denis-de-Pile (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - La Réole (fermé)CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES - Bordeaux (fermé)
Marques françaises :
30/10/2017 : SEVRES & BELLE LAITERIE
N° national/d'enregistrement : 4400566
Date de dépôt : 30/10/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 30/10/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lait et produits laitiers autres que du beurre, beurre bénéficiant de l'appellation d'origine Beurre des Deux-Sèvres ; boissons lactées où le lait prédomine.

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE
Forme juridique : Société Coopérative
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Madame Bernadette DUBREUIL
Adresse :
15 rue de l'Egalité
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-47
Date du BOPI : 24/11/2017

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

28/04/2016 : L'Atelier de la Sèvre
N° national/d'enregistrement : 4268354
Date de dépôt : 28/04/2016
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 28/04/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fromages.

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Mme DUBREUIL Bernadette
Adresse :
15 rue de l'Egalite
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-20
Date du BOPI : 20/05/2016

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-33
Date du BOPI : 19/08/2016

15/02/2016 : ECHIRE DEPUIS 1894
N° national/d'enregistrement : 4249764
Date de dépôt : 15/02/2016
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 15/02/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lait et produits laitiers ; beurre ; crème de beurre ; crème (produit laitier) ; crème fouettée ; yaourts ; fromages ; boissons lactées où le lait prédomine.

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Mme DUBREUIL Bernadette
Adresse :
15 rue de l'Egalité
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-10
Date du BOPI : 11/03/2016

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-23
Date du BOPI : 10/06/2016

10/02/2016 : LE MONTCOUDRAY
N° national/d'enregistrement : 4248110
Date de dépôt : 10/02/2016
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 10/02/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lait et produits laitiers ; huiles et graisses comestibles ; graisses alimentaires ; beurre ; fromages ; boissons lactées où le lait prédomine.

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Mme DUBREUIL Bernadette
Adresse :
15 rue de l'Egalité
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-09
Date du BOPI : 04/03/2016

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-22
Date du BOPI : 03/06/2016

12/09/2012 : Les Etoiles du Commerce et de l'Artisanat
N° national/d'enregistrement : 3945457
Date de dépôt : 12/09/2012
Lieu de dépôt : I.N.P.I. BORDEAUX
Date d'expiration : 12/09/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité – diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons). Reproduction de documents – organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité. Relations publiques.
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Divertissement – services de loisirs – organisation de concours (éducation ou divertissement) – organisation et conduite de colloques, conférences ou congrès.
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Service de restauration (alimentation) – services de bars – services de traiteurs.

Déposant 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33000 BORDEAUX
FR

Déposant 2 : LA RONDE DES QUARTIERS DE BORDEAUX, Association Loi 1901
Numéro de SIREN : 525396644
Adresse :
102 RUE SAINTE CATHERINE
33000 BORDEAUX
FR

Mandataire 1 : DBK, M. BUSCAIL Jérôme
Adresse :
15 rue Saussier Leroy
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission partielle de propriété en ce qui concerne le(s) titulaire(s)
Référence associée à l'événement : 713550
Date de demande : 21/12/2017
N° de BOPI : 2018-03
Date du BOPI : 19/01/2018

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-40
Date du BOPI : 05/10/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2015-22
Date du BOPI : 29/05/2015

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2809790
Date de demande : 29/03/2022
N° de BOPI : 2022-24
Date du BOPI : 17/06/2022

03/03/2011 : ECHIRE LE BEURRE DE FRANCE
N° national/d'enregistrement : 3811243
Date de dépôt : 03/03/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 03/03/2021
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Viande, poisson, volaille et gibier ; extraits de viande ; fruits et légumes conservés, congelés, séchés et cuits ; gelées, confitures, compotes ; oeufs, lait et produits laitiers ; huiles et graisses comestibles ; graisses alimentaires ; beurre ; charcuterie ; salaisons ; crustacés (non vivants) ; conserves de viande ou de poisson ; fromages ; boissons lactées où le lait prédomine ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; hébergement temporaire ; services de bars ; services de traiteurs ; services hôteliers ; réservation de logements temporaires ; crèches d'enfants ; mise à disposition de terrains de camping ; maisons de retraite pour personnes âgées ; pensions pour animaux.

Déposant 1 : Coopérative laitière de la Sèvre
Adresse :
320 rue des Herpens, Mairie de ST Gelais
79410 SAINT GELAIS
FR

Mandataire 1 : Coopérative laitière de la Sèvre
Adresse :
320 rue des Herpens, Mairie de ST Gelais
79410 SAINT GELAIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-12
Date du BOPI : 25/03/2011

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2011-38
Date du BOPI : 23/09/2011

03/03/2011 : ECHIRE LE BEURRE DE FRANCE
N° national/d'enregistrement : 3811243
Date de dépôt : 03/03/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 03/03/2031
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Viande, poisson, volaille et gibier ; extraits de viande ; fruits et légumes conservés, congelés, séchés et cuits ; gelées, confitures, compotes ; oeufs, lait et produits laitiers ; huiles et graisses comestibles ; graisses alimentaires ; beurre ; charcuterie ; salaisons ; crustacés (non vivants) ; conserves de viande ou de poisson ; fromages ; boissons lactées où le lait prédomine ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; hébergement temporaire ; services de bars ; services de traiteurs ; services hôteliers ; réservation de logements temporaires ; crèches d'enfants ; mise à disposition de terrains de camping ; maisons de retraite pour personnes âgées ; pensions pour animaux.

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Coopérative Agricole
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Mme DUBREUIL Bernadette
Adresse :
15 rue de l'Egalité
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-12
Date du BOPI : 25/03/2011

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2011-38
Date du BOPI : 23/09/2011

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2776306
Date de demande : 12/03/2021
N° de BOPI : 2021-17
Date du BOPI : 30/04/2021

03/03/2011 : ECHIRE LE BEURRE DE FRANCE
N° national/d'enregistrement : 3811243
Date de dépôt : 03/03/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 03/03/2031
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Viande, poisson, volaille et gibier ; extraits de viande ; fruits et légumes conservés, congelés, séchés et cuits ; gelées, confitures, compotes ; oeufs, lait et produits laitiers ; huiles et graisses comestibles ; graisses alimentaires ; beurre ; charcuterie ; salaisons ; crustacés (non vivants) ; conserves de viande ou de poisson ; fromages ; boissons lactées où le lait prédomine ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; hébergement temporaire ; services de bars ; services de traiteurs ; services hôteliers ; réservation de logements temporaires ; crèches d'enfants ; mise à disposition de terrains de camping ; maisons de retraite pour personnes âgées ; pensions pour animaux.

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Coopérative Agricole
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Mme DUBREUIL Bernadette
Adresse :
15 rue de l'Egalité
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 818185
Date de demande : 06/04/2021
N° de BOPI : 2021-18
Date du BOPI : 07/05/2021

Bénéficiare 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-12
Date du BOPI : 25/03/2011

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2011-38
Date du BOPI : 23/09/2011

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2776306
Date de demande : 12/03/2021
N° de BOPI : 2021-17
Date du BOPI : 30/04/2021

28/04/2009 : CEAPC'MA BANQUE
N° national/d'enregistrement : 3646852
Date de dépôt : 28/04/2009
Lieu de dépôt : I.N.P.I. BORDEAUX
Date d'expiration : 28/04/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, gestion des affaires commerciales, administration commerciale, travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire services d'abonnement à des journaux reproduction de documents, bureaux de placement, gestion de fichiers informatiques, organisations d'expositions à buts commerciaux ou de publicité, publicité en ligne sur un réseau informatique, location de temps publicitaire sur tout moyen de communication, publication de textes publicitaires, diffusion d'annonces publicitaires, relations publiques.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances, affaires financières, affaires monétaires, affaires immobilières, caisses de prevoyance, banque directe, service de financement, placement de fonds, gerance de biens immobiliers.

Déposant 1 : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, Société Anonyme à Directoire et Conseil d'Orientation et de Surveillance
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
61, rue du Chateau d'Eau
33076 BORDEAUX
FR

Mandataire 1 : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Adresse :
61, rue du Chateau d'Eau
33076 BORDEAUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-23
Date du BOPI : 05/06/2009

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2009-42
Date du BOPI : 16/10/2009

28/04/2009 : C'EST MA BANQUE
N° national/d'enregistrement : 3646854
Date de dépôt : 28/04/2009
Lieu de dépôt : I.N.P.I. BORDEAUX
Date d'expiration : 28/04/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, gestion des affaires commerciales, administration commerciale, travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire services d'abonnement à des journaux reproduction de documents, bureaux de placement, gestion de fichiers informatiques, organisations d'expositions à buts commerciaux ou de publicité, publicité en ligne sur un réseau informatique, location de temps publicitaire sur tout moyen de communication, publication de textes publicitaires, diffusion d'annonces publicitaires, relations publiques.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances, affaires financières, affaires monétaires, affaires immobilières, caisses de prevoyance, banque directe, service de financement, placement de fonds, gerance de biens immobiliers.

Déposant 1 : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, Société Anonyme à Directoire et Conseil d'Orientation et de Surveillance
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
61, rue du Chateau d'Eau
33076 BORDEAUX
FR

Mandataire 1 : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Adresse :
61, rue du Chateau d'Eau
33076 BORDEAUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-23
Date du BOPI : 05/06/2009

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2009-42
Date du BOPI : 16/10/2009

28/04/2009 : C'MA BANQUE
N° national/d'enregistrement : 3646855
Date de dépôt : 28/04/2009
Lieu de dépôt : I.N.P.I. BORDEAUX
Date d'expiration : 28/04/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, gestion des affaires commerciales, administration commerciale, travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire services d'abonnement à des journaux reproduction de documents, bureaux de placement, gestion de fichiers informatiques, organisations d'expositions à buts commerciaux ou de publicité, publicité en ligne sur un réseau informatique, location de temps publicitaire sur tout moyen de communication, publication de textes publicitaires, diffusion d'annonces publicitaires, relations publiques.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances, affaires financières, affaires monétaires, affaires immobilières, caisses de prevoyance, banque directe, service de financement, placement de fonds, gerance de biens immobiliers.

Déposant 1 : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, Société Anonyme à Directoire et Conseil d'Orientation et de Surveillance
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
61, rue du Chateau d'Eau
33076 BORDEAUX
FR

Mandataire 1 : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Adresse :
61, rue du Chateau d'Eau
33076 BORDEAUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-23
Date du BOPI : 05/06/2009

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2009-42
Date du BOPI : 16/10/2009

28/04/2009 : CEAPC' ma banque CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
N° national/d'enregistrement : 3646857
Date de dépôt : 28/04/2009
Lieu de dépôt : I.N.P.I. BORDEAUX
Date d'expiration : 28/04/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, gestion des affaires commerciales, administration commerciale, travaux de bureau diffusion de matériel publicitaire services d'abonnement à des journaux reproduction de documents, bureaux de placement, gestion de fichiers informatiques, organisations d'expositions à buts commerciaux ou de publicité, publicité en ligne sur un réseau informatique, location de temps publicitaire sur tout moyen de communication, publication de textes publicitaires, diffusion d'annonces publicitaires, relations publiques.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances, affaires financières, affaires monétaires, affaires immobilières, caisses de prevoyance, banque directe, service de financement, placement de fonds, gerance de biens immobiliers.

Déposant 1 : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, Société Anonyme à Directoire et Conseil d'Orientation et de Surveillance
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
61, rue du Chateau d'Eau
33076 BORDEAUX
FR

Mandataire 1 : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Adresse :
61, rue du Chateau d'Eau
33076 BORDEAUX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-23
Date du BOPI : 05/06/2009

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2009-42
Date du BOPI : 16/10/2009

27/05/1999 : ECHIRE LE PRIVILEGE DE L'EXCELLENCE
N° national/d'enregistrement : 99794058
Date de dépôt : 27/05/1999
Lieu de dépôt : INPI Paris
Date d'expiration : 27/05/2029
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Beurre et crème. Pâtisserie et produits de viennoiserie.
  • N° de la classe : 29
  • N° de la classe : 30

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Mme DUBREUIL Bernadette
Adresse :
15 rue de l'Egalité
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 446828
Date de demande : 17/01/2007
N° de BOPI : 2007-07

Bénéficiare 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 630094
Date de demande : 25/08/2014
N° de BOPI : 2014-40
Date du BOPI : 03/10/2014

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de forme juridique
Référence associée à l'événement : 762284
Date de demande : 09/07/2019
N° de BOPI : 2019-32
Date du BOPI : 09/08/2019

Bénéficiare 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 790959
Date de demande : 21/07/2020
N° de BOPI : 2020-34
Date du BOPI : 21/08/2020

Bénéficiare 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société coopérative à capital
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
320 RUE HERPENS
79410 ST GELAIS
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 6 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1999-27
Date du BOPI : 02/07/1999

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 1999-47

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2405250
Date de demande : 21/04/2009
N° de BOPI : 2009-28
Date du BOPI : 10/07/2009

Evènement 9 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2714429
Date de demande : 06/05/2019
N° de BOPI : 2019-35
Date du BOPI : 30/08/2019

08/09/1998 : ECHIRE
N° national/d'enregistrement : 98748791
Date de dépôt : 08/09/1998
Lieu de dépôt : INPI Paris
Date d'expiration : 08/09/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale
Commentaire : L'inscription No 460954 doit être considérée comme nulle et non avenue

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Barattes et machines à beurre ; machines pour la laiterie. Couverts (non en métaux précieux) ; couverts pour produits laitiers (non en métaux précieux) ; couteaux à beurre ; couteaux à beurre en métaux précieux. Vaisselle en métaux précieux ; vaisselle en métaux précieux pour produits laitiers ; ustensiles de cuisine en métaux précieux ; plats en métaux précieux pour produits laitiers. Boîtes en bois ou en matières plastiques ; pots en bois ou en matières plastiques. Beurriers ; pots à crème ; pots en porcelaine ; cloches à beurre ; plateaux à beurre ; objets d'art en porcelaine ou en terre cuite ; vaisselle (non en métaux précieux) ; vaisselle pour produits laitiers (non en métaux précieux). Produits laitiers ; beurre ; crème de beurre ; lait ; petit-lait ; crème ; fromages ; yaourts. Services de restauration ; services de traiteurs.
  • N° de la classe : 07
  • N° de la classe : 08
  • N° de la classe : 14
  • N° de la classe : 20
  • N° de la classe : 21
  • N° de la classe : 29
  • N° de la classe : 43

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Mme DUBREUIL Bernadette
Adresse :
15 rue de l'Egalité
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 460954
Date de demande : 18/09/2007
N° de BOPI : 2007-42

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 630094
Date de demande : 25/08/2014
N° de BOPI : 2014-40
Date du BOPI : 03/10/2014

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de forme juridique
Référence associée à l'événement : 702041
Date de demande : 19/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 789369
Date de demande : 24/06/2020
N° de BOPI : 2020-30
Date du BOPI : 24/07/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE CREDIT MUTUEL DE MELLE, Société coopérative de crédit à capital variable et à responsabilité limité
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 Place du Marché
79500 MELLE
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 6 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1998-42
Date du BOPI : 16/10/1998

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1999-08

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2378163
Date de demande : 03/07/2008
N° de BOPI : 2008-41

Evènement 9 :
Type d'évènement : Errata sur les renouvellements
N° de BOPI : 2009-08

Evènement 10 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2692959
Date de demande : 17/09/2018
N° de BOPI : 2019-01
Date du BOPI : 04/01/2019

20/11/1997 : SEVRE & BELLE LAITERIE FROMAGERIE
N° national/d'enregistrement : 97705108
Date de dépôt : 20/11/1997
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 20/11/2027
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lait et produits laitiers autres que du beurre, beurre bénéficiant de l'appellation d'origine beurre des deux sevres.

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Mme DUBREUIL Bernadette
Adresse :
15 rue de l'Egalité
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 457480
Date de demande : 23/07/2007
N° de BOPI : 2007-34

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de forme juridique
Référence associée à l'événement : 702041
Date de demande : 19/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1997-52
Date du BOPI : 26/12/1997

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 1999-45

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2354405
Date de demande : 29/10/2007
N° de BOPI : 2008-33

Evènement 7 :
Type d'évènement : Errata sur les renouvellements
N° de BOPI : 2009-02

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2663069
Date de demande : 30/10/2017
N° de BOPI : 2018-12
Date du BOPI : 23/03/2018

15/02/1996 : ECHIRE LE PRIVILEGE DE L'EXCELLENCE
N° national/d'enregistrement : 96610909
Date de dépôt : 15/02/1996
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/02/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lait et produits laitiers, notamment beurre et crème

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Mme DUBREUIL Bernadette
Adresse :
15 rue de l'Egalité
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 430325
Date de demande : 27/02/2006
N° de BOPI : 2006-16

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 630094
Date de demande : 25/08/2014
N° de BOPI : 2014-40
Date du BOPI : 03/10/2014

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de forme juridique
Référence associée à l'événement : 665787
Date de demande : 30/03/2016
N° de BOPI : 2016-17
Date du BOPI : 29/04/2016

Bénéficiare 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 790959
Date de demande : 21/07/2020
N° de BOPI : 2020-34
Date du BOPI : 21/08/2020

Bénéficiare 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société coopérative à capital
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
320 RUE HERPENS
79410 ST GELAIS
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 6 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1996-12
Date du BOPI : 22/03/1996

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1996-30

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2308929
Date de demande : 27/02/2006
N° de BOPI : 2007-07

Evènement 9 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2610298
Date de demande : 15/02/2016
N° de BOPI : 2016-23
Date du BOPI : 10/06/2016

24/06/1993 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 93473697
Date de dépôt : 24/06/1993
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 24/06/2023
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 12
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Véhicules; appareils de locomotion par terre, par air ou par eau; avions, automobiles, cycles, motocycles, bateaux

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 590041
Date de demande : 06/12/2012
N° de BOPI : 2013-01
Date du BOPI : 04/01/2013

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1993-31
Date du BOPI : 06/08/1993

Evènement 8 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1993-49

Evènement 9 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2239509
Date de demande : 25/03/2003
N° de BOPI : 2003-22

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 12 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 13 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2518245
Date de demande : 09/01/2013
N° de BOPI : 2013-10
Date du BOPI : 08/03/2013

31/05/1991 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1668717
Date de dépôt : 31/05/1991
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 31/05/2021
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education et divertissement

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 546461
Date de demande : 05/04/2011
N° de BOPI : 2011-18
Date du BOPI : 06/05/2011

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-47

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2196438
Date de demande : 13/04/2001
N° de BOPI : 2001-29

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 12 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2462957
Date de demande : 14/02/2011
N° de BOPI : 2011-14
Date du BOPI : 08/04/2011

31/05/1991 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1668717
Date de dépôt : 31/05/1991
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 31/05/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education et divertissement

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 546461
Date de demande : 05/04/2011
N° de BOPI : 2011-18
Date du BOPI : 06/05/2011

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-47

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2196438
Date de demande : 13/04/2001
N° de BOPI : 2001-29

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 12 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2462957
Date de demande : 14/02/2011
N° de BOPI : 2011-14
Date du BOPI : 08/04/2011

23/04/1991 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1657410
Date de dépôt : 23/04/1991
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 23/04/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments optiques en particulier lunettes et articles de lunetterie

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 546461
Date de demande : 05/04/2011
N° de BOPI : 2011-18
Date du BOPI : 06/05/2011

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-39

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2196437
Date de demande : 13/04/2001
N° de BOPI : 2001-29

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 12 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2462958
Date de demande : 14/02/2011
N° de BOPI : 2011-14
Date du BOPI : 08/04/2011

23/04/1991 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1657410
Date de dépôt : 23/04/1991
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 23/04/2021
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments optiques en particulier lunettes et articles de lunetterie

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 546461
Date de demande : 05/04/2011
N° de BOPI : 2011-18
Date du BOPI : 06/05/2011

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 7 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-39

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2196437
Date de demande : 13/04/2001
N° de BOPI : 2001-29

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 12 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2462958
Date de demande : 14/02/2011
N° de BOPI : 2011-14
Date du BOPI : 08/04/2011

12/01/1990 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1569899
Date de dépôt : 12/01/1990
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 12/01/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 28
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Engins de gymnastique et de sport notamment surfs des neiges

Déposant 1 : OXBOW, Société par actions simplifiée unipersonnelle
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
18 avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU, M. FIALLETOUT Julien
Adresse :
12 rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 156854
Date de demande : 05/04/1993

Bénéficiare 1 : GRAND CHAVIN PRODUCT SARL

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Résiliation de licence
Référence associée à l'événement : 210308
Date de demande : 17/12/1996

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 515487
Date de demande : 08/02/2010
N° de BOPI : 2010-10
Date du BOPI : 12/03/2010

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1990-25

Evènement 10 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2153524
Date de demande : 23/09/1999
N° de BOPI : 1999-46

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 12 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 13 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 14 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2423911
Date de demande : 26/11/2009
N° de BOPI : 2010-02
Date du BOPI : 15/01/2010

Evènement 15 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2734644
Date de demande : 24/12/2019
N° de BOPI : 2020-18
Date du BOPI : 01/05/2020

06/01/1989 : ECHIRE
N° national/d'enregistrement : 1507424
Date de dépôt : 06/01/1989
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 06/01/2029
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lait et produits laitiers, beurre et crème.

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Mme DUBREUIL Bernadette
Adresse :
15 rue de l'Egalité
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 266883
Date de demande : 16/11/1998

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 446828
Date de demande : 17/01/2007
N° de BOPI : 2007-07

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de forme juridique
Référence associée à l'événement : 702041
Date de demande : 19/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1989-25

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2130206
N° de BOPI : 1998-51

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2391467
Date de demande : 05/12/2008
N° de BOPI : 2009-06

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2700340
Date de demande : 11/12/2018
N° de BOPI : 2019-13
Date du BOPI : 29/03/2019

06/01/1989 : ECHIRE
N° national/d'enregistrement : 1507425
Date de dépôt : 06/01/1989
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 06/01/2029
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lait et produits laitiers, beurre et crème.

Déposant 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 781430020
Adresse :
5 avenue de Niort
79370 CELLES-SUR-BELLE
FR

Mandataire 1 : PUBLIMARK, Mme DUBREUIL Bernadette
Adresse :
15 rue de l'Egalité
80230 BOISMONT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 266883
Date de demande : 16/11/1998

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 446828
Date de demande : 17/01/2007
N° de BOPI : 2007-07

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de forme juridique
Référence associée à l'événement : 702041
Date de demande : 19/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : COOPERATIVE LAITIERE DE LA SEVRE

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 800064
Date de demande : 02/11/2020
N° de BOPI : 2020-49
Date du BOPI : 04/12/2020

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, BANQUE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE
33076 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE MARITIME DEUX SEVRES, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 399354810
Adresse :
14 RUE LOUIS TARDY
17140 LAGORD
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE DE CREDIT MUTUEL MELLE, SOCIETE COOPERATIVE DE CREDIT
Numéro de SIREN : 316655695
Adresse :
20 PLACE DU MARCHE
79500 MELLE
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1989-25

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2130205
N° de BOPI : 1998-51

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2391468
Date de demande : 05/12/2008
N° de BOPI : 2009-06

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2700346
Date de demande : 11/12/2018
N° de BOPI : 2019-13
Date du BOPI : 29/03/2019

25/09/1986 : OXBOW
N° national/d'enregistrement : 1371974
Date de dépôt : 25/09/1986
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 22/04/2024
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Commentaires sur la marque : Renouvellement du depot opere le:23 juillet 1985 à l'INPI No 752920 ET ENREGISTRE SOUS LE No 1317943.
Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements, chaussures, chapellerie.

Déposant 1 : OXBOW, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 332349232
Adresse :
20, avenue Pythagore
33700 MERIGNAC
FR

Mandataire 1 : Cabinet GERMAIN & MAUREAU
Adresse :
12, rue Boileau
69006 LYON
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 48485
Date de demande : 08/10/1990

Bénéficiare 1 : SKIS GRAND CHAUVIN SARL

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CHANGEMENT DE DENOMINATION
Référence associée à l'événement : 156173
Date de demande : 15/03/1993

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 156853
Date de demande : 05/04/1993

Bénéficiare 1 : GRAND CHAVIN PRODUCT SARL

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : RESILIATION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 174256
Date de demande : 04/07/1994

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Résiliation de licence
Référence associée à l'événement : 210308
Date de demande : 17/12/1996

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 385138
Date de demande : 15/01/2004

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 410761
Date de demande : 11/04/2005

Bénéficiare 1 : OXBOW INTERNATIONAL

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 428999
Date de demande : 27/02/2006

Evènement 9 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 619364
Date de demande : 25/02/2014
N° de BOPI : 2014-13
Date du BOPI : 28/03/2014

Bénéficiare 1 : OXBOW SAS

Evènement 10 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de forme juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 715896
Date de demande : 26/01/2018
N° de BOPI : 2018-08
Date du BOPI : 23/02/2018

Bénéficiare 1 : OXBOW

Evènement 11 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 808979
Date de demande : 09/12/2020
N° de BOPI : 2021-07
Date du BOPI : 19/02/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
Numéro de SIREN : 353821028
Adresse :
1 PARVIS CORTO MALTESE CS 31271
33076 BORDEAUX CEDEX
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL D'AQUITAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 434651246
Adresse :
106 QUAI DE BACALAN
33300 BORDEAUX
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PYRENEES GASCOGNE, Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 776983546
Adresse :
11 BOULEVARD DU PRESIDENT KENNEDY
65003 TARBES CEDEX
FR

Evènement 12 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1987-09

Evènement 13 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2034542
N° de BOPI : 1995-08

Evènement 14 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-08

Evènement 15 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2267011
Date de demande : 25/05/2004
N° de BOPI : 2004-36

Evènement 16 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-19

Evènement 17 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2006-13

Evènement 18 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2556346
Date de demande : 22/04/2014
N° de BOPI : 2014-26
Date du BOPI : 27/06/2014

Publications au Bodacc :
08/06/2023 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2589
NOJO : 3302MYG10393890
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
08/06/2023 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2590
NOJO : 3302MYG10393900
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
28/04/2023 : Modifications générales

Annonce N°418
NOJO : 03302MYG1033882
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance : CARRE Jean-Jacques ; Président du directoire : DESTAILLEUR Frédérique, Julienne, Nelly ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : GOURSOLLE Marie-Dominique ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie ; Membre du directoire : DECAMPS Pierre ; Membre du directoire : RENAUD Ludovic ; Membre du conseil de surveillance : ABOUDARAM Anne-Marie ; Membre du directoire : TESSIER Sébastien, Henri, Roger ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARRIDO Alain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : OSPITAL David ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAZEAU Philippe ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GAUTHERON Jean-Michel ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LANNES Karine ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MASANTE Séverine ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : JUHEL Chantal ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SZYMANSKI Pascale ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VALAT Marie-Laure ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PLIZGA Anne-Marie Antoinette ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CASTAY Philippe, Pierre, Joseph, François ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ROUSSEAU Dominique, Pascal ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
05/01/2023 : Modifications générales

Annonce N°850
NOJO : 03302MYG1016489
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance : GOURSOLLE Marie-Dominique ; Président du directoire : DESTAILLEUR Frédérique, Julienne, Nelly ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : CARRE Jean-Jacques ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie ; Membre du directoire : DECAMPS Pierre ; Membre du directoire : RENAUD Ludovic ; Membre du conseil de surveillance : ABOUDARAM Anne-Marie ; Membre du directoire : TESSIER Sébastien, Henri, Roger ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARRIDO Alain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : OSPITAL David ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAZEAU Philippe ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GAUTHERON Jean-Michel ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LANNES Karine ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MASANTE Séverine ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : JUHEL Chantal ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SZYMANSKI Pascale ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VALAT Marie-Laure ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PLIZGA Anne-Marie Antoinette ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CASTAY Philippe, Pierre, Joseph, François ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ROUSSEAU Dominique, Pascal ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
28/06/2022 : Modifications générales

Annonce N°665
NOJO : 003302MYG974577
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance : GOURSOLLE Marie-Dominique ; Président du directoire : DESTAILLEUR Frédérique, Julienne, Nelly ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : CARRE Jean-Jacques ; Membre du directoire : FORET Thierry Pierre ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie ; Membre du directoire : DECAMPS Pierre ; Membre du directoire : RENAUD Ludovic ; Membre du conseil de surveillance : ABOUDARAM Anne-Marie ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARRIDO Alain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : OSPITAL David ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAZEAU Philippe ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GAUTHERON Jean-Michel ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LANNES Karine ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MASANTE Séverine ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : JUHEL Chantal ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SZYMANSKI Pascale ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VALAT Marie-Laure ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PLIZGA Anne-Marie Antoinette ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CASTAY Philippe, Pierre, Joseph, François ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ROUSSEAU Dominique, Pascal ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
20/05/2022 : Modifications générales

Annonce N°2070
NOJO : 003302MYG967195
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance : GOURSOLLE Marie-Dominique ; Président du directoire : TERPEREAU Jerome ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : CARRE Jean-Jacques ; Membre du directoire : FORET Thierry Pierre ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie ; Membre du directoire : DECAMPS Pierre ; Membre du directoire : RENAUD Ludovic ; Membre du conseil de surveillance : ABOUDARAM Anne-Marie ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARRIDO Alain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : OSPITAL David ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAZEAU Philippe ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GAUTHERON Jean-Michel ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LANNES Karine ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MASANTE Séverine ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : JUHEL Chantal ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SZYMANSKI Pascale ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VALAT Marie-Laure ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PLIZGA Anne-Marie Antoinette ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CASTAY Philippe, Pierre, Joseph, François ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ROUSSEAU Dominique, Pascal ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
13/05/2022 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°702
NOJO : 3302MYG96626200
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
13/05/2022 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°703
NOJO : 3302MYG96626300
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
05/05/2022 : Modifications générales

Annonce N°1840
NOJO : 003302MYG963944
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance : GOURSOLLE Marie-Dominique ; Président du directoire : TERPEREAU Jerome ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : CARRE Jean-Jacques ; Membre du directoire : FORET Thierry Pierre ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie ; Membre du directoire : DECAMPS Pierre ; Membre du directoire : RENAUD Ludovic ; Membre du conseil de surveillance : ABOUDARAM Anne-Marie ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARRIDO Alain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : OSPITAL David ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAZEAU Philippe ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GAUTHERON Jean-Michel ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LANNES Karine ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MASANTE Séverine ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : JUHEL Chantal ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SZYMANSKI Pascale ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VALAT Marie-Laure ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VERGNAUD Jacqueline ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PLIZGA Anne-Marie Antoinette ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
31/12/2021 : Modifications générales

Annonce N°383
NOJO : 003302MYG936010
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance : GOURSOLLE Marie-Dominique ; Président du directoire : TERPEREAU Jerome ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques ; Membre du directoire : FORET Thierry Pierre ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie ; Membre du directoire : DECAMPS Pierre ; Membre du directoire : RENAUD Ludovic ; Membre du conseil de surveillance : GAUTHERON Jean-Michel ; Membre du conseil de surveillance : CAZEAU Philippe ; Membre du conseil de surveillance : OSPITAL David ; Membre du conseil de surveillance : LANNES Karine ; Membre du conseil de surveillance : GARRIDO Alain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : JUHEL Chantal ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SZYMANSKI Pascale ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VALAT Marie-Laure ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VERGNAUD Jacqueline ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PLIZGA Anne-Marie Antoinette ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ANNAB Hattika ; Membre du comité de surveillance : MASSANTE Séverine ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
08/06/2021 : Modifications générales

Annonce N°680
NOJO : 003302MYG893242
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance : GOURSOLLE Marie-Dominique ; Président du directoire : TERPEREAU Jerome Arnaud ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques ; Membre du directoire : FORET Thierry Pierre ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie ; Membre du directoire : DECAMPS Pierre ; Membre du directoire : RENAUD Ludovic ; Membre du conseil de surveillance : GAUTHERON Jean-Michel ; Membre du conseil de surveillance : CAZEAU Philippe ; Membre du conseil de surveillance : OSPITAL David ; Membre du conseil de surveillance : LANNES Karine ; Membre du conseil de surveillance : COUSTAING Jean-Philippe ; Membre du conseil de surveillance : GARRIDO Alain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : JUHEL Chantal ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SZYMANSKI Pascale ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VALAT Marie-Laure ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VERGNAUD Jacqueline ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PLIZGA Anne-Marie Antoinette ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ANNAB Hattika ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS ; Sans correspondance / non repris : CARRE Jean-Jacques
30/05/2021 : Modifications générales

Annonce N°476
NOJO : 003302MYG891744
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance : GOURSOLLE Marie-Dominique ; Président du directoire : TERPEREAU Jerome Arnaud ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe ; Membre du directoire : FORET Thierry Pierre ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie ; Membre du directoire : DECAMPS Pierre ; Membre du directoire : RENAUD Ludovic ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : JUHEL Chantal ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HERVIAUX Michel ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SZYMANSKI Pascale ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARQUE Gaelle ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DUMAS stéphane Eric ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VALAT Marie-Laure ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VERGNAUD Jacqueline ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PLIZGA Anne-Marie Antoinette ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : FINANCIERE ERETRIE ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ANNAB Hattika ; Censeur : TASSY Marguerite ; Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude ; Censeur : LAMARQUE Eric ; Censeur : CHARRON René ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
09/05/2021 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1410
NOJO : 3302MYG88820400
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
09/05/2021 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1411
NOJO : 3302MYG88820900
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
23/06/2020 : Modifications générales

Annonce N°717
NOJO : 003302MYG820238
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Nom commercial : caisse d'épargne Aquiatine Poitou Charentes banque Inchauspe et cie
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance : GOURSOLLE Marie-Dominique ; Président du directoire : TERPEREAU Jerome Arnaud ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe ; Membre du directoire : FORET Thierry Pierre ; Membre du directoire : DUFOUR Patrick ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie ; Membre du directoire : DECAMPS Pierre ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : JUHEL Chantal ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HERVIAUX Michel ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SZYMANSKI Pascale ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARQUE Gaelle ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DUMAS stéphane Eric ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VALAT Marie-Laure ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VERGNAUD Jacqueline ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PLIZGA Anne-Marie Antoinette ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : FINANCIERE ERETRIE ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ANNAB Hattika ; Censeur : TASSY Marguerite ; Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude ; Censeur : LAMARQUE Eric ; Censeur : CHARRON René ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
28/05/2020 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2867
NOJO : 3302MYG81614300
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
28/05/2020 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2868
NOJO : 3302MYG81614500
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
18/02/2020 : Modifications générales

Annonce N°467
NOJO : 003302MYG806997
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification survenue sur le capital.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Nom commercial : caisse d'épargne Aquiatine Poitou Charentes banque Inchauspe et cie
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
Montant du capital : 1074625500.00 EUR
07/07/2019 : Modifications générales

Annonce N°409
NOJO : 003302MYG767780
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Nom commercial : caisse d'épargne Aquiatine Poitou Charentes banque Inchauspe et cie
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance : GOURSOLLE Marie-Dominique ; Président du directoire : TERPEREAU Jerome Arnaud ; Membre du directoire : FORET Thierry Pierre ; Membre du directoire : DUFOUR Patrick ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie ; Membre du directoire : DECAMPS Pierre ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : JUHEL Chantal ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HERVIAUX Michel ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SZYMANSKI Pascale ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARQUE Gaelle ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DUMAS stéphane Eric ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VALAT Marie-Laure ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VERGNAUD Jacqueline ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PLIZGA Anne-Marie Antoinette ; Censeur : TASSY Marguerite ; Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude ; Censeur : LAMARQUE Eric ; Censeur : CHARRON René ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
21/05/2019 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1638
NOJO : 213302447425624
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
21/05/2019 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1639
NOJO : 213302447425625
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
04/09/2018 : Modifications générales

Annonce N°561
NOJO : 330213302428642
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Date de commencement d'activité : 19/10/1989
Descriptif : Modification de l'activité.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
05/06/2018 : Modifications générales

Annonce N°1139
NOJO : 330213302421095
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 25 Juillet 2014 ; Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 15 Février 2018 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent modification le 21 Février 2014 ; Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 ; Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 ; Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 ; Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 ; Président du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique modification le 15 Février 2018 ; Membre du directoire : FORET Thierry Pierre modification le 24 Février 2015 ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 07 Juin 2013 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 07 Juin 2013 ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie en fonction le 26 Juin 2013 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick en fonction le 13 Août 2013 ; Membre du directoire : DUFOUR Patrick modification le 01 Juin 2018 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HERVIAUX Michel en fonction le 04 Juin 2015 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DUMAS Stéphane Eric modification le 15 Juin 2015 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé en fonction le 04 Juin 2015 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOUMARD Gaelle en fonction le 09 Mai 2016 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LEMAITRE Jacqueline en fonction le 28 Juin 2017 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PIRSCH Chantal en fonction le 28 Juin 2017 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ROUX Marie-Laure en fonction le 28 Juin 2017 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques en fonction le 01 Juin 2018 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DROZDZ Anne-Marie Antoinette en fonction le 01 Juin 2018 ; PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE : TERPEREAU Jerome Arnaud en fonction le 01 Juin 2018
15/05/2018 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1291
NOJO : 213302418753951
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
15/05/2018 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1292
NOJO : 213302418753952
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
02/08/2017 : Modifications générales

Annonce N°248
NOJO : 330213302399253
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification du capital..

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
Montant du capital : 884625500.00 EUR
02/07/2017 : Modifications générales

Annonce N°357
NOJO : 330213302397067
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 25 Juillet 2014 ; Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise modification le 23 Juin 2015 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 ; Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille modification le 04 Juin 2015 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent modification le 21 Février 2014 ; Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François modification le 08 Août 2014 ; Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 ; Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 ; Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 ; Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique modification le 04 Juin 2015 ; Membre du directoire : FORET Thierry Pierre modification le 24 Février 2015 ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 07 Juin 2013 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 07 Juin 2013 ; Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie en fonction le 26 Juin 2013 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick en fonction le 13 Août 2013 ; Membre du directoire : DUFOUR Patrick en fonction le 30 Octobre 2014 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HERVIAUX Michel en fonction le 04 Juin 2015 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DUMAS Stéphane Eric modification le 15 Juin 2015 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CAPPICOT Hervé en fonction le 04 Juin 2015 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOUMARD Gaelle en fonction le 09 Mai 2016 ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LEMAITRE Jacqueline en fonction le 28 Juin 2017 ; MEMBRE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE : ROUX Marie-Laure en fonction le 28 Juin 2017
11/05/2017 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2081
NOJO : 213302393001163
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
11/05/2017 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2082
NOJO : 213302393001571
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
02/02/2017 : Modifications générales

Annonce N°510
NOJO : 330213302387253
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de l'adresse du siège..

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
04/08/2016 : Modifications générales

Annonce N°122
NOJO : BXB16215002062L
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification du capital..

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
Montant du capital : 794625500.00 EUR
30/05/2016 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1422
NOJO : 213302369297283
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
30/05/2016 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1421
NOJO : 213302369297971
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
12/05/2016 : Modifications générales

Annonce N°268
NOJO : BXB16132000752O
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 25 Juillet 2014 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise modification le 23 Juin 2015 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille modification le 04 Juin 2015 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent modification le 21 Février 2014 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François modification le 08 Août 2014 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique modification le 04 Juin 2015 Membre du directoire : FORET Thierry Pierre modification le 24 Février 2015 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 07 Juin 2013 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 07 Juin 2013 Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie en fonction le 26 Juin 2013 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick en fonction le 13 Août 2013 Membre du directoire : DUFOUR Patrick en fonction le 30 Octobre 2014 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HERVIAUX Michel en fonction le 04 Juin 2015 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DUMAS Stéphane Eric modification le 15 Juin 2015 MEMBRE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE : BOUMARD Gaelle en fonction le 09 Mai 2016
20/09/2015 : Modifications générales

Annonce N°291
NOJO : BXB15254000789A
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Date de commencement d'activité : 19/10/1989
Descriptif : Modification de l'activité.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
26/08/2015 : Modifications générales

Annonce N°470
NOJO : BXB15230002479R
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification du capital.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
Montant du capital : 739625500.00 EUR
12/06/2015 : Modifications générales

Annonce N°394
NOJO : BXB15156001063F
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 25 Juillet 2014 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise modification le 04 Juin 2015 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille modification le 04 Juin 2015 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent modification le 21 Février 2014 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François modification le 08 Août 2014 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PAILLARD Lucette modification le 06 Avril 2010 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique modification le 04 Juin 2015 Membre du directoire : FORET Thierry Pierre modification le 24 Février 2015 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 07 Juin 2013 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 07 Juin 2013 Membre du directoire : BEGUET Roland Roger Marie en fonction le 26 Juin 2013 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOBET Patrick en fonction le 13 Août 2013 Membre du directoire : DUFOUR Patrick en fonction le 30 Octobre 2014 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HERVIAUX Michel en fonction le 04 Juin 2015 MEMBRE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE : CAPPICOT Hervé en fonction le 04 Juin 2015
18/05/2015 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1397
NOJO : 213302344272513
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
18/05/2015 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1396
NOJO : 213302344275468
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
07/11/2014 : Modifications générales

Annonce N°469
NOJO : BXB143040012465
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 25 Juillet 2014 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent modification le 21 Février 2014 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François modification le 08 Août 2014 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PAILLARD Lucette modification le 06 Avril 2010 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique modification le 22 Mars 2010 Membre du directoire : FORET Thierry Pierre modification le 15 Novembre 2012 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 07 Juin 2013 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 07 Juin 2013 MEMBRE DU DIRECTOIRE : DUFOUR Patrick en fonction le 30 Octobre 2014
20/06/2014 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2426
NOJO : 213302322307578
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
07/06/2014 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°3991
NOJO : 213302321413162
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
04/06/2014 : Modifications générales

Annonce N°372
NOJO : BXB14147001904T
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 19 Avril 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent modification le 21 Février 2014 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François modification le 15 Novembre 2010 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PAILLARD Lucette modification le 06 Avril 2010 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique modification le 22 Mars 2010 Membre du directoire : FORET Thierry Pierre modification le 15 Novembre 2012 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 07 Juin 2013 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 07 Juin 2013 MEMBRE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE : BOBET Patrick en fonction le 13 Août 2013
14/05/2014 : Achat d'un établissement secondaire ou complémentaire par une personne morale

Annonce N°286
NOJO : BXA14126002119M
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Catégorie de vente : Achat d'un établissement secondaire ou complémentaire par une personne morale
Date de commencement d'activité : 30/11/2013
Publication légale : Les Echos Judiciaires Girondins, le 11/04/2014
Oppositions : Au Mandataire ERNST AND YOUNG Quai de Bacalan Hangar 16 Entrée 2- 33 000 BORDEAUX pour la validité et pour la correspondance ERNST AND YOUNG Entrée 2- quai de Bacalan Hangar 16 33000 BORDEAUX
Descriptif : Etablissement secondaire acquis par achat au prix stipulé de 625 000 Euros.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Précédent propriétaire :
Numéro d'identification : RCS Bordeaux 387 861 354
Dénomination : EXPANSO HOLDING
10/12/2013 : Modifications générales

Annonce N°554
NOJO : BXB13337001591W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification du capital.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
Montant du capital : 669625500.00 EUR
08/12/2013 : Modifications générales

Annonce N°309
NOJO : BXB13336001399W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 19 Avril 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François modification le 15 Novembre 2010 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PAILLARD Lucette modification le 06 Avril 2010 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique modification le 22 Mars 2010 Membre du directoire : FORET Thierry Pierre modification le 15 Novembre 2012 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II en fonction le 07 Juin 2013 MEMBRE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE : BOBET Patrick en fonction le 13 Août 2013
10/09/2013 : Modifications générales

Annonce N°786
NOJO : BXB132480034262
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification du capital.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
Montant du capital : 474625500.00 EUR
22/08/2013 : Modifications générales

Annonce N°836
NOJO : BXB13226002581B
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 19 Avril 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François modification le 15 Novembre 2010 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PAILLARD Lucette modification le 06 Avril 2010 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique modification le 22 Mars 2010 Membre du directoire : FORET Thierry Pierre modification le 15 Novembre 2012 MEMBRE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE : BOBET Patrick en fonction le 13 Août 2013
19/07/2013 : Modifications générales

Annonce N°496
NOJO : BXB13193000644W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 19 Avril 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François modification le 15 Novembre 2010 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PAILLARD Lucette modification le 06 Avril 2010 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique modification le 22 Mars 2010 Membre du directoire : FORET Thierry Pierre modification le 15 Novembre 2012 MEMBRE DU DIRECTOIRE : BEGUET Roland Roger Marie en fonction le 26 Juin 2013
04/07/2013 : Modifications générales

Annonce N°202
NOJO : BXB13178000382E
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 19 Avril 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François modification le 15 Novembre 2010 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PAILLARD Lucette modification le 06 Avril 2010 Membre du directoire : FORET Thierry Pierre modification le 15 Novembre 2012 MEMBRE DU DIRECTOIRE : BEGUET Roland Roger Marie en fonction le 26 Juin 2013
16/06/2013 : Modifications générales

Annonce N°222
NOJO : BXB131610010288
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 19 Avril 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François modification le 15 Novembre 2010 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PAILLARD Lucette modification le 06 Avril 2010 Membre du directoire : FORET Thierry Pierre modification le 15 Novembre 2012 COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE : KPMG AUDIT FS I en fonction le 07 Juin 2013
10/06/2013 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°4237
NOJO : BXC13144005486V
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme
10/06/2013 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°4238
NOJO : BXC13144005492Q
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme
08/03/2013 : Modifications générales

Annonce N°479
NOJO : BXB13060001373B
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 19 Avril 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François modification le 15 Novembre 2010 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 MEMBRE DU DIRECTOIRE : FORET Thierry Pierre modification le 15 Novembre 2012
04/06/2012 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°3847
NOJO : BXC12142013520G
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme
29/05/2012 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°4505
NOJO : BXC121300084309
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme
31/12/2011 : Modifications générales

Annonce N°323
NOJO : BXB113610008475
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE LIBOURNE (33)
Descriptif : modification survenue sur l'adresse de l'établissement

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Banque coopérative

Siège social :
Adresse :
61 rue du Château D'Eau
33000 Bordeaux
31/05/2011 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°3198
NOJO : BXC111380074272
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme coopérative à directoire et conseil de surveillance

Adresse :
61 rue du Château d'Eau
33076 Bordeaux
16/05/2011 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°2778
NOJO : BXC111240109016
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme coopérative à directoire et conseil de surveillance

Adresse :
61 rue du Château d'Eau
33076 Bordeaux
26/08/2010 : Modifications générales

Annonce N°444
NOJO : BXB102320006540
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification du capital.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire
Montant du capital : 593281880.00 EUR
21/06/2010 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°3965
NOJO : BXC10160000847J
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Adresse :
61 rue du Château d'Eau
33076 Bordeaux
03/06/2010 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°2536
NOJO : BXC10138006759H
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Adresse :
61 rue du Château d'Eau
33076 Bordeaux
28/04/2010 : Modifications générales

Annonce N°357
NOJO : BXB10110002154M
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 21 Octobre 2008 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François en fonction le 29 Septembre 2009 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du directoire : BOUVIER Fabrice modification le 24 Mars 2010 Membre du directoire : FORET Thierry Pierre en fonction le 16 Avril 2010
16/04/2010 : Modifications générales

Annonce N°528
NOJO : BXB10099001387Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 21 Octobre 2008 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François en fonction le 29 Septembre 2009 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du directoire : BOUVIER Fabrice modification le 24 Mars 2010 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique modification le 22 Mars 2010
26/03/2010 : Modifications générales

Annonce N°1453
NOJO : BXB10077003798V
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 21 Octobre 2008 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François en fonction le 29 Septembre 2009 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : PAILLARD Lucette en fonction le 09 Décembre 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Dominique en fonction le 15 Mars 2010
19/03/2010 : Modifications générales

Annonce N°409
NOJO : BXB10071000646H
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 21 Octobre 2008 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François en fonction le 29 Septembre 2009 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : PAILLARD Lucette en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du directoire : BOUVIER Fabrice en fonction le 16 Février 2010
26/02/2010 : Modifications générales

Annonce N°992
NOJO : BXB10050001868E
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DERICK Serge Jean Pierre modification le 03 Janvier 2005 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 21 Octobre 2008 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François en fonction le 29 Septembre 2009 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMARQUE Eric modification le 16 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Membre du directoire : BOUVIER Fabrice en fonction le 16 Février 2010
31/01/2010 : Modifications générales

Annonce N°1485
NOJO : BXB100260024220
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification du capital.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque
Montant du capital : 468281880.00 EUR
20/12/2009 : Modifications générales

Annonce N°284
NOJO : BXB09345001237X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DERICK Serge Jean Pierre modification le 03 Janvier 2005 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 21 Octobre 2008 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François en fonction le 29 Septembre 2009 Censeur : BRUN Marguerite en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : LAMRQUE Eric en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : D'ARGOUBET Philippe en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : CHARRON René en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude en fonction le 09 Décembre 2009 Censeur : PAILLARD Lucette en fonction le 09 Décembre 2009
01/11/2009 : Modifications générales

Annonce N°859
NOJO : BXB09299003552E
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : MOUTON Jacques modification le 12 Février 2008 Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DERICK Serge Jean Pierre modification le 03 Janvier 2005 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 21 Octobre 2008 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François en fonction le 29 Septembre 2009
01/11/2009 : Modifications générales

Annonce N°867
NOJO : BXB09299003560D
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DERICK Serge Jean Pierre modification le 03 Janvier 2005 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 21 Octobre 2008 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François en fonction le 29 Septembre 2009
08/10/2009 : Modifications générales

Annonce N°714
NOJO : BXB09273002339F
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : MOUTON Jacques modification le 12 Février 2008 Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003 Membre du directoire : DERICK Serge Jean Pierre modification le 03 Janvier 2005 Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 21 Octobre 2008 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007 Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007 Membre du directoire : BLANC Paul Gilbert Marie en fonction le 09 Janvier 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009 Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009 Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre modification le 20 Juillet 2009 Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009 Président du directoire : PAILLISSÉ Jean-François en fonction le 29 Septembre 2009
16/08/2009 : Modifications générales

Annonce N°258
NOJO : BXB08222001447R
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification du capital.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque
Montant du capital : 343281880.00 EUR
28/07/2009 : Modifications générales

Annonce N°907
NOJO : BXB08203005798U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Président du directoire : AUDIBERT Francois Camille.
Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : MOUTON Jacques modification le 12 Février 2008.
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003.
Membre du directoire : DERICK Serge Jean Pierre modification le 03 Janvier 2005.
Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 21 Octobre 2008.
Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007.
Membre du directoire : BLANC Paul Gilbert Marie en fonction le 09 Janvier 2008.
Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : MOLERES Bernard en fonction le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SARRAUTE Pascale modification le 20 Juillet 2009.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHARRIER Bernard en fonction le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HARMAND Michel en fonction le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric en fonction le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : MARCIREAU Michel en fonction le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAURIE Jean Gérard en fonction le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CARRÉ Jean-Jacques en fonction le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : CHAILLY Françoise en fonction le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : ARNOULD Gilles modification le 20 Juillet 2009.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LERAT Jean-Philippe modification le 20 Juillet 2009.
Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : HUYART Cyrille en fonction le 20 Juillet 2009.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GARNAUD Hervé André en fonction le 20 Juillet 2009.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : NOUHAUD Marie-Dominique en fonction le 20 Juillet 2009.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BROUSSE Alain en fonction le 20 Juillet 2009.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOYER Jean-Pierre en fonction le 20 Juillet 2009.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : THURIN Laurent en fonction le 20 Juillet 2009.

05/06/2009 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°3226
NOJO : BXC08146003029U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Adresse :
61 rue du Château d'Eau
33076 Bordeaux
29/05/2009 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2028
NOJO : BXC08140003316L
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Adresse :
61 rue du Château d'Eau
33076 Bordeaux
13/03/2009 : Modifications générales

Annonce N°1592
NOJO : BXB080680029311
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Président du directoire : AUDIBERT Francois Camille.
Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : MOUTON Jacques modification le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOUQUIER Francois Gilbert Joseph modification le 01 Décembre 2003.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SOCIETE LOCALE D'EPARGNE MERIGNAC-BASSIN représenté par BALLONGUE Joseph Jean modification le 11 Août 2006.
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003.
Membre du directoire : DERICK Serge Jean Pierre modification le 03 Janvier 2005.
Membre du directoire : DECAMPS Pierre modification le 21 Octobre 2008.
Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007.
Membre du directoire : BLANC Paul Gilbert Marie en fonction le 09 Janvier 2008.
Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : MOLERES Bernard en fonction le 12 Février 2008.
Censeur : SARRAUTE Pascale en fonction le 12 Février 2008.
Censeur : PAGNAC Jean-Claude en fonction le 12 Février 2008.
Censeur : BATIER Patricia en fonction le 12 Février 2008.
Censeur : LAFAGE Gilbert en fonction le 12 Février 2008.
Censeur : FLATTARD Jean-Paul en fonction le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : FORTIN Christiane Aline en fonction le 03 Mars 2009.

26/08/2008 : Modifications générales

Annonce N°416
NOJO : BXB08232000993M
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Président du directoire : AUDIBERT Francois CamilleVice-président du conseil d'orientation et de surveillance : MOUTON Jacques modification le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DEWELLE Jean Marc Olivier modification le 01 Décembre 2003.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOUQUIER Francois Gilbert Joseph modification le 01 Décembre 2003.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SOCIETE LOCALE D'EPARGNE MERIGNAC-BASSIN représenté par BALLONGUE Joseph Jean modification le 11 Août 2006.
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003.
Membre du directoire : DERICK Serge Jean Pierre modification le 03 Janvier 2005.
Membre du directoire : DECAMPS Pierre en fonction le 07 Juin 2007.
Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007.
Membre du directoire : BLANC Paul Gilbert Marie en fonction le 09 Janvier 2008.
Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : MOLERES Bernard en fonction le 12 Février 2008.
Censeur : SARRAUTE Pascale en fonction le 12 Février 2008.
Censeur : PAGNAC Jean-Claude en fonction le 12 Février 2008.
Censeur : BATIER Patricia en fonction le 12 Février 2008.
Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008.

29/05/2008 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°3042
NOJO : BXC081370031687
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Adresse :
61 rue du Château d'Eau
33076 Bordeaux
29/05/2008 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°3043
NOJO : BXC08137003170U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Adresse :
61 rue du Château d'Eau
33076 Bordeaux
28/02/2008 : Modifications générales

Annonce N°1418
NOJO : BXB08072004477C
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification du nom commercial.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE BORDEAUX AQUITAINE POITOU-CHARENTES-BANQUE INCHAUSPE et CIE
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque
21/02/2008 : Modifications générales

Annonce N°1341
NOJO : BXB08058000808J
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification du nom ou de la dénomination. Modification du sigle. Modification du capital. Modification de représentant. Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE POITOU-CHARENTES Forme juridique SA COOPERATIVE A DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE Siège social 18rue Gay Lussac 86000 POITIERS Rcs POITIERS 384 810 362, avec effet au 01-01-2007.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Président du directoire : AUDIBERT Francois Camille.
Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : MOUTON Jacques modification le 12 Février 2008.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DEWELLE Jean Marc Olivier modification le 01 Décembre 2003.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOUQUIER Francois Gilbert Joseph modification le 01 Décembre 2003.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SOCIETE LOCALE D'EPARGNE MERIGNAC-BASSIN représenté par BALLONGUE Joseph Jean modification le 11 Août 2006.
Membre du directoire : MAISTRE Benoit Marc Chantal Marie modification le 01 Décembre 2003.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DEDIEU Carole Marie Monique en fonction le 01 Décembre 2003.
Membre du directoire : DERICK Serge Jean Pierre modification le 03 Janvier 2005.
Membre du directoire : DECAMPS Pierre en fonction le 07 Juin 2007.
Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 13 Septembre 2007.
Commissaire aux comptes suppléant : FERRON-JOLYS Marie-Christine en fonction le 13 Septembre 2007.
Membre du directoire : BLANC Paul Gilbert Marie en fonction le 09 Janvier 2008.
Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : MOLERES Bernard en fonction le 12 Février 2008.
Censeur : SARRAUTE Pascale en fonction le 12 Février 2008.
Président du conseil d'orientation et de surveillance : BOULANGER Jean-Charles en fonction le 12 Février 2008.

Montant du capital : 273281880.00 EUR
23/01/2008 : Modifications générales

Annonce N°714
NOJO : BXB08038001388A
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX (33)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bordeaux 353 821 028
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Sigle : CEAN
Forme juridique : Société anonyme capital fixe coop. de banque

Administration :
Président du directoire : AUDIBERT Francois Camille.
Président du conseil d'orientation et de surveillance : MOUTON Jacques Paul Joseph modification le 01 Décembre 2003.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DEWELLE Jean Marc Olivier modification le 01 Décembre 2003.
Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : LAFAGE Gilbert Felix modification le 21 Octobre 2004.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BENOIT Jean Jacques modification le 28 Mai 2007.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BOUQUIER Francois Gilbert Joseph modification le 01 Décembre 2003.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SOCIETE LOCALE D'EPARGNE DU BLAYAIS représenté par GONELLE Philippe Pierre modification le 01 Décembre 2003.
Censeur : SOCIETE LOCALE D'EPARGNE DE BAZAS LANGON LA REOLE représenté par SARROTTE Pascale Daniele modification le 01 Décembre 2003.
Censeur : SOCIETE LOCALE D'EPARGNE DE BORDEAUX 3 représenté par BATIER Patricia Annette modification le 01 Décembre 2003.
Censeur : SOCIETE LOCALE D'EPARGNE DE PESSAC - CESTAS représenté par CUSSAC Viviane Marie Yvonne modification le 01 Décembre 2003.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : SOCIETE LOCALE D'EPARGNE MERIGNAC-BASSIN représenté par BALLONGUE Joseph Jean modification le 11 Août 2006.
Membre du conseil d'orientation et de surveillance : FACHAUX Bruno Daniel en fonction le 01 Décembre 2003.
Membre du directoire : DECAMPS Pierre en fonction le 07 Juin 2007.
Membre du directoire : BLANC Paul Gilbert Marie en fonction le 09 Janvier 2008.

Historique de l'unité légale :
01/10/2023 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
19/04/2022 : économie sociale et solidaire, caractère employeur
Economie sociale et solidaire : OuiCaractère employeur : Non
24/01/2017 : code NIC
Code NIC : 05018
01/01/2016 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
14/12/2007 : dénomination, dénomination usuelle
Dénomination : CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Dénomination usuelle : CAISSE EPARGNE AQUI POITOU CHARENTES
25/12/1993 : activité principale
Activité principale : Caisses d'épargne (NAF1993 : 65.1E)
01/01/1993 : dénomination
Dénomination : CAISSE EPARGNE PREVOYANCE AQUITAINE NORD
01/01/1991 : dénomination
Dénomination : CAISSE EPARG PREVOYANCE BORDEAUX GUYENNE
Représentants légaux :
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : NOUHAUD (GOURSOLLE) Marie-Dominique
Né le 22/04/1952 à Limoges (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 Rue du Camp de César
24660 Coulounieix-Chamiers
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : TERPEREAU Jerome
Né le 16/12/1968 à Le (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du directoire

Adresse :
162 Boulevard George V
33000 Bordeaux
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CARRÉ Jean-Jacques
Né le 18/12/1959 à Montargis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
18 Rue des Près Ravauds
17100 Saintes
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : FORET Thierry Pierre
Né le 03/04/1963 à Suresnes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
12 Chemin du Pont de Cirey
33360 Camblanes-et-Meynac
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BEGUET Roland Roger Marie
Né le 21/05/1966 à Bourg-Argental (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
271 Allée de Geneste
33290 Le Pian-Médoc
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DECAMPS Pierre
Né le 24/11/1960 à Niort (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
94 Rue de la Croix de Seguey
33000 Bordeaux
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : RENAUD Ludovic
Né le 11/11/1981 à Enghien-les-Bains (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
9 Rue Marconi
44000 Nantes
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : GAUTHERON Jean-Michel
Né le 16/12/1959 à Saint-Rémy (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
25 Avenue des Domaniales
33600 Pessac
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CAZEAU Philippe
Né le 19/10/1969 à Bordeaux (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
Res Beausite
40 Rue Poujeau
33200 Bordeaux
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : OSPITAL David
Né le 22/01/1974 à Pau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
41 Avenue du Docteur Léon Moynac
64100 Bayonne
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BEDOUET (LANNES) Karine
Né le 06/11/1971 à Saumur (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
1 Clos des Lilas
64110 Gelos
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : GARRIDO Alain
Né le 17/12/1959 à Albi (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
23 Rue Bourignon
17100 Saintes
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CAPPICOT Hervé
Né le 18/02/1968 à Monein (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
41 Chemin de Puyet
64230 Denguin
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BOBET Patrick
Né le 25/09/1951 à Libourne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
57 Rue Pasteur
33110 Le Bouscat
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : PIRSCH (JUHEL) Chantal
Né le 04/07/1960 à Luçon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
30 Avenue Victor Hugo
79200 Parthenay
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : THURIN Laurent
Né le 18/05/1964 à FORMOSA (ARGENTINE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 BIS Quartier Expert Sud
33720 Cérons
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : SARRAUTE (SZYMANSKI) Pascale
Né le 14/04/1963 à Bazas (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 Pierrotte
33430 Le Nizan
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques
Né le 04/05/1951 à Choisy-le-Roi (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1B Rue Henri Fauconnier
16300 BARBEZIEUX
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : ROUX (VALAT) Marie-Laure
Né le 13/01/1971 à Agen (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
Boyer
440 Route de Lescale
47510 Foulayronnes
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric
Né le 18/04/1950 à Pau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
20 Rue des Écureuils
64230 Lescar
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : LEMAITRE (VERGNAUD) Jacqueline
Né le 08/09/1949 à Saint-Mandé (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1B Rue Jean Jaurès
87000 POITIERS
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DROZDZ (PLIZGA) Anne-Marie Antoinette
Né le 20/06/1959 à Châtellerault (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
9 Rue du Bois Merine
86530 Naintré
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : ANNAB (ANNAB) Hattika
Né le 30/11/1961 à Le (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
39 Rue Professeur Villemin
33300 Bordeaux
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : MASSANTE Séverine
Né le 08/10/1974 à Montauban (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du comité de surveillance

Adresse :
21 Allée Lagrange
40250 Le Leuy
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS I
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
2 2 Av Gambetta
Tour Eqho
92066 Paris La Défense Cedex
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
61 Henri Regnault
92400 Courbevoie
FRANCE
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : TERPEREAU Jerome
Né le 16/12/1968 à Le (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du directoire

Adresse :
162 boulevard George V
33000 Bordeaux
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : DECAMPS Pierre
Né le 24/11/1960 à Niort (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
94 rue de la Croix de Seguey
33000 Bordeaux
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : FORET Thierry Pierre
Né le 03/04/1963 à Suresnes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
12 chemin du Pont de Cirey
33360 Camblanes-et-Meynac
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : BEGUET Roland Roger Marie
Né le 21/05/1966 à Bourg-Argental (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
271 allée de Geneste
33290 Le Pian-Médoc
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : RENAUD Ludovic
Né le 11/11/1981 à Enghien-les-Bains (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
9 rue Marconi
44000 Nantes
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : GAUTHERON Jean-Michel
Né le 16/12/1959 à Saint-Rémy (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
25 avenue des Domaniales
33600 Pessac
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : CAZEAU Philippe
Né le 19/10/1969 à Bordeaux (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
Res Beausite
40 rue Poujeau
33200 Bordeaux
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : OSPITAL David
Né le 22/01/1974 à Pau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
41 avenue du Docteur Léon Moynac
64100 Bayonne
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : BEDOUET (LANNES) Karine
Né le 06/11/1971 à Saumur (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
1 clos des Lilas
64110 Gelos
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : GARRIDO Alain
Né le 17/12/1959 à Albi (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
23 rue Bourignon
17100 Saintes
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : SARRAUTE (SZYMANSKI) Pascale
Né le 14/04/1963 à Bazas (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 Pierrotte
33430 Le Nizan
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric
Né le 18/04/1950 à Pau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
20 rue des Écureuils
64230 Lescar
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : THURIN Laurent
Né le 18/05/1964 à FORMOSA (ARGENTINE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 bis quartier Expert Sud
33720 Cérons
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : BOBET Patrick
Né le 25/09/1951 à Libourne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
57 rue Pasteur
33110 Le Bouscat
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : CAPPICOT Hervé
Né le 18/02/1968 à Monein (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
41 chemin de Puyet
64230 Denguin
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : LEMAITRE (VERGNAUD) Jacqueline
Né le 08/09/1949 à Saint-Mandé (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1B rue Jean Jaurès
Poitiers
87000 LIMOGES
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : PIRSCH (JUHEL) Chantal
Né le 04/07/1960 à Luçon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
30 avenue Victor Hugo
79200 Parthenay
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : ROUX (VALAT) Marie-Laure
Né le 13/01/1971 à Agen (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
Boyer
440 route de Lescale
47510 Foulayronnes
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques
Né le 04/05/1951 à Choisy-le-Roi (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1B rue Henri Fauconnier
Barbezieux
16300 BARBEZIEUX ST HILAIRE
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : DROZDZ (PLIZGA) Anne-Marie Antoinette
Né le 20/06/1959 à Châtellerault (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
9 rue du Bois Merine
86530 Naintré
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : ANNAB (ANNAB) Hattika
Né le 30/11/1961 à Le (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
39 rue Professeur Villemin
33300 Bordeaux
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS I
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
2-2 avenue Gambetta Tour Eqho
92066 Paris la Défense CEDEX
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
61 Henri Regnault
92400 Courbevoie
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : MASSANTE Séverine
Né le 08/10/1974 à Montauban (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du comité de surveillance

Adresse :
21 allée Lagrange
40250 Le Leuy
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : CARRÉ Jean-Jacques
Né le 18/12/1959 à Montargis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
18 rue des Près Ravauds
17100 Saintes
France
29/12/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Personne Physique

Nom : NOUHAUD (GOURSOLLE) Marie-Dominique
Né le 22/04/1952 à Limoges (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 rue du Camp de César
24660 Coulounieix-Chamiers
France
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : NOUHAUD (GOURSOLLE) Marie-Dominique
Né le 22/04/1952 à Limoges (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 Rue du Camp de César
24660 Coulounieix-Chamiers
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : TERPEREAU Jerome Arnaud
Né le 16/12/1968 à Le (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du directoire

Adresse :
162 Boulevard du Président Wilson
33000 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : LERAT Jean-Philippe
Né le 12/04/1949 à Bordeaux (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1011 Chemin de Mispiracoitz
64990 Saint-Pierre-d'Irube
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : FORET Thierry Pierre
Né le 03/04/1963 à Suresnes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
49 Rue Camille Sauvageau
33800 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DUFOUR Patrick
Né le 30/11/1958 à Meulan-en-Yvelines (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
15 bis Rue des Girondins
33200 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BEGUET Roland Roger Marie
Né le 21/05/1966 à Bourg-Argental (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
271 Allée de Geneste
33290 Le Pian-Médoc
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DECAMPS Pierre
Né le 24/11/1960 à Niort (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
94 Rue de la Croix de Seguey
33000 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CAPPICOT Hervé
Né le 18/02/1968 à Monein (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
41 Chemin de Puyet
64230 Denguin
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CARRÉ Jean-Jacques
Né le 18/12/1959 à Montargis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
18 Rue des Près Ravauds
17100 Saintes
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BOBET Patrick
Né le 25/09/1951 à Libourne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
57 Rue Pasteur
33110 Le Bouscat
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : PIRSCH (JUHEL) Chantal
Né le 04/07/1960 à Luçon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
30 Avenue Victor Hugo
79200 Parthenay
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : HERVIAUX Michel
Né le 09/04/1949 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
50 Avenue de Houn
40000 Mont-de-Marsan
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : THURIN Laurent
Né le 18/05/1964 à FORMOSA (ARGENTINE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 BIS Quartier Expert Sud
33720 Cérons
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : SARRAUTE (SZYMANSKI) Pascale
Né le 14/04/1963 à Bazas (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 Pierrotte
33430 Le Nizan
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BOUMARD (MARQUE) Gaelle
Né le 21/08/1973 à Bordeaux (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
101 Rue Georges Mandel
33000 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DUMAS stéphane Eric
Né le 12/01/1961 à Angoulême (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
le Bourg Perignac
Blanzac-Porcheresse
16250 Coteaux-du-Blanzacais
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques
Né le 04/05/1951 à Choisy-le-Roi (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1B Rue Henri Fauconnier
16300 BARBEZIEUX
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : ROUX (VALAT) Marie-Laure
Né le 13/01/1971 à Agen (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
Boyer
440 Route de Lescale
47510 Foulayronnes
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric
Né le 18/04/1950 à Pau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
20 Rue des Écureuils
64230 Lescar
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : LEMAITRE (VERGNAUD) Jacqueline
Né le 08/09/1949 à Saint-Mandé (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1B Rue Jean Jaurès
87000 POITIERS
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DROZDZ (PLIZGA) Anne-Marie Antoinette
Né le 20/06/1959 à Châtellerault (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
9 Rue du Bois Merine
86530 Naintré
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Morale

Nom : FINANCIERE ERETRIE
Siren : 423804509
Forme juridique : Société à responsabilité limitée
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
Route de Saintes
17600 Saujon
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : ANNAB (ANNAB) Hattika
Né le 30/11/1961 à Le (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
39 Rue Professeur Villemin
33300 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BRUN (TASSY) Marguerite
Né le 21/03/1948 à Bayonne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
Chemin de Saubade
64240 Urt
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude
Né le 16/10/1964 à Talence (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
530 Route de Hon
40380 Gamarde-les-Bains
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : LAMARQUE Eric
Né le 20/11/1967 à Auch (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
106 Rue Ducau
33000 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CHARRON René
Né le 03/07/1946 à Beaulieu-sous-Parthenay (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
31 Rue d'Allonne
79200 Le Tallud
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS I
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
2 2 Av Gambetta
Tour Eqho
92066 Paris La Défense Cedex
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
61 Henri Regnault
92400 Courbevoie
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : NOUHAUD (GOURSOLLE) Marie-Dominique
Né le 22/04/1952 à Limoges (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 Rue du Camp de César
24660 Coulounieix-Chamiers
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : TERPEREAU Jerome Arnaud
Né le 16/12/1968 à Le (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du directoire

Adresse :
162 Boulevard du Président Wilson
33000 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : LERAT Jean-Philippe
Né le 12/04/1949 à Bordeaux (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1011 Chemin de Mispiracoitz
64990 Saint-Pierre-d'Irube
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : FORET Thierry Pierre
Né le 03/04/1963 à Suresnes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
49 Rue Camille Sauvageau
33800 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DUFOUR Patrick
Né le 30/11/1958 à Meulan-en-Yvelines (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
15 bis Rue des Girondins
33200 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BEGUET Roland Roger Marie
Né le 21/05/1966 à Bourg-Argental (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
271 Allée de Geneste
33290 Le Pian-Médoc
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DECAMPS Pierre
Né le 24/11/1960 à Niort (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
94 Rue de la Croix de Seguey
33000 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CAPPICOT Hervé
Né le 18/02/1968 à Monein (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
41 Chemin de Puyet
64230 Denguin
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CARRÉ Jean-Jacques
Né le 18/12/1959 à Montargis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
18 Rue des Près Ravauds
17100 Saintes
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BOBET Patrick
Né le 25/09/1951 à Libourne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
57 Rue Pasteur
33110 Le Bouscat
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : PIRSCH (JUHEL) Chantal
Né le 04/07/1960 à Luçon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
30 Avenue Victor Hugo
79200 Parthenay
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : HERVIAUX Michel
Né le 09/04/1949 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
50 Avenue de Houn
40000 Mont-de-Marsan
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : THURIN Laurent
Né le 18/05/1964 à FORMOSA (ARGENTINE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 BIS Quartier Expert Sud
33720 Cérons
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : SARRAUTE (SZYMANSKI) Pascale
Né le 14/04/1963 à Bazas (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 Pierrotte
33430 Le Nizan
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BOUMARD (MARQUE) Gaelle
Né le 21/08/1973 à Bordeaux (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
101 Rue Georges Mandel
33000 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DUMAS stéphane Eric
Né le 12/01/1961 à Angoulême (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
le Bourg Perignac
Blanzac-Porcheresse
16250 Coteaux-du-Blanzacais
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CARRARA Jean-Luc Alfred Jacques
Né le 04/05/1951 à Choisy-le-Roi (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1B Rue Henri Fauconnier
16300 BARBEZIEUX
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : ROUX (VALAT) Marie-Laure
Né le 13/01/1971 à Agen (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
Boyer
440 Route de Lescale
47510 Foulayronnes
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric
Né le 18/04/1950 à Pau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
20 Rue des Écureuils
64230 Lescar
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : LEMAITRE (VERGNAUD) Jacqueline
Né le 08/09/1949 à Saint-Mandé (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1B Rue Jean Jaurès
87000 POITIERS
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DROZDZ (PLIZGA) Anne-Marie Antoinette
Né le 20/06/1959 à Châtellerault (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
9 Rue du Bois Merine
86530 Naintré
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Morale

Nom : FINANCIERE ERETRIE
Siren : 423804509
Forme juridique : Société à responsabilité limitée
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
Route de Saintes
17600 Saujon
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : ANNAB (ANNAB) Hattika
Né le 30/11/1961 à Le (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
39 Rue Professeur Villemin
33300 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BRUN (TASSY) Marguerite
Né le 21/03/1948 à Bayonne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
Chemin de Saubade
64240 Urt
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude
Né le 16/10/1964 à Talence (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
530 Route de Hon
40380 Gamarde-les-Bains
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : LAMARQUE Eric
Né le 20/11/1967 à Auch (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
106 Rue Ducau
33000 Bordeaux
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CHARRON René
Né le 03/07/1946 à Beaulieu-sous-Parthenay (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
31 Rue d'Allonne
79200 Le Tallud
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS I
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
2 2 Av Gambetta
Tour Eqho
92066 Paris La Défense Cedex
FRANCE
29/12/2020 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
61 Henri Regnault
92400 Courbevoie
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BOULANGER Jean-Charles
Né le 01/06/1947 à Verrières (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
4 Rue Vincent Pya
86240 Croutelle
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : PAILLISSE Jean-François
Né le 29/09/1953 à TANANARIVE (MADAGASCAR)
Nationalité : Française
Qualité : Président du directoire

Adresse :
31 Rue de la Croix de Monjous
33170 Gradignan
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : NOUHAUD (GOURSOLLE) Marie-Dominique
Né le 22/04/1952 à Limoges (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 Rue du Camp de César
24660 Coulounieix-Chamiers
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : NOUHAUD (GOURSOLLE) Marie-Dominique
Né le 22/04/1952 à Limoges (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 Rue du Camp de César
24660 Coulounieix-Chamiers
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BOYER Jean-Pierre
Né le 22/01/1945 à Port (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
24 Rue Pasteur
24000 Périgueux
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DECAMPS Pierre
Né le 24/11/1960 à Niort (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
94 Rue de la Croix de Seguey
33000 Bordeaux
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : SARRAUTE (SZYMANSKI) Pascale
Né le 14/04/1963 à Bazas (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 Pierrotte
33430 Le Nizan
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : MORLOT DE WENGI DEDENON Ulric
Né le 18/04/1950 à Pau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
20 Rue des écureuils
64230 Lescar
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : MARCIREAU Michel
Né le 22/09/1945 à Vouillé (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
34 Rue des charbonniers
Masseuil
86190 Quinçay
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CARRE Jean-Jacques
Né le 18/12/1959 à Montargis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
18 Rue des près ravauds
17100 Saintes
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CHAILLY (BOLVIN) Françoise
Né le 23/12/1945 à Bar-le-Duc (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
la perronnière
Saint-Amant-de-Montmoreau
16190 Montmoreau
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BOULANGER Jean-Charles
Né le 01/06/1947 à Verrières (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
4 Rue Vincent Pya
86240 Croutelle
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : LERAT Jean-Philippe
Né le 12/04/1949 à CAUDERAN (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1011 Chemin de Mispiracoitz
64990 Saint Pierre d'Irube
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : HUYART Cyrille
Né le 23/07/1965 à Poitiers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
25 Route de la Taille Martin
86540 Thuré
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : GARNAUD Hervé André
Né le 28/07/1944 à Brûlain (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
2 Rue des Hirondelles
79260 La Crèche
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BROUSSE Alain
Né le 02/07/1947 à Bordeaux (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
63 Rue Guynemer
33200 Bordeaux
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : THURIN Laurent
Né le 18/05/1964 à FORMOSA (ARGENTINE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 BIS Quartier Expert Sud
33720 Cérons
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : FORET Thierry Pierre
Né le 03/04/1963 à Suresnes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
49 Rue Camille Sauvageau
33800 Bordeaux
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BEGUET Roland Roger Marie
Né le 21/05/1966 à Bourg-Argental (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
271 Allée de Geneste
33290 Le Pian-Médoc
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BOBET Patrick
Né le 25/09/1951 à Libourne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
57 Rue Pasteur
33110 Le Bouscat
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DUFOUR Patrick
Né le 30/11/1958 à Meulan (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
79 Quai des Chartrons
33300 Bordeaux
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : HERVIAUX Michel
Né le 09/04/1949 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
50 Avenue de Houn
40000 Mont-de-Marsan
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DUMAS stéphane Eric
Né le 12/01/1961 à Angoulême (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
le Bourg Perignac
Blanzac-Porcheresse
16250 Côteaux-du-blanzacais
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CAPPICOT Hervé
Né le 18/02/1968 à Monein (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
41 Chemin de Puyet
64230 Denguin
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BOUMARD (MARQUE) Gaelle
Né le 21/08/1973 à Bordeaux (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
101 Rue Georges Mandel
33000 Bordeaux
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BRUN (TASSY) Marguerite
Né le 21/03/1948 à Bayonne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
Chemin de saubade
64240 Urt
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : LAMARQUE Eric
Né le 20/11/1967 à Auch (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
106 Rue ducau
33000 Bordeaux
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : CHARRON René
Né le 03/07/1946 à Beaulieu-sous-Parthenay (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
31 Rue d'allonne
79200 Le Tallud
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : DE BERNARDY DE SIGOYER Claude
Né le 16/10/1964 à Talence (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Censeur

Adresse :
530 Route de hon
40380 Gamarde-les-Bains
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Morale

Nom : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT
Siren : 672006483
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
63 Rue DE VILLIERS
92200 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS I
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
3 Cours du Triangle
Immeuble le Palatin
92939 Paris la Défense CEDEX
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Physique

Nom : BORIS Etienne
Né le 20/02/1956 à Boulogne (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
63 Rue de Villiers
92200 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
25/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS II
Siren : 512802539
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
3 Cours du Triangle
Immeuble Le Palatin
Puteaux
92939 Paris la Défense CEDEX
FRANCE
Dépôts des actes :
14/12/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°34463 déposé le 29/12/2021
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du conseil de surveillance
14/12/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°34463 déposé le 29/12/2021
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du conseil de surveillance
16/04/2021 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14229 déposé le 27/05/2021
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du directoire
16/04/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15085 déposé le 04/06/2021
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du conseil d'orientation et de surveillance
16/04/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15085 déposé le 04/06/2021
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président du conseil de surveillance
16/04/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15085 déposé le 04/06/2021
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
16/04/2021 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15085 déposé le 04/06/2021
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) de membre(s) du conseil de surveillance
16/04/2021 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14229 déposé le 27/05/2021
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du directoire
16/04/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°15085 déposé le 04/06/2021
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du conseil d'orientation et de surveillance
16/04/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°15085 déposé le 04/06/2021
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président du conseil de surveillance
16/04/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°15085 déposé le 04/06/2021
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
16/04/2021 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°15085 déposé le 04/06/2021
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) de membre(s) du conseil de surveillance
30/03/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15085 déposé le 04/06/2021
Etat : Déposé
Décision : désignation de représentants des salariés
30/03/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°15085 déposé le 04/06/2021
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision désignation de représentants des salariés
17/04/2020 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13219 déposé le 25/05/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
17/04/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13219 déposé le 25/05/2020
Etat : Déposé
17/04/2020 : Divers
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13219 déposé le 25/05/2020
Etat : Déposé
Décision : règlement administration intérieure
17/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15308 déposé le 18/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du conseil de surveillance
17/04/2020 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13219 déposé le 25/05/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
17/04/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13219 déposé le 25/05/2020
Etat : Déposé
17/04/2020 : Divers
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13219 déposé le 25/05/2020
Etat : Déposé
Décision : règlement administration intérieure
17/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15308 déposé le 18/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du conseil de surveillance
17/04/2020 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13219 déposé le 25/05/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
17/04/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13219 déposé le 25/05/2020
Etat : Déposé
17/04/2020 : Divers
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13219 déposé le 25/05/2020
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision règlement administration intérieure
17/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°15308 déposé le 18/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du conseil de surveillance
16/12/2019 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6280 déposé le 14/02/2020
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
16/12/2019 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6280 déposé le 14/02/2020
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
16/12/2019 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6280 déposé le 14/02/2020
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
11/12/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6280 déposé le 14/02/2020
Etat : Déposé
11/12/2019 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6280 déposé le 14/02/2020
Etat : Déposé
11/12/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6280 déposé le 14/02/2020
Etat : Déposé
11/12/2019 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6280 déposé le 14/02/2020
Etat : Déposé
11/12/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6280 déposé le 14/02/2020
Etat : Déposé
11/12/2019 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6280 déposé le 14/02/2020
Etat : Déposé
17/04/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°20613 déposé le 13/05/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
17/04/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°20613 déposé le 13/05/2019
Etat : Déposé
17/04/2019 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°26980 déposé le 03/07/2019
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
17/04/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°20613 déposé le 13/05/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
17/04/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°20613 déposé le 13/05/2019
Etat : Déposé
17/04/2019 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°26980 déposé le 03/07/2019
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
17/04/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°20613 déposé le 13/05/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
17/04/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°20613 déposé le 13/05/2019
Etat : Déposé
17/04/2019 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°26980 déposé le 03/07/2019
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
22/10/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°72383 déposé le 30/10/2018
Etat : Déposé
22/10/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°72383 déposé le 30/10/2018
Etat : Déposé
22/10/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°72383 déposé le 30/10/2018
Etat : Déposé
14/05/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°35281 déposé le 08/06/2018
Etat : Déposé
14/05/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°35281 déposé le 08/06/2018
Etat : Déposé
14/05/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°35281 déposé le 08/06/2018
Etat : Déposé
25/04/2018 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°32819 déposé le 01/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
25/04/2018 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°32819 déposé le 01/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président du directoire
25/04/2018 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°32812 déposé le 01/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Changement de membres du conseil d'orientation et de surveillance
25/04/2018 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°32819 déposé le 01/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
25/04/2018 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°32819 déposé le 01/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président du directoire
25/04/2018 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°32812 déposé le 01/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Changement de membres du conseil d'orientation et de surveillance
25/04/2018 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°32819 déposé le 01/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
25/04/2018 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°32819 déposé le 01/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président du directoire
25/04/2018 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°32812 déposé le 01/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision Changement de membres du conseil d'orientation et de surveillance
08/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15032 déposé le 29/03/2018
Etat : Déposé
08/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15032 déposé le 29/03/2018
Etat : Déposé
08/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°15032 déposé le 29/03/2018
Etat : Déposé
20/12/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6726 déposé le 15/02/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au président
20/12/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6726 déposé le 15/02/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au président
20/12/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6726 déposé le 15/02/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au président
26/06/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
26/06/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
26/06/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
19/06/2017 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Réalisation de l'augmentation du capital social
19/06/2017 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Réalisation de l'augmentation du capital social
19/06/2017 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social Réalisation de l'augmentation du capital social
15/06/2017 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Certificat du dépositaire
15/06/2017 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Certificat du dépositaire
15/06/2017 : Certificat
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision Certificat du dépositaire
06/06/2017 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Arrêté de créances en vue de la libération des parts sociales en compensation
06/06/2017 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Arrêté de créances en vue de la libération des parts sociales en compensation
06/06/2017 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision Arrêté de créances en vue de la libération des parts sociales en compensation
24/04/2017 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
24/04/2017 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
24/04/2017 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14662 déposé le 28/07/2017
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10432 déposé le 30/05/2017
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10432 déposé le 30/05/2017
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/04/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10432 déposé le 30/05/2017
Etat : Déposé
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12539 déposé le 28/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Démission de vice-président
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12539 déposé le 28/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s)
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12539 déposé le 28/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10432 déposé le 30/05/2017
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10432 déposé le 30/05/2017
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/04/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10432 déposé le 30/05/2017
Etat : Déposé
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12539 déposé le 28/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Démission de vice-président
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12539 déposé le 28/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s)
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12539 déposé le 28/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10432 déposé le 30/05/2017
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10432 déposé le 30/05/2017
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/04/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10432 déposé le 30/05/2017
Etat : Déposé
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°12539 déposé le 28/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Démission de vice-président
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°12539 déposé le 28/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s)
14/04/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°12539 déposé le 28/06/2017
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
08/12/2016 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2140 déposé le 30/01/2017
Etat : Déposé
Décision : Transfert du siège social
08/12/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2140 déposé le 30/01/2017
Etat : Déposé
08/12/2016 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2140 déposé le 30/01/2017
Etat : Déposé
Décision : Transfert du siège social
08/12/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2140 déposé le 30/01/2017
Etat : Déposé
08/12/2016 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2140 déposé le 30/01/2017
Etat : Déposé
Décision : Transfert du siège social
08/12/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2140 déposé le 30/01/2017
Etat : Déposé
08/12/2016 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2140 déposé le 30/01/2017
Etat : Déposé
Décision : Transfert du siège social
08/12/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2140 déposé le 30/01/2017
Etat : Déposé
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/06/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/06/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/06/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/06/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/06/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
15/04/2016 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8337 déposé le 28/04/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/04/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8337 déposé le 28/04/2016
Etat : Déposé
15/04/2016 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8820 déposé le 09/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du conseil de surveillance
15/04/2016 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8337 déposé le 28/04/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/04/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8337 déposé le 28/04/2016
Etat : Déposé
15/04/2016 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8820 déposé le 09/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du conseil de surveillance
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
15/04/2016 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8337 déposé le 28/04/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/04/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8337 déposé le 28/04/2016
Etat : Déposé
15/04/2016 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8820 déposé le 09/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du conseil de surveillance
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
15/04/2016 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8337 déposé le 28/04/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/04/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8337 déposé le 28/04/2016
Etat : Déposé
15/04/2016 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8820 déposé le 09/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du conseil de surveillance
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14715 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
17/07/2015 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
17/07/2015 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
17/07/2015 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
17/07/2015 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/06/2015 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13982 déposé le 17/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE MEMBRES DU COS ET DE CENSEUR STATUTAIRE
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
16/04/2015 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE MEMBRES DU COS ET DE CENSEUR STATUTAIRE
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
16/04/2015 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE MEMBRES DU COS ET DE CENSEUR STATUTAIRE
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
16/04/2015 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision NOMINATION DE MEMBRES DU COS ET DE CENSEUR STATUTAIRE
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
16/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
16/04/2015 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9831 déposé le 11/06/2015
Etat : Déposé
26/03/2015 : Procès-verbal de constat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
26/03/2015 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
26/03/2015 : Procès-verbal de constat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
26/03/2015 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
26/03/2015 : Procès-verbal de constat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
26/03/2015 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
26/03/2015 : Procès-verbal de constat
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
26/03/2015 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
12/03/2015 : Procès-verbal de constat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
12/03/2015 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
12/03/2015 : Procès-verbal de constat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
12/03/2015 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
12/03/2015 : Procès-verbal de constat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
12/03/2015 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
12/03/2015 : Procès-verbal de constat
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
12/03/2015 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9417 déposé le 04/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
09/09/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°17990 déposé le 30/10/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
09/09/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°17990 déposé le 30/10/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
09/09/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°17990 déposé le 30/10/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
09/09/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°17990 déposé le 30/10/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
25/04/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9923 déposé le 13/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
25/04/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9923 déposé le 13/06/2014
Etat : Déposé
25/04/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9923 déposé le 13/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
25/04/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9923 déposé le 13/06/2014
Etat : Déposé
25/04/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9923 déposé le 13/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
25/04/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9923 déposé le 13/06/2014
Etat : Déposé
25/04/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9923 déposé le 13/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
25/04/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9923 déposé le 13/06/2014
Etat : Déposé
25/03/2014 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8871 déposé le 23/05/2014
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
25/03/2014 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8871 déposé le 23/05/2014
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
25/03/2014 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8871 déposé le 23/05/2014
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
25/03/2014 : Lettre
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8871 déposé le 23/05/2014
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
20/11/2013 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Constation de la réalisation de l'augmentation de capital.
20/11/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
20/11/2013 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Constation de la réalisation de l'augmentation de capital.
20/11/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
20/11/2013 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Constation de la réalisation de l'augmentation de capital.
20/11/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
20/11/2013 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision Constation de la réalisation de l'augmentation de capital.
20/11/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
23/10/2013 : Certificat de souscription d'actions
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
23/10/2013 : Certificat de souscription d'actions
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
23/10/2013 : Certificat de souscription d'actions
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
23/10/2013 : Certificat de souscription d'actions
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19597 déposé le 29/11/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19597 déposé le 29/11/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19597 déposé le 29/11/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°19597 déposé le 29/11/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
06/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°19745 déposé le 02/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
06/08/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
06/08/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
06/08/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
06/08/2013 : Décision(s) du président
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
06/08/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
08/07/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : L'assemblée générale donne tous pouvoirs au directoire à l'effet de mettre en oeuvre la réduction du capital de la société.
08/07/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
08/07/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : L'assemblée générale donne tous pouvoirs au directoire à l'effet de mettre en oeuvre la réduction du capital de la société.
08/07/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
08/07/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : L'assemblée générale donne tous pouvoirs au directoire à l'effet de mettre en oeuvre la réduction du capital de la société.
08/07/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
08/07/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social L'assemblée générale donne tous pouvoirs au directoire à l'effet de mettre en oeuvre la réduction du capital de la société.
08/07/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14469 déposé le 02/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
26/06/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10696 déposé le 27/06/2013
Etat : Déposé
Décision : sous condition suspensive de l'absence d'opposition des créanciers dans le délait prévu par l'article L 225-205 du Code de Commerce
26/06/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10696 déposé le 27/06/2013
Etat : Déposé
Décision : sous condition suspensive de l'absence d'opposition des créanciers dans le délait prévu par l'article L 225-205 du Code de Commerce
26/06/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10696 déposé le 27/06/2013
Etat : Déposé
Décision : sous condition suspensive de l'absence d'opposition des créanciers dans le délait prévu par l'article L 225-205 du Code de Commerce
26/06/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10696 déposé le 27/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social sous condition suspensive de l'absence d'opposition des créanciers dans le délait prévu par l'article L 225-205 du Code de Commerce
25/04/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9463 déposé le 07/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10568 déposé le 26/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10568 déposé le 26/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13718 déposé le 13/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du conseil d'orientation et de surveillance
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11488 déposé le 11/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
25/04/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9463 déposé le 07/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10568 déposé le 26/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10568 déposé le 26/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11488 déposé le 11/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13718 déposé le 13/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du conseil d'orientation et de surveillance
25/04/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9463 déposé le 07/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10568 déposé le 26/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10568 déposé le 26/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11488 déposé le 11/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13718 déposé le 13/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du conseil d'orientation et de surveillance
25/04/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9463 déposé le 07/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10568 déposé le 26/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10568 déposé le 26/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11488 déposé le 11/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
25/04/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13718 déposé le 13/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du conseil d'orientation et de surveillance
21/01/2013 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3838 déposé le 28/02/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
21/01/2013 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3838 déposé le 28/02/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
21/01/2013 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3838 déposé le 28/02/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
21/01/2013 : Lettre
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3838 déposé le 28/02/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
31/10/2012 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4239 déposé le 06/03/2013
Etat : Déposé
31/10/2012 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4239 déposé le 06/03/2013
Etat : Déposé
31/10/2012 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4239 déposé le 06/03/2013
Etat : Déposé
31/10/2012 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4239 déposé le 06/03/2013
Etat : Déposé
29/10/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4239 déposé le 06/03/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
29/10/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4239 déposé le 06/03/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
29/10/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4239 déposé le 06/03/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
29/10/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4239 déposé le 06/03/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/06/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
28/06/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/06/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
28/06/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
28/06/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/06/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
28/06/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
28/06/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/06/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
28/06/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
28/06/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/06/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
16/06/2010 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
16/06/2010 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
16/06/2010 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
16/06/2010 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
04/06/2010 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Divers
04/06/2010 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Divers
04/06/2010 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Divers
04/06/2010 : Certificat
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision
17/05/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Réduction et augmentation du capital social
17/05/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Réduction et augmentation du capital social
17/05/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Réduction et augmentation du capital social
17/05/2010 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11625 déposé le 17/08/2010
Etat : Déposé
Décision : Réduction et augmentation du capital social
28/04/2010 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10334 déposé le 19/07/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/04/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10334 déposé le 19/07/2010
Etat : Déposé
28/04/2010 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10334 déposé le 19/07/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/04/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10334 déposé le 19/07/2010
Etat : Déposé
28/04/2010 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10334 déposé le 19/07/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/04/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10334 déposé le 19/07/2010
Etat : Déposé
28/04/2010 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10334 déposé le 19/07/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/04/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10334 déposé le 19/07/2010
Etat : Déposé
05/02/2010 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5197 déposé le 06/04/2010
Etat : Déposé
05/02/2010 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5702 déposé le 16/04/2010
Etat : Déposé
05/02/2010 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5197 déposé le 06/04/2010
Etat : Déposé
05/02/2010 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5702 déposé le 16/04/2010
Etat : Déposé
05/02/2010 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5197 déposé le 06/04/2010
Etat : Déposé
05/02/2010 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5702 déposé le 16/04/2010
Etat : Déposé
05/02/2010 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5197 déposé le 06/04/2010
Etat : Déposé
05/02/2010 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5702 déposé le 16/04/2010
Etat : Déposé
17/12/2009 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3860 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
Décision : Lettre de démission de Monsieur Serge DERICK en qualité de membre du directoire
17/12/2009 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3860 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
Décision : Lettre de démission de Monsieur Serge DERICK en qualité de membre du directoire
17/12/2009 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3860 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
Décision : Lettre de démission de Monsieur Serge DERICK en qualité de membre du directoire
17/12/2009 : Lettre
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3860 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire Lettre de démission de Monsieur Serge DERICK en qualité de membre du directoire
14/12/2009 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4134 déposé le 15/03/2010
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DU PREMIER VICE PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
14/12/2009 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4134 déposé le 15/03/2010
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DU PREMIER VICE PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
14/12/2009 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4134 déposé le 15/03/2010
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DU PREMIER VICE PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
14/12/2009 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4134 déposé le 15/03/2010
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision NOMINATION DU PREMIER VICE PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
07/12/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Réalisation défintive
07/12/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
07/12/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Réalisation défintive
07/12/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
07/12/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Réalisation défintive
07/12/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
07/12/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social Réalisation défintive
07/12/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
30/11/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
30/11/2009 : Acte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Certificat de dépositaire établi par le commissaires aux comptes
30/11/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
30/11/2009 : Acte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Certificat de dépositaire établi par le commissaires aux comptes
30/11/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
30/11/2009 : Acte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Certificat de dépositaire établi par le commissaires aux comptes
30/11/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
30/11/2009 : Acte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision Certificat de dépositaire établi par le commissaires aux comptes
20/11/2009 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/11/2009 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/11/2009 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/11/2009 : Certificat
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision
12/11/2009 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2599 déposé le 16/02/2010
Etat : Déposé
Décision : agrément d'un nouveau membre du directoire: Monsieur Fabrice BOUVIER
12/11/2009 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2599 déposé le 16/02/2010
Etat : Déposé
Décision : agrément d'un nouveau membre du directoire: Monsieur Fabrice BOUVIER
12/11/2009 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2599 déposé le 16/02/2010
Etat : Déposé
Décision : agrément d'un nouveau membre du directoire: Monsieur Fabrice BOUVIER
12/11/2009 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2599 déposé le 16/02/2010
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision agrément d'un nouveau membre du directoire: Monsieur Fabrice BOUVIER
12/10/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Décision
12/10/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Décision
12/10/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Décision
12/10/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social Décision
16/09/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15442 déposé le 16/11/2009
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE CENSEUR STATUTAIRE, AUGMENTATION DU CAPITAL
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14423 déposé le 22/10/2009
Etat : Déposé
Décision : DEPART DE MR MOUTON VICE PRESIDENT DU CONSEIL D ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14407 déposé le 22/10/2009
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°16716 déposé le 09/12/2009
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE CENSEURS
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Délégation de compétence au Directoire
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
16/09/2009 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2599 déposé le 16/02/2010
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14407 déposé le 22/10/2009
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14423 déposé le 22/10/2009
Etat : Déposé
Décision : DEPART DE MR MOUTON VICE PRESIDENT DU CONSEIL D ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
16/09/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15442 déposé le 16/11/2009
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE CENSEUR STATUTAIRE, AUGMENTATION DU CAPITAL
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°16716 déposé le 09/12/2009
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE CENSEURS
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Délégation de compétence au Directoire
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
16/09/2009 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2599 déposé le 16/02/2010
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14407 déposé le 22/10/2009
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14423 déposé le 22/10/2009
Etat : Déposé
Décision : DEPART DE MR MOUTON VICE PRESIDENT DU CONSEIL D ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
16/09/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15442 déposé le 16/11/2009
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE CENSEUR STATUTAIRE, AUGMENTATION DU CAPITAL
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°16716 déposé le 09/12/2009
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE CENSEURS
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Délégation de compétence au Directoire
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
16/09/2009 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2599 déposé le 16/02/2010
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14407 déposé le 22/10/2009
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14423 déposé le 22/10/2009
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision DEPART DE MR MOUTON VICE PRESIDENT DU CONSEIL D ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
16/09/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°15442 déposé le 16/11/2009
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir NOMINATION DE CENSEUR STATUTAIRE, AUGMENTATION DU CAPITAL
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°16716 déposé le 09/12/2009
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision NOMINATION DE CENSEURS
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision Délégation de compétence au Directoire
16/09/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°830 déposé le 19/01/2010
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
16/09/2009 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2599 déposé le 16/02/2010
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
29/06/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
29/06/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
29/06/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
29/06/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
29/06/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
29/06/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
29/06/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
29/06/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/06/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
24/06/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
24/06/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
24/06/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
23/06/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13201 déposé le 29/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du directoire
23/06/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13201 déposé le 29/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du directoire
23/06/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13201 déposé le 29/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du directoire
23/06/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13201 déposé le 29/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du directoire
11/05/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Réduction et augmentation du capital social
11/05/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Réduction et augmentation du capital social
11/05/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Réduction et augmentation du capital social
11/05/2009 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Réduction et augmentation du capital social
24/04/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Désignation du secrétaire du COS. Nomination du Président - Nomination du Vice-Président - décision de désigner un 2ème Vice Président - composition du comité d'audit - Désignation des membres - nomination du Président -
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Composition du comité de rénumération et de sélection - désignation des membres - Désignation des 2 représentants du conseil à la Fédération nationalite des Caisse d'Epargne
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
24/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
24/04/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
24/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
24/04/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
24/04/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Désignation du secrétaire du COS. Nomination du Président - Nomination du Vice-Président - décision de désigner un 2ème Vice Président - composition du comité d'audit - Désignation des membres - nomination du Président -
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Composition du comité de rénumération et de sélection - désignation des membres - Désignation des 2 représentants du conseil à la Fédération nationalite des Caisse d'Epargne
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
24/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
24/04/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
24/04/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Désignation du secrétaire du COS. Nomination du Président - Nomination du Vice-Président - décision de désigner un 2ème Vice Président - composition du comité d'audit - Désignation des membres - nomination du Président -
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Composition du comité de rénumération et de sélection - désignation des membres - Désignation des 2 représentants du conseil à la Fédération nationalite des Caisse d'Epargne
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
24/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
24/04/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°7832 déposé le 10/06/2009
Etat : Déposé
24/04/2009 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir Désignation du secrétaire du COS. Nomination du Président - Nomination du Vice-Président - décision de désigner un 2ème Vice Président - composition du comité d'audit - Désignation des membres - nomination du Président -
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision Composition du comité de rénumération et de sélection - désignation des membres - Désignation des 2 représentants du conseil à la Fédération nationalite des Caisse d'Epargne
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/04/2009 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9908 déposé le 20/07/2009
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
19/12/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
19/12/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
19/12/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
19/12/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10947 déposé le 07/08/2009
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
07/08/2008 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11928 déposé le 14/08/2008
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
07/08/2008 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11928 déposé le 14/08/2008
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
07/08/2008 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11928 déposé le 14/08/2008
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
07/08/2008 : Lettre
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11928 déposé le 14/08/2008
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du conseil de surveillance
26/12/2007 : Déclaration de conformité
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
26/12/2007 : Déclaration de conformité
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
26/12/2007 : Déclaration de conformité
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
26/12/2007 : Déclaration de conformité
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Changement de la dénomination sociale
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : composition du conseil d'orientation et de surveillance, nomination des censeurs.
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/12/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Désignation du président et des deux-vices présidents du conseil, des membres du cos aux cométés statutaires, désignation du secrétaire du conseil
14/12/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/12/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Changement de la dénomination sociale
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : composition du conseil d'orientation et de surveillance, nomination des censeurs.
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/12/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Désignation du président et des deux-vices présidents du conseil, des membres du cos aux cométés statutaires, désignation du secrétaire du conseil
14/12/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/12/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Changement de la dénomination sociale
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : composition du conseil d'orientation et de surveillance, nomination des censeurs.
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/12/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Désignation du président et des deux-vices présidents du conseil, des membres du cos aux cométés statutaires, désignation du secrétaire du conseil
14/12/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/12/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Changement de la dénomination sociale
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision composition du conseil d'orientation et de surveillance, nomination des censeurs.
14/12/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/12/2007 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision Désignation du président et des deux-vices présidents du conseil, des membres du cos aux cométés statutaires, désignation du secrétaire du conseil
14/12/2007 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
14/12/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2191 déposé le 12/02/2008
Etat : Déposé
13/11/2007 : Projet de traité de fusion
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15911 déposé le 13/11/2007
Etat : Déposé
Décision : ABSORPTION DES SOCIETES CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE POITOU-CHARENTES (RCS POITIERS 384 810 362) ET LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOUR (RCS DAX 383 370 855) PAR LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD.
13/11/2007 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°17183 déposé le 06/12/2007
Etat : Déposé
Décision : Sur la rémunération des apports des caisses d'épargne et de prévoyance poitou-charentes et des pays de l'adour à la caisse d'épargne et de prévoyance aquitaine nord
13/11/2007 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°17183 déposé le 06/12/2007
Etat : Déposé
Décision : sur la valeur des apports devant être effectués à la caisse d'épargne et de prévoyance aquitaine nord par les caisses d'épargne et de prévoyance poitou charentes et des pays de l'adour
13/11/2007 : Projet de traité de fusion
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15911 déposé le 13/11/2007
Etat : Déposé
Décision : ABSORPTION DES SOCIETES CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE POITOU-CHARENTES (RCS POITIERS 384 810 362) ET LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOUR (RCS DAX 383 370 855) PAR LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD.
13/11/2007 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°17183 déposé le 06/12/2007
Etat : Déposé
Décision : Sur la rémunération des apports des caisses d'épargne et de prévoyance poitou-charentes et des pays de l'adour à la caisse d'épargne et de prévoyance aquitaine nord
13/11/2007 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°17183 déposé le 06/12/2007
Etat : Déposé
Décision : sur la valeur des apports devant être effectués à la caisse d'épargne et de prévoyance aquitaine nord par les caisses d'épargne et de prévoyance poitou charentes et des pays de l'adour
13/11/2007 : Projet de traité de fusion
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°15911 déposé le 13/11/2007
Etat : Déposé
Décision : ABSORPTION DES SOCIETES CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE POITOU-CHARENTES (RCS POITIERS 384 810 362) ET LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOUR (RCS DAX 383 370 855) PAR LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD.
13/11/2007 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°17183 déposé le 06/12/2007
Etat : Déposé
Décision : Sur la rémunération des apports des caisses d'épargne et de prévoyance poitou-charentes et des pays de l'adour à la caisse d'épargne et de prévoyance aquitaine nord
13/11/2007 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°17183 déposé le 06/12/2007
Etat : Déposé
Décision : sur la valeur des apports devant être effectués à la caisse d'épargne et de prévoyance aquitaine nord par les caisses d'épargne et de prévoyance poitou charentes et des pays de l'adour
13/11/2007 : Projet de traité de fusion
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°15911 déposé le 13/11/2007
Etat : Déposé
Décision : Fusion absorption ABSORPTION DES SOCIETES CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE POITOU-CHARENTES (RCS POITIERS 384 810 362) ET LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOUR (RCS DAX 383 370 855) PAR LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD.
13/11/2007 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°17183 déposé le 06/12/2007
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision Sur la rémunération des apports des caisses d'épargne et de prévoyance poitou-charentes et des pays de l'adour à la caisse d'épargne et de prévoyance aquitaine nord
13/11/2007 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°17183 déposé le 06/12/2007
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision sur la valeur des apports devant être effectués à la caisse d'épargne et de prévoyance aquitaine nord par les caisses d'épargne et de prévoyance poitou charentes et des pays de l'adour
21/09/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°449 déposé le 09/01/2008
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du directoire
21/09/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°449 déposé le 09/01/2008
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du directoire
21/09/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°449 déposé le 09/01/2008
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du directoire
21/09/2007 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°449 déposé le 09/01/2008
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du directoire
03/07/2007 : Ordonnance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9724 déposé le 11/07/2007
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire à la fusion
03/07/2007 : Ordonnance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9724 déposé le 11/07/2007
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire à la fusion
03/07/2007 : Ordonnance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°9724 déposé le 11/07/2007
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire à la fusion
03/07/2007 : Ordonnance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°9724 déposé le 11/07/2007
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire à la fusion
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Refonte des statuts
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/04/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8196 déposé le 11/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
27/04/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8196 déposé le 11/06/2007
Etat : Déposé
27/04/2007 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12779 déposé le 13/09/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8196 déposé le 11/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
27/04/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8196 déposé le 11/06/2007
Etat : Déposé
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Refonte des statuts
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/04/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
27/04/2007 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12779 déposé le 13/09/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8196 déposé le 11/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
27/04/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8196 déposé le 11/06/2007
Etat : Déposé
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Refonte des statuts
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/04/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
27/04/2007 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12779 déposé le 13/09/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8196 déposé le 11/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
27/04/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8196 déposé le 11/06/2007
Etat : Déposé
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Refonte des statuts
27/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/04/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11634 déposé le 21/08/2007
Etat : Déposé
27/04/2007 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°12779 déposé le 13/09/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
27/03/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8048 déposé le 07/06/2007
Etat : Déposé
Décision : nomination de Mr DECAMPS membre du directoire
27/03/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8048 déposé le 07/06/2007
Etat : Déposé
Décision : nomination de Mr DECAMPS membre du directoire
27/03/2007 : Procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8048 déposé le 07/06/2007
Etat : Déposé
Décision : nomination de Mr DECAMPS membre du directoire
27/03/2007 : Procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8048 déposé le 07/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision nomination de Mr DECAMPS membre du directoire
18/01/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
18/01/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
18/01/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
18/01/2007 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
08/01/2007 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : REALISEE
08/01/2007 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : REALISEE
08/01/2007 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : REALISEE
08/01/2007 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social REALISEE
05/01/2007 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : attestation du dépositaire
05/01/2007 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : attestation du dépositaire
05/01/2007 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : attestation du dépositaire
05/01/2007 : Certificat
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision attestation du dépositaire
29/12/2006 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/12/2006 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/12/2006 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/12/2006 : Certificat
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2100 déposé le 08/02/2007
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision
20/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°285 déposé le 08/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
20/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°285 déposé le 08/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
20/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°285 déposé le 08/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
20/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°285 déposé le 08/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
20/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°285 déposé le 08/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
20/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°285 déposé le 08/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
20/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°285 déposé le 08/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
20/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°285 déposé le 08/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
18/10/2006 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
18/10/2006 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
18/10/2006 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
18/10/2006 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
18/10/2006 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
18/10/2006 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
18/10/2006 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
18/10/2006 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
04/09/2006 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
04/09/2006 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
04/09/2006 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
04/09/2006 : Lettre
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14669 déposé le 14/11/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de membre(s) du directoire
06/06/2006 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10453 déposé le 11/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant permanent
06/06/2006 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10453 déposé le 11/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant permanent
06/06/2006 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10453 déposé le 11/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant permanent
06/06/2006 : Lettre
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10453 déposé le 11/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant permanent
16/05/2005 : Rapport
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7199 déposé le 08/06/2005
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE A L'ASSEMBL2E GENERAL ORDINAIRE
16/05/2005 : Rapport
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7199 déposé le 08/06/2005
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE A L'ASSEMBL2E GENERAL ORDINAIRE
16/05/2005 : Rapport
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7199 déposé le 08/06/2005
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE A L'ASSEMBL2E GENERAL ORDINAIRE
16/05/2005 : Rapport
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°7199 déposé le 08/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision RAPPORT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE A L'ASSEMBL2E GENERAL ORDINAIRE
07/04/2005 : Rapport
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7199 déposé le 08/06/2005
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET D'ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE DES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE
07/04/2005 : Rapport
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7199 déposé le 08/06/2005
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET D'ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE DES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE
07/04/2005 : Rapport
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7199 déposé le 08/06/2005
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET D'ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE DES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE
07/04/2005 : Rapport
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°7199 déposé le 08/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET D'ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE DES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE
06/07/2004 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
06/07/2004 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
06/07/2004 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
06/07/2004 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : REALISATION DE L'AUGMENTATION DU CAPITAL
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : REALISATION DE L'AUGMENTATION DU CAPITAL
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : REALISATION DE L'AUGMENTATION DU CAPITAL
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social REALISATION DE L'AUGMENTATION DU CAPITAL
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
02/07/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
30/06/2004 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers
30/06/2004 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers
30/06/2004 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Divers
30/06/2004 : Certificat
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision
17/05/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : SOUS CONDITIONS SUSPENSIVES.
17/05/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
17/05/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : SOUS CONDITIONS SUSPENSIVES.
17/05/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
17/05/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : SOUS CONDITIONS SUSPENSIVES.
17/05/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
17/05/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social SOUS CONDITIONS SUSPENSIVES.
17/05/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°11121 déposé le 16/09/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
06/05/2004 : Acte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6996 déposé le 09/06/2004
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE A L'AGO DU 23-04-2004
06/05/2004 : Acte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6996 déposé le 09/06/2004
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE A L'AGO DU 23-04-2004
06/05/2004 : Acte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6996 déposé le 09/06/2004
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE A L'AGO DU 23-04-2004
06/05/2004 : Acte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6996 déposé le 09/06/2004
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision RAPPORT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE A L'AGO DU 23-04-2004
23/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8489 déposé le 09/07/2004
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DES COMPTES ANNUELS, APPROBATION DES COMPTES CONSOLIDES, AFFECTATION DU RESULTAT, FINANCEMENTDES PROJETS D'ECONOMIE LOCALE ET SOCIALE, MODALITES DE PAIEMENT DE L'INTERET DES PARTS SOCIALES, APPROBATION DES CONVENTIONS, JETONS DE PRESENCE.
23/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8489 déposé le 09/07/2004
Etat : Déposé
Décision : L'ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE AUTORISE LE DIRECTOIRE A AUGMENTER LE CAPITAL SOCIAL.
23/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8489 déposé le 09/07/2004
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DES COMPTES ANNUELS, APPROBATION DES COMPTES CONSOLIDES, AFFECTATION DU RESULTAT, FINANCEMENTDES PROJETS D'ECONOMIE LOCALE ET SOCIALE, MODALITES DE PAIEMENT DE L'INTERET DES PARTS SOCIALES, APPROBATION DES CONVENTIONS, JETONS DE PRESENCE.
23/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8489 déposé le 09/07/2004
Etat : Déposé
Décision : L'ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE AUTORISE LE DIRECTOIRE A AUGMENTER LE CAPITAL SOCIAL.
23/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8489 déposé le 09/07/2004
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DES COMPTES ANNUELS, APPROBATION DES COMPTES CONSOLIDES, AFFECTATION DU RESULTAT, FINANCEMENTDES PROJETS D'ECONOMIE LOCALE ET SOCIALE, MODALITES DE PAIEMENT DE L'INTERET DES PARTS SOCIALES, APPROBATION DES CONVENTIONS, JETONS DE PRESENCE.
23/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8489 déposé le 09/07/2004
Etat : Déposé
Décision : L'ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE AUTORISE LE DIRECTOIRE A AUGMENTER LE CAPITAL SOCIAL.
23/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8489 déposé le 09/07/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir APPROBATION DES COMPTES ANNUELS, APPROBATION DES COMPTES CONSOLIDES, AFFECTATION DU RESULTAT, FINANCEMENTDES PROJETS D'ECONOMIE LOCALE ET SOCIALE, MODALITES DE PAIEMENT DE L'INTERET DES PARTS SOCIALES, APPROBATION DES CONVENTIONS, JETONS DE PRESENCE.
23/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8489 déposé le 09/07/2004
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision L'ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE AUTORISE LE DIRECTOIRE A AUGMENTER LE CAPITAL SOCIAL.
15/03/2004 : Acte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6996 déposé le 09/06/2004
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET D'ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE DES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE
15/03/2004 : Acte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6996 déposé le 09/06/2004
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET D'ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE DES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE
15/03/2004 : Acte
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6996 déposé le 09/06/2004
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET D'ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE DES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE
15/03/2004 : Acte
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6996 déposé le 09/06/2004
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET D'ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE DES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/02/2004 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/02/2004 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/02/2004 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/02/2004 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
27/02/2004 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
26/01/2004 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12666 déposé le 21/10/2004
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE RESPONSABLE DE LA DISTRIBUTION DES OPERATIONS D'ASSURANCES
26/01/2004 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12666 déposé le 21/10/2004
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE RESPONSABLE DE LA DISTRIBUTION DES OPERATIONS D'ASSURANCES
26/01/2004 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°12666 déposé le 21/10/2004
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE RESPONSABLE DE LA DISTRIBUTION DES OPERATIONS D'ASSURANCES
26/01/2004 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°12666 déposé le 21/10/2004
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision CHANGEMENT DE RESPONSABLE DE LA DISTRIBUTION DES OPERATIONS D'ASSURANCES
18/12/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
18/12/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
18/12/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
18/12/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5715 déposé le 07/05/2004
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
22/09/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ELECTION DE DEUX REPRESENTANTS DES COLLECTIVITES TERRITORIALES AU C.O.S DE LA C.E.A.N
22/09/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE DEUX REPRESENTANTS DES SALARIES SOCIETAIRES
22/09/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ELECTION DE DEUX REPRESENTANTS DES COLLECTIVITES TERRITORIALES AU C.O.S DE LA C.E.A.N
22/09/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE DEUX REPRESENTANTS DES SALARIES SOCIETAIRES
22/09/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ELECTION DE DEUX REPRESENTANTS DES COLLECTIVITES TERRITORIALES AU C.O.S DE LA C.E.A.N
22/09/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE DEUX REPRESENTANTS DES SALARIES SOCIETAIRES
22/09/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision ELECTION DE DEUX REPRESENTANTS DES COLLECTIVITES TERRITORIALES AU C.O.S DE LA C.E.A.N
22/09/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision NOMINATION DE DEUX REPRESENTANTS DES SALARIES SOCIETAIRES
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DE SEANCE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s)
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ET DES MEMBRES DU DIRECTOIRE SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE L'AGREMENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DE LA CNCE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DU C.O.S
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ET DES MEMBRES DU DIRECTOIRE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DE SEANCE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s)
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ET DES MEMBRES DU DIRECTOIRE SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE L'AGREMENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DE LA CNCE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DU C.O.S
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ET DES MEMBRES DU DIRECTOIRE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DE SEANCE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s)
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ET DES MEMBRES DU DIRECTOIRE SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE L'AGREMENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DE LA CNCE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DU C.O.S
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ET DES MEMBRES DU DIRECTOIRE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président DE SEANCE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s)
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président ET DES MEMBRES DU DIRECTOIRE SOUS CONDITION SUSPENSIVE DE L'AGREMENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DE LA CNCE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président DU C.O.S
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président ET DES MEMBRES DU DIRECTOIRE
08/07/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision ATTESTATION D'AGREMENT
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13513 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DU C.O.S : S.L.E. DE PERIGUEUX - S.L.E. DE L'AGENAIS ET DU NERACAIS - S.L.E. DE BORDEAUX 2 - S.L.E. DE MERIGNAC-BASSIN - S.L.E. DU BERGERACOIS DU SARLADAIS ET DU TERRASSONNAIS - S.L.E. DE SAINT MEDARD MEDOC - S.L.E. DES VALLEES DU LOT -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DU C.O.S. : S.L.E. DU LIBOURNAIS - S.L.E. DE LA RIVE DROITE - S.L.E. GRANDS COMPTES - S.L.E. DE BORDEAUX 1 - S.L.E. DU BLAYAIS - S.L.E. DES GRAVES ET DE L'ENTRE DEUX MERS -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE CENSEURS : S.LE. DE BAZAS-LANGON-LA REOLE - S.L.E. DE BORDEAUX 3 - S.L.E. DE PESSAC-CESTAS -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13513 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DU C.O.S : S.L.E. DE PERIGUEUX - S.L.E. DE L'AGENAIS ET DU NERACAIS - S.L.E. DE BORDEAUX 2 - S.L.E. DE MERIGNAC-BASSIN - S.L.E. DU BERGERACOIS DU SARLADAIS ET DU TERRASSONNAIS - S.L.E. DE SAINT MEDARD MEDOC - S.L.E. DES VALLEES DU LOT -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DU C.O.S. : S.L.E. DU LIBOURNAIS - S.L.E. DE LA RIVE DROITE - S.L.E. GRANDS COMPTES - S.L.E. DE BORDEAUX 1 - S.L.E. DU BLAYAIS - S.L.E. DES GRAVES ET DE L'ENTRE DEUX MERS -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE CENSEURS : S.LE. DE BAZAS-LANGON-LA REOLE - S.L.E. DE BORDEAUX 3 - S.L.E. DE PESSAC-CESTAS -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DU C.O.S : S.L.E. DE PERIGUEUX - S.L.E. DE L'AGENAIS ET DU NERACAIS - S.L.E. DE BORDEAUX 2 - S.L.E. DE MERIGNAC-BASSIN - S.L.E. DU BERGERACOIS DU SARLADAIS ET DU TERRASSONNAIS - S.L.E. DE SAINT MEDARD MEDOC - S.L.E. DES VALLEES DU LOT -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : DU C.O.S. : S.L.E. DU LIBOURNAIS - S.L.E. DE LA RIVE DROITE - S.L.E. GRANDS COMPTES - S.L.E. DE BORDEAUX 1 - S.L.E. DU BLAYAIS - S.L.E. DES GRAVES ET DE L'ENTRE DEUX MERS -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DE CENSEURS : S.LE. DE BAZAS-LANGON-LA REOLE - S.L.E. DE BORDEAUX 3 - S.L.E. DE PESSAC-CESTAS -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°13513 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) DU C.O.S : S.L.E. DE PERIGUEUX - S.L.E. DE L'AGENAIS ET DU NERACAIS - S.L.E. DE BORDEAUX 2 - S.L.E. DE MERIGNAC-BASSIN - S.L.E. DU BERGERACOIS DU SARLADAIS ET DU TERRASSONNAIS - S.L.E. DE SAINT MEDARD MEDOC - S.L.E. DES VALLEES DU LOT -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) DU C.O.S. : S.L.E. DU LIBOURNAIS - S.L.E. DE LA RIVE DROITE - S.L.E. GRANDS COMPTES - S.L.E. DE BORDEAUX 1 - S.L.E. DU BLAYAIS - S.L.E. DES GRAVES ET DE L'ENTRE DEUX MERS -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13517 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision NOMINATION DE CENSEURS : S.LE. DE BAZAS-LANGON-LA REOLE - S.L.E. DE BORDEAUX 3 - S.L.E. DE PESSAC-CESTAS -
24/04/2003 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°13513 déposé le 01/12/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
18/06/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8623 déposé le 17/06/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président
18/06/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8623 déposé le 17/06/2002
Etat : Déposé
Décision : REPRESENTATION AU CONSEIL D ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
18/06/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8623 déposé le 17/06/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président
18/06/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8623 déposé le 17/06/2002
Etat : Déposé
Décision : REPRESENTATION AU CONSEIL D ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
18/06/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8623 déposé le 17/06/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président
18/06/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8623 déposé le 17/06/2002
Etat : Déposé
Décision : REPRESENTATION AU CONSEIL D ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
18/06/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8623 déposé le 17/06/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président
18/06/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8623 déposé le 17/06/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président REPRESENTATION AU CONSEIL D ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
07/06/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10090 déposé le 13/12/2001
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
07/06/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10090 déposé le 13/12/2001
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
07/06/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°10090 déposé le 13/12/2001
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
07/06/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°10090 déposé le 13/12/2001
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
21/08/2000 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
21/08/2000 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
21/08/2000 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
21/08/2000 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision
01/08/2000 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT REALISANT LA CONDITION SUSPENSIVE -
01/08/2000 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT REALISANT LA CONDITION SUSPENSIVE -
01/08/2000 : Certificat
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT REALISANT LA CONDITION SUSPENSIVE -
01/08/2000 : Certificat
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision ATTESTATION D'AGREMENT REALISANT LA CONDITION SUSPENSIVE -
20/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
20/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
20/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
20/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DU VICE PRESIDENT ET DU SECRETAIRE -
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : SOUS CONDITION SUSPENSIVE -
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DU VICE PRESIDENT ET DU SECRETAIRE -
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : SOUS CONDITION SUSPENSIVE -
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DU VICE PRESIDENT ET DU SECRETAIRE -
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : SOUS CONDITION SUSPENSIVE -
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision NOMINATION DU VICE PRESIDENT ET DU SECRETAIRE -
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
10/07/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président du directoire SOUS CONDITION SUSPENSIVE -
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES -
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : REPRENTANT LES SALARIES SOCIETAIRES
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DES CENSEURS
07/07/2000 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : ET PROCES VERBAL DES MEMBRES NOMMANT LEURS REPRESENTANTS PER MANENTS
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES -
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : REPRENTANT LES SALARIES SOCIETAIRES
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DES CENSEURS
07/07/2000 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : ET PROCES VERBAL DES MEMBRES NOMMANT LEURS REPRESENTANTS PER MANENTS
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES -
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : REPRENTANT LES SALARIES SOCIETAIRES
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DES CENSEURS
07/07/2000 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : ET PROCES VERBAL DES MEMBRES NOMMANT LEURS REPRESENTANTS PER MANENTS
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES -
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) REPRENTANT LES SALARIES SOCIETAIRES
07/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision NOMINATION DES CENSEURS
07/07/2000 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) ET PROCES VERBAL DES MEMBRES NOMMANT LEURS REPRESENTANTS PER MANENTS
06/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : REPRESENTANT LES SALARIES
06/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : REPRESENTANT LES SALARIES
06/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : REPRESENTANT LES SALARIES
06/07/2000 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1368 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) REPRESENTANT LES SALARIES
27/04/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1367 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : ADOPTION DES STATUTS TYPE
27/04/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1367 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : ADOPTION DES STATUTS TYPE
27/04/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1367 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : ADOPTION DES STATUTS TYPE
27/04/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1367 déposé le 13/02/2001
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision ADOPTION DES STATUTS TYPE
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : ARTICLE 1 - ARTICLE 2 ARTICLE 4 - ARTICLE 17 - ARTICLE 19
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA VALEUR NOMINALE DES PARTS SOCIALES -
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : Conversion du capital en euros
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA REPARTITION DU CAPITAL DE LA CAISSE D'EPARG NE AQUITAINE NORD - CONTRAT DE PRET ENTRE LA CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD ET CHACUNE DES SOCIETES LOCALES D'EPARGNE -
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : ARTICLE 1 - ARTICLE 2 ARTICLE 4 - ARTICLE 17 - ARTICLE 19
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA VALEUR NOMINALE DES PARTS SOCIALES -
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : Conversion du capital en euros
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA REPARTITION DU CAPITAL DE LA CAISSE D'EPARG NE AQUITAINE NORD - CONTRAT DE PRET ENTRE LA CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD ET CHACUNE DES SOCIETES LOCALES D'EPARGNE -
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : ARTICLE 1 - ARTICLE 2 ARTICLE 4 - ARTICLE 17 - ARTICLE 19
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA VALEUR NOMINALE DES PARTS SOCIALES -
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : Conversion du capital en euros
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA REPARTITION DU CAPITAL DE LA CAISSE D'EPARG NE AQUITAINE NORD - CONTRAT DE PRET ENTRE LA CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD ET CHACUNE DES SOCIETES LOCALES D'EPARGNE -
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s) ARTICLE 1 - ARTICLE 2 ARTICLE 4 - ARTICLE 17 - ARTICLE 19
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s) MODIFICATION DE LA VALEUR NOMINALE DES PARTS SOCIALES -
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : Conversion du capital en euros
26/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision MODIFICATION DE LA REPARTITION DU CAPITAL DE LA CAISSE D'EPARG NE AQUITAINE NORD - CONTRAT DE PRET ENTRE LA CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD ET CHACUNE DES SOCIETES LOCALES D'EPARGNE -
08/12/1999 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : ET LE 26 JANVIER 2000
08/12/1999 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : ET LE 26 JANVIER 2000
08/12/1999 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : ET LE 26 JANVIER 2000
08/12/1999 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2940 déposé le 21/04/2000
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s) ET LE 26 JANVIER 2000
19/05/1999 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8852 déposé le 12/12/2000
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
19/05/1999 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8852 déposé le 12/12/2000
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
19/05/1999 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8852 déposé le 12/12/2000
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
19/05/1999 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8852 déposé le 12/12/2000
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
01/04/1998 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
01/04/1998 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
01/04/1998 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
01/04/1998 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
25/02/1998 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
25/02/1998 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
25/02/1998 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
25/02/1998 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
31/12/1997 : Acte sous seing privé
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1644 déposé le 04/03/1998
Etat : Déposé
Décision : Cession de parts
31/12/1997 : Acte sous seing privé
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1644 déposé le 04/03/1998
Etat : Déposé
Décision : Cession de parts
31/12/1997 : Acte sous seing privé
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1644 déposé le 04/03/1998
Etat : Déposé
Décision : Cession de parts
31/12/1997 : Acte sous seing privé
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1644 déposé le 04/03/1998
Etat : Déposé
Décision : Cession de parts
03/12/1997 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
03/12/1997 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
03/12/1997 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
03/12/1997 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4095 déposé le 24/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
04/11/1997 : Acte sous seing privé
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7146 déposé le 17/11/1997
Etat : Déposé
Décision : Cession de parts
04/11/1997 : Acte sous seing privé
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7146 déposé le 17/11/1997
Etat : Déposé
Décision : Cession de parts
04/11/1997 : Acte sous seing privé
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7146 déposé le 17/11/1997
Etat : Déposé
Décision : Cession de parts
04/11/1997 : Acte sous seing privé
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°7146 déposé le 17/11/1997
Etat : Déposé
Décision : Cession de parts
03/09/1997 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1779 déposé le 09/03/1998
Etat : Déposé
Décision : RETRAIT D'UN MEMBRE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANC E, ATTEINT PAR LA LIMITE D'AGE -
03/09/1997 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1779 déposé le 09/03/1998
Etat : Déposé
Décision : RETRAIT D'UN MEMBRE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANC E, ATTEINT PAR LA LIMITE D'AGE -
03/09/1997 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1779 déposé le 09/03/1998
Etat : Déposé
Décision : RETRAIT D'UN MEMBRE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANC E, ATTEINT PAR LA LIMITE D'AGE -
03/09/1997 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1779 déposé le 09/03/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration RETRAIT D'UN MEMBRE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANC E, ATTEINT PAR LA LIMITE D'AGE -
17/04/1997 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1779 déposé le 09/03/1998
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant légal
17/04/1997 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1779 déposé le 09/03/1998
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant légal
17/04/1997 : Lettre
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1779 déposé le 09/03/1998
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant légal
17/04/1997 : Lettre
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1779 déposé le 09/03/1998
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant légal
13/06/1996 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s)
13/06/1996 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du directoire
13/06/1996 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s)
13/06/1996 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du directoire
13/06/1996 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s)
13/06/1996 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du directoire
13/06/1996 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s)
13/06/1996 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de membre(s) du directoire
28/02/1996 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/02/1996 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/02/1996 : Statuts mis à jour
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/02/1996 : Statuts mis à jour
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2118 déposé le 25/03/1997
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
05/07/1995 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
05/07/1995 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
05/07/1995 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
05/07/1995 : Acte modificatif
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision RENOUVELLEMENT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
01/03/1995 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
01/03/1995 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
01/03/1995 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
01/03/1995 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision
12/02/1995 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant permanent
12/02/1995 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant permanent
12/02/1995 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant permanent
12/02/1995 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6991 déposé le 06/12/1995
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant permanent
17/01/1994 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3370 déposé le 15/06/1995
Etat : Déposé
Décision : DESIGNATION DE MR FERRERE PATRICK COMME MANDATAIRE CHARGE DE C OORDONNER L'ACTIVITE DE COURTAGE D'ASSURANCE
17/01/1994 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3370 déposé le 15/06/1995
Etat : Déposé
Décision : DESIGNATION DE MR FERRERE PATRICK COMME MANDATAIRE CHARGE DE C OORDONNER L'ACTIVITE DE COURTAGE D'ASSURANCE
17/01/1994 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3370 déposé le 15/06/1995
Etat : Déposé
Décision : DESIGNATION DE MR FERRERE PATRICK COMME MANDATAIRE CHARGE DE C OORDONNER L'ACTIVITE DE COURTAGE D'ASSURANCE
17/01/1994 : Acte modificatif
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3370 déposé le 15/06/1995
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision DESIGNATION DE MR FERRERE PATRICK COMME MANDATAIRE CHARGE DE C OORDONNER L'ACTIVITE DE COURTAGE D'ASSURANCE
09/12/1993 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3370 déposé le 15/06/1995
Etat : Déposé
Décision : AUTORISATION POUR EXERCICE DE L'ACTIVITE DE COURTAGE D'ASSURAN CE
09/12/1993 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3370 déposé le 15/06/1995
Etat : Déposé
Décision : AUTORISATION POUR EXERCICE DE L'ACTIVITE DE COURTAGE D'ASSURAN CE
09/12/1993 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3370 déposé le 15/06/1995
Etat : Déposé
Décision : AUTORISATION POUR EXERCICE DE L'ACTIVITE DE COURTAGE D'ASSURAN CE
09/12/1993 : Acte modificatif
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3370 déposé le 15/06/1995
Etat : Déposé
Décision : Ratification de décision AUTORISATION POUR EXERCICE DE L'ACTIVITE DE COURTAGE D'ASSURAN CE
11/05/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3751 déposé le 12/07/1993
Etat : Déposé
Décision : EXTRAIT DU PV DU 19 02 1992 / EXTRAIT DU PV DI 11-09-1992 /PV DE LA REUNION DU 11-05-1992 / ELECTION AU CONSEIL D'ORIENTATIO N ET DE SURVEILLANCE DE JANV/FEV 1992
11/05/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3751 déposé le 12/07/1993
Etat : Déposé
Décision : EXTRAIT DU PV DU 19 02 1992 / EXTRAIT DU PV DI 11-09-1992 /PV DE LA REUNION DU 11-05-1992 / ELECTION AU CONSEIL D'ORIENTATIO N ET DE SURVEILLANCE DE JANV/FEV 1992
11/05/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3751 déposé le 12/07/1993
Etat : Déposé
Décision : EXTRAIT DU PV DU 19 02 1992 / EXTRAIT DU PV DI 11-09-1992 /PV DE LA REUNION DU 11-05-1992 / ELECTION AU CONSEIL D'ORIENTATIO N ET DE SURVEILLANCE DE JANV/FEV 1992
11/05/1992 : Acte modificatif
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3751 déposé le 12/07/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s) EXTRAIT DU PV DU 19 02 1992 / EXTRAIT DU PV DI 11-09-1992 /PV DE LA REUNION DU 11-05-1992 / ELECTION AU CONSEIL D'ORIENTATIO N ET DE SURVEILLANCE DE JANV/FEV 1992
Etablissements :
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
1 Parvis Corto Maltese
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne Aquitaine Poitou Charentes banque Inchauspe et cie
Enseigne : ECUREUIL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d Intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des Sociétés Locales d Epargne qui lui sont affiliés et avec les tiers, et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Plce Paul Doumer
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE PAUL DOUMER
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
254 Boulevard de la Plage
33120 Arcachon
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou Charentes
Enseigne : AGENCE ARCACHON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/12/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2/6 Cours de la Somme
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE BORDEAUX LA VICTOIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d’investissement, d’intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
Place de L'Europe
33300 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes
Enseigne : AGENCE GRAND PARC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Cours Victor Hugo
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou Charentes
Enseigne : AGENCE VICTOR HUGO
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
132 Avenue Louis Barthou
33200 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE CAUDERAN MAIRIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 BIS Place de L'Église Saint
Augustin
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes
Enseigne : AGENCE SAINT AUGUSTIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 Avenue De la Marne
33700 Mérignac
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE MONDESIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/11/2004
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
387 Boulevard du Président Wilson
33110 Le Bouscat
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE BARRIERE DU MEDOC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21-23 Rue Fondaudege
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE FONDAUDEGE-TOURNY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
273 Cours de la Somme
33800 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE NANSOUTY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Place Gambetta
33110 Le Bouscat
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LE BOUSCAT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Place de la 5ème République
33600 Pessac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PESSAC CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial de Saige
Formanoir
33600 Pessac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PESSAC SAIGE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
34 Avenue du Général Leclerc
33600 Pessac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PESSAC ALOUETTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
38 Rue Edmond Faulat
33440 Ambarès-et-Lagrave
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE AMBARES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
et 10 Ter
10 bis Avenue de la Libération
33310 Lormont
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LORMONT CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
223 Cours Gambetta
33400 Talence
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE TALENCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Cours du Général de Gaulle
33340 Lesparre-Médoc
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LESPARRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Rue Jean Jaurès
33250 Pauillac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PAUILLAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 240
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
192-194 Boulevard de la République
33510 Andernos-les-Bains
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE ANDERNOS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 260
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
79 Rue de la Plage
33780 Soulac-sur-Mer
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SOULAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
55 Cours de Verdun
33470 Gujan-Mestras
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE GUJAN MESTRAS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 280
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Route National 113
33640 Beautiran
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BEAUTIRAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 310
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
41 Rue Cazeaux Cazalet
33410 Cadillac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CADILLAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 320
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Résidence le Madrigal
Rue Théodore Bellemer
33520 Bruges
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BRUGES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 330
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place Stalingrad
33100 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA BASTIDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 340
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Jean Moulin
33290 Blanquefort
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BLANQUEFORT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 350
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
77 Avenue de la Côte D'Argent
33380 Biganos
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BIGANOS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 360
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
544 BIS Route de Toulouse
33130 Bègles
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PONT DE LA MAYE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 370
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Vignau Anglade
33560 Carbon-Blanc
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CARBON BLANC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 380
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Espace René Cassagne
123 Avenue René Cassagne
33150 Cenon
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CENON LA MORLETTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 390
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Chanoine Patry
33610 Cestas
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CESTAS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 400
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C.Commercial la Ferriere
33670 Créon
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CREON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 410
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place Aristide Briand
33480 Castelnau-de-Médoc
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CASTELNAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 420
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 Route de Bazas
33840 Captieux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CAPTIEUX
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 430
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Bp 44
29 Cours du Général de Gaulle
33430 Bazas
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BAZAS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 440
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Avenue Boissiere
33980 Audenge
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE AUDENGE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 450
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place de L'Église
33740 Arès
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE ARES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 470
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
133 Cours du Général de Gaulle
33170 Gradignan
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE GRADIGNAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 490
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Bp 108
6 Place Kennedy
33210 Langon
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LANGON KENNEDY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 500
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place Saint-Jean d'Etampes
33650 La Brède
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA BREDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 510
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
163 Avenue Pasteur
33185 Le Haillan
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LE HAILLAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 520
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Rue du Général Leclerc
33190 La Réole
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA REOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 530
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place Charles de Gaulle
33700 Mérignac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE MERIGNAC CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 540
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Robert Descorne
33580 Monségur
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE MONSEGUR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier :transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 550
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
38 Ter Avenue Durand Dassier
33290 Parempuyre
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PAREMPUYRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 560
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Rue de la République
33790 Pellegrue
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PELLEGRUE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 590
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 BIS Place de la République
33540 Sauveterre-de-Guyenne
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAUVETERRE DE GUYENNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 600
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 Rue Émile Dantagnan
33240 Saint-André-de-Cubzac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT ANDRE DE CUBZAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 610
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
336 Avenue du Las
33127 Saint-Jean-d'Illac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT JEAN D'ILLAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 620
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
34 Allée des Tilleuls
33490 Saint-Macaire
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT MACAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 630
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place de la République
33160 Saint-Médard-en-Jalles
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT MEDARD EN JALLES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 640
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la République
33450 Saint-Loubès
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT LOUBES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 650
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Cours Gambetta
33113 Saint-Symphorien
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT SYMPHORIEN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 660
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
28-30 Cours du Maréchal Gallieni
33400 Talence
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BARRIERE DE PESSAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 680
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4/6 Rue Pierre Dignac
33260 La Teste-de-Buch
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA TESTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 700
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
52 Route de Leognan
33140 Villenave-d'Ornon
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE CHAMBERY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 710
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cours Victor Hugo
33130 Bègles
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE BARRIERE DE BEGLES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 720
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Charles de Gaulle
33850 Léognan
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE LEOGNAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/02/1995
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 730
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Avenue Gaston Cabannes
33270 Floirac
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargnes Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE FLOIRAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/02/1995
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 740
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place Jean Jaurès
33700 Mérignac
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE MERIGNAC CAPEYRON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/07/1995
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 750
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Avenue de la Libération
33360 LA TRESNE
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE LA TRESNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/10/1995
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 754
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Moleon
33210 Langon
FRANCE
Enseigne : AGENCE LANGON MOLEON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/10/2006
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 755
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
101 Avenue de Soulac
33320 Le Taillan-Médoc
FRANCE
Enseigne : AGENCE LE TAILLAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/06/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 756
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
et 93 Rue du Loup
18 Place Pey Berland
33000 Bordeaux
FRANCE
Enseigne : Agence Pey Berland
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/09/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 758
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
237 Avenue de la Marne
33700 Mérignac
FRANCE
Enseigne : agence Mérignac 4 chemins
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/09/2008
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entreprise dans le domaine de l'immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 759
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
43 Avenue de la Croix Blanche
33770 Salles
FRANCE
Enseigne : Agence Salles
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/09/2010
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 761
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
67 Avenue de l'Entre Deux Mers
Fargues Saint-Hilaire
33370 Fargues-Saint-Hilaire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/07/2013
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 762
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Rue Bonnaffe
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE BORDEAUX LES BEAUX ARTS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/01/2014
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 764
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place des Quinconces
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : BANQUE PRIVEE BORDEAUX QUINCONCES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/01/2015
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 765
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
93 Avenue du Médoc
33320 Eysines
FRANCE
Enseigne : AGENCE EYSINES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/05/2015
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 766
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Boulevard Antoine Gautier
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : CENTRE D'AFFAIRES GIRONDE CEAPC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/01/2016
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 767
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
84-86 Rue Lucien Faure
33300 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BASSINS A FLOTS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/09/2016
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32767
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Cours Georges Clémenceau
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : CENTRE D'AFFAIRES BORDEAUX CLEMENCEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/11/2019
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 600
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 rue Émile Dantagnan
33240 Saint-André-de-Cubzac
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT ANDRE DE CUBZAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
1 Parvis Corto Maltese
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne Aquitaine Poitou Charentes banque Inchauspe et cie
Enseigne : ECUREUIL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d Intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des Sociétés Locales d Epargne qui lui sont affiliés et avec les tiers, et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Plce Paul Doumer
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE PAUL DOUMER
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
254 Boulevard de la Plage
33120 Arcachon
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou Charentes
Enseigne : AGENCE ARCACHON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/12/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2/6 Cours de la Somme
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE BORDEAUX LA VICTOIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d’investissement, d’intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial
Place de l'Europe
33300 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes
Enseigne : AGENCE GRAND PARC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Cours Victor Hugo
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou Charentes
Enseigne : AGENCE VICTOR HUGO
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
132 Avenue Louis Barthou
33200 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE CAUDERAN MAIRIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 BIS Place de l'Église Saint
Augustin
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes
Enseigne : AGENCE SAINT AUGUSTIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 Avenue De la Marne
33700 Mérignac
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE MONDESIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/11/2004
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
387 Boulevard du Président Wilson
33110 Le Bouscat
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE BARRIERE DU MEDOC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21-23 Rue Fondaudege
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE FONDAUDEGE-TOURNY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
273 Cours de la Somme
33800 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE NANSOUTY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Place Gambetta
33110 Le Bouscat
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LE BOUSCAT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Place de la 5ème République
33600 Pessac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PESSAC CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial de Saige
Formanoir
33600 Pessac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PESSAC SAIGE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
34 Avenue du Général Leclerc
33600 Pessac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PESSAC ALOUETTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
38 Rue Edmond Faulat
33440 Ambarès-et-Lagrave
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE AMBARES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
et 10 Ter
10 bis Avenue de la Libération
33310 Lormont
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LORMONT CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
223 Cours Gambetta
33400 Talence
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE TALENCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Cours du Général de Gaulle
33340 Lesparre-Médoc
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LESPARRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Rue Jean Jaurès
33250 Pauillac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PAUILLAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 240
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
192-194 Boulevard de la République
33510 Andernos-les-Bains
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE ANDERNOS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 260
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
79 Rue de la Plage
33780 Soulac-sur-Mer
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SOULAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
55 Cours de Verdun
33470 Gujan-Mestras
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE GUJAN MESTRAS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 280
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Route National 113
33640 Beautiran
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BEAUTIRAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 310
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
41 Rue Cazeaux Cazalet
33410 Cadillac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CADILLAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 320
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Résidence le Madrigal
Rue Théodore Bellemer
33520 Bruges
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BRUGES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 330
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place Stalingrad
33100 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA BASTIDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 340
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Jean Moulin
33290 Blanquefort
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BLANQUEFORT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 350
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
77 Avenue de la Côte D'Argent
33380 Biganos
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BIGANOS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 360
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
544 BIS Route de Toulouse
33130 Bègles
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PONT DE LA MAYE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 370
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue Vignau Anglade
33560 Carbon-Blanc
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CARBON BLANC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 380
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Espace René Cassagne
123 Avenue René Cassagne
33150 Cenon
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CENON LA MORLETTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 390
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Chanoine Patry
33610 Cestas
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CESTAS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 400
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C.Commercial la Ferriere
33670 Créon
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CREON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 410
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place Aristide Briand
33480 Castelnau-de-Médoc
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CASTELNAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 420
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 Route de Bazas
33840 Captieux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CAPTIEUX
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 430
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Bp 44
29 Cours du Général de Gaulle
33430 Bazas
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BAZAS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 440
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Avenue Boissiere
33980 Audenge
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE AUDENGE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 450
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place de l'Église
33740 Arès
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE ARES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 470
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
133 Cours du Général de Gaulle
33170 Gradignan
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE GRADIGNAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 490
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Bp 108
6 Place Kennedy
33210 Langon
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LANGON KENNEDY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 500
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place Saint-Jean d'Etampes
33650 La Brède
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA BREDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 510
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
163 Avenue Pasteur
33185 Le Haillan
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LE HAILLAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 520
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Rue du Général Leclerc
33190 La Réole
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA REOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 530
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place Charles de Gaulle
33700 Mérignac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE MERIGNAC CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 540
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Robert Descorne
33580 Monségur
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE MONSEGUR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier :transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 550
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
38 Ter Avenue Durand Dassier
33290 Parempuyre
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PAREMPUYRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 560
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Rue de la République
33790 Pellegrue
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PELLEGRUE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 590
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 BIS Place de la République
33540 Sauveterre-de-Guyenne
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAUVETERRE DE GUYENNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 600
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 Rue Émile Dantagnan
33240 Saint-André-de-Cubzac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT ANDRE DE CUBZAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 610
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
336 Avenue du Las
33127 Saint-Jean-d'Illac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT JEAN D'ILLAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 620
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
34 Allée des Tilleuls
33490 Saint-Macaire
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT MACAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 630
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place de la République
33160 Saint-Médard-en-Jalles
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT MEDARD EN JALLES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 640
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue de la République
33450 Saint-Loubès
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT LOUBES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 650
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Cours Gambetta
33113 Saint-Symphorien
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT SYMPHORIEN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 660
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
28-30 Cours du Maréchal Gallieni
33400 Talence
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BARRIERE DE PESSAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 680
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4/6 Rue Pierre Dignac
33260 La Teste-de-Buch
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA TESTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 700
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
52 Route de Leognan
33140 Villenave-d'Ornon
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE CHAMBERY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 710
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cours Victor Hugo
33130 Bègles
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE BARRIERE DE BEGLES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 720
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Charles de Gaulle
33850 Léognan
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE LEOGNAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/02/1995
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 730
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Avenue Gaston Cabannes
33270 Floirac
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargnes Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE FLOIRAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/02/1995
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 740
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place Jean Jaurès
33700 Mérignac
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE MERIGNAC CAPEYRON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/07/1995
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 750
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Avenue de la Libération
33360 LA TRESNE
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE LA TRESNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/10/1995
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 754
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Moleon
33210 Langon
FRANCE
Enseigne : AGENCE LANGON MOLEON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/10/2006
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 755
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
101 Avenue de Soulac
33320 Le Taillan-Médoc
FRANCE
Enseigne : AGENCE LE TAILLAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/06/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 756
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
et 93 Rue du Loup
18 Place Pey Berland
33000 Bordeaux
FRANCE
Enseigne : Agence Pey Berland
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/09/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 758
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
237 Avenue de la Marne
33700 Mérignac
FRANCE
Enseigne : agence Mérignac 4 chemins
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/09/2008
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entreprise dans le domaine de l'immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 759
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
43 Avenue de la Croix Blanche
33770 Salles
FRANCE
Enseigne : Agence Salles
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/09/2010
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 761
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
67 Avenue de l'Entre Deux Mers
Fargues Saint-Hilaire
33370 Fargues-Saint-Hilaire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/07/2013
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 762
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Rue Bonnaffe
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE BORDEAUX LES BEAUX ARTS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/01/2014
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 764
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place des Quinconces
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : BANQUE PRIVEE BORDEAUX QUINCONCES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/01/2015
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 765
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
93 Avenue du Médoc
33320 Eysines
FRANCE
Enseigne : AGENCE EYSINES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/05/2015
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 766
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Boulevard Antoine Gautier
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : CENTRE D'AFFAIRES GIRONDE CEAPC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/01/2016
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 767
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
84-86 Rue Lucien Faure
33300 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BASSINS A FLOTS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/09/2016
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32767
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Cours Georges Clémenceau
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : CENTRE D'AFFAIRES BORDEAUX CLEMENCEAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/11/2019
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
29 rue Montesquieu
33500 Libourne
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE MONTESQUIEU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, D'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
7 rue Guadet
33330 Saint-Emilion
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT EMILION
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, D'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Gambetta
33570 Lussac
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE LUSSAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
23-25 rue des Freres Reclus
33220 Sainte-Foy-la-Grande
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINTE FOY LA GRANDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, D'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
17 rue Victor Hugo
33350 Castillon-la-Bataille
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE CASTILLON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, D'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
3 rue Gambetta
33230 Coutras
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE COUTRAS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, D'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 Grand Rue
33230 Guîtres
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE GUITRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
4 rue Jean Jaures
33660 Saint-Seurin-sur-l Isle
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE ST SEURIN SUR L'ISLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
47/49 rue Fernand Pillot
33133 Galgon
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE GALGON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, D'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
137 avenue du Gl de Gaulle
33450 Izon
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE IZON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, D'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Le Bourg
33750 Saint-Germain-du-Puch
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE ST GERMAIN DU PUCH
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
12 avenue de Gourinat
33500 Libourne
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA PLANTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de service d'investissement, d'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurance et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
103 rue de la Marne
33500 Libourne
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA MARNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, D'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
avenue de Paris
33620 Cavignac
France
Enseigne : AGENCE CAVIGNAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
3 rue Célestin Joubert
33920 Saint-Savin
France
Enseigne : AGENCE SAINT SAVIN DE BLAYE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Principale
33820 Saint-Ciers-sur-Gironde
France
Enseigne : AGENCE SAINT CIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
9 avenue du 8 Mai 1945
33420 Branne
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/02/2013
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, D'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Divers
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
9 avenue du Général de Gaulle
33710 Bourg Sur Gironde
France
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou Charentes
Enseigne : AGENCE BOURG SUR GIRONDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, D'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
10 rue Hotel de Ville
33390 Blaye
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/04/2018
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et D'intermédiation en assurance y compris en courtage en assurances et intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/12/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue George Sand
33910 Saint-Denis-de-Pile
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2020
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et D'intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances avec ses sociétaires, les sociétaires des Sociétés Locales d'Epargne qui lui sont affiliés et avec les tiers et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier : transaction immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
12 Place Marengo
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE POITOU-CHARENTES Sigle : CEP (ou Caisse d'Epargne) de Poitou-Charente
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place Colbert
16150 Chabanais
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 Rue d'Angoulême
16220 Montbron
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 Rue Henri Dunant
Montmoreau-Saint-Cybard
16190 Montmoreau
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
18 Boulevard Gambettta
16300 Barbezieux-Saint-Hilaire
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
227 Route de Paris
16160 Gond-Pontouvre
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
9 Boulevard Gambetta
16230 Mansle
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
94 Avenue de la République
16260 Chasseneuil-sur-Bonnieure
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
185B Avenue du Général de Gaulle
16800 Soyaux
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Saint-Cybard 11 Boulevard de Bretagne
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
8 Place des Halles
16320 Villebois-Lavalette
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
217 Rue Saint-Roch
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
41 Rue de Barbezieux
16210 Chalais
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place Aristide Briand
16700 Ruffec
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place Henri Coursaget
16500 Confolens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 180
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Caisse d'Épargne
6 Rue des Halles
16110 La Rochefoucauld-En-Angoumois
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
182 Avenue de la République
16340 L'Isle-d'Espagnac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 200
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 Avenue du Président Wilson
16600 Ruelle-sur-Touvre
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
24 Grande Rue
16140 Aigre
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
69 Rue du Général de Gaulle
16170 Rouillac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-C
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Immeuble la Maréchalerie 422 Avenue de Navarre
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 240
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 Rue de l'Union
16400 La Couronne
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 250
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
34 Boulevard Denfert Rochereau
16100 Cognac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de service, d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 260
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
29 Avenue Ml de Lattre de Tassigny
16100 Cognac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de service d' investissement et d'intermédiation en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 Rue Aristide Briand
16120 Châteauneuf-sur-Charente
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de service d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 290
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Rue Millardet
16130 Segonzac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services, d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 300
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
8 Place du Baloir
16200 Jarnac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
4 place de Verdun
17000 La Rochelle
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
38bis rue du Temple
17000 La Rochelle
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou-Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
205 avenue Denfert-Rochereau
17000 La Rochelle
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'i,Nvestissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Petrozavodsk
Centre Commercial de Port Neuf
17000 La Rochelle
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
25 avenue Edmond Grasset
17440 Aytré
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue de Benon
17170 Courcon
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
13 cours Pasteur
17410 Saint-Martin-de-Ré
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Jean Moulin
17340 Chatelaillon Plage
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchaspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de l'Europe
17000 La Rochelle
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'i,Nvestissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 rue du quatorze Juillet, zone commerciale de Beaulieu
17138 Puilboreau
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
63 rue d'Aligre
17230 Marans
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'i,Nvestissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
12 rue FRESNEAU
Marennes
17320 MARENNES-HIERS-BROUAGE
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
24t avenue du canal de la bri
17620 Saint-Agnant
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
10b boulevard pasteur
17390 La tremblade
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
63 rue jean jaurès
17560 Bourcefranc-le-Chapus
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de la république
17480 Le château-d'Oléron
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 rue benjamin delessert
17310 Saint-Pierre-d'Oléron
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
64 rue du breuil
17300 Rochefort
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
56 avenue gambetta
17300 Rochefort
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
88 rue thiers
17300 Rochefort
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
64 rue de la halle
17450 Fouras
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
46 rue alsace lorraine
17430 Tonnay-Charente
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/02/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
4 rue gambetta
17700 Surgères
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
12 Place Marengo
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE POITOU-CHARENTES Sigle : CEP (ou Caisse d'Epargne) de Poitou-Charente
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place Colbert
16150 Chabanais
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 Rue d'Angoulême
16220 Montbron
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 Rue Henri Dunant
Montmoreau-Saint-Cybard
16190 Montmoreau
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
18 Boulevard Gambettta
16300 Barbezieux-Saint-Hilaire
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
227 Route de Paris
16160 Gond-Pontouvre
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
9 Boulevard Gambetta
16230 Mansle
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Rue du Général de Gaulle
16360 Baignes-Sainte-Radegonde
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
94 Avenue de la République
16260 Chasseneuil-sur-Bonnieure
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
185B Avenue du Général de Gaulle
16800 Soyaux
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Saint Cybard 11 Boulevard de Bretagne
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
8 Place des Halles
16320 Villebois-Lavalette
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
217 Rue saint Roch
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
41 Rue de Barbezieux
16210 Chalais
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place Aristide Briand
16700 Ruffec
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place Henri Coursaget
16500 Confolens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 180
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
CAISSE D'EPARGNE
6 Rue des Halles
16110 La Rochefoucauld-En-Angoumois
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
182 Avenue de la République
16340 L'Isle-d'Espagnac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 200
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 Avenue du Président Wilson
16600 Ruelle-sur-Touvre
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
24 Grande Rue
16140 Aigre
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
69 Rue du Général de Gaulle
16170 Rouillac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-C
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Immeuble la Maréchalerie 422 Avenue de Navarre
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 240
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 Rue de l'Union
16400 La Couronne
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 250
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
34 Boulevard Denfert Rochereau
16100 Cognac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de service, d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 260
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
29 Avenue Ml de Lattre de Tassigny
16100 Cognac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de service d' investissement et d'intermédiation en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 Rue Aristide Briand
16120 Châteauneuf-sur-Charente
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de service d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 280
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Le fief Du Roy
16100 Châteaubernard
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 290
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Rue Millardet
16130 Segonzac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : TOutes opérations de banque de services, d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/01/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 300
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro de gestion : 2019D00047
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
8 Place du Baloir
16200 Jarnac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : TOutes opérations de banque, de services d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
7 Rue Victor Hugo
86000 Poitiers
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
18 Rue Gay Lussac
BP 156
86004 Poitiers Cedex
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
22 Rue du Four
86500 Montmorillon
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
6 Place de la Liberté
86320 Lussac-les-Châteaux
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
3 Avenue de la Plage
86370 Vivonne
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place de la Libération
86310 Saint-Savin
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
39 Place du Marché
86300 Chauvigny
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
21-23 Rue de la Regratterie
86000 Poitiers
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Rue de la Paix
86350 Usson-du-Poitou
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
9 Rue du Docteur Barot
86160 Gençay
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
5 Rue de Limoges
86250 Charroux
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuees avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
64 Avenue du 11 novembre
Parc Commercial Grand Large
86000 Poitiers
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
42 Grand Rue
86240 Ligugé
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
77-79 Avenue de la Libération
86000 Poitiers
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
18 Rue des Ecoles
86180 Buxerolles
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
243 Avenue de Nantes
86000 Poitiers
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
30 Place Joffre
86170 Neuville-de-Poitou
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 180
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
9 Rue Jean Jaurès
86530 Naintré
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
5-7 Place Gambetta
86400 Civray
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 200
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
7 Grand Rue
Jaunay-Clan
86130 Jaunay-Marigny
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
76 Boulevard Blossac
86100 Châtellerault
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
9 Place du Centre
86360 Chasseneuil-du-Poitou
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
6 Grand Rue Chateauneuf
Centre commercial
86100 Châtellerault
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 240
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
18 Boulevard Victor Hugo
Résidence Victor Hugo BP 11
86270 La Roche-Posay
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 250
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 Avenue Pierre Marchand
86140 Lencloître
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 260
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
13 Place Denfer Rochereau
86110 Mirebeau
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
8 Place De Provence
86000 Poitiers
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 280
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
16 Rue de la Mairie
86200 Loudun
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 290
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 Rue A. Brault
86700 Couhé
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 300
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
164 Faubourg du Pont Neuf
86000 Poitiers
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 310
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
19 Place d'Armes
86150 L'Isle-Jourdain
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 320
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
63 Avenue de Saintonge
Centre commercial
86600 Lusignan
FRANCE
Enseigne : CAISSE DEPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 330
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 Boulevard René Cassin
86000 Poitiers
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 340
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
60 Avenue de l'Europe
86220 Dangé-Saint-Romain
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - A CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 350
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
3 Avenue Pierre Abelin
86100 Châtellerault
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 360
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 Allée d'Argenson
86100 Châtellerault
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/05/2010
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 370
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2008B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Avenue du Futuroscope
Immeuble Arobase 2
86360 Chasseneuil-du-Poitou
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/05/2011
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
12 place Marengo
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE POITOU-CHARENTES Sigle : CEP (ou Caisse d'Epargne) de Poitou-Charente
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Colbert
16150 Chabanais
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 rue d'Angoulême
16220 Montbron
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 rue Henri Dunant
Montmoreau-Saint-Cybard
16190 MONTMOREAU
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
18 boulevard Gambettta
16300 Barbezieux-Saint-Hilaire
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
227 route de Paris
16160 Gond Pontouvre
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
9 boulevard Gambetta
16230 Mansle
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue du Général de Gaulle
16360 Baignes-Sainte-Radegonde
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
94 avenue de la République
16260 Chasseneuil-sur-Bonnieure
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
185B avenue du Général de Gaulle
16800 Soyaux
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Saint Cybard 11 Boulevard de Bretagne
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
8 place des Halles
16320 Villebois-Lavalette
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
217 rue saint Roch
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
41 rue de Barbezieux
16210 Chalais
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
282B rue de Basseau
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Aristide Briand
16700 Ruffec
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Henri Coursaget
16500 Confolens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 180
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
6 rue des Halles
16110 La Rochefoucauld
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
182 avenue de la République
16340 L'Isle-d'Espagnac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 200
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 avenue du Président Wilson
16600 Ruelle-sur-Touvre
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
24 Grande Rue
16140 Aigre
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
69 rue du Général de Gaulle
16170 Rouillac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-C
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Immeuble la Maréchalerie 422 Avenue de Navarre
16000 Angoulême
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 240
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 rue de l'Union
16400 La Couronne
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves tissement et d'intermédiation en assurance effec tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 250
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
34 boulevard Denfert Rochereau
16100 Cognac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de service, d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 260
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
29 avenue Ml de Lattre de Tassigny
16100 Cognac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de service d' investissement et d'intermédiation en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 rue Aristide Briand
16120 Châteauneuf-sur-Charente
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de service d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 280
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Le fief Du Roy
16100 Châteaubernard
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 290
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Millardet
16130 Segonzac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : TOutes opérations de banque de services, d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 300
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2008B00117
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
8 place du Baloir
16200 Jarnac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : TOutes opérations de banque, de services d' investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers.
Origine du fonds : Divers
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert

Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Siège

Adresse :
1 Parvis Corto Maltese
33000 Bordeaux
FRANCE
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement principal

Adresse :
1 Parvis Corto Maltese
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne Aquiatine Poitou Charentes banque Inchauspe et cie
Enseigne : ECUREUIL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires et avec les tiers. Courtage en assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 PLCE PAUL DOUMER
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE PAUL DOUMER
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
254 Boulevard de la Plage
33120 Arcachon
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou Charentes
Enseigne : AGENCE ARCACHON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/12/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2/6 Cours de la Somme
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE BORDEAUX LA VICTOIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place DE L'EUROPE
CENTRE COMMERCIAL
33300 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes
Enseigne : AGENCE GRAND PARC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Cours VICTOR HUGO
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou Charentes
Enseigne : AGENCE VICTOR HUGO
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
132 Avenue LOUIS BARTHOU
33200 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE CAUDERAN MAIRIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 752
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue DE LA COTE D'ARGENT
VILLA HOUGUEYRE
33380 Marcheprime
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE MARCHEPRIME
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/10/2002
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 753
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Allée DE TOURNY
33000 Bordeaux
FRANCE
Enseigne : AGENCE TOURNY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/2006
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 754
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
MOLEON
33210 Langon
FRANCE
Enseigne : AGENCE LANGON MOLEON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/10/2006
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 755
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
101 Avenue DE SOULAC
33320 Le Taillan-Médoc
FRANCE
Enseigne : AGENCE LE TAILLAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/06/2007
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 756
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 Place Pey Berland
et 93 Rue du Loup
33000 Bordeaux
FRANCE
Enseigne : Agence Pey Berland
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/09/2007
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 758
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
227 Avenue de la marne
33700 Mérignac
FRANCE
Enseigne : agence Mérignac 4 chemins
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/09/2008
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 759
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
43 Avenue de la Croix Blanche
33770 Salles
FRANCE
Enseigne : Agence Salles
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/09/2010
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 760
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue du Vergne
33300 Bordeaux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques, de services d'investissements et d'Intermédiation en Asurance effectuées avec ses sociétaires & avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 761
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
67 Avenue de l'Entre Deux Mers
FARGUES ST HILAIRE
33370 Fargues Saint-Hilaire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/07/2013
Activité : Toutes opérations de banques
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 762
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Rue Bonnaffe
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : AGENCE BORDEAUX LES BEAUX ARTS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/01/2014
Activité : Toutes opérations de banques
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 764
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place des Quinconces
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : BANQUE PRIVEE BORDEAUX QUINCONCES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/01/2015
Activité : Opérations de banques
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 765
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
93 Avenue du Médoc
33320 Eysines
FRANCE
Enseigne : AGENCE EYSINES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/05/2015
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 766
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Boulevard Antoine Gautier
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Enseigne : CENTRE D'AFFAIRES GIRONDE CEAPC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/01/2016
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 767
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
84-86 Rue Lucien Faure
33300 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BASSINS A FLOTS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/09/2016
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'Intermédiation en assurance effectuées avec les sociétaires de sociétés locales d'Epargne qui lui sont affiliées et avec les tiers.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 BIS Place DE L'EGLISE SAINT
AUGUSTIN
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charente
Enseigne : AGENCE SAINT AUGUSTIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 Avenue De la Marne
33700 Mérignac
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE MONDESIR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/11/2004
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
387 Boulevard DU PRESIDENT WILSON
33110 Le Bouscat
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE BARRIERE DU MEDOC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21-23 Rue FONDAUDEGE
33000 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Enseigne : AGENCE FONDAUDEGE-TOURNY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
273 Cours DE LA SOMME
33800 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE NANSOUTY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Place Gambetta
33110 Le Bouscat
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LE BOUSCAT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Place DE LA 5EME REPUBLIQUE
33600 Pessac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PESSAC CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
FORMANOIR
CENTRE COMMERCIAL DE SAIGE
33600 Pessac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PESSAC SAIGE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Zperations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
34 Avenue DU GAL LECLERC
33600 Pessac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PESSAC ALOUETTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
38 Rue EDMOND FAULAT
33440 Ambarès-et-Lagrave
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGANCE AMBARES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 bis Avenue de la Libération
et 10 Ter
33310 Lormont
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LORMONT CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
223 Cours GAMBETTA
33400 Talence
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE TALENCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Cours DU GAL DE GAULLE
33340 Lesparre-Médoc
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LESPARRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Rue JEAN JAURES
33250 Pauillac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PAUILLAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 240
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
192-194 Boulevard DE LA REPUBLIQUE
33510 Andernos-les-Bains
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE ANDERNOS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 260
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
79 Rue DE LA PLAGE
33780 Soulac-sur-Mer
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SOULAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
101 Cours DE LA REPUBLIQUE
33470 Gujan-Mestras
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE GUJAN MESTRAS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 280
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 Route NATIONAL 113
33640 Beautiran
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BEAUTIRAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 290
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
181 Rue Achard
33300 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE ACHARD
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 310
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
41 Rue CAZEAUX CAZALET
33410 Cadillac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CADILLAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 320
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Rue THEODORE BELLEMER
RESIDENCE LE MADRIGAL
33520 Bruges
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BRUGES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 330
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Place STALINGRAD
33100 Bordeaux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA BASTIDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 340
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue JEAN MOULIN
33290 Blanquefort
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BLANQUEFORT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 350
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
77 Avenue DE LA COTE D'ARGENT
33380 Biganos
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BIGANOS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 360
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
544 BIS Route DE TOULOUSE
33130 Bègles
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PONT DE LA MAYE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 370
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Avenue VIGNAU ANGLADE
33560 Carbon-Blanc
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CARBON BLANC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 380
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
123 Avenue RENE CASSAGNE
ESPACE RENE CASSAGNE
33150 Cenon
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CENON LA MORLETTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 390
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du Chanoine Patry
33610 Cestas
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CESTAS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 400
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C.CIAL LA FERRIERE
33670 Créon
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CREON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 410
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place ARISTIDE BRIAND
33480 Castelnau-de-Médoc
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CASTELNAU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 420
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 Route DE BAZAS
33840 Captieux
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE CAPTIEUX
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 430
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
29 Cours DU GAL DE GAULLE
BP 44
33430 Bazas
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BAZAS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 440
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Avenue BOISSIERE
33980 Audenge
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE AUDENGE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 450
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place DE L'EGLISE
33740 Arès
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : ABENCE ARES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 470
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
133 Cours DU GAL DE GAULLE
33170 Gradignan
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE GRADIGNAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 490
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Place KENNEDY
BP 108
33210 Langon
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LANGON KENNEDY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 500
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Place Saint Jean d'Etampes
33650 La Brède
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA BREDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 510
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
163 Avenue PASTEUR
33185 Le Haillan
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LE HAILLAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 520
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
34 Rue GAMBETTA
BP 87
33191 La Réole
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA REOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 530
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place CHARLES DE GAULLE
33700 Mérignac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE MERIGNAC CENTRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 540
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
37 Place ROBERT DARNICHE
33580 Monségur
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE MONSEGUR
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 550
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
38 Ter Rue DURAND DASSIER
33290 Parempuyre
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PAREMPUYRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 560
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Rue DE LA REPUBLIQUE
33790 Pellegrue
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE PELLEGRUE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 590
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 BIS Place DE LA REPUBLIQUE
33540 Sauveterre-de-Guyenne
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAUVETERRE DE GUYENNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 600
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 Rue EMILE DANTAGNAN
33240 SAINT ANDRE DE CUBZAC
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT ANDRE DE CUBZAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 610
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
336 Avenue DU LAS
33127 SAINT JEAN D'ILLAC
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT JEAN D'ILLAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 620
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
34 Allée DES TILLEULS
33490 Saint-Macaire
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT MACAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 630
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place DE LA REPUBLIQUE
33160 SAINT MEDARD EN JALLES
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT MEDARD EN JALLES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 640
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue DE LA REPUBLIQUE
33450 Saint-Loubès
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT LOUBES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 650
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Cours GAMBETTA
33113 SAINT SYMPHORIEN
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE SAINT SYMPHORIEN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 660
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
28-30 Cours DU MARECHAL GALLIENI
33400 Talence
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE BARRIERE DE PESSAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 670
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue JACQUES FROMENT
33760 Targon
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE TARGON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 680
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4/6 Rue Pierre Dignac
33260 La Teste-de-Buch
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LA TESTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 700
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
50 Route DE LEOGNAN
33140 VILLENAVE D'ORNON
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE CHAMBERY
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 710
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Cours VICTOR HUGO
33130 Bègles
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE BARRIERE DE BEGLES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 720
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place CHARLES DE GAULLE
33850 Léognan
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE LEOGNAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/02/1995
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 730
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Avenue GASTON CABANNES
33270 Floirac
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargnes Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE FLOIRAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/02/1995
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 740
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place JEAN JAURES
33700 Mérignac
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE MERIGNAC CAPEYRON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/07/1995
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 750
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
27 Avenue DE LA LIBERATION
33360 LA TRESNE
FRANCE
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Enseigne : AGENCE LA TRESNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/10/1995
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 71
Greffe : Bergerac (2401)
Numéro de gestion : 2001B00086
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
41 Rue de la République
24200 Sarlat-la-Canéda
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE SARLAT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Bergerac (2401)
Numéro de gestion : 2001B00086
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place Jean Ladignac
24220 SAINT CYPRIEN
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE SAINT CYPRIEN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 73
Greffe : Bergerac (2401)
Numéro de gestion : 2001B00086
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
21 Avenue de la Libération
24260 Le Bugue
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Enseigne : AGENCE LE BUGUE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Bergerac (2401)
Numéro de gestion : 2001B00086
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
22 Rue de la Résistance
24100 Bergerac
FRANCE
Enseigne : AGENCE RESISTANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Bergerac (2401)
Numéro de gestion : 2001B00086
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Avenue du Maréchal Leclerc
24100 Bergerac
FRANCE
Enseigne : AGENCE NAILLAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Operatons de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Bergerac (2401)
Numéro de gestion : 2001B00086
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Rue de la Boëtie
24100 Bergerac
FRANCE
Enseigne : AGENCE LA BOETIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Bergerac (2401)
Numéro de gestion : 2001B00086
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Boulevard National
24500 Eymet
FRANCE
Enseigne : AGENCE EYMET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Bergerac (2401)
Numéro de gestion : 2001B00086
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
8 Place de la République
24150 Lalinde
FRANCE
Enseigne : AGENCE LALINDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Bergerac (2401)
Numéro de gestion : 2001B00086
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Rue du Dr Clament
24130 La Force
FRANCE
Enseigne : AGENCE LA FORCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
163 avenue Jean Mermoz
64140 Lons
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU- CHARENTES - BANQUE INCHAUSPE ET CIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion adsorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
avenue du Général de Gaulle
Centre Commercial Leclerc
64110 Mazères-Lezons
FRANCE
Enseigne : Cep de Mazeres Lezons
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Sainte-Foy
64160 Morlaàs
FRANCE
Enseigne : Cep de Morlaàs
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE d4EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
5 boulevard de la République
64150 Mourenx
FRANCE
Enseigne : Cep de Mourenx
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
43 rue Saint-Germain
64190 Navarrenx
FRANCE
Enseigne : Cep de Navarrenx
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec des tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place de la Fontaine d'Argent
64800 Nay
FRANCE
Enseigne : Cep de Nay
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue des Jacobins
64300 Orthez
FRANCE
Enseigne : Cep d'Orthez
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissements et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Angle rue Louis Barthou
5 boulevard d'Aragon
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Cep de Pau Barthou
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
14 avenue du Général de Gaulle
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Cep de Pau Cellini
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
23 rue Ronsard
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Cep de Pau Dufau -Tourasse
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Absortio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
45B boulevard Tourasse
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Cep Pau les fleurs
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en Assuirance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 rue Alexandre Taylor
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Cep de Pau Taylor
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue du 14 Juillet
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Cep de Pau XIV juillet
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissements et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
14 rue de la République
64530 Pontacq
FRANCE
Enseigne : Cep de Pontacq
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des Societs locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place du Général de Gaulle
64270 Salies-de-Béarn
FRANCE
Enseigne : Cep de salies de Béarn
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de la Mairie
64230 Sauvagnon
FRANCE
Enseigne : Cep de Sauvagnon
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les Societairess des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Léon Bérard
64390 Sauveterre-de-Béarn
FRANCE
Enseigne : Cep de Sauveterre-de-Béarn
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 place des Quatre Saisons
64121 Serres-Castet
FRANCE
Enseigne : Cep de serres-Castet
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
51 rue de la Patte d'Oie
64170 Artix
FRANCE
Enseigne : Cep d'Artix
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de la République
64410 Arzacq-Arraziguet
FRANCE
Enseigne : Cep d'Arzacq
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de la Nouvelle Mairie
64140 Billère
FRANCE
Enseigne : Cep Billère
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et D4intermediation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCES DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 rue Pasteur
64320 Bizanos
FRANCE
Enseigne : Cep de Bizanos
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCES DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de la Mairie
64290 Gan
FRANCE
Enseigne : Cep de Gan
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
14 place de la Liberté
64330 Garlin
FRANCE
Enseigne : Cep de Garlin
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
avenue du Maréchal Leclerc
Centre Commercial Auchan
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Cep de Pau Idron
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYNACE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place du Junqué
64110 Jurançon
FRANCE
Enseigne : Cep de Jurançon
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
23 place du Marche
64350 Lembeye
FRANCE
Enseigne : Cep de Lembeye
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
avenue de Plaisance
4 lotissement le Clos Eugénie
64230 Lescar
FRANCE
Enseigne : Cep de Lescar
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - absorptio - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
9 rue Gambetta
64490 Bedous
FRANCE
Enseigne : CEP DE BEDOUS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
avenue des Pyrénées
64260 Arudy
FRANCE
Enseigne : cep d'Arudy
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de la Mairie
64440 Laruns
FRANCE
Enseigne : cep de Laruns
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurances effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
26 rue Victor Hugo
64130 Mauléon Licharre
FRANCE
Enseigne : cep de Mauléon
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissements et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Henri Lacabanne
64360 Monein
FRANCE
Enseigne : cep de Mauléon
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
20bis rue Saint-Grat
64400 Oloron-Sainte-Marie
FRANCE
Enseigne : cep d'Oloron St Grat
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurances avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Principale
64470 Tardets-Sorholus
FRANCE
Enseigne : cep de Tardets
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'Epargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11bis rue Louis Barthou
64400 Oloron-Sainte-Marie
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES BANQUE INCHAUSPE ET CIE
Enseigne : Cep d'Oloron Barthou
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2008B00244
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
19 rue Louis Barthou
64000 Pau
FRANCE
Enseigne : Cep de pau Barthou
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/12/2012
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectués avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers. Secrétariat général
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
13 rue Léon Gambetta
40000 Mont-de-Marsan
FRANCE
Enseigne : CEP de Mont de Marsan Gambetta
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Bel Air
40190 Villeneuve-de-Marsan
FRANCE
Enseigne : CEP de Villeneuve de Marsan
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
14 place de Verdun
40500 Saint-Sever
FRANCE
Enseigne : CEP de St Sever
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
65 avenue Camille Brettes
Résidence du Fronton
40280 Saint-Pierre-du-Mont
FRANCE
Enseigne : Cep de St Pierre du mont
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Pijorin
40120 Roquefort
FRANCE
Enseigne : Cep de roquefort
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
10 rue Saint-Barthélemy
40160 Parentis-en-Born
FRANCE
Enseigne : Cep de Parentis en born
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
7 avenue de Bordeaux
Centre Commercial des Ormes
40200 Mimizan
FRANCE
Enseigne : Cep de Mimizan
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
8 rue François Mitterand
40210 Labouheyre
FRANCE
Enseigne : Cep de Labouheyre
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
299 rue Carnot
40700 Hagetmau
FRANCE
Enseigne : Cep d'Hagetmau
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Marsan
40600 Biscarrosse
FRANCE
Enseigne : Cep de Biscarrosse
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
26 rue Carnot
40800 Aire sur l'Adour
FRANCE
Enseigne : Cep d'aire sur l'Adour
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
23 rue Roger Salengro
40110 Morcenx
FRANCE
Enseigne : Cep de Morcenx
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2008B00079
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
355 avenue du Maréchal Foch
40000 Mont-de-Marsan
FRANCE
Enseigne : Cep de Mont-de-Marsan Foch
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - Fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOU
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
avenue Anne de Neubourg
64250 Cambo-les-Bains
FRANCE
Enseigne : Cep de Cambo les bains
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
6 avenue Maréchal Foch
64200 Biarritz
FRANCE
Enseigne : Cep de Biarritz - Foch
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
56 avenue Kennedy
64200 Biarritz
FRANCE
Enseigne : Cep de Biarritz St Martin
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
18 rue Paul Biremont
64340 Boucau
FRANCE
Enseigne : Cep de boucau
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Principale
64250 Espelette
FRANCE
Enseigne : Cep d'Espelette
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Francis Jammes
64240 Hasparren
FRANCE
Enseigne : cep d'hasparren
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
boulevard du Général de Gaulle
64700 Hendaye
FRANCE
Enseigne : Cep d'Hendaye
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 boulevard Victor Hugo
64500 Saint-Jean-de-Luz
FRANCE
Enseigne : Cep de Saint-jean-de-Luz
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
7 avenue du Jaï Alaï
64220 Saint-Jean Pied-de-Port
FRANCE
Enseigne : Cep de St Jean pied de port
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
22 rue Gambetta
64120 Saint-Palais
FRANCE
Enseigne : Cep de st-palais
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
15 avenue du Labourd
64990 Saint-Pierre-d'Irube
FRANCE
Enseigne : Cep de St Pierre d'Irube
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
113 avenue de l'Adour
64600 Anglet
FRANCE
Enseigne : Cep d'Anglet Blancpignon
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place du Général Leclerc
64600 Anglet
FRANCE
Enseigne : Cep d'Anglet cinq cantons
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
14 allée du Cadran
ZI du Busquet
64600 Anglet
FRANCE
Enseigne : Cep d'Anglet le Busquet
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
10 avenue de Biarritz
64600 Anglet
FRANCE
Enseigne : Cep d'Anglet St Jean
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
4 boulevard Alsace-lorraine
64100 Bayonne
FRANCE
Enseigne : Cep de Bayonne St Esprit
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
31 rue Pelletier
64100 Bayonne
FRANCE
Enseigne : Cep de Bayonne st-André
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
17 place des Gascons
64100 Bayonne
FRANCE
Enseigne : Cep de Bayonne St Croix
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
17 avenue des Allées Marines
Résidence Ferdinand de Lesseps
64100 Bayonne
FRANCE
Enseigne : Cep de Bayonne Lesseps Banque Inchauspe et CIE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion de la caisse d'épargne des pays de l'adour rcs : 383 370 855 par la caisse d'aquitaine nord devenue caisse d'épargne aquitaine poitou charentes à compter du 14/12/0 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 rue Georges Olascuaga
Résidence Zubiburu
64500 Ciboure
FRANCE
Enseigne : Cep de Ciboure
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/07/2008
Activité : Toutes opérations de banques de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires de sociétés locales d'épargne qui lui sont afiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
10 avenue de l'Interne Jacques Loeb
64100 Bayonne
FRANCE
Enseigne : Agence Bayonne Marracq
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/09/2009
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
3 rue des Carmes
64100 Bayonne
FRANCE
Enseigne : Cep de Bayonne carmes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/01/2011
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurance effectuées avec ses sociétaires, des sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
26 rue Sarasate
64200 Biarritz
FRANCE
Enseigne : CEP DE BIARRITZ ST CHARLES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/04/2013
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2008B00215
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
13B place Clémenceau
64200 Biarritz
FRANCE
Enseigne : BANQUE PRIVEE BIARRITZ
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/07/2015
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des SLE qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place Blair
17100 Saintes
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
12 Rue Salvador Allendé
17100 Saintes
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
101 Avenue Gambetta
17100 Saintes
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place du Général de Gaulle
17250 Pont-l'Abbé-d'Arnoult
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
10 Rue de l'Hôtel de Ville
17160 Matha
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
15 Place de l'Hotel de Ville
17400 Saint-Jean-d'Angély
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
40 Place Aristide Briand
Aulnay
17470 Aulnay de saintonge
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Route de Royan - Gal. Commercial
Champagne Saint Georges
17100 Saintes
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
29 Cours Jules Ferry
17800 Pons
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 B Place Albert Mossion
17260 Gémozac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
43 Rue du Centre
17350 Saint-Savinien
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 Boulevard Denfert Rochereau
17500 Jonzac
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
16 Place Des Halles
17130 Montendre
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 Rue Carnot
17600 Saujon
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
22 Grand Rue
17120 Cozes
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
4 Place des Tilleuls
17150 Mirambeau
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
22 Avenue de la République
17270 Montguyon
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 180
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Rue Pierre Loti
17250 Saint-Porchaire
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Voir observation
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
7 Rue Font de cherves
17200 Royan
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves- tissement et d'intermédiation en assurances effec- tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 200
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Rue lavoisier
Centre Leclerc
17200 Royan
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'inves- tissement et d'intermédiation en assurances effec- tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
16 Rue d'Alger
17110 Saint-Georges-de-Didonne
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'inves- tissement et d'intermédiation en assurances effec- tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 Rue de Verdun
17640 Vaux-sur-Mer
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves- tissement et d'intermédiation en assurances effec- tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Saintes (1708)
Numéro de gestion : 2008B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Résidence Saint Palais
place e. Cherpoux
17420 Saint-Palais-sur-Mer
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque, de services d'inves- tissement et d'intermédiation en assurances effec- tuées avec ses sociétaires, les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
18 avenue de la Gare
40100 Dax
FRANCE
Enseigne : CEP de Dax Gare
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
16 rue de la Halle
40100 Dax
FRANCE
Enseigne : CEP de Dax Centre
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
151 avenue Georges Clémenceau
40100 Dax
FRANCE
Enseigne : CEP de Dax St Pierre
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 rue des Ecoles
Angle place Saint-Vincent
40100 Dax
FRANCE
Enseigne : CEP de Dax St-Vincent
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
58 avenue du Golf
40150 Soorts-Hossegor
FRANCE
Enseigne : CEP de Soorts-Hossegor
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissements et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
135 rue de la Poste
40550 Léon
FRANCE
Enseigne : CEP de Léon
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Grand rue
40380 Montfort-en-Chalosse
FRANCE
Enseigne : CEP de Montfort-en-Chalosse
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Frédéric Bastiat
40250 Mugron
FRANCE
Enseigne : CEP de Mugron
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Aristide Briand
40300 Peyrehorade
FRANCE
Enseigne : CEP de Peyrehorade
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Gambetta
40350 Pouillon
FRANCE
Enseigne : CEP de Pouillon
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers -Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
avenue de la Résistance
40990 Saint-Paul-les-Dax
FRANCE
Enseigne : CEP de St-Paul les Dax
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers - Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Plaisance
40230 Saint-Vincent-de-Tyrosse
FRANCE
Enseigne : CEP de St-Vincent de Tyrosse
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11B rue Jean Moulin
40140 Soustons
FRANCE
Enseigne : CEP de Soustons
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Gambetta
40400 Tartas
FRANCE
Enseigne : CEP de Tartas
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers - Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
chemin de Labas
40440 Ondres
FRANCE
Enseigne : CEP d'Ondres
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/03/2008
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales qui lui sont affiliées et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
18 boulevard Jacques Duclos
Centre Hermès
40220 Tarnos
FRANCE
Enseigne : CEP de Tarnos
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/04/2008
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les tiers - banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Dax (4001)
Numéro de gestion : 2008B00202
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de la Mairie
40130 Capbreton
FRANCE
Enseigne : CEP DE CAPBRETON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2013
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
24 Rue Du 24 Février
79000 Niort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectués avec les sociétaires les sociétaires des sociétés locales d'épargne qui lui sont affiliés et avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
19 Place Cail
Caisse d'épargne
79110 Chef-Boutonne
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 Rue Du minage
Caisse d'épargne
79160 Coulonges-sur-l'Autize
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 Place Du champ de foire
Caisse d'épargne
79220 Champdeniers-Saint-Denis
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
22 Rue Des acacias
Centre commercial
79370 Celles-sur-Belle
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
59 Avenue De Paris
79260 La Crèche
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place De l'église
Caisse d'épargne
79270 Frontenay-Rohan-Rohan
FRANCE
Enseigne : CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 Place Du champ de foire
Caisse d'épargne
79120 Lezay
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place Des halles
79210 Mauzé-sur-le-Mignon
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 Grand rue
Caisse d'épargne
79500 Mellé
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
69 Avenue De Limoges
Caisse d'épargne
79000 Niort
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
224 Avenue de Paris
79000 Niort
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services, d'investissements et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires, secrétariat général
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Rue De pierre
Centre commercial plein sud
79000 Niort
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
100 Route de Coulonges
Caisse d'épargne
79000 Niort
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
3 Rue Chalon
Caisse d'épargne
79400 Saint-Maixent-l'Ecole
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Route de Civray
Galerie Marchande Super U
79190 Sauzé-Vaussais
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
12 Rue Du maréchal Joffre
Caisse d'épargne
79800 La Mothe-Saint-Héray
FRANCE
Enseigne : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - té CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE D
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 180
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
51-53 BLD DE LA MEILLERAYE
79200 Parthenay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE, DE SERVICES D'INVESTISSEMENT ET D'INTERMEDIATION EN ASSURANCE EFFECTUEES AVEC SES SOCIETAIRES
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place GARNIER
79250 Nueil-les-Aubiers
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 200
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 Rue DE LA CROIX VERTE
79700 Mauléon
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 Avenue DU GENERAL DE GAULLE
79140 Cerizay
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
17 Rue DE LA HUCHETTE
79300 Bressuire
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
22 Rue DE L'HOPITAL
79300 Bressuire
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 240
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
48 Avenue DU MARECHAL JUIN
79320 Moncoutant
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 250
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Place DE LA LIBERATION
ARGENTON LES VALLEES
Argenton-Château
79150 Argentonnay
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 260
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
21 Rue DES HALLES
79600 Airvault AIRVAULT
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
37 Avenue EMILE ZOLA
79100 Thouars
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 280
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
16 Boulevard ERNEST RENAN
79100 Thouars
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 290
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
6 Rue D'ANJOU
79130 Secondigny
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 300
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
18 Avenue ARISTIDE BRIAND
79200 Parthenay
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 310
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 2008B00089
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
3 Avenue DE LA GARE
79330 Saint-Varent
FRANCE
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
4 place de Verdun
17000 La Rochelle
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
38bis rue du Temple
17000 La Rochelle
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou-Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
205 avenue Denfert-Rochereau
17000 La Rochelle
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'i,Nvestissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Petrozavodsk
Centre Commercial de Port Neuf
17000 La Rochelle
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
25 avenue Edmond Grasset
17440 Aytré
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
avenue de la Rotonde
17440 Aytré
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue de Benon
17170 Courcon
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
13 cours Pasteur
17410 Saint-Martin-de-Ré
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Jean Moulin
17340 Chatelaillon Plage
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchaspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de l'Europe
17000 La Rochelle
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'i,Nvestissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 rue du quatorze Juillet, zone commerciale de Beaulieu
17138 Puilboreau
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
63 rue d'Aligre
17230 Marans
FRANCE
Nom commercial : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes banque inchauspe et cie
Enseigne : Caisse d'épargne aquitaine Poitou Charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque de services d'i,Nvestissement et d'intermédiaire en assurances effectuées avec ses sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
12 rue FRESNEAU
17320 Marennes
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
24t avenue du canal de la bri
17620 Saint-Agnant
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
10b boulevard pasteur
17390 La tremblade
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
63 rue jean jaurès
17560 Bourcefranc-le-Chapus
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de la république
17480 Le château-d'Oléron
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de l'hotel de ville
17550 Dolus-d'Oléron
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charente
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 rue benjamin delessert
17310 Saint-Pierre-d'Oléron
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
64 rue du breuil
17300 Rochefort
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
56 avenue gambetta
17300 Rochefort
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
88 rue thiers
17300 Rochefort
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
64 rue de la halle
17450 Fouras
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
46 rue alsace lorraine
17430 Tonnay-Charente
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 2008B00173
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
4 rue gambetta
17700 Surgères
FRANCE
Enseigne : caisse d'épargne aquitaine poitou-charentes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2007
Activité : toutes opérations de banque de service d'investissements et d'intermédiaire en assance effectuées avec ses sociétaires les sociétaires locales d'épargne qui lui sont affiliés avec les 1/3
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
16 rue Gambetta - BP 4053
Périgueux
24004 Périgueux Cedex
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : ESPACE GAMBETTA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissements et de courtage en matière d'assurances effectuées avec sociétaires et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place du Nouveau Groupe Scolaire
24110 Saint-Astier
FRANCE
Enseigne : AGENCE SAINT ASTIER
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
91 avenue du Général de Gaulle
24660 Coulounieix-Chamiers
FRANCE
Enseigne : AGENCE COULOUNIEIX CHAMIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
35 Cours Saint-Georges
24000 Périgueux
FRANCE
Enseigne : AGENCE SAINT GEORGES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
23 place Nationale
24600 Ribérac
FRANCE
Enseigne : AGENCE RIBERAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 place Gambetta
24700 Montpon Menesterol
FRANCE
Enseigne : AGENCE MONTPON MENESTEROL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
16 avenue Gambetta
24400 Mussidan
FRANCE
Enseigne : AGENCE MUSSIDAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
26 rue Gambetta
Brantôme
24310 Brantôme en Périgord
FRANCE
Enseigne : AGENCE BRANTOME
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
1 place du Champ de Foire
24800 Thiviers
FRANCE
Enseigne : AGENCE THIVIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de la Halle
24380 Vergt
FRANCE
Enseigne : AGENCE VERGT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Jean Jaures
24160 Excideuil
FRANCE
Enseigne : AGENCE EXCIDEUIL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
8/10 place Alfred Agard
24300 Nontron
FRANCE
Enseigne : AGENCE NONTRON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
127 rue Pierre Semard
24000 Périgueux
FRANCE
Enseigne : AGENCE LE TOULON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
233 avenue Michel Grandou
24750 Trélissac
FRANCE
Enseigne : AGENCE TRELISSAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/01/2007
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Bertrand de Born
24290 Montignac
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE MONTIGNAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2001B00095
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
27 rue du Général Cournarie
24120 Terrasson Lavilledieu
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE TERRASSON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/06/2004
Activité : toutes opérations de banque de services d'investissement et de courtage en matière d'assurance effectuées avec ses sociétaires et avec les 1/3
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement principal

Adresse :
177 boulevard Carnot
47000 Agen
FRANCE
Enseigne : AGENCE AGEN CARNOT
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1999
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
50 rue de la République
47240 Bon Encontre
FRANCE
Enseigne : Agence bon Encontre
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
2 avenue Henri Barbusse
47000 Agen
FRANCE
Enseigne : Agence la porte du pin
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
avenue Michel Ricard
Résidence la Palmeraie
47520 Le passage
FRANCE
Enseigne : Agence le passage
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
45B boulevard Edouard Lacour
47000 Agen
FRANCE
Enseigne : Agence Édouard Lacour
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Jean Emile
47190 Aiguillon
FRANCE
Enseigne : Agence Aiguillon
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
avenue MICHEL RICARD
RESIDENCE LA PALMERAIE
47520 Le passage
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE LE PASSAGE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/01/2008
Activité : OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Résidence Beausejour - rue Jean Moulin
Saint-Sylvestre-sur-Lot
47140 Penne-d'Agenais
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Création
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
3 route de Villeneuve
Monsempron-Libos
47500 Fumel
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Création
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Saint-Pierre
47150 Monflanquin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Création
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de la Halle
47210 Villeréal
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Création
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place des Cornières
47330 Castillonnès
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Création
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de Verdun
47110 Sainte-Livrade-sur-Lot
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Création
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place d'Aquitaine
rue d'Agen
47300 Villeneuve-sur-Lot
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Création
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
272 avenue du Général de Gaulle
Eysses
47300 Villeneuve-sur-Lot
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Création
Origine du fonds : Divers
- -
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
19 boulevard Palissy
47300 Villeneuve-sur-Lot
FRANCE
Enseigne : AGENCE HOTEL DE VILLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
9 place de la République
47700 Casteljaloux
FRANCE
Enseigne : AGENCE CASTELJALOUX
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : SIRET : 353 821 028 01264
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
6 avenue Charles de Gaulle
47400 Tonneins
FRANCE
Enseigne : AGENCE TONNEINS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : SIRET : 353 821 028 01256
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place de l'Hôtel de Ville
47800 Miramont-de-Guyenne
FRANCE
Enseigne : AGENCE MIRAMONT DE GUYENNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : SIRET : 353 821 028 01322
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
place Georges Clémenceau
47200 Marmande
FRANCE
Enseigne : AGENCE MARMANDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et de courtage en matière d'assurances effectuées avec ses sociétaires et avec les tiers.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
23 rue Lafayette
54-56 Allées d'Albret
47600 Nérac
FRANCE
Enseigne : AGENCE DE NERAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : Toutes opérations de banque de services d'investissement et de courtage en matière d'assurances effectuées avec ses sociétaires et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 2001B00090
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Lieu dit Trenque
47550 Boé
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU
Enseigne : CENTRE D'AFFAIRES LOT ET GARONNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/02/2016
Activité : Toutes opérations de banque, de services d'investissement et d'intermédiation en assurance effectuées avec les Societeaires des sociétés locales d'Epargne qui lui sont affiliées et avec les tiers
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
29 rue Montesquieu
33500 Libourne
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE MONTESQUIEU
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
7 rue Guadet
33330 Saint-Emilion
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE SAINT EMILION
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Gambetta
33570 Lussac
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE LUSSAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
23-25 rue des Freres Reclus
33220 Sainte-Foy-la-Grande
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE SAINTE FOY LA GRANDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
17 rue Victor Hugo
33350 Castillon-la-Bataille
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE CASTILLON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
3 rue Gambetta
33230 Coutras
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE COUTRAS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Le
bourg
33420 Rauzan
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE RAUZAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
11 Grand
rue
33230 Guîtres
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE GUITRES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
4 rue Jean Jaures
33660 Saint-Seurin-sur-l Isle
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE ST SEURIN SUR L'ISLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
47/49 rue Fernand Pillot
33133 Galgon
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE GALGON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
34 route de Paris
33910 Saint-Denis-de-Pile
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE SAINT DENIS DE PILE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
137 avenue du Gl de Gaulle
33450 Izon
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE IZON
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
Le
bourg
33750 Saint-Germain-du-Puch
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE ST GERMAIN DU PUCH
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
12 avenue de Gourinat
33500 Libourne
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE LA PLANTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
103 rue de la Marne
33500 Libourne
France
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE NORD
Enseigne : AGENCE LA MARNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
cours Vauban
33390 Blaye
France
Enseigne : AGENCE BLAYE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
avenue de Paris
33620 Cavignac
France
Enseigne : AGENCE CAVIGNAC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
3 rue Célestin Joubert
33920 Saint-Savin
France
Enseigne : AGENCE SAINT SAVIN DE BLAYE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
rue Principale
33820 Saint-Ciers-sur-Gironde
France
Enseigne : AGENCE SAINT CIERS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
9 avenue du 8 Mai 1945
33420 Branne
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/02/2013
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Divers
31/01/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B00077
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Bordeaux

Adresse :
8 avenue du Général de Gaulle
33710 Bourg Sur Gironde
France
Nom commercial : Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou Charentes
Enseigne : AGENCE BOURG SUR GIRONDE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1989
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
Observations :
29/12/2021 : Ajout
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 41
Date d’ajout de l’observation : 14/02/2001
Texte de l'observation : Mention pour ordre : Cette société déjà constituée sous la forme société civile se transforme en : banque coopérative régie par la loi n 99-532 du25-06-1999
29/12/2021 : Ajout
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 94
Date d’ajout de l’observation : 12/02/2008
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE POITOU-CHARENTES Forme juridique SA COOPERATIVE A DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE Siège social 18rue Gay Lussac 86000 POITIERS Rcs POITIERS 384 810 362, avec effet au 14-12-2007.
29/12/2021 : Ajout
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 95
Date d’ajout de l’observation : 12/02/2008
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOUR Forme juridique SA COOPERATIVE A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET SURVEILLANCE Siège social 18 av de la gare 40100 DAX Rcs DAX 383 370 855, avec effet au 14-12-2007.
29/12/2021 : Ajout
Greffe : Libourne (3303)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Numéro unique d’observation : 13
Date d’ajout de l’observation : 14/02/2001
Texte de l'observation : Mention pour ordre : Cette société déjà constituée sous la forme société civile se transforme en : banque coopérative régie par la loi n 99-532 du25-06-1999
29/12/2021 : Ajout
Greffe : Libourne (3303)
Numéro unique d’identification d’une observation : 60
Numéro unique d’observation : 60
Date d’ajout de l’observation : 12/02/2008
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE POITOU-CHARENTES Forme juridique SA COOPERATIVE A DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE Siège social 18rue Gay Lussac 86000 POITIERS Rcs POITIERS 384 810 362, avec effet au 14-12-2007.
29/12/2021 : Ajout
Greffe : Libourne (3303)
Numéro unique d’identification d’une observation : 61
Numéro unique d’observation : 61
Date d’ajout de l’observation : 12/02/2008
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOUR Forme juridique SA COOPERATIVE A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET SURVEILLANCE Siège social 18 av de la gare 40100 DAX Rcs DAX 383 370 855, avec effet au 14-12-2007.
29/12/2020 : Ajout
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 41
Date d’ajout de l’observation : 14/02/2001
Texte de l'observation : Mention pour ordre : Cette société déjà constituée sous la forme société civile se transforme en : banque coopérative régie par la loi n 99-532 du25-06-1999
29/12/2020 : Ajout
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 94
Date d’ajout de l’observation : 12/02/2008
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE POITOU-CHARENTES Forme juridique SA COOPERATIVE A DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE Siège social 18rue Gay Lussac 86000 POITIERS Rcs POITIERS 384 810 362, avec effet au 14-12-2007.
29/12/2020 : Ajout
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 95
Date d’ajout de l’observation : 12/02/2008
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOUR Forme juridique SA COOPERATIVE A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET SURVEILLANCE Siège social 18 av de la gare 40100 DAX Rcs DAX 383 370 855, avec effet au 14-12-2007.
04/11/2019 : Ajout
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro unique d’identification d’une observation : 3
Numéro unique d’observation : 3
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : : Cette entreprise précédemment inscrite auprès du Greffe du Tribunal de Commerce de Cognac a été rattachée depuis le 01 janvier 2009 au Greffe du Tribunal de Commerce d'Angoulême par le décret n° 2008-146 du 15 février 2008.
28/01/2019 : Ajout
Greffe : Angoulême (1601)
Numéro unique d’identification d’une observation : 3
Numéro unique d’observation : 3
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : : Cette entreprise précédemment inscrite auprès du Greffe du Tribunal de Commerce de Cognac a été rattachée depuis le 01 janvier 2009 au Greffe du Tribunal de Commerce d'Angoulême par le décret n° 2008-146 du 15 février 2008.
29/03/2017 : Ajout
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro unique d’identification d’une observation : 3
Numéro unique d’observation : 3
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : : Cette entreprise précédemment inscrite auprès du Greffe du Tribunal de Commerce de Cognac a été rattachée depuis le 01 janvier 2009 au Greffe du Tribunal de Commerce d'Angoulême par le décret n° 2008-146 du 15 février 2008.
25/03/2017 : Ajout
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 41
Numéro unique d’observation : 51805
Date d’ajout de l’observation : 14/02/2001
Texte de l'observation : Mention pour ordre : Cette société déjà constituée sous la forme société civile se transforme en : banque coopérative régie par la loi n 99-532 du25-06-1999
25/03/2017 : Ajout
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 83
Numéro unique d’observation : 8585
Date d’ajout de l’observation : 12/06/2007
Texte de l'observation : Immatriculé au registre des intermédiaires en assurance (ORIAS) sous le numéro : 07 004 055
25/03/2017 : Ajout
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 94
Numéro unique d’observation : 5385
Date d’ajout de l’observation : 12/02/2008
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE POITOU-CHARENTES Forme juridique SA COOPERATIVE A DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE Siège social 18rue Gay Lussac 86000 POITIERS Rcs POITIERS 384 810 362, avec effet au 14-12-2007.
25/03/2017 : Ajout
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 95
Numéro unique d’observation : 5388
Date d’ajout de l’observation : 12/02/2008
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'ADOUR Forme juridique SA COOPERATIVE A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET SURVEILLANCE Siège social 18 av de la gare 40100 DAX Rcs DAX 383 370 855, avec effet au 14-12-2007.
25/03/2017 : Ajout
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 146
Numéro unique d’observation : 61598
Date d’ajout de l’observation : 02/12/2015
Texte de l'observation : Immatriculé au registre des intermédiaires en assurance (ORIAS) sous le numéro : 07004055
23/02/2017 : Ajout
Greffe : Bergerac (2401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 676
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : Transfert de l'immatriculation le 1er janvier 2009 au greffe de Bergerac
03/02/2017 : Ajout
Greffe : Pau (6403)
Numéro unique d’identification d’une observation : 58
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce d'Oloron-Sainte-Marie ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Pau. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Pau décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
02/02/2017 : Ajout
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : SA COOPERATIVE A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET SURVEILLANCE
31/01/2017 : Ajout
Greffe : Niort (7901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Numéro unique d’observation : 3
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : : Le Tribunal de Grande Instance de Bressuire statuant commercialement a été rattaché au Tribunal de Commerce de Niort par le décret 2008-146 du 15 février 2008, avec effet au 1er janvier 2009.
30/01/2017 : Ajout
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro unique d’identification d’une observation : 36
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce de Sarlat ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Périgueux. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Périgueux décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
30/01/2017 : Ajout
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : BANQUE COOPERATIVE REGIE PAR LA LOI N°99-532 DU 25 JUIN 1999
29/11/2016 : Ajout
Greffe : Agen (4701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 8
Numéro unique d’observation : 874
Date d’ajout de l’observation : 02/04/2001
Texte de l'observation : Ouverture d'un établissement secondaire (sauf achat ou apport) Centre commercial "Chat d'oc" - 47520 Le Passage Date d'effet : 20/10/1989
29/11/2016 : Ajout
Greffe : Agen (4701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 32
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce de Marmande ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce d'Agen. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe d'Agen décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
29/11/2016 : Ajout
Greffe : Agen (4701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 30
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce de Villeneuve sur Lot ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce d'Agen. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe d'Agen décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
Personnes morales :
29/12/2021 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Bordeaux (3302)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
Activité principale : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d Intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des Sociétés Locales d Epargne qui lui sont affiliés et avec les tiers, et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 21/03/1990

Type de capital : Fixe
Capital : 1074625500.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Oui
29/12/2021 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Libourne (3303)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
Activité principale : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d Intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des Sociétés Locales d Epargne qui lui sont affiliés et avec les tiers, et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 21/03/1990
Date à laquelle la radiation de la personne a été enregistrée au greffe : 01/01/2022
Date à laquelle la personne commence son activité : 21/03/1990

Type de capital : Fixe
Capital : 1074625500.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Oui
29/12/2020 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Bordeaux (3302)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe
Activité principale : Toutes opérations de banque, de services d'investissement, d Intermédiation en assurance y compris de courtage en assurances effectuées avec ses sociétaires, les sociétaires des Sociétés Locales d Epargne qui lui sont affiliés et avec les tiers, et Intermédiation ou entremise dans le domaine immobilier: transaction immobilière.

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 21/03/1990

Type de capital : Fixe
Capital : 1074625500.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Oui
01/12/2020 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Libourne (3303)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Banque coopérative régie par les articles L. 512-85 et suivants du Code Monétaire et Financier

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 05/04/2001
Date à laquelle la personne commence son activité : 05/04/2001

Economie sociale et solidaire : Oui
04/11/2019 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Angoulême (1601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 13/03/2008

Economie sociale et solidaire : Oui
15/02/2019 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : La Rochelle (1704)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme, directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 07/03/2008

Economie sociale et solidaire : Non
28/01/2019 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Angoulême (1601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 13/03/2008

Economie sociale et solidaire : Oui
05/04/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Poitiers (8602)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 25/02/2008

Economie sociale et solidaire : Non
29/03/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Angoulème (1601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 13/03/2008

Economie sociale et solidaire : Non
25/03/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Bordeaux (3302)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 21/03/1990

Type de capital : Fixe
Capital : 794625500.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
23/02/2017 : CAISSE D'EPARGNE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Bergerac (2401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de crédit

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 29/05/2001

Economie sociale et solidaire : Non
03/02/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
Greffe : Pau (6403)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : C.E.A.PC
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 03/03/2008

Economie sociale et solidaire : Non
02/02/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Saintes (1708)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 10/04/2008
Date à laquelle la personne s'est enregistrée pour la première fois dans un greffe : 14/03/2008

Economie sociale et solidaire : Non
02/02/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : C.E.A.PC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme, directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 29/02/2008

Economie sociale et solidaire : Non
02/02/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Bayonne (6401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 13/03/2008

Economie sociale et solidaire : Non
31/01/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Dax (4001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme à capital fixe

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 31/03/2008

Economie sociale et solidaire : Non
31/01/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Niort (7901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 17/03/2008

Economie sociale et solidaire : Non
31/01/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : La Rochelle (1704)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme, directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 07/03/2008

Economie sociale et solidaire : Non
30/01/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Périgueux (2402)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 04/04/2001

Economie sociale et solidaire : Non
29/11/2016 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Agen (4701)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : C.E.A.P.C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 02/04/2001

Economie sociale et solidaire : Non
31/01/2014 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES
Greffe : Libourne (3303)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEAPC
Forme juridique : Banque coopérative régie par les articles L. 512-85 et suivants du Code Monétaire et Financier

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 05/04/2001
Date à laquelle la personne commence son activité : 05/04/2001

Economie sociale et solidaire : Non
Dépôts des comptes annuels :
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14054 déposé le 06/05/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°14055 déposé le 06/05/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14054 déposé le 06/05/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°14055 déposé le 06/05/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6474 déposé le 25/05/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6473 déposé le 25/05/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6474 déposé le 25/05/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6473 déposé le 25/05/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6473 déposé le 25/05/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6474 déposé le 25/05/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8365 déposé le 07/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8366 déposé le 07/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8365 déposé le 07/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°8366 déposé le 07/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8365 déposé le 07/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°8366 déposé le 07/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6042 déposé le 30/04/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6043 déposé le 30/04/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6043 déposé le 30/04/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6042 déposé le 30/04/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6043 déposé le 30/04/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6042 déposé le 30/04/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6580 déposé le 24/04/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6580 déposé le 24/04/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6581 déposé le 24/04/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6581 déposé le 24/04/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6580 déposé le 24/04/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6581 déposé le 24/04/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6580 déposé le 24/04/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7471 déposé le 10/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7473 déposé le 10/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7471 déposé le 10/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7473 déposé le 10/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7471 déposé le 10/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°7473 déposé le 10/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°7471 déposé le 10/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5548 déposé le 27/04/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5548 déposé le 27/04/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5550 déposé le 27/04/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5548 déposé le 27/04/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5550 déposé le 27/04/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5548 déposé le 27/04/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5550 déposé le 27/04/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6923 déposé le 09/05/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7786 déposé le 23/05/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6923 déposé le 09/05/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6923 déposé le 09/05/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°7786 déposé le 23/05/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6923 déposé le 09/05/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°7786 déposé le 23/05/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6837 déposé le 06/05/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6837 déposé le 06/05/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6838 déposé le 06/05/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6838 déposé le 06/05/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6837 déposé le 06/05/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6838 déposé le 06/05/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6837 déposé le 06/05/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6185 déposé le 24/04/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6185 déposé le 24/04/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6381 déposé le 26/04/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6381 déposé le 26/04/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6185 déposé le 24/04/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6185 déposé le 24/04/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6381 déposé le 26/04/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6081 déposé le 26/04/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6525 déposé le 04/05/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6081 déposé le 26/04/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6081 déposé le 26/04/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6525 déposé le 04/05/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6081 déposé le 26/04/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6525 déposé le 04/05/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6107 déposé le 05/05/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6107 déposé le 05/05/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6956 déposé le 25/05/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6107 déposé le 05/05/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6956 déposé le 25/05/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6107 déposé le 05/05/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6956 déposé le 25/05/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5739 déposé le 30/04/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6124 déposé le 11/05/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5739 déposé le 30/04/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°6124 déposé le 11/05/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5739 déposé le 30/04/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5739 déposé le 30/04/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°6124 déposé le 11/05/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4929 déposé le 17/04/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4929 déposé le 17/04/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4931 déposé le 17/04/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4931 déposé le 17/04/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4929 déposé le 17/04/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4931 déposé le 17/04/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4929 déposé le 17/04/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5699 déposé le 14/05/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5700 déposé le 14/05/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5699 déposé le 14/05/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5699 déposé le 14/05/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5700 déposé le 14/05/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5700 déposé le 14/05/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5699 déposé le 14/05/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5075 déposé le 12/05/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5075 déposé le 12/05/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5076 déposé le 12/05/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5076 déposé le 12/05/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°5075 déposé le 12/05/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5075 déposé le 12/05/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°5076 déposé le 12/05/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4683 déposé le 06/05/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4683 déposé le 06/05/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4685 déposé le 06/05/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4685 déposé le 06/05/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4683 déposé le 06/05/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4685 déposé le 06/05/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4683 déposé le 06/05/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4613 déposé le 07/05/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4614 déposé le 07/05/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4613 déposé le 07/05/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4614 déposé le 07/05/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4613 déposé le 07/05/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4613 déposé le 07/05/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4614 déposé le 07/05/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4393 déposé le 09/05/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4393 déposé le 09/05/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4394 déposé le 09/05/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4393 déposé le 09/05/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°4394 déposé le 09/05/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4394 déposé le 09/05/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°4393 déposé le 09/05/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2823 déposé le 13/05/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3171 déposé le 27/05/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2824 déposé le 13/05/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2823 déposé le 13/05/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2824 déposé le 13/05/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2824 déposé le 13/05/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3171 déposé le 27/05/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2823 déposé le 13/05/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3168 déposé le 28/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3169 déposé le 28/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3168 déposé le 28/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3169 déposé le 28/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3168 déposé le 28/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3168 déposé le 28/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3169 déposé le 28/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3146 déposé le 22/05/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3149 déposé le 22/05/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3146 déposé le 22/05/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3146 déposé le 22/05/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3149 déposé le 22/05/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3146 déposé le 22/05/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3149 déposé le 22/05/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3071 déposé le 25/05/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3071 déposé le 25/05/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3071 déposé le 25/05/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3071 déposé le 25/05/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3780 déposé le 28/05/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3780 déposé le 28/05/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3780 déposé le 28/05/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3780 déposé le 28/05/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2873 déposé le 02/06/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2873 déposé le 02/06/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2873 déposé le 02/06/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2873 déposé le 02/06/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3442 déposé le 21/05/1996
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3442 déposé le 21/05/1996
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3442 déposé le 21/05/1996
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3442 déposé le 21/05/1996
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3456 déposé le 30/06/1995
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3456 déposé le 30/06/1995
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3456 déposé le 30/06/1995
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3456 déposé le 30/06/1995
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3690 déposé le 16/06/1994
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3690 déposé le 16/06/1994
Durée de l'exercice : 24
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°3690 déposé le 16/06/1994
Durée de l'exercice : 24
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°3690 déposé le 16/06/1994
Durée de l'exercice : 24
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1991 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2312 déposé le 05/06/1992
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1991 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2312 déposé le 05/06/1992
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1991 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°2312 déposé le 05/06/1992
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1991 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°2312 déposé le 05/06/1992
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1990 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1688 déposé le 28/05/1991
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1990 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1688 déposé le 28/05/1991
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1990 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 2001B00344
Dépôt : N°1688 déposé le 28/05/1991
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1990 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Libourne (3303)
Numéro de gestion : 2001B50078
Dépôt : N°1688 déposé le 28/05/1991
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
Comptes annuels :
31/12/2022 : Compte annuel consolidé
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 9786 du 05/06/2023
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2022, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2021
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis sans anomalie (00)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition5 051 1106 229 578
A2Sur valeurs - goodwill17 201 65116 310 129
A3Différence de première consolidation25 470 75425 632 656
P1Ecarts de conversion3 957 7114 170 091
P9Ecarts d’acquisition25 470 75425 632 656
31/12/2021 : Compte annuel consolidé
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 13546 du 11/05/2022
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis sans anomalie (00)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition5 051 1106 229 578
A2Sur valeurs - goodwill17 201 65116 310 129
A3Différence de première consolidation25 470 75425 632 656
P1Ecarts de conversion3 957 7114 170 091
P9Ecarts d’acquisition25 470 75425 632 656
31/12/2021 : Compte annuel banque
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 13545 du 11/05/2022
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis sans anomalie (00)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit5 051 1106 229 578
A2ACTIF - Créances sur la clientèle17 201 65116 310 129
A3TOTAL ACTIF25 470 75425 632 656
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit3 957 7114 170 091
P9TOTAL PASSIF25 470 75425 632 656
31/12/2020 : Compte annuel consolidé
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 14055 du 06/05/2021
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition5 051 1106 229 578
A2Sur valeurs - goodwill17 201 65116 310 129
A3Différence de première consolidation25 470 75425 632 656
P1Ecarts de conversion3 957 7114 170 091
P9Ecarts d’acquisition25 470 75425 632 656
31/12/2020 : Compte annuel banque
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 14054 du 06/05/2021
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des données manquantes à la source du document (1A)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit5 051 1106 229 578
A2ACTIF - Créances sur la clientèle17 201 65116 310 129
A3TOTAL ACTIF25 470 75425 632 656
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit3 957 7114 170 091
P9TOTAL PASSIF25 470 75425 632 656
31/12/2019 : Compte annuel banque
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 6473 du 25/05/2020
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2018
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit5 051 1106 229 578
A2ACTIF - Créances sur la clientèle17 201 65116 310 129
A3TOTAL ACTIF25 470 75425 632 656
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit3 957 7114 170 091
P9TOTAL PASSIF25 470 75425 632 656
31/12/2019 : Compte annuel consolidé
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 6474 du 25/05/2020
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2018
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition5 051 1106 229 578
A2Sur valeurs - goodwill17 201 65116 310 129
A3Différence de première consolidation25 470 75425 632 656
P1Ecarts de conversion3 957 7114 170 091
P9Ecarts d’acquisition25 470 75425 632 656
31/12/2018 : Compte annuel banque
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 8365 du 07/05/2019
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2017
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit5 051 1106 229 578
A2ACTIF - Créances sur la clientèle17 201 65116 310 129
A3TOTAL ACTIF25 470 75425 632 656
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit3 957 7114 170 091
P9TOTAL PASSIF25 470 75425 632 656
31/12/2018 : Compte annuel consolidé
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 8366 du 07/05/2019
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2017
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition5 051 1106 229 578
A2Sur valeurs - goodwill17 201 65116 310 129
A3Différence de première consolidation25 470 75425 632 656
P1Ecarts de conversion3 957 7114 170 091
P9Ecarts d’acquisition25 470 75425 632 656
31/12/2017 : Compte annuel banque
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 6042 du 30/04/2018
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit5 051 1106 229 578
A2ACTIF - Créances sur la clientèle17 201 65116 310 129
A3TOTAL ACTIF25 470 75425 632 656
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit3 957 7114 170 091
P9TOTAL PASSIF25 470 75425 632 656
31/12/2017 : Compte annuel consolidé
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 6043 du 30/04/2018
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition5 051 1106 229 578
A2Sur valeurs - goodwill17 201 65116 310 129
A3Différence de première consolidation25 470 75425 632 656
P1Ecarts de conversion3 957 7114 170 091
P9Ecarts d’acquisition25 470 75425 632 656
31/12/2016 : Compte annuel consolidé
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 6581 du 24/04/2017
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2016, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2015
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition5 051 1106 229 578
A2Sur valeurs - goodwill17 201 65116 310 129
A3Différence de première consolidation25 470 75425 632 656
P1Ecarts de conversion3 957 7114 170 091
P9Ecarts d’acquisition25 470 75425 632 656
31/12/2016 : Compte annuel banque
Greffe : BORDEAUX (3302)
Numéro de dépôt : 6580 du 24/04/2017
Numéro de gestion : 2001B00344
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2016, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le N.C            
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis sans anomalie (00)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit5 051 1106 229 578
A2ACTIF - Créances sur la clientèle17 201 65116 310 129
A3TOTAL ACTIF25 470 75425 632 656
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit3 957 7114 170 091
P9TOTAL PASSIF25 470 75425 632 656
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
20/10/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2304062
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative régle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : Place Corto Maltese - CS 31271, 33 076 Bordeaux Cedex 353 821 028 RCS Bordeaux Situation trimestrielle non consolidé au 30 septembre 2023 (En milliers d'euros ) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 105 236 Effets Publics et Valeurs assimilées 958 549 Créances sur les Établissements de Crédit 4 929 675 Créances sur la Clientèle 21 800 618 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 4 070 995 Actions et Autres Titres à revenu variable 46 173 Participations et Autres Titres détenus à long terme 323 407 Parts dans les Entreprises liées 1 032 833 Immobilisations Incorporelles 4 359 Immobilisations Corporelles 67 558 Autres Actifs 91 437 Comptes de Régularisation 221 384 TOTAL ACTIF 33 652 224 PASSIF MONTANT Dettes envers les Établissements de Crédit 8 638 481 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 974 555 Dettes représentées par un titre 53 622 Autres Passifs 560 193 Comptes de Régularisation 421 977 Provisions pour Risques et Charges 226 520 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 266 045 Capitaux propres Hors FRBG 2 510 831 - Capital 1 074 626 - Primes d'Émission 451 904 - Réserves 786 128 - Provisions règlementées 0 - Report à nouveau 198 173 TOTAL PASSIF 33 652 224 HORS-BILAN MONTANT Engagements donnés   Engagements de financement 2 427 434 Engagements de garantie 753 686 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 66 597 Engagements sur titres 0

21/07/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2303343
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative régle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Siège social : place Corto Maltese - CS 31271, 33076 Bordeaux Cedex Capital : 1 074 625 500 euros 353 821 028 RCS Bordeaux Situation trimestrielle non consolidé au 30 juin 2023 (en milliers d'euros ) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 105 617 Effets Publics et Valeurs assimilées 1 022 526 Créances sur les Établissements de Crédit 4 705 259 Créances sur la Clientèle 21 681 540 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 4 114 575 Actions et Autres Titres à revenu variable 39 586 Participations et Autres Titres détenus à long terme 323 435 Parts dans les Entreprises liées 1 032 399 Immobilisations Incorporelles 4 299 Immobilisations Corporelles 67 799 Autres Actifs 137 120 Comptes de Régularisation 194 147 TOTAL ACTIF 3 3 428 302 PASSIF MONTANT Dettes envers les Établissements de Crédit 8 556 739 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 903 633 Dettes représentées par un titre 53 593 Autres Passifs 526 430 Comptes de Régularisation 397 944 Provisions pour Risques et Charges 213 087 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 266 045 Capitaux propres Hors FRBG 2 510 831 - Capital 1 074 626 - Primes d'Émission 451 904 - Réserves 786 128 - Provisions règlementées 0 - Report à nouveau 198 173 TOTAL PASSIF 33 428 302 HORS-BILAN MONTANT ENGAGEMENTS DONNES   Engagements de financement 2 653 242 Engagements de garantie 727 321 Engagements sur titres 0 ENGAGEMENTS RECUS   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 65 496 Engagements sur titres 0

03/05/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2301310
Texte de l'annonce :

CAISSE D’EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES Banque Coopérative au capital de 1 074 625 500 Euros Siège Social : Place Corto Maltese CS 31271 33076 Bordeaux Cedex 353 821 028 R.C.S. A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2022. I. — Compte de résultat. (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 3.1 624 507 548 628 Intérêts et charges assimilées 3.1 -367 406 -279 479 Revenus des titres à revenu variable 3.2 39 308 32 458 Commissions (produits) 3.3 263 323 254 725 Commissions (charges) 3.3 -42 997 -39 426 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.4 -17 551 -21 039 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.5 -46 821 2 209 Autres produits d'exploitation bancaire 3.6 8 866 12 665 Autres charges d'exploitation bancaire 3.6 -34 354 -26 465 Produit net bancaire 426 875 484 276 Charges générales d'exploitation 3.7 -315 812 -304 447 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -13 090 -14 030 Résultat brut d'exploitation 97 973 165 799 Coût du risque 3.8 -38 125 -28 713 Résultat d'exploitation 59 848 137 086 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.9 456 116 083 Résultat courant avant impôt 60 304 253 169 Résultat exceptionnel 3.10 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.11 -14 771 -41 444 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 0 -114 000 Résultat net 45 533 97 725 II. — Bilan et hors bilan . (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisses, banques centrales 102 156 102 167 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 943 704 823 087 Créances sur les établissements de crédit 4.1 5 775 527 3 756 740 Opérations avec la clientèle 4.2 22 758 033 21 547 527 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 2 506 168 2 684 300 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 42 434 39 007 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 323 534 268 489 Parts dans les entreprises liées 4.4 989 214 988 482 Opérations de crédit-bail et de locations simples 4.5 28 264 25 140 Immobilisations incorporelles 4.6 4 339 4 017 Immobilisations corporelles 4.6 70 310 70 153 Autres actifs 4.8 108 115 237 613 Comptes de régularisation 4.9 234 957 204 503 Total de l'actif 33 886 755 30 751 225 Hors - bilan Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements de financement 5.1 2 706 688 2 614 203 Engagements de garantie 5.1 704 971 684 216 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Dettes envers les établissements de crédit 4.1 9 308 398 6 111 157 Opérations avec la clientèle 4.2 20 791 309 21 007 437 Dettes représentées par un titre 4.7 5 857 10 016 Autres passifs 4.8 437 652 333 287 Comptes de régularisation 4.9 300 665 296 976 Provisions 4.10 232 917 210 350 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.12 266 045 266 045 Capitaux propres hors FRBG 4.13 2 543 912 2 515 957 Capital souscrit 1 074 626 1 074 626 Primes d'émission 451 904 451 904 Réserves 773 676 693 529 Report à nouveau 198 173 198 173 Résultat de l'exercice (+/-) 45 533 97 725 Total du passif 33 886 755 30 751 225 Hors - bilan Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements reçus Engagements de financement 5.1 50 325 700 Engagements de garantie 5.1 58 045 50 183 Engagements sur titres 5.1 317 0 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE , sont organisées autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs  : — Conflit en Ukraine : L’exercice 2022 est marqué, depuis le 24 février 2022, par le conflit en Ukraine. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de certaines banques russes de SWIFT, la mise sous gel des avoirs de nombreuses personnes physiques et sociétés, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Des mesures et sanctions économiques ont été adoptées en représailles par la Fédération de Russie. En conséquence, ce conflit a des répercussions sur l’économie russe, les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale, avec en particulier des impacts significatifs sur le prix de l’énergie et des matières premières mais également un impact humanitaire du fait des risques sur la sécurité alimentaire pour certains pays. Natixis Moscou a cessé toute nouvelle activité de financement et continue d’assurer un nombre limité d’opérations techniques de flux. Les prêts en devises (dollars et euros) consentis au profit de clients russes inscrits à l’actif du bilan de Natixis Moscou ont été transférés à d’autres entités du Groupe BPCE entre le 28 février et le 3 mars 2022. A l’issue de ces transferts, Natixis Moscou ne détient quasiment plus de prêts en direct libellés en dollars ou en euros, à l’exception du replacement de la trésorerie auprès de la Banque Centrale de Russie, pour un montant 36 millions d’euros, provisionnées à hauteur de 100%. En complément, les fonds propres des autres filiales ukrainienne et russe du Groupe BPCE (activités de courtage Oney) ne sont pas significatifs. Outre les éléments précités, le risque de marché direct sur des actifs russes ou en rouble n’est pas matériel. L’exercice du contrôle de Groupe BPCE sur ses filiales n’a pas été remis en cause par les événements et les relations avec les équipes de ces dernières continuent de s’exercer normalement dans le cadre de leurs activités de gestion courante. Le Groupe BPCE continue à ce titre à consolider Natixis Moscou, Oney Russia et Oney Ukraine par intégration globale dans ses comptes consolidés au 31 décembre 2022. — Impact TLTRO : En matière de rémunération du TLTRO 3, l’année 2022 peut être décomposée en trois parties : 01/01/2022 - 23/06/2022 : rémunération égale au taux de la facilité de dépôt (-0,50%) + bonifications (-0,5%) soit un total de -1% ; 24/06/2022 - 22/11/2022 : rémunération égale à la moyenne du taux de la facilité de dépôt depuis la date de début des opérations jusqu’au 22 novembre 2022 (=> très forte pondération de la période à -0,50% entraînant un fort arbitrage vs le taux de la facilité de dépôt) ; Depuis le 23/11/2022 : rémunération égale au taux de la facilité de dépôt. Au 30 septembre 2022, les règles de calcul des ICNE avaient déjà donné lieu à de nombreux échanges. Le Groupe avait décidé de calculer les intérêts courus au 30 septembre 2022 en projetant le dernier taux couru, soit l’option retenue par les autres établissements de la place (taux moyen estimé à -0,07% ) L’impact initialement comptabilisé par les établissements des réseaux avait été calculé en projetant les taux à terme. L’écart entre les deux méthodes avait été comptabilité en central La marge nette d’intérêt comptabilisée au 4 ème trimestre 2022 ( -47 M€ ) intègre donc les impacts suivants : Extourne de la part des ICNE ainsi obtenus pour la part courant jusqu’à la maturité (la borne de fin est désormais au 22 novembre et non plus à maturité), soit un recalcul sur un taux moyen d’environ -0,34% : +58 M€ Rémunération courue sur la période du 1er octobre 2022 au 22 novembre 2022 (moyenne du taux de la facilité de dépôt jusqu’au 22 novembre 2022, soit -0,34% ) : +43 M€ Comptabilisation des ICNE sur la période du 23 novembre au 31 décembre 2022 sur la base du taux de la facilité de dépôt (taux moyen de +1,64% ) : -148 M€ — Valorisation des titres BPCE : La valorisation des titres BPCE SA dans une approche de valeur d’utilité s’élève à 24,1 Md€ au 31 décembre 2022 ou 666,84 € par action), soit une valeur stable par rapport au 31 décembre 2021 reflétant : L’impact favorable du résultat de l’année 2022, compensé par une distribution de dividende de montant équivalent Une évolution favorable des valeurs d’utilité des filiales SEF (à l’exception de BPCE Financement) et du Crédit Foncier Une évolution défavorable de la valeur d’utilité de l’ancien périmètre Natixis dont : -1,7 Md€ sur le pôle GFS : baisse purement mécanique suite à l’augmentation de capital de 1,7 G€, effectuée post Pléiade du fait de la perte du « compromis danois » sur les métiers d’assurance (ce régime par exception permet de pondérer les titres d’assurance et non de les déduire des fonds propres) et donc non constitutive d’une perte de substance, +0,9 Md€ sur le pôle Assurances et +0,4 Md€ sur le pôle Paiements Conséquences sur les comptes individuels au 31 décembre 2022 établis en référentiel comptable français : aucun impact en l’absence de variation sur l’année 2022. — Gouvernance : Le Conseil d’Orientation et de Surveillance a nommé Frédérique DESTAILLEUR Présidente de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en remplacement de Jérôme TERPEREAU, à compter du 1 er juin 2022. — Opération Titrisation : La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a réalisé une nouvelle opération de titrisation des prêts à la consommation pour un montant de 69M€. 1.4. Evénements postérieurs à la clôture . — Aucun évènement significatif se rapportant à l’exercice 2022 n’a été constaté postérieurement à la clôture. Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1. Méthodes d'évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le Directoire du 03 février 2023. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 21 avril 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2. Changements de méthodes comptable . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2022. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2022 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution relèvent de l’arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes représente 6 792 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 506 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 51 408 milliers d’euros. Cas général - établissements relevant du FRU . Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes représente pour l’exercice 6 958 milliers d’euros dont 5 914 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 044 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 6 647 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Note 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 116 432 -45 134 71 298 74 450 -55 715 18 735 Opérations avec la clientèle 364 274 -266 979 97 295 367 168 -172 828 194 340 Obligations et autres titres à revenu fixe 79 374 -7 886 71 488 66 534 -9 211 57 323 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Autres 64 427 -47 407 17 020 40 476 -41 725 -1 249 Total 624 507 -367 406 257 101 548 628 -279 479 269 149 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à 1 233 milliers d’euros pour l’exercice 2022, contre 2 570 milliers d’euros pour l’exercice 2021. Opérations de titrisation 2022. — Au 31 décembre 2022, une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 21 juillet 2022 s’est traduite pour la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes par une cession de prêts personnels (69 730 milliers d’euros) à BPCE Consummer Loans 2022 FCT et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (70 250 milliers d’euros) ainsi que la souscription par les établissements de titres subordonnées assurant ainsi le surdimensionnement de l’opération et de parts résiduelles permettant de récupérer les flux d’intérêts sur les créances titrisés. Ainsi, au moment de la mise en place de l’opération, les plus-values de cession des créances titrisés sont enregistrés dans le poste d’intérêts, produits et charges assimilés. Par la suite, l a diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » liée à la diminution du stock de créance est compensée par l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » liée au versement par le FCT d’un produit d’intérêts sur parts résiduelles basé sur les flux d’intérêts des créances titrisés. 3.2. Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables. — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Actions et autres titres à revenu variable 0 154 Participations et autres titres détenus à long terme 0 0 Parts dans les entreprises liées 39 308 32 304 Total 39 308 32 458 3.3. Commissions . Principes comptables. — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 171 -16 155 329 -15 314 Opérations avec la clientèle 62 492 -256 62 236 61 320 -64 61 256 Opérations sur titres 3 941 -75 3 866 4 604 -23 4 581 Moyens de paiement 64 578 -39 322 25 256 58 904 -36 190 22 714 Opérations de change 113 0 113 94 0 94 Engagements hors bilan 14 280 0 14 280 13 187 0 13 187 Vente de produits d'assurance vie 51 658 0 51 658 53 698 0 53 698 Vente de produits d'assurance autres (1) 66 090 -3 328 62 762 62 589 -3 134 59 455 Total 263 323 -42 997 220 326 254 725 -39 426 215 299 (1) Commission Assurance Décès Emprunteur : 40 619 milliers d’euros en 2022 (38 279 milliers d’euros en 2021) 3.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables. — Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Opérations de change 600 564 Instruments financiers à terme -18 151 -21 603 Total -17 551 -21 039 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables. — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -51 854 0 -51 854 -2 234 0 -2 234 Reprises 146 0 146 1 130 0 1 130 Résultat de cession 4 887 0 4 887 3 313 0 3 313 Total -46 821 0 -46 821 2 209 0 2 209 3.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire . Principes comptables. — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 4 440 -6 368 -1 928 4 680 -6 407 -1 727 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 0 0 Activités immobilières 572 -29 543 615 -41 574 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 2 256 -2 527 -271 1 481 -9 314 -7 833 Cotisation Organe Central - Activité de nature bancaire 0 -8 254 -8 254 0 -8 563 -8 563 Autres produits et charges accessoires 1 598 -17 176 -15 578 5 889 -2 140 3 749 Total 8 866 -34 354 -25 488 12 665 -26 465 -13 800 3.7. Charges générales d'exploitation . Principes comptables. — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -112 917 -106 664 Charges de retraite et assimilées -23 325 -23 910 Autres charges sociales -29 046 -28 615 Intéressement des salariés -10 717 -11 804 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -17 278 -17 896 Total des frais de personnel -193 283 -188 889 Impôts et taxes -6 027 -5 078 Contributions règlementaires -8 726 -9 504 Autres charges générales d'exploitation -110 430 -101 749 Charges refacturées 2 654 773 Total des autres charges d'exploitation -122 529 -115 558 Total -315 812 -304 447 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 925 cadres et 1 527 non-cadres, soit un total de 2 452 salariés. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE sont présentées en frais de gestion. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 3.8. Coût du risque . Principes comptables. — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs : Interbancaires 0 0 Clientèle -52 908 55 290 -33 947 1 436 -30 129 -36 806 44 851 -21 055 1 993 -11 017 Base collective -64 614 60 988 -3 626 -63 064 48 013 -15 051 Provisions : Engagements hors bilan -5 650 2 541 -3 109 -4 136 1 491 -2 645 Provisions pour risque clientèle 0 0 Autres -1 261 -1 261 0 Total -124 433 118 819 -33 947 1 436 -38 125 -104 006 94 355 -21 055 1 993 -28 713 3.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables. Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations Dotations -294 0 0 -294 -545 -545 Reprises 747 0 0 747 116 667 116 667 Résultat de cession -240 0 243 3 15 -578 524 -39 Total 213 0 243 456 116 137 -578 524 116 083 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation les reprises de dépréciations sur titres de participation le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme 3.10. Résultat exceptionnel . Principes comptables. — Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2022. 3.11. Impôt sur les bénéfices . Principes comptables. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2022 . — La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : BPCE est la tête d’un groupe d’intégration fiscale comprenant notamment les 14 Banques Populaires, les 15 Caisses d’Epargne et les filiales de BPCE dont le Crédit Foncier, Banque Palatine et BPCE SFH. L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Bases imposables aux taux de 25,00 % 19 % 15 % 27,50 % 19 % 15 % Au titre du résultat courant 66 935 0 0 156 231 0 0 Au titre du résultat exceptionnel 0 0 0 0 Imputation des déficits Bases imposables 66 935 0 0 156 231 0 0 Impôt correspondant -16 734 0 -42 965 0 + Contributions 3,3 % -527 0 -1 393 0 + Crédit impôt mécénat 660 0 497 0 +/- Impôts sur ex antérieurs 702 0 1 079 0 - Impôts constatés sur nouveau PTZ et ECO PTZ -135 0 1 075 0 - Produits sur intégration fiscale Filiales 423 0 348 0 Impôt comptabilisé -15 611 0 0 -41 358 0 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales 0 0 0 0 Provisions pour impôts 840 0 -86 0 Total -14 771 0 0 -41 444 0 0 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à -135 milliers d’euros 3.11.2. Détail du résultat fiscal de l’exercice 2022 – passage du résultat comptable au résultat fiscal  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net comptable (A) 45 533 97 725 Impôt social (B) 14 771 41 444 Réintégrations (C) 167 571 278 015 Dépréciations sur actifs immobilisés Autres dépréciations et provisions 85 600 73 983 Dotation FRBG 0 114 000 OPCVM 0 402 Moins-values régime long terme et exonérées 214 1 008 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 41 199 32 610 Divers 40 558 56 012 Déductions (D) 160 940 260 953 Plus-values long terme imposées au taux réduit 0 0 Plus-values long terme exonérées 652 116 813 Reprises dépréciations et provisions 59 717 43 825 Dividendes 31 687 28 014 OPCVM 1 129 424 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 34 421 36 609 Amortissement frais acquisition Frais de constitution Divers 33 334 35 268 Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D) 66 935 156 231 3.12. Répartition de l'activité  : (En milliers d'Euros) Total de l'activité Dont pôle clientèle 2022 2021 2022 2021 Produit net bancaire 426 875 484 276 454 309 456 779 Frais de gestion -328 902 -319 827 -302 481 -291 752 Résultat brut d'exploitation 97 973 164 449 151 828 165 027 Coût du risque -38 125 -27 364 -45 573 -36 049 Résultat d'exploitation 59 848 137 085 106 255 128 978 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 456 116 083 496 520 Résultat courant avant impôt 60 304 253 168 106 751 129 498 Note 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires . Principes comptables. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires 420 092 380 788 Comptes et prêts au jour le jour 1 000 000 1 000 000 Valeurs non imputées 0 0 Créances à vue 1 420 092 1 380 788 Comptes et prêts à terme 4 352 796 2 376 490 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances à terme 4 352 796 2 376 490 Créances rattachées 2 639 -538 Total 5 775 527 3 756 740 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 417 913 milliers d'euros à vue et 4 352 795 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 4 574 195 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 4 183 043 milliers d'euros au 31 décembre 2021, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. Passif (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 94 787 82 652 Autres sommes dues 14 602 18 453 Dettes rattachées à vue 63 43 Dettes à vue 109 452 101 148 Comptes et emprunts à terme 9 078 931 6 002 862 Valeurs et titres donnés en pension à terme 101 215 0 Dettes rattachées à terme 18 800 7 147 Dettes à terme 9 198 946 6 010 009 Total 9 308 398 6 111 157 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 9 904 milliers d'euros à vue et 7 886 379 milliers d'euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle . 4.2.1. Opérations avec la clientèle . Principes comptables. — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Prêts garantis par l’Etat : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine. Le plafond autorisé est de 15% du chiffre d’affaires (CA) moyen des trois derniers exercices comptables. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du CA, ce PGE complémentaire Résilience prend la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. — Créances restructurées : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les encours classés en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; Taux de perte en cas de défaut ; Probabilités de défaut jusqu’à la maturité du contrat. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en XX 2022 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Actif (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 109 481 93 986 Créances commerciales 19 596 16 000 Crédits à l'exportation 0 0 Crédits de trésorerie et de consommation 2 332 682 2 424 225 Crédits à l'équipement 5 826 814 5 648 978 Crédits à l'habitat 14 115 034 13 046 378 Autres crédits à la clientèle 50 664 71 932 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 30 521 30 500 Autres 39 981 31 546 Autres concours à la clientèle 22 395 696 21 253 559 Créances rattachées 45 460 42 494 Créances douteuses 342 078 293 858 Dépréciations des créances sur la clientèle -154 278 -152 370 Total 22 758 033 21 547 527 Dont créances restructurées 61 582 65 865 Dont créances restructurées reclassées en encours sains 26 325 37 485 Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 455 366 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 513 093 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Passif (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'épargne à régime spécial 15 877 566 15 143 548 Livret A 6 979 835 6 571 967 PEL / CEL 4 149 315 4 226 609 Autres comptes d'épargne à régime spécial 4 748 416 4 344 972 Créances sur fonds d'épargne -5 194 775 -4 670 674 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 10 054 283 10 510 818 Dépôts de garantie 4 273 0 Autres sommes dues 15 095 10 418 Dettes rattachées 34 867 13 327 Total 20 791 309 21 007 437 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 7 484 340 7 484 340 8 365 817 8 365 817 Emprunts auprès de la clientèle financière 499 171 499 171 640 431 640 431 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 2 070 772 2 070 772 1 504 570 1 504 570 Total 7 484 340 2 569 943 10 054 283 8 365 817 2 145 001 10 510 818 4.2.2. Répartition des encours de crédit , comptes ordinaires débiteurs , créances rattachées incluses , par agent économique  : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 5 781 606 93 942 -54 925 61 886 -46 393 Entrepreneurs individuels 1 290 149 130 018 -60 534 39 183 -33 700 Particuliers 13 293 447 74 308 -29 890 26 784 -17 253 Administrations privées 271 643 Administrations publiques et sécurité sociale 1 616 528 5 425 -3 838 5 118 -3 769 Autres 271 401 38 385 -5 091 11 986 -2 229 Créances rattachées 45 460 Total au 31 décembre 2022 22 570 233 342 078 -154 278 144 957 -103 344 Total au 31 décembre 2021 21 448 533 293 858 -152 370 152 598 -110 916 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1. Portefeuille titres . Principes comptables. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Placement Investissement TAP Total Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 592 954 367 242 960 196 603 260 214 853 0 818 113 Créances rattachées 4 873 452 5 325 4 990 291 0 5 281 Dépréciations -21 817 -21 817 -307 -307 Effets publics et valeurs assimilées 576 010 367 694 0 943 704 607 943 215 144 823 087 Valeurs brutes 468 482 2 022 951 2 491 433 573 722 2 064 223 0 2 637 945 Créances rattachées 44 390 132 44 522 47 519 21 0 47 540 Dépréciations -29 787 -29 787 -1 185 0 -1 185 Obligations et autres titres à revenu fixe 483 085 2 023 083 0 2 506 168 620 056 2 064 244 2 684 300 Montants bruts 46 036 1 000 47 036 40 800 1 214 42 014 Créances rattachées 0 Dépréciations -4 602 -4 602 -3 007 -3 007 Actions et autres titres à revenu variable 41 434 0 1 000 42 434 37 793 0 1 214 39 007 Total 1 100 529 2 390 777 1 000 3 492 306 1 265 792 2 279 388 1 214 3 546 393 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Depuis 2019, les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 734 091 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 2 236 810 milliers d’euros. Les plus-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent à 216 milliers d’euros et il n’y a pas de moins-values latente. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Placement Investissement Total Placement Investissement Total Titres cotés 310 799 364 414 675 213 236 279 146 368 382 646 Titres non cotés 98 822 275 655 374 477 81 739 316 575 398 314 Titres prêtés 600 211 1 750 124 2 350 335 857 473 1 816 133 2 673 606 Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 49 263 584 49 847 52 509 312 52 821 Total 1 059 095 2 390 777 3 449 872 1 227 999 2 279 388 3 507 387 Dont titres subordonnés 107 180 268 000 375 180 92 390 316 588 408 978 1 713 517 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 747 648 milliers au 31 décembre 2021). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 51 605 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 491 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 3 088 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 16 711 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 402 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Au 31 décembre 2021, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 12 702 milliers d’euros. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 24 673 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 33 633 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Par ailleurs, aucune dépréciation n’est constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d’investissement au 31 décembre 2022 comme au 31 décembre 2021. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 938 379 milliers d'euros au 31 décembre 2022. — Actions et autres titres à revenu variable : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Placement TAP Total Placement TAP Total Titres cotés 1 059 1 059 3 157 3 157 Titres non cotés 40 375 1 000 41 375 34 636 1 214 35 850 Créances rattachées 0 0 Total 41 434 1 000 42 434 37 793 1 214 39 007 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 2 746 milliers d’euros d’OPCVM dont 2 373 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2022 (contre 4 799 milliers d’euros d’OPCVM dont 4 799 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2021). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 4 602 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 3 007 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à X milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 9 305 milliers au 31 décembre 2021. Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2022 comme au 31 décembre 2021 et les plus-values latentes s’élèvent à 216 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 420 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Achats Cessions / remboursement Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2022 Effets publics 215 144 204 011 -35 400 -16 222 161 367 694 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 064 244 545 551 -585 600 -1 223 111 2 023 083 Total 2 279 388 749 562 -621 000 -17 445 272 2 390 777 4.3.3. Reclassements d’actifs . Principes comptables. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables. — Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2022 Participations et autres titres détenus à long terme 276 163 70 712 -18 589 2 362 330 648 Parts dans les entreprises liées 993 220 821 17 994 058 Valeurs brutes 1 269 383 71 533 -18 589 2 379 1 324 706 Participations et autres titres à long terme -7 674 -91 651 0 -7 114 Parts dans les entreprises liées -4 738 -106 0 0 -4 844 Dépréciations -12 412 -197 651 0 -11 958 Total 1 256 971 71 336 -17 938 2 379 1 312 748 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 729 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 3 378 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (31 870 milliers d’euros) Les titres BPCE SA dont la valeur nette comptable au 31 décembre 2022 s’élève à 909 149 milliers d’euros représentent l’essentiel du poste. Leur valeur a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2022 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 226 milliers d’euros sur les titres BPCE. Au 31 décembre 2022, la valeur nette comptable s’élève à 909 149 milliers d’euros pour les titres BPCE. 4.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Filiales et participations Capita231/12/2022 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2022 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2022 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2022 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2022 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2022 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2022 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2022 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2022 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) EXPANSO HOLDING (données au 31/12/2021) 10 502 6 892 91,93 % 11 768 11 768 0 1 445 SCI Tournon 3 356 1 623 100,00 % 3 356 3 356 992 755 Emmo Aquitaine (données au 31/12/2021) 15 943 59 100,00 % 16 956 11 040 353 19 Beaulieu Immobilisations 27 019 5 749 100,00 % 27 105 27 019 13 333 5 233 1 278 BRG SUD OUEST ( données au 31/12/2021) 16 000 75,00 % 12 000 12 000 0 -291 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) BPCE 180 478 17 647 302 3,78 % 909 375 909 149 190 570 1 380 914 313 857 29 762 CE HOLDING Promotion (données au 31/12/2021) 145 611 79 713 7,55 % 15 841 15 841 -122 -247 0 BATIMAP 3 812 4 003 33,27 % 2 456 2 456 922 202 Galia Venture (données au 31/12/2021) 1 620 1 598 49,99 % 1 454 1 454 0 360 SAS Foncière des CE ( données au 31/12/2021) 35 535 68 15,92 % 6 082 6 082 0 2 201 331 AEW FONCIERE ECUREUIL SPP (données au 31/12/2021) 196 895 53 9,86 % 19 919 15 529 7 281 3 918 1 134 108 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 75 954 74 614 21 411 Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations et certificats d'associés 31 870 31 870 Participations dans les sociétés françaises Participations dans les sociétés étrangères Dont participations dans les sociétés cotées 4.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siege social Forme juridique CRC Ecureuil @ PCMP 18 rue Gay Lussac 86000 Poitiers GIE E. MULTICANL Les portes d'Espagne 99 route d'Espagne Bât A 31100 Toulouse GIE BPCE Achats 12-20 rue Fernand Braudel 75013 Paris GIE Caisse d’Epargne Syndication Risque et Distribution 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE GCE Mobiliz 50 avenue Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13 GIE Neuilly Contentieux 20 avenue Georges Pompidou 92300 Levallois-Perret GIE Ecolocale 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE BPCE Services Financiers 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Le Logement Saintongeais 52 cours Genet 17100 Saintes GIE BPCE Solutions Crédit (anciennement dénommé Ecureuil Crédit) 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE SCI Ecureuil d’Aquitaine la Jallère 1 Parvis Corto Maltese 33000 Bordeaux SCI SCI du Vergne 1 Parvis Corto Maltese 33000 Bordeaux SCI SCI de Tournon 1 Parvis Corto Maltese 33000 Bordeaux SCI SCI l’immobilière Adour 18 avenue de la Gare 40100 Dax SCI MDH 30 avenue des Eglantiers 24660 Coulounieix-Chamiers SCI SNC IT-CE 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris SNC SNC Ecureuil 5 rue Masseran 5 rue Masseran 75007 Paris SNC SNC BPCE SI 50 avenue Pierre Mendès-France 75013 Paris SNC 4.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Etablissements de crédit Autres entreprises Total Total Créances (titres de participation inclus) 6 563 846 2 321 316 8 885 162 7 171 842 Dont subordonnées 553 998 0 553 998 393 599 Dettes 8 993 204 875 433 9 868 637 6 749 592 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 7 600 25 274 32 874 33 924 Engagements de garantie 247 533 125 292 372 825 360 858 Engagements donnés 255 133 150 566 405 699 394 782 Engagements de financement 50 325 0 50 325 677 Engagements de garantie 640 0 640 7 574 Engagements reçus 50 965 0 50 965 8 251 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. L’augmentation des opérations avec le réseau en 2022 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central. 4.5. Opérations de crédit-bail et de locations simpl e. Principes comptables. — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 23 396 23 396 19 542 19 542 Biens temporairement non loués 0 0 Encours douteux 558 558 704 704 Dépréciation -136 -136 -228 -228 Créances rattachées 4 446 4 446 5 122 5 122 Total 28 264 0 0 28 264 25 140 0 0 25 140 4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1. Immobilisations incorporelles . Principes comptables. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels créés en interne sont inscrits à l’actif du bilan pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables à leur production et à leur préparation dès lors qu’ils remplissement les critères d’immobilisation. Les logiciels acquis sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les logiciels générés en interne sont amortis sur leur durée d’utilité ne pouvant excéder 15 ans. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2022 Droits au bail et fonds commerciaux 5 674 -130 5 544 Logiciels 6 580 128 -1 645 5 063 Autres 0 0 Valeurs brutes 12 254 128 -1 775 0 10 607 Droits au bail et fonds commerciaux -1 781 399 -1 382 Logiciels -6 456 -75 1 646 -1 -4 886 Autres 0 0 Dépréciations 0 0 Amortissements et dépréciations -8 237 -75 2 045 -1 -6 268 Total valeurs nettes 4 017 53 270 -1 4 339 4.6.2. Immobilisations corporelles . Principes comptables. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Eléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2022 Terrains 2 824 -12 2 812 Constructions 52 755 4 757 -1 276 -4 990 51 246 Parts de SCI 0 0 Autres 218 935 10 147 -17 558 5 105 216 629 Immobilisations corporelles d'exploitation 274 514 14 904 -18 846 115 270 687 Immobilisations hors exploitation 6 966 29 -551 -115 6 329 Valeurs brutes 281 480 14 933 -19 397 0 277 016 Terrains 0 0 Constructions -31 884 -1 303 781 -32 406 Parts de SCI 0 0 Autres -177 137 -12 111 16 779 -172 469 Immobilisations corporelles d'exploitation -209 021 -13 414 17 560 0 -204 875 Immobilisations hors exploitation -2 306 -24 499 -1 831 Amortissements et dépréciations -211 327 -13 438 18 059 0 -206 706 Total valeurs nettes 70 153 1 495 -1 338 0 70 310 4.7. Dettes représentées par un titre . Principes comptables. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Bons de caisse et bons d'épargne 5 753 9 833 Dettes rattachées 104 183 Total 5 857 10 016 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 5 049 milliers d'euros. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. 4.8. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 98 98 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 26 943 20 613 Créances et dettes sociales et fiscales 38 030 13 970 42 246 11 731 Dépôts de garantie versés et reçus 56 470 0 165 412 0 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 13 615 396 739 29 857 300 845 Total 108 115 437 652 237 613 333 287 4.9. Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 0 0 0 0 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 282 7 017 340 5 030 Primes et frais d'émission 0 0 0 0 Charges et produits constatés d'avance (1) 47 035 97 807 45 334 106 829 Produits à recevoir/Charges à payer 56 383 92 950 45 551 84 814 Valeurs à l'encaissement 86 829 101 156 71 697 85 038 Autres 44 428 1 735 41 581 15 265 Total 234 957 300 665 204 503 296 976 4.10. Provisions . Principes comptables. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. — Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restants dus à la clôture. – Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. – Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. — Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1. Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Changement de méthode sur engagements sociaux Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2022 Provisions pour risques de contrepartie 120 701 70 264 -63 529 127 436 Provisions pour engagements sociaux 15 911 194 -1 190 14 915 Provisions pour PEL/CEL 31 643 1 233 32 876 Provisions pour litiges 16 551 1 832 -1 671 -72 16 640 Provision sur épargne réglementée 4 401 4 401 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 752 -248 504 Immobilisations financières 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 Provisions pour impôts 1 715 150 -990 875 Autres 322 -97 225 Autres provisions pour risques 2 789 150 -1 335 0 0 1 604 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 Autres provisions exceptionnelles 18 354 17 024 -333 35 045 Provisions exceptionnelles 18 354 17 024 -333 0 0 35 045 Total 210 350 0 90 697 -68 058 -72 0 232 917 4.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Dotations Reprises Utilisations Autres 31/12/2022 Dépréciations sur créances sur la clientèle -152 370 -52 342 50 434 -154 278 Dépréciations sur autres créances -3 851 -402 1 094 -3 159 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs -156 206 -52 744 51 528 0 0 -157 437 Provisions sur engagements hors bilan 18 543 5 650 -2 541 21 652 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle 102 158 64 614 -60 988 105 784 Autres provisions Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 120 701 70 264 -63 529 0 0 127 436 Total -35 505 17 520 -12 001 0 0 -29 986 Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1 et 4.2.1) ; L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). Dans la dernière opération de titrisation de prêts personnels 2022, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.10.3. Provisions pour engagements sociaux . — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est limité au versement des cotisations (X milliers d'euros en 2022). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ; — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 293 747 11 729 1 853 2 606 309 935 427 574 16 094 2 318 2 525 448 511 Juste valeur des actifs du régime -405 614 -4 203 -409 817 -513 853 -4 185 -518 038 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 29 738 29 738 28 816 28 816 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) 82 129 4 219 -1 289 85 059 57 463 448 -1 289 56 622 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 0 11 745 1 853 1 317 14 915 0 12 357 2 318 1 236 15 911 Engagements sociaux passifs 0 11 745 1 853 1 317 14 915 0 12 357 2 318 1 236 15 911 Engagements sociaux actifs 0 0 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 308 milliers d'euros en contrepartie du report à nouveau — Analyse de la charge de l'exercice : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 727 130 122 979 1 044 Coût des services passés Coût financier 4 510 111 8 19 4 648 2 816 Produit financier -5 432 -18 -5 450 -3 156 Prestation versées -965 -150 -151 -1 266 -1 141 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat -451 66 -385 -169 Autres 922 124 25 1 071 611 Total de la charge de l'exercice 0 -21 -463 81 -403 7 — Principales hypothèses actuarielles : Exercice 2022 Exercice 2021 CGPCE CGPCE Taux d'actualisation 3,75% 1,07% Taux d'inflation 2,40% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14,4 17,1 ans Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2022 Exercice 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Autres avantages Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Autres avantages Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 3,66% 3,58% 3,68% 0,43% 0,18% 0,73% Taux d'inflation 2,40% 2,40% 2,40% 1,70% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 8,8 6,6 9,20 10,5 7,8 10,84 Sur l’année 2022, sur l’ensemble des -127 095 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, -122 654 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, -4 441 milliers d’euros (Z=X-Y) proviennent des ajustements liés à l’expérience et 0 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2022, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 80,2 % en obligations, 13,4 % en actions, 2,5 % en actifs immobiliers et 3,9 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 4.10.4. Provisions PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 214 334 175 727 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 554 907 2 595 235 Ancienneté de plus de 10 ans 980 702 1 034 956 Encours collectés au titre des plans épargne logement 3 749 943 3 805 918 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 380 158 365 680 Total 4 130 101 4 171 599 — Encours de crédits octroyés : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours de crédits octroyés Au titre des plans épargne logement 689 1 136 Au titre des comptes épargne logement 2 523 4 088 Total 3 212 5 224 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Dotations / reprises nettes 31/12/2022 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 2 342 -843 1 499 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 8 901 -870 8 031 Ancienneté de plus de 10 ans 16 170 -790 15 380 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 27 412 -2 503 24 909 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 4 304 3 714 8 018 Provisions constituées au titre des crédits PEL -20 6 -14 Provisions constituées au titre des crédits CEL -54 16 -38 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -73 22 -51 Total 31 643 1 233 32 876 4.11. Dettes subordonnées . Principes comptables. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne détient pas de dettes subordonnées. 4.12. Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2022 Fonds pour risques bancaires généraux 266 045 266 045 Total 266 045 0 0 0 266 045 Au 31 décembre 2022, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 35 566 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance. 4.13. Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2020 1 074 626 451 904 680 404 138 183 87 498 2 432 615 Mouvements de l'exercice 0 0 13 125 59 990 10 227 83 342 Total au 31 décembre 2021 1 074 626 451 904 693 529 198 173 97 725 2 515 957 Impact IFRS IC 0 Affectation résultat 2021 97 725 -97 725 0 Distribution de dividendes -17 578 -17 578 Augmentation de capital 0 Résultat de la période 45 533 45 533 Total au 31 décembre 2022 1 074 626 451 904 773 676 198 173 45 533 2 543 912 Le capital social de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 1 074 626 milliers d'euros et est composé pour 1 074 625 500 euros de 53 731 275 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas procédé à une augmentation de capital en 2022. Sociétés locales d’épargne (SLE) Au 31 décembre 2022, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont détenues par 14 sociétés locales d’épargne, dont le capital (1 267 866 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2022, les SLE ont perçu un dividende de 17 579 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne. Au 31 décembre 2022, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 193 240 milliers d’euros comptabilisé en « Autres Passifs » dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au cours de l’exercice 2022, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 125 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. 4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 21 648 20 549 91 308 536 771 273 428 943 704 Créances sur les établissements de crédit 1 689 421 753 602 213 258 56 455 3 062 791 5 775 527 Opérations avec la clientèle 649 468 399 266 1 689 658 6 931 043 12 900 798 187 800 22 758 033 Obligations et autres titres à revenu fixe 240 213 10 594 317 098 1 450 015 488 248 2 506 168 Opérations de crédit-bail et de locations simples 196 171 1 120 6 506 15 403 4 868 28 264 Total des emplois 2 600 946 1 184 182 2 312 442 8 980 790 16 740 668 192 668 32 011 696 Dettes envers les établissements de crédit 231 993 635 090 4 828 748 2 143 746 1 468 821 9 308 398 Opérations avec la clientèle 16 508 333 330 114 1 153 512 2 473 012 326 338 20 791 309 Dettes représentées par un titre 3 257 200 2 300 100 5 857 Total des ressources 16 743 583 965 404 5 984 560 4 616 858 1 795 159 0 30 105 564 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8 Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés . Principes généraux. — Engagements de financement : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 88 195 48 986 Ouverture de crédits documentaires 8 246 166 139 Autres ouvertures de crédits confirmés 2 599 798 2 389 998 Autres engagements 10 449 9 080 En faveur de la clientèle 2 618 493 2 565 217 Total des engagements de financement donnés 2 706 688 2 614 203 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 50 325 700 Total des engagements de financement reçus 50 325 700 5.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés : Autres garanties 7 914 26 884 D'ordre d'établissements de crédit 7 914 26 884 Cautions immobilières 215 732 210 392 Cautions administratives et fiscales 299 727 291 265 Autres cautions et avals donnés 9 476 6 168 Autres garanties données 172 122 149 507 D'ordre de la clientèle 697 057 657 332 Total des engagements de garantie donnés 704 971 684 216 Engagements de garantie reçus : Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 58 045 50 183 Total des engagements de garantie reçus 58 045 50 183 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 7 184 173 7 770 857 0 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 27 573 17 782 385 35 989 16 624 974 Total 7 211 746 17 782 385 7 806 846 16 624 974 Au 31 décembre 2022, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 1 544 106 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 670 641 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 256 913 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 270 880 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 3 0153 598 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 4 187 137 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 1 679 906 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 189 040 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Autres engagements donnés pas la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers : 56 084 milliers d’euros auprès de la CDC 124 612 milliers d’euros auprès de DEMETER 117 663 milliers d’euros auprès de DEMETER DUO 132 483 milliers d’euros de crédits à la consommation données en garantie auprès d’un FCT Demeter Tria. Ce dispositif de refinancement est un programme de refinancement privé dans lequel un fonds émet des titres séniors souscrits par un investisseur externe et juniors souscrits par les établissements participant avec la mise en place de prêts collatéralisés entre les établissements et le fonds. En synthèse, l’opération aboutit chez les établissements à un emprunt collatéralisé par un portefeuille de créances remis en garantie et qui demeure ainsi inscrit au bilan de l’établissement. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2022, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 27 573 milliers d’euros contre 35 989 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Couverture Total Couverture Total Opérations fermes Swaps de taux d'intérêt 3 746 949 3 746 949 3 181 144 3 181 144 Total opérations fermes 3 746 949 3 746 949 3 181 144 3 181 144 Total instruments financiers et de change á terme 3 746 949 3 746 949 3 181 144 3 181 144 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : 31/12/2022 31/12/2021 Micro-couverture Macro-couverture Total Micro-couverture Macro-couverture Total En milliers d'euros Swaps de taux d'intérêt 851 874 2 895 075 3 746 949 958 242 2 222 902 3 181 144 Opérations fermes 851 874 2 895 075 3 746 949 958 242 2 222 902 3 181 144 Total 851 874 2 895 075 3 746 949 958 242 2 222 902 3 181 144 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations de gré à gré 496 906 589 694 2 660 349 3 746 949 Opérations fermes 496 906 589 694 2 660 349 3 746 949 Total 496 906 589 694 2 660 349 3 746 949 5.3. Opérations en devises . Principes comptables. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Opérations de change comptant Monnaies à recevoir non reçues 0 0 Monnaies à livrer non livrées 0 0 Total 0 0 5.4. Ventilation du bilan par devise  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Euro 33 877 972 33 879 229 30 737 976 30 738 930 Dollar 8 240 7 057 12 545 11 662 Livre sterling 139 106 290 261 Franc suisse 309 302 357 350 Yen 3 1 3 1 Autres 92 60 54 21 Total 33 886 755 33 886 755 30 751 225 30 751 225 Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2022 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 745 milliers d’euros (1 753 milliers d’euros en 2021). Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence). Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux. 6.3. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'Euros Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de BPCE Autres réseaux de commissaires aux comptes Total Mazars KPMG Audit 2022 2021 2022 2021 2022 2021 Missions de certification des comptes 131 124 131 140 262 264 Services autres que la certification des comptes 12 7 21 16 33 23 Filiales intégrées globalement Total 143 131 152 156 295 287 Dont honoraires versés aux membres du réseau pour la certification des comptes Dont honoraires versés aux membres du réseau pour les services autres que la certification des comptes Variation (%) 9% -3% 3% 6.4. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 2 mars 2022 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2022, La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — MERGEFIELD Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels \* MERGEFORMAT Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . MERGEFIELD \* MERGEFORMAT (Exercice clos le 31 décembre 2022 .) À l'Assemblée générale des sociétaires de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'audit. Fondement de l'opinion : — Référentiel d'audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels" du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l'audit. — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Caisse enregistre, dans ses comptes sociaux, des provisions pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une dégradation significative du risque de crédit. Ces provisions sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives). Ces provisions pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions et dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la Direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes de crédit attendues, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits douteux et douteux compromis. Le stock de dépréciations individuelles sur les encours de crédits s’élève à 154,3 M€ et le stock de provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif s’élève à 105,8 M€ pour un encours brut de 22 912,3 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 342,1 M€ au 31 décembre 2022. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à -38,1 M€ (contre -28,7 M€ sur l’exercice 2021). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8, 4.2.1 et 4.10 de l’annexe. Provisionnement des encours de crédits non douteux présentant une dégradation significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de provisions, les paramètres utilisés pour le calcul des provisions ; ont apprécié le caractère approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des provisions au 31 décembre 2022, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés. ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Caisse des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2022. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Caisse et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 909,1 M€ au 31 décembre 2022, sans variation depuis le 31 décembre 2021. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer à la note 4.4.1 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales entités ; l’obtention et la revue des plans d’affaires filiales et principales participations et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de cet exercice. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l'exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. — Rapport sur le gouvernement d’entreprise  : Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Directoire sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L. 225-37-4 du Code de commerce. — Autres informations  : En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes par l'assemblée générale du 26 avril 2001 pour le cabinet KPMG Audit FS I et du 17 avril 2019 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2022, le cabinet KPMG Audit FS I était dans la 22 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 4 ème année. Responsabilités de la Direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes annuels. Il appartient à la Direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. — Objectif et démarche d'audit : Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l'application par la Direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au Comité d'audit : Nous remettons au Comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense et Bordeaux, le 6 avril 2023. Les Commissaires aux comptes : KPMG Audit FS I : MAZARS : Pierre SUBREVILLE ; Julie MALLET ; Hervé KERNEIS ; Associé, Associée, Associé. V. — Rapport de gestion. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public. B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2022. I. — Compte de résultat consolidé . (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 4.1 584 532 505 412 Intérêts et charges assimilées 4.1 -353 489 -258 669 Commissions (produits) 4.2 274 775 263 231 Commissions (charges) 4.2 -43 002 -39 616 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 7 243 9 569 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 39 923 32 142 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 0 -5 981 Produits des autres activités 4.6 8 388 12 445 Charges des autres activités 4.6 -32 838 -24 891 Produit net bancaire 485 532 493 642 Charges générales d'exploitation 4.7 -307 699 -296 007 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -19 777 -20 777 Résultat brut d'exploitation 158 056 176 858 Coût du risque de crédit 7.1.1 -45 574 -36 049 Résultat d'exploitation 112 482 140 809 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 11.4.2 67 1 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 500 523 Variations de valeur des écarts d'acquisition 3.5.2 0 0 Résultat avant impôts 113 049 141 333 Impôts sur le résultat 10.1 -21 603 -38 874 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 91 446 102 459 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Résultat net part du groupe 91 446 102 459 II. — Résultat global. Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net 91 446 102 459 Eléments recyclables en résultat net -46 836 -983 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -62 874 -1 567 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 16 038 584 Eléments non recyclables en résultat net -138 144 147 516 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 4 660 587 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -142 462 145 822 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés -342 1 107 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -184 980 146 533 Résultat global 93 534 248 992 Part du groupe 93 534 248 992 Participations ne donnant pas le contrôle III. — Bilan consolidé. (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisse, banques centrales 5.1 102 156 102 167 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 239 827 228 867 Instruments dérivés de couverture 5.3 200 557 8 516 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 839 660 2 135 071 Titres au coût amorti 5.5.1 409 197 215 144 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 10 955 123 8 548 581 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 24 699 329 23 508 547 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -200 230 89 904 Actifs d'impôts courants 22 680 6 769 Actifs d'impôts différés 10.2 103 016 89 772 Comptes de régularisation et actifs divers 5.7 296 752 310 794 Participations dans les entreprises mises en équivalence 11.4.1 2 667 2 601 Immeubles de placement 5.8 5 206 5 070 Immobilisations corporelles 5.9 117 613 119 146 Immobilisations incorporelles 5.9 1 208 1 154 Total des actifs 38 794 761 35 372 103 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 34 540 19 469 Instruments dérivés de couverture 5.3 68 954 130 565 Dettes représentées par un titre 5.10 480 565 450 637 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.11.1 9 379 026 6 122 023 Dettes envers la clientèle 5.11.2 25 598 005 25 312 820 Passifs d'impôts courants 1 080 2 060 Passifs d'impôts différés 10.2 4 254 420 Comptes de régularisation et passifs divers 5.12 334 304 336 036 Provisions 5.13 124 168 109 274 Capitaux propres 2 769 865 2 888 798 Capitaux propres part du groupe 2 769 865 2 888 798 Capital et primes liées 5.15.1 1 526 530 1 526 530 Réserves consolidées 1 457 042 1 379 982 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -305 153 -120 173 Résultat de la période 91 446 102 459 Total des passifs et capitaux propres 38 794 761 35 372 103 IV. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2021 1 074 626 451 904 1 283 139 12 174 0 -277 621 -1 259 84 439 2 627 402 2 627 402 Distribution -13 452 -13 452 -13 452 Augmentation de capital 25 547 25 547 25 547 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 0 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 0 12 095 12 095 12 095 Effets des changements liés à la première application d'IFRS 9 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -983 147 419 97 146 533 146 533 Affectation résultat 84 439 -84 439 0 0 Résultat de la période 102 459 102 459 102 459 Résultat global Autres variations 309 309 309 Capitaux propres au 31 décembre 2021 1 074 626 451 904 1 379 982 11 191 0 -130 202 -1 162 102 459 2 888 798 2 888 798 Capitaux propres au 1er janvier 2022 1 074 626 451 904 1 379 982 11 191 0 -130 202 -1 162 102 459 2 888 798 2 888 798 Variation de capital SLE -9 012 -9 012 -9 012 Affectation résultat 102 459 -102 459 0 Dividendes versés aux Sociétaires -16 226 -16 226 -16 226 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 77 221 -102 459 -25 238 -25 238 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -46 836 0 -141 934 3 790 -184 980 -184 980 Résultat de la période 91 446 91 446 91 446 Résultat global Autres variations -161 -161 -161 Capitaux propres au 31 décembre 2022 1 074 626 451 904 1 457 042 -35 645 0 -272 136 2 628 91 446 2 769 865 2 769 865 V. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat avant impôts 113 049 141 334 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 20 280 20 854 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 29 229 27 511 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -67 -1 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -45 110 -36 495 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 182 495 119 231 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 186 827 131 100 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 754 374 -252 215 Flux liés aux opérations avec la clientèle -906 093 -834 982 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -101 033 285 406 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 265 163 41 631 Impôts versés -32 208 -30 869 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -19 797 -791 029 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 280 079 -518 595 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations -212 950 -172 439 Flux liés aux immeubles de placement 129 1 223 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -19 059 -10 048 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -231 880 -181 264 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -16 226 -13 452 Flux de trésorerie provenant des activités de financement Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -16 226 -13 452 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 31 973 -713 311 Caisse et banques centrales 102 167 103 679 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 281 887 1 993 686 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 1 384 054 2 097 365 Caisse et banques centrales 102 156 102 167 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 313 871 1 281 887 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 1 416 027 1 384 054 Variation de la trésorerie nette 31 973 -713 311 VI. — Annexe aux états financiers . Note 1 . – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un Groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, sont organisés autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le Groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs . — Conflit en Ukraine : L’exercice 2022 est marqué, depuis le 24 février 2022, par le conflit en Ukraine. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de certaines banques russes de SWIFT, la mise sous gel des avoirs de nombreuses personnes physiques et sociétés, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Des mesures et sanctions économiques ont été adoptées en représailles par la Fédération de Russie. En conséquence, ce conflit a des répercussions sur l’économie russe, les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale, avec en particulier des impacts significatifs sur le prix de l’énergie et des matières premières mais également un impact humanitaire du fait des risques sur la sécurité alimentaire pour certains pays. Natixis Moscou a cessé toute nouvelle activité de financement et continue d’assurer un nombre limité d’opérations techniques de flux. Les prêts en devises (dollars et euros) consentis au profit de clients russes inscrits à l’actif du bilan de Natixis Moscou ont été transférés à d’autres entités du Groupe BPCE entre le 28 février et le 3 mars 2022. A l’issue de ces transferts, Natixis Moscou ne détient quasiment plus de prêts en direct libellés en dollars ou en euros, à l’exception du replacement de la trésorerie auprès de la Banque Centrale de Russie, pour un montant 36 millions d’euros, provisionnées à hauteur de 100%. En complément, les fonds propres des autres filiales ukrainienne et russe du Groupe BPCE (activités de courtage Oney) ne sont pas significatifs. Outre les éléments précités, le risque de marché direct sur des actifs russes ou en rouble n’est pas matériel. L’exercice du contrôle de Groupe BPCE sur ses filiales n’a pas été remis en cause par les événements et les relations avec les équipes de ces dernières continuent de s’exercer normalement dans le cadre de leurs activités de gestion courante. Le Groupe BPCE continue à ce titre à consolider Natixis Moscou, Oney Russia et Oney Ukraine par intégration globale dans ses comptes consolidés au 31 décembre 2022. — Impact TLTRO : En matière de rémunération du TLTRO 3, l’année 2022 peut être décomposée en trois parties : 01/01/2022 - 23/06/2022 : rémunération égale au taux de la facilité de dépôt (-0,50%) + bonifications (-0,5%) soit un total de -1% ; 24/06/2022 - 22/11/2022 : rémunération égale à la moyenne du taux de la facilité de dépôt depuis la date de début des opérations jusqu’au 22 novembre 2022 (=> très forte pondération de la période à -0,50% entraînant un fort arbitrage vs le taux de la facilité de dépôt) ; Depuis le 23/11/2022 : rémunération égale au taux de la facilité de dépôt. Au 30 septembre 2022, les règles de calcul des ICNE avaient déjà donné lieu à de nombreux échanges. Le Groupe avait décidé de calculer les intérêts courus au 30 septembre 2022 en projetant le dernier taux couru, soit l’option retenue par les autres établissements de la place (taux moyen estimé à -0,07% ) L’impact initialement comptabilisé par les établissements des réseaux avait été calculé en projetant les taux à terme L’écart entre les deux méthodes avait été comptabilité en central La marge nette d’intérêt comptabilisée au 4ème trimestre 2022 ( -47 M€ ) intègre donc les impacts suivants : Extourne de la part des ICNE ainsi obtenus pour la part courant jusqu’à la maturité (la borne de fin est désormais au 22 novembre et non plus à maturité), soit un recalcul sur un taux moyen d’environ -0,34% : +58 M€ Rémunération courue sur la période du 1er octobre 2022 au 22 novembre 2022 (moyenne du taux de la facilité de dépôt jusqu’au 22 novembre 2022, soit -0,34% ) : +43 M€ Comptabilisation des ICNE sur la période du 23 novembre au 31 décembre 2022 sur la base du taux de la facilité de dépôt (taux moyen de +1,64% ) : -148 M€ — Valorisation des titres BPCE : La valorisation des titres BPCE SA dans une approche de valeur d’utilité s’élève à 24,1 Md€ au 31 décembre 2022 ou 666,84 € par action), soit une valeur stable par rapport au 31 décembre 2021 reflétant : L’impact favorable du résultat de l’année 2022, compensé par une distribution de dividende de montant équivalent Une évolution favorable des valeurs d’utilité des filiales SEF (à l’exception de BPCE Financement) et du Crédit Foncier Une évolution défavorable de la valeur d’utilité de l’ancien périmètre Natixis dont -1,7 Md€ sur le pôle GFS : baisse purement mécanique suite à l’augmentation de capital de 1,7 G€, effectuée post Pléiade du fait de la perte du « compromis danois » sur les métiers d’assurance (ce régime par exception permet de pondérer les titres d’assurance et non de les déduire des fonds propres) et donc non constitutive d’une perte de substance, +0,9 Md€ sur le pôle Assurances et +0,4 Md€ sur le pôle Paiements Conséquences sur les comptes individuels au 31 décembre 2022 établis en référentiel comptable français : aucun impact en l’absence de variation sur l’année 2022. — Gouvernance : Le Conseil d’Orientation et de Surveillance a nommé Frédérique DESTAILLEUR Présidente de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en remplacement de Jérôme TERPEREAU, à compter du 1er juin 2022. — Opération Titrisation : La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a réalisé une nouvelle opération de titrisation des prêts à la consommation pour un montant de 69M€. 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Aucun évènement significatif se rapportant à l’exercice 2022 n’a été constaté postérieurement à la clôture. Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2021 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2022. Les textes nouvellement applicables en 2022 sont des amendements de portée spécifique ou mineure. Ils n’ont pas eu d’effet sur les comptes consolidés du Groupe. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en notes annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, BPCE Assurances, NA, BPCE Vie et ses fonds consolidés, BPCE Life, BPCE Assurances IARD, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le Groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du Groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables — Norme IFRS 17 : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance . Le règlement de l’UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. L’IASB a publié le 9 décembre 2021 un amendement à IFRS 17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Cet amendement a été adopté par le règlement (UE) 2022/1491 de la Commission du 8 septembre 2022. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciation d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 modifie les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats entrant dans son champ d’application. — Champ d’application : Le champ d’application d’IFRS 17 est similaire à celui d’IFRS 4. La norme IFRS 17 s’appliquera : Aux contrats d’assurance (y compris les traités de réassurance) émis ; Aux traités de réassurance cédée ; Aux contrats d’investissement émis avec un élément de participation discrétionnaire, à condition que l’entité émette aussi des contrats d’assurance. Le Groupe BPCE est concerné par ces trois typologies de contrats. En revanche, les garanties financières données par les entités du secteur bancaire au sein du Groupe BPCE, bien que répondant à la définition comptable d’un contrat d’assurance, demeurent traitées selon la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers conformément aux pratiques antérieures. — Modèles de valorisation : En application de la norme IFRS 17, les passifs d'assurance devront être comptabilisés à la valeur actuelle. Ils étaient jusqu'à présent valorisés au coût sous IFRS 4 qui autorise le maintien des engagements valorisés dans les règles de consolidation françaises, à l'exception de dispositions spécifiques introduites. Les passifs d’assurance seront désormais valorisés selon une approche « building blocks » (modèle général), applicable par défaut à tous les contrats entrant dans le champ d’application d’IFRS 17. Cette approche exige l’évaluation des provisions techniques comprenant les trois blocs suivants : Un premier bloc égal à la valeur actuelle des estimations de flux de trésorerie futurs – le Best Estimate (BE) ; Un ajustement au titre du risque non-financier, afin de tenir compte de l’incertitude relative à ces estimations de flux de trésorerie futurs ; Une « marge de service contractuelle » (« Contractual Service Margin – CSM »). Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes notamment pour les contrats d’assurance des emprunteurs, pour les contrats de prévoyance individuelle pluriannuels (hors obsèques) et pour l’activité de cautions. Il est également retenu au titre des principaux traités de réassurance acceptée pour les activités épargne-retraite. Le Best Estimate correspond à la valeur actuelle, mesurée à chaque clôture comptable, des estimations de flux de trésorerie futurs (à recevoir et à payer) rattachables aux contrats compris dans un horizon défini selon les exigences IFRS 17, pondérés par leur probabilité de réalisation. Ces flux sont actualisés par le biais de taux d’actualisation dont les modalités sont présentées ci-contre. La valeur comptable du Best Estimate se décompose en un passif (ou un actif) relatif à la période de couverture restante et d’un passif relatif aux sinistres survenus. L’ajustement au titre du risque non-financier correspond à la prise en compte de l’incertitude relative aux estimations des flux de trésorerie futurs inclus dans l’évaluation du Best Estimate . Il est également mesuré à chaque clôture comptable. Le niveau d’ajustement au titre du risque non-financier n‘est pas normé. Le Groupe BPCE a défini ses méthodologies d’ajustement au titre du risque non-financier en fonction des typologies de passifs d’assurance qui présentent des risques différents. L’ajustement au titre du risque non-financiers des passifs relatifs à la période de couverture restante est fondé principalement sur une méthodologie basée sur un niveau de confiance de type VaR ( Value-at-Risk ), capitalisant sur le cadre des exigences prudentielles, avec une vision du risque pluriannuelle. Une diversification intra-entité est également prise en compte (néanmoins, les bénéfices de diversification entre entités du Groupe ne sont pas pris en compte). L’ajustement pour risque non-financier au titre des passifs relatifs aux sinistres survenus, est fondé principalement sur le niveau d’appétence aux risques du Groupe BPCE et correspond à un niveau d’incertitude déterminé à partir de méthodes de calculs actuariels. La CSM représente, à la souscription, la marge attendue sur les contrats, non encore acquise par le Groupe, mesurée pour chaque Groupe de contrats d’assurance. Celle-ci est évaluée en date de souscription des contrats puis ajustée dans le temps, notamment pour prendre en compte les éventuelles variations d’hypothèses non financières. Elle est comptabilisée au bilan puis constatée en résultat au fil du temps, sur la durée de couverture résiduelle des contrats. Dans le cas où une perte est attendue, celle-ci ne fait pas l’objet d’une CSM négative mais est immédiatement comptabilisée en résultat. L’allocation en résultat de la part de CSM représentative du service rendu sur la période est effectuée par le biais des unités de couverture, représentatives de la durée de couverture des contrats, de la quantité de services fournie et du service rendu par les entités d’assurance du Groupe BPCE aux assurés. Dans le cadre de l’application du modèle général aux contrats d’assurance emprunteur et aux activités de caution, les unités de couverture sont définies sur la base du capital restant dû. Les taux d’actualisation appliqués à l’estimation des flux de trésorerie futurs doivent refléter la valeur temps de l’argent, les caractéristiques des flux de trésorerie, les caractéristiques de liquidité des contrats d’assurance et concorder avec les prix de marché courants observables. Dans le cadre du modèle général, le Best Estimate et l’ajustement pour risque non financiers sont mesurés sur la base des taux courants (en date de clôture comptable) tandis que la CSM demeure évaluée sur la base des taux d’actualisation déterminés à la date de comptabilisation initiale du Groupe de contrats. Le Groupe BPCE adopte une méthode ascendante (« bottom-up ») pour déterminer ces taux d’actualisation, en retenant une courbe des taux sans risque à laquelle une prime d’illiquidité, dépendante des caractéristiques et de la liquidité des contrats d’assurance concernés, est ajoutée. La courbe des taux sans risque retenue est adaptée de la courbe des taux applicable dans le cadre des exigences prudentielles (les adaptations portent principalement sur les paramètres de liquidité et d’extrapolation au-delà du dernier point liquide). Au titre des contrats de prévoyance pluriannuels et de l’assurance emprunteur, les taux d’actualisation sont constitués de la courbe des taux sans risque. Un modèle « Variable Fee Approach » (VFA) est prescrit obligatoirement pour les contrats participatifs directs, qui répondent aux trois critères suivants : Les clauses contractuelles précisent que le titulaire du contrat possède une participation dans un portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; L’assureur prévoit de verser à l’assuré un montant égal à une part significative de la juste valeur des rendements du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; Une part significative des prestations que l’entité s’attend à payer à l’assuré devrait varier avec la juste valeur du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié. Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour évaluer les contrats d'épargne et de retraite ainsi que les contrats obsèques. Dans le cas de contrats participatifs directs, le service rendu à l’assuré correspond à la gestion pour le compte de celui-ci des éléments sous-jacents (puisqu’il en reçoit une part substantielle). Les flux de trésorerie de ces contrats varient en fonction de la performance d’éléments sous-jacents. Ainsi, une augmentation de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une augmentation de l’évaluation des contrats. A contrario, une diminution de la valeur des éléments sous-jacents a pour corollaire une diminution de l’évaluation des contrats. L’approche VFA se substitue ainsi à la « comptabilité reflet » instaurée par IFRS 4. Pour rappel, en application des principes de la « comptabilité reflet », la provision pour participation aux bénéfices différée est ajustée pour refléter les droits des assurés sur les plus-values latentes ou leur participation aux pertes sur les moins-values latentes relatives aux instruments financiers valorisés en juste valeur en application de la norme IAS 39. Les principales différences entre les deux méthodes proviennent sous IFRS 17 de la prise en compte dans la valorisation des contrats d’assurance des plus-values ou moins-values des éléments sous-jacents y compris pour ceux qui ne sont pas valorisés en juste valeur en IFRS. Par ailleurs, la part de plus-value latentes revenant à l’assureur ne figure plus dans les capitaux propres mais fait partie de la CSM pour la partie non encore rapportée au résultat. Dans le Groupe BPCE, la majorité des actifs financiers sous-jacents des contrats VFA sera valorisée en juste valeur par résultat ou par capitaux propres sous IFRS 9. La plupart des immeubles de placement sont également mesurés à la juste valeur par résultat comme le permet IAS 40. Afin d’éviter des discordances comptables entre la prise en compte en résultat des effets d’IFRS 17, d’IFRS 9 et d’IAS 40, la norme offre la possibilité d’appliquer l’option de désagrégation. Cette option permet pour les contrats participatifs directs d’enregistrer dans le poste charges financières d’assurance un montant égal mais de sens opposé au montant des revenus financiers correspondant aux éléments sous-jacents. La charge financière résiduelle est comptabilisée directement en capitaux propres. Le Groupe BPCE a décidé d’appliquer cette option. Des adaptations par rapport aux dispositions du modèle général ont été retenues concernant les unités de couverture et la courbe des taux pour les contrats éligibles au modèle VFA. Ainsi, les unités de couverture retenues en modèle VFA s’appuient sur les variations des encours des contrats d’épargne des assurés, ajustées pour tenir compte de la différence entre le taux de rendement des actifs attribuables aux contrats (en monde réel) et celui évalué dans les modèles actuariels (en risque neutre). La courbe des taux s’appuie sur la même méthodologie que celle applicable dans le cadre du modèle général, avec l’ajout d’une prime d’illiquidité déterminée en fonction des natures d’actifs financiers sous-jacents aux contrats éligibles à ce modèle. Enfin l’approche générale est complétée par un modèle optionnel plus simple. Celui-ci est basé sur l’allocation des primes (« Premium Allocation Approach » – PAA) . Il est applicable : A l’ensemble des contrats hormis aux contrats participatifs directs, dans la mesure où cette méthode aboutit à un résultat proche de l’approche générale ; Aux contrats à déroulement court (i.e. sur une période inférieure à 12 mois). Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour les contrats de prévoyance individuelle annuels et pour l’ensemble des contrats dommages (IARD - incendies, accidents et risques divers)). Le passif initial au titre de la couverture future comptabilisé est égal aux primes reçues (ainsi, aucune CSM n’est comptabilisée). Les primes sont par la suite étalées et comptabilisées en compte de résultat en fonction de l’écoulement du temps. Les frais d’acquisition encourus peuvent être comptabilisés immédiatement en charges lorsqu’ils surviennent ou au fur et à mesure de la période de couverture. En modèle PAA, le passif au titre des sinistres survenus non encore décaissés et au titre des Groupes de contrats déficitaires demeurent néanmoins évalués selon les dispositions du modèle général. Les passifs en modèle PAA ne sont actualisés que si l’effet du passage du temps est significatif, notamment concernant les provisions pour sinistres survenus ( Best Estimate et Ajustement au titre du risque non-financier). En modèle PAA, les principales différences attendues par rapport à IFRS 4 concernant donc les provisions pour sinistres survenus, principalement au titre de la prise en compte de l’effet du passage du temps. — Niveau d’agrégation des contrats : La norme définit le niveau de reGroupement des contrats, à la maille « Groupe de contrats », à utiliser pour évaluer les passifs des contrats d’assurance et leur profitabilité. La première étape consiste à identifier les portefeuilles de contrats d’assurance, c’est-à-dire des contrats soumis à des risques similaires et gérés ensemble. Ensuite, chaque portefeuille est divisé en trois Groupes : Les contrats déficitaires dès leur comptabilisation initiale ; Les contrats qui n’ont pas, lors de leur comptabilisation initiale, de possibilité significative de devenir déficitaire ; Et les autres contrats du portefeuille. Enfin, la norme telle que publiée par l’IASB introduit le principe de « cohortes annuelles » interdisant d’inclure dans le même Groupe les contrats émis à plus d’un an d’intervalle. Néanmoins, la norme telle qu’adoptée par l’Union européenne prévoit une exception optionnelle de l’application de cette règle pour les contrats suivants : Les Groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et les Groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire dont les flux de trésorerie ont une incidence sur les flux de trésorerie destinés aux assurés d’autres contrats, ou subissent l’incidence de tels flux ; Les Groupes de contrats d’assurance qui sont gérés sur plusieurs générations de contrats et remplissant certaines conditions et pour lesquels l’application de l’ajustement égalisateur ( matching adjustment ) a reçu l’accord des autorités de contrôle. Cette exception sera réexaminée avant la fin de l’année 2027, sur la base des résultats de la revue, par l’IASB, de la mise en œuvre d’IFRS 17. Le Groupe BPCE appliquera l’option d’exemption d’application des cohortes annuelles aux contrats d’épargne/retraite et aux contrats obsèques. La classification par portefeuilles retenue par BPCE Assurances est cohérente avec celle retenue dans le cadre des exigences prudentielles. Le reGroupement par niveaux homogènes de profitabilité a été réalisé à la suite d’études menées sur la base d’informations et de critères disponibles en interne, tels que les produits, les contrats et les assurés. — Dispositions spécifiques aux traités de réassurance cédée : IFRS 17 exige une analyse, évaluation et comptabilisation distincte des contrats d’assurance directe (et traités de réassurance acceptée) des traités de réassurance cédée. Le modèle VFA n’étant pas applicable aux traités de réassurance, seuls le modèle général et le modèle PAA peuvent être appliqués. Au titre des traités de réassurance cédée, la CSM peut représenter un coût ou un gain de réassurance (ainsi, les dispositions relatives aux contrats déficitaires ne s’appliquent pas dans le cas des traités de réassurance cédée). Les dispositions relatives au niveau d’agrégation des contrats demeurent identiques à celles applicables aux contrats d’assurance directe. Les traités de réassurance du Groupe BPCE ont été évalués en modèle général ou en modèle PAA, en fonction de leur horizon déterminé selon IFRS 17. — Approche à la date de transition : La norme IFRS 17 sera appliquée de manière rétrospective. Les contrats d’assurance en cours seront réévalués en date de transition selon les 3 méthodes ci-dessous : Full Retrospective Approach (FRA) : La méthode rétrospective complète FRA (Full Retrospective Approach) prévoit de définir, comptabiliser et évaluer chacun des Groupes de contrats d’assurance comme si la norme IFRS 17 avait toujours été appliquée depuis l’origine de contrats. S’il n’est pas possible d’appliquer cette méthode en fonction des données disponibles, les 2 méthodes suivantes peuvent être utilisées : Modified Retrospective Approach (MRA) : L’approche rétrospective modifiée MRA (Modified Retrospective Approach) reste une méthode rétrospective qui se veut proche de la FRA, mais avec certaines simplifications de calcul. Fair Value Approach (FVA) : L’approche par Juste Valeur, dite FVA ( Fair Value Approach ) s’appuie seulement sur les données disponibles à la date de transition sans modéliser les flux financiers passés. Dans l’approche par Juste Valeur, la Marge de Service Contractuelle est évaluée à la date de transition comme la différence entre la juste valeur du Groupe de contrats d’assurance à cette date et les flux de trésorerie d’exécution évalués à cette date. Le Groupe BPCE a principalement retenu l’application des approches rétrospective modifiée et juste valeur pour l’évaluation des passifs d’assurance en date de transition, compte tenu de contraintes opérationnelles (par exemple, disponibilité des données). Les simplifications retenues dans le cadre de l’application de la méthode rétrospective modifiée portent principalement sur le niveau d’agrégation des contrats, les flux de trésorerie passés et les taux d’actualisation. — Impacts sur la présentation des états financiers : IFRS 17 introduit de nouvelles exigences en termes de présentation des états financiers par rapport à IFRS 4. Présentation du compte de résultat IFRS 17 introduit la présentation de nouveaux agrégats au compte de résultat, notamment la distinction entre un résultat des activités d’assurance (et de réassurance acceptée) et les produits ou charges financiers d’assurance (et de réassurance acceptée). Le résultat des activités d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) reGroupera les produits (revenus) des contrats d’assurance émis (relâchement des prestations et charges estimées de la période (à l’exclusion des composantes investissement), variation de l’ajustement au titre du risque non-financier, amortissement de la marge sur services contractuels au titre des services rendus, amortissement des flux de trésorerie d’acquisition) et les charges afférentes aux contrats d’assurance émis (prestations et charges encourues (à l’exclusion des remboursements de composantes d’investissement), constatation et reprise de composante onéreuse, amortissement des frais d’acquisition). La composante investissement sera donc exclue du compte de résultat. Cela concerne essentiellement les contrats valorisés en VFA dans le Groupe BPCE. Les charges directement attribuables aux contrats d’assurance seront présentées au sein du PNB et non plus en charges générales d’exploitation ou en dotations aux amortissements et dépréciations. De nouveaux agrégats relatifs aux produits ou charges financiers des contrats d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) seront également présentés. Ceux-ci comprennent les produits financiers ou les charges financières relatives à l’effet du passage du temps ainsi qu’aux variations des taux d’actualisation. Une présentation distincte de ces agrégats au titre des traités de réassurance cédée doit également être respectée. Par ailleurs, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales (qui remplace la recommandation n°2017-02 du 2 juin 2017 à compter de la date de première application de la norme IFRS 17) demande que le coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance soit isolé sur une ligne distincte et présenté à la suite des postes « Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis » et « Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée» afin de refléter la performance financière des activités d’assurance au sein d’un conglomérat financier ayant des activités distinctes de banque et d’assurance. Présentation du bilan Au bilan, les engagements relatifs aux contrats IFRS 17 seront présentés en fonction de la position à l’actif ou au passif de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 et de la typologie des contrats (présentation distincte de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 au titre des contrats d’assurance directe, et réassurance acceptée, de celle des traités de réassurance cédée). La valeur comptable des engagements relatifs aux contrats IFRS 17 comprendra également les montants des créances et dettes relatives aux opérations d’assurance et de réassurance cédée (actuellement présentés distinctement sous IFRS 4). Enfin, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 permet sur option de présenter les placements financiers des activités d’assurance dans un poste distinct à l’actif du bilan avec pour corollaire une présentation des produits nets des placements liés aux activités d’assurance sur une ligne distincte du compte de résultat. Le Groupe BPCE retiendra cette présentation qui est en ligne avec la présentation qu’il applique actuellement. Par ailleurs, les créances nées d’opérations d’assurance et de réassurance acceptée ou cédée ainsi que la part des cessionnaires et rétrocessionnaires dans les passifs relatifs aux contrats d’assurance ne seront plus présentées au sein des placements d’assurance mais avec les actifs ou passifs relatifs aux contrats d’assurance ou de réassurance cédée. Présentation des Annexes Les annexes actuellement présentées sous IFRS 4 seront très majoritairement modifiées pour respecter les nouvelles exigences quantitatives et qualitatives d’IFRS 17. — Première application d’IFRS 9 par les filiales d’assurance : Les filiales d’assurance du Groupe BPCE appliqueront la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers et remplaçant IAS 39 à partir du 1er janvier 2023 avec un retraitement des états comparatifs. Les principes comptables applicables aux instruments sont identiques à ceux déjà appliqués par le Groupe BPCE (hors filiales d’assurance) depuis 2018 et sont présentés dans la note 2.5.1. Les principaux impacts de la première application d’IFRS 9 par les filiales d’assurance sur le bilan sont présentés ci-dessous. L’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les principaux reclassements au sein des placements financiers seront les suivants : selon IAS 39, certains titres de dettes (obligations) sont évalués au coût amorti parce qu’ils sont détenus jusqu’à l’échéance. A l’occasion de la revue du modèle de gestion associé à ces titres pour la première application d’IFRS 9, ils seront reclassés à la juste valeur par capitaux propres dans la mesure où ils sont rattachés à un modèle de gestion mixte de collecte des flux de trésorerie et de vente, les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les « Actifs financiers disponibles à la vente » selon IAS 39, seront évaluées selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dettes et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, les actions classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront classés par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les filiales d’assurances du Groupe BPCE en ont fait individuellement le choix irrévocable, les titres seront classés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par résultat ou par capitaux propres auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. L’application des dépréciations pour pertes attendues selon IFRS 9 sera peu significative pour les filiales d’assurance du Groupe BPCE. Amendements à la norme IAS 12 : Impôt différé rattaché à des actifs et des passifs issus d’une même transaction. Les modifications apportées à la norme IAS 12 « impôts sur le résultat » adoptées par l’Union européenne le 11 aout 2022 seront applicables à compter du 1er janvier 2023. Les amendements viennent préciser et réduire le champ d’application de l'exemption offerte par la norme IAS 12. Sont notamment concernés les contrats de location et les coûts de démantèlement pour lesquels il convient de comptabiliser à la fois un actif et un passif et qui devront désormais donner lieu à la comptabilisation d’impôts différés. Depuis la date de première application de la norme IFRS 16, le Groupe ne présente pas d’impôt différé en date de comptabilisation initiale des contrats de location, dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Par la suite, les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Ces amendements n’ont donc aucun effet sur les comptes consolidés du Groupe BPCE. 2.3. Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2022, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; le résultat des tests d’efficacité des relations de couverture (note 5.3) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.13); les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ; les impôts différés (note 10) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.19) ; la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 11.2.2) Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le Chapitre 2 – Déclaration de performance extra-financière. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le Chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.5, 5.5, 5.11, 5.12.2. — Risques climatiques : L’urgence environnementale et climatique représente l’un des plus grands défis auxquels les économies de la planète et l’ensemble des acteurs économiques sont confrontés aujourd’hui. La finance peut et doit être aux avant-postes de la transition écologique en orientant les flux financiers vers une économie durable. Convaincue de l’importance des risques et des opportunités suscités par le changement climatique, BPCE a placé la transition énergétique et le climat parmi les trois axes majeurs de son plan stratégique. Le Groupe BPCE est exposé, directement ou indirectement, à travers les établissements du Groupe et filiales, à plusieurs facteurs de risques liés au climat. Pour les qualifier, BPCE a adopté la terminologie des risques proposés par la TCFD (Task Force on Climate-Related Financial Disclosures [1]) : « risque de transition » et « risque physique ». Dans le cadre de l’appétit aux risques et du processus d’identification des risques, l’évaluation de la matérialité de ces risques est revue annuellement et pourra, le cas échéant, être affinée à l’aide de nouvelles méthodologies de mesure. Le risque physique est pris en compte dans l’évaluation interne du besoin en capital du Groupe (processus ICAAP) et le risque de transition pour GFS de manière implicite. En effet, les modèles de notation internes des contreparties prennent déjà en compte les évolutions possibles de l’environnement économique dans un horizon de temps raisonnable (1 à 3 ans) et couvrent donc les possibles impacts de la transition climatique même si ceux-ci ne peuvent pas actuellement être dissociés. Des réflexions sont engagées pour mieux prendre en compte l’impact potentiel à long terme du risque de transition en déployant une logique de tests de résistance. Le Groupe a par ailleurs progressivement déployé plusieurs outils visant à évaluer et piloter son exposition. La Banque de Grande Clientèle évalue les effets de ses transactions sur le climat en attribuant une note climatique (« Green Weighting Factor color rating ») soit à l’actif ou au projet financé, soit à l’emprunteur quand il s’agit d’un financement classique. Pour les clients Entreprises des établissements régionaux, a été mis en place un questionnaire ESG, visant à mieux connaître la maturité de ses clients en matière d’enjeux Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG), et en particulier climatiques et à détecter les besoins d’accompagnement de ses clients dans la transition, à remonter les données nécessaires au calcul de l’alignement des encours et à intégrer ces critères comme une aide à l’évaluation des dossiers de crédit. Le processus d’identification, de quantification et de gestion des risques liés au climat, se renforce, au fur et à mesure de la collecte de données disponibles ou à recueillir, en complétant notamment le dispositif sur la quantification des risques et le suivi du risque physique. Le Groupe BPCE a participé à l’exercice pilote climatique de l’ACPR sur le risque de transition qui a permis, concernant le risque de crédit, de mener des réflexions sur le cadre méthodologique et d’identifier des travaux en amont de ces exercices pour surmonter plusieurs difficultés en lien notamment avec les différences entre la classification sectorielle utilisée par l’ACPR et la classification interne, et la nécessaire adaptation sur certains aspects des méthodologies internes de projection de portefeuille à des horizons aussi longs (projections demandées jusqu’à 2050). Le Groupe BPCE a également participé en 2022 au premier exercice de stress test climatique de la BCE. Le test de résistance cible des catégories spécifiques d’actifs exposés aux risques climatiques et non le bilan complet des banques. L’exercice s’est appuyé sur trois modules : Le premier est un questionnaire qualitatif de 78 questions, réparties en 11 thématiques portant sur des sujets méthodologiques, de collecte de données, de gouvernance, de stratégie commerciale. Le deuxième module vise à collecter un certain nombre de métriques sur 22 secteurs jugés sensibles au risque climatique, comme l’intensité carbone ou le nombre de gigatonnes de CO2 équivalent financées. Le troisième module consiste à estimer les impacts en résultat, au travers de nos propres modèles internes pour projeter les paramètres de risques sur différents horizons (1, 3 et 30 ans) et selon plusieurs scénarios en dissociant risque physique et risque de transition. La participation du Groupe BPCE à l’exercice de stress test climatique 2022 a démontré sa capacité à quantifier le risque climatique selon différents scénarios. Le Groupe BPCE, comme la plupart des établissements bancaires, a dû intégrer dans ses modèles internes une nouvelle dimension sectorielle sur des horizons de temps inédit allant jusqu’à 30 ans. Au terme de ces exercices, l’impact en termes de risque de crédit est négligeable aux échelles de temps considérées ; les travaux devront cependant être poursuivis notamment sur les dimensions méthodologiques en particulier de long terme, et enrichis. Enfin, cet exercice a permis au Groupe BPCE de quantifier les principaux risques auxquels le Groupe est exposé et de prioriser les actions d’identification, d’atténuation et de surveillance de ces risques. 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2020. Les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le directoire du 03 février 2023 . Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 21 avril 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE à l’exception des filiales d’assurance qui appliquent toujours la norme IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model. Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les Groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de reGroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables. Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . – Consolidation . 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante est la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en tant que société mère du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes qui est composé des entités suivantes : Entité Activité exercée Nationalité % de contrôle % d’intérêt Méthode de consolidation BEAULIEU IMMO Location immobilière Française 100,00% 100,00% IG TOURNON SCI de Gestion et de Location Française 100,00% 100,00% IG BATIMAP Etablissement de crédit Française 33,27% 33,27% MEE SLE APC Société Locale d’épargne Française 100,00% 100,00% IG FCT Société financière Française 100,00% 100,00% IG 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. 3.2.1. Entités contrôlées par le Groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le Groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le Groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées. — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le Groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du Groupe intervient à la date à laquelle le Groupe prend le contrôle et cesse le jour où le Groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du Groupe. Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 12. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du Groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le Groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du Groupe. Lorsqu’une entité du Groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du Groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes . Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au Groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au Groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût du reGroupement d’entreprise pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque reGroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le Groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le Groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les reGroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des reGroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du Groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le Groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le Groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du Groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du Groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du Groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) clôturent leurs comptes au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre. 3.4. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2022 . — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2022 sont les suivantes : Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charentes a évolué au cours de l’exercice 2022, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Consumer Loans 2022 FCT et BPCE Consumer Loans FCT 2022 Demut En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charentes contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel. Le Produit Net Bancaire (PNB) reGroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. 4.1. Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit (1) 127 171 -61 097 66 074 72 433 -58 170 14 263 Prêts / emprunts sur la clientèle 415 569 -256 073 159 496 405 449 -162 256 243 193 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 12 258 -3 733 8 525 5 913 -405 5 508 Dettes subordonnées /// 0 0 /// 0 0 Passifs locatifs /// -73 -73 /// -57 -57 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 554 998 -320 976 234 022 483 795 -220 888 262 907 Opérations de location-financement 509 0 509 350 0 350 Titres de dettes 21 416 /// 21 416 14 388 /// 14 388 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 21 416 /// 21 416 14 388 /// 14 388 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la JV par capitaux propres (1) 576 923 -320 976 255 947 498 533 -220 888 277 645 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 3 124 /// 3 124 2 796 /// 2 796 Instruments dérivés de couverture 4 244 -29 270 -25 026 4 083 -34 787 -30 704 Instruments dérivés pour couverture économique 241 -3 243 -3 002 0 -2 994 -2 994 Total des produits et charges d'intérêt 584 532 -353 489 231 043 505 412 -258 669 246 743 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 92 919 milliers d’euros (40 346 milliers d’euros en 2021) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent une dotation de 1 233 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (2 570 milliers d’euros de dotation au titre de l’exercice 2021). 4.2. Produits et charges de commissions . Principes comptables. — En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du Groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, ( cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location [Uniquement pour les établissements et filiales] les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires Groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service. Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le Groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 170 -1 169 329 -1 328 Opérations avec la clientèle 59 485 -278 59 207 57 166 -267 56 899 Prestation de services financiers 9 032 -7 272 1 760 7 595 -7 103 492 Vente de produits d'assurance vie 93 923 /// 93 923 93 071 /// 93 071 Moyens de paiement 64 642 -35 376 29 266 58 904 -32 221 26 683 Opérations sur titres 3 332 -75 3 257 3 850 -24 3 826 Activités de fiducie 1 628 /// 1 628 1 943 0 1 943 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 17 281 0 17 281 16 196 0 16 196 Autres commissions 25 282 0 25 282 24 177 0 24 177 Total des commissions 274 775 -43 002 231 773 263 231 -39 616 223 615 4.3. Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables. — Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 6 493 9 086 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 4 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 4 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option (2) 0 0 Résultats sur opérations de couverture 699 -80 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 699 -80 Variation de la couverture de juste valeur 251 944 70 365 Variation de l'élément couvert -251 245 -70 445 Résultats sur opérations de change 47 563 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 7 243 9 569 4.4. Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables. Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables reGroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 1 021 457 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 38 902 31 685 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 39 923 32 142 4.5. Gains ou pertes nets résultant de la d é comptabilisation d’actifs financiers au cout amorti . Principes comptables. — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 24 0 24 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 0 0 0 24 0 24 Dettes envers les établissements de crédit 0 0 0 0 -6 005 -6 005 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 -6 005 -6 005 Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 0 0 0 24 -6 005 -5 981 Absence d’opération de cession d’actifs au coût amorti ayant généré des gains et pertes en 2022. 4.6. Produits et charges des autres activités . Principes comptables. Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 839 0 839 670 0 670 Produits et charges sur immeubles de placement 892 -167 725 1 564 -182 1 382 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 4 471 -6 581 -2 110 4 639 -6 218 -1 579 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 -316 -316 0 -152 -152 Autres produits et charges divers d'exploitation 2 186 -10 440 -8 254 5 572 -10 552 -4 980 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// -15 334 -15 334 -7 786 -7 786 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 6 657 -32 671 -26 014 10 211 -24 708 -14 497 Total des produits et charges des autres activités 8 388 -32 838 -24 450 12 445 -24 890 -12 445 4.7. Charges générales d’exploitation . Principes comptables. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution relèvent de l’arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le Groupe Aquitaine Poitou-Charentes à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 6 792 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 506 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 51 408 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par le Groupe Aquitaine Poitou-Charentes représente pour l’exercice 6 958 milliers d’euros dont 5 914 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 044 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 6 647 milliers d’euros au 31 décembre 2022. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Charges de personnel -191 845 -189 054 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -15 503 -15 342 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -99 131 -90 466 Autres frais administratifs -115 854 -106 953 Total des charges générales d’exploitation -307 699 -296 007 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 5 914 milliers d’euros (contre 6 958 milliers d’euros en 2021) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 456 milliers d’euros (contre 452 milliers d’euros en 2021). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions Groupe restent présentées en frais de gestion. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables. — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 500 523 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 500 523 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales . Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Caisse 102 156 102 167 Banques centrales Total caisse, banques centrales 102 156 102 167 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 2.5.1. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le Groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option (hors CE et BP) . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 85 186 85 186 80 225 80 225 Titres de dettes 85 186 85 186 80 225 80 225 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 45 862 45 862 47 014 47 014 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 65 034 65 034 83 653 83 653 Opérations de pension Prêts 110 896 110 896 130 667 130 667 Instruments de capitaux propres 15 648 /// 15 648 14 798 /// 14 798 Dérivés de transaction 28 097 /// /// 28 097 3 177 /// /// 3 177 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 28 097 211 730 239 827 3 177 225 690 228 867 — Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit  : L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. Le Groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 34 540 /// 34 540 19 469 /// 19 469 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 34 540 34 540 19 469 19 469 Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IAS 39. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA (Debit Valuation Adjustement). 5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 605 358 27 746 34 540 549 297 3 087 19 469 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 605 358 27 746 34 540 549 297 3 087 19 469 Instruments de taux 50 000 351 90 90 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 50 000 351 0 90 90 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de transaction 655 358 28 097 34 540 549 387 3 177 19 469 Dont marchés organisés Dont opérations de gré à gré 655 358 28 097 34 540 549 387 3 177 19 469 5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur .— La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du Groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du Groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts observés et modélisés. Couverture d’un investissement net libellé en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbe » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €STR) est basée sur la courbe d’actualisation €STR, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés ( Credit Value adjustment et Debit Value adjustment ) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 3 414 998 200 557 68 954 2 873 091 8 516 130 565 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 3 414 998 200 557 68 954 2 873 091 8 516 130 565 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 3 414 998 200 557 68 954 2 873 091 8 516 130 565 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de flux de trésorerie Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dérives de couverture 3 414 998 200 557 68 954 2 873 091 8 516 130 565 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2022  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Total Couverture de taux d'intérêts 550 694 790 408 1 744 333 329 563 3 414 998 Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur 550 694 790 408 1 744 333 329 563 3 414 998 Couverture du risque de change Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture des autres risques Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture d'investissements nets en devises Total 550 694 790 408 1 744 333 329 563 3 414 998 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Eléments couverts  : Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur 31/12/2022 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs  : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 263 031 -5 211 268 242 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 263 031 -5 211 268 242 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 683 332 -2 962 686 294 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 683 332 -2 962 686 294 Titres de dette Passifs  : Passifs financiers au coût amorti 324 234 -67 090 391 324 Dettes envers les établissements de crédit 324 234 -67 090 391 324 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 622 129 58 917 563 212 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement par capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne dispose plus de couverture de flux de trésorerie. Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne dispose plus de couverture de flux de trésorerie. 5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Titres de dettes 907 010 1 125 636 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 932 650 1 009 435 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 839 660 2 135 071 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) ( * ) -321 983 -116 647 - Instruments de dettes -48 099 14 775 - Instruments de capitaux propres -273 884 -131 422 (1) Les actions et autres titres de capitaux propres comprennent les participations stratégiques et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres n'ayant pas vocation à être cédés, un classement parmi les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de titres. (*) Y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. — Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 712 152 32 077 857 226 29 477 Actions et autres titres de capitaux propres 220 498 6 825 152 209 2 208 Total 932 650 38 902 1 009 435 31 685 Les titres de participation comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le Groupe n’ayant pas constaté de cession durant la période, le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » est nul. 5.5. Actifs au coût amorti . Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022.Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine (notamment pour des entreprises qui seraient au plafond des 25% du PGE ou proches). Le plafond autorisé est de 15% du CA moyen des trois derniers exercices comptables, ou les deux derniers exercices si elles ne disposent que de deux exercices comptables ou le dernier exercice si elles ne disposent que d’un exercice comptable, ou calculé comme le chiffre d’affaires annualisé par projection linéaire à partir du chiffre d’affaires réalisé à date si elles ne disposent d’aucun exercice comptable clos clôturés. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du CA, ce PGE complémentaire Résilience prendra la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Effets publics et valeurs assimilées 367 695 215 144 Obligations et autres titres de dettes 41 519 0 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -17 0 Total des titres au cout amorti 409 197 215 144 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 424 627 383 244 Comptes et prêts (1) 10 502 835 8 025 971 Dépôts de garantie versés 27 661 139 701 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 -335 Total 10 955 123 8 548 581 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent hors créances rattachées à 5 116 963 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 4 670 674 milliers d’euros au 31 décembre 2021. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 6 105 049 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (4 065 309 milliers d’euros au 31 décembre 2021). 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 152 783 136 510 Autres concours à la clientèle 24 852 000 23 669 890 Prêts à la clientèle financière 18 275 19 379 Crédits de trésorerie (1) 2 742 519 2 782 570 Crédits à l'équipement 5 931 277 5 721 752 Crédits au logement 16 011 548 14 992 961 Opérations de location-financement 23 509 19 650 Prêts subordonnés (2) 30 598 30 525 Autres crédits 94 274 103 053 Autres prêts ou créances sur la clientèle 5 288 5 444 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 25 010 071 23 811 844 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -310 742 -303 297 Total 24 699 329 23 508 547 (1) Les prêts garantis par l'Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s'élèvent à 455 366 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 513 093 milliers d'euros au 31 décembre 2021. (2) Au 31 décembre 2022, 22 milliers d’euros de Prêts Participatifs Relance (PPR) ont été comptabilisés. Les encours de financements verts sont détaillés au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » (note 2.3.4 « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe ») du Rapport annuel. La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Reclassements d’actifs financiers . Principes comptables . — Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). D ans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas effectué de reclassement d’actifs en 2022 . 5.7. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'encaissement 87 114 71 750 Charges constatées d'avance 1 626 1 707 Produits à recevoir 51 514 43 805 Autres comptes de régularisation 49 178 47 074 Comptes de régularisation - actif 189 432 164 336 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 98 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 107 320 146 360 Actifs divers 107 320 146 458 Total des comptes de régularisation et actifs divers 296 752 310 794 5.8. Immeubles de placement . Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du Groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 9 032 -3 826 5 206 9 351 -4 281 5 070 Total des immeubles de placement 5 206 5 070 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 5 206 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (5 070 milliers d’euros au 31 décembre 2021). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.9. Immobilisations . Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Les logiciels créés en interne sont inscrits à l’actif du bilan au poste « Immobilisations incorporelles » pour leur coût direct de développement dès lors que les critères de reconnaissance d’un actif tels qu’édictés par la norme IAS 38 sont satisfaits. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne constructions : 20 à 50 ans ; aménagements : 5 à 20 ans ; mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ; matériels informatiques : 3 à 5 ans ; logiciels : maximum 5 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 384 245 -266 632 117 613 385 364 -266 218 119 146 Biens immobiliers 115 691 -64 118 51 573 117 377 -62 421 54 956 Biens mobiliers 268 554 -202 514 66 040 267 987 -203 797 64 190 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers Droits d'utilisation au titre de contrats de location 28 957 -12 809 16 148 25 732 -10 507 15 225 Portant sur des biens immobiliers 28 957 -12 809 16 148 25 732 -10 507 15 225 Dont contractés sur la période 2 142 -189 1 953 3 162 -193 2 969 Portant sur des biens mobiliers Dont contractés sur la période Total des immobilisations corporelles 413 202 -279 441 133 761 411 096 -276 725 134 371 Immobilisations incorporelles 6 101 -4 893 1 208 7 618 -6 464 1 154 Droit au bail 1 030 1 030 1 030 1 030 Logiciels 5 071 -4 893 178 6 588 -6 464 124 Autres immobilisations incorporelles Total des immobilisations incorporelles 6 101 -4 893 1 208 7 618 -6 464 1 154 5.10. Dettes représentées par un titre . Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Emprunts obligataires 474 259 440 597 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 5 753 9 832 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 480 012 450 429 Dettes rattachées 553 208 Total des dettes représentées par un titre 480 565 450 637 Les émissions d’obligations vertes sont détaillées au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » (note 2.3.2 « Intensifier sa stratégie de refinancement « green » avec des émissions obligataires à thématique transition énergétique. ») du Rapport annuel. La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9. 5.11. Dettes envers les établissements de crédit et assimiles et envers la clientèle . Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». Les opérations de refinancement à long terme (TLTRO3) auprès de la BCE ont été comptabilisés au coût amorti conformément aux règles d’IFRS 9. Les intérêts sont constatés en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif estimé en fonction des hypothèses d’atteinte des objectifs de production de prêts fixés par la BCE. S’agissant d’un taux de rémunération révisable, le taux d’intérêt effectif appliqué varie d’une période à l’autre. Le Groupe BPCE a atteint les objectifs de production de prêts fixés par la BCE. Ainsi, la bonification de - 0,50% est a été constatée en produit sur la période de 12 mois concernée. Le 28 octobre, la BCE a annoncé une modification de la rémunération du TLTRO3 : Entre le 23 juin 2022 et le 22 novembre 2022, le taux applicable est le taux de facilité de dépôt moyen de la BCE depuis la date de départ du TLTRO3 jusqu’au 22 novembre 2022 à partir du 23 novembre, le taux applicable est le taux moyen de facilité de dépôts de la BCE applicables à partir du 23 novembre 2022 et jusqu'à la date d'échéance ou la date de remboursement anticipé de chaque opération TLTRO III en cours. L’effet de cette modification a été comptabilisé en ajustement du résultat pour la période allant du 23 juin 2022 au 22 novembre 2022 et prospectivement pour la nouvelle période à partir du 23 novembre 2022 , pour le Groupe BPCE et BPCE SA uniquement . 5.11.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes à vue 109 388 101 569 Dettes rattachées 63 43 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 109 451 101 612 Emprunts et comptes à terme 9 021 759 6 013 263 Opérations de pension 101 215 0 Dettes rattachées 18 800 7 147 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 9 141 774 6 020 410 Dépôts de garantie reçus 127 801 1 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 9 379 026 6 122 023 La dette liée au refinancement à long terme TLTRO3 auprès de la BCE s’élève à 1 174 614 milliers d’euros au 31 décembre 2022 et a donné lieu à la comptabilisation d’un produit d’intérêt dans le poste intérêts et produits assimilés. La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 9 202 984 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (5 927 485 milliers d’euros au 31 décembre 2021). L’augmentation des opérations avec le réseau en 2022 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du Groupe par l’organe central. 5.11.2. Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 7 474 707 8 277 383 Livret A 6 979 835 6 571 967 Plans et comptes épargne-logement 4 149 314 4 226 608 Autres comptes d’épargne à régime spécial 4 751 142 4 417 322 Dettes rattachées 10 12 Comptes d’épargne à régime spécial 15 880 301 15 215 909 Comptes et emprunts à vue 15 142 10 479 Comptes et emprunts à terme 2 195 233 1 770 290 Dettes rattachées 32 622 38 759 Autres comptes de la clientèle 2 242 997 1 819 528 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 25 598 005 25 312 820 Le détail des livrets d’épargne responsable est présenté au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » (note 2.3.4 « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe ».) du Rapport annuel. La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9. 5.12. Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'encaissement 101 156 85 039 Produits constatés d'avance 7 407 12 105 Charges à payer 80 536 73 717 Autres comptes de régularisation créditeurs 1 735 15 266 Comptes de régularisation - passif 190 834 186 127 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 26 943 20 711 Créditeurs divers 103 605 116 875 Passifs locatifs 12 922 12 323 Passifs divers 143 470 149 909 Total des comptes de régularisation et passifs divers 334 304 336 036 5.13. Provisions . Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les Comptes Epargne-Logement (CEL) et les Plans Epargne-Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existants à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le Groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. ( En milliers d' E uros ) 01/01/2021 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2022 Provisions pour engagements sociaux (1) 16 807 151 -1 212 -4 660 11 086 Provisions pour restructurations 0 0 Risques légaux et fiscaux 20 952 1 832 -74 -1 668 21 042 Engagements de prêts et garanties 20 780 5 888 -1 497 -1 545 23 626 Provisions pour activité d'épargne-logement 31 643 1 233 32 876 Autres provisions d'exploitation 19 092 17 024 -578 35 538 Total des provisions 109 274 26 128 -74 -4 955 -6 205 124 168 (1) Les autres mouvements comprennent l'écart de réévaluation des régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (4 660 milliers d'euros avant impôts). 5.13.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 214 334 175 727 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 554 907 2 595 235 Ancienneté de plus de 10 ans 980 702 1 034 956 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 3 749 943 3 805 918 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 380 158 365 680 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 4 130 101 4 171 598 5.13.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 689 1 136 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 2 523 4 088 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 3 212 5 224 5.13.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : 31/12/2022 31/12/2021 Provisions constituées au titre des PEL - Ancienneté de moins de 4 ans 1 499 2 342 - Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 8 031 8 901 - Ancienneté de plus de 10 ans 15 380 16 170 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 24 910 27 413 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 8 018 4 304 Provisions constituées au titre des crédits PEL -13 -20 Provisions constituées au titre des crédits CEL -38 -54 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -51 -74 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 32 877 31 643 5.14. Dettes subordonnées . Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne détient pas de dettes subordonnées au 31 décembre 2022 , comme au 31 décembre 2021. 5.15. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du Groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du Groupe. 5.15.1. Parts sociales . Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe sont classées en capitaux propres. Les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 53 731 275 20 1 074 626 53 731 275 20 1 074 626 Augmentation de capital Réduction de capital Autres variations Valeur à la clôture 53 731 275 1 074 626 53 731 275 1 074 626 Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes . Au 31 décembre 2022, le capital se décompose comme suit : 1 074 626 milliers d’euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Caisses d’Epargne (1 074 626 milliers d’euros au 31 décembre 2021) 5.16. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -62 874 16 038 -46 836 -1 567 584 -983 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Éléments recyclables en résultat -62 874 16 038 -46 836 -1 567 584 -983 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 4 660 -870 3 790 587 -490 97 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -142 462 528 -141 934 145 822 1 597 147 419 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Éléments non recyclables en résultat -137 802 -342 -138 144 146 409 1 107 147 516 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -200 676 15 696 -184 980 144 842 1 691 146 533 Part du groupe -200 676 15 696 -184 980 144 842 1 691 146 533 Participations ne donnant pas le contrôle 5.17. Compensation d’actifs et de passifs financiers . Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.17.1. Actifs financiers . — Actifs financiers sous accords de compensation non compensé au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 200 517 200 562 127 800 -127 845 11 683 8 519 3 164 Opérations de pension Autres actifs Total 200 517 200 562 127 800 -127 845 11 683 8 519 3 164 5.17.2. Passifs financiers  : — Passifs financiers sous accords de compensation non compensé au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 205 078 205 079 27 660 -27 661 150 034 8 518 139 700 1 510 Opérations de pension Autres passifs Total 205 078 205 079 27 660 -27 661 150 034 8 518 139 700 1 510 5.18. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . — Un actif financier (ou un Groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif. Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le Groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même Groupe) ou le changement de devises. 5.18.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2022 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 618 832 105 160 723 992 Actifs financiers au coût amorti 36 647 7 184 172 2 186 961 9 407 780 Total des actifs financiers donnés en garantie 655 479 105 160 7 184 172 2 186 961 10 131 772 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 655 479 105 160 5 404 266 2 186 961 8 351 866 (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 896 913 896 913 Actifs financiers au coût amorti 68 692 7 770 857 2 187 243 10 026 792 Total des actifs financiers donnés en garantie 965 605 7 770 857 2 187 243 10 923 705 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 965 605 6 581 817 2 187 243 9 734 665 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 101 585 milliers d'euros au 31 décembre 2022 (pas de pensions en 2021). La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 473 409 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (439 595 milliers d’euros au 31 décembre 2021). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.18.1.1 Commentaires sur les actifs financiers transférés . — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le Groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créances  : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de la norme IFRS 7. Le Groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le Groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du Groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Home Loans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020, BPCE Home Loans FCT 2021, BPCE Consumer Loans FCT 2022 sont souscrites par des investisseurs externes (note 12). Au 31 décembre 2022, 1 713 517 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le Groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 5.18.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, le mécanisme de refinancement de place ESNI , ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.18.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas comptabilisé de montant d’actif reçu en garantie, enregistré à l’actif du bilan dans un cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation. 5.18.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le Groupe conserve une implication continue . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas comptabilisé de montant d’actif reçu en garantie, enregistré à l’actif du bilan dans un cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation. 5.19. Instruments financiers soumis a la réforme des indices de référence . Principes comptables . — Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couvertures CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe BPCE, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur le LIBOR USD qui n’ a pas encore été remédié. Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’EURIBOR, la transition de l’EONIA vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. Depuis, la pérennité de l’EURIBOR n’a été remise en cause, ni par son administrateur, l’EMMI, ni par l’ESMA, superviseur de l’indice depuis le 1er janvier 2022. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active auprès des clients de la banque. S’agissant du pôle GFS, le processus de remédiation des contrats indexés sur les indices EONIA et LIBORs ( autres que LIBOR USD pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) dont la publication n’est plus assurée depuis le mois de janvier 2022, a été finalisé, excepté concernant un nombre très limité de contrats, pour lesquels, les indices LIBORs synthétiques Yen ou GBP, basés sur les taux sans risque publiés par l’ICE Benchmark Administration, ou le taux €ster publié par la BCE plus 8,5 bp sont appliqués, dans l’attente d’une transition vers les RFRs. Sur 2022, cette phase plus opérationnelle se poursuit pour le LIBOR USD (échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois). Le premier semestre 2022, a été marqué par la promulgation le 15 mars 2022, du Consolidated Appropriations Act 2022, prévoyant, pour les contrats relevant du droit américain, des dispositions visant à minimiser les risques légaux, opérationnels et économiques associés à la transition du LIBOR USD vers un taux de référence alternatif. Le 16 décembre 2022, la Fed est venue complété ce texte au travers de l’adoption d’un règlement final disposant, notamment, que le LIBOR USD sera remplacé par un taux basé sur le SOFR auquel s’ajoutera le spread déterminé par Bloomberg, le 5 mars 2021, suite aux annonces faites par la Financial Conduct Authority (FCA) sur la future cessation et la perte de représentativité des taux LIBORs. La Financial Conduct Authority (FCA) a par ailleurs, lancé deux consultations, respectivement aux mois de juin et novembre 2022 afin de se prononcer sur la nécessité ou non de publier, après le 30 juin 2023, sur une période s’étendant jusqu’à la fin du mois de septembre 2024, un indice LIBOR synthétique USD, pour les échéances au jour le jour, un, trois et six mois. L’utilisation de cet indice synthétique viserait uniquement les contrats dont la remédiation n’aurait pas encore aboutie au 30 juin 2023. La FCA prévoit de communiquer sa décision finale sur le sujet au cours du 1er semestre 2023. Le Groupe de travail européen sur les taux de référence alternatifs a également lancé une consultation sur la nécessité de prévoir ou non un dispositif législatif pour désigner le taux de remplacement légal du LIBOR USD. En raison du degré d’avancement des réflexions du marché sur le remplacement du LIBOR USD, le lancement du processus de remédiation des contrats indexés sur le LIBOR USD a déjà été initié en 2022 notamment pour les produits de financement et les émissions (principalement : finalisation de l’analyse des clauses de fallback existantes, définition de la stratégie de remédiation et lancement de campagnes de remédiation) et se poursuivra au cours de l’année 2023 Pour les produits dérivés, leur migration sera opérée au 1er semestre 2023, pour l’essentiel des contrats, au travers du processus de conversion prévu par les chambres de compensation et des remédiations résultant de l’adhésion des entités du Groupe BPCE et de ses contreparties au protocole ISDA. Pour les contrats résiduels nécessitant une renégociation bilatérales le Groupe BPCE prévoit, également au 1er semestre 2023, d’appliquer une approche identique à celle retenue pour les indices dont la disparition est intervenue le 31 décembre 2021. Pour mémoire, pour ces indices, lors des remédiations, il avait été tenu compte des recommandations émises par les autorités de régulation et les Groupes de travail, celles-ci préconisant le maintien de l’équivalence économique avant et après le remplacement de l’indice de référence dans un contrat. Ce principe s’était ainsi traduit par le remplacement du taux de référence historique par un taux de référence alternatif auquel avait été ajoutée une marge fixe compensant le différentiel entre ces deux taux, cet ajustement de la marge sur indice provenant essentiellement de l’utilisation des marges de risque de crédit fixées par les autorités de marché ou par la pratique de place. L’année 2022 a également été marqué par l’annonce, le 16 mai 2022, de la fin de la publication du CDOR (Canadian Dollar Offered Rate), pour le 28 juin 2024. Le Groupe BPCE, dont les expositions à cet indice sont très limitées, appliquera un processus de transition identique à celui prévu pour le LIBOR USD. Cette même démarche sera appliquée pour les contrats indexés sur le SOR et le SIBOR (taux de référence à Singapour) dont la disparition est prévue respectivement aux mois de juin 2023 et décembre 2024, et pour lesquels le Groupe BPCE est également peu exposé. S’agissant des prêts clientèle de la banque de détail, la remédiation des opérations commerciales à fin juin 2022, est globalement finalisée à l’exception des opérations en Libor USD dont la maturité est supérieure à juin 2023. En effet, les Banques Populaires et Caisses d’Epargne disposaient d’opérations indexées sur l’Eonia, totalement remédiées à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et de l’information de nos clients. S’agissant des opérations commerciales en Libor, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne étaient majoritairement exposées en Libor CHF, avec des prêts habitat à des Particuliers consentis par 6 établissements frontaliers de la Suisse. Ces opérations ont été totalement remédiées à fin juin 2022. Sur les autres opérations en Libor des Réseaux, les opérations internationales en Libor USD / GBP à des Professionnels et Entreprises ont été remédiées. Il reste des opérations en Libor USD, notamment venant du Marché Secteur Public des Caisses d’Epargne, lesquelles seront remédiées d’ici l’échéance réglementaire de juin 2023. La transition aux taux de référence expose le Groupe BPCE à divers risques, en particulier : Le risque associé à la conduite du changement qui, pourrait, en cas d’asymétrie d’information et de traitement des clients de Natixis du pôle GFS, entrainer des litiges avec ces derniers. Pour se prémunir de tels risques, des actions de formation des collaborateurs aux enjeux de la transition des indices ont été engagées au sein du pôle GFS ainsi que des campagnes de communication auprès des clients et la mise en place d’un plan de contrôle. Le risque réglementaire lié à un usage non conforme des indices réformés - notamment du LIBOR USD après le 1er janvier 2022 - hors exceptions autorisées par les autorités. Les collaborateurs ainsi que les clients ont été informés des restrictions sur ces indices, par ailleurs, la conformité a émis une procédure sur la gestion des exceptions et des contrôles ont été implémentés ; Le risque de documentation juridique sur le stock de transactions pour lequel, les clients n’adopteraient pas les actions correctives de mise en place de clauses de repli proposées par le marché et/ou le Groupe, ce risque pouvant également mener à des litiges clients. Les équipes du pôle GFS suivent activement les initiatives législatives au sein des différentes juridictions visant à recommander des taux successeurs. Les risques opérationnels liés à la capacité d’exécution des nouvelles transactions référençant les nouveaux taux et à la remédiation du stock des transactions. Les équipes projet s’assurent du respect des plannings d’implémentation pour les systèmes impactés, des actions de renégociation anticipées sont menées pour étaler dans le temps la charge de remédiation. Le risque financier potentiel qui trouverait sa traduction au travers une perte financière résultant de la remédiation du stock de produits indexés sur le LIBOR USD , le CDOR, le SOR et le SIBOR. Des simulations de pertes en revenu liées à des remédiations opérées sans prise en compte d’un ajustement en spread appliqué aux taux de référence alternatifs, sont suivies directement par la Direction Générale pour sensibiliser les métiers lors des renégociations avec les clients . L’application de cet ajustement (ou « credit adjustment spread ») vise à assurer l’équivalence économique des flux de trésorerie des contrats avant et après le remplacement de l’indice de référence par un taux RFRs ; Les risques de valorisation liés à la volatilité des prix et du risque de base résultant du passage aux taux de référence alternatifs. Les travaux de mises à jour nécessaires concernant à la fois les méthodologies de gestion du risque et de modèles de valorisation sont opérés. Depuis le 1er janvier 2022, ces risques sont cantonnés pour l’essentiel, à la transition de l’indice Libor USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) vers le taux SOFR et dans une faible mesure, à la transition des indices CDOR, SOR et SIBOR vers leur taux de référence alternatif respectif. Note 6 . – Engagements . Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 88 195 48 986 De la clientèle 2 620 234 2 566 397 Ouvertures de crédit confirmées 2 608 045 2 563 882 Autres engagements 12 189 2 515 Total des engagements de financement donn é s 2 708 429 2 615 383 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 50 325 700 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 50 325 700 6.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 6 817 329 7 403 719 D'ordre de la clientèle 1 070 801 1 050 901 Total des engagements de garantie donn é s 7 888 130 8 454 620 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 80 145 63 580 De la clientèle 19 640 458 14 807 608 Total des engagements de garantie reçus 19 720 603 14 871 188 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans le Chapitre 6 « Gestion des risques » du Rapport annuel. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». 7.1. Risque de crédit . L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ; Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -43 052 -34 559 Récupérations sur créances amorties 1 437 2 079 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations et honoraires et frais de contentieux -3 959 -3 569 Total coût du risque de credit -45 574 -36 049 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Opérations interbancaires 335 -336 Opérations avec la clientèle -46 531 -35 746 Autres actifs financiers 622 33 Total coût du risque de credit -45 574 -36 049 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1) il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2) les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3) il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le Groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Les évolutions méthodologiques réalisées sur la période et présentées ci-après constituent un changement d’estimation qui se traduit par un impact en résultat. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du Groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du Groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc . — Augmentation significative du risque de crédit  : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist. Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Sur les portefeuilles Particuliers, Professionnels, PME, Secteur Public et Logement Social : à la suite de la mission Deep Dive conduite par la BCE sur le coût du risque à la fin 2020 / début 2021, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 a été développée et mise en production sur le 1er semestre de cette année. Cette évolution se traduit par : une sévérité sensiblement accrue de passage en S2, en particulier pour les contrats bien notés à l’octroi ; une harmonisation entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne des critères de passage en S2 pour les portefeuilles Particuliers et Professionnels. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : Note à l’origine Particuliers Professionnels PME, Secteur Public et logement social 3 à 11 (AA à BB+) 3 crans 3 crans 3 crans 12 (BB) 2 cans 13 (BB-) 2 crans 14 à 15 (B+ à B) 1 cran 2 crans 1 cran 16 (B-) 1 cran 17 (CCC à C Sensible en Statut 2 Par ailleurs, des critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran Sur les Souverains : les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le Groupe qui s’imposent aux établissements du Groupe (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le Groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Ces critères sont adaptés à chaque arrêté au contexte macroéconomique du moment. Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default). À ce titre une nouvelle version des LGD PME a été mise en production pour l’arrêté comptable du 30 juin 2022 ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du Groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle Groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Prise en compte des informations de nature prospective . Les données macroéconomiques prospectives ( forward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du Groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central. À ce titre, l’application du forward looking sur le paramètre LGD a été étendue à compter de l’arrêté du 30 juin 2022 à l’ensemble des expositions Particuliers, Professionnels et PME (elle était jusqu’ici uniquement appliquée sur les expositions sur l’immobilier des Particuliers et des Professionnels) ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des scénarios optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le Groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central . Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du Groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale (CDG) ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. Le contexte économique est encore très incertain, principalement en raison (i) de la guerre Russie / Ukraine, (ii) des politiques monétaires des banques centrales, qui tentent d'endiguer le niveau élevé de l'inflation, ou encore (iii) de la situation en Chine, qui détend sa stratégie zéro-Covid pour booster sa croissance économique. La croissance mondiale devrait ralentir en 2023, laissant place à un risque de récession dans des scénarios très pessimistes/adverses. Dans ce contexte, la Recherche Economique a mis à jour le scénario central, validé au CDG BPCE en octobre 2022. Le scénario pessimiste est basé sur un scénario d'inflation durable et de fort ralentissement de l'activité, voire de récession, correspondant à l’un des scenarios adverses de la campagne des stress internes 2022. À l’inverse, le scénario optimiste correspond à un retour progressif de l’inflation à des niveaux plus normaux et à une reprise plus vigoureuse de l’activité. La déviation par rapport au scénario central est plus importante pour le scénario pessimiste qu’optimiste. Les pondérations de la zone France reposent sur le Consensus Forecast moyen de novembre. Les pondérations des zones euro et US reprennent ce même Consensus Forecast ainsi que son actualisation en décembre. Les poids élevés sur la borne centrale s'expliquent par la mise à jour du scénario (et sa sévérisation). Pour la zone France, le scénario macroéconomique apparaît significativement plus pessimiste que l’année dernière. La dégradation du contexte et des perspectives économiques se poursuivant et les projections de variables macro-économiques sont plus dégradées. En 2022, une dégradation significative des projections de la croissance du PIB français liée à la crise ukrainienne a été observée par les prévisionnistes et s’est traduite par une projection de +2,5% en 2022 et +0,6% en 2023 en scénario central. D’un autre côté, l’incertitude statistique utilisée pour déterminer les bornes pessimiste et optimiste pour l’année 2022 s‘est réduite avec le passage du temps. La borne pessimiste utilisée pour le 31 décembre 2022 est donc moins pessimiste que pour le 31 décembre 2021. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celles définies pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence du scénario central et de ses bornes sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du Groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les variables définies dans le scénario central et ses bornes permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le Groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du Groupe. Les projections sont déclinées au travers des principales variables macroéconomiques comme le PIB, le taux de chômage, les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française et l’immobilier. Les variables macroéconomiques sur la zone France sont les suivantes : Pour la banque de proximité, les ajustements post-modèle qui reflétaient l’impact positif des différentes mesures de soutien à l’économie ont été supprimés en raison de la diminution des bénéfices procurés par les moratoires et les PGE ainsi que de l’évolution de la situation économique depuis la mise en place de ces ajustements. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2022  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacune des bornes une pondération déterminée en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacune des bornes centrale, pessimiste et optimiste, sur la variable croissance du PIB. Ainsi, les pondérations retenues sur la zone France sont les suivantes : scénario central : 45% au 31 décembre 2022 contre 10% au 31 décembre 2021 ; scénario pessimiste : 35% au 31 décembre 2022 contre 85% au 31 décembre 2021 ; scénario optimiste : 20% au 31 décembre 2022 contre 5% au 31 décembre 2021. Les risques environnementaux ne sont pas pris en compte dans les modèles centraux à ce stade. Ils sont en revanche comptabilisés au niveau des établissements (cf. plus bas). Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central . Des provisions complémentaires ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du Groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, de l’agro-alimentaire, du BTP, des professionnels de l’immobilier, de l’automobile et des transports hors transport aérien. Ces provisions ont été principalement dotées en 2020 et 2021 au titre des impacts de la crise de la Covid-19. En 2022, elles ont été complétées par des provisions additionnelles sur les secteurs économiques (agro-alimentaire, transports, BTP, professionnels de l’immobilier, etc.) susceptibles d’être les plus touchés par la dégradation du contexte macroéconomique (hausse de l’inflation, flambée des prix de l’énergie, pénuries, etc.). Dans ce contexte, le Groupe a continué à renforcer l’identification et le suivi des secteurs les plus impactés. L'approche de suivi sectoriel se traduit notamment par une classification selon leur niveau de risque des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE, mise à jour régulièrement et communiquée à l’ensemble des établissements du Groupe. En 2022, la méthodologie harmonisée développée en 2021 pour le calcul des provisions sectorielles au niveau du Groupe et la gouvernance associée ont été complétées et adaptées pour prendre en compte les évolutions du contexte macroéconomique. Des pertes de crédit attendues sur risques climatiques ont été constituées par certains établissements. Elles sont constituées en application de principes généraux définis par le Groupe et concernent en grande partie le risque climatique physique. Ces provisions viennent en anticipation de pertes directes, par secteur ou par zone géographique, causées par les phénomènes climatiques extrêmes ou chroniques entrainant un risque accru de défaut suite à une cessation ou diminution de l’activité. Elles ne sont pas constituées de manière individualisée car couvrent un risque global sur certains secteurs de l’économie et sur un périmètre local, régional ou national, selon l’établissement. Dans une moindre mesure, les risques de transition sont également pris en compte dans ces pertes de crédit attendues. Ils correspondent aux conséquences économiques et financières d’une transition sociétale vers une économie bas-carbone, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre (réglementation, marché, technologie, réputation), à laquelle un secteur d’activité ne peut s’aligner. La prise en compte du risque climatique est effectuée notamment par l’application, d’un stress sur le niveau de note de la contrepartie, ou d’un de taux de provisionnement global en fonction du segment de clientèle selon sa vulnérabilité aux risques climatiques. Analyse de la sensibilité des montants d’ECL . La sensibilité des pertes de crédit attendues (pour la banque de proximité ) liée à une probabilité d’occurrence de la borne du scénario pessimiste à 100% entrainerait la constatation d’une dotation de 2 857 milliers d’euros. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1. Variation des pertes de crédit S1 et S2 . — A compter du 31 décembre 2022, les POCI sont présentés par segmentation S2 POCI et S3 POCI. 7.1.2.2. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur titres de dettes par capitaux propres . (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 1 125 703 -67 0 0 0 0 0 0 0 0 1 125 703 -67 Production et acquisition 93 611 -13 0 0 0 0 0 0 0 0 93 611 -13 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -241 798 11 0 0 0 0 0 0 0 0 -241 798 11 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -70 386 -51 0 0 0 0 0 0 0 0 -70 386 -51 Solde au 31/12/2022 907 130 -120 0 0 0 0 0 0 0 0 907 130 -120 7.1.2.3. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 215 144 0 0 0 0 0 0 0 0 0 215 144 0 Production et acquisition 213 372 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 213 372 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -37 682 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -37 682 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 18 380 -17 0 0 0 0 0 0 0 0 18 380 -17 Solde au 31/12/2022 409 214 -17 0 0 0 0 0 0 0 0 409 214 -17 7.1.2.4. Variation de la valeur comptable brute et des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti . — Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 5 194 775 milliers d’euros au 31 décembre 2022, contre 4 697 216 milliers d’euros au 31 décembre 2021. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 8 548 901 -320 15 -15 0 0 0 0 0 0 8 548 916 -335 Production et acquisition 5 553 779 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 5 553 779 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -3 248 529 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -3 248 529 0 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 100 965 320 -7 15 0 0 0 0 0 0 100 957 335 Solde au 31/12/2022 10 955 115 0 8 0 0 0 0 0 0 0 10 955 123 0 7.1.2.5. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti . — Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 21 959 296 -34 661 1 528 720 -100 432 319 570 -167 882 621 -8 3 638 -314 23 811 845 -303 298 Production et acquisition 3 633 105 -15 825 53 187 -4 132 /// /// 0 0 2 652 0 3 688 944 -19 957 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -2 024 136 7 715 -192 390 8 272 -63 114 37 491 0 0 -28 3 -2 279 668 53 480 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// -34 173 31 513 0 0 0 0 -34 173 31 513 Transferts d'actifs financiers -2 101 965 6 478 1 994 468 -24 331 107 497 -27 494 1 114 -4 -1 114 93 0 -45 258 Transferts vers S1 492 408 -1 587 -487 690 23 309 -4 719 709 /// /// /// /// 0 22 431 Transferts vers S2 -2 539 939 6 607 2 561 385 -59 535 -21 446 4 021 1 132 -7 -1 132 94 0 -48 819 Transferts vers S3 -54 435 1 458 -79 227 11 895 133 662 -32 224 -17 2 17 -2 0 -18 870 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -201 312 -1 914 -11 022 17 813 34 751 -42 584 -50 12 756 -549 -176 877 -27 222 Solde au 31/12/2022 21 264 988 -38 208 3 372 964 -102 810 364 531 -168 957 1 685 0 5 903 -767 25 010 070 -310 742 7.1.2.6. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 2 388 464 -5 458 224 404 -4 139 1 119 0 0 0 0 0 2 613 987 -9 597 Production et acquisition 1 348 255 -3 786 16 064 -241 /// /// 0 0 122 0 1 364 441 -4 027 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -504 365 799 -26 997 369 0 0 0 0 0 0 -531 362 1 168 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -84 096 745 70 891 -2 816 13 463 -219 0 0 0 0 258 -2 290 Transferts vers S1 62 249 -336 -61 991 1 004 0 1 /// /// /// /// 258 669 Transferts vers S2 -135 084 884 136 070 -3 825 -986 2 0 0 0 0 0 -2 939 Transferts vers S3 -11 261 197 -3 188 5 14 449 -222 0 0 0 0 0 -20 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -695 602 1 987 -40 778 2 276 -3 241 219 0 0 0 0 -739 621 4 482 Solde au 31/12/2022 2 452 656 -5 713 243 584 -4 551 11 341 0 0 0 122 0 2 707 703 -10 264 7.1.2.7. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés ( cautions, avals et autres garanties d’ordre de la clientèle )  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 567 114 -1 262 97 339 -2 550 19 310 -7 371 0 0 0 0 683 763 -11 183 Production et acquisition 139 261 -352 0 0 0 0 0 0 139 261 -352 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -64 397 198 -12 495 197 -2 985 593 0 0 0 0 -79 877 988 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -46 653 121 48 677 -1 941 -2 024 -442 0 0 0 0 0 -2 262 Transferts vers S1 41 836 -39 -41 709 311 -127 82 0 354 Transferts vers S2 -87 354 133 90 705 -2 262 -3 351 143 0 0 0 0 0 -1 986 Transferts vers S3 -1 135 27 -319 10 1 454 -667 0 0 0 0 0 -630 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -42 443 521 703 1 501 5 019 -2 170 0 0 533 -405 -39 189 257 Solde au 31/12/2022 549 882 -774 134 224 -2 793 19 319 -9 390 0 0 533 -405 703 958 -12 552 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 370 434 -169 724 200 710 181 255 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 11 463 0 11 463 11 463 Engagements de garantie 19 852 -9 795 10 057 10 057 Total des instruments financiers dépréciés ( S 3) 401 749 -179 519 222 230 202 775 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 85 186 Prêts 110 896 2 788 Dérivés de transaction 28 097 Total 224 179 2 788 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne détient pas d’actifs (titres, immeubles, etc ) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit . 7.1.7. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . — Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . — Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9. Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Encours restructurés dépréciés 95 610 128 95 738 107 604 203 107 807 Encours restructurés sains 34 488 3 34 491 125 810 4 125 814 Total des encours restructurés 130 098 131 130 229 233 414 207 233 621 Dépréciations -38 746 0 -38 746 -54 393 0 -54 393 Garanties 21 181 0 21 181 49 843 0 49 843 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Réaménagement : modifications des termes et con 68 975 118 69 093 104 847 65 104 912 Réaménagement : refinancement 61 123 13 61 136 128 567 142 128 709 Total des encours restructurés 130 098 131 130 229 233 414 207 233 621 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Prêts et créances Engagements hors-bilan Total France 129 982 0 129 982 232 241 0 232 241 Autres pays 116 0 116 1 173 0 1 173 Total des encours restructurés 130 098 0 130 098 233 414 0 233 414 7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les marchés, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle); soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2022 Caisse, banques centrales 102 156 102 156 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 26 523 30 004 208 671 468 386 226 857 932 650 1 893 091 Titres au coût amorti 536 95 249 193 241 215 093 409 214 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 6 887 362 753 602 3 215 132 56 312 15 055 10 927 463 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 648 936 437 089 1 850 194 7 607 585 14 075 311 20 522 24 639 637 Actifs financiers par échéance 7 665 513 1 220 790 5 274 246 8 325 524 14 532 316 953 172 37 971 561 Dettes représentées par un titre 14 673 8 384 66 913 332 332 58 263 480 565 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 247 252 634 713 4 838 293 2 133 179 1 464 861 9 318 298 Dettes envers la clientèle 21 619 585 330 114 1 153 513 2 222 900 271 893 25 598 005 Passifs locatifs 8 497 2 901 11 398 Passifs financiers par échéance 21 881 510 973 211 6 058 719 4 696 908 1 797 918 0 35 408 266 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 48 972 31 602 10 7 611 88 195 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 192 537 49 405 456 594 1 022 815 898 157 2 619 508 Total engagements de financement donnes 241 509 81 007 456 604 1 022 815 905 768 0 2 707 703 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 7 914 7 914 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 1 800 924 692 187 2 858 696 770 Total engagements de garantie donnes 0 1 800 924 700 101 2 858 704 684 Note 8. – Avantages du personnel . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité pour lesquels il convient de distinguer les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -112 373 -107 066 Charges des régimes à cotisations définies -22 416 -23 812 Charges des régimes à prestations définies Autres charges sociales et fiscales -46 339 -46 372 Intéressement et participation -10 717 -11 804 Total des charges de personnel -191 845 -189 054 L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le Chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime fermé de retraite (dit de maintien de droits) des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGP). Les droits ont été cristallisés à la date de fermeture du régime soit le 31 décembre 1999. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration de la CGP sur la base d’études actif/passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. La part de l’obligataire dans l’actif du régime est déterminante : en effet, la maîtrise du risque de taux pousse la CGP à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration aussi proche que possible de celle du passif. Le souhait de revalorisation annuelle des rentes, bien que restant à la main du Conseil d’administration de la CGP pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les régimes CGP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes autres Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme 31/12/2022 31/12/2021 Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 293 747 4 11 659 1 853 1 773 309 036 448 566 Juste valeur des actifs du régime -405 614 -4 203 -409 817 -518 038 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs 111 867 111 867 86 279 Solde net au bilan 4 7 456 1 853 1 773 11 086 16 807 Engagements sociaux passifs 4 7 456 1 853 1 773 11 086 16 807 Engagements sociaux actifs La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Autres avantages à long terme Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et régimes a utres Dette actuarielle en début de période 427 574 16 146 2 317 2 525 448 566 478 524 Coût des services rendus 727 130 122 979 1 044 Coût des services passés Coût financier 4 510 111 8 19 4 648 2 817 Prestations versées -11 241 -965 -150 -151 -12 507 -11 557 Autres éléments enregistrés en résultat 124 -451 25 -302 795 Variations comptabilisées en résultat -6 731 -3 -463 15 -7 182 -6 901 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 95 15 110 5 021 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -122 654 -3 442 -566 -126 662 -24 648 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -4 441 -423 -216 -5 080 -4 282 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -127 095 -3 770 -767 -131 632 -23 909 Ecarts de conversion Autres variations 852 Dette actuarielle en fin de période 293 748 12 373 1 854 1 773 309 752 448 566 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes autres Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 513 853 4 185 518 038 524 049 Produit financier 5 432 18 5 450 3 155 Cotisations reçues Prestations versées -11 241 -11 241 -10 416 Autres Variations comptabilisées en résultat -5 809 18 -5 791 -7 261 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -102 430 -102 430 1 250 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -102 430 -102 430 1 250 Ecarts de conversion Autres Juste valeur des actifs en fin de période 405 614 4 185 409 817 518 038 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d’Euros) Compléments de retraite CGP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Coût des services 727 130 122 979 1 044 Coût financier net -922 93 19 112 35 Autres (dont plafonnement par résultat) 922 -841 -593 -126 -1 434 -1 078 Total charge de l’exercice -21 -463 15 -469 6 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : ( En milliers d' E uros ) Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 262 -435 1 289 1 551 262 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -24 665 -3 770 -767 -25 432 -23 284 Ajustements de plafonnement des actifs 24 665 24 665 24 573 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 262 -4 205 522 784 1 551 Dont écarts actuariels -78 545 -4 205 522 -78 023 -76 994 Dont effet du plafonnement d'actif 78 807 78 807 78 545 8.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2022 31/12/2021 CGP-CE CGP-CE Taux d'actualisation 3,75% 1,07% Taux d'inflation 2,40% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 17 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2022, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle  : (En % et milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CGP-CE CGP-CE % Montant % M ontant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,55% -19 240 -7,94% -33 949 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,32% 21 502 9,01% 38 524 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 5,72% 16 802 7,61% 32 538 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,28% -15 510 -6,89% -29 460 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CGP-CE CGP-CE N+1 à N+5 62 743 61 141 N+6 à N+10 66 891 66 228 N+11 à N+15 64 680 65 413 N+16 à N+20 57 780 59 256 > N+20 137 292 147 755 — Ventilation de la juste valeur des actifs du régime (y compris droits à remboursement) CGP-CE  : En % et milliers d' E uros 31/12/2022 31/12/2021 CGP-CE CGP-CE Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 3,90% 15 835 1,80% 9 249 Actions 13,40% 54 407 12,00% 61 662 Obligations 80,20% 325 222 84,30% 433 178 Immobilier 2,50% 10 150 1,90% 9 763 Dérivés Fonds de placement Total 100,00% 405 614 100,00% 513 852 Note 9. – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux . — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le Groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le Groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1  » ) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le Groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. — Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)  : — Instruments dérivés de niveau 2  : Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). — Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one Loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2021, le Groupe n’a aucun « Day one profit « à étaler ». Cas particuliers . Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2022, la valeur nette comptable s’élève à 617 979 milliers d’euros pour les titres, soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -291 396 milliers d’euros. Juste valeur non récurrente . — Certaines normes (par exemple, IFRS 5, « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées «) exigent la détermination de la juste valeur seulement dans certaines situations (IFRS 13 parle alors de juste valeur « sur une base non récurrente ».) Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres) . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. — Juste valeur des dettes interbancaires  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du Groupe BPCE. 9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers . 9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers  : Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 7 601 20 496 28 097 Dérivés de taux 7 601 20 496 28 097 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 7 601 20 496 28 097 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 6 874 0 189 208 196 082 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 110 896 110 896 Titres de dettes 6 874 0 78 312 85 186 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 6 874 0 189 208 196 082 Instruments de capitaux propres 0 0 15 648 15 648 Actions et autres titres de capitaux propres 15 648 15 648 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 15 648 15 648 Instruments de dettes 897 927 9 083 0 907 010 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 897 927 9 083 907 010 Instruments de capitaux propres 26 648 906 002 932 650 Actions et autres titres de capitaux propres 26 648 906 002 932 650 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 897 927 35 731 906 002 1 839 660 Dérivés de taux 200 557 200 557 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 200 557 200 557 Total des actifs financiers a la juste valeur 904 801 243 889 1 131 354 2 280 044 ( En milliers d' E uros ) Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 17 257 17 283 34 540 Dérivés de taux 17 257 17 283 34 540 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 17 257 17 283 34 540 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 68 954 68 954 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 68 954 68 954 Total des passifs financiers a la juste valeur 0 86 211 17 283 103 494 (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 2 3 175 3 177 Dérivés de taux 2 3 175 3 177 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 2 3 175 3 177 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 7 671 1 780 201 441 210 892 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 130 667 130 667 Titres de dettes 7 671 1 780 70 774 80 225 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 7 671 1 780 201 441 210 892 Instruments de capitaux propres 0 0 14 798 14 798 Actions et autres titres de capitaux propres 14 798 14 798 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 14 798 14 798 Instruments de dettes 997 141 128 495 0 1 125 636 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 997 141 128 495 1 125 636 Instruments de capitaux propres 23 252 986 183 1 009 435 Actions et autres titres de capitaux propres 23 252 986 183 1 009 435 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 997 141 151 747 986 183 2 135 071 Dérivés de taux 8 516 8 516 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 8 516 8 516 Total des actifs financiers a la juste valeur 1 004 812 162 045 1 205 597 2 372 454 En milliers d'euros Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables(Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables(Niveau 3) Total Passifs financiers : Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 8 327 11 142 19 469 Dérivés de taux 8 327 11 142 19 469 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 8 327 11 142 19 469 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 130 565 130 565 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 130 565 130 565 Total des passifs financiers a la juste valeur 0 138 892 11 142 150 034 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur — Au 31 décembre 2022  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2022 Au compte de résultat Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 1 617 0 0 -1 617 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 1 617 -1 617 Titres de dettes Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 1 617 0 0 -1 617 0 0 0 0 Instruments dérivés 3 175 15 187 0 0 3 106 -6 0 -966 0 20 496 Dérivés de taux 3 175 15 187 0 3 106 -6 -966 20 496 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 3 175 15 187 0 0 3 106 -6 0 -966 0 20 496 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 201 441 -3 861 1 601 0 15 000 -24 973 0 0 0 189 208 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 130 667 -8 663 -11 108 110 896 Titres de dettes 70 774 4 802 1 601 15 000 -13 865 78 312 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 201 441 -3 861 1 601 0 15 000 -24 973 0 0 0 189 208 Instruments de capitaux propres 14 798 0 34 0 1 217 -401 0 0 0 15 648 Actions et autres titres de capitaux propres 14 798 0 34 1 217 -401 15 648 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 14 798 0 34 0 75 -119 0 0 0 15 648 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 986 183 39 611 0 -142 462 63 968 -41 298 0 0 0 906 002 Actions et autres titres de capitaux propres 986 183 39 611 0 -142 462 63 968 -41 298 906 002 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 986 183 39 611 0 -142 462 63 968 -41 298 0 0 0 906 002 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2022 Au compte de résultat Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 11 142 7 079 -5 0 1 319 0 0 -2 257 5 17 283 Dérivés de taux 11 142 7 079 -5 1 319 -2 257 17 283 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 11 142 7 079 -5 0 1 319 0 0 -2 257 5 17 283 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 — Au 31 décembre 2021  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat En capitaux propres Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 3 179 0 0 -3 179 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 3 179 -3 179 Titres de dettes Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 3 179 0 0 -3 179 0 0 0 0 Instruments dérivés 1 000 1 619 1 0 2 219 0 -1 664 0 0 3 175 Dérivés de taux 1 000 1 619 1 0 2 219 -1 664 3 175 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 000 1 619 1 0 2 219 0 -1 664 0 0 3 175 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 222 282 3 555 19 0 3 690 -28 105 0 0 0 201 441 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 150 003 -1 864 -17 472 130 667 Titres de dettes 72 279 5 419 19 3 690 -10 633 70 774 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 222 282 3 555 19 0 3 690 -28 105 0 0 0 201 441 Instruments de capitaux propres 14 818 0 24 0 75 -119 0 0 0 14 798 Actions et autres titres de capitaux propres 14 818 0 24 75 -119 14 798 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 14 818 0 24 0 75 -119 0 0 0 14 798 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 694 941 32 472 0 145 822 145 443 -33 027 0 0 0 986 183 Actions et autres titres de capitaux propres 694 941 32 472 0 145 822 145 443 -33 027 986 183 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 694 941 32 472 0 145 822 145 443 -33 027 0 0 0 986 183 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 9 076 553 -5 0 878 0 -1 663 2 303 0 11 142 Dérivés de taux 9 076 553 -5 878 -1 663 2 303 11 142 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 9 076 553 -5 0 878 0 -1 663 2 303 0 11 142 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2022 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments dérivés 966 Dérivés de taux 966 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 966 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 13 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 13 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 13 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 43 730 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 43 730 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 43 730 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture ( En milliers d' E uros ) De Vers Exercice 2022 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) Instruments dérivés 2 257 Dérivés de taux 2 257 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 257 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2021 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 17 578 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 17 578 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 17 578 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2021 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) Instruments dérivés 2 303 Dérivés de taux 2 303 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 303 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe X est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 13 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 15 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 126 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 117 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 10.1. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti 34 570 983 377 272 5 569 013 28 624 698 33 074 074 224 595 3 662 438 29 187 041 Prêts et créances sur les établissements de crédit 10 947 810 5 551 904 5 395 906 8 553 255 3 659 791 4 893 464 Prêts et créances sur la clientèle 23 238 178 9 386 23 228 792 24 296 224 2 647 24 293 577 Titres de dettes 384 995 377 272 7 723 224 595 224 595 Passifs financiers au cout amorti 35 178 849 17 901 986 17 276 863 31 927 154 15 006 083 16 921 071 Dettes envers les établissements de crédit 9 125 823 7 729 261 1 396 562 6 164 105 4 458 943 1 705 162 Dettes envers la clientèle 25 573 260 9 692 959 15 880 301 25 313 167 10 097 258 15 215 909 Dettes représentées par un titre 479 766 479 766 449 882 449 882 Note 10. – Impôts . 10.1. Impôts sur le résultat . Principes comptables . — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat reGroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (note 11.2). Lorsqu’il est probable qu’une position fiscale du Groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le Groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le Groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le Groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Impôts courants -15 317 -43 704 Impôts différés -6 286 4 830 Impôts sur le résultat -21 603 -38 874 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : Exercice 2022 Exercice 2021 En milliers d’Euros Taux d’impôt En milliers d’Euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 91 446 102 459 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 67 1 Impôts 21 603 38 874 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition ( A ) 112 982 141 333 Taux d’imposition de droit commun français (B) 25,83% 27,50% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) 29 183 38 867 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes 4 549 5 127 Impôts à taux réduit et activités exonérées 13 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 1 362 1 716 Effet des changements de taux d’imposition Autres éléments 1 669 -6 849 Charge (produit) d’impôts comptabilisée 21 603 38 874 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 19,12% 27,50% Les différences permanentes sont depuis le 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique. 10.2. Impôts différés . Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au Groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant  : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Plus-values latentes sur OPCVM 322 344 GIE fiscaux Provisions pour passifs sociaux -916 288 Provisions pour activité d’épargne-logement 8 492 8 173 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 20 251 22 152 Autres provisions non déductibles 21 767 13 119 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -696 -1 372 Autres sources de différences temporelles 49 542 46 648 Impôts différés liés aux décalages temporels 98 762 89 352 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 98 762 89 352 Comptabilisés A l’actif du bilan 103 016 89 772 Au passif du bilan 4 254 420 Note 11 . – Autres informations . 11.1. Information sectorielle  : (En milliers d'Euros) Total de l'activité Dont pôle clientèle 2022 2021 2022 2021 Produit net bancaire 485 532 493 643 454 309 456 779 Frais de gestion -327 476 -316 784 -302 481 -291 752 Résultat brut d'exploitation 158 056 176 859 151 828 165 027 Coût du risque -45 574 -36 049 -45 573 -36 049 Résultat d'exploitation 112 482 140 810 106 255 128 978 Quote-part résultat net des entreprises mises en équivalence 67 1 Gins ou pertes sur actifs immobilisés 500 523 496 520 Résultat courant avant impôt 113 049 141 334 106 751 129 498 11.2. Informations sur les opérations de location . 11.2.1. Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1.10). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur  : ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés Paiements de loyers variables non inclus dans l'évaluation de l'investissement net 1 276 958 Plus ou moins-values de cession sur biens donnés en location-financement Produits de location-financement 1 276 958 Produits de location Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d'un indice ou d'un taux Produits de location simple — Echéancier des créances de location-financement  : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Contrats de location-financement  : Paiements de loyers non actualisés (montant des investissements bruts) 96 503 104 862 A moins d'un an 12 270 12 314 De un à cinq ans 41 866 43 879 A plus de cinq ans 42 367 48 669 Paiements de loyers actualisés (montant des investissements nets) 82 451 91 084 A moins d'un an 9 624 9 944 De un à cinq ans 34 970 37 381 A plus de cinq ans 37 856 43 759 Produits financiers non acquis 14 052 13 778 Contrats de location simple 0 0 A moins d'un an 0 0 De un à cinq ans 0 0 A plus de cinq ans 0 0 11.2.2. Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . — IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du Groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du Groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur  : ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -73 -57 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -3 603 -3 544 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -3 676 -3 601 ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -102 -106 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -102 -106 — Echéancier des passifs locatifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 546 1 450 7 025 2 901 12 922 — Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition Les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le Groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition. Le tableau ci-dessous présente les paiements minimaux attendus sur ces contrats. — Produits tirés de contrats de location reconnus au bilan  : ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2022 Produits de sous-location - location simple Produits de sous-location - location-financement Lorsque le Groupe est amené à sous-louer tout ou partie d’un bien lui-même pris en location, le contrat de sous-location est analysé en substance à l’instar de l’approche retenue par les bailleurs. Les produits relatifs à de tels contrats sont présentés de manière identique à l’approche retenue par le bailleur : en produits des autres activités pour les contrats qualifiés de location simple et en produits d’intérêts pour les contrats qualifiés de location-financement. — Résultat des transactions de cession bail  : ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2022 Profits (ou pertes) résultant de transactions de cession bail 11.3. Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe. 11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les coentreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du Groupe ( CGP ) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…). (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 5 483 456 16 283 1 683 3 646 845 18 428 1 414 Autres actifs financiers 811 840 42 247 891 894 38 668 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 6 295 296 16 283 43 930 4 538 739 18 428 40 082 Dettes 7 484 649 1 817 5 080 629 1 264 501 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 7 484 649 1 817 0 5 080 629 1 264 501 Intérêts, produits et charges assimilés 16 271 557 1 041 18 023 600 1 772 Commissions -11 317 262 -14 392 1 239 Résultat net sur opérations financières Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 4 954 557 1 303 3 631 601 2 011 Engagements donnés 21 353 47 521 Engagements reçus 50 325 4 556 700 8 588 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 50 325 4 556 700 8 588 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 12 - Périmètre de consolidation ». 11.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2022 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 745 milliers d’euros (1 753 milliers d’euros en 2021). Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence). Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux. 11.4. Partenariats et entreprises associés . Principes comptables : Voir Note 3 11.4.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 BATIMAP 2 667 2 601 Total des participations dans les entreprises mises en équivalence 2 667 2 601 11.4.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : ( En milliers d'euros ) 31/12/2022 31/12/2021 BATIMAP 67 1 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 67 1 11.5. Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 11.5.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le Groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hegde funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle reGroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le Groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial Paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le Groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 11.5.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2022  : ( En milliers d’ E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat 64 047 11 040 75 087 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 64 047 11 040 75 087 Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 11 781 37 21 232 33 050 Actifs financiers au coût amorti 14 938 11 050 5 126 31 114 Actifs divers Total actif 90 766 11 087 37 398 139 251 Dettes envers la clientèle 11 530 726 21 035 33 291 Provisions Total passif 11 530 726 21 035 33 291 Engagements de financement donnés 12 224 575 12 799 Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 79 236 10 361 16 363 105 960 ( En milliers d’ E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 2 224 286 4 064 258 687 — Au 31 décembre 2021  : ( En milliers d’ E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat 67 182 11 040 78 222 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 67 182 11 040 78 222 Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 12 199 37 21 535 33 771 Actifs financiers au coût amorti 7 173 10 258 5 349 22 780 Actifs divers Total actif 86 554 10 295 37 924 134 773 Dettes envers la clientèle 19 368 613 21 538 41 519 Provisions Total passif 19 368 613 21 538 41 519 Engagements de financement donnés 13 016 675 19 638 33 329 Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 67 186 9 682 16 386 93 254 ( En milliers d’ E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 2 639 520 4 064 242 432 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. 11.6. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'Euros Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de BPCE Autres réseaux de commissaires aux comptes Total Mazars KPMG Audit Autres 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 Missions de certification des comptes 131 124 131 140 262 264 Services autres que la certification des comptes 12 7 21 16 33 23 Filiales intégrées globalement 27 21 Total 143 131 152 156 27 21 295 287 Dont honoraires versés aux membres du réseau pour la certification des comptes Dont honoraires versés aux membres du réseau pour les services autres que la certification des comptes Variation (%) 9% -3% 5% Note 12. – Détail du périmètre de consolidation . 12.1. Opérations de titrisation . Principes comptables . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le Groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — En 2022, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT » ) ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans 2022 FCT et BPCE Consumer Loans 2022 FCT Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au Groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 21 juillet 2022. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (69 730 milliers d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2022 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (70 250 milliers d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018, 2019, 2020 et 2021 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la cinquième opération avec un placement de titres seniors sur les marchés. Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. 12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le Groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du Groupe dans l’actif net de la société détenue. 12.3. Entreprises non consolidés au 31 décembre 2022 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . (Exercice clos le 31 décembre 2022.) À l'Assemblée générale des sociétaires de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes, Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'audit. Fondement de l'opinion : — Référentiel d'audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés" du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - points clés de l'audit. — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié et principaux jugements Notre réponse Le groupe Caisse d’Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Caisse d’Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de pertes en cas de défaut, des informations prospectives, …). Comme précisé dans la note 7.1.2 de l’annexe, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 ainsi qu’une évolution des LGD sur le segment PME ont été développées et mises en production au 1er semestre 2022. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe Caisse d’Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 310,7 M€ dont 38,2 M€ au titre du statut 1, 102,8 M€ au titre du statut 2 et 169,7 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à 45,6 M€ (en augmentation de 26,4 % sur l’exercice). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3 et 7.1 de l’annexe qui mentionnent également les incidences du contexte économique toujours incertain sur le risque de crédit. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9; ont apprécié le caractère approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations, particulièrement en ce qui concerne le recalibrage des LGD sur le segment PME et l’évolution des critères de dégradation significative du risque de crédit mis en production à compter du 30 juin 2022 ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans le groupe Caisse d’Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Caisse d’Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions classées en statut 3, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2022. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié et principaux jugements Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison : - De la classification de cet instrument financier en niveau 3 de juste valeur ; - de la significativité de cette estimation dans les comptes consolidés de votre Caisse. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 618 M€ au 31 décembre 2022, soit une variation d’ OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -291,4 M€ Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer à la note 9 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une prise de connaissance des modalités de valorisation selon l’approche en actif net réévalué tel que présentée ci-contre ; la comparaison du résultat de cette approche avec celle issue d’une analyse de comparables boursiers sur la base des données concernant les banques françaises cotées. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du directoire. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce Code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. En application de la loi, nous vous signalons que les informations à restituer au titre des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile (règlement délégué UE 2022/1214) n’ont pas été publiées par votre établissement dans sa déclaration de performance extra-financière. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et règlementaires — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes par l'Assemblée générale du 26 avril 2001 pour le cabinet KPMG Audit FS I et du 17 avril 2019 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2022, le cabinet KPMG Audit FS I était dans la 22ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 4ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes consolidés. Il appartient à la Direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives a l’audit des comptes consolidés. — Objectif et démarche d'audit  : Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l'application par la Direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d'ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l'information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit des comptes consolidés ainsi que de l'opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au Comité d'audit  : Nous remettons au Comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense et Bordeaux, le 6 avril 2023. Les Commissaires aux comptes : KPMG Audit FS I: MAZARS : Pierre SUBREVILLE ; Julie MALLET ; Hervé KERNEIS ; Associé, Associée, Associé. VII. — Le rapport de gestion. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

24/04/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2300974
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : Place Corto Maltese - CS 31271 , 33076 Bordeaux Cedex 353 821   028 RCS Bordeaux Situation trimestrielle non consolidé Au 31 m ars 2023 (en milliers d'euros ) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 97 778 Effets Publics et Valeurs assimilées 964 279 Créances sur les Établissements de Crédit 5 304 506 Créances sur la Clientèle 22 891 430 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 597 655 Actions et Autres Titres à revenu variable 40 760 Participations et Autres Titres détenus à long terme 325 373 Parts dans les Entreprises liées 991 438 Immobilisations Incorporelles 4 317 Immobilisations Corporelles 69 401 Autres Actifs 95 705 Comptes de Régularisation 194 151 Total Actif 33 576 793 PASSIF MONTANT Dettes envers les Établissements de Crédit 8 967 837 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 720 994 Dettes représentées par un titre 41 760 Autres Passifs 445 813 Comptes de Régularisation 367 906 Provisions pour Risques et Charges 222 526 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 266 045 Capitaux propres Hors FRBG 2 543 912 - Capital 1 074 626 - Primes d' Émission 451 904 - Réserves 773 676 - Provisions règlementées 0 - Report à nouveau 198 173 - Résultat N-1 45 533 Total Passif 33 576 793 HORS-BILAN MONTANT E ngagements donnés   E ngagements de financement 2 684 742 E ngagements de garantie 695 562 E ngagements sur titres 0 E ngagements reçus   E ngagements de financement 0 E ngagements de garantie 61 565 E ngagements sur titres 0

08/02/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2300205
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : Place Corto Maltese - CS 31271, 33 076 Bordeaux Cedex 353 821 028 RCS Bordeaux Situation trimestrielle non consolidé au 31 décembre 2022 (en milliers d'euros ) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 102 156 Effets Publics et Valeurs assimilées 943 704 Créances sur les Établissements de Crédit 5 775 527 Créances sur la Clientèle 22 786 297 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 506 168 Actions et Autres Titres à revenu variable 42 434 Participations et Autres Titres détenus à long terme 323 534 Parts dans les Entreprises liées 989 214 Immobilisations Incorporelles 4 339 Immobilisations Corporelles 70 310 Autres Actifs 108 115 Comptes de Régularisation 234 957 TOTAL ACTIF 33 886 755 PASSIF MONTANT Dettes envers les Établissements de Crédit 9 308 398 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 791 309 Dettes représentées par un titre 5 857 Autres Passifs 437 652 Comptes de Régularisation 300 665 Provisions pour Risques et Charges 232 917 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 266 045 Capitaux propres Hors FRBG 2 543 912 - Capital 1 074 626 - Primes d'Émission 451 904 - Réserves 773 676 - Provisions règlementées 0 - Report à nouveau 198 173 - Résultat de l'exercice 45 533 TOTAL PASSIF 33 886 755 HORS-BILAN MONTANT ENGAGEMENTS DONNES Engagements de financement 2 706 688 Engagements de garantie 704 971 Engagements sur titres 0 ENGAGEMENTS RECUS Engagements de financement 0 Engagements de garantie 58 045 Engagements sur titres 317

28/10/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2204230
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : Place Corto Maltese - CS 31271, 33 076 Bordeaux Cedex 353 821 028 RCS Bordeaux Situation trimestrielle non consolidé au 30 septembre 2022 (en milliers d'euros ) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 112 997 Effets Publics et Valeurs assimilées 880 272 Créances sur les Établissements de Crédit 5 524 921 Créances sur la Clientèle 22 571 186 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 541 708 Actions et Autres Titres à revenu variable 37 236 Participations et Autres Titres détenus à long terme 334 686 Parts dans les Entreprises liées 988 542 Immobilisations Incorporelles 4 330 Immobilisations Corporelles 70 543 Autres Actifs 102 734 Comptes de Régularisation 173 586 TOTAL ACTIF 33 342 741 PASSIF MONTANT Dettes envers les Établissements de Crédit 8 636 950 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 942 628 Dettes représentées par un titre 10 000 Autres Passifs 393 320 Comptes de Régularisation 372 995 Provisions pour Risques et Charges 222 424 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 266 045 Capitaux propres Hors FRBG 2 498 379 Capital 1 074 626 Primes d'Émission 451 904 Réserves 773 676 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 198 173 TOTAL PASSIF 33 342 741 HORS-BILAN MONTANT Engagements donnés   Engagements de financement 2 866 233 Engagements de garantie 713 956 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 55 733 Engagements sur titres 0

29/07/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2203498
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative réglé par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : place Corto Maltese - CS 31271, 33076 Bordeaux Cedex 353 821 028 RCS Bordeaux Situation trimestrielle non consolidé au 3 0 juin 202 2 (en milliers d'euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 106 984 Effets Publics et Valeurs assimilées 866 248 Créances sur les Établissements de Crédit 5 597 934 Créances sur la Clientèle 22 263 364 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 581 996 Actions et Autres Titres à revenu variable 36 398 Participations et Autres Titres détenus à long terme 334 189 Parts dans les Entreprises liées 988 613 Immobilisations Incorporelles 4 355 Immobilisations Corporelles 68 674 Autres Actifs 105 585 Comptes de Régularisation 193 852 TOTAL ACTIF 33 148 192 PASSIF MONTANT Dettes envers les Établissements de Crédit 8 318 602 Comptes créditeurs de la Clientèle 21 133 618 Dettes représentées par un titre 9 992 Autres Passifs 328 929 Comptes de Régularisation 376 534 Provisions pour Risques et Charges 216 093 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 266 045 Capitaux propres Hors FRBG 2 498 379 Capital 1 074 626 Primes d' Émission 451 904 Réserves 773 676 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 198 173 TOTAL PASSIF 33 148 192 HORS-BILAN MONTANT Engagements donnés   Engagements de financement 2 832 363 Engagements de garantie 707 820 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 55 157 Engagements sur titres 0

04/05/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2201336
Texte de l'annonce :

CAISSE D’EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES Banque Coopérative au capital de 1 074 625 500 Euros Siège Social : Place Corto Maltese CS 31271 33076 Bordeaux Cedex 353 821 028 R.C.S. A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2021 . I. — Compte de résultat. (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 3.1 548 628 524 033 Intérêts et charges assimilées 3.1 -279 479 -264 357 Revenus des titres à revenu variable 3.2 32 458 39 508 Commissions (produits) 3.3 254 725 245 603 Commissions (charges) 3.3 -39 426 -33 427 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.4 -21 039 -14 848 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.5 2 209 -1 206 Autres produits d'exploitation bancaire 3.6 12 665 13 209 Autres charges d'exploitation bancaire 3.6 -26 465 -25 914 Produit net bancaire 484 276 482 601 Charges générales d'exploitation 3.7 -304 447 -308 033 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -14 030 -15 761 Résultat brut d'exploitation 165 799 158 807 Coût du risque 3.8 -28 713 -30 374 Résultat d'exploitation 137 086 128 433 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.9 116 083 32 754 Résultat courant avant impôt 253 169 161 187 Résultat exceptionnel 3.10 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.11 -41 444 -39 989 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées -114 000 -33 700 Résultat net 97 725 87 498 II. — Bilan et hors bilan. (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisses, banques centrales 102 167 103 679 Effets publics et valeurs assimilées 4.4 823 087 819 595 Créances sur les établissements de crédit 4.1 3 756 740 4 116 647 Opérations avec la clientèle 4.2 21 547 527 20 136 613 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 2 684 300 2 706 036 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 39 007 70 458 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 268 489 146 850 Parts dans les entreprises liées 4.4 988 482 842 891 Opérations de crédit-bail et de locations simples 4.5 25 140 16 538 Immobilisations incorporelles 4.6 4 017 4 089 Immobilisations corporelles 4.6 70 153 75 920 Autres actifs 4.8 237 613 315 187 Comptes de régularisation 4.9 204 503 185 921 Total de l'actif 30 751 225 29 540 424 Hors-bilan Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés : Engagements de financement 5.1 2 614 203 2 615 901 Engagements de garantie 5.1 684 216 710 379 Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Dettes envers les établissements de crédit 4.1 6 111 157 5 894 881 Opérations avec la clientèle 4.1 21 007 437 20 276 098 Dettes représentées par un titre 4.7 10 016 14 418 Autres passifs 4.8 333 287 322 676 Comptes de régularisation 4.9 296 976 268 336 Provisions 4.10 210 350 179 356 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.12 266 045 152 045 Capitaux propres hors FRBG 4.13 2 515 957 2 432 614 Capital souscrit 1 074 626 1 074 625 Primes d'émission 451 904 451 904 Réserves 693 529 680 404 Report à nouveau 198 173 138 183 Résultat de l'exercice (+/-) 97 725 87 498 Total du passif 30 751 225 29 540 424 Hors-bilan Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements reçus Engagements de financement 700 0 Engagements de garantie 50 183 58 583 Engagements sur titres 0 0 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE , sont organisées autour de deux grands pôles métiers : La Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs . — En janvier 2021, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a renouvelé sa gouvernance non exécutive. Ce processus démocratique a lieu tous les 6 ans, et invite dans un premier temps l’ensemble des clients-sociétaires de notre Caisse régionale à élire leurs représentants. En janvier 2021, lors des assemblées générales des 14 SLE, nos clients-sociétaires ont pu élire leurs représentants, soit 196 administrateurs. Véritables ambassadeurs de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, ils participent activement à son processus de gouvernance. Avec cette nouvelle mandature, ce sont près de 60 administrateurs qui prennent leurs fonctions pour la première fois et pourront compter sur l’expérience des administrateurs dont le mandat a été renouvelé. Désireuse de proposer des conseils d’administration de SLE les plus représentatifs possibles de notre territoire, la CEAPC se réjouit de pouvoir compter sur la grande diversité des profils élus, d’âges variés et sur une parité en constante augmentation avec un rapport de 55% d’hommes et de 45% de femmes dont 6 présidentes élues sur les 14 SLE. En avril 2021, les membres du Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) ont été élus parmi les administrateurs. Ils forment le COS, avec le représentant des collectivités territoriales et 3 représentants des salariés. Les membres du COS exercent la gouvernance non exécutive en nommant le Directoire, votant le budget et donnant les grandes orientations, tout en exerçant des fonctions de contrôle. En juin 2021, BPCE a procédé à une augmentation de capital de 800 millions d’euros pour permettre de financer en partie le rachat des 29% d’actions cotés en bourse de Natixis. La CEAPC a participé à cette opération à hauteur de 30,2 millions d’euros. La CEAPC a par ailleurs souscrit à l’émission d’obligations super subordonnées réalisée par BPCE, opération réservée aux 28 Banques Populaires et Caisses d’Epargne. Le montant de l’émission était de 2 689 M€ et la CEAPC a participé pour 101 M€. 1.4. Evénements postérieurs à la clôture . — Plusieurs livrets d'épargne réglementés ont vu leur taux de rémunération augmenter en février. Parmi ceux-ci, le livret A, le livret d’épargne populaire (LEP) ou encore le livret développement durable et solidaire (LDDS) : Le livret A, verra son taux de rémunération augmenter. Il passera de 0,5 % à 1 % du fait de l’augmentation de l'inflation ces six derniers mois. Le livret développement durable et solidaire connaît également un relèvement de son taux de rémunération, aligné sur celui du livret A, de 0,5 % à 1 % Le livret d’épargne populaire verra quant à lui son taux de rémunération de 1 % à 2,2 %. En effet, depuis 2020, son taux indexé sur celui du livret A ne peut plus être inférieur à la moyenne sur six mois de l'inflation annuelle hors tabac. À noter enfin, que le taux du livret jeune, librement fixé par les banques, ne peut être inférieur à celui du livret A. Sa rémunération minimum ne pourra plus être inférieure à 1 % contre 0,5 % actuellement. 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1. Méthodes d'évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le directoire du 04/02/2022. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 19/04/2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2. Changements de méthodes comptable . — Le 5 novembre 2021, l’ANC a modifié sa recommandation n°2013-02 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Ce texte introduit un choix de méthode pour la répartition des droits à prestation pour les régimes à prestations définies conditionnant l’octroi d’une prestation à la fois en fonction de l’ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait que le bénéficiaire soit présent lorsqu’il atteint l’âge de la retraite. Il s’agit principalement des Indemnités de Fin de Carrière (IFC). La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes applique ce texte de manière anticipée pour l’exercice clos au 31 décembre 2021. La méthode retenue est de répartir les droits à prestation à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits à prestation. Cette évolution constitue un changement de méthode comptable ayant pour effet une baisse des provisions de 308 Milliers € sur la période 2021 en contrepartie des capitaux propres (report à nouveau). Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une mention spécifique en note de bas de tableaux. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2021 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente 17 531 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 413 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 28 590 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 8 186 milliers d’euros dont 6 958 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 228 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 5 603 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 74 450 -55 715 18 735 64 399 -49 718 14 681 Opérations avec la clientèle 367 168 -172 828 194 340 369 629 -174 272 195 357 Obligations et autres titres à revenu fixe 66 534 -9 211 57 323 63 255 -12 655 50 600 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Autres 40 476 -41 725 -1 249 26 750 -27 712 -962 Total 548 628 -279 479 269 149 524 033 -264 357 259 676 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à 2 570 milliers d’euros pour l’exercice 2021, contre 1 662 milliers d’euros pour l’exercice 2020. Au 31 décembre 2021, une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 octobre 2021 s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (64 259 milliers d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2021 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (59 500 milliers d’euros) ainsi que la souscription par les établissements de titres subordonnées assurant ainsi le surdimensionnement de l’opération et de parts résiduelles permettant de récupérer les flux d’intérêts sur les créances titrisés. Ainsi, au moment de la mise en place de l’opération, les plus-values de cession des créances titrisés sont enregistrés dans le poste d’intérêts, produits et charges assimilés. Par la suite, l a diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » liée à la diminution du stock de créance est compensée par l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » liée au versement par le FCT d’un produit d’intérêts sur parts résiduelles basé sur les flux d’intérêts des créances titrisés. 3.2. Revenus des titres à revenu variable  : Principes comptables. — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Actions et autres titres à revenu variable 154 391 Participations et autres titres détenus à long terme 0 0 Parts dans les entreprises liées 32 304 39 117 Total 32 458 39 508 3.3. Commissions  : Principes comptables. — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 329 -15 314 13 -15 -2 Opérations avec la clientèle 61 320 -64 61 256 64 516 0 64 516 Opérations sur titres 4 604 -23 4 581 4 334 -51 4 283 Moyens de paiement 58 904 -36 190 22 714 55 113 -30 201 24 912 Opérations de change 94 0 94 89 0 89 Engagements hors bilan 13 187 0 13 187 12 967 0 12 967 Vente de produits d'assurance vie 53 698 0 53 698 50 254 50 254 Vente de produits d'assurance autres (1) 62 589 -3 134 59 455 58 317 -3 160 55 157 Total 254 725 -39 426 215 299 245 603 -33 427 212 176 (1) Commission Assurance Décès Emprunteur : 38 279 milliers d’euros en 2021 (34 979 milliers d’euros en 2020) 3.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : Principes comptables. — Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Opérations de change 564 302 Instruments financiers à terme -21 603 -15 150 Total -21 039 -14 848 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : Principes comptables. — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -2 234 0 -2 234 -1 307 0 -1 307 Reprises 1 130 0 1 130 6 958 0 6 958 Résultat de cession 3 313 0 3 313 -6 857 0 -6 857 Total 2 209 0 2 209 -1 206 0 -1 206 3.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire  : Principes comptables. — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. En milliers d'euros Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 4 680 -6 407 -1 727 4 748 -6 332 -1 584 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 0 0 Activités immobilières 615 -41 574 797 -1 796 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 1 481 -9 314 -7 833 5 335 -6 740 -1 405 Cotisation Organe Central - Activité de nature bancaire 0 -8 563 -8 563 0 -10 790 -10 790 Autres produits et charges accessoires 5 889 -2 140 3 749 2 329 -2 051 278 Total 12 665 -26 465 -13 800 13 209 -25 914 -12 705 3.7. Charges générales d'exploitation  : Principes comptables. — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -106 664 -104 973 Charges de retraite et assimilées -23 910 -22 385 Autres charges sociales -28 615 -29 110 Intéressement des salariés -11 804 -11 075 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -17 896 -17 092 Total des frais de personnel -188 889 -184 635 Impôts et taxes -5 078 -7 369 Contributions règlementaires -9 504 -8 217 Autres charges générales d'exploitation (1) -101 749 -108 762 Charges refacturées 773 950 Total des autres charges d'exploitation -115 558 -123 398 Total -304 447 -308 033 (1) La variation des autres charges générales d’exploitation inclut une diminution de 1 349 milliers d’euros en raison du reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) au sein du poste Coût du risque. L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 898 cadres et 1588 non-cadres, soit un total de 2 486 salariés. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. Pour 2021, compte tenu de la fin du dispositif le montant est quasi nul (198 milliers d’euros) et correspond à une régularisation des années antérieures. 3.8. Coût du risque  : Principes comptables. — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 Clientèle -36 806 44 851 -21 055 1 993 -11 017 -31 631 55 414 -29 331 326 -5 222 Base collective -63 064 48 013 -15 051 -82 731 60 778 -21 953 Provisions Engagements hors bilan -4 136 1 491 -2 645 -4 236 1 037 -3 199 Provisions pour risque clientèle 0 0 Autres 0 0 Total -104 006 94 355 -21 055 1 993 -28 713 -118 598 117 229 -29 331 326 -30 374 3.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : Principes comptables. Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations Dotations -545 0 0 -545 -1 681 -1 681 Reprises 116 667 0 0 116 667 34 022 34 022 Résultat de cession 15 -578 524 -39 0 0 413 413 Total 116 137 -578 524 116 083 32 341 0 413 32 754 3.10. Résultat exceptionnel  : Principes comptables. — Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2021. 3.11. Impôt sur les bénéfices  : Principes comptables. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2021 . — La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : BPCE est la tête d’un groupe d’intégration fiscale comprenant notamment les 14 Banques Populaires, les 15 Caisses d’Epargne et les filiales de BPCE dont le Crédit Foncier, Banque Palatine, et BPCE SFH. L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Bases imposables aux taux de 27,50 % 19 % 15 % 33,33 % 19 % 15 % Au titre du résultat courant 156 231 0 0 135 187 0 0 Au titre du résultat exceptionnel 0 0 Imputation des déficits Bases imposables 156 231 0 0 135 187 0 0 Impôt correspondant -42 965 0 -41 120 0 + Contributions 3,3 % -1 393 0 -1 357 0 + Crédit impôt mécénat 497 0 0 0 +/- Impôts sur ex antérieurs 1 079 0 117 0 - Impôts constatés sur nouveau PTZ et ECO PTZ 1 075 0 2 013 0 - Produits sur intégration fiscale Filiales 348 0 426 0 Impôt comptabilisé -41 358 0 0 -39 921 0 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales 0 0 0 0 Provisions pour impôts -86 0 -68 0 Total -41 444 0 0 -39 989 0 0 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 1 075 milliers d’euros 3.11.2. Détail du résultat fiscal de l’exercice 2021 – passage du résultat comptable au résultat fiscal  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net comptable (A) 97 725 87 498 Impôt social (B) 41 444 39 989 Réintégrations (C) 278 015 215 674 Dépréciations sur actifs immobilisés Autres dépréciations et provisions 73 983 84 358 Dotation FRBG 114 000 33 700 OPCVM 402 823 Moins-values régime long terme et exonérées 1 008 902 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 32 610 42 408 Divers 56 012 53 483 Déductions (D) 260 953 207 974 Plus-values long terme imposées au taux réduit 0 0 Plus-values long terme exonérées 116 813 32 649 Reprises dépréciations et provisions 43 825 59 320 Dividendes 28 014 34 291 OPCVM 424 2 502 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 36 609 40 939 Amortissement frais acquisition Frais de constitution Divers 35 268 38 273 Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D) 156 231 135 187 3.12. Répartition de l'activité  : (En milliers d'Euros) Total de l'activité Dont pôle clientèle 2021 2020 2021 2020 Produit net bancaire 484 276 482 601 456 779 459 219 Frais de gestion -319 827 -323 794 -291 752 -309 360 Résultat brut d'exploitation 164 449 158 807 165 027 149 859 Coût du risque -27 364 -30 374 -36 049 -13 523 Résultat d'exploitation 137 085 128 433 128 978 136 336 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 116 083 32 754 520 411 Résultat courant avant impôt 253 168 161 187 129 498 136 747 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires  : Principes comptables. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014- 07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires 380 788 1 088 349 Comptes et prêts au jour le jour 1 000 000 1 000 000 Valeurs non imputées 0 0 Créances à vue 1 380 788 2 088 349 Comptes et prêts à terme 2 376 490 2 029 679 Prêts subordonnés et participatifs 0 164 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances à terme 2 376 490 2 029 843 Créances rattachées -538 -1 545 Total 3 756 740 4 116 647 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 370 900 milliers d'euros à vue et 2 376 490 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 4 183 043 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 4 035 613 milliers d'euros au 31 décembre 2020, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. Passif (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 82 652 75 862 Autres sommes dues 18 453 19 995 Dettes rattachées à vue 43 35 Dettes à vue 101 148 95 892 Comptes et emprunts à terme 6 002 862 5 676 201 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 103 706 Dettes rattachées à terme 7 147 19 082 Dettes à terme 6 010 009 5 798 989 Total 6 111 157 5 894 881 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 10 035 milliers d'euros à vue et 5 063 358 milliers d'euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle  : 4.2.1. Opérations avec la clientèle  : Principes comptables. — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Prêts garantis par l’Etat : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. — Créances restructurées : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014- 07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 93 986 108 662 Créances commerciales 16 000 13 421 Crédits à l'exportation 0 0 Crédits de trésorerie et de consommation 2 424 225 2 290 447 Crédits à l'équipement 5 648 978 5 406 429 Crédits à l'habitat 13 046 378 12 008 624 Autres crédits à la clientèle 71 932 75 299 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 30 500 30 500 Autres 31 546 16 319 Autres concours à la clientèle 21 253 559 19 827 618 Créances rattachées 42 494 46 385 Créances douteuses 293 858 302 223 Dépréciations des créances sur la clientèle -152 370 -161 696 Total 21 547 527 20 136 613 Dont créances restructurées 65 865 64 755 Dont créances restructurées reclassées en encours sains 37 485 33 341 Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 513 093 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 573 148 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Passif (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'épargne à régime spécial 15 143 548 14 637 802 Livret A 6 571 967 6 335 979 PEL / CEL 4 226 609 4 187 884 Autres comptes d'épargne à régime spécial 4 344 972 4 113 939 Créances sur fonds d'épargne -4 670 674 -4 561 504 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 10 510 818 10 144 793 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 10 418 17 610 Dettes rattachées 13 327 37 397 Total 21 007 437 20 276 098 (*) A détailler le cas échéant Depuis le 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle : (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 8 365 817 8 365 817 8 310 606 8 310 606 Emprunts auprès de la clientèle financière 640 431 640 431 401 330 401 330 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 1 504 570 1 504 570 1 432 857 1 432 857 Total 8 365 817 2 145 001 10 510 818 8 310 606 1 834 187 10 144 793 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 5 530 858 117 145 -71 154 60 137 -52 139 Entrepreneurs individuels 1 171 903 67 251 -36 771 39 717 -29 694 Particuliers 12 317 443 83 213 -33 901 43 577 -23 044 Administrations privées 284 625 Administrations publiques et sécurité sociale 1 785 143 6 036 -5 138 3 750 -3 637 Autres 316 068 20 213 -5 406 5 417 -2 402 Créances rattachées 42 494 Total au 31 décembre 2021 21 448 533 293 858 -152 370 152 598 -110 916 Total au 31 décembre 2020 19 996 021 302 339 -161 711 172 408 -111 172 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1. Portefeuille titres  : Principes comptables. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Placement Investissement TAP Total Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 603 260 214 853 818 113 656 484 157 482 0 813 966 Créances rattachées 4 990 291 5 281 5 203 429 0 5 632 Dépréciations -307 -307 -3 -3 Effets publics et valeurs assimilées 607 943 215 144 0 823 087 661 684 157 911 819 595 Valeurs brutes 573 722 2 064 223 2 637 945 552 132 2 106 247 0 2 658 379 Créances rattachées 47 519 21 47 540 47 673 24 0 47 697 Dépréciations -1 185 -1 185 -40 0 0 -40 Obligations et autres titres à revenu fixe 620 056 2 064 244 0 2 684 300 599 765 2 106 271 2 706 036 Montants bruts 40 800 1 214 42 014 71 395 2 414 73 809 Créances rattachées 0 Dépréciations -3 007 -3 007 -2 955 -396 -3 351 Actions et autres titres à revenu variable 37 793 0 1 214 39 007 68 440 0 2 018 70 458 Total 1 265 792 2 279 388 1 214 3 546 393 1 329 889 2 264 182 2 018 3 596 089 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 626 817 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 2 258 449 milliers d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 420 milliers d’euros et 0 euros. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Placement Investissement Total Placement Investissement Total Titres cotés 236 279 146 368 382 646 173 942 64 261 238 203 Titres non cotés 81 739 316 575 398 314 320 939 320 939 Titres prêtés 857 473 1 816 133 2 673 606 1 034 633 1 878 529 2 913 162 Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 52 509 312 52 820 52 874 453 53 327 Total 1 227 999 2 279 388 3 507 386 1 261 449 2 264 182 3 525 631 Dont titres subordonnés 92 390 316 588 408 978 37 521 320 952 358 473 1 747 648 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 785 308 milliers au 31 décembre 2020). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 1 491 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 43 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 16 711 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 17 099 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 12 702 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Au 31 décembre 2020, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 8 658 milliers d’euros. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 33 633 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 24 558 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Par ailleurs, aucune dépréciation n’est constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d’investissement au 31 décembre 2021 comme au 31 décembre 2020. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 787 581 milliers d'euros au 31 décembre 2021. — Actions et autres titres à revenu variable : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Placement TAP Total Placement TAP Total Titres cotés 3 157 3 157 28 673 28 673 Titres non cotés 34 636 1 214 35 850 39 767 2 018 41 785 Créances rattachées 0 0 Total 37 793 1 214 39 007 68 440 2 018 70 458 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 4 799 milliers d’euros d’OPCVM dont 4 799 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2021 (contre 29 952 milliers d’euros d’OPCVM dont 24 416 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2020). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 3 007 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 2 955 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 9 305 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 6 977 milliers au 31 décembre 2020. Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 396 milliers d’euros au 31 décembre 2020 et les plus-values latentes s’élèvent à 420 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 279 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Achats Cessions / échéances Remboursements Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2021 Effets publics 157 911 80 407 -25 000 -108 1 934 215 144 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 106 271 283 700 -283 700 -42 023 -4 2 064 244 Total 2 264 182 364 107 -308 700 -42 023 -108 1 930 2 279 388 4.3.3. Reclassements d’actifs . Principes comptables. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables — Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2021 Participations et autres titres détenus à long terme 155 595 135 636 -15 068 0 276 163 Parts dans les entreprises liées 963 003 30 217 0 993 220 Valeurs brutes 1 118 598 165 853 -15 068 0 1 269 383 Participations et autres titres à long terme -8 745 -31 1 102 0 -7 674 Parts dans les entreprises liées -120 113 -36 115 411 0 -4 738 Dépréciations -128 858 -67 116 513 0 -12 412 Total 989 740 165 786 101 445 0 1 256 971 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 3 378 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 2 729 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (28 590 milliers d’euros). Les titres BPCE SA dont la valeur nette comptable au 31 décembre 2021 s’élève à 909 149 milliers d’euros représentent l’essentiel du poste. Leur valeur a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. En particulier, les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2021 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 226 milliers d’euros sur les titres BPCE, soit une reprise de 114 711 milliers d’euros sur les titres BPCE. Au 31 décembre 2021, la valeur nette comptable s’élève à 909 149 milliers d’euros pour les titres BPCE . 4.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Filiales et participations Capital31/12/2021 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2021 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2021 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2021 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2021 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2021 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2021 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2021 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2021 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) EXPANSO HOLDING (données au 31/12/2020) 10 502 7 871 91,93 % 11 768 11 768 0 -978 SCI Tournon 3 356 552 100,00 % 3 356 3 356 1 428 1 071 Emmo Aquitaine (données au 31/12/2020) 15 943 -885 100,00 % 16 956 11 040 349 945 Beaulieu immobilisations 27 019 4 798 100,00 % 27 105 27 019 25 333 5 099 951 BRG Sud Ouest 16 000 75,00 % 12 000 12 000 *ND *ND 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) BPCE 180 478 16 205 747 3,78 % 909 375 909 149 128 040 701 714 2 213 155 27 122 CE Holding Promotion 145 611 98 294 7,55 % 15 841 15 841 4 975 3 988 1 705 BATIMAP 3 812 4 004 33,27 % 2 456 2 456 887 2 Galia Venture (données au 31/12/2020) 1 620 1 162 49,99 % 1 454 1 454 0 436 SAS Foncière des CE (données au 31/12/2020) 35 535 4 15,92 % 6 082 6 082 0 1 256 190 AEW FONCIERE ECUREUIL SPP (données au 31/12/2020) 170 867 861 9,86 % 19 919 15 529 7 173 4 522 2 862 349 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 161 692 159 592 20 588 Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations et certificats d'associés 28 590 28 590 Participations dans les sociétés françaises Participations dans les sociétés étrangères Dont participations dans les sociétés cotées (*) ND : Données non disponibles au 31/12/2021. Première année d'activité de la société 4.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siege social Forme juridique CRC Ecureuil @Pcmp 18; rue Gay Lussac 86000 Poitiers GIE E.Multicanl Les portes d'Espagne 99 rou t e d'Espagne Bât A 31100 Toulouse GIE BPCE Achats 12-20 rue Fernand Braudel 75013 Paris GIE BPCE Trade (Clôture de la liquidation 19/02/2021) 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Caisse d’Epargne Syndication Risque 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE GCE Mobiliz 50 avenue Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13 GIE IT-CE 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Neuilly contentieux 20 avenue Georges Pompidou 92300 Levallois-Perret GIE Ecolocale 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE BPCE Services Financiers 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Le Logement Saintongeais 52 cours Genet 17100 Saintes GIE BPCE SOLUTIONS CREDIT (anciennement dénommé Ecureuil Crédit) 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE SCI Ecureuil d’Aquitaine la Jallère 1 Parvis Corto Maltese 33000 BORDEAUX SCI SCI du Vergne 1 Parvis Corto Maltese 33000 BORDEAUX SCI SCI de Tournon 1 Parvis Corto Maltese 33000 BORDEAUX SCI SCI l’immobilière Adour 18 avenue de la Gare 40100 Dax SCI SNC Ecureuil 5 rue Masseran 5 rue Masseran 75007 Paris SNC MDH 30 avenue des Eglantiers 24660 Coulounieix-Chamiers SCI SNC BPCE SI 50 avenue Pierre Mendès-France 75013 Paris SNC 4.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Etablissements de crédit Autres entreprises Total Total Créances (titres de participation inclus) 4 791 237 2 380 605 7 171 842 7 352 103 Dont subordonnées 0 393 599 393 599 343 095 Dettes 5 916 240 833 352 6 749 592 6 261 295 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 8 300 25 624 33 924 41 175 Engagements de garantie 45 751 315 107 360 858 345 557 Engagements donnés 54 051 340 731 394 782 386 732 Engagements de financement 677 0 677 713 Engagements de garantie 7 574 0 7 574 8 597 Engagements reçus 8 251 0 8 251 9 310 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples . Principes comptables. — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 19 542 19 542 9 691 9 691 Biens temporairement non loués 0 0 Encours douteux 704 704 116 116 Dépréciation -228 -228 -15 -15 Créances rattachées 5 122 5 122 6 746 6 746 Total 25 140 0 0 25 140 16 538 0 0 16 538 4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1. Immobilisations incorporelles  : Principes comptables. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2021 Droits au bail et fonds commerciaux 5 674 5 674 Logiciels 6 505 75 6 580 Autres 0 0 Valeurs brutes 12 179 75 0 0 12 254 Droits au bail et fonds commerciaux -1 781 -1 781 Logiciels -6 309 -146 -1 -6 456 Autres 0 0 Dépréciations 0 0 Amortissements et dépréciations -8 090 -146 0 -1 -8 237 Total valeurs nettes 4 089 -71 0 -1 4 017 4.6.2. Immobilisations corporelles . Principes comptables. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Eléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2021 Terrains 2 917 -93 2 824 Constructions 54 370 4 543 -2 651 -3 507 52 755 Parts de SCI 0 0 Autres 216 728 4 823 -6 016 3 400 218 935 Immobilisations corporelles d'exploitation 274 015 9 366 -8 760 -107 274 514 Immobilisations hors exploitation 7 028 63 -232 107 6 966 Valeurs brutes 281 043 9 429 -8 992 0 281 480 Terrains 0 0 Constructions -33 025 -1 245 2 386 -31 884 Parts de SCI 0 0 Autres -169 673 -12 639 5 175 -177 137 Immobilisations corporelles d'exploitation -202 698 -13 884 7 561 0 -209 021 Immobilisations hors exploitation -2 425 119 -2 306 Amortissements et dépréciations -205 123 -13 884 7 680 0 -211 327 Total valeurs nettes 75 920 -4 455 -1 312 0 70 153 4.7. Dettes représentées par un titre . Principes comptables. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Bons de caisse et bons d'épargne 9 833 14 233 Dettes rattachées 183 185 Total 10 016 14 418 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 3 533 milliers d'euros. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. 4.8. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 98 98 90 90 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 20 613 22 716 Créances et dettes sociales et fiscales 42 246 11 731 50 904 10 240 Dépôts de garantie versés et reçus 165 412 0 237 809 0 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 29 857 300 845 26 384 289 630 Total 237 613 333 287 315 187 322 676 4.9. Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 0 0 0 0 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 340 5 030 176 3 435 Primes et frais d'émission 0 0 0 0 Charges et produits constatés d'avance (1) 45 334 106 829 42 931 122 445 Produits à recevoir/Charges à payer 45 551 84 814 51 929 86 110 Valeurs à l'encaissement 71 697 85 038 54 903 44 121 Autres 41 581 15 265 35 982 12 225 Total 204 503 296 976 185 921 268 336 (1) dont Produits constatés d'avance sur PATZ 4.10. Provisions . Principes comptables. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. — Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restants dus à la clôture. – Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. – Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. — Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1. Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Changement de méthode sur engagements sociaux (1) Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2021 Provisions pour risques de contrepartie 103 232 66 972 -49 503 120 701 Provisions pour engagements sociaux 15 499 -308 924 -204 15 911 Provisions pour PEL/CEL 29 073 2 570 31 643 Provisions pour litiges 12 979 5 766 -2 158 -36 16 551 Provision sur épargne réglementée 4 090 311 4 401 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 789 -37 752 Immobilisations financières 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 Provisions pour impôts 1 629 86 1 715 Autres 167 322 -167 322 Autres provisions pour risques 2 585 408 -204 0 0 2 789 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 Autres provisions exceptionnelles 11 898 6 650 -194 18 354 Provisions exceptionnelles 11 898 6 650 -194 0 0 18 354 Total 179 356 -308 83 601 -52 263 -36 0 210 350 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 308 milliers d'euros en contrepartie du report à nouveau . 4.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Dotations Reprises Utilisations Autres 31/12/2021 Dépréciations sur créances sur la clientèle -161 696 -34 837 44 163 -152 370 Dépréciations sur autres créances -3 904 -620 688 -3 836 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs -165 600 -35 457 44 851 0 0 -156 206 Provisions sur engagements hors bilan 16 126 3 908 -1 491 18 543 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle 87 107 63 064 -48 013 102 158 Autres provisions Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 103 233 66 972 -49 504 0 0 120 701 Total -62 367 31 515 -4 653 0 0 -35 505 Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1.1). L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par les opérations de titrisation décrite en note 1.3. Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2021. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home Loans 2021 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home Loans FCT 2021. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.10.3. Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est limité au versement des cotisations (16 914 milliers d'euros en 2021). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables modifiée le 5 novembre 2021. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : En milliers d'Euros Exercice 2021 Exercice 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle (1) 427 574 16 094 2 318 2 525 448 511 458 542 17 280 2 062 1 760 479 644 Juste valeur des actifs du régime -513 853 -4 185 -518 038 -519 873 -4 175 -524 048 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 28 816 28 816 28 441 28 441 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) 57 463 448 -1 289 56 622 32 890 -1 428 31 462 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 0 12 357 2 318 1 236 15 911 0 11 677 2 062 1 760 15 499 Engagements sociaux passifs 0 12 357 2 318 1 236 15 911 0 11 677 2 062 1 760 15 499 Engagements sociaux actifs 0 0 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 308 milliers d'euros en contrepartie du report à nouveau — Analyse de la charge de l'exercice : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 839 138 67 1 044 959 Coût des services passés Coût financier 2 771 42 3 2 816 3 887 Produit financier -3 146 -10 -3 156 -4 408 Prestation versées -933 -136 -72 -1 141 -992 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat -169 -169 -48 Autres 375 160 76 611 77 Total de la charge de l'exercice 0 98 -167 76 7 -525 — Principales hypothèses actuarielles : Exercice 2021 Exercice 2020 CGPCE CGPCE Taux d'actualisation 1,07% 0,61% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 17,1 ans 18 ans Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2021 Exercice 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 0,43% 0,18% 0,73% 0,25% 0,01% 1,50% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,60% 1,60% 1,60% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée Duration 10,5 7,8 10,84 11,3 8,1 Sans objet Sur l’année 2021, sur l’ensemble des – 23 323 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, - 23 403 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, - 4 999 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et + 5 079 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2021, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 84,3 % en obligations, 12 % en actions, 1,9 % en actifs immobiliers et 1,8 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 4.10.4. Provisions PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 175 727 196 338 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 595 235 2 463 856 Ancienneté de plus de 10 ans 1 034 956 1 091 516 Encours collectés au titre des plans épargne logement 3 805 918 3 751 710 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 365 680 349 176 Total 4 171 599 4 100 886 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Dotations / reprises nettes 31/12/2021 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 2 900 -558 2 342 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 8 498 403 8 901 Ancienneté de plus de 10 ans 15 059 1 111 16 170 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 26 457 955 27 412 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 2 723 1 581 4 304 Provisions constituées au titre des crédits PEL -29 9 -20 Provisions constituées au titre des crédits CEL -76 22 -54 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -105 32 -73 Total 29 075 2 568 31 643 4.11. Dettes subordonnées . Principes comptables. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne détient pas de dettes subordonnées. 4.12. Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2021 Fonds pour risques bancaires généraux 152 045 114 000 0 0 266 045 Total 152 045 114 000 0 0 266 045 Au 31 décembre 2021, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 35 566 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance. 4.13. Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2019 1 074 626 451 904 665 799 71 335 97 369 2 361 033 Mouvements de l'exercice 0 0 14 605 66 848 -9 871 71 582 Total au 31 décembre 2020 1 074 626 451 904 680 404 138 183 87 498 2 432 615 Impact IFRS IC 308 308 Affectation résultat 2020 27 816 59 682 -87 498 0 Distribution de dividendes -14 691 -14 691 Augmentation de capital 0 Résultat de la période 97 725 97 725 Total au 31 décembre 2021 1 074 626 451 904 693 529 198 173 97 725 2 515 957 Le capital social de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 1 074 626 milliers d'euros et est composé pour 1 074 625 500 euros de 53 731 275 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas procédé à une augmentation de capital en 2021. Sociétés locales d’épargne (SLE) Au 31 décembre 2021, les parts sociales émises par la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont détenues par 14 sociétés locales d’épargne, dont le capital (1 276 876 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2021, les SLE ont perçu un dividende de 14 691 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne. Au 31 décembre 2021, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 202 252 milliers d’euros comptabilisé en « Autres Passifs » dans les comptes de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au cours de l’exercice 2021, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 1 168 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. 4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 121 198 518 226 183 664 823 087 Créances sur les établissements de crédit 1 796 320 499 120 14 998 69 786 1 376 516 3 756 740 Opérations avec la clientèle 718 444 377 066 1 693 428 6 584 321 12 032 519 141 749 21 547 527 Obligations et autres titres à revenu fixe 242 924 15 009 469 029 1 274 538 682 800 2 684 300 Opérations de crédit-bail et de locations simples 31 255 866 4 963 13 629 5 396 25 140 Total des emplois 2 757 719 891 450 2 299 519 8 451 834 14 289 128 147 145 28 836 794 Dettes envers les établissements de crédit 109 533 140 791 444 875 4 069 180 1 346 778 6 111 157 Opérations avec la clientèle 16 912 274 305 877 669 425 3 119 862 21 007 437 Dettes représentées par un titre 3 416 0 4 000 2 600 0 10 016 Total des ressources 17 025 223 446 668 1 118 300 4 071 780 4 466 640 0 27 128 610 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés . Principes généraux : — Engagements de financement : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés : En faveur des établissements de crédit 48 986 34 532 Ouverture de crédits documentaires 166 139 147 302 Autres ouvertures de crédits confirmés 2 389 998 2 431 233 Autres engagements 9 080 2 834 En faveur de la clientèle 2 565 217 2 581 369 Total des engagements de financement donnés 2 614 203 2 615 901 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 700 0 Total des engagements de financement reçus 700 0 5.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés : Autres garanties 26 884 24 179 D'ordre d'établissements de crédit 26 884 24 179 Cautions immobilières 210 392 246 250 Cautions administratives et fiscales 291 265 4 810 Autres cautions et avals donnés 6 168 291 540 Autres garanties données 149 507 143 600 D'ordre de la clientèle 657 332 686 200 Total des engagements de garantie donnés 684 216 710 379 Engagements de financement reçus : Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 50 183 58 583 Total des engagements de garantie reçus 50 183 58 583 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 7 770 857 6 809 125 0 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 35 989 16 624 974 36 231 15 205 332 Total 7 806 846 16 624 974 6 845 356 15 205 332 Au 31 décembre 2021, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 1 670 641 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 977 900 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 270 880 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 285 522 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 4 187 137 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 3 244 009 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 1 189 040 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 095 859 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Autres engagements donnés pas la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers : 57 083 milliers d’euros auprès de la CDC 124 600 milliers d’euros auprès de DEMETER 117 650 milliers d’euros auprès de DEMETER DUO 132 461 milliers d’euros de crédits à la consommation données en garantie auprès d’un FCT Demeter Tria. Ce dispositif de refinancement est un programme de refinancement privé dans lequel un fonds émet des titres séniors souscrits par un investisseur externe et juniors souscrits par les établissements participant avec la mise en place de prêts collatéralisés entre les établissements et le fonds. En synthèse, l’opération aboutit chez les établissements à un emprunt collatéralisé par un portefeuille de créances remis en garantie et qui demeure ainsi inscrit au bilan de l’établissement. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2021, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 35 989 milliers d’euros contre 36 231 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme . (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Couverture Total Micro-couverture Total Opérations fermes Swaps de taux d'intérêt 3 181 144 3 181 144 3 303 798 3 303 798 Total opérations fermes 3 181 144 3 181 144 3 303 798 3 303 798 Total instruments financiers et de change à terme 3 181 144 3 181 144 3 303 798 3 303 798 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Micro-couverture Macro-couverture Total Micro-couverture Macro-couverture Total Swaps de taux d'intérêt 958 242 2 222 902 3 181 144 944 670 2 359 128 3 303 798 Opérations fermes 958 242 2 222 902 3 181 144 944 670 2 359 128 3 303 798 Total 958 242 2 222 902 3 181 144 944 670 2 359 128 3 303 798 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations de gré à gré 387 031 755 378 2 038 734 3 181 143 Opérations fermes 387 031 755 378 2 038 734 3 181 143 Total 387 031 755 378 2 038 734 3 181 143 5.3. Opérations en devises  : Principes comptables. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Opérations de change comptant Monnaies à recevoir non reçues 0 67 Monnaies à livrer non livrées 0 67 Total 0 134 5.4. Ventilation du bilan par devise  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Euro 30 737 976 30 738 930 29 528 406 29 529 246 Dollar 12 545 11 662 9 560 8 787 Livre sterling 290 261 190 164 Franc suisse 357 350 382 376 Yen 3 1 4 1 Autres 54 21 1 882 1 850 Total 30 751 225 30 751 225 29 540 424 29 540 424 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2021 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 753 milliers d’euros (1 628 milliers d’euros en 2020). Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence). Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux. 6.3. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'Euros Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de BPCE Autres réseaux de commissaires aux comptes Total Mazars KPMG Audit 2021 2020 2021 2020 2021 2020 Missions de certification des comptes 124 124 140 140 264 264 Services autres que la certification des comptes 7 7 16 16 23 23 Filiales intégrées globalement 0 Total 131 131 156 156 287 287 Dont honoraires versés aux membres du réseau pour la certification des comptes Dont honoraires versés aux membres du réseau pour les services autres que la certification des comptes Variation (%) 0% 0% 0% 6.4. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 4 mars 2021 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2021, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. (Exercice clos le 31 décembre 2021 .) À l’Assemblée générale des sociétaires de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes , Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’Audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation. — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 relative au changement de méthode comptable induit par la mise à jour en novembre 2021 par l’Autorité des Normes Comptables de sa recommandation n°2013-02 concernant les règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Caisse enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives). Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont connu un certain nombre d’adaptations. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par votre Caisse. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 152,4 M€ pour un encours brut de 21 700 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 294 M€) au 31 décembre 2021. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à -28,7 M€ (contre -30,4 M€ sur l’exercice 2020). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8 et 4.2.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2021, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. A ce titre, nous avons procédé à l’appréciation des critères d’identification par la Caisse des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2021. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Caisse et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 909,1 M€ au 31 décembre 2021 qui s’est traduite par une reprise de dépréciation de 114,7 M€ Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer à la note 4.4 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales filiales ; l’obtention et la revue critique des plans d’affaires filiales et principales participations particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la persistance de la crise Covid-19, et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; l’examen critique des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de ce précédent exercice. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-après. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. — Rapport sur le gouvernement d’entreprise : Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Conseil d’Orientation et de Surveillance sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. — Autres informations. : En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes par l’Assemblée générale du 26 avril 2001 pour le cabinet KPMG Audit FSI et du 17 avril 2019 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 202 1, le KPMG était dans la 21 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 3 ème année . Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels. Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. — Objectif et démarche d’audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au Comité d’Audit : Nous remettons au Comité d’Audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'Audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Bordeaux, le 4 avril 2022 et Paris La Défense, le 4 avril 2022. Les Commissaires aux comptes : Mazars : KPMG Audit FSI : Alain CHAVANCE ; Hervé KERNEIS ; Pierre SUBREVILLE. V. — Rapport de gestion. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public. B. — Comptes consolidés IFRS . I . — Compte de résultat consolidé . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 4.1 505 412 483 436 Intérêts et charges assimilées 4.1 -258 669 -247 900 Commissions (produits) 4.2 263 231 252 392 Commissions (charges) 4.2 -39 616 -33 495 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 9 569 173 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 32 142 38 153 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 -5 981 44 Produits des autres activités 4.6 12 445 8 329 Charges des autres activités 4.6 -24 891 -21 595 Produit net bancaire 493 642 479 537 Charges générales d'exploitation 4.7 -296 007 -299 778 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -20 777 -21 612 Résultat brut d'exploitation 176 858 158 147 Coût du risque de crédit 7.1.1 -36 049 -39 647 Résultat d'exploitation 140 809 118 500 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 11.4.2 1 5 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 523 413 Résultat avant impôts 141 333 118 918 Impôts sur le résultat 10.1 -38 874 -34 479 Résultat net 102 459 84 439 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Résultat net part du groupe 102 459 84 439 II. — Résultat global . Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net 102 459 84 439 Eléments recyclables en résultat net -983 1 148 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -1 567 -1 284 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 584 2 432 Eléments non recyclables en résultat net 147 516 -137 385 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 587 -165 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 145 822 -135 527 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés 1 107 -1 693 Ecart de réévaluation sur passif social en OCI - impôts différés ( part Mino et groupe) Ecart de réévaluation dettes fin spread de Cr é dit propre - impôts différés ( part Mino et groupe) Autres - impôts différés ( part Mino et groupe) Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 146 533 -136 237 Résultat global 248 992 -51 798 Part du groupe 248 992 -51 798 Participations ne donnant pas le contrôle III. — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisse, banques centrales 5.1 102 167 103 679 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 228 867 275 630 Instruments dérivés de couverture 5.3 8 516 16 807 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 2 135 071 1 942 727 Titres au coût amorti 5.5.1 215 144 158 301 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 8 548 581 8 848 454 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 23 508 547 22 176 811 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 89 904 162 145 Actifs d'impôts courants 6 769 18 851 Actifs d'impôts différés 10.2 89 772 83 057 Comptes de régularisation et actifs divers 5.7 310 794 292 422 Participations dans les entreprises mises en équivalence 11.4 2 601 2 600 Immeubles de placement 5.8 5 070 5 098 Immobilisations corporelles 5.9 119 146 128 427 Immobilisations incorporelles 5.9 1 154 1 226 Total des actifs 35 372 103 34 216 235 Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 19 469 22 665 Instruments dérivés de couverture 130 565 211 358 Dettes représentées par un titre 5.10 450 637 213 560 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.11.1 6 122 023 5 917 159 Dettes envers la clientèle 5.11.2 25 312 820 24 701 873 Passifs d'impôts courants 2 060 1 629 Passifs d'impôts différés 420 225 Comptes de régularisation et passifs divers 5.12 336 036 426 766 Provisions 5.13 109 274 93 598 Capitaux propres 2 888 798 2 627 402 Capitaux propres part du groupe 2 888 798 2 627 402 Capital et primes liées 5.15 1 526 530 1 526 530 Réserves consolidées 1 379 982 1 283 139 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -120 173 -266 706 Résultat de la période 102 459 84 439 Total des passifs et capitaux propres 35 372 103 34 216 235 IV. — Tableau de variation des capitaux propres . En milliers d'Euros Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2020 1 074 626 451 904 1 175 841 11 026 0 -140 399 -1 096 93 748 2 665 650 2 665 650 Distribution -14 333 -14 333 -14 333 Augmentation de capital 35 357 35 357 35 357 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 0 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 0 21 024 21 024 21 024 Effets des changements liés à la première application d 'IFRS 9 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 1 148 -137 222 -163 -136 237 Affectation résultat 93 748 -93 748 0 0 Résultat de la période 84 439 84 439 84 439 Résultat global Autres variations -7 474 -7 474 -7 474 Capitaux propres au 31 décembre 2020 1 074 626 451 904 1 283 139 12 174 0 -277 621 -1 259 84 439 2 627 402 2 627 402 Capitaux propres au 1er janvier 2021 1 074 626 451 904 1 283 139 12 174 0 -277 621 -1 259 84 439 2 627 402 2 627 402 Augmentation de capital SLE 25 547 25 547 25 547 Affectation résultat 84 439 -84 439 0 Dividendes versés aux Sociétaires -13 452 -13 452 -13 452 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 96 534 -84 439 12 095 12 095 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -983 0 147 419 97 146 533 146 533 Résultat de la période 102 459 102 459 102 459 Résultat global Autres variations 309 309 309 Capitaux propres au 31 décembre 2021 1 074 626 451 904 1 379 982 11 191 0 -130 202 -1 162 102 459 2 888 798 2 888 798 V. — Tableau des flux de trésorerie . En milliers d' E uros Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat avant impôts 141 334 118 918 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 20 854 22 205 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 27 511 17 368 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -1 -5 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -36 495 -39 164 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 119 231 7 701 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 131 100 8 105 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -252 215 -786 733 Flux liés aux opérations avec la clientèle -834 982 1 548 716 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 285 406 200 570 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 41 631 -27 551 Impôts versés -30 869 -47 054 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -791 029 887 948 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies -518 595 1 014 971 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations -172 439 23 812 Flux liés aux immeubles de placement 1 223 97 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -10 048 -5 785 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -181 264 18 124 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -13 452 -14 333 Flux de trésorerie provenant des activités de financement Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -13 452 -14 333 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D ) -713 311 1 018 762 Caisse et banques centrales 103 679 104 403 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 993 686 974 200 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 2 097 365 1 078 603 Caisse et banques centrales 102 167 103 679 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 281 887 1 993 686 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 1 384 054 2 097 365 Variation de la trésorerie nette -713 311 1 018 762 VI. — Annexe aux états financiers . Note 1 . – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, sont organisés autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evènements significatifs . — En janvier 2021, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a renouvelé sa gouvernance non exécutive. Ce processus démocratique a lieu tous les 6 ans, et invite dans un premier temps l’ensemble des clients-sociétaires de notre Caisse régionale à élire leurs représentants. En janvier 2021, lors des assemblées générales des 14 SLE, nos clients-sociétaires ont pu élire leurs représentants, soit 196 administrateurs. Véritables ambassadeurs de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, ils participent activement à son processus de gouvernance. Avec cette nouvelle mandature, ce sont près de 60 administrateurs qui prennent leurs fonctions pour la première fois et pourront compter sur l’expérience des administrateurs dont le mandat a été renouvelé. Désireuse de proposer des conseils d’administration de SLE les plus représentatifs possibles de notre territoire, la CEAPC se réjouit de pouvoir compter sur la grande diversité des profils élus, d’âges variés et sur une parité en constante augmentation avec un rapport de 55% d’hommes et de 45% de femmes dont 6 présidentes élues sur les 14 SLE. En avril , les membres du Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) ont été élus parmi les administrateurs. Ils forment le COS, avec le représentant des collectivités territoriales et 3 représentants des salariés. Les membres du COS exercent la gouvernance non exécutive en nommant le Directoire, votant le budget et donnant les grandes orientations, tout en exerçant des fonctions de contrôle. En juin 2021, BPCE a procédé à une augmentation de capital de 800 millions d’euros pour permettre de financer en partie le rachat des 29% d’actions cotés en bourse de Natixis. La CEAPC a participé à cette opération à hauteur de 30,2 millions d’euros. La CEAPC a par ailleurs souscrit à l’émission d’obligations super subordonnées réalisée par BPCE, opération réservée aux 28 Banques Populaires et Caisses d’Epargne. Le montant de l’émission était de 2 689 M€ et la CEAPC a participé pour 101 M€. 1.4. Evènements postérieurs a la clôture . — Plusieurs livrets d'épargne réglementés ont leur taux de rémunération augmenter en février. Parmi ceux-ci, le livret A, le livret d’épargne populaire (LEP) ou encore le livret développement durable et solidaire (LDDS) : Le livret A, verra son taux de rémunération augmenter. Il passera de 0,5 % à 1 % du fait de l’augmentation de l'inflation ces six derniers mois. Le livret développement durable et solidaire connaît également un relèvement de son taux de rémunération, aligné sur celui du livret A, de 0,5 % à 1 % Le livret d’épargne populaire verra quant à lui son taux de rémunération de 1 % à 2,2 %. En effet, depuis 2020, son taux indexé sur celui du livret A ne peut plus être inférieur à la moyenne sur six mois de l'inflation annuelle hors tabac. À noter enfin, que le taux du livret jeune, librement fixé par les banques, ne peut être inférieur à celui du livret A. Sa rémunération minimum ne pourra plus être inférieure à 1 % contre 0,5 % actuellement Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre règlementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2020 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requiert des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Amendements à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 2] . — Pour rappel, l’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en note 5.21. Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel » . — L’IFRS IC a été saisi du sujet de la prise en compte des conditions d’acquisition sur les régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (avantages retraite et assimilés provisionnés au passif du bilan) dès lors que l’avantage consenti au salarié dépend à la fois : de sa présence dans l’entreprise lors du départ en retraite, de la durée de service du salarié (ancienneté), d’un plafond déterminé en nombre d'années de service. La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 20 avril 2021, indique qu’en application de la norme IAS 19, la période d’acquisition des droits devait être la période précédant immédiatement l’âge de départ à la retraite, à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits conformément aux conditions applicables au régime. Ainsi, il n’est plus possible, à l’instar de la méthode précédemment appliquée par le Groupe BPCE, de retenir comme période d’acquisition des droits la durée totale de service lorsque celle-ci est supérieure au plafond retenu pour le calcul de la prestation. Cette position ne modifie pas l’évaluation des engagements mais leur rythme de reconnaissance dans le temps au compte de résultat. Le Groupe BPCE a mis en œuvre cette position au 31 décembre 2021. Cette décision concerne principalement les Indemnités de Fin de carrière (IFC), avec pour effets jugés non significatifs une baisse du montant de provision reconnu à ce titre au 31 décembre 2021 de 308 milliers d’euros pour le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en contrepartie des capitaux propres (réport à nouveau). Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une information spécifique en note de bas de tableaux. Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles » . — L’IFRS IC a été saisi du sujet de la comptabilisation, chez le client, des coûts de configuration et de personnalisation d’un logiciel obtenu auprès d’un fournisseur dans le cadre d’un contrat de type SaaS (Software as a Service). La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 16 mars 2021, indique qu’en application des normes IAS 38, IAS 8 et IFRS 15, les contrats SaaS ne sont généralement pas reconnus à l’actif et sont comptabilisés chez le client comme une prestation de services. Les coûts de configuration et de personnalisation encourus sur ces contrats ne peuvent être reconnus en tant qu’immobilisations incorporelles que dans certaines situations, lorsque le contrat pourrait donner lieu à la création de nouvelles lignes de code par exemple, dont les avantages économiques futures bénéficieraient au client seul. A défaut, le client comptabilise ces coûts en charges au moment où il reçoit les services de configuration et de personnalisation du fournisseur (et non pas au moment où le client utilise ces services). Cette décision n’a pas d’effet sur les états financiers du Groupe BPCE au 31 décembre 2021. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables . — Cette norme est non applicable pour le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes Norme IFRS 17 . — La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance . Le règlement de l’ UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. Les contrats d’épargne/retraite du groupe BPCE devraient entrer pleinement dans le champ d’application de cette exemption européenne . L’IASB a publié le 9 décembre un amendement à IFRS17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Le groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciations d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats (sans classer dans un même groupe des contrats émis à plus d’un an d’intervalle- cohortes annuelles). Cependant, la Commission européenne a introduit un carve-out optionnel permettant de ne pas appliquer l’exigence de cohorte annuelle aux groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et aux groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire qui bénéficient d’une mutualisation des rendements des actifs sous-jacents entre les différentes générations d’assurés (contrats avec mutualisation intergénérationnelle). Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.3. Recours a des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2021, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; le résultat des tests d’efficacité des relations de couverture (note 5.3) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.13); les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10.1) ; les impôts différés (note 10.2) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.19) . Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 11.2). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le chapitre 2 – Déclaration de performance extra-financière. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.3, 5.5, 5.11, 5.12.2. 2.4. Présentation des états financiers consolides et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2021. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le directoire du 04 février 2022. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 19 avril 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’ évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model . — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . Note 3 . – Consolidation . 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante est la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en tant que société mère du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes qui est composé des entités suivantes : Entité Activité exercée Nationalité % Contrôle % Intérêt Méthode de consolidation BEAULIEU Immo Location immobilière Française 100,00% 100,00% IG TOURNON SCI de Gestion et de Location Française 100,00% 100,00% IG BATIMAP Etablissement de Crédit Française 33,27% 33,27% MEE SLE APC Société locale d’épargne Française 100,00% 100,00% IG FCT Société financière Française 100,00% 100,00% IG 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. — Définition du contrôle  : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. — Cas particulier des entités structurées  : Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. — Méthode de l’intégration globale  : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. — Exclusion du périmètre de consolidation  : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 12. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. — Méthode de la mise en équivalence  : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». — Exception à la méthode de mise en équivalence  : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes . — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) clôturent leurs comptes au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre. 3.4. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2021 . — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2021 sont les suivantes : Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a évolué au cours de l’exercice 2021, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Home Loans FCT 2021 et, DEMETER (DUO et TRIA). En effet, compte-tenu du montage des opérations, le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces entités correspondant à sa quote-part dans les opérations, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. 4.1. Intérêts , produits et charges assimiles . Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit (1) 72 433 -58 170 14 263 55 753 -50 647 5 106 Prêts / emprunts sur la clientèle 405 449 -162 256 243 193 407 837 -163 742 244 095 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 5 913 -405 5 508 985 -621 364 Dettes subordonnées /// 0 0 /// Passifs locatifs /// -57 -57 /// -66 -66 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 483 795 -220 888 262 907 464 575 -215 076 249 499 Opérations de location-financement 350 0 350 164 164 Titres de dettes 14 388 /// 14 388 11 512 /// 11 512 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 14 388 /// 14 388 11 512 /// 11 512 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres 498 533 -220 888 277 645 476 251 -215 076 261 175 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 2 796 /// 2 796 3 712 /// 3 712 Instruments dérivés de couverture 4 083 -34 787 -30 704 3 418 -29 189 -25 771 Instruments dérivés pour couverture économique 0 -2 994 -2 994 55 -3 635 -3 580 Total des produits et charges d'intérêt 505 412 -258 669 246 743 483 436 -247 900 235 536 (1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 40 346 milliers d’euros (38 001 milliers d’euros en 2020) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent une dotation de 2 570 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (1 662 milliers d’euros au titre de l’exercice 2020 en dotation). 4.2. Produits et charges de commissions . Principes comptables . — En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, ( cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. En milliers d'euros Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 329 -1 328 13 -1 12 Opérations avec la clientèle 57 166 -267 56 899 59 475 -3 59 472 Prestation de services financiers 7 595 -7 103 492 7 095 -7 231 -136 Vente de produits d'assurance vie 93 071 /// 93 071 85 913 /// 85 913 Moyens de paiement 58 904 -32 221 26 683 55 113 -26 130 28 983 Opérations sur titres 3 850 -24 3 826 4 026 -130 3 896 Activités de fiducie 1 943 /// 1 943 1 768 /// 1 768 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 16 196 0 16 196 15 363 0 15 363 Autres commissions 24 177 0 24 177 23 626 0 23 626 Total des commissions 263 231 -39 616 223 615 252 392 -33 495 218 897 4.3. Gains ou pertes nets des instruments financiers a la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat 9 086 -579 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 1 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 1 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture -80 449 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -80 449 Variation de la couverture de juste valeur 70 365 -37 777 Variation de l'élément couvert -70 445 38 226 Résultats sur opérations de change 563 302 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 9 569 173 4.4. Gains ou pertes nets des instruments financiers a la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . — Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 457 85 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 31 685 38 068 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 32 142 38 153 4.5. Gains ou pertes nets résultant de la d é comptabilisation d’actifs financiers au cout amorti . Principes comptables . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 24 0 24 44 0 44 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 24 0 24 44 0 44 Dettes envers les établissements de crédit 0 -6 005 -6 005 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 -6 005 -6 005 0 0 0 Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 24 -6 005 -5 981 44 0 44 Les gains constatés sur l'exercice suite à la cession d'actifs financiers au coût amorti s'élèvent à 24 milliers d'euros. Les pertes associées aux cessions d'actifs financiers au coût amorti s'élèvent à 6 005 milliers d'euros au 31 décembre 2021. 4.6. Produits et charges des autres activités . Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 670 0 670 539 0 539 Produits et charges sur immeubles de placement 1 564 -182 1 382 1 070 -587 483 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 4 639 -6 218 -1 579 4 751 -6 061 -1 310 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 -152 -152 0 -307 -307 Autres produits et charges divers d'exploitation 5 572 -10 552 -4 980 1 969 -12 455 -10 486 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// -7 786 -7 786 /// -2 185 -2 185 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 10 211 -24 708 -14 497 6 720 -21 008 -14 288 Total des produits et charges des autres activités 12 445 -24 890 -12 445 8 329 -21 595 -13 266 4.7. Charges générales d’exploitation . Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 17 532 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 413 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 28 590 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 8 186 milliers d’euros dont 6 958 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 228 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 5 603 milliers d’euros au 31 décembre 2021. En milliers d'euros Exercice 2021 Exercice 2020 Charges de personnel -189 054 -185 333 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -15 342 -16 359 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -91 611 -98 086 Autres frais administratifs -106 953 -114 445 Total des charges générales d’exploitation -296 007 -299 778 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 6 958 milliers d’euros (contre 5 999 milliers d’euros en 2020) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 452 milliers d’euros (contre 444 milliers d’euros en 2020). (2) L’application de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a été mise en œuvre sur 2021. Pour l’exercice 2020, sa mise en œuvre aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant de 308 milliers d’euros sur la ligne « Charges de personnel » au 31/12/2020 ; (3) La variation des services extérieurs et autres charges générales d’exploitation inclut une diminution de 1 381 milliers d’euros en 2021 en raison du reclassement au sein du poste Coût du risque de crédit des coûts de recouvrement dès lors qu’il s’agit de coûts marginaux et directement attribuables au recouvrement des flux de trésorerie contractuels sur des dossiers douteux (S3). Le montant était de 1 106 au 31 décembre 2020. La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 523 413 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 523 413 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales . Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. En milliers d’euros 31/12/2021 31/12/2020 Caisse 102 167 103 679 Banques centrales Total Caisse, Banques centrales 102 167 103 679 5.2. Actifs et passifs financiers a la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 2.5.1. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option (hors CE et BP) . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 80 225 80 225 109 808 109 808 Titres de dettes 80 225 80 225 109 808 109 808 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 47 014 47 014 47 262 47 262 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 83 653 83 653 102 741 102 741 Opérations de pension Prêts 130 667 130 667 150 003 150 003 Instruments de capitaux propres 14 798 /// 14 798 14 818 /// 14 818 Dérivés de transaction 3 177 /// /// 3 177 1 001 /// /// 1 001 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 3 177 225 690 228 867 1 001 274 629 275 630 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit . — L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. Le Groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2021 et au 31 décembre 2020. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 19 469 /// 19 469 22 665 /// 22 665 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 19 469 19 469 22 665 22 665 Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA ( Debit Valuation Adjustement ). 5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 549 297 3 087 19 469 478 161 1 001 22 665 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 549 297 3 087 19 469 478 161 1 001 22 665 Instruments de taux 90 90 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 90 90 0 0 0 Dérivés de crédit Total des instruments dériv é s de transaction 549 387 3 177 19 469 478 161 1 001 22 665 Dont marchés organisés Dont opérations de gré à gré 549 387 3 177 478 161 1 001 22 665 5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de Juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (Macrocouverture) — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts observés et modélisés. Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir: les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 2 873 091 8 516 130 565 3 024 764 16 807 211 358 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 2 873 091 8 516 130 565 3 024 764 16 807 211 358 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 2 873 091 8 516 130 565 3 024 764 16 807 211 358 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dériv é s de couverture 2 873 091 8 516 130 565 3 024 764 16 807 211 358 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2021  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Total Couverture de taux d'intérêts 440 593 954 705 1 244 890 232 903 2 873 091 Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur 440 593 954 705 1 244 890 232 903 2 873 091 Couverture du risque de change Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture des autres risques Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture d'investissements nets en devises Total 440 593 954 705 1 244 890 232 903 2 873 091 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Eléments couverts  : Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur 31/12/2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 376 612 17 121 359 491 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 376 612 17 121 359 491 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 779 757 2 647 777 110 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 779 757 2 647 777 110 Titres de dette Passifs Passifs financiers au coût amorti 390 902 -260 -391 162 Dettes envers les établissements de crédit 390 902 -260 -391 162 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 765 467 20 028 745 439 ( * ) Intérêts courus exclus ( ** ) Déqualification, fin de la relation de couverture L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne dispose plus de couverture de flux de trésorerie. Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres . Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne dispose plus de couverture de flux de trésorerie. 5.4. Actifs financiers a la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Titres de dettes 1 125 636 1 227 055 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 1 009 435 715 672 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 135 071 1 942 727 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) ( * ) -116 647 -260 902 Instruments de dettes 14 775 16 342 Instruments de capitaux propres -131 422 -277 244 (1) Les actions et autres titres de capitaux propres comprennent les participations stratégiques et certains titres de capital investissement à long terme Ces titres n'ayant pas vocation à être cédés, un classement parmi les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur Par capitaux propres est adapté à cette nature de titres (*) Y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être  : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 857 226 29 477 668 909 36 653 Actions et autres titres de capitaux propres 152 209 2 208 -14 076 46 763 1 415 7 265 Total 1 009 435 31 685 -14 076 715 672 38 068 7 265 Les titres de participation comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le Groupe n’ayant pas constaté de cession durant la période, le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » est nul. 5.5. Actifs au cout amorti . Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022.Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc. ) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti  : En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Effets publics et valeurs assimilées 215 144 158 301 Obligations et autres titres de dettes Dépréciations pour pertes de crédit attendues Total des titres au cout amorti 215 144 158 301 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 9.2. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 383 244 1 090 006 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 8 025 971 7 542 153 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 0 164 Dépôts de garantie versés 139 701 216 131 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -335 0 Total 8 548 581 8 848 454 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent hors créances rattachées à 4 670 674 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 4 536 254 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 065 309 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (4 049 114 milliers d’euros au 31 décembre 2020). 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 136 510 154 015 Autres concours à la clientèle 23 669 890 22 311 963 Prêts à la clientèle financière 19 379 22 290 Crédits de trésorerie 2 782 570 2 643 418 Crédits à l'équipement 5 721 752 5 470 295 Crédits au logement 14 992 961 14 048 855 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement 19 650 10 259 Prêts subordonnés 30 525 30 526 Autres crédits 103 053 86 320 Autres prêts ou créances sur la clientèle 5 444 5 752 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 23 811 844 22 471 730 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -303 297 -294 919 Total 23 508 547 22 176 811 Les prêts garantis par l'Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s'élèvent à 513 093 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 573 148 milliers d'euros au 31 décembre 2020. La variation des crédits au logement est liée notamment à une modification de la présentation des prêts à taux zéro (PTZ) – cf. Changement de présentation au bilan des prêts à taux zéro en note 5.5.3. La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Changement de présentation au bilan des Prêts à Taux Zéro (PTZ) : Au 30 juin 2021, BPCE a modifié la présentation au bilan des prêts à taux zéro. Le reclassement lié à cette modification de présentation entraine une diminution du montant des crédits au logement présentés au sein des Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti à l’actif en contrepartie du compte de produits constatés d’avance (PCA) lié au crédit d’impôt, auparavant comptabilisé au passif et qui désormais vient en diminution de la valeur nominale du prêt. Au 31 décembre 2021 : A l’actif, le montant des prêts à taux zéro en prêts et créances sur la clientèle au coût amorti est de 599 428 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 594 839 milliers d’euros au 31 décembre 2020 ; Au passif, le montant des prêts à taux zéro en produits constatés d’avance est de 94 853 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 105 112 au 31 décembre 2020. Le tableau suivant résume les effets de ce changement de présentation sur les différents postes concernés : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Avant modification Modification Après modification Avant modification Modification Après modification Actif 23 608 400 -94 853 23 508 547 22 281 923 -105 112 22 176 811 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Passif 106 958 -94 853 12 105 124 856 -105 112 19 744 Produits constatés d’avance 5.6. R eclassements d’actifs financiers . Principes comptables . — Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). D ans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas effectué de reclassement d’actifs en 2021. 5.7. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 71 750 55 169 Charges constatées d'avance 1 707 1 742 Produits à recevoir 43 805 50 106 Autres comptes de régularisation 47 074 42 263 Comptes de régularisation - actif 164 336 149 280 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 98 90 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 146 360 143 052 Actifs divers 146 458 143 142 Total des comptes de régularisation et actifs divers 310 794 292 422 5.8. Immeubles de placement . Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 9 351 -4 281 5 070 9 695 -4 597 5 098 Total des immeubles de placement 5 070 5 098 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 5 070 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (5 098 milliers d’euros au 31 décembre 2020). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.9. Immobilisations  : Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne constructions : 20 à 50 ans ; aménagements : 5 à 20 ans ; mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ; matériels informatiques : 3 à 5 ans ; logiciels : maximum 5 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 385 364 -266 218 119 146 382 992 -254 565 128 427 Biens immobiliers 117 377 -62 421 54 956 119 241 -61 996 57 245 Biens mobiliers 267 987 -203 797 64 190 263 751 -192 569 71 182 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers Droits d'utilisation au titre de contrats de location 25 732 -10 507 15 225 23 733 -8 190 15 543 Portant sur des biens immobiliers 25 732 -10 507 15 225 23 733 -8 190 15 543 Dont contractés sur la période 3 162 -193 2 969 1 370 -92 1 278 Portant sur des biens mobiliers Dont contractés sur la période Total des immobilisations corporelles 411 096 -276 725 134 371 406 725 -262 755 143 970 Immobilisations incorporelles 7 618 -6 464 1 154 7 543 -6 317 1 226 Droit au bail 1 030 1 030 1 030 1 030 Logiciels 6 588 -6 464 124 6 513 -6 317 196 Autres immobilisations incorporelles Total des immobilisations incorporelles 7 618 -6 464 1 154 7 543 -6 317 1 226 5.10. Dettes représentées par un titre . Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Emprunts obligataires 440 597 199 127 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 9 832 14 233 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 450 429 213 360 Dettes rattachées 208 200 Total des dettes représentées par un titre 450 637 213 560 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9. 5.11. Dettes envers les établissements de crédit et assimiles et envers la clientèle . Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». Les opérations de refinancement à long terme (TLTRO3) auprès de la BCE ont été comptabilisés au coût amorti conformément aux règles d’IFRS 9. Dans l’attente d’une position de l’IFRS IC, les intérêts sont constatés en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif estimé en fonction des hypothèses d’atteinte des objectifs de production de prêts fixés par la BCE. S’agissant d’un taux de rémunération révisable, le taux d’intérêt effectif appliqué varie d’une période à l’autre. Ainsi, la bonification de -0,50% est constatée en produit sur la période de 12 mois concernée. 5.11.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes à vue 101 569 96 320 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 43 35 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 101 612 96 355 Emprunts et comptes à terme 6 013 263 5 698 015 Opérations de pension 0 103 706 Dettes rattachées 7 147 19 082 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 6 020 410 5 820 803 Dépôts de garantie reçus 1 1 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 6 122 023 5 917 159 La dette liée au refinancement à long terme TLTRO3 auprès de la BCE s’élève à 1 358 308 milliers d’euros (y compris intérêts courus non échus) au 31 décembre 2021 et a donné lieu à la comptabilisation d’un produit d’intérêt dans le poste intérêts et produits assimilés sur la base d’un taux bonifié de -1% applicable sur la période dans la mesure où le groupe estime hautement probable d’atteindre les objectifs de stabilité d’encours de prêts définis par la BCE . La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5 927 485 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (5 730 561 milliers d’euros au 31 décembre 2020). L’augmentation des opérations avec le réseau en 2021 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central. 5.11.2. Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 8 277 383 8 298 235 Livret A 6 571 967 6 335 979 Plans et comptes épargne-logement 4 226 608 4 187 884 Autres comptes d’épargne à régime spécial 4 417 322 4 116 662 Dettes rattachées 12 17 Comptes d’épargne à régime spécial 15 215 909 14 640 542 Comptes et emprunts à vue 10 479 17 695 Comptes et emprunts à terme 1 770 290 1 709 588 Dettes rattachées 38 759 35 813 Autres comptes de la clientèle 1 819 528 1 763 096 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 25 312 820 24 701 873 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9. 5.12. Comptes de régularisation et passifs divers  : En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 85 039 44 121 Produits constatés d'avance 12 105 19 744 Charges à payer 73 717 72 195 Autres comptes de régularisation créditeurs 15 266 117 337 Comptes de régularisation - passif 186 127 253 397 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 20 711 22 806 Créditeurs divers 116 875 137 969 Passifs locatifs 12 323 12 594 Passifs divers 149 909 173 369 Total des comptes de régularisation et passifs divers 336 036 426 766 5.13. Provisions . Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les Comptes Epargne-Logement (CEL) et les Plans Epargne-Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existants à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. En milliers d'euros 01/01/2021 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2021 Provisions pour engagements sociaux (1) (2) 16 983 923 -203 -896 16 807 Provisions pour restructurations 0 0 Risques légaux et fiscaux 17 069 6 077 -14 -2 180 20 952 Engagements de prêts et garanties 17 790 3 749 -759 20 780 Provisions pour activité d'épargne-logement 29 073 2 570 31 643 Autres provisions d'exploitation 12 683 6 651 -242 19 092 Total des provisions 93 598 19 970 -14 -3 384 -896 109 274 (1) Les autres mouvements comprennent l'écart de réévaluation des régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (1 876 milliers d'euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. (2) La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel sur 2021 a pour effet une baisse des provisions de 308 milliers d’euros en contrepartie des réserves consolidées. 5.13.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 175 727 196 338 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 595 235 2 463 856 Ancienneté de plus de 10 ans 1 034 956 1 091 516 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 3 805 918 3 751 710 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 365 680 349 176 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 4 171 598 4 100 886 5.13.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 1 136 1 677 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 4 088 6 317 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 5 224 7 994 5.13.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : 31/12/2021 31/12/2020 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 2 342 2 900 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 8 901 8 498 Ancienneté de plus de 10 ans 16 170 15 058 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 27 413 26 456 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 4 304 2 723 Provisions constituées au titre des crédits PEL -20 -29 Provisions constituées au titre des crédits CEL -54 -77 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -74 -106 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 31 643 29 073 5.14. Dettes subordonnées . Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 0 0 Dettes subordonnées et assimilés 0 0 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 0 0 Total des dettes subordonnées 0 0 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9. 5.15. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.15.1. Parts sociales . Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 53 731 275 20 1 074 626 53 731 275 20 1 074 626 Augmentation de capital Réduction de capital Autres variations Valeur à la clôture 53 731 275 1 074 626 53 731 275 1 074 626 Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au 31 décembre 2021, le capital se décompose comme suit : 1 074 626 milliers d’euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Caisses d’Epargne (1 074 626 milliers d’euros au 31 décembre 2020) ; 5.16. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -1 567 584 -983 -1 284 2 432 1 148 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Éléments recyclables en résultat -1 567 584 -983 -1 284 2 432 1 148 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 587 -490 97 -165 2 -163 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 145 822 1 597 147 419 -135 527 -1 695 -137 222 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Éléments non recyclables en résultat 587 -490 97 -135 692 -1 693 -137 385 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -980 94 -886 -136 976 739 -136 237 Part du groupe -980 94 -886 -136 976 739 -136 237 Participations ne donnant pas le contrôle 5.17. Compensation d’actifs et de passifs financiers . Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 5.17.1. Actifs financiers . — Actifs financiers sous accords de compensation non compensé au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 11 693 8 519 3 174 17 808 16 808 1 000 Opérations de pension Autres actifs Total 11 693 8 519 3 174 17 808 16 808 1 000 5.17.2. Passifs financiers  : — Passifs financiers sous accords de compensation non compensé au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 150 034 8 518 139 700 1 510 232 117 16 809 213 700 1 608 Opérations de pension 72 749 70 319 2 430 0 Autres passifs Total 150 034 8 518 139 700 1 510 304 866 87 128 216 130 1 608 5.18. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash flow d’origine et les cash flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.18.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 896 913 896 913 Actifs financiers au coût amorti 68 692 7 770 857 2 187 243 10 026 792 Total des actifs financiers donnés en garantie 965 605 7 770 857 2 187 243 10 923 705 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 965 605 6 581 817 2 187 243 9 734 665 (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 910 022 111 013 1 021 035 Actifs financiers au coût amorti 93 989 6 809 125 1 984 450 8 887 564 Total des actifs financiers donnés en garantie 1 004 011 111 013 6 809 125 1 984 450 9 908 599 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 004 011 111 013 5 713 266 1 984 450 8 812 740 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2021 (111 013 milliers d’euros au 31 décembre 2020). La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 439 595 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (199 142 milliers d’euros au 31 décembre 2020) . Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.18.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés  : — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créances  : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020, BPCE Home Loans FCT 2021 sont souscrites par des investisseurs externes (note 14.1). Au 31 décembre 2021, 1 747 648 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 5.18.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH , le mécanisme de refinancement de place ESNI, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.18.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’ a pas comptabilisé de montant d’actif reçu en garantie, enregistré à l’actif du bilan dans un cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation . 5.18.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’ a pas comptabilisé de montant d’actif reçu en garantie, enregistré à l’actif du bilan dans un cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation . 5.19. Instruments financiers soumis a la reforme des indices de référence . Principes comptables . — Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couverture CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe BPCE, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur l’Euribor et le LIBOR USD qui n’ont pas encore été remédiés Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique . La réforme des indices de référence a été accélérée par les annonces, à compter du mois de mars 2021, de la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique superviseur de l’ICE Benchmark Administration (administrateur des LIBORs) : Confirmant la cessation, après le 31 décembre 2021, de la publication des LIBORs EUR, CHF, JPY et GBP, la publication du LIBOR USD étant, quant à elle, prolongée jusqu’au 30 juin 2023 (sauf pour les tenors 1w et 2M qui cesseront après le 31 décembre 2021) ; Autorisant, pour une durée limitée, pour les contrats existants (à l’exception des dérivés clearés) indexés sur le LIBOR YEN et GBP (tenors 1 mois, 3 mois et 6 mois), à compter du 1er janvier 2022, l’utilisation d’indices LIBOR synthétiques basés les taux sans risque. Ces indices seront publiés par l’ICE Benchmark Administration à compter du 04/01/2022 ; Visant à limiter l’utilisation, pour les nouveaux contrats, à compter de la fin de l’année 2021, du LIBOR USD, une annonce similaire ayant été faite au mois de novembre 2021 par les autorités américaines. De son côté, l’Union européenne a publié le 22 octobre 2021, deux règlements prévoyant comme taux de remplacement légal : pour le LIBOR CHF (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1847), le taux SARON composé, majoré de l’ajustement d’écart avec le LIBOR CHF déterminé par l’ISDA, le 5 mars 2021 (ajustement déterminé suite à l’annonce de la FCA portant sur la cessation de l’indice), pour l’EONIA (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1848), le taux €ster (taux successeur de l’EONIA recommandé par le groupe de travail sur les taux de la zone euro) plus la marge de 8,5 point de base calculée par la Banque Centrale Européenne. Ces taux de remplacement seront appliqués suite à la fin de publication du LIBOR CHF (1er janvier 2022) et de l’EONIA (3 janvier 2022), à tous contrats et instruments financiers pour lesquels une transition vers les taux de références alternatifs ou l’intégration de clause robuste de fallback (disposition contractuelle prévoyant les modalités de remplacement de l’indice initialement convenu entre les parties), n’aura pas été opérée. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice et sur la capacité à maintenir ou non la méthode hybride sur tous les tenors. Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’Euribor, la transition de l’Eonia vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active avec les clients de la banque. A ce titre   : Concernant les produits dérivés, le processus de remédiation des contrats des dérivés, s’est vu accéléré avec l’entrée en vigueur, le 25 janvier 2021, du Supplément 70 aux 2006 ISDA Définitions (appelé « ISDA IBOR Fallbacks Supplement ») et de nouvelles définitions de taux FBF visant à prévoir explicitement – pour les transactions futures – des taux de repli à la suite de la disparition annoncée des LIBORS. L’entrée en vigueur à cette même date de l’ISDA 2020 IBOR Fallbacks Protocol, auquel Natixis et BPCE SA ont adhéré, le 21 décembre 2020, permet par ailleurs d’appliquer les mêmes clauses de repli au stock d’opérations en cours avec les autres adhérents à ce protocole. Les chambres de compensation ont, de plus, opéré au mois de décembre 2021, une bascule des produits clearés vers les RFRs (hors LIBOR USD), la transition aux taux €STER et SOFR ayant été opérée sur 2020 concernant la rémunération des dérivés collatéralisés. Le Groupe BPCE de manière pro active a sollicité ses clients et contreparties afin de remédier les transactions dans les mêmes conditions que les chambres de compensation. Les Banques Populaires et Caisses d’Epargne disposaient d’opérations indexées sur l’Eonia, lesquelles sont en voie de finalisation de remédiation, à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et information de nos clients. S’agissant des opérations commerciales indexées sur le Libor, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne sont majoritairement exposées en Libor CHF, avec des prêts habitat à des particuliers consentis par 6 établissements frontaliers de la Suisse. La remédiation de ces opérations est majoritairement automatique, après information de nos clients, à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne. Des opérations internationales essentiellement en Libor USD / GBP à des Professionnels et Entreprises viennent compléter le stock des Banques Populaires et Caisses d’Epargne à date. Ces opérations ont été remédiées au 3ème quadrimestre 2021. Enfin, la clientèle du Marché du Secteur Public a souscrit auprès des Caisses d’Epargne des prêts avec une composante Libor CHF qui ont remédiés en 2021 ; ceux avec une composante Libor USD seront remédiés ultérieurement, les tenors disparaissant en juin 2023. La transition aux taux de référence expose le Groupe BPCE à divers risques, en particulier : Le risque associé à la conduite du changement qui, pourrait, en cas d’asymétrie d’information et de traitement des clients de Natixis, entrainer des litiges avec ces derniers. Pour se prémunir de tels risques, Natixis a engagé des actions de formation des collaborateurs aux enjeux de la transition des indices, des campagnes de communication auprès de ses clients et la mise en place d’un plan de contrôle Le risque de documentation juridique sur le stock de transactions pour lequel, les clients n’adopteraient pas les actions correctives de mise en place de clauses de repli proposées par le marché et/ou Natixis, ce risque pouvant également mener à des litiges clients. Les équipes Natixis suivent activement les initiatives législatives au sein des différentes juridictions visant à recommander des taux successeurs. Les risques opérationnels liés à la capacité d’exécution des nouvelles transactions référençant les nouveaux taux et à la remédiation du stock des transactions. Les équipes projet s’assurent du respect des plannings d’implémentation pour les systèmes impactés, des actions de renégociation anticipées sont menées pour étaler dans le temps la charge de remédiation. Le risque financier potentiel qui trouverait sa traduction au travers une perte financière résultant de la remédiation du stock de produits indexés sur le LIBOR. Des simulations de pertes en revenu liées à des remédiations opérées sans prise en compte d’un ajustement en spread appliqué aux taux de référence alternatifs, sont suivies directement par la Direction Générale pour sensibiliser les métiers lors des renégociations avec les clients . Les risques de valorisation liés à la volatilité des prix et du risque de base résultant du passage aux taux de référence alternatifs. Les travaux de mises à jour nécessaires concernant à la fois les méthodologies de gestion du risque et de modèles de valorisation sont opérées. L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans le chapitre 6 « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité » Note 6 . – Engagements . Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 48 986 34 532 De la clientèle 2 566 397 2 581 230 Ouvertures de crédit confirmées 2 563 882 2 580 582 Autres engagements 2 515 648 Total des engagements de financement donn é s 2 615 383 2 615 762 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 700 0 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 700 0 6.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 7 403 719 6 693 114 D'ordre de la clientèle 1 050 901 827 952 Total des engagements de garantie donn é s 8 454 620 7 521 066 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 63 580 60 409 De la clientèle 14 807 608 13 668 185 Total des engagements de garantie reçus 14 871 188 13 728 594 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans le chapitre 6 « Gestion des risques ». 7.1. Risque de crédit . L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ; e xpositions au risque de crédit par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (CR6) Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : En milliers d'euros Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -34 559 -36 794 Récupérations sur créances amorties 2 079 643 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -3 569 -3 496 Total coût du risque de crédit -36 049 -39 647 La variation des créances irrécouvrables inclut une augmentation de 1 381 milliers d’euros en 2021 en raison notamment du reclassement du poste Charges générales d’exploitation vers le poste Coût du risque de crédit des coûts de recouvrement dès lors qu’il s’agit de coûts marginaux et directement attribuables au recouvrement des flux de trésorerie contractuels sur des dossiers douteux (S3). Le montant était de 1 106 milliers d’euros au 31 décembre 2020. — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Opérations interbancaires -336 0 Opérations avec la clientèle -35 746 -39 533 Autres actifs financiers 33 -114 Total coût du risque de crédit -36 049 -39 647 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : Statut 1 ( stage 1 ou S1) il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 2 ( stage 2 ou S2) les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 3 ( stage 3 ou S3) il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3 . Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. Augmentation significative du risque de crédit . L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. Les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. La dégradation significative du risque de crédit est calculée sur la base de la condition suivante : PD t calcul 12 mois >∆+ μ × PD t octroi 12 mois Les critères multiplicatif ( μ ) et additif ( Δ ) pour les différents portefeuilles sont détaillés ci-dessous (passage en S2 si PD à date >μ× PD à l'octroi + Δ ) : Portefeuille Mu Delta Particulier Réseau Banque Populaire 1 4,% Particulier Réseau Caisse d’Epargne 1 3,0% Professionnel Réseau Banque Populaire 1 7,0% Professionnel Réseau Caisse d’Epargne 1 6,0% PME 2 0,5% Secteur Public 2 0,5% Logement Social 2 0,5% sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist , ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 à 7 3 crans (AAA à A) 8 à 10 2 crans (BBB+ à BBB-) 11 à 21 1 cran (BB+ à C) Pour les Souverains, les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les données macroéconomiques prospectives (f orward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. — Prise en compte des informations de nature prospective  : Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des projections de variables macroéconomiques optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives probables, ces projections de variables macroéconomiques étant dénommées scénarios dans la suite de cette note. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. — Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central  : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en juin 2021 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les projections à quatre ans (incluant le décalage de 12 mois) des principales variables macroéconomiques pour chacune des bornes sont présentées ci-après : Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macroéconomiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Pour la banque de proximité, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macroéconomiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté de la crise en 2020 et du rebond mécanique à partir de 2021 avec une modération de 60 % du choc de la crise sur le PIB. À titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (PIB 2020 -9% pondéré à 40%) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60%). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise de la Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 12 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 12 mois plus tard. Ces ajustements post-modèle reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements post-modèle conduisent à comptabiliser des ECL pour un montant de 3 300 milliers d’euros sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, et pour lesquels les drivers de la notation améliorés par les mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et des PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) ont été neutralisés. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2021  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacun des scénarios un coefficient de pondération déterminé en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacun des scénarios central, pessimiste et optimiste, sur les variables croissance du PIB, chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Au quatrième trimestre 2021, une légère dégradation des prévisions sur 2022 du PIB français a été observée ainsi qu’une amélioration des prévisions de taux de chômage en France ; les prévisions de taux OAT 10 ans restent quant à elles stables. Dans le même temps, l’émergence du variant Omicron, occasionnant une nouvelle vague de la Covid-19 particulièrement virulente, a conduit le gouvernement à mettre en place de nouvelles mesures restrictives. À ce titre, un ajustement post-modèle de 3 300 milliers d’euros a été retenu conduisant à surpondérer le scénario pessimiste à 85% (au lieu de 20% avant ajustement) et à sous-pondérer les scénarii central à 10% (65% avant ajustement) et optimiste à 5% (au lieu de 15% avant ajustement). Ainsi, les pondérations retenues, après ajustement, sont les suivantes  : scénario central : 10% au 31 décembre 2021 contre 60% au 31 décembre 2020 ; scénario pessimiste : 85% au 31 décembre 2021 contre 35% au 31 décembre 2020 ; scénario optimiste : 5% inchangé par rapport au 31 décembre 2020. — Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central  : Des provisions calculées localement, ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Au 31 décembre 2021, ces provisions s’élèvent à 59 391 milliers d'euros en augmentation de 14 343 milliers d’euros par rapport à l’année dernière. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, de l’agro-alimentaire, du BTP, des professionnels de l’immobilier et de l’automobile. Dans ce contexte, le groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour régulièrement. Depuis le début de l’année, le groupe a entrepris d’harmoniser la méthodologie de calcul des provisions sectorielles avec le déploiement et l’utilisation d’un outil dédié en application de la méthodologie retenue par le groupe. Ce nouvel outil permet la prise en compte de la dégradation de la note des contrats selon le secteur d’activité sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et des Corporate. Une gouvernance associée a été mise en place en central et au niveau des établissements du groupe. Pas de pertes de crédit attendues sur risques climatiques constituées par le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes . Le total des pertes de crédit attendues S1/S2 au 31 décembre 2021 s’élève à 148 912 d’euros et se répartit de la manière suivante : En milliers d’euros Modèle central : 76 513 milliers d’euros Complément au modèle central : 72 399 milliers d’euros Total Pertes de crédit attendus S1/S2 : 148 912 milliers d’euros — Analyse de la sensibilité des montants d’ECL La sensibilité des pertes de crédit attendues pour le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes liée à une probabilité d’occurrence du scénario pessimiste à 100% entrainerait la constatation d’une dotation de 480 milliers d’euros. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . — Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred credit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected credit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.3. Variation des pertes de crédit attendues sur actifs financiers et des engagements . — A compter du 31 décembre 2020, les POCI sont présentés par segmentation S2 POCI et S3 POCI. 7.1.3.1. Variation des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 1 227 102 -47 0 0 0 0 0 0 0 0 1 227 102 -47 Production et acquisition 150 405 -27 0 0 /// /// 0 0 0 0 150 405 -27 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -237 354 1 0 0 0 0 0 0 0 0 -237 354 1 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -14 450 6 0 0 0 0 0 0 0 0 -14 450 6 Solde au 31/12/2021 1 125 703 -67 0 0 0 0 0 0 0 0 1 125 703 -67 7.1.3.2. Variation des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 158 301 0 0 0 0 0 0 0 0 0 158 301 0 Production et acquisition 80 495 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 80 495 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -28 041 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -28 041 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 4 389 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4 389 0 Solde au 31/12/2021 215 144 0 0 0 0 0 0 0 0 0 215 144 0 7.1.3.3. Variation des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti . — Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 4 697 216 milliers d’euros au 31 décembre 2021, contre 4 561 504 milliers d’euros au 31 décembre 2020. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 8 848 454 0 0 0 0 0 0 0 0 0 8 848 454 0 Production et acquisition 3 218 484 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 3 218 484 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -2 891 990 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -2 891 990 0 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -626 049 -320 15 -15 0 0 0 0 0 0 -626 034 -335 Solde au 31/12/2021 8 548 901 -320 15 -15 0 0 0 0 0 0 8 548 916 -335 7.1.3.4. Variation des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti . — Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 21 075 609 -34 641 1 065 972 -82 584 326 705 -177 550 0 0 3 443 -145 22 471 729 -294 920 Production et acquisition 3 754 322 -13 234 27 476 -1 430 /// /// 0 0 884 0 3 782 682 -14 664 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 594 657 167 -109 042 450 -41 130 546 0 0 0 0 -1 744 830 1 163 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// -25 345 21 831 0 0 -361 306 -25 706 22 137 Transferts d'actifs financiers -633 897 48 352 581 366 -52 672 52 550 -17 748 -15 1 15 -2 18 -22 070 Transferts vers S1 341 704 -1 063 -337 374 4 752 -4 330 264 /// /// /// /// 0 3 953 Transferts vers S2 -943 441 42 298 948 971 -67 542 -5 512 2 043 0 0 0 0 18 -23 201 Transferts vers S3 -32 160 7 117 -30 231 10 117 62 391 -20 055 -15 1 15 -2 0 -2 822 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -642 081 -35 306 -37 051 35 804 6 790 5 040 636 -9 -344 -474 -672 049 5 056 Solde au 31/12/2021 21 959 296 -34 661 1 528 720 -100 432 319 570 -167 882 621 -8 3 638 -314 23 811 845 -303 298 7.1.3.5. Variation des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 2 497 661 -5 327 117 453 -3 189 648 0 0 0 0 0 2 615 762 -8 516 Production et acquisition 1 451 884 -3 352 6 396 -80 /// /// 0 0 0 0 1 458 280 -3 432 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -586 327 56 -33 749 603 -65 0 0 0 0 0 -620 141 659 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -112 876 2 215 113 043 -3 861 -168 -11 0 0 0 0 -1 -1 657 Transferts vers S1 20 325 -73 -20 085 189 -240 0 /// /// /// /// 0 116 Transferts vers S2 -133 131 2 288 133 336 -4 050 -206 2 0 0 0 0 -1 -1 760 Transferts vers S3 -70 0 -208 0 278 -13 0 0 0 0 0 -13 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -861 878 950 21 261 2 388 704 11 0 0 0 0 -839 913 3 349 Solde au 31/12/2021 2 388 464 -5 458 224 404 -4 139 1 119 0 0 0 0 0 2 613 987 -9 597 7.1.3.6. Variation des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 689 710 -1 558 3 907 -2 120 16 234 -5 596 0 0 0 0 709 851 -9 274 Production et acquisition 150 350 -230 7 359 -37 /// /// 0 0 0 0 157 709 -267 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -96 931 2 -8 111 0 -1 391 4 0 0 0 0 -106 433 6 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -75 176 1 149 69 901 -920 5 261 -826 0 0 0 0 -14 -597 Transferts vers S1 6 453 -13 -5 767 37 -686 0 /// /// /// /// 0 24 Transferts vers S2 -77 320 762 77 331 -1 415 -11 6 0 0 0 0 0 -647 Transferts vers S3 -4 309 400 -1 663 458 5 958 -832 0 0 0 0 -14 26 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -100 839 -625 24 283 527 -793 -953 0 0 0 0 -77 350 -1 051 Solde au 31/12/2021 567 114 -1 262 97 339 -2 550 19 310 -7 371 0 0 0 0 683 763 -11 183 7.1.4. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. En milliers d'euros Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 323 208 -168 196 155 012 162 457 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 1 119 0 1 119 0 Engagements de garantie 19 310 7 371 11 939 0 Total des instruments financiers déprécies (s3) 343 637 -160 825 168 070 162 457 7.1.6. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 80 225 Prêts 130 667 Dérivés de transaction 3 177 Total 214 069 0 7.1.7. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne détient pas d’actifs ( titres, immeubles, etc. .) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit . 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . — Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.9. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.10. Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Encours restructurés dépréciés 107 604 203 107 807 97 578 0 97 578 Encours restructurés sains 125 810 4 125 814 97 538 0 97 538 Total des encours restructurés 233 414 207 233 621 195 116 0 195 116 Dépréciations -54 393 0 -54 393 -52 168 0 -52 168 Garanties reçues 49 843 0 49 843 48 861 0 48 861 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 104 847 65 104 912 117 427 0 117 427 Réaménagement : refinancement 128 567 142 128 709 77 689 0 77 689 Total des encours restructurés 233 414 207 233 621 195 116 0 195 116 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Prêts et créances Engagements hors-bilan Total France 232 241 0 232 241 194 571 0 194 571 Autres pays 1 173 0 1 173 545 0 545 Total des encours restructurés 233 414 0 233 414 195 116 0 195 116 7.2. Risque de marche . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les marchés, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché. 7.3. Risque de taux d’ intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2021 Caisse, banques centrales 102 167 102 167 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 9 148 15 009 161 096 688 964 219 590 1 009 435 2 103 242 Titres au coût amorti 291 35 553 32 932 146 368 215 144 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 6 495 661 499 120 14 998 1 377 574 21 527 1 8 408 881 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 698 793 416 156 1 868 753 7 283 901 13 176 663 50 698 23 494 964 Actifs financiers par échéance 7 306 060 930 285 2 080 400 9 383 371 13 564 148 1 060 134 34 324 398 Dettes représentées par un titre 11 071 21 038 361 845 56 683 450 637 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 124 142 140 791 429 238 4 084 043 1 344 069 6 122 283 Dettes envers la clientèle 21 159 516 309 027 669 424 2 869 750 305 103 25 312 820 Passifs locatifs 3 173 6 475 2 675 12 323 Passifs financiers par échéance 21 294 729 449 818 1 119 700 7 322 113 1 708 530 3 173 31 898 063 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 41 365 7 621 48 986 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 120 792 82 349 457 346 966 880 936 515 1 119 2 565 001 Total engagements de financement donnes 120 792 123 714 457 346 966 880 944 136 1 119 2 613 987 Engagements de garantie en faveur des étés de crédit 7 574 7 574 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 29 449 652 772 24 335 677 585 Total engagements de garantie donnes 0 0 29 449 660 346 24 335 685 159 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. — Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) imputé en déduction des charges de personnel a été supprimé et transformé en un allègement de cotisations sociales au 1er janvier 2019. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -107 066 -105 113 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies -23 812 -23 017 Autres charges sociales et fiscales -46 372 -46 128 Intéressement et participation -11 804 -11 075 Total des charges de personnel -189 054 -185 333 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime fermé de retraite (dit de maintien de droits) des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGP). Les droits ont été cristallisés à la date de fermeture du régime soit le 31 décembre 1999. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration de la CGP sur la base d’études actif/passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. La part de l’obligataire dans l’actif du régime est déterminante : en effet, la maîtrise du risque de taux pousse la CGP à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration aussi proche que possible de celle du passif. Le souhait de revalorisation annuelle des rentes, bien que restant à la main du Conseil d’administration de la CGP pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Le régime CGP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes autres Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme 31/12/2021 31/12/2020 Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 427 574 4 16 146 2 317 2 525 448 566 478 524 Juste valeur des actifs du régime -513 853 -4 185 -518 038 -524 048 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs 86 279 86 279 61 331 Solde net au bilan 4 11 961 2 317 2 525 16 807 15 807 Engagements sociaux passifs 4 11 961 2 317 2 525 16 807 15 807 Engagements sociaux actifs La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et régimes autres Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 458 542 4 17 473 2 505 478 524 469 688 Coût des services rendus 839 138 67 1 044 960 Coût des services passés Coût financier 2 771 42 1 3 2 817 3 887 Prestations versées -10 416 -934 -136 -71 -11 557 -10 900 Autres éléments enregistrés en résultat 909 -191 77 795 29 Variations comptabilisées en résultat -7 645 856 -188 76 -6 901 -6 024 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 5 079 -54 -4 5 021 293 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -23 403 -1 262 17 -24 648 17 920 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -4 999 -559 1 276 -4 282 -3 355 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -23 323 -1 875 1 289 -23 909 14 868 Ecarts de conversion Autres variations (1) -308 1 160 852 2 Dette actuarielle en fin de période 427 574 16 146 2 317 2 525 448 566 478 524 (1) La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 308 milliers d’euros en contrepartie des réserves consolidées présentée sur la ligne « Autres variations ». Sur 2020, l’application de cette décision aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de 308 milliers d’euros de dette actuarielle au 01/01/2021. Le compte épargne temps est considéré en 2021 comme un avantage à long terme . — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes autres Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 519 874 4 175 524 049 522 800 Produit financier 3 145 10 3 155 4 408 Cotisations reçues Prestations versées -10 416 -10 416 -9 908 Autres Variations comptabilisées en résultat -7 271 10 -7 261 -5 504 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 1 250 1 250 7 093 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 1 250 1 250 7 098 Ecarts de conversion Autres -344 Juste valeur des actifs en fin de période 513 853 4 185 518 038 524 049 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 10 416 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». En milliers d'euros Compléments de retraite CGP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Coût des services 839 138 67 1 044 960 Coût financier net -375 32 3 35 63 Autres (dont plafonnement par résultat) 375 -773 -305 5 -1 078 -927 Total charge de l'exercice 98 -167 75 6 96 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : ( En milliers d' E uros ) Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 262 1 441 262 1 538 Dont écarts actuariels -53 710 1 441 -53 710 61 477 Dont effet du plafonnement d'actif 53 972 53 972 -61 575 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -24 573 -1 876 1 289 -23 284 7 767 Ajustements de plafonnement des actifs 24 573 24 573 -7 602 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 262 -435 1 289 1 551 1 703 Dont écarts actuariels -78 283 -435 1 289 -76 994 -52 269 Dont effet du plafonnement d'actif 78 545 78 545 53 972 8.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2021 31/12/2020 CGP-CE CGP-CE Taux d'actualisation 1,07% 0,61% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 17 ans 18 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2021, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle  : En % et milliers d'Euros 31/12/21 31/12/2020 CGP-CE CGP-CE % montant % montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -7,94% -33 949 -8,38% -38 426 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 9,01% 38 524 9,56% 43 837 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 7,61% 32 538 7,56% 34 666 Variation de -0,5% du taux d'inflation -6,89% -29 460 -6,85% -31 410 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 CGP-CE CGP-CE N+1 à N+5 61 141 57 905 N+6 à N+10 66 228 64 932 N+11 à N+15 65 413 65 760 N+16 à N+20 59 256 60 407 > N+20 147 755 156 764 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) et CGP-CE  : En % et milliers d'Euros 31/12/2021 31/12/2020 CGP-CE CGP-CE Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 1,80% 9 249 1,00% 5 199 Actions 12,00% 61 662 8,40% 43 669 Obligations 84,30% 433 178 88,40% 459 568 Immobilier 1,90% 9 763 2,20% 11 437 Dérivés Fonds de placement Total 100,00% 513 852 100,00% 519 873 Note 9 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux . — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. — Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2 . Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2021, le groupe n’a aucun « Day one profit « à étaler ». Cas particuliers . Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2021, la valeur nette comptable s’élève à 762 937 milliers d’euros pour les titres , soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -146 438 milliers d’euros . Juste valeur non récurrente . — Certaines normes (par exemple, IFRS 5, « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées «) exigent la détermination de la juste valeur seulement dans certaines situations (IFRS 13 parle alors de juste valeur « sur une base non récurrente ».) Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres) . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. — Juste valeur des dettes interbancaires  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE. Juste valeur des actifs et passifs financiers 9.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 2 3 175 3 177 Dérivés de taux 2 3 175 3 177 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 2 3 175 3 177 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 7 671 1 780 201 441 210 892 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 130 667 130 667 Titres de dettes 7 671 1 780 70 774 80 225 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 7 671 1 780 201 441 210 892 Instruments de capitaux propres 0 0 14 798 14 798 Actions et autres titres de capitaux propres 14 798 14 798 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 14 798 14 798 Instruments de dettes 997 141 128 495 0 1 125 636 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 997 141 128 495 1 125 636 Instruments de capitaux propres 23 252 986 183 1 009 435 Actions et autres titres de capitaux propres 23 252 986 183 1 009 435 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 997 141 151 747 986 183 2 135 071 Dérivés de taux 8 516 8 516 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 8 516 8 516 Total des actifs financiers a la juste valeur 1 004 812 162 045 1 205 597 2 372 454 (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 - Dérivés de taux - Dérivés actions - Dérivés de change - Dérivés de crédit - Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 8 327 11 142 19 469 Dérivés de taux 8 327 11 142 19 469 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 8 327 11 142 19 469 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 130 565 130 565 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 130 565 130 565 Total des passifs financiers a la juste valeur 0 138 892 11 142 150 034 (En milliers d 'E uros ) 31/12/2020 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers :         Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 Titres de dettes 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 1 1 000 1 001 Dérivés de taux 1 1 000 1 001 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 1 1 000 1 001 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 Titres de dettes 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 33 188 4 341 222 282 259 811 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 150 003 150 003 Titres de dettes 33 188 4 341 72 279 109 808 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 33 188 4 341 222 282 259 811 Instruments de capitaux propres 0 0 14 818 14 818 Actions et autres titres de capitaux propres 14 818 14 818 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction     14 818 14 818 Instruments de dettes 1 114 328 112 727 0 1 227 055 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 Titres de dettes 1 114 328 112 727 1 227 055 Instruments de capitaux propres 20 199 694 941 715 140 Actions et autres titres de capitaux propres 20 199 694 941 715 140 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 114 328 132 926 694 941 1 942 195 Dérivés de taux 16 807 16 807 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Instruments dérivés de couverture   16 807   16 807 (En milliers d' E uros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs Financiers :         Dettes représentées par un titre Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 13 589 9 076 22 665 Dérivés de taux 13 589 9 076 22 665 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique       0 Dettes représentées par un titre 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option       0 Dérivés de taux 211 358 211 358 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Instruments dérivés de couverture   211 358   211 358 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31 décembre 2021  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 3 179 0 0 -3 179 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 3 179 -3 179 Titres de dettes Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 3 179 0 0 -3 179 0 0 0 0 Instruments dérivés 1 000 1 619 1 0 2 219 0 -1 664 0 0 3 175 Dérivés de taux 1 000 1 619 1 0 2 219 -1 664 3 175 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 000 1 619 1 0 2 219 0 -1 664 0 0 3 175 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 222 282 3 555 19 0 3 690 -28 105 0 0 0 201 441 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 150 003 -1 864 -17 472 130 667 Titres de dettes 72 279 5 419 19 3 690 -10 633 70 774 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 222 282 3 555 19 0 3 690 -28 105 0 0 0 201 441 Instruments de capitaux propres 14 818 0 24 0 75 -119 0 0 0 14 798 Actions et autres titres de capitaux propres 14 818 0 24 75 -119 14 798 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 14 818 0 24 0 75 -119 0 0 0 14 798 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 694 941 32 472 0 145 822 145 443 -33 027 0 0 0 986 183 Actions et autres titres de capitaux propres 694 941 32 472 0 145 822 145 443 -33 027 986 183 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 694 941 32 472 0 145 822 145 443 -33 027 0 0 0 986 183 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 9 076 553 -5 0 878 0 -1 663 2 303 0 11 142 Dérivés de taux 9 076 553 -5 878 -1 663 2 303 11 142 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 9 076 553 -5 0 878 0 -1 663 2 303 0 11 142 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 (*) Hors couverture économique — Au 31 décembre 2020  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments dérivés 1 279 464 -863 120 1 000 Dérivés de taux 1 279 464 -863 120 1 000 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 279 464 -863 120 1 000 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 226 348 -339 37 13 799 -17 563 222 282 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 164 080 1 219 -85 -15 211 150 003 Titres de dettes 62 268 -1 558 122 13 799 -2 352 72 279 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 226 348 -339 37 13 799 -17 563 222 282 Instruments de capitaux propres 14 490 428 -100 14 818 Actions et autres titres de capitaux propres 14 490 428 -100 14 818 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 14 490 428 -100 14 818 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 793 105 38 659 -135 472 19 495 -47 410 26 564 694 941 Actions et autres titres de capitaux propres 793 105 38 659 -135 472 19 495 -47 410 26 564 694 941 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 793 105 38 659 -135 472 19 495 -47 410 26 564 694 941 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments dérivés 1 148 2 681 39 -1 829 7 037 9 076 Dérivés de taux 1 148 2 681 39 -1 829 7 037 9 076 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 148 2 681 39 -1 829 7 037 9 076 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (*) Hors couverture économique 9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. En milliers d'euros De Vers Exercice 2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* Instruments dérivés 120 Dérivés de taux 120 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 120 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 7 758 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 7 758 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 7 758 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 30 718 93 889 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 30 718 93 889 Instruments de capitaux propres 26 564 Actions et autres titres de capitaux propres 26 564 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 30 718 93 889 26 564 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* Instruments dérivés 7 037 Dérivés de taux 7 037 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 7 037 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (*) Hors couverture économique Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. En milliers d'euros De Vers Exercice 2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* Instruments dérivés 120 Dérivés de taux 120 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 120 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 7 758 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 7 758 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 7 758 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 30 718 93 889 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 30 718 93 889 Instruments de capitaux propres 26 564 Actions et autres titres de capitaux propres 26 564 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 30 718 93 889 26 564 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 13 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 15 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 126 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 117 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti 33 074 074 224 595 3 662 438 29 187 041 32 228 109 137 953 4 321 765 27 768 391 Prêts et créances sur les établissements de crédit 8 553 255 3 659 791 4 893 464 8 856 265 4 293 927 4 562 338 Prêts et créances sur la clientèle 24 296 224 2 647 24 293 577 23 206 053 23 206 053 Titres de dettes 224 595 224 595 165 791 137 953 27 838 Passifs financiers au cout amorti 31 927 154 15 006 083 16 921 071 30 954 885 14 736 186 16 218 699 Dettes envers les établissements de crédit 6 164 105 4 458 943 1 705 162 6 038 678 4 460 521 1 578 157 Dettes envers la clientèle 25 313 167 10 097 258 15 215 909 24 702 237 10 061 695 14 640 542 Dettes représentées par un titre 449 882 449 882 213 970 213 970 Dettes subordonnées Note 10 . – Impôts . 10.1. Impôts sur le résultat . Principes comptables . — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 11.2). Lo rsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Impôts courants -43 704 -42 872 Impôts différés 4 830 8 393 Impôts sur le résultat -38 874 -34 479 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : Exercice 2021 Exercice 2020 en milliers d’Euros taux d’impôt en milliers d’Euros taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 102 459 87 498 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 1 5 Impôts 38 874 39 990 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 141 334 127 493 Taux d’imposition de droit commun français (B) 27,50% 32,02% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) 38 867 40 823 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes 5 127 7 911 Impôts à taux réduit et activités exonérées 13 -4 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 1 716 889 Effet des changements de taux d’imposition Autres éléments -6 849 -9 629 Charge (produit) d’impôts comptabilisée 38 874 39 990 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 27,50% 31,37% Les différences permanente sont pour la première fois, au 31 décembre 2021, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique ». Impôts différés 10.2. Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant  : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Plus-values latentes sur OPCVM 344 143 Gie fiscaux Provisions pour passifs sociaux 288 441 Provisions pour activité d’épargne-logement 8 173 7 604 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 22 152 20 473 Autres provisions non déductibles 13 119 14 525 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -1 372 -4 725 Autres sources de différences temporelles 46 648 44 371 Impôts différés liés aux décalages temporels 89 352 82 832 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 89 352 82 832 Comptabilisés A l’actif du bilan 89 772 83 057 Au passif du bilan 420 225 Note 11 . – Autres informations . 11.1. Information sectorielle  : (En milliers d'Euros) Total de l'activité Dont pôle clientèle 2021 2020 2021 2020 Produit net bancaire 493 643 479 537 456 779 459 219 Frais de gestion -316 784 -321 392 -291 752 -309 360 Résultat brut d'exploitation 176 859 158 145 165 027 149 859 Coût du risque -36 049 -39 646 -36 049 -29 005 Résultat d'exploitation 140 810 118 499 128 978 120 854 Quote - part résultat net des entreprises mises en équivalence 1 5 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 523 412 520 410 Résultat courant avant impôt 141 334 118 916 129 498 121 264 11.2. Informations sur les opérations de location 11.2.1. Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1.10). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés Paiements de loyers variables non inclus dans l’évaluation de l’investissement net Plus ou moins-values de cession sur biens donnés en location-financement Produits de location-financement 0 0 Produits de location Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d’un indice ou d’un taux Produits de location simple 0 0 — Echéancier des créances de location-financement  : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Contrats de location-financement Paiements de loyers non actualisés (montant des investissements bruts) 104 862 111 955 A moins d'un an 12 314 13 595 De un à cinq ans 43 879 44 998 A plus de cinq ans 48 669 53 362 Paiements de loyers actualisés (montant des investissements nets) 91 084 97 492 A moins d'un an 9 944 10 915 De un à cinq ans 37 381 37 948 A plus de cinq ans 43 759 48 629 Produits financiers non acquis 13 778 14 463 Contrats de location simple 0 0 A moins d'un an 0 0 De un à cinq ans 0 0 A plus de cinq ans 0 0 11.2.2. Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . — IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur  : ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -57 -66 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -3 544 -3 517 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -3 601 -3 583 ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -106 -111 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -106 -111 — Echéancier des passifs locatifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 731 1 442 6 475 2 675 12 323 — Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition Les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition. Le tableau ci-dessous présente les paiements minimaux attendus sur ces contrats. — Produits tirés de contrats de location reconnus au bilan  : (En milliers d’Euros) Exercice 2021 Produits de sous-location - location simple Produits de sous-location - location-financement Lorsque le groupe est amené à sous-louer tout ou partie d’un bien lui-même pris en location, le contrat de sous-location est analysé en substance à l’instar de l’approche retenue par les bailleurs. Les produits relatifs à de tels contrats sont présentés de manière identique à l’approche retenue par le bailleur : en produits des autres activités pour les contrats qualifiés de location simple et en produits d’intérêts pour les contrats qualifiés de location-financement. Résultat des transactions de cession bail (En milliers d’Euros) Exercice 2021 Profits (ou pertes) résultant de transactions de cession bail 11.3. Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les coentreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe ( CGP ) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…). (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 3 646 845 18 428 1 414 3 979 312 30 454 573 Autres actifs financiers 891 894 38 668 654 281 36 416 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 4 538 739 18 428 40 082 4 633 593 30 454 36 989 Dettes 5 080 629 1 264 501 4 905 676 1 237 413 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 5 080 629 1 264 501 4 905 676 1 237 413 Intérêts, produits et charges assimilés 18 023 600 1 772 11 641 653 1 980 Commissions -14 392 1 239 -9 360 20 152 Résultat net sur opérations financières Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 3 631 601 2 011 2 281 673 2 132 Engagements donnés 37 145 28 580 Engagements reçus 700 8 588 5 857 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 700 8 588 37 145 34 437 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 14 - Périmètre de consolidation ». 11.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2021 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 753 milliers d’euros (1 628 milliers d’euros en 2020). Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence). Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux. 11.4. Partenariats et entreprises associés . Principes comptables : Voir Note 3 11.4.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence . — La participation du groupe mise en équivalence concerne l’entreprises suivante : (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Batimap 2 601 2 600 Total des participations dans les entreprises mises en équivalence 2 601 2 600 11.4.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Batimap 1 5 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 1 5 11.5. Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 11.5.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 11.5.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées  : Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2021  : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat 67 182 11 040 78 222 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 67 182 11 040 78 222 Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 12 199 37 21 535 33 771 Actifs financiers au coût amorti 7 173 10 258 5 349 22 780 Actifs divers Total actif 86 554 10 295 37 924 134 773 Dettes envers la clientèle 19 368 613 21 538 41 519 Provisions Total passif 19 368 613 21 538 41 519 Engagements de financement donnés 13 016 675 19 638 33 329 Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 67 186 9 682 16 386 93 254 (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 2 639 520 4 064 242 432 — Au 31 décembre 2020  : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat 86 796 11 040 97 836 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 86 796 11 040 97 836 Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 781 37 7 994 18 812 Actifs financiers au coût amorti 7 173 6 296 5 363 18 832 Actifs divers Total actif 104 750 6 333 24 397 135 480 Dettes envers la clientèle 17 302 497 8 575 26 374 Provisions Total passif 17 302 497 8 575 26 374 Engagements de financement donnés 17 743 690 18 433 Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 87 448 5 836 15 822 109 106 (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 1 758 296 4 064 206 495 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. 11.6. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'Euros Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de BPCE Autres réseaux de commissaires aux comptes Autres Total Mazars KPMG Audit Montant Montant Montant Montant Montant Montant Montant Montant 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 Missions de certification des comptes 124 124 140 140 264 264 Services autres que la certification des comptes 7 7 16 16 23 23 Filiales intégrées globalement 0 21 24 24 Total 131 131 156 156 21 24 308 311 Dont honoraires versés aux membres du réseau pour la certification des comptes Dont honoraires versés aux membres du réseau pour les services autres que la certification des comptes Variation (%) 0% 0% -1% Note 12 . – Détail du périmètre de consolidation . 12.1. Opérations de titrisation . Principes comptables . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. Opérations de titrisation interne au Groupe BPCE . — En 2021, de nouvelles entités ad hoc (Fonds Communs de Titrisation ou « FCT » ) ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2021 et DEMETER ( DUO et TRIA ), entités nées d’opérations de titrisation interne au groupe réalisées par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 octobre 2021. L’opération Home Loans 2021 s’est traduite pour le Groupe BPCE par une cession de prêts immobiliers (1.619 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2021 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1.5 milliard d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. L’opération DEMETER (DUO et TRIA) s’est traduite pour le Groupe BPCE par une cession de crédits de consommation (480 millions d’euros pour chacune des opération DEMETER) à DEMETER 2 et, une souscription par des investisseurs externes des titres Classe A et B émis par le FCT (400 millions d’euros pour chacune des opérations DEMETER). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Ces opérations succèdent aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2020 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la quatrième opération avec un placement des titres senior sur les marchés. Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. 12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. 12.3. Entreprises non consolidés au 31 décembre 2021 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . ( Exercice clos le 31 décembre 2021 .) À l’Assemblée générale des sociétaires de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes , Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’Audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable suivants : l’application de la décision de l’IFRS IC relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel », exposée dans la note 2.2 de l’annexe aux comptes consolidés ; le changement de présentation au bilan des Prêts à Taux Zéro exposé dans la note 5.5.3 de l’annexe aux comptes consolidés. Justification des appréciations – Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de pertes en cas de défaut, des informations prospectives, …). Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 7.1.2 de l’annexe. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier, dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 303,3 M€ dont 34,6 M€ au titre du statut 1, 100,4 M€ au titre du statut 2 et 168,2 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à 36 M€ (en diminution de 9,1 % sur l’exercice). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3 et 7.1 de l’annexe qui mentionnent également les incidences de la crise sanitaire et économique sur le risque de crédit. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans le groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. A ce titre, nous avons procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2021. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales, à l’exception de Natixis, valorisée sur la base d’une approche multicritères tenant compte du prix de l’opération de marché intervenue en 2021. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres dans les comptes consolidés de votre Caisse. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 762,9 M€ au 31 décembre 2021, soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -146,4 M€. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer à la note 9 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales filiales, l’obtention et l’examen critique des valorisations, des plans d’affaires et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la persistance de la crise Covid-19 ; un contre-calcul des valorisations ; l’examen critique des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de ce précédent exercice. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Directoire. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes par l’assemblée générale 26 avril 2001 pour le cabinet KPMG Audit FSI et du 17 avril 2019 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2021 , le cabinet KPMG était dans la 21ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 3ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit  : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Bordeaux, le 4 avril 2022 et Paris La Défense, le 4 avril 2022. Les Commissaires aux comptes : Mazars : KPMG Audit FSI : Alain CHAVANCE ; Hervé KERNEIS ; Pierre SUBREVILLE. VIII. — Le rapport de gestion. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

28/01/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2200125
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative réglé par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : place Corto Maltese - CS 31271, 33076 Bordeaux Cedex 353 821 028 RCS Bordeaux Situation trimestrielle non consolidé au 3 1 décembre 2021 (en milliers d'euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 102 167 Effets Publics et Valeurs assimilées 823 087 Créances sur les Établissements de Crédit 3 756 740 Créances sur la Clientèle 21 572 667 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 684 300 Actions et Autres Titres à revenu variable 39 007 Participations et Autres Titres détenus à long terme 268 489 Parts dans les Entreprises liées 988 482 Immobilisations Incorporelles 4 017 Immobilisations Corporelles 70 153 Autres Actifs 237 612 Comptes de Régularisation 204 504 TOTAL ACTIF 30 751 225 PASSIF MONTANT Dettes envers les Établissements de Crédit 6 111 157 Comptes créditeurs de la Clientèle 21 007 437 Dettes représentées par un titre 10 016 Autres Passifs 333 287 Comptes de Régularisation 296 978 Provisions pour Risques et Charges 210 350 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 266 045 Capitaux propres Hors FRBG 2 515 955 Capital 1 074 626 Primes d' Émission 451 904 Réserves 693 530 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 198 173 Résultat de l'exercice 97 722 TOTAL PASSIF 30 751 225 HORS-BILAN MONTANT Engagements donnés   Engagements de financement 2 614 202 Engagements de garantie 684 216 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 50 183 Engagements sur titres 0

29/10/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2104181
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative rég ie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : Place Corto Maltese - CS 31271, 33076 Bordeaux Cedex 353 821 028 RCS Bordeaux Situation trimestrielle non consolidé e au 30 septembre 2021 (en milliers d'euros ) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 99 577 Effets Publics et Valeurs assimilées 734 687 Créances sur les Établissements de Crédit 4 805 157 Créances sur la Clientèle 21 232 536 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 619 693 Actions et Autres Titres à revenu variable 41 251 Participations et Autres Titres détenus à long terme 264 039 Parts dans les Entreprises liées 875 196 Immobilisations Incorporelles 4 046 Immobilisations Corporelles 71 262 Autres Actifs 238 764 Comptes de Régularisation 193 751 Total Actif 31 179 959 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 845 010 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 813 591 Dettes représentées par un titre 14 112 Autres Passifs 309 040 Comptes de Régularisation 437 767 Provisions pour Risques et Charges 190 469 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 152 045 Capitaux propres Hors FRBG 2 417 925 Capital 1 074 626 Primes d'Émission 451 904 Réserves 693 530 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 197 865 Total Passif 31 179 959 Hors-Bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 2 638 363 Engagements de garantie 672 779 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 50 276 Engagements sur titres 0

30/07/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2103535
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative réglé par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : place Corto Maltese - CS 31271 , 33076 Bordeaux Cedex 353 821   028 RCS Bordeaux Situation trimestrielle non consolidé au 30 juin 2021 (en milliers d'euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 95 590 Effets Publics et Valeurs assimilées 791 028 Créances sur les Établissements de Crédit 5 081 122 Créances sur la Clientèle 20 750 874 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 643 321 Actions et Autres Titres à revenu variable 43 482 Participations et Autres Titres détenus à long terme 159 993 Parts dans les Entreprises liées 875 067 Immobilisations Incorporelles 4 016 Immobilisations Corporelles 73 320 Autres Actifs 249 039 Comptes de Régularisation 180 762 Total Actif 30 947 614 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 648 617 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 830 398 Dettes représentées par un titre 14 330 Autres Passifs 312 583 Comptes de Régularisation 386 760 Provisions pour Risques et Charges 184 956 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 152 045 Capitaux propres Hors FRBG 2 417 925 Capital 1 074 626 Primes d' Émission 451 904 Réserves 693 530 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 197 865 Total Passif 30 947 614 Hors-Bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 2 792 046 Engagements de garantie 665 980 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 51 763 Engagements sur titres 3 086

03/05/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2101330
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative réglé e par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Sège social : Place Corto Maltese - CS 31271 , 33 076 Bordeaux Cedex 353 821   028 RCS Bordeaux B ilan non consolidé au 31 mars 2021 (en milliers d'euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 94 764 Effets Publics et Valeurs assimilées 819 024 Créances sur les Établissements de Crédit 4 142 021 Créances sur la Clientèle 20 450 539 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 692 094 Actions et Autres Titres à revenu variable 49 848 Participations et Autres Titres détenus à long terme 159 284 Parts dans les Entreprises liées 843 215 Immobilisations Incorporelles 4 052 Immobilisations Corporelles 74 099 Autres Actifs 270 944 Comptes de Régularisation 186 1 40 Total Actif 29 786 024 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 5 586 667 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 757 771 Dettes représentées par un titre 14 322 Autres Passifs 302 371 Comptes de Régularisation 355 099 Provisions pour Risques et Charges 185 134 Dettes Subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 152 045 Capitaux propres Hors FRBG 2 345 117 - Capital 1 074 626 - Primes d' Émission 451 904 - Réserves 680 404 - Provisions règlementées 0 - Report à nouveau 138 183 Résultat en instance d'approbation 87 498 Total Passif 29 786 024 Hors-Bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 2 603 278 Engagements de garantie 729 579 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 3 663 Engagements de garantie 52 718 Engagements sur titres 0

28/04/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2101209
Texte de l'annonce :

CAISSE D’EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES Banque Coopérative au capital de 1 074 625 500 Euros Siège Social : Place Corto Maltese CS 31271 33076 Bordeaux Cedex 353 821 028 R.C.S. A. — Comptes individuels annuels. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public. I. — Compte de résultat . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 retraité Intérêts et produits assimilés 3.1 524 033 542 860 Intérêts et charges assimilées 3.1 -264 357 -280 174 Revenus des titres à revenu variable 3.3 39 508 30 541 Commissions (produits) 3.4 245 603 241 478 Commissions (charges) 3.4 -33 427 -32 970 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.5 -14 848 -16 131 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.6 -1 206 5 299 Autres produits d'exploitation bancaire 3.7 13 209 11 807 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -25 914 -16 540 Produit net bancaire 482 601 486 170 Charges générales d'exploitation 3.8 -308 033 -309 640 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -15 761 -19 504 Résultat brut d'exploitation 158 807 157 026 Coût du risque 3.9 -30 374 -13 523 Résultat d'exploitation 128 433 143 503 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.10 32 754 -2 169 Résultat courant avant impôt 161 187 141 334 Résultat exceptionnel 3.11 0 Impôt sur les bénéfices 3.12 -39 989 -39 965 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées -33 700 -4 000 Résultat net 87 498 97 369 2019 a été retraité pour la présentation des intérêts négatifs. Le détail est présenté en note 3.1. II. — Bilan et hors bilan . Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 retraité Caisses, banques centrales 103 679 104 403 Effets publics et valeurs assimilées 4.4 819 595 935 110 Créances sur les établissements de crédit 4.1 4 116 647 1 851 626 Opérations avec la clientèle 4.2 20 136 613 18 874 068 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 2 706 036 2 746 686 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 70 458 61 505 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 146 850 135 257 Parts dans les entreprises liées 4.4 842 891 805 131 Opérations de crédit-bail et de locations simples 4.5 16 538 2 551 Immobilisations incorporelles 4.6 4 089 4 344 Immobilisations corporelles 4.6 75 920 86 244 Autres actifs 4.8 315 187 292 239 Comptes de régularisation 4.9 185 921 157 187 Total de l'actif 29 540 424 26 056 351 Hors bilan Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés : Engagements de financement 5.1 2 615 901 2 391 329 Engagements de garantie 5.1 710 379 694 388 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 retraité Dettes envers les établissements de crédit 5 894 881 4 724 529 Opérations avec la clientèle 4.1 20 276 098 18 148 014 Dettes représentées par un titre 4.5 14 418 19 196 Autres passifs 322 676 269 283 Comptes de régularisation 268 336 267 711 Provisions 4.6 179 356 148 241 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.8 152 045 118 345 Capitaux propres hors FRBG 2 432 614 2 361 032 Capital souscrit 1 074 625 1 074 625 Primes d'émission 451 904 451 904 Réserves 680 404 665 799 Report à nouveau 138 183 71 335 Résultat de l'exercice (+/-) 87 498 97 369 Total du passif 29 540 424 26 056 351 Hors bilan Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements reçus : Engagements de financement 0 512 Engagements de garantie 58 583 21 673 Engagements sur titres 0 611 2019 a été retraité suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10. Les détails sont présentés en notes 4.2 et 4.14. III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels . 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE , dont Natixis, société cotée détenue à 70,662 % sont organisées autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs  : Covid-19 . — L’année 2020 a été marqué par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de la pandémie a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.5. 1.4. Evénements postérieurs à la clôture . — Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis. En application des principes présentés dans la note 4.4 de l’annexe aux comptes annuels, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a examiné l’impact de ce projet d’offre dans sur la détermination de la valeur d’utilité de BPCE retenue dans les comptes au 31 décembre 2020 étant précisé que BPCE est l’actionnaire majoritaire de Natixis et a considéré que cette opération ne remettait pas en cause la valeur retenue. En effet, les titres de participation de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont évalués en valeur d’utilité. Cette valeur d’utilité prend en compte la situation spécifique de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes qui, conjointement avec les autres établissements actionnaires, détient BPCE SA, et l’intérêt stratégique de cette détention dans un objectif de long terme. L’appartenance de Natixis au Groupe BPCE et son intégration au sein du mécanisme de solidarité ont également été prises en compte. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. 1.5. Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes individuels sont décrits dans les paragraphes qui suivent. 1.5.1. Mesures de soutien de l’économie . — Dès le 15 mars 2020 précédent l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de COVID-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s’est engagé au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après. 1.5.1.1. Prêts garantis par l’Etat (PGE)  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finance pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies 2 à 3 mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Au 31 décembre 2020, 5 112 PGE ont été émis par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes pour un montant de 574 577,6 milliers d’euros (dont 5 106 ont été décaissés au 31 décembre pour un montant de 571 432,6 milliers d’euros) . 1.5.1.2. Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédits  : Dans le contexte de la crise du Covid-19, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a été amené à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. — Mesures généralisées  : Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de 6 mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à 12 mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. En France, le protocole de Place n’a pas été mis à jour au regard de ce dernier amendement. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifiques, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou douteux / Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en sains avant cette crise. Au 31 décembre 2020, 9 350 crédits accordés par le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes représentant 447 225 milliers d’euros (dont 282 847 milliers d’euros accordés aux petites et moyennes entreprises) ont fait l’objet de moratoires pour une durée de six mois. La durée du moratoire peut aller jusqu’à douze mois pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Par ailleurs, 7 837milliers d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 2 et 350 milliers d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 3. — Mesures individuelles  : Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du groupe sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. 1.5.2. Conséquences sur le recours à des estimations  : 1.5.2.1. Dépréciation du risque de crédit  : Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s’établit à 30 374 milliers d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. Dans cette perspective, le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a revu ses prévisions macro-économiques ( forward looking ) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : En complément, le Groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Pour la banque de proximité, les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Pour la banque de proximité , afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2020  : La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués pour un montant de 6,1M€: sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Enfin, des provisions complémentaires d’un montant de 7,1M€, ont été comptabilisées par les entités au sein du Groupe, pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé et de l’aéronautique. Avec la crise Covid-19, le groupe a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. Une approche sectorielle permettant de suivre l’évolution du marché sur chaque secteur et sous-secteur économique a ainsi été mise en œuvre. Elle vise à améliorer le cadre de suivi sectoriel existant et est établie de manière centralisée par la direction des risques avec une mise à jour mensuelle. En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. Sur la base des scénarios et pondérations cités ci-dessus et après prise en compte des ajustements méthodologiques et des mesures de soutien, le calcul des pertes de crédit attendues a conduit le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à comptabiliser une charge en Coût du risque de crédit de 23,6 milliers d’euros sur l’exercice 2020, soit une augmentation de 25,2 milliers d’euros par rapport à l’exercice 2019. — Analyses de sensibilité des montants d’ECL  : La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la banque de proximité liée à l’incertitude du niveau de modération et du décalage de 3 mois du scénario macro-économique a été estimée : une variation du facteur de modération de +/-10 % autour de la valeur retenue de 60 % a un impact d’environ +/-1,1 M€ ; un décalage de 3 mois supplémentaire, à 12 mois, entrainerait une dotation supplémentaire d’environ 2,7 M€ ; une augmentation de la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste de 5%, aux dépens du scénario central, entrainerait la constatation d’une dotation complémentaire de 0,2 M€. 1.5.2.2. Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire  : Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Europe. La valorisation des parts détenues par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes dans des fonds non cotés (environ 42 888 milliers d’euros) a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible. Ces valorisations sont utilisées pour évaluer la dépréciation éventuelle des titres détenus. La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents. Les éventuelles décotes immobilières sont basées sur les estimations de BPCE Solutions immobilières qui s’appuient sur des indicateurs macro-économiques et immobiliers (PIB par région, revenu disponible des ménages par département, prévisions des loyers, prévisions des taux de rendement, prévisions de la prime de risque). 1.5.2.3. Tableau récapitulatif des principaux impacts de la crise Covid-19  : (En millions d’Euros) Exercice 2020 Produit net bancaire Valorisation des actifs non cotés -1 063 Autres impacts en PNB (dont CVA) Coût du risque Pertes de crédit attendues -23 628 Autres impacts 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le directoire du 01 février 2021. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 16 avril 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2. Changements de méthodes comptable . — Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2020 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. En revanche, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes applique le règlement n° 2020-10 du 22 décembre 2020 modifiant le règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire qui modifie la présentation des emprunts de titres et de l'épargne réglementée. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne procède pas à des opérations d’emprunt de titres. Les actifs relatifs à l’épargne réglementée sont présentés en déduction des passifs dans les notes 4.2, et 4.14. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes applique la nouvelle définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013 qui est présentée dans les notes 4.1 et 4.2.1. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le Groupe représente 15 774 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 091 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 25 716 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par le Groupe représente pour l’exercice 7 058 milliers d’euros dont 5 999 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 059 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 4 376 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Au 31 décembre 2020, les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Au 31 décembre 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 retraité Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 64 399 -49 718 14 681 66 259 -54 503 11 756 Opérations avec la clientèle 369 629 -174 272 195 357 384 979 -195 717 189 262 Obligations et autres titres à revenu fixe 63 255 -12 655 50 600 75 085 -18 562 56 523 Dettes subordonnées 0 0 0 0 Autres 26 750 -27 712 -962 16 537 -11 392 5 145 Total 524 033 -264 357 259 676 542 860 -280 174 262 686 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à 1 662 milliers d’euros pour l’exercice 2020, contre une reprise de 4 591 milliers d’euros pour l’exercice 2019. La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par les opérations de titrisation. 3.2. Revenus des titres à revenu variable  : Principes comptables . — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». ( En milliers d' E uros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Actions et autres titres à revenu variable 391 486 Participations et autres titres détenus à long terme 0 0 Parts dans les entreprises liées 39 117 30 055 Total 39 508 30 541 3.3. Commissions  : Principes comptables . — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 13 -15 -2 79 -15 64 Opérations avec la clientèle 64 516 0 64 516 60 420 -1 60 419 Opérations sur titres 4 334 -51 4 283 5 557 -29 5 528 Moyens de paiement 55 113 -30 201 24 912 55 448 -30 552 24 896 Opérations de change 89 0 89 138 0 138 Engagements hors bilan 12 967 0 12 967 11 258 0 11 258 Vente de produits d'assurance vie 50 254 50 254 48 269 0 48 269 Vente de produits d'assurance autres (1) 58 317 -3 160 55 157 60 309 -2 373 57 936 Total 245 603 -33 427 212 176 241 478 -32 970 208 508 (1) Commission Assurance Décès Emprunteur : 34 979 milliers d’euros en 2020 (37 472 milliers d’euros en 2019) 3.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. En milliers d'euros Exercice 2020 Exercice 2019 Opérations de change 302 282 Instruments financiers à terme -15 150 -16 413 Total -14 848 -16 131 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : Principes comptables . — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -1 307 -1 307 -1 174 -1 174 Reprises 6 958 6 958 10 156 10 156 Résultat de cession -6 857 -6 857 -3 683 -3 683 Total -1 206 0 -1 206 5 299 0 5 299 3.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire  : Principes comptables . — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 4 748 -6 332 -1 584 4 702 -5 757 -1 055 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 0 0 Activités immobilières 797 -1 796 189 -57 132 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 5 335 -6 740 -1 405 2 537 -7 511 -4 974 Cotisation Organe Central - Activité de nature bancaire 0 -10 790 -10 790 Autres produits et charges accessoires 2 329 -2 051 278 4 379 -3 215 1 164 Total 13 209 -25 914 -12 705 11 807 -16 540 -4 733 3.7. Charges générales d'exploitation  : Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -104 973 -99 159 Charges de retraite et assimilées -22 385 -23 127 Autres charges sociales -29 110 -29 319 Intéressement des salariés -11 075 -10 263 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -17 092 -17 368 Total des frais de personnel -184 635 -179 236 Impôts et taxes -7 369 -7 688 Contributions règlementaires -8 217 -5 596 Autres charges générales d'exploitation -108 762 -118 411 Charges refacturées 950 1 291 Total des autres charges d'exploitation -123 398 -130 404 Total -308 033 -309 640 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 892 cadres et 1 603 non-cadres , soit un total de 2 495 salariés. En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à 10 790 milliers d’euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à 18 680 milliers d’euros en 2020. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel . L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. Pour 2020, le montant est quasi nul (107 milliers d’euros) compte tenu de la fin du dispositif. 3.8. Coût du risque  : Principes comptables . — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 Clientèle -31 631 55 414 -29 331 326 -5 222 -38 065 46 716 -25 387 951 -15 785 Base collective -82 731 60 778 -21 953 -60 616 63 933 3 317 Provisions Engagements hors bilan -4 236 1 037 0 0 -3 199 -4 692 3 637 -1 055 Provisions pour risque clientèle 0 0 0 Autres 0 0 0 Total -118 598 117 229 -29 331 326 -30 374 -103 373 114 286 -25 387 951 -13 523 3.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations Dotations -1 681 -1 681 -3 205 -3 205 Reprises 34 022 34 022 1 925 1 925 Résultat de cession 0 0 413 413 29 -749 -169 -889 Total 32 341 0 413 32 754 -1 251 -749 -169 -2 169 3.10. Résultat exceptionnel  : Principes comptables . — Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2020. 3.11. Impôt sur les bénéfices  : Principes comptables . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2020 . — La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquittées auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : BPCE est la tête d’un groupe d’intégration fiscale comprenant notamment les 14 Banques Populaires, les 15 Caisses d’Epargne et les filiales de BPCE dont le Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International, GCE Covered Bonds, BP Covered Bonds et BPCE SFH. L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Bases imposables aux taux de 33,33 % 19 % 15 % Au titre du résultat courant 135 187 0 0 Au titre du résultat exceptionnel Imputation des déficits Bases imposables 135 187 0 0 Impôt correspondant -41 120 + Contributions 3,3 % -1 357 +/- Impôts sur ex antérieurs 117 - Impôts constatés sur nouveau PTZ et ECO PTZ 2 013 - Produits sur intégration fiscale Filiales 426 Impôt comptabilisé -39 921 0 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales 0 Provisions pour impôts -68 Total -39 989 0 0 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 2 013 milliers d’euros. 3.11.2. Détail du résultat fiscal de l’exercice 2020 – passage du résultat comptable au résultat fiscal   : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat net comptable (A) 87 498 97 369 Impôt social (B) 39 989 39 965 Réintégrations (C) 215 674 76 686 Dépréciations sur actifs immobilisés Autres dépréciations et provisions 84 358 12 222 Dotation FRBG 33 700 4 000 OPCVM 823 3 437 Moins-values régime long terme et exonérées 902 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 42 408 Divers 53 483 57 027 Déductions (D) 207 974 90 660 Plus-values long terme imposées au taux réduit 0 1 000 Plus-values long terme exonérées 32 649 2 273 Reprises dépréciations et provisions 59 320 17 718 Dividendes 34 291 22 638 OPCVM 2 502 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 40 939 179 Amortissement frais acquisition Frais de constitution Divers 38 273 46 852 Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D) 135 187 123 360 3.12. Répartition de l'activité  : (En milliers d'Euros) Total de l'activité Dont pôle clientèle 2020 2019 2020 2019 Produit net bancaire 482 601 486 170 459 219 460 910 Frais de gestion -323 794 -329 143 -309 360 -316 533 Résultat brut d'exploitation 158 807 157 027 149 859 144 377 Coût du risque -30 374 -13 523 -13 523 -13 523 Résultat d'exploitation 128 433 143 504 136 336 130 854 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 32 754 -2 169 411 -168 Résultat courant avant impôt 161 187 141 335 136 747 130 686 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires  : Principes comptables . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (en milliers d' E uros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires 1 088 349 15 465 Comptes et prêts au jour le jour 1 000 000 1 000 000 Valeurs non imputées 0 4 Créances à vue 2 088 349 1 015 469 Comptes et prêts à terme 2 029 679 804 768 Prêts subordonnés et participatifs 164 164 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 Créances à terme 2 029 843 804 932 Créances rattachées -1 545 31 225 Total 4 116 647 1 851 626 (*) Au 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 083 746 milliers d'euros à vue et 2 028 134 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 4 035 613 milliers d'euros (hors créances rattachées) au 31 décembre 2020, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. Passif ( En milliers d' E uros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 75 862 25 986 Autres sommes dues 19 995 16 286 Dettes rattachées à vue 35 27 Dettes à vue 95 892 42 299 Comptes et emprunts à terme 5 676 201 4 248 792 Valeurs et titres donnés en pension à terme 103 706 401 581 Dettes rattachées à terme 19 082 31 857 Dettes à terme 5 798 989 4 682 230 Total 5 894 881 4 724 529 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 9 206 milliers d'euros à vue et 4 870 355 milliers d'euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle  : 4.2.1. Opérations avec la clientèle  : Principes comptables . — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif ( En milliers d' E uros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 108 662 144 235 Créances commerciales 13 421 29 131 Crédits à l'exportation 0 0 Crédits de trésorerie et de consommation 2 290 447 1 704 874 Crédits à l'équipement 5 406 429 5 230 796 Crédits à l'habitat 12 008 624 11 419 737 Autres crédits à la clientèle 75 299 73 158 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 30 500 30 500 Autres 16 319 18 400 Autres concours à la clientèle 19 827 618 18 477 465 Créances rattachées 46 385 47 341 Créances douteuses 302 223 361 797 Dépréciations des créances sur la clientèle -161 696 -185 901 Total 20 136 613 18 874 068 Dont créances restructurées 64 755 61 809 Dont créances restructurées reclassées en encours sains 33 341 24 723 Passif ( En milliers d' E uros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d'épargne à régime spécial 14 637 802 13 802 612 Livret A 6 335 979 5 858 334 PEL / CEL 4 187 884 4 049 569 Autres comptes d'épargne à régime spécial 4 113 939 3 894 709 Créances sur fonds d'épargne -4 561 504 -3 842 332 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 10 144 793 8 143 550 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 17 610 10 636 Dettes rattachées 37 397 33 548 Total 20 276 098 18 148 014 Au 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. Les données au 31 décembre 2019 ont été retraités. (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 8 310 606 8 310 606 6 355 214 6 355 214 Emprunts auprès de la clientèle financière 401 330 401 330 309 740 309 740 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 1 432 857 1 432 857 1 478 596 1 478 596 Total 8 310 606 1 834 187 10 144 793 6 355 214 1 788 336 8 143 550 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : ( En milliers d'Euros ) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 5 085 618 134 114 -62 988 88 682 -53 992 Entrepreneurs individuels 1 041 851 62 859 -35 353 35 426 -25 837 Particuliers 11 403 542 88 258 -56 897 42 439 -25 456 Administrations privées 260 098 Administrations publiques et sécurité sociale 2 102 590 6 912 -4 063 2 724 -4 040 Autres 55 962 10 196 -2 410 3 137 -1 847 Créances rattachées 46 360 0 Total au 31 décembre 2020 19 949 661 302 339 -161 711 172 408 -111 172 Total au 31 décembre 2019 18 650 833 361 796 -185 901 201 447 -130 491 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 4.3.1. Portefeuille titres  : Principes comptables . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Placement Investissement TAP Total Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 656 484 157 482 0 813 966 768 034 157 779 0 925 813 Créances rattachées 5 203 429 0 5 632 8 286 1 011 0 9 297 Dépréciations -3 -3 Effets publics et valeurs assimilées 661 684 157 911 0 819 595 776 320 158 790 935 110 Valeurs brutes 552 132 2 106 247 0 2 658 379 548 431 2 155 343 0 2 703 774 Créances rattachées 47 673 24 0 47 697 43 009 35 0 43 044 Dépréciations -40 0 0 -40 -132 0 0 -132 Obligations et autres titres à revenu fixe 599 765 2 106 271 0 2 706 036 591 308 2 155 378 2 746 686 Montants bruts 71 395 2 414 73 809 67 939 2 479 70 418 Créances rattachées 0 Dépréciations -2 955 -396 -3 351 -8 867 -46 -8 913 Actions et autres titres à revenu variable 68 440 0 2 018 70 458 59 072 0 2 433 61 505 Total 1 329 889 2 264 182 2 018 3 596 089 1 426 700 2 314 168 2 433 3 743 301 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 734 091 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 2 243 686 milliers d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 279 milliers d’euros et 396 milliers d’euros. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Placement Investissement Total Placement Investissement Total Titres cotés 173 942 64 261 238 203 512 342 64 038 576 380 Titres non cotés 320 939 320 939 320 939 320 939 Titres prêtés 1 034 633 1 878 529 2 913 162 803 991 1 928 145 2 732 136 Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 52 874 453 53 327 51 295 1 046 52 341 Total 1 261 449 2 264 182 3 525 631 1 367 628 2 314 168 3 681 796 Dont titres subordonnés 37 521 320 952 0 27 278 320 939 348 217 1 785 308 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 834 404 milliers au 31 décembre 2019). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 40 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 132 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 17 099 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 18 343 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 8 658 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2019, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 4 796 milliers d’euros. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 24 558 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 36 543 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Par ailleurs, aucune dépréciation n’est constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d’investissement au 31 décembre 2020 comme au 31 décembre 2019. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 779 826 milliers d'euros au 31 décembre 2020. — Actions et autres titres à revenu variable  : ( En milliers d' E uros ) Placement TAP Total Placement TAP Total Titres cotés 28 673 28 673 0 Titres non cotés 39 767 2 018 41 785 59 072 2 433 61 505 Créances rattachées 0 0 Total 68 440 2 018 70 458 59 072 2 433 61 505 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 29 952 milliers d’euros d’OPCVM dont 24 416 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2020 (contre 61 153 milliers d’euros d’OPCVM dont 25 553 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2019). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 2 955 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 8 867 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 6 977 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 1 529 milliers au 31 décembre 2019. Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 396 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 46 milliers d’euros au 31 décembre 2019 et les plus-values latentes s’élèvent à 279 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 555 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2020 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2020 Effets publics 158 790 61 294 -64 038 2 780 -915 157 911 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 155 378 315 200 -364 295 0 -12 2 106 271 Total 2 314 168 376 494 0 -428 333 2 780 -927 2 264 182 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. 4.3.3. Reclassements d’actifs  : Principes comptables . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme Principes comptables  : — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2020 Participations et autres titres détenus à long terme 143 403 13 561 -1 369 0 155 595 Parts dans les entreprises liées 958 339 14 207 -9 543 0 963 003 Valeurs brutes 1 101 742 27 768 -10 912 0 1 118 598 Participations et autres titres à long terme -8 146 -835 236 0 -8 745 Parts dans les entreprises liées -153 208 -540 33 635 0 -120 113 Dépréciations -161 354 -1 375 33 871 0 -128 858 Total 940 388 26 393 22 959 0 989 740 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 729 milliers d’euros au 31 décembre 2020 tout comme au 31 décembre 2019. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (25 716 milliers d’euros). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les valorisations des principales filiales de BPCE reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2020 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 114 937 milliers d’euros sur les titres BPCE, soit une reprise de 33 635 milliers d’euros. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable s’élève à 764 221 milliers d’euros pour les titres BPCE . 4.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en milliers d’euros  : Filiales et participations Capital31/12/2020 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2020 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2020 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2020 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2020 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2020 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2020 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2020 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2020 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) Expanso Holding 10 502 7 871 91,93 % 11 768 11 768 -888 978 SCI Tournon 3 356 100,00 % 3 356 3 356 878 552 591 Emmo Aquitaine (données au 31/12/2019) 15 943 -885 100,00 % 16 956 11 040 1 823 439 Beaulieu immobilisations 27 019 3 702 100,00 % 27 105 27 019 25 333 5 273 1 095 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) BPCE 173 614 17 177 095 3,78 % 879 158 764 221 26 440 432 980 -1 073 022 34 521 Ce holding promotion 145 611 124 101 7,55 % 15 841 15 841 1 165 403 1 980 Batimap 3 812 3 990 31,81 % 2 456 2 456 909 14 Galia Venture (données au 31/12/2019) 1 620 1 162 49,91 % 1 454 1 230 0 1 246 SAS Foncière des CE ( données au 31/12/2019) 46 204 -2 666 15,92 % 6 082 5 383 0 4 569 AEW FONCIERE ECUREUIL SPP (données au 31/12/2019) 173 676 3 207 9,86 % 19 919 16 346 7 173 23 464 23 432 223 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 59 471 55 899 16 960 Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations et certificats d'associés 25 716 25 716 Participations dans les sociétés françaises Participations dans les sociétés étrangères Dont participations dans les sociétés cotées 4.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siege social Forme juridique CRC Ecureuil @pcmp 18 rue Gay Lussac 86000 Poitiers GIE BPCE Achats 12-20 rue Fernand Braudel 75013 Paris GIE BPCE Trade (dissolution anticipée 30/10/2020) 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Caisse d’ E pargne Syndication Risque 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE GCE Mobiliz 50 avenue Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13 GIE IT - CE 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Neuilly contentieux 20 avenue Georges Pompidou 92300 Levallois-Perret GIE Sylvie Bail (clôture de la liquidation le 08/12/2020 - radiée du RCS le 29/12/2020) 19 rue des Capucines 75001 Paris GIE Ecolocale 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE BPCE Services Financiers 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Le Logement Saintongeais 52 cours Genet 17100 Saintes GIE BPCE Solutions Cr é dit (anciennement dénommé Écureuil Crédit) 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE SCI Ecureuil d’Aquitaine La Jallère 1 Parvis Corto Maltese 33000 Bordeaux SCI SCI Du Vergne 1 Parvis Corto Maltese 33000 Bordeaux SCI SCI De Tournon 1 Parvis Corto Maltese 33000 Bordeaux SCI SCI l’ I mmobilière Adour 18 avenue de la Gare 40100 Dax SCI SNC Ecureuil 5 rue Masseran 5 rue Masseran 75007 Paris SNC SNC Pinarello (cession totale des parts le 18 / 11 / 2020) C/O OFOI - 43 rue de Paris 97400 Saint Denis SNC 4.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Etablissements de crédit Autres entreprises Total Total Créances (titres de participation inclus) 5 001 402 2 350 701 7 352 103 5 250 655 Dont subordonnées 0 343 095 343 095 363 420 Dettes 5 728 083 533 212 6 261 295 5 216 184 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 7 167 34 008 41 175 81 844 Engagements de garantie 164 244 181 313 345 557 338 049 Engagements donnés 171 411 215 321 386 732 419 893 Engagements de financement 713 0 713 512 Engagements de garantie 8 597 0 8 597 7 128 Engagements reçus 9 310 0 9 310 7 640 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples   : Principes comptables . — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 9 691 9 691 2 527 2 527 Biens temporairement non loués 0 0 0 Encours douteux 116 116 23 23 Dépréciation -15 -15 -21 -21 Créances rattachées 6 746 6 746 22 22 Total 16 538 0 0 16 538 2 551 0 0 2 551 4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1. Immobilisations incorporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Droits au bail et fonds commerciaux 6 131 0 -457 0 5 674 Logiciels 6 481 83 -59 0 6 505 Autres 0 0 0 0 0 Valeurs brutes 12 612 83 -516 0 12 179 Droits au bail et fonds commerciaux -2 200 0 419 0 -1 781 Logiciels -6 068 -300 59 0 -6 309 Autres 0 0 0 0 Dépréciations 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations -8 268 -300 478 0 -8 090 Total valeurs nettes 4 344 -217 -38 0 4 089 4.6.2. Immobilisations corporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Eléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Terrains 3 201 0 -284 0 2 917 Constructions 55 574 2 110 -2 174 -1 140 54 370 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 220 104 4 107 -8 623 1 140 216 728 Immobilisations corporelles d'exploitation 278 879 6 217 -11 081 0 274 015 Immobilisations hors exploitation 6 456 574 -2 0 7 028 Valeurs brutes 285 335 6 791 -11 083 0 281 043 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -32 573 -1 348 1 325 -429 -33 025 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -163 707 -13 687 7 726 -5 -169 673 Immobilisations corporelles d'exploitation -196 280 -15 035 9 051 -434 -202 698 Immobilisations hors exploitation -2 811 -48 0 434 -2 425 Amortissements et dépréciations -199 091 -15 083 9 051 0 -205 123 Total valeurs nettes 86 244 -8 292 -2 032 0 75 920 4.7. Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2020 31/12/2019 Bons de caisse et bons d'épargne 14 233 18 666 Dettes rattachées 185 530 Total 14 418 19 196 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 2 835 milliers d'euros. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. 4.8. Autres actifs et autres passifs  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 90 90 187 188 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 22 716 12 647 Créances et dettes sociales et fiscales 50 904 36 238 59 628 35 038 Dépôts de garantie versés et reçus 237 809 0 225 625 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 26 384 263 632 6 799 221 410 Total 315 187 322 676 292 239 269 283 4.9. Comptes de régularisation  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 0 0 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 176 3 435 201 3 315 Primes et frais d' émission 0 0 Charges et produits constatés d'avance (1) 42 931 122 445 41 131 139 191 Produits à recevoir/Charges à payer 51 929 86 110 54 300 100 773 Valeurs à l'encaissement 54 903 44 121 35 582 18 242 Autres 35 982 12 225 25 973 6 190 Total 185 921 268 336 157 187 267 711 (1) Dont Produits constatés d'avance sur PATZ 4.10. Provisions  : Principes comptables . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. — Engagements sociaux  : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restants dus à la clôture. – Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice , il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. – Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. — Provisions épargne logement  : Les Comptes Epargne Logement (CEL) et les Plans Epargne Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1. Tableau de variations des provisions  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2020 Provisions pour risques de contrepartie 78 090 86 958 -61 816 0 0 103 232 Provisions pour engagements sociaux 15 406 160 -67 0 0 15 499 Provisions pour PEL/CEL 27 411 1 662 29 073 Provisions pour litiges 12 850 3 162 -2 985 -48 0 12 979 Provision sur épargne réglementée 3 100 990 0 0 0 4 090 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 15 775 -1 0 789 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 1 561 68 0 0 1 629 Autres 154 162 -149 0 167 Autres provisions pour risques 1 730 1 005 -150 0 0 2 585 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 9 654 5 007 -2 763 0 11 898 Provisions exceptionnelles 9 654 5 007 -2 763 0 0 11 898 Total 148 241 98 944 -67 781 -48 0 179 356 4.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 Dotations Reprises Utilisations Autres 31/12/2020 Dépréciations sur créances sur la clientèle -185 898 -30 446 54 645 3 -161 696 Dépréciations sur autres créances -3 494 -1 184 770 4 -3 904 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs -189 392 -31 630 55 415 0 7 -165 600 Provisions sur engagements hors bilan 12 935 4 228 -1 037 16 126 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle 65 155 82 731 -60 779 87 107 Autres provisions Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 78 090 86 959 -61 816 0 0 103 233 Total -111 302 55 329 -6 401 0 7 -62 367 Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1.1). L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par les opérations de titrisation décrite en note 1.3. Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2020. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home Loans 2020 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home Loans FCT 2020. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.10.3. Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est limité au versement des cotisations (16 707 milliers d'euros en 2020). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  : Les engagements de la Caisse d’Epargne concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 458 542 17 280 2 062 1 760 479 644 449 990 17 111 2 532 1 144 470 777 Juste valeur des actifs du régime -519 873 -4 175 -524 048 -518 299 -4 157 -522 456 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 28 441 28 441 27 857 27 857 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) 32 890 -1 428 31 462 40 492 -1 263 39 229 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 0 11 677 2 062 1 760 15 499 40 11 691 2 532 1 144 15 407 Engagements sociaux passifs 0 11 677 2 062 1 760 15 499 40 11 691 2 532 1 144 15 407 Engagements sociaux actifs 0 0 — Analyse de la charge de l'exercice  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 822 137 959 791 Coût des services passés 0 Coût financier 3 806 77 4 3 887 7 306 Produit financier -4 390 -18 -4 408 -9 592 Prestation versées -871 -121 -992 -633 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat -48 -48 Autres 113 -36 77 155 Total de la charge de l'exercice -584 123 -28 -36 -525 -1 973 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2020 Exercice 2019 CGPCE CGPCE Taux d'actualisation 0,61% 0,86% Taux d'inflation 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 18 ans 18 ans Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2020 Exercice 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 0,25% 0,01% 0,44% 0,19% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée Duration 11,3 8,1 11,5 8,1 Sur l’année 2020, sur l’ensemble des 14 695 milliers d’euros d’écarts actuariels générés sur les engagements au titre des compléments de retraite et autres régimes, 17 774 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, 3 078 milliers d’euros (Z=X-Y) proviennent des ajustements liés à l’expérience. Les écarts démographiques ne génèrent aucun écart. Au 31 décembre 2020, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 88,4 % en obligations, 8,4 % en actions, 2,2 % en actifs immobiliers et 1 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 4.10.4. Provisions PEL / CE L  : — Encours de dépôts collectés  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2020 31/12/2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 196 338 197 281 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 463 856 2 313 039 Ancienneté de plus de 10 ans 1 091 516 1 124 480 Encours collectés au titre des plans épargne logement 3 751 710 3 634 800 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 349 176 331 765 Total 4 100 886 3 966 565 — Encours de crédits octroyés  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2020 31/12/2019 Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement 1 677 2 382 Au titre des comptes épargne logement 6 317 9 495 Total 7 994 11 877 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL)  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 Dotations / reprises nettes 31/12/2020 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 6 182 -3 282 2 900 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 10 964 -2 466 8 498 Ancienneté de plus de 10 ans 9 028 6 031 15 059 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 26 174 283 26 457 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 386 Provisions constituées au titre des crédits PEL -39 10 -29 Provisions constituées au titre des crédits CEL -109 33 -76 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -148 43 -105 Total 27 412 326 26 352 4.11. Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne détient pas de dettes subordonnées. 4.12. Fonds pour risques bancaires généraux  : Principes généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). () En milliers d' E uros 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2020 Fonds pour risques bancaires généraux 118 345 33 700 152 045 Total 118 345 33 700 0 0 152 045 Au 31 décembre 2020, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 35 566 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance. 4.13. Capitaux propres  : ( En milliers d' E uros ) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2018 884 626 451 904 300 670 386 426 64 807 2 088 433 Mouvements de l'exercice 190 000 365 129 -315 091 32 562 272 600 Total au 31 décembre 2019 1 074 626 451 904 665 799 71 335 97 369 2 361 033 Impact changement de méthode 0 Affectation résultat 2019 30 521 66 848 -97 369 0 Distribution de dividendes -15 916 -15 916 Augmentation de capital 0 Résultat de la période 87 498 87 498 Total au 31 décembre 2020 1 074 626 451 904 680 404 138 183 87 498 2 432 615 Le capital social de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 1 074 626 milliers d'euros et est composé pour 1 074 625 500 euros de 53 731 275 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas procédé à une augmentation de capital en 2020. Sociétés locales d’épargne (SLE) Au 31 décembre 2020, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont détenues par 14 sociétés locales d’épargne, dont le capital (1 251 331 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2020, les SLE ont perçu un dividende de 15 916 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne. Au 31 décembre 2020, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 176 705 milliers d’euros comptabilisé au bilan en « Autres Passifs » dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au cours de l’exercice 2020, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 62 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. 4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 5 629 0 102 467 588 987 122 512 819 595 Créances sur les établissements de crédit 2 483 639 303 840 1 166 567 65 997 96 604 0 4 116 647 Opérations avec la clientèle 596 692 378 613 1 957 814 5 964 366 11 083 301 155 827 20 136 613 Obligations et autres titres à revenu fixe 47 696 0 2 054 939 45 212 558 189 2 706 036 Opérations de crédit-bail et de locations simples 30 125 469 2 698 6 368 6 848 16 538 Total des emplois 3 133 686 682 578 5 282 256 6 667 260 11 866 974 162 675 27 795 429 Dettes envers les établissements de crédit 119 964 521 294 1 399 996 2 387 743 1 465 884 0 5 894 881 Opérations avec la clientèle 16 007 245 299 510 512 242 2 992 426 464 675 0 20 276 098 Dettes représentées par un titre 3 659 0 4 153 6 606 0 0 14 418 Total des ressources 16 130 868 820 804 1 916 391 5 386 775 1 930 559 0 26 185 397 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés  : Principes généraux  : — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés  : En faveur des établissements de crédit 34 532 42 346 Ouverture de crédits documentaires 147 302 175 140 Autres ouvertures de crédits confirmés 2 431 233 2 171 076 Autres engagements 2 834 2 767 En faveur de la clientèle 2 581 369 2 348 983 Total des engagements de financement donnés 2 615 901 2 391 329 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 0 512 Total des engagements de financement reçus 0 512 5.1.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés Autres garanties 24 179 23 970 D'ordre d'établissements de crédit 24 179 23 970 Cautions immobilières 246 250 262 089 Cautions administratives et fiscales 4 810 4 713 Autres cautions et avals donnés 291 540 297 148 Autres garanties données 143 600 106 468 D'ordre de la clientèle 686 200 670 418 Total des engagements de garantie donnés 710 379 694 388 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 58 583 21 673 Total des engagements de garantie reçus 58 583 21 673 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 6 809 125 0 6 070 066 0 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 36 231 15 205 332 38 205 13 862 206 Total 6 845 356 15 205 332 6 108 271 13 862 206 Au 31 décembre 2020, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 1 977 900 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 174 488 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 285 522 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 298 257 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 3 244 009 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 2 086 892 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 1 095 859 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 358 981 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Autres engagements donnés par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers : 56 993 milliers d’euros auprès de la CDC et 124 608 milliers d’euros auprès de BPCE DEMETER. Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2020, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 36 231 milliers d’euros contre 38 205 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme  : Principes comptables . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes  : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Couverture Total Couverture Total Opérations fermes Swaps de taux d'intérêt 3 303 798 3 303 798 4 002 289 4 002 289 Total opérations fermes 3 303 798 3 303 798 4 002 289 4 002 289 Total instruments financiers et de change á terme 3 303 798 3 303 798 4 002 289 4 002 289 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Micro- couverture Macro- couverture Total Micro- couverture Macro- couverture Total Swaps de taux d'intérêt 944 670 2 359 128 3 303 798 1 184 672 2 817 617 4 002 289 Opérations fermes 944 670 2 359 128 3 303 798 1 184 672 2 817 617 4 002 289 Total 944 670 2 359 128 3 303 798 1 184 672 2 817 617 4 002 289 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : En milliers d'euros 31/12/2020 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations de gré à gré 250 985 1 016 854 2 035 959 3 303 798 Opérations fermes 250 985 1 016 854 2 035 959 3 303 798 Total 250 985 1 016 854 2 035 959 3 303 798 5.3. Opérations en devises  : Principes comptables . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). ( En milliers d' E uros ) 31/12/2020 31/12/2019 Opérations de change comptant Monnaies à recevoir non reçues 67 959 Monnaies à livrer non livrées 67 957 Total 134 1 916 5.4. Ventilation du bilan par devise  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 retraité Actif Passif Actif Passif Euro 29 528 406 29 529 246 26 050 318 26 051 178 Dollar 9 560 8 787 5 068 4 272 Livre sterling 190 164 209 185 Franc suisse 382 376 353 347 Yen 4 1 4 1 Autres 1 882 1 850 399 368 Total 29 540 424 29 540 424 26 056 351 26 056 351 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2020 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 628 milliers d’euros (1 595 milliers d’euros en 2019). Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence). Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux. 6.3. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'Euros Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de BPCE Autres réseaux de commissaires aux comptes Total Mazars KPMG Audit Montant Montant Montant 2020 2019 2020 2019 2020 2019 Missions de certification des comptes 131 134 140 171 271 305 Services autres que la certification des comptes 0 4 16 18 16 22 Filiales intégrées globalement 0 Total 131 138 156 189 287 327 dont honoraires versés aux membres du réseau pour la certification des comptes dont honoraires versés aux membres du réseau pour les services autres que la certification des comptes Variation (%) -5% -17% -12% 6.4. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 8 avril 2016 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2020, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . ( Exercice clos le 31 décembre 2020 .) À l’Assemblée générale des sociétaires de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes , Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable induit par l’application du règlement n°2020-10 de l’Autorité des Normes Comptables relatif à la présentation des emprunts de titres et de l’épargne règlementée tel qu’exposé dans la note 2.2 de l’annexe aux comptes annuels. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Caisse d’Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Caisse enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont connu un certain nombre d’adaptations. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 68% du total bilan de la Caisse au 31 décembre 2020 (67% pour les seuls prêts et créances). Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 161,7 M€ pour un encours brut de 20 176 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 302 M€) au 31 décembre 2020. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à -30,4 M€ (contre -13,5 M€ sur l’exercice 2019). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8, 4.2.1 et 4.10 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté à : nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2020, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. La valorisation des principales filiales est basée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) qui s’appuient sur les projections financières à moyen terme préparées par les entités concernées dans le cadre de la procédure budgétaire annuelle du Groupe BPCE et établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Caisse. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 764,2 M€ au 31 décembre 2020 qui s’est traduite par une reprise de dépréciation de 33,6 M€. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 4.4 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : l’obtention et la revue critique des plans d’affaires filiales et principales participations particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19, et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant au cours de l’exercice, dont le rapport a fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique au cours de nos travaux de l’exercice. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d’entreprise . — Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Conseil d’Orientation et de Surveillance sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Autres informations . — En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes par l’Assemblée générale du 26 avril 2001 pour le cabinet KPMG Audit FSI et du 17 avril 2019 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2020 , le KPMG était dans la 20 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 2 ème année . Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d’audit  : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense et Bordeaux, le 1er avril 2021 . Les Commissaires aux comptes  : Mazars KPMG Audit FSI Alain CHAVANCE  ; Hervé KERNEIS , Pierre SUBREVILLE . V. — Le rapport de gestion. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public. B. — Comptes consolidés IFRS . I. — Compte de résultat consolidé . (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 4.1 483 436 516 944 Intérêts et charges assimilées 4.1 -247 900 -278 383 Commissions (produits) 4.2 252 392 252 999 Commissions (charges) 4.2 -33 495 -28 788 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 173 7 599 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 38 153 20 364 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 44 392 Produits des autres activités 4.6 8 329 9 906 Charges des autres activités 4.6 -21 595 -13 484 Produit net bancaire 479 537 487 549 Charges générales d'exploitation 4.7 -299 778 -302 394 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -21 612 -25 605 Résultat brut d'exploitation 158 147 159 550 Coût du risque de crédit 7.1.1 -39 647 -22 819 Résultat d'exploitation 118 500 136 731 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 11.4 5 37 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 413 -169 Résultat avant impôts 118 918 136 599 Impôts sur le résultat 10.1 -34 479 -42 851 Résultat net 84 439 93 748 Résultat net part du groupe 84 439 93 748 II. — Résultat global. Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat net 178 186 93 748 Eléments recyclables en résultat net 1 148 6 493 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -1 284 7 318 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 949 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 2 432 -1 774 Eléments non recyclables en résultat net -137 385 2 589 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -165 -2 090 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -135 527 3 614 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés -1 693 1 065 Ecart de réévaluation sur passif social en OCI - impôts différés ( part mino et groupe) Ecart de réévaluation dettes fin spread de crédit propre - impôts différés ( part mino et groupe) -1 693 1 065 Autres - impôts différés ( part mino et groupe) Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -136 237 9 082 Résultat global -51 798 102 830 Part du groupe -51 798 102 830 Participations ne donnant pas le contrôle III. — Bilan consolidé . Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Caisse, banques centrales 5.1 103 679 104 403 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 275 630 286 335 Instruments dérivés de couverture 5.3 16 807 13 671 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 942 727 2 187 285 Titres au coût amorti 5.5.1 158 301 160 964 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 8 848 454 5 850 073 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 22 176 811 20 944 685 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 162 145 109 080 Actifs d'impôts courants 18 851 14 444 Actifs d'impôts différés 83 057 73 845 Comptes de régularisation et actifs divers 5.7 292 422 272 155 Participations dans les entreprises mises en équivalence 9.1 2 600 2 482 Immeubles de placement 5.8 5 098 4 267 Immobilisations corporelles 5.9 128 427 144 966 Immobilisations incorporelles 5.9 1 226 1 445 Total des actifs 34 216 235 30 170 100 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 22 665 22 953 Instruments dérivés de couverture 211 358 184 949 Dettes représentées par un titre 5.10 213 560 150 162 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.11.1 5 917 159 4 738 175 Dettes envers la clientèle 5.11.2 24 701 873 21 908 316 Passifs d'impôts courants 1 629 1 561 Passifs d'impôts différés 225 146 Comptes de régularisation et passifs divers 5.12 426 766 413 268 Provisions 5.13 93 598 84 920 Capitaux propres 2 627 402 2 665 650 Capitaux propres part du groupe 2 627 402 2 665 650 Capital et primes liées 5.15.1 1 526 530 1 526 530 Réserves consolidées 1 283 139 1 175 841 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -266 706 -130 469 Résultat de la période 84 439 93 748 Total des passifs et capitaux propres 34 216 235 30 170 100 IV. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2019 884 626 451 904 1 245 817 5 155 -622 -144 794 710 87 500 2 530 296 2 530 296 Distribution -17 066 -17 066 -17 066 Augmentation de capital 190 000 -134 573 55 427 55 427 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 0 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 190 000 -151 639 38 361 38 361 Effets des changements liés à la première application d'IFRS 9 Affectation résultat 87 500 -87 500 0 0 Résultat de la période 93 748 93 748 93 748 Résultat global Autres variations -5 837 5 871 622 4 395 -1 806 3 245 3 245 Capitaux propres au 31 décembre 2019 1 074 626 451 904 1 175 841 11 026 0 -140 399 -1 096 93 748 2 665 650 2 665 650 Capitaux propres au 1er janvier 2020 1 074 626 451 904 1 175 841 11 026 0 -140 399 -1 096 93 748 2 665 650 2 665 650 Augmentation de capital SLE 35 357 35 357 Affectation résultat 93 748 -93 748 0 Dividendes versés aux Sociétaires -14 333 -14 333 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 114 772 -93 748 21 024 21 024 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 1 148 0 -137 222 -163 -136 237 -136 237 Résultat de la période 84 439 84 439 84 439 Résultat global Autres variations -7 474 -7 474 -7 474 Capitaux propres au 31 décembre 2020 1 074 626 451 904 1 283 139 12 174 0 -277 621 -1 259 84 439 2 627 402 2 627 402 V. — Tableau des flux de trésorerie . ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat avant impôts 118 918 136 598 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 22 205 26 257 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 17 368 -11 979 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -5 -37 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -39 164 -23 264 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 7 701 -198 499 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 8 105 -207 522 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -786 733 -629 434 Flux liés aux opérations avec la clientèle 1 548 716 874 970 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 200 570 133 158 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -27 551 -41 124 Impôts versés -47 054 -39 087 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 887 948 298 483 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 1 014 971 227 559 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations 23 812 75 950 Flux liés aux immeubles de placement 97 148 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -5 785 -16 833 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies 18 124 59 265 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -14 333 172 934 Flux de trésorerie provenant des activités de financement Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -14 333 172 934 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 1 018 762 459 758 Caisse et banques centrales 104 403 106 715 Opérations à vue avec les établissements de crédit 974 200 512 130 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 1 078 603 618 845 Caisse et banques centrales 103 679 104 403 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 993 686 974 200 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 2 097 365 1 078 603 Variation de la trésorerie nette 1 018 762 459 758 VI. — Annexe aux états financiers du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Note 1 . – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,662 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance , comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et Oney) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle . Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs . — L'année 2020 a été marqué par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de l’épidémie (reconnue comme une pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis le 11 mars 2020) a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.5. 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis. En application des principes présentés dans la note 4.4 de l’annexe aux comptes annuels, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a examiné l’impact de ce projet d’offre dans sur la détermination de la valeur d’utilité de BPCE retenue dans les comptes au 31 décembre 2020 étant précisé que BPCE est l’actionnaire majoritaire de Natixis et a considéré que cette opération ne remettait pas en cause la valeur retenue. En effet, les titres de participation de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont évalués en valeur d’utilité. Cette valeur d’utilité prend en compte la situation spécifique de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes qui, conjointement avec les autres établissements actionnaires, détient BPCE SA, et l’intérêt stratégique de cette détention dans un objectif de long terme. L’appartenance de Natixis au Groupe BPCE et son intégration au sein du mécanisme de solidarité ont également été prises en compte. Ces valorisations ne sont donc pas des prix de transaction. Elles reposent en particulier sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. 1.5. Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes consolidés du Groupe BPCE sont décrits dans les paragraphes qui suivent et dans la partie Risques de crédit du Pilier 3. 1.5.1. Mesures de soutien de l’économie . — Dès le 15 mars 2020 précédant l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de Covid-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, le Groupe BPCE s’est engagé au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après. Les informations sur les prêts et avances sujets à moratoire sont présentées dans le pilier 3. 1.5.1.1. Prêts garantis par l’Etat (PGE) . — Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finance pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée de une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’état . Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI ( Purchased or Originated Credit Impaired ). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. Au 31 décembre 2020, 5 112 PGE ont été émis par le Groupe Aquitaine Poitou-Charentes pour un montant de 574 578 milliers d’euros (dont 5 106 ont été décaissés au 31 décembre pour un montant de 571 433 milliers d’euros) . L’information sur la segmentation des prêts octroyés dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19 est présentée dans la partie Risques de crédit du Pilier 3 et dans la partie « Gestion des risques - risque de crédit et de contrepartie » du Rapport annuel . 1.5.1.2. Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédits . — Dans le contexte de la crise du Covid-19, le Groupe BPCE a été amené à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. Mesures généralisées. — Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de 6 mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à 12 mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). En France, le protocole de Place n’a pas été mis à jour au regard de ce dernier amendement. En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifiques, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en Statut 1 avant cette crise. Au 31 décembre 2020, 9 350 crédits accordés par le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes représentant 447 225 milliers d’euros (dont 282 847 milliers d’euros accordés aux petites et moyennes entreprises) ont fait l’objet de moratoires pour une durée de six mois. La durée du moratoire peut aller jusqu’à douze mois pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Par ailleurs, 7 837milliers d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 2 et 350 milliers d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 3. Mesures individuelles. — Par ailleurs, le Groupe BPCE a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du Groupe sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. En pratique, les seuls octrois de moratoires ne donnent pas lieu à décomptabilisation de la créance dans la mesure où ils n’affectent pas significativement la valeur économique nette du crédit. Une information plus détaillée sur les moratoires dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19 est présentée dans la partie Risques de crédit du Pilier 3 Conséquences sur le recours à des estimations : 1.5.1.3. Dépréciation du risque de crédit  : Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s’établit à 39 647 milliers d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. Dans cette perspective, le Groupe a revu ses prévisions macro-économiques ( forward looking ) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : En complément, le Groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Pour la banque de proximité , les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Pour la banque de proximité , afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. Pondération des scénarios au 31 décembre 2020 . La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués pour un montant de 6,1M€ : sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Enfin, des provisions complémentaires d’un montant de 7,1M€, ont été comptabilisées par les entités au sein du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de la restauration et du commerce-distribution. Avec la crise Covid-19, le groupe a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. Une approche sectorielle permettant de suivre l’évolution du marché sur chaque secteur et sous-secteur économique a ainsi été mise en œuvre. Elle vise à améliorer le cadre de suivi sectoriel existant et est établie de manière centralisée par la direction des risques avec une mise à jour mensuelle. En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. Sur la base des scénarios et pondérations cités ci-dessus et après prise en compte des ajustements méthodologiques et des mesures de soutien, le calcul des pertes de crédit attendues a conduit le Groupe à comptabiliser une charge en Coût du risque de crédit de 23,6 milliers d’euros sur l’exercice 2020, soit une augmentation de 25,2 milliers d’euros par rapport à l’exercice 2019. Analyses de sensibilité des montants d’ECL La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la banque de proximité liée à l’incertitude du niveau de modération et du décalage de 3 mois du scénario macro-économique a été estimée : une variation du facteur de modération de +/-10 % autour de la valeur retenue de 60 % a un impact d’environ +/-1,1M€ ; un décalage de 3 mois supplémentaire, à 12 mois, entrainerait une dotation supplémentaire d’environ 2,7M€ ; une augmentation de la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste de 5%, aux dépens du scénario central, entrainerait la constatation d’une dotation complémentaire de 0,2M€. 1.5.1.4. Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire  : Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Dans ce contexte, les activités de BGC de Natixis ont été exposées à des effets de remarquage significatifs de certains paramètres de valorisation comme par exemple la composante « dividende » : l’annonce par un certain nombre d’entreprises de la suspension de leurs dividendes, a conduit à un quasi-effacement d’une majorité de dividendes court terme et s’est également traduite dans les valeurs de consensus utilisées pour le remarquage de ce paramètre ; en raison d’un environnement de marché stressé ayant généré d’importantes fluctuations, le paramètre « volatilité » a également fait l’objet d’un remarquage sur la totalité des opérations concernées. Les revenus de Natixis au cours de l’exercice 2020 ont été affectés par cette situation (voir 1.5.1.3 ci-dessous) avec toutefois des impacts sur les niveaux de remarquage en diminution au second semestre 2020. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Europe. La valorisation des parts détenues par le Groupe BPCE dans des fonds non cotés (environ 3,4 milliards d’euros) a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible. La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents. Les éventuelles décotes immobilières sont basées sur les estimations de BPCE Solutions immobilières qui s’appuient sur des indicateurs macro-économiques et immobiliers (PIB par région, revenu disponible des ménages par département, prévisions des loyers, prévisions des taux de rendement, prévisions de la prime de risque). Ces travaux de valorisation des fonds de capital investissement et des fonds immobiliers se sont traduits par une décote estimée à 2 036,1 milliers d’euros, présentée au sein des « Gains ou pertes nets des instruments à la juste valeur par résultat ». 1.5.1.5. Tableau récapitulatif des principaux impacts de la crise Covid-19  : ( En millions d'Euros ) Exercice 2020 Produit net bancaire Valorisation des actifs non cotés -2 036 Autres impacts en PNB (dont CVA) Coût du risque Pertes de crédit attendues -23 628 Autres impacts Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2019 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2020. Pour rappel, la norme IFRS 9 a remplacé IAS 39 depuis le 1 er janvier 2018 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requière des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurance de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Contrats de location » a remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et ses interprétations depuis le 1er janvier 2019. Lors de la réunion du 26 novembre 2019, le Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) a apporté des précisions sur l’application d’IFRS 16 relatives aux modalités d’appréciation de la durée des contrats de location. Le 3 juillet 2020, l’Autorité des Normes Comptables a publié un relevé de conclusions relatif à l’application de la norme IFRS 16, remplaçant celui publié le 16 février 2018. Les travaux menés ont conduit le groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables appliqués pour la détermination de la durée des contrats de location des baux commerciaux de droit français en situation dite de tacite prolongation. Ces modifications ont des effets non significatifs sur les états financiers. Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 1 et phase 2]. — Pour rappel, l’IASB a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence (phase 1). Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2019. L’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en note 5.21. Nouvelle définition du défaut. — Les orientations de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) sur l’application de la définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013 , applicables à compter du 1er janvier 2021, et les dispositions du règlement européen 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatives au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicables au plus tard au 31 décembre 2020, vont renforcer la cohérence des pratiques des établissements de crédit européens dans l’identification des encours en défaut. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sain avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Le Groupe BPCE a appliqué ces nouvelles dispositions pour l’identification des encours en défaut à compter du 22 octobre 2020. Les précisions apportées pour l’identification des encours en défaut demeurent cohérentes avec les critères d’appréciation du caractère douteux des encours classés en Statut 3 en application des dispositions de la norme IFRS 9 relatives à la reconnaissance des pertes attendues pour risque de crédit. Les changements induits par l’application des nouvelles dispositions relatives aux encours en défaut n’ont pas d’effet significatif sur ses états financiers consolidés. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables : — Norme IFRS 17 : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque s afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.3. Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2020, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.13) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 9) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ; les impôts différés (note 10) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.19) ; les tests de dépréciations des écarts d’acquisition Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 11.2.2). Les incertitudes liées au contexte Covid-19 sont précisées dans la note 1.5. — Brexit : accord de sortie au 31 janvier 2020 et ouverture de la période de transition Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les Britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union européenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union européenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Une période de transition a ensuite eu lieu jusqu’en décembre 2020, pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services ont été négociés alors que les règles européennes en vigueur continuaient de s’appliquer. Le 24 décembre 2020, Royaume-Uni et Union Européenne ont conclu un accord de sortie, permettant de clore la période de transition avec un cadre pour les relations commerciales futures. Cependant cet accord ne couvre pas les services financiers, le Groupe BPCE a donc appliqué dès le 1er janvier 2021 les mesures préparées pour une sortie sans accord, sans impact significatif pour ses activités. Les deux parties (Royaume-Uni et Union Européenne) se sont fixés 3 mois, jusqu’au 31 mars 2021, pour négocier des règles spécifiques au secteur financier. Le Groupe BPCE suit de près les conclusions de ces négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Enfin, la non-reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation européenne n’est toujours pas un risque à court terme, l’ESMA ayant annoncé le 21 septembre 2020 une extension de la période d’équivalence au 30 juin 2022. 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2020. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le directoire du 01 février 2021 . Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 16 avril 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). — Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. — Catégories comptables  : Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . Note 3 . – Consolidation . 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante est la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en tant que société mère du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes qui est composé des entités suivantes : Entité Activité exercée Nationalité % de contrôle % Intérêt Méthode de consolidation BEAULIEU IMMO Location immobilière Française 100,00% 100,00% IG TOURNON SCI de Gestion et de Location Française 100,00% 100,00% IG BATIMAP Etablissement de crédit Française 33,27% 33,27% MEE SLE APC Société locale d’épargne Française 100,00% 100,00% IG FCT Société financière Française 100,00% 100,00% IG 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. — Définition du contrôle : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. — Cas particulier des entités structurées : Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. — Méthode de l’intégration globale  : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. — Exclusion du périmètre de consolidation : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 14.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. — Méthode de la mise en équivalence : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». — Exception à la méthode de mise en équivalence : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les filiales de capital investissement du groupe Natixis ont choisi d’évaluer les participations concernées selon cette modalité considérant que ce mode d’évaluation offrait une information plus pertinente. 3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à l a juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à l a quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé . 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) clôturent leurs comptes au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre. 3.4. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2020 . — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2020 sont les suivantes : Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a évolué au cours de l’exercice 2020, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel  : Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. 4.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Au 31 décembre 2020, les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Au 31 décembre 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 55 753 -50 647 5 106 47 492 -49 736 -2 244 Prêts / emprunts sur la clientèle 407 837 -163 742 244 095 437 987 -184 736 253 251 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 985 -621 364 4 850 -332 4 518 Dettes subordonnées /// 0 0 /// 0 0 Passifs locatifs /// -66 -66 /// -45 -45 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 464 575 -215 076 249 499 490 329 -234 849 255 480 Opérations de location-financement 164 0 164 33 0 33 Titres de dettes 11 512 /// 11 512 16 388 /// 16 388 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 11 512 /// 11 512 16 388 /// 16 388 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres 476 251 -215 076 261 175 506 750 -234 849 271 901 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 3 712 /// 3 712 3 955 /// 3 955 Instruments dérivés de couverture 3 418 -29 189 -25 771 6 108 -39 649 -33 541 Instruments dérivés pour couverture économique 55 -3 635 -3 580 131 -3 885 -3 754 Total des produits et charges d'intérêt 483 436 -247 900 235 536 516 944 -278 383 238 561 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 38 001 milliers d’euros (41 824 milliers d’euros en 2019) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ; Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent une dotation de +1 662 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (4 591 milliers d’euros au titre de l’exercice 2019 en reprise ). 4.2. Produits et charges de commissions  : Principes comptables . — En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, (cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 13 -1 12 79 -1 78 Opérations avec la clientèle 59 475 -3 59 472 60 815 -12 60 803 Prestation de services financiers 7 095 -7 231 -136 6 099 -2 212 3 887 Vente de produits d'assurance vie 85 913 /// 85 913 86 154 /// 86 154 Moyens de paiement 55 113 -26 130 28 983 55 448 -26 534 28 914 Opérations sur titres 4 026 -130 3 896 3 752 -29 3 723 Activités de fiducie 1 768 /// 1 768 2 596 0 2 596 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 15 363 0 15 363 14 689 0 14 689 Autres commissions 23 626 0 23 626 23 367 0 23 367 Total des commissions 252 392 -33 495 218 897 252 999 -28 788 224 211 4.3. Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat -579 8 226 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 1 -486 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 1 -486 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture 449 -424 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 449 -424 Variation de la couverture de juste valeur -37 777 -74 984 Variation de l'élément couvert 38 226 74 560 Résultats sur opérations de change 302 283 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 173 7 599 4.4. Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 85 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 38 068 20 364 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 38 153 20 364 4.5. Gains ou pertes nets résultant de la d é comptabilisation d’actifs financiers au cout amorti  : Principes comptables . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 44 0 44 558 0 558 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 44 0 44 558 0 558 Dettes envers les établissements de crédit 0 0 0 0 -166 -166 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 -166 -166 Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 44 0 44 558 -166 392 Les gains constatés sur l'exercice suite à la cession d'actifs financiers au coût amorti s'élèvent à 44 milliers d'euros. Les pertes associées aux cessions d'actifs financiers au coût amorti s'élèvent à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2020. 4.6. Produits et charges des autres activités  : Principes comptables . — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 539 0 539 459 0 459 Produits et charges sur immeubles de placement 1 070 -587 483 722 -189 533 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 4 751 -6 061 -1 310 4 826 -5 791 -965 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 -307 -307 0 -240 -240 Autres produits et charges divers d'exploitation 1 969 -12 455 -10 486 3 899 -2 976 923 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// -2 185 -2 185 /// -4 288 -4 288 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 6 720 -21 008 -14 288 8 725 -13 295 -4 570 Total des produits et charges des autres activités 8 329 -21 595 -13 266 9 906 -13 484 -3 578 4.7. Charges générales d’exploitation  : Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 15 774 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 091 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 25 716 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 7 058 milliers d’euros dont 5 999 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 059 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 4 376 milliers d’euros au 31 décembre 2020. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges de personnel -185 333 -179 731 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -16 359 -13 999 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -97 183 -107 078 Charges de location -903 -1 586 Autres frais administratifs -114 445 -122 663 Total des charges générales d’exploitation -299 778 -302 394 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 5 999 milliers d’euros (contre 4 485 milliers d’euros en 2019) et la Taxe de soutien aux collectivités territoriale pour un montant annuel de 444 milliers d’euros (contre 409 milliers d’euros en 2019). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à 10 790 milliers d’euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à 18 680 milliers d’euros en 2020. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 413 -169 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 413 -169 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales  : Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Caisse 103 679 104 403 Banques centrales 0 0 Total caisse, banques centrales 103 679 104 403 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option (hors CE et BP). — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 109 808 109 808 107 201 107 201 Titres de dettes 109 808 109 808 107 201 107 201 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 47 262 47 262 47 506 47 506 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 102 741 102 741 116 574 116 574 Opérations de pension Prêts 150 003 150 003 164 080 164 080 Instruments de capitaux propres 14 818 /// 14 818 14 490 /// 14 490 Dérivés de transaction 1 001 /// /// 1 001 564 /// /// 564 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 1 001 274 629 275 630 564 285 771 286 335 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. Le Groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 22 665 /// 22 665 22 953 /// 22 953 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 22 665 22 665 22 953 22 953 Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA ( Debit Valuation Adjustement ). 5.2.3. Instruments dérivés de transaction  : Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 478 161 1 001 22 665 353 625 564 22 953 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 478 161 1 001 22 665 353 625 564 22 953 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de transaction 478 161 1 001 22 665 353 625 564 22 953 Dont marchés organisés Dont opérations de gré à gré 478 161 1 001 22 665 353 625 564 22 953 5.3. Instruments dérivés de couverture  : Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (Macrocouverture)  : Documentation en couverture de flux de trésorerie . Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur . Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libelle en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 3 024 764 16 807 211 358 3 779 615 13 671 184 949 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 3 024 764 16 807 211 358 3 779 615 13 671 184 949 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 3 024 764 16 807 211 358 3 779 615 13 671 184 949 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dérives de couverture 3 024 764 16 807 211 358 3 779 615 13 671 184 949 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. Le Groupe Aquitaine Poitou-Charentes ne détient pas de swaps financiers de devises . Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2020  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts 250 056 1 003 480 1 078 929 692 299 Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur 250 056 1 003 480 1 078 929 692 299 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 250 056 1 003 480 1 078 929 692 299 Eléments couverts  : — Couverture de juste valeur  : ( En milliers d'Euros ) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2020 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 464 838 29 307 435 531 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 464 838 29 307 435 531 Actions et autres instruments de capitaux propres 782 561 5 420 777 141 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 754 764 5 030 749 734 Titres de dette 27 797 390 27 407 Passifs Passifs financiers au coût amorti 279 129 16 495 262 634 Dettes envers les établissements de crédit 279 129 16 495 262 634 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 968 270 18 232 950 038 L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : 31/12/2020 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 0 0 0 0 0 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 0 0 0 0 0 L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2020 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2020 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 0 0 0 0 Cadrage des OCI 01/01/2019 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2019 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -949 949 Dont couverture de taux 288 288 Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -949 949 0 0 5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de dettes 1 227 055 1 353 266 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 715 672 834 019 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 942 727 2 187 285 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) -260 902 -124 091 Instruments de dettes 16 342 17 626 Instruments de capitaux propres -277 244 -141 717 (1) Les actions et autres titres de capitaux propres comprennent les participations stratégiques et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres n'ayant pas vocation à être cédés, un classement parmi les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de titres. Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres : Principes comptables . — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 668 909 36 653 793 394 18 949 Actions et autres titres de capitaux propres 46 763 1 415 7 265 40 625 1 415 -5 868 Total 715 672 38 068 7 265 834 019 20 364 -5 868 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne la(les) cession(s) et s’élève à 7 265 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 5.5. Actifs au coût amorti  : Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Renégociations et restructurations : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises (cf. note 1.5). — Frais et commissions : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Effets publics et valeurs assimilées 158 301 160 964 Obligations et autres titres de dettes Dépréciations pour pertes de crédit attendues Total des titres au cout amorti 158 301 160 964 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 1 090 006 16 419 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 7 542 153 5 630 609 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 164 164 Dépôts de garantie versés 216 131 202 881 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Total 8 848 454 5 850 073 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent hors créances rattachées à 4 536 254 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 3 811 369 milliers d’euros au 31 décembre 2019. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 049 114 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (2 054 392 milliers d’euros au 31 décembre 2019). 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 154 015 197 995 Autres concours à la clientèle 22 311 963 21 029 507 Prêts à la clientèle financière 22 290 19 346 Crédits de trésorerie 2 643 418 2 056 876 Crédits à l'équipement 5 470 295 5 303 856 Crédits au logement 14 048 855 13 509 054 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement 10 259 2 575 Prêts subordonnés 30 526 30 607 Autres crédits 86 320 107 193 Autres prêts ou créances sur la clientèle 5 752 5 966 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 22 471 730 21 233 468 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -294 919 -288 783 Total 22 176 811 20 944 685 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Reclassements d’actifs financiers  : Principes comptables . — Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). D ans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas effectué de reclassement d’actifs en 2020 . 5.7. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d'encaissement 55 169 67 132 Charges constatées d'avance 1 742 1 657 Produits à recevoir 50 106 50 679 Autres comptes de régularisation 42 263 25 950 Comptes de régularisation - actif 149 280 145 418 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 90 187 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 143 052 126 550 Actifs divers 143 142 126 737 Total des comptes de régularisation et actifs divers 292 422 272 155 5.7. Immeubles de placement  : Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2020 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 9 695 -4 597 5 098 9 123 -4 856 4 267 Total des immeubles de placement 5 098 4 267 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 5 098 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (4 267 milliers d’euros au 31 décembre 2019). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.9. Immobilisations  : Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes : constructions : 20 à 50 ans ; aménagements : 5 à 20 ans ; mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ; matériels informatiques : 3 à 5 ans ; logiciels : maximum 5 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 382 992 -254 565 128 427 387 477 -242 511 144 966 Biens immobiliers 119 241 -61 996 57 245 121 542 -60 249 61 293 Biens mobiliers 263 751 -192 569 71 182 265 935 -182 262 83 673 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers Droits d'utilisation au titre de contrats de location (1) 23 733 -8 190 15 543 22 534 -5 293 17 241 Portant sur des biens immobiliers 23 733 -8 190 15 543 22 534 -5 293 17 241 Dont contractés sur la période 1 370 -92 1 278 Portant sur des biens mobiliers Dont contractés sur la période Total des immobilisations corporelles 406 725 -262 755 143 970 410 011 -247 804 162 207 Immobilisations incorporelles 7 543 -6 317 1 226 7 519 -6 074 1 445 Droit au bail 1 030 1 030 1 030 1 030 Logiciels 6 513 -6 317 196 6 489 -6 074 415 Autres immobilisations incorporelles Total des immobilisations incorporelles 7 543 -6 317 1 226 7 519 -6 074 1 445 (1) L’application de la décision IFRS IC portant sur la détermination de la durée des contrats de location a donné lieu à la reconnaissance complémentaire de 104 milliers d’euros au 1 er janvier 2019. 5.10. Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Emprunts obligataires 199 127 130 950 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 14 233 18 665 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 213 360 149 615 Dettes rattachées 200 547 Total des dettes représentées par un titre 213 560 150 162 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 10. 5.11. Dettes envers les établissements de crédit et assimiles et envers la clientèle  : Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». Les opérations de refinancement à long terme (TLTRO3) auprès de la BCE ont été comptabilisés au coût amorti conformément aux règles d’IFRS 9. Les intérêts sont constatés en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif estimé en fonction de la durée de vie attendue de l’emprunt et des hypothèses d’atteinte des objectifs de production de prêts fixés par la BCE. Ainsi, la sur-bonification de -0,50% a été intégrée dans le taux d’intérêt effectif estimé sur la durée de vie attendue de l’emprunt. 5.11.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes à vue 96 320 42 271 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 35 27 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 96 355 42 298 Emprunts et comptes à terme 5 698 015 4 262 438 Opérations de pension 103 706 401 581 Dettes rattachées 19 082 31 856 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 5 820 803 4 695 875 Dépôts de garantie reçus 1 2 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5 917 159 4 738 175 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5 730 561 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (4 752 169 milliers d’euros au 31 décembre 2019). 5.11.2. Dettes envers la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 8 298 235 6 150 918 Livret A 6 335 979 5 858 334 Plans et comptes épargne-logement 4 187 884 4 049 570 Autres comptes d’épargne à régime spécial 4 116 662 4 086 225 Dettes rattachées 17 22 Comptes d’épargne à régime spécial 14 640 542 13 994 151 Comptes et emprunts à vue 17 695 10 730 Comptes et emprunts à terme 1 709 588 1 720 336 Dettes rattachées 35 813 32 181 Autres comptes de la clientèle 1 763 096 1 763 247 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 24 701 873 21 908 316 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 10. 5.12. Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d'encaissement 44 121 49 489 Produits constatés d'avance 19 744 25 367 Charges à payer 72 195 68 071 Autres comptes de régularisation créditeurs 117 337 122 770 Comptes de régularisation - passif 253 397 265 697 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 22 806 12 835 Créditeurs divers 137 969 120 515 Passifs locatifs (1) 12 594 14 222 Passifs divers 173 369 147 572 Total des comptes de régularisation et passifs divers 426 766 413 269 (1) L’application de la décision IFRS IC portant sur la détermination de la durée des contrats de location a donné lieu à la reconnaissance complémentaire de 104 milliers d’euros au 1 er janvier 2019. 5.13. Provisions  : Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. ( En milliers d'Euros ) 01/01/2020 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2020 Provisions pour engagements sociaux (1) 16 725 160 -67 165 16 983 Risques légaux et fiscaux 15 950 4 152 -48 -2 985 17 069 Engagements de prêts et garanties 15 175 2 917 -302 17 790 Provisions pour activité d'épargne-logement 27 411 1 662 29 073 Autres provisions d'exploitation 9 659 5 788 -2 764 12 683 Total des provisions 84 920 14 679 -48 -6 118 165 93 598 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (165 milliers d’euros avant impôts). 5.13.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 196 338 197 281 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 463 856 2 313 039 Ancienneté de plus de 10 ans 1 091 516 1 124 480 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 3 751 710 3 634 800 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 349 176 331 765 Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement 4 100 886 3 966 565 5.13.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 1 677 2 382 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 6 317 9 495 Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement 7 994 11 877 5.13.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : 31/12/2020 31/12/2019 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 2 900 3 201 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 8 498 10 515 Ancienneté de plus de 10 ans 15 058 12 458 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 26 456 26 174 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 2 723 1 386 Provisions constituées au titre des crédits PEL -29 -39 Provisions constituées au titre des crédits CEL -77 -110 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -106 -149 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 29 073 27 411 5.14. Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées et assimilés 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 0 0 Total des dettes subordonnées 0 0 5.15. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.15.1. Parts sociales  : Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 53 731 275 20 1 074 626 44 231 275 20 884 626 Augmentation de capital 9 500 000 20 190 000 Réduction de capital Autres variations Valeur à la clôture 53 731 275 1 074 626 53 731 275 1 074 626 Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au 31 décembre 2020, le capital se décompose comme suit : 1 074 626 milliers d’euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Caisses d’Epargne (1 074 626 milliers d’euros au 31 décembre 2019) ; 5.16. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres  : Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. ( En milliers d’Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -165 2 -163 -2 090 284 -1 806 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -135 527 -1 695 -137 222 3 614 781 4 395 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Éléments non recyclables en résultat -135 692 -1 693 -137 385 1 524 1 065 2 589 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -1 284 2 432 1 148 7 318 -1 447 5 871 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 949 -327 622 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Éléments recyclables en résultat -1 284 2 432 1 148 8 267 -1 774 6 493 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -136 976 739 -136 237 9 791 -709 9 082 Part du groupe -136 976 739 -136 237 9 791 -709 9 082 Participations ne donnant pas le contrôle 5.17. Compensation d’actifs et de passifs financiers  : Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers compensés au bilan l’ont été au regard des critères de la norme IAS 32. Selon cette norme, un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan si et seulement si : le groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés ; et s’il a l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Au sein du Groupe BPCE, l’essentiel des montants compensés provient des opérations de pensions livrées et de dérivés traitées majoritairement par Natixis avec des chambres de compensation pour lesquels les critères de la norme IAS 32 sont respectés : – pour les dérivés listés, les positions inscrites respectivement à l’actif et au passif relatives : aux options sur indices et aux options sur futures sont compensées par échéance et par devise ; aux options sur actions sont compensées par code ISIN et date de maturité ; pour les dérivés de gré à gré, il s’agit de la compensation par devise des valorisations actives et des valorisations passives des dérivés ; pour les opérations de pension livrée, le montant inscrit au bilan correspond au montant net des contrats de prise et de mise en pension livrée sur titres qui sont conclus avec la même chambre de compensation, et qui : présentent la même date d’échéance, portent sur le même dépositaire (excepté si le dépositaire a adhéré à la plateforme T2S) sont conclus dans la même devise – pour lesquels le règlement / livraison est opéré par un même dépositaire dont les services permettent d’assurer le lien, en date de dénouement, entre les contrats conclus avec une même contrepartie et dont la maturité et la devise sont identiques. – sont représentatifs d’ opérations d’assets switch, ayant des nominaux similaires, ainsi que des maturités et des devises identiques, le groupe présente ces opérations sous la forme d’un seul actif ou passif financier ; Au 31 décembre 2020, les dérivés de gré à gré traités par Natixis avec les chambres de compensation LCH Clearnet Ltd, Eurex Clearing AG et CME Clearing, ne font pas l’objet de compensation comptable au sens de la norme IAS 32, mais d’une liquidation quotidienne (application du principe « Settlement to Market », tel que prévu par ces trois chambres visant à considérer désormais les appels de marge comme une liquidation quotidienne des dérivés et non plus comme des dépôts de garantie). Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : – pour les opérations de pension : les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; – pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.17.1. Actifs financiers  : — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : ( En milliers d'Euros ) 2020 2019 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 17 808 16 808 1 000 13 679 13 679 Opérations de pension Autres actifs Total 17 808 16 808 1 000 13 679 13 679 5.17.2. Passifs financiers  : — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 232 117 16 809 213 700 1 608 206 190 200 500 5 690 Opérations de pension 72 749 70 319 2 430 0 370 214 2 380 367 834 Autres passifs Total 304 866 87 128 216 130 1 608 576 404 202 880 373 524 5.18. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer  : Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.18.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : ( En milliers d'Euros ) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 910 022 111 013 1 021 035 Actifs financiers au coût amorti 93 989 6 809 125 1 984 450 8 887 564 Total des actifs financiers donnés en garantie 1 004 011 111 013 6 809 125 1 984 450 9 908 599 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 004 011 111 013 5 713 266 1 984 450 8 812 740 ( En milliers d'Euros ) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 4 004 4 004 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 664 496 341 543 1 006 039 Actifs financiers au coût amorti 95 018 65 945 6 070 066 1 965 370 8 196 399 Total des actifs financiers donnés en garantie 763 518 407 488 6 070 066 1 965 370 9 206 442 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 763 518 407 488 4 711 085 1 965 370 7 847 461 5.18.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés  : — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créances : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Financement Purple Master Credit Cards sont souscrites par des investisseurs externes (note 14). Au 31 décembre 2020, 1 785 308 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 5.18.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés  : Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, le mécanisme de refinancement de place ESNI , ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.18.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer  : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’ a pas comptabilisé de montant d’actif reçu en garantie, enregistré à l’actif du bilan dans un cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation . 5.18.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’ a pas comptabilisé de montant d’actif reçu en garantie, enregistré à l’actif du bilan dans un cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation . 5.19. Instruments financiers soumis à la réforme des indices de référence  : Principes comptables . — Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couverture sont présentées dans la note 5.3. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couverture CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique En zone euro, au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été en partie levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter, du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 est devenu un tracker du taux €ster. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice. Deux consultations ont été lancées, au mois de novembre 2020, par le groupe de travail européen, sur les taux de référence alternatifs, afin d’accompagner les entités dans la rédaction des clauses de fallback. Ces consultations portent, à ce titre, sur la détermination des évènements déclencheurs de la cessation permanente de l’EURIBOR et sur les modalités de détermination du taux, basé sur l’€ster, qui se substituera alors à l’EURIBOR. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. S’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « Risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP,USD CHF et JPY. Toutefois, des travaux sont toujours en cours pour définir les modalités de transition à ces taux. Des solutions législatives sont, par ailleurs, envisagées notamment au niveau européen, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, pour les contrats référencés au taux LIBOR, qui n’auraient pas été renégociés à l’issue de la période de transition. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’Euribor et la transition de l’Eonia vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. En 2020, a commencé une phase plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut l’utilisation des nouveaux indices, la remédiation du stock ainsi qu’une communication plus active avec les clients de la banque. Cependant la grande majorité des contrats concernés par la réforme ne seront remédiés avec des taux alternatifs qu’en 2021. L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans le chapitre 5 « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité » Note 6 . – Engagements . Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 34 532 42 346 De la clientèle 2 581 230 2 332 867 Ouvertures de crédit confirmées 2 580 582 2 331 903 Autres engagements 648 964 Total des engagements de financement donnes 2 615 762 2 375 213 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 512 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 0 512 6.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 6 693 114 6 011 147 D'ordre de la clientèle 827 952 753 929 Total des engagements de garantie donn é s 7 521 066 6 765 076 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 60 409 22 597 De la clientèle 13 668 185 15 788 573 Sur titres 611 Total des engagements de garantie reçus 13 728 594 15 811 781 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». Risque de crédit L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit  : Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -36 794 -19 983 Récupérations sur créances amorties 643 950 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -3 496 -3 786 Total coût du risque de crédit -39 647 -22 819 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Opérations interbancaires 0 2 Opérations avec la clientèle -39 533 -23 727 Autres actifs financiers -114 906 Total coût du risque de crédit -39 647 -22 819 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements  : Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1 )  : il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2 )  : les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3 )  : Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit .Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours significatifs ( introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arrières de paiement ) et les critères de retour en encours sains ont étés clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. Les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated credit impaired ou POCI) , relèvent aussi du statut 3 . Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues. — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. — Augmentation significative du risque de crédit : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. En particulier, les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en défaut ne sont pas remplis; sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés Investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité de BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « Investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. — Mesure des pertes de crédit attendues : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. — Prise en compte des informations de nature prospective : Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Dans le contexte de la crise de la Covid-19, des provisions complémentaires ont été comptabilisées en couverture de risques spécifiques sur certains secteurs dont, à titre principal, le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, le commerce-distribution spécialisé et l’aéronautique . Dans ce contexte, le groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour mensuellement. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués  : Sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d'une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l'endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; Sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l'amélioration mécanique des notations sous l'effet des mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. — Méthodologie de calcul des pertes attendues : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : 60% pour le scénario central, 35% pour le scénario pessimiste, 5% pour le scénario optimiste. Du fait de l’incertitude liée au contexte de crise sanitaire, ces bornages sont beaucoup plus écartés du scénario central que dans un contexte habituel hors crise. La méthode actuelle prend en compte les déviations passées des données du consensus à partir desquelles sont mesurées les probabilités d’occurrence des scénarios pessimistes et optimistes. L’incertitude du contexte fait que la méthode a dû être adaptée afin de rendre atteignable ces bornages. Cette adaptation consiste à aligner la dispersion précédemment calibrée sur les déviations de consensus sur l’incertitude actuelle, estimée via la dispersion des prévisions composant ledit consensus. Dans le contexte de la crise Covid-19, d’importante mesures de soutien de l’état ont été mises en place. Le groupe a retenu comme hypothèse que ces mesures ont eu pour impact de décaler les effets de la crise dans le temps d’environ 9 mois (entre les 6 mois de moratoires et les 12 mois de délai de remboursement des PGE). Des mesures telles que le chômage partiel ont pour conséquence qu’une partie significative de l’impact de la crise est absorbée par la puissance publique (notes de la Banque de France et de OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Economiques). Cela se traduit dans le dispositif de modélisation du Groupe BPCE par une modération de 60% de l’impact sur les paramètres de calcul des ECL des déviations de la croissance de sa tendance long terme. La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la banque de proximité liée à l’incertitude du niveau de modération et du décalage de 3 mois du scénario macro-économique a été estimée : Une variation du facteur de modération de +/-10% autour de la valeur retenue de 60% a un impact d’environ +/-1,1M€ ; Un décalage de 3 mois supplémentaire, à 12 mois, entrainerait une dotation supplémentaire d’environ 2,7M€ ; Une augmentation de la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste de 5%, aux dépens du scénario central, entrainerait la constatation d’une dotation de 0,2M€. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle depuis la crise de la Covid-19 sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . — Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un arriéré depuis trois mois consécutifs au moins (6 mois au moins pour les créances sur des collectivités locales) dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et relatif de 1% des expositions de la contrepartie, ou, la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur nette après restructuration ; ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. Ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred credit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected credit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». p our les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1. Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 1 353 297 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 353 297 0 Production et acquisition 31 778 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 31 778 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -147 914 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -147 914 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -10 059 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -10 059 0 Solde au 31/12/2020 1 227 102 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 227 102 0 7.1.2.2. Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 5 850 073 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 850 073 0 Production et acquisition 3 475 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 3 475 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 2 994 907 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 994 907 0 Solde au 31/12/2020 8 848 454 0 0 0 0 0 0 0 0 0 8 848 454 0 Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 4 561 504 milliers d’euros au 31 décembre 2020, contre 3 842 332 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Ils incluent également les encours de prêts accordés à BPCE SA, soit 1 866 119 milliers d’euros au 31 décembre 2020, contre 292 937 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 7.1.2.3. Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 19 699 199 -21 267 1 139 455 -63 518 394 814 -203 997 0 0 0 0 21 233 468 -288 782 Production et acquisition 3 539 354 -10 970 23 755 -1 297 /// /// 0 0 3 443 0 3 566 551 -12 267 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 765 596 195 -132 056 484 -61 868 1 952 0 0 0 0 -1 959 520 2 631 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// -32 094 28 598 0 0 0 0 -32 094 28 598 Transferts d'actifs financiers -109 743 21 533 56 299 -31 109 10 613 -9 264 0 0 0 0 -42 831 -18 841 Transferts vers S1 477 064 -1 865 -484 075 7 784 -6 108 393 /// /// /// /// -13 119 6 313 Transferts vers S2 -543 599 20 476 563 738 -44 796 -25 361 3 548 0 0 0 0 -5 222 -20 771 Transferts vers S3 -43 208 2 922 -23 364 5 902 42 082 -13 206 0 0 0 0 -24 490 -4 382 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -287 605 -24 132 -21 480 12 858 15 240 5 162 0 0 0 0 -293 845 -6 113 Solde au 31/12/2020 21 075 609 -34 641 1 065 972 -82 584 326 705 -177 550 0 0 3 443 0 22 471 729 -294 774 Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté, y compris si celle-ci a subi une amélioration mécanique sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE décrit infra et dans la note 1.5.2). Les encours concernés par cette amélioration mécanique et qui pourraient être transférés en statut 2 s’élèvent à 55 387 milliers d’euros. Ce transfert n’aurait pas d’impact sur le coût du risque dans la mesure où cette amélioration a été neutralisée dans le calcul des dépréciations décrit infra. Par ailleurs, des provisions complémentaires d’un montant de 23 512 milliers d’euros ont été comptabilisées en 2020 pour couvrir les risques de dégradation significative du risque de crédit sur les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé et de l’aéronautique. En l’absence de dégradation avérée de leur notation au 31 décembre 2020, les encours couverts par ces provisions ont, en partie, été maintenus en S1. Ils feront l’objet d’un suivi rapproché en 2021, tel que décrit à la note 1.5.2.1. 7.1.2.4. Variation des provisions pour pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 2 260 204 -4 836 114 045 5 133 964 0 2 375 213 9 969 Production et acquisition 1 333 029 -3 607 6 381 191 /// /// 1 339 410 3 798 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -375 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -221 683 53 -8 625 -7 -811 0 -231 119 -60 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -33 332 1 316 4 950 1 802 -179 0 -28 561 486 Transferts vers S1 33 238 -164 -32 046 -313 -223 969 -149 Transferts vers S2 -65 258 1 480 58 653 2 115 -60 -6 665 635 Transferts vers S3 -1 312 -21 657 0 104 0 -22 865 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -840 557 1 747 702 -3 555 674 0 -839 181 -5 677 Solde au 31/12/2020 2 497 661 -5 327 117 453 3 189 648 0 2 615 762 8 516 7.1.2.5. Variation des provisions pour pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 639 477 243 39 480 -629 14 879 -4 820 0 0 0 0 693 836 5 206 Production et acquisition 303 316 -849 4 431 -85 /// /// 0 0 0 0 307 747 934 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -247 837 29 -39 460 1 -3 561 0 0 0 0 0 -290 858 -30 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 33 494 -3 -36 162 127 1 103 -406 0 0 0 0 -1 565 282 Transferts vers S1 42 470 -222 -42 996 399 -665 23 /// /// /// /// -1 191 -200 Transferts vers S2 -7 002 163 7 120 -272 -441 1 0 0 0 0 -323 108 Transferts vers S3 -1 974 56 -286 0 2 209 -430 0 0 0 0 -51 374 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -38 740 -978 35 618 -1 534 3 814 -370 0 0 0 0 691 2 882 Solde au 31/12/2020 689 710 -1 558 3 907 -2 120 16 234 -5 596 0 0 0 0 709 851 9 274 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. ( En milliers d'Euros ) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 330 148 -177 695 152 453 168 575 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 648 0 648 0 Engagements de garantie 16 234 -5 596 10 638 0 Total des instruments financiers dépréciés (s3) 347 030 -183 291 163 739 168 575 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : ( En milliers d'Euros ) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 109 808 0 Prêts 150 003 480 Dérivés de transaction 1 001 0 Total 260 812 480 (1) Valeur comptable au bilan 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne détient pas d’actifs ( titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit . 7.1.7. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . — Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . — Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9. Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) 31/12/20 20 31/12/201 9 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 97 578 0 97 578 107 640 0 107 640 Encours restructurés sains 97 578 0 97 578 29 287 0 29 287 Total des encours restructurés 195 116 0 195 116 136 927 0 136 927 Dépréciations -52 168 0 -52 168 -47 576 4 -47 576 Garanties reçues 48 861 0 48 861 50 422 4 50 422 — Analyse des encours bruts : (En milliers d'Euros) 31/12/20 20 31/12/201 9 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 117 427 0 117 427 37 843 0 37 843 Réaménagement : refinancement 77 689 0 77 689 99 083 0 99 083 Total des encours restructurés 195 116 0 195 116 136 926 0 136 926 — Zone géographique de la contrepartie : (En milliers d'Euros) 31/12/20 20 31/12/201 9 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 194 571 0 194 571 136 571 0 136 571 Autres pays 545 0 545 545 0 545 Total des encours restructurés 195 166 0 195 166 136 926 0 136 926 7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les marchés, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2020 Caisse, banques centrales 103 679 103 679 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 290 20 000 194 731 887 593 68 839 715 672 1 897 125 Titres au coût amorti 429 27 228 65 993 64 261 157 911 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 7 046 801 303 840 1 166 567 65 997 49 119 8 632 324 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 636 142 418 399 2 167 379 6 603 155 12 276 009 44 949 22 146 033 Actifs financiers par échéance 7 797 341 742 239 3 555 905 7 622 738 12 458 228 760 621 32 937 072 Dettes représentées par un titre 8 836 20 487 155 209 29 028 213 560 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 128 532 521 295 1 400 169 2 386 957 1 463 710 5 900 663 Dettes envers la clientèle 20 502 874 299 510 512 242 2 992 426 394 821 24 701 873 Passifs locatifs 9 981 2 613 12 594 Passifs financiers par échéance 20 640 242 820 805 1 932 898 5 544 573 1 890 172 0 30 828 690 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 23 354 4 000 7 178 34 532 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 198 496 82 135 467 145 870 007 962 799 648 2 581 230 Total engagements de financement donnes 198 496 82 135 490 499 870 007 966 799 7 826 2 615 762 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 8 597 8 597 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 750 433 5 967 87 638 592 322 16 234 703 344 Total engagements de garantie donnes 750 433 5 967 87 638 600 919 16 234 711 941 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables. — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) imputé en déduction des charges de personnel a été supprimé et transformé en un allègement de cotisations sociales au 1 er janvier 2019. Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -105 113 -99 291 Charges des régimes à cotisations et prestations définies -23 017 -23 734 Autres charges sociales et fiscales -46 128 -46 443 Intéressement et participation -11 075 -10 263 Total des charges de personnel -185 333 -179 731 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime fermé de retraite (dit de maintien de droits) des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGP. Les droits ont été cristallisés à la date de fermeture du régime soit le 31 décembre 1999. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration de la CGP sur la base d’études actif/passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. La part de l’obligataire dans l’actif du régime est déterminante : en effet, la maîtrise du risque de taux pousse la CGP à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration aussi proche que possible de celle du passif. Le souhait de revalorisation annuelle des rentes, bien que restant à la main du Conseil d’administration de la CGP pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Le régime CGP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : ( En milliers d'Euros ) Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme 31/12/2020 31/12/2019 Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 458 542 4 17 473 2 505 478 524 469 987 Juste valeur des actifs du régime -519 873 -4 175 -524 048 -522 800 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs 61 331 61 331 68 394 Solde net au bilan 4 13 298 2 505 15 807 15 581 Engagements sociaux passifs 4 13 298 2 505 15 807 15 581 Engagements sociaux actifs La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : ( En milliers d'Euros ) Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 449 950 39 17 167 2 532 469 688 411 207 Coût des services rendus 823 137 960 791 Coût des services passés Coût financier 3 806 77 4 3 887 7 306 Prestations versées -9 908 -871 -121 -10 900 -10 225 Autres -36 113 -48 29 155 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 293 293 763 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 17 773 147 17 920 64 401 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -3 079 -276 -3 355 -4 412 Ecarts de conversion Autres 1 1 2 1 Dette actuarielle en fin de période 458 542 4 17 473 2 505 478 524 469 987 — Variation des actifs de couverture  : ( En milliers d'Euros ) Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 518 643 4 157 522 800 479 415 Produit financier 4 390 18 4 408 8 627 Cotisations reçues Prestations versées -9 908 -9 908 -9 469 Autres Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 7 093 7 093 44 227 Ecarts de conversion Autres -344 -344 Juste valeur des actifs en fin de période 519 874 4 175 524 049 522 800 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 9 908 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». ( En milliers d'Euros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Médailles du travail Autres régimes Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Indemnités de fin de carrière Coût des services 823 137 960 791 Coût financier net 59 4 63 -2 919 Autres (dont plafonnement par résultat) -759 -168 -927 155 Total de la charge de l'exercice 123 -27 96 -1 973 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : ( En milliers d'Euros ) Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2020 Exercice 2019 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 262 1 276 1 538 -551 Dont écarts actuariels 61 312 165 61 477 40 022 Dont effet du plafonnement d'actif -61 575 -61 575 -40 573 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 7 602 165 7 767 16 526 Ajustements de plafonnement des actifs -7 602 -7 602 -14 435 Écarts de réévaluation cumulé s en fin de période 262 1 441 1 703 1 540 Dont écarts actuariels -53 710 1 441 -52 269 56 548 Dont effet du plafonnement d'actif 53 972 53 972 -55 008 8.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2020 31/12/2019 CGP-CE CGP-CE Taux d'actualisation 0,61% 0,86% Taux d'inflation 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 18 ans 18 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2020, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % et millions d'Euros 31/12/2020 31/12/2019 CGP-CE CGP-CE % montant % montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -8,38% -38 426 -8,48% -38 167 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 9,56% 43 837 9,68% 43 574 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 7,56% 34 666 7,77% 34 975 Variation de -0,5% du taux d'inflation -6,85% -31 410 -7,03% -31 639 Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 CGP-CE CGP-CE N+1 à N+5 57 905 55 495 N+6 à N+10 64 932 63 637 N+11 à N+15 65 760 65 885 N+16 à N+20 60 407 61 534 > N+20 156 764 167 439 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CGP-CE  : En % et milliers d'Euros 31/12/2020 31/12/2019 CGP-CE CGP-CE Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 1,00% 5 199 1,10% 5 705 Actions 8,40% 43 669 9,00% 46 678 Obligations 88,40% 459 568 87,90% 455 887 Immobilier 2,20% 11 437 2,00% 10 383 Dérivés Fonds de placement Total 100,00% 519 873 100,00% 518 653 Note 9 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel. — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur : — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. — Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. — Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). — Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss «), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2020, le Groupe n’a aucun « Day one profit « à étaler. Cas particuliers  : Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. S’agissant de la participation détenue dans Natixis, sa valorisation est fondée sur les deux méthodes suivantes : le cours de bourse et la médiane des objectifs de cours publiés par les analystes de recherche couvrant le titre Natixis. Compte tenu du contrôle exercé par BPCE sur Natixis, une prime de contrôle a été appliquée sur ces références. Pour la participation détenue dans la CNP, sa valorisation a été réalisée en s’appuyant sur une méthode multicritères tenant compte notamment de l’opération réalisée par La Banque Postale ayant conduit cette dernière à devenir l’actionnaire majoritaire de CNP Assurances et d’éléments de marché et en particulier du cours de bourse de CNP Assurances et des objectifs de cours des analystes de recherche, méthodes auxquelles ont été appliqués des niveaux de pondération différents avec une prépondérance sur les approches de marché. Les filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable s’élève à 591 268 milliers d’euros pour les titres BPCE. Juste valeur non récurrente . — Certaines normes (par exemple, IFRS 5, « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées «) exigent la détermination de la juste valeur seulement dans certaines situations (IFRS 13 parle alors de juste valeur « sur une base non récurrente ».) Si l’établissement a évalué des actifs ou des passifs à la juste valeur sur base non récurrente, il doit expliquer la raison de cette évaluation. Juste valeur des instruments financiers comptabilis é s au co û t amorti (Titres) . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. — Juste valeur des dettes interbancaires : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE. 9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers  : 9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers  : Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 Titres de dettes 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 1 1 000 1 001 Dérivés de taux 1 1 000 1 001 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 1 1 000 1 001 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 Titres de dettes 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 33 188 4 341 222 282 259 811 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 150 003 150 003 Titres de dettes 33 188 4 341 72 279 109 808 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 33 188 4 341 222 282 259 811 Instruments de capitaux propres 0 0 14 818 14 818 Actions et autres titres de capitaux propres 14 818 14 818 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 14 818 14 818 Instruments de dettes 1 114 328 112 727 0 1 227 055 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 Titres de dettes 1 114 328 112 727 1 227 055 Instruments de capitaux propres 20 199 694 941 715 140 Actions et autres titres de capitaux propres 20 199 694 941 715 140 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 114 328 132 926 694 941 1 942 195 Dérivés de taux 16 807 16 807 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Instruments dérivés de couverture 16 807 16 807 ( En milliers d'Euros ) Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 13 589 9 076 22 665 Dérivés de taux 13 589 9 076 22 665 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 Dettes représentées par un titre 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 Dérivés de taux 211 358 211 358 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Instruments dérivés de couverture 211 358 211 358 ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) TOTAL Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 564 0 564 Dérivés de taux 564 564 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 564 0 564 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 28 745 16 188 226 348 271 281 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 164 080 164 080 Titres de dettes 28 745 16 188 62 268 107 201 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 28 745 16 188 226 348 271 281 Instruments de capitaux propres 0 0 14 490 14 490 Actions et autres titres de capitaux propres 14 490 14 490 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 14 490 14 490 Instruments de dettes 1 166 204 187 062 0 1 353 266 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 1 166 204 187 062 1 353 266 Instruments de capitaux propres 40 273 793 746 834 019 Actions et autres titres de capitaux propres 40 273 793 746 834 019 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 166 204 227 335 793 746 2 187 285 Dérivés de taux 13 671 13 671 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 13 671 0 13 671 ( En milliers d'Euros ) Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 21 805 1 148 22 953 Dérivés de taux 21 805 1 148 22 953 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 21 805 1 148 22 953 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 184 949 184 949 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 184 949 0 184 949 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31 décembre 2020  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments dérivés 1 279 464 -863 120 1 000 Dérivés de taux 1 279 464 -863 120 1 000 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 279 464 -863 120 1 000 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 226 348 -339 37 13 799 -17 563 222 282 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 164 080 1 219 -85 -15 211 150 003 Titres de dettes 62 268 -1 558 122 13 799 -2 352 72 279 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 226 348 -339 37 13 799 -17 563 222 282 Instruments de capitaux propres 14 490 428 -100 14 818 Actions et autres titres de capitaux propres 14 490 428 -100 14 818 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 14 490 428 -100 14 818 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 793 105 38 659 -135 472 19 495 -47 410 26 564 694 941 Actions et autres titres de capitaux propres 793 105 38 659 -135 472 19 495 -47 410 26 564 694 941 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 793 105 38 659 -135 472 19 495 -47 410 26 564 694 941 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments dérivés 1 148 2 681 39 -1 829 7 037 9 076 Dérivés de taux 1 148 2 681 39 -1 829 7 037 9 076 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 148 2 681 39 -1 829 7 037 9 076 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (*) Hors couverture économique — Au 31 décembre 2019 : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Actifs financiers  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes -486 486 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle -486 486 Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 284 425 7 852 -181 11 059 -39 489 -37 318 226 348 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 176 537 -600 -181 -11 676 164 080 Titres de dettes 107 888 8 452 11 059 -27 813 -37 318 62 268 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 284 425 7 852 -181 11 059 -39 489 -37 318 226 348 Instruments de capitaux propres 14 784 75 795 -1 164 14 490 Actions et autres titres de capitaux propres 14 784 75 795 -1 164 14 490 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 765 940 33 006 -8 767 55 122 -42 055 -10 141 793 105 Actions et autres titres de capitaux propres 765 940 33 006 -8 767 55 122 -42 055 -10 141 793 105 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 765 940 33 006 -8 767 55 122 -42 055 -10 141 793 105 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments dérivés 1 558 -259 -151 1 148 Dérivés de taux 1 558 -259 -151 1 148 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 558 -259 -151 1 148 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (*) Hors couverture économique 9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur  : Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. ( En milliers d'Euros ) De Vers Exercice 2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* Instruments dérivés 120 Dérivés de taux 120 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 120 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 7 758 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 7 758 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 7 758 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 30 718 93 889 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 30 718 93 889 Instruments de capitaux propres 26 564 Actions et autres titres de capitaux propres 26 564 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 30 718 93 889 26 564 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture ( En milliers d'Euros ) De Vers Exercice 2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* Instruments dérivés 7 037 Dérivés de taux 7 037 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 7 037 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture ( * ) Hors couverture économique ( En milliers d'Euros ) De Vers Exercice 2019 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 26 228 11 090 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 26 228 11 090 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 26 228 11 090 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 10 141 Actions et autres titres de capitaux propres 10 141 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 141 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture ( En milliers d'Euros ) De Vers Exercice 2019 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture ( * ) Hors couverture économique 9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 17 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs . Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 23 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 74 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 66 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9.1. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti 32 228 079 137 953 4 321 765 27 768 391 27 162 368 137 225 1 536 160 25 488 983 Prêts et créances sur les établissements de crédit 8 856 265 4 293 927 4 562 338 5 856 556 1 494 902 4 361 654 Prêts et créances sur la clientèle 23 206 053 23 206 053 21 168 587 41 258 21 127 329 Titres de dettes 165 761 137 953 27 838 137 225 137 225 Passifs financiers au cout amorti 30 954 885 14 736 186 16 218 699 26 779 433 12 660 615 14 118 818 Dettes envers les établissements de crédit 6 038 678 4 460 521 1 578 157 4 851 922 4 727 255 124 667 Dettes envers la clientèle 24 702 237 10 061 695 14 640 542 21 908 316 7 914 165 13 994 151 Dettes représentées par un titre 213 970 213 970 19 195 19 195 Note 10 . – Impôts . 10.1. Impôts sur le résultat  : Principes comptables . — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 11.2). Lo rsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Impôts courants -42 872 -43 914 Impôts différés 8 393 1 063 Impôts sur le résultat -34 479 -42 851 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : Exercice 2020 Exercice 2019 En milliers d’euros Taux d’impôt En milliers d’euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 87 498 93 748 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 5 37 Impôts 39 990 42 851 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (A) 127 493 136 636 Taux d’imposition de droit commun français (B) 32,02% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) 40 823 -47 044 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes 7 911 6 656 Impôts à taux réduit et activités exonérées -4 189 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 889 -802 Effet des changements de taux d’imposition Autres éléments -9 629 -1 850 Charge (produit) d’impôts comptabilisée 39 990 -42 851 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 31,37% 31,36% 10.2. Impôts différés  : Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plus-values latentes sur OPCVM 143 2 837 Gie fiscaux Provisions pour passifs sociaux 441 398 Provisions pour activité d’épargne-logement 7 604 7 222 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 20 473 12 761 Autres provisions non déductibles 14 525 13 393 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -4 725 -5 176 Autres sources de différences temporelles 44 371 42 264 Impôts différés liés aux décalages temporels 82 832 73 699 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 82 832 73 699 Comptabilisés A l’actif du bilan 83 057 73 845 Au passif du bilan 225 146 Note 11 . – Autres informations . 11.1. Information sectorielle  : (En milliers d'Euros) Total de l'activité Dont Pôle Clientèle 2020 2019 2020 2019 Produit net bancaire 479 537 487 549 459 219 460 910 Frais de gestion -321 392 -327 999 -309 360 -316 533 Résultat brut d'exploitation 158 145 159 550 149 859 144 377 Coût du risque -39 646 -22 819 -29 005 -22 819 Résultat d'exploitation 118 499 136 731 120 854 121 558 Quote - part résultat net des entreprises mises en équivalence 5 37     Gains ou pertes sur actifs immobilisés 412 -169 410 -167 Résultat courant avant impôt 118 916 136 599 121 264 121 391 11.2. Informations sur les opérations de location  : 11.2.1. Opérations de location en tant que bailleur  : Principes comptables . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financeme nt. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1.10). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur : ( En millions d’Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Intérêts et produits assimilés Paiements de loyers variables non inclus dans l’évaluation de l’investissement net Produits de location-financement 0 0 Produits de location Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d’un indice ou d’un taux Produits de location simple 0 0 Echéancier des créances de location-financement  : ( En milliers d’Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Contrats de location-financement Paiements de loyers non actualisés (montant des investissements bruts) 111 955 110 518 A moins d'un an 13 595 12 886 De un à cinq ans 44 998 42 734 A plus de cinq ans 53 362 54 898 Paiements de loyers actualisés (montant des investissements nets) 97 492 95 338 A moins d'un an 10 915 10 127 De un à cinq ans 37 948 35 348 A plus de cinq ans 48 629 49 863 Produits financiers non acquis 14 463 15 180 Contrats de location simple 0 0 A moins d'un an 0 0 De un à cinq ans 0 0 A plus de cinq ans 0 0 11.2.2. Opérations de location en tant que preneur  : Principes comptables. — IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur  : ( En milliers d’Euros ) Exercice 2020 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -66 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -3 517 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -3 583 ( En milliers d’Euros ) Exercice 2020 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -111 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -111 — Echéancier des passifs locatifs  : ( En milliers d’Euros ) 31/12/2020 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Ecart dû à l'actualisation Total Passifs locatifs 1 781 1 459 6 741 2 613 12 594 — Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan  : ( En milliers d’Euros ) 31/12/2020 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition 0 Les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition. Le tableau ci-dessous présente les paiements minimaux attendus sur ces contrats. — Produits tirés de contrats de location reconnus au bilan  : ( En milliers d’Euros ) Exercice 2020 Produits de sous-location - location simple Produits de sous-location - location-financement Lorsque le groupe est amené à sous-louer tout ou partie d’un bien lui-même pris en location, le contrat de sous-location est analysé en substance à l’instar de l’approche retenue par les bailleurs. Les produits relatifs à de tels contrats sont présentés de manière identique à l’approche retenue par le bailleur : en produits des autres activités pour les contrats qualifiés de location simple et en produits d’intérêts pour les contrats qualifiés de location-financement. — Résultat des transactions de cession bail  : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Profits (ou pertes) résultant de transactions de cession bail 11.3. Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe ( CGP ) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…). ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/20119 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 3 979 312 30 454 573 1 345 685 29 515 1 137 Autres actifs financiers 654 281 36 416 781 438 37 138 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 4 633 593 30 454 36 989 2 127 123 29 515 38 275 Dettes 4 905 676 1 237 413 3 283 512 2 465 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 4 905 676 1 237 413 3 283 512 2 465 Intérêts, produits et charges assimilés 11 641 653 1 980 -15 276 642 Commissions -9 360 20 152 -6 095 54 Résultat net sur opérations financières Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 2 281 673 2 132 -21 371 696 Engagements donnés 37 145 28 580 42 613 28 553 Engagements reçus 5 857 6 772 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 37 145 34 437 42 613 35 325 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 14 - Périmètre de consolidation ». 11.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2020 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 628 milliers d’euros (1 595 milliers d’euros en 2019). Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence). Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux. 11.4. Partenariats et entreprises associés  : Principes comptables : Voir Note 3 11.4.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence . — La participation du Groupe mise en équivalence concerne l’entreprise suivante : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Batimap 2 600 2 482 Total des participations dans les entreprises mises en équivalence 2 600 2 482 11.4.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Batimap 5 37 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 5 37 11.5. Intérêts dans les entités structurées non consolidées  : 11.5.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs. — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hedge Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation. — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés . — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités . — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 11.5.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2020  : ( En milliers d’Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 86 796 11 040 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 86 796 11 040 Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 781 37 7 994 Actifs financiers au coût amorti 7 173 6 296 5 363 Actifs divers Total actif 104 750 6 333 24 397 Dettes envers la clientèle 17 302 497 8 575 Provisions Total passif 17 302 497 8 575 Engagements de financement donnés 17 743 690 Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 87 448 5 836 15 822 ( En milliers d’Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 1 758 296 4 064 206 495 — Au 31 décembre 2019  : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 77 353 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option 77 353 Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 7 348 426 17 237 Actifs financiers au coût amorti 3 724 5 496 Actifs divers Total actif 84 701 4 150 22 733 Dettes envers la clientèle 26 889 366 6 671 Provisions Total passif 26 889 366 6 671 Engagements de financement donnés 611 19 638 Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 57 812 3 784 16 062 ( En milliers d’Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 10 460 523 6 936 130 325 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. 11.6. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'Euros Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de BPCE Autres réseaux de commissaires aux comptes Autres Total Mazars KPMG Audit Montant Montant Montant Montant Montant Montant Montant Montant 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 Missions de certification des comptes 131 134 140 171 271 305 Services autres que la certification des comptes 0 4 16 18 16 22 Filiales intégrées globalement 0 24 24 24 Total 131 138 156 189 24 24 311 351 dont honoraires versés aux membres du réseau pour la certification des comptes dont honoraires versés aux membres du réseau pour les services autres que la certification des comptes Variation (%) -5% -17% -11% Note 12 . – Détail du périmètre de consolidation . 12.1. Opérations de titrisation  : Principes comptables . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — En 2020, plusieurs nouvelles entités ad hoc (Fonds Communs de Titrisation ou « FCT » ) ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 28 octobre 2020.Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,08 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2020 et une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1 milliard d’euros). Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la troisième opération avec un placement des titres senior sur les marchés Opération BCL sur le prêt personnel BPCE Financement, née d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 25 mai 2020.Cette opération autosouscrite s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) au FCT BCL2020 et une souscription par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne. Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’ a pas participé à cette opération . Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. 12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2020 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. 12.3. Entreprises non consolidés au 31 décembre 2020 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. V I I . — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. ( Exercice clos le 31 décembre 2020 .) À l’Assemblée générale des sociétaires de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes, Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le groupe Caisse d’Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Caisse constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (PD, LGD, informations prospectives, …). Dans le contexte inédit de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 1.5. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020 Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent plus de 65% du total bilan du Groupe CEAPC au 31 décembre 2020 (66% et 22 471 Mds€ pour l’encours brut des seuls prêts et créances). Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 294,9 Mds€ dont 34,6 Mds€ au titre du statut 1, 82,6 Mds€ au titre du statut 2 et 177,6 Mds€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à 39,6 Md€ (en hausse de 74 % sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.5.1, 5.5.3 et 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Les impacts de la crise COVID-19 sur le risque de crédit sont mentionnés dans les notes 1.3, 1.5.1, 5.5 et 7.1. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2020. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est basée sur : pour Natixis et CNP Assurances, une approche multicritère combinant valeurs boursières objectifs de cours publiés par les analystes et le cas échéant autres prix résultants de transactions récentes ; pour les autres filiales non cotées, les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable dans les comptes consolidés de votre Caisse. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie et des paramètres retenus pour valoriser Natixis et CNP Assurances ; pour les autres filiales non cotées, l’obtention et l’examen critique des valorisations, des plans d’affaires et l’analyse des paramètres retenus en fonction du profil de chaque entité, particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19, et un contre-calcul des valorisations ; la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant au cours de l’exercice, dont le rapport a fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique au cours de nos travaux de l’exercice. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Directoire. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes par l’assemblée générale 26 avril 2001 pour le cabinet KPMG Audit FSI et du 17 avril 2019 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2020 , le cabinet KPMG était dans la 20 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 2 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés. Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés : — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit  : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense et Bordeaux, le 1er avril 2021 . Les Commissaires aux comptes : Mazars KPMG Audit FSI Alain CHAVANCE  ; Hervé KERNEIS , Pierre SUBREVILLE . VIII . — Le rapport de gestion. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

15/02/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2100250
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative rég i e par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : Place Corto Maltese - CS 31271 , 33076 Bordeaux Cedex 353 821   028 RCS Bordeaux B ilan non consolidé au 31 décembre 2020 (en milliers d'euros ) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 103 679 Effets Publics et Valeurs assimilées 819 595 Créances sur les Établissements de Crédit 4 116 647 Créances sur la Clientèle 20 153 151 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 706 036 Actions et Autres Titres à revenu variable 70 458 Participations et Autres Titres détenus à long terme 146 850 Parts dans les Entreprises liées 842 891 Immobilisations Incorporelles 4 089 Immobilisations Corporelles 75 920 Autres Actifs 315 187 Comptes de Régularisation 185 921 Total Actif 29 540 424 PASSIF MONTANT Dettes envers les Établissements de Crédit 5 894 881 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 276 098 Dettes représentées par un titre 14 418 Autres Passifs 322 676 Comptes de Régularisation 268 336 Provisions pour Risques et Charges 179 356 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 152 045 Capitaux propres Hors FRBG 2 432 614 Capital 1 074 626 Primes d' Émission 451 904 Réserves 680 404 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 138 182 Résultat de l'exercice 87 498 Total Passif 29 540 424 HORS-BILAN MONTANT Engagements donnés   Engagements de financement 2 615 901 Engagements de garantie 710 379 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 58 583 Engagements sur titres 0

30/10/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004353
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : place Corto Maltese - CS 31271,33076 Bordeaux Cedex 353 821 028 RCS Bordeaux Bilan publiable non consolidé AU 30 septembre 2020 (en milliers d'euros ) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 94 579 Effets Publics et Valeurs assimilées 812 107 Créances sur les Établissements de Crédit 7 902 279 Créances sur la Clientèle 19 823 699 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 725 909 Actions et Autres Titres à revenu variable 70 162 Participations et Autres Titres détenus à long terme 136 507 Parts dans les Entreprises liées 804 065 Immobilisations Incorporelles 4 084 Immobilisations Corporelles 77 959 Autres Actifs 308 676 Comptes de Régularisation 162 795 Total Actif 32 922 821 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 5 127 375 Comptes créditeurs de la Clientèle 24 493 071 Dettes représentées par un titre 14 502 Autres Passifs 301 046 Comptes de Régularisation 357 161 Provisions pour Risques et Charges 166 204 Dettes Subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 118 345 Capitaux propres Hors FRBG 2 345 117 Capital 1 074 626 Primes d'Émission 451 904 Réserves 680 404 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 138 183 Total Passif 32 922 821 Hors-Bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 2 614 691 Engagements de garantie 692 293 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 225 Engagements de garantie 15 810 Engagements sur titres 0

24/07/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2003394
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative régle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : P lace Corto Maltese - CS 31271 , 33 076 Bordeaux Cedex Capital : 1 074 625 500 euros 353 821   028 RCS Bordeaux Bilan publiable non consolidé au 30 juin 2020 ( en milliers d'euros ) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 91 298 Effets Publics et Valeurs assimilées 869 571 Créances sur les Établissements de Crédit 7 786 523 Créances sur la Clientèle 19 454 017 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 724 639 Actions et Autres Titres à revenu variable 70 560 Participations et Autres Titres détenus à long terme 136 440 Parts dans les Entreprises liées 803 636 Immobilisations Incorporelles 4 158 Immobilisations Corporelles 80 668 Autres Actifs 326 315 Comptes de Régularisation 198 923 Total Actif 32 546 748 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 5 241 234 Comptes créditeurs de la Clientèle 24 062 392 Dettes représentées par un titre 14 671 Autres Passifs 262 574 Comptes de Régularisation 336 857 Provisions pour Risques et Charges 165 558 Dettes Subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 118 345 Capitaux propres Hors FRBG 2 345 117 Capital 1 074 626 Primes d'Émission 451 904 Réserves 680 404 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 138 183 Total Passif 32 546 748 Hors-Bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 2 471 722 Engagements de garantie 695 387 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 16 082 Engagements sur titres 611

01/05/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2001275
Texte de l'annonce :

CAISSE D’EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES. Banque Coopérative au capital de 1 074 625 500 Euros Siège Social : Place Corto Maltese CS 31271 33076 Bordeaux Cedex 353 821 028 R.C.S. A. — Comptes individuels annuels. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public. I. — Compte de résultat . (En milliers d’ Euros ) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 3.1 534 726 549 149 Intérêts et charges assimilées 3.1 -272 040 -284 269 Revenus des titres à revenu variable 3.2 30 541 22 165 Commissions (produits) 3.3 241 478 239 300 Commissions (charges) 3.3 -32 970 -30 787 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.4 -16 131 -14 193 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.5 5 299 -3 472 Autres produits d'exploitation bancaire 3.6 11 807 13 727 Autres charges d'exploitation bancaire 3.6 -16 540 -15 729 Produit net bancaire 486 170 475 891 Charges générales d'exploitation 3.7 -309 640 -316 051 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -19 504 -21 177 Résultat brut d'exploitation 157 026 138 663 Coût du risque 3.8 -13 523 -39 809 Résultat d'exploitation 143 503 98 854 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.9 -2 169 111 Résultat courant avant impôt 141 334 98 965 Impôt sur les bénéfices 3.11 -39 965 -34 158 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées -4 000 Résultat net 97 369 64 807 II. — Bilan et hors bilan (En milliers d' Euros .) Actif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisses, banques centrales 104 403 106 715 Effets publics et valeurs assimilées 4.4 935 110 1 009 457 Créances sur les établissements de crédit 4.1 5 693 958 5 182 358 Opérations avec la clientèle 4.2 18 874 068 18 058 506 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 2 746 686 2 763 643 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 61 505 72 751 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 135 257 134 471 Parts dans les entreprises liées 4.4 805 131 765 763 Opérations de crédit-bail et de locations simples 4.5 2 551 0 Immobilisations incorporelles 4.6 4 344 6 522 Immobilisations corporelles 4.6 86 244 94 460 Autres actifs 4.8 292 239 230 311 Comptes de régularisation 4.9 157 187 416 679 Total de l'actif 29 898 683 28 841 636 Hors - bilan Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés : Engagements de financement 5.1 2 391 329 2 205 417 Engagements de garantie 5.1 694 388 633 960 Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Dettes envers les établissements de crédit 4 724 529 5 318 180 Opérations avec la clientèle 4.1 21 990 346 20 268 913 Dettes représentées par un titre 4.5 19 196 20 623 Autres passifs 269 283 374 483 Comptes de régularisation 267 711 509 879 Provisions 4.6 148 241 146 781 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.7 118 345 114 345 Capitaux propres hors FRBG  : 2 361 032 2 088 432 Capital souscrit 1 074 625 884 625 Primes d'émission 451 904 451 904 Réserves 665 799 300 670 Report à nouveau 71 335 386 426 Résultat de l'exercice (+/-) 97 369 64 807 Total du passif 29 898 683 28 841 636 Hors bilan Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements reçus : Engagements de financement 512 0 Engagements de garantie 21 673 43 080 Engagements sur titres 611 5 758 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Les principales filiales de BPCE , dont Natixis, société cotée détenue à 70,68 % sont organisées autour de trois grands pôles métiers : – la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; – la Gestion d’actifs et de fortune ; – et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs . — Opération de titrisation 2019  : En 2019, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au Groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2019. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,1 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2019 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1,0 milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. La part de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes dans cette opération s’élève à 44 millions d’ Euros de crédits cédés, 39,7 millions d’ Euros de titres séniors émis sur le marché et 4 millions d’ Euros de titres souscrits. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la seconde opération avec un placement des titres senior sur les marchés. — Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a également participé en 2019 à 2 autres opérations de titrisations initiées par le Groupe BPCE : – DEMETER : titrisation par remise en garantie de crédits à la consommation au profit de Bank of America Merrill Lynch. La cession initiale de juillet 2019 a permis d’obtenir un refinancement de 60,0M€ pour un montant de crédit à la consommation apporté en garantie de 74,7M€. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a souscrit les obligations subordonnées (8,0M€). Cette opération n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant apporté les crédits en garantie ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. – HESTIA : cession parfaite et déconsolidante d’un portefeuille de crédits immobiliers au profit de l’assureur NN Group dans le cadre d’une opération O2D (Originate To Distribute). La part de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes dans la cession initiale est de 50,2M€. Une cession complémentaire a été réalisée en décembre 2019 portant le CRD des encours cédés au 31/12/2019 à 60,1M€. 1.4. Evénements postérieurs à la clôture . — L'épidémie de pneumonie virale du Covid 19, qui s'étend notamment à l'Europe à partir de la Chine depuis janvier mais dont on ignore encore l'ampleur et la durée, fait peser un risque de retournement sévère. En particulier, les restrictions à la mobilité dans les zones touchées, l'impact manifeste sur les chaînes de valeur de l'interruption économique prolongée dans les zones impactées et la diffusion de la crise sanitaire au secteur des services (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales…) devraient se traduire par un affaissement de la conjoncture au moins au premier semestre 2020. Il s’agit d’un événement postérieur à la clôture n’ayant pas eu d’impact sur les comptes au 31 décembre 2019 et qui pourrait avoir des impacts significatifs en 2020 tel que décrit dans la section "Facteurs de risques" du rapport annuel. Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). A compter de l’exercice 2019, du fait de l’évolution des modalités de valorisation les pertes de crédit attendues sur les créances non douteuses intervenues en 2018, ces pertes de crédit sont désormais présentées en dépréciation à l’actif et non plus en provision au passif. 2.2. Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2019. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2019 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de l’exploitation ; – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; – indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente 18 466 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent -38 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 19 416 milliers d’ Euros . Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 5 273 milliers d’ Euros dont 4 484 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 791 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 3 317 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Note 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés . — Principes comptables  : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. — Le Groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 58 125 -46 369 11 756 64 208 -60 128 4 080 Opérations avec la clientèle 384 979 -195 717 189 262 393 297 -196 866 196 431 Obligations et autres titres à revenu fixe 75 085 -18 562 56 523 85 615 -22 470 63 145 Autres 16 537 -11 392 5 145 6 029 -4 805 1 224 Total 534 726 -272 040 262 686 549 149 -284 269 264 880 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La reprise de la provision épargne logement s’élève à 4 591 milliers d’ Euros pour l’exercice 2019, contre 907 milliers d’ Euros pour l’exercice 2018. La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et la diminution des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par les opérations de titrisation. 3.2. Revenus des titres à revenu variable . — Principes comptables  : Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Actions et autres titres à revenu variable 486 147 Participations et autres titres détenus à long terme 0 -8 Parts dans les entreprises liées 30 055 22 026 Total 30 541 22 165 3.3. Commissions . — Principes comptables  : Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). — Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : – commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; – commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 79 -15 64 171 -14 157 Opérations avec la clientèle 60 420 -1 60 419 67 865 -13 67 852 Opérations sur titres 5 557 -29 5 528 0 -60 -60 Moyens de paiement 55 448 -30 552 24 896 52 915 -27 715 25 200 Opérations de change 138 0 138 144 0 144 Prestations de services financiers 11 258 0 11 258 4 181 0 4 181 Vente de produits d'assurance vie 48 269 0 48 269 47 509 0 47 509 Vente de produits d'assurance autres 60 309 -2 373 57 936 66 515 -2 985 63 530 Total 241 478 -32 970 208 508 239 300 -30 787 208 513 3.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . — Principes comptables  : — Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : – les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; – les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; – les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Opérations de change 282 94 Instruments financiers à terme -16 413 -14 287 Total -16 131 -14 193 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . — Principes comptables  : Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Placement Total Placement Total Dépréciations  : Dotations -1 174 -1 174 -6 173 -6 173 Reprises 10 156 10 156 1 746 1 746 Résultat de cession -3 683 -3 683 977 977 Autres éléments 0 0 -22 -22 Total 5 299 5 299 -3 472 -3 472 3.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire . — Principes comptables  : Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au postes d’immobilisations corporelles, — Ces produits et charges comprennent notamment : – les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; – les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; – les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Total Produits Charges T otal Quote-part d'opérations faites en commun 4 702 -5 757 -1 055 4 652 -5 312 -660 Activités immobilières 189 -57 132 517 -60 457 Autres activités diverses 2 537 -7 511 -4 974 5 712 -4 606 1 106 Autres produits et charges accessoires 4 379 -3 215 1 164 2 846 -5 751 -2 905 Total 11 807 -16 540 -4 733 13 727 -15   729 -2 002 3.7. Charges générales d'exploitation . — Principes comptables  : Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Salaires et traitements -99 159 -107 310 Charges de retraite et assimilées -23 127 -23 861 Autres charges sociales -29 319 -33 855 Intéressement des salariés -10 263 -10 337 Impôts et taxes liés aux rémunérations -17 368 -14 659 Total des frais de personnel -179 236 -190 022 Impôts et taxes -7 688 -8 261 Contributions règlementaires -5 596 -5 625 Autres charges générales d'exploitation -118 411 -113 388 Charges refacturées 1 291 1 245 Total des autres charges d'exploitation -130 404 -126 029 Total -309 640 -316 051 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 887 cadres et 1 640 non cadres, soit un total de 2 527 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. Pour 2019, le montant est quasi nul (113 milliers d’ Euros ) compte tenu de la du dispositif. 3.8. Coût du risque . — Principes comptables  : Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1, 4.3.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Clientèle -38 065 46 716 -25 387 951 -15 785 -43 868 57 789 -26 266 1 034 -11 311 Base collective -60 616 63 933 3 317 -59 838 34 755 -25 083 Provisions Engagements hors bilan -4 692 3 637 -1 055 -4 631 1 216 -3 415 Total -103 373 114 286 -25 387 951 -13 523 -108 337 93 760 -26 266 1 034 -39 809 3.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés . — Principes comptables  : — Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : – les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; – les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations Dotations -3 205 -3 205 -2 300 -2 300 Reprises 1 925 1 925 1 287 1 287 Résultat de cession 29 -749 -169 -889 1 -7 1 130 1 124 Total -1 251 -749 -169 -2 169 -1 012 -7 1 130 111 3.10. Résultat exceptionnel . — Principes comptables  : Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2019. 3.11. Impôt sur les bénéfices . — Principes comptables  : Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigibles au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2019 . — La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. — L’impôt sur les sociétés acquittées auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : – BPCE est la tête d’un groupe d’intégration fiscale comprenant notamment les 14 Banques Populaires, les 15 Caisses d’Epargne et les filiales de BPCE dont le Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International, GCE Covered Bonds, BP Covered Bonds et BPCE SFH. — L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Bases imposables aux taux de  : 33,33 % 19 % 15 % Au titre du résultat courant 123 360 1 000 Au titre du résultat exceptionnel Imputation des déficits Bases imposables  : 122 889 1 000 Impôt correspondant -40 556 -150 + Contributions 3,3 % -1 325 -5 - Déductions au titre des crédits d'impôts* 825 +/- Impôts sur ex antérieurs -1 014 - Impôts constatés sur nouveaux PTZ et ECO PTZ 2 451 Impôt comptabilisé  : -39 619 -155 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales Provisions pour impôts -191 Total -39 965 La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 2 451 milliers d’ Euros . 3.11.2. Détail du résultat fiscal de l’exercice 2019 – passage du résultat comptable au résultat fiscal  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat net comptable (A) 97 369 64 807 Impôt social (B) 39 965 34 195 Réintégrations (C)  : 76 686 146 185 Dépréciations sur actifs immobilisés Autres dépréciations et provisions 12 222 61 430 Dotation FRBG 4 000 OPCVM 3 437 Moins-values régime long terme et exonérées 339 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 31 458 Divers 57 027 52 958 Déductions (D)  : 90 660 139 069 Plus-values long terme imposées au taux réduit 1 000 1 623 Plus-values long terme exonérées 2 273 Reprises dépréciations et provisions 17 718 40 932 Dividendes 22 638 20 689 Reprise FRBG Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 179 OPCVM 234 Amortissement frais acquisition Frais de constitution Divers 46 852 75 591 Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D) 123 360 106 118 3.12. Répartition de l'activité  : (En milliers d’Euros) Total de l'activité Dont pôle clientèle 2019 2018 2019 2018 Produit net bancaire  : 486 170 475 891 460 910 472 336 Frais de gestion -329 143 -337 228 -316 533 -319 794 Résultat brut d'exploitation 157 027 138 663 144 377 152 542 Coût du risque  : -13 523 -39 809 -13 523 -20 849 Résultat d'exploitation 143 504 98 854 130 854 131 693 Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : -2 169 111 -168 676 Résultat courant avant impôt 141 335 98 965 130 686 132 369 Note 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires . — Principes comptables  : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de dépréciation à l’actif. A compter du 1 er janvier 2019, les modalités d’évaluation et de présentation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires 15 465 96 196 Comptes et prêts au jour le jour 1 000 000 450 000 Valeurs non imputées 4 Créances à vue 1 015 469 546 196 Comptes et prêts à terme 4 647 100 4 601 073 Prêts subordonnés et participatifs 164 164 Créances à terme 4 647 264 4 601 237 Créances rattachées 31 225 34 925 Total 5 693 958 5 182 358 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 008 184 milliers d' Euros à vue et 823 751 milliers d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 3 310 482 milliers d' Euros au 31 décembre 2019. Passif (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs 25 986 17 934 Autres sommes dues 16 286 16 468 Dettes rattachées à vue 27 53 Dettes à vue 42 299 34 455 Comptes et emprunts à terme 4 248 792 5 204 331 Valeurs et titres donnés en pension à terme 401 581 30 938 Dettes rattachées à terme 31 857 48 456 Dettes à terme 4 682 230 5 283 725 Total 4 724 529 5 318 180 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 21 053 milliers d' Euros à vue et 3 245 834 milliers d' Euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle . 4.2.1. Opérations avec la clientèle . — Principes comptables  : Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de dépréciation à l’actif. A compter du 1 er janvier 2019, les modalités d’évaluation et de présentation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. — Créances sur la clientèle : Actif (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 144 235 117 114 Créances commerciales 29 131 24 035 Crédits à l'exportation 0 0 Crédits de trésorerie et de consommation 1 704 874 1 521 538 Crédits à l'équipement 5 230 796 5 084 739 Crédits à l'habitat 11 419 737 10 970 322 Autres crédits à la clientèle 73 158 52 723 Valeurs et titres reçus en pension 0 9 147 Prêts subordonnés 30 500 30 500 Autres 18 400 22 375 Autres concours à la clientèle 18 477 465 17 691 344 Créances rattachées 47 341 48 492 Créances douteuses 361 797 379 799 Dépréciations des créances sur la clientèle -185 901 -202 278 Total 18 874 068 18 058 506 Dont créances restructurées 61 809 54 318 Dont créances restructurées reclassées en encours sains 24 723 20 830 Les dépréciations des créances à la clientèle regroupent d’une part, les dépréciations sur créances douteuses pour 185 901 milliers d’ E uro s et d’autre part, les dépréciations au titre des augmentations significatives du risque de crédit sur les créances non douteuses (ou saines) pour 65 154 milliers d’ Euros . Au 31 décembre 2018, les créances non douteuses (ou saines) sur opérations avec la clientèle donnaient lieu à des provisions au passif de 59 838 milliers d’ Euros . — Dettes vis-à-vis de la clientèle : Passif (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'épargne à régime spécial  : 13 802 612 13 412 730 Livret A 5 858 334 5 774 577 PEL / CEL 4 049 569 3 931 460 Autres comptes d'épargne à régime spécial 3 894 709 3 706 693 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)  : 8 143 550 6 795 816 Dépôts de garantie 0 Autres sommes dues 10 636 9 907 Dettes rattachées 33 548 50 460 Total 21 990 346 20 268 913 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle . (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 6 355 214 6 355 214 5 139 664 5 139 664 Emprunts auprès de la clientèle financière 309 740 309 740 107 975 107 975 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 1 478 596 1 478 596 1 548 177 1 548 177 Total 6 355 214 1 788 336 8 143 550 5 139 664 1 656 152 6 795 816 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d’ Euros ) Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 4 326 838 139 027 -77 931 106 942 -68 041 Entrepreneurs individuels 917 763 69 085 -36 576 34 322 -24 756 Particuliers 10 893 451 140 548 -63 414 51 750 -31 010 Administrations privées 264 202 Administrations publiques et sécurité sociale 2 194 741 9 185 -6 087 5 591 -4 841 Autres 53 838 3 951 -1 893 2 842 -1 843 Créances rattachées 47 341 0 0 0 0 Total au 31 d é cembre 2019 18 650 833 361 796 -185 901 201 447 -130 491 Total au 31 d é cembre 2018 17 880 985 379 799 -202 278 205 631 -131 967 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 4.3.1. Portefeuille titres  : — Principes comptables  : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Placement Investissement TAP Total Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 768 034 157 779 0 925 813 745 774 255 945 1 001 719 Créances rattachées 8 286 1 011 0 9 297 8 023 1 568 9 591 Dépréciations 0 -1 853 -1 853 Effets publics et valeurs assimilées 776 320 158 790 0 935 110 751 944 257 513 1 009 457 Valeurs brutes 548 431 2 155 343 0 2 703 774 523 522 2 204 801 2 728 323 Créances rattachées 43 009 35 0 43 044 36 574 50 36 624 Dépréciations -132 0 0 -132 -1 304 -1 304 Obligations et autres titres à revenu fixe 591 308 2 155 378 0 2 746 686 558 792 2 204 851 2 763 643 Montants bruts 67 939 2 479 70 418 83 456 4 164 87 620 Créances rattachées 0 Dépréciations -8 867 -46 -8 913 -14 798 -71 -14 869 Actions et autres titres à revenu variable 59 072 0 2 433 61 505 68 658 4 093 72 751 Total 1 426 700 2 314 168 2 433 3 743 301 1 379 394 2 462 364 4 093 3 845 851 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 560 430 milliers d’ Euros . La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 2 282 421 milliers d’ Euros . Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 555 milliers d’ Euros et 46 milliers d’ Euros . — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Placement Investissement Total Placement Investissement Total Titres cotés 512 342 64 038 576 380 143 602 0 143 602 Titres non cotés 320 939 320 939 72 751 325 303 398 054 Titres prêtés 803 991 1 928 145 2 732 136 1 118 373 2 135 443 3 253 816 Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 51 295 1 046 52 341 44 597 1 618 46 215 Total 1 367 628 2 314 168 3 681 796 1 379 323 2 462 364 3 841 687 Dont titres subordonnés 27 278 320 939 348 217 4 164 325 303 329 467 1 834 404 milliers d’ Euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 879 498 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). Les moins-values faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 131 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 3 157 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 18 343 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 13 237 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 4 796 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Au 31 décembre 2018, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 5 693 milliers d’ Euros . Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 36 543 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 95 251 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018.Par ailleurs, aucune dépréciation n’est constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d’investissement au 31 décembre 2019, comme au 31 décembre 2018. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 890 696 milliers d' Euros au 31 décembre 2019. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Placement TAP Total Placement TAP Total Titres non cotés 59 072 2 433 61 505 68 587 4 164 72 751 Total 59 072 2 433 61 505 68 587 4 164 72 751 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 61 153 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 25 553 milliers d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2019 (contre 37 906 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 32 792 milliers d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2018). Pour les titres de placement, les moins-values faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 8 867 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 14 869 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 15 529 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 6 890 milliers au 31 décembre 2018. Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values s’élèvent à 46 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 71 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 et les plus-values latentes s’élèvent à 555 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 718 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2019 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2019 Effets publics 257 513 -99 207 -187 670 158 789 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 204 851 394 000 0 -443 457 0 -15 2 155 379 Total 2 462 364 394 000 0 -542 664 -187 655 2 314 168 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. 4.3.3. Reclassements d’actifs . — Principes comptables  : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». — Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. — Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . — Principes comptables  : Titres de participation et parts dans les entreprises liées . Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme . — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Augmentation Diminution 31/12/2019 Participations et autres titres détenus à long terme 142 424 10 217 -9 238 143 403 Parts dans les entreprises liées 918 034 55 839 -15 534 958 339 Valeurs brutes 1 060 458 66 056 -24 772 1 101 742 Participations et autres titres à long terme -7 953 -699 506 -8 146 Parts dans les entreprises liées -152 271 -2 043 1 106 -153 208 Dépréciations -160 224 -2 742 1 612 -161 354 Total 900 234 63 314 -23 160 940 388 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 729 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 3 758 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (19 416 milliers d’ Euros ). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2019 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 148 572 milliers d’ Euros sur les titres BPCE. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 718 443 milliers d’ Euros pour les titres BPCE . 4.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés (En milliers d’ Euros ) . Filiales et participations Capital 31/12/2019 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2019 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2019 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2019 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2019 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2019 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2019 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2019 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2019 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) EXPANSO HOLDING 10 502 8 113 91,93 % 11 768 11 768 -154 41 SCI TOURNON 11 626 1 100,00 % 11 626 11 626 885 591 7 265 EMMO AQUITAINE (données au 31/12/2018) 15 943 -1 325 100,00 % 16 956 11 040 1 693 1 387 BEAULIEU IMMOBILISATIONS 27 019 2 988 100,00 % 27 105 27 019 25 333 4 837 714 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) BPCE 170 385 17 331 186 3,78 % 867 015 718 443 26 564 930 559 441 581 15 223 CE HOLDING PROMOTION 145 611 124 100 7,55 % 15 841 15 841 3 573 2 000 3 520 BATIMAP 3 812 3 990 31,81 % 2 402 2 402 1 004 117 Galia Venture (données au 31/12/2018) 1 620 401 49,91 % 1 454 1 276 0 -484 SAS Foncière des CE (données au 31/12/2018) 46 204 -9 731 15,92 % 7 356 6 822 -43 2 578 AEW FONCIERE ECUREUIL SPP (données au 31/12/2018) 147 957 376 9,86 % 19 919 15 901 7 173 6 662 5 815 2 030 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 54 677 52 626 16 104 Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations et certificats d'associés 19 416 19 416 Participations dans les sociétés françaises Participations dans les sociétés étrangères Dont participations dans les sociétés cotées 4.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique CRC E cureuil @ PCEN 18 rue Gay Lussac 86000 Poitiers GIE BPCE achats 12-20 rue Fernand Braudel 75013 Paris GIE BPCE Trade 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Caisse D’EPARGNE S yndication R isque 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE GCE MOBILIZ 50 avenue Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13 GIE IT-CE 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Neuilly C ontentieux 20 avenue Georges Pompidou 92300 Levallois-Perret GIE Sylvie Bail (en liquidation) 19 rue des Capucines 75001 Paris GIE Ecolocale 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE BPCE services financiers 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Le logement saintongeais 52 cours Genet 17100 Saintes GIE BPCE SOLUTIONS CREDIT 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE SCI Ecureuil d’Aquitaine la Jallère 1 Parvis Corto Maltese 33000 BORDEAUX SCI SCI du Vergne 1 Parvis Corto Maltese 33000 BORDEAUX SCI SCI de Tournon 1 Parvis Corto Maltese 33000 BORDEAUX SCI SCI l’ I mmobilière A dour 18 avenue de la Gare 40100 Dax SCI SNC Ecureuil 5 rue Masseran 5 rue Masseran 75007 Paris SNC SNC Heliodom 30 (cession totale des parts le 24/05/2019) 12 rue Félix Guyon 97400 Saint Denis SNC SNC P inarello C/O OFOI - 43 rue de Paris 97400 Saint Denis SNC 4.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Etablissements de crédit Autres entreprises Total Total Créances (titres de participation inclus)  : 2 870 076 2 380 579 5 250 655 4 112 564 Dont subordonnées 0 363 420 363 420 333 630 Dettes  : 4 820 353 395 831 5 216 184 5 712 901 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 13 141 68 703 81 844 52 041 Engagements de garantie 195 319 142 730 338 049 305 044 Engagements donnés  : 208 460 211 433 419 893 357 085 Engagements de financement 512 0 512 0 Engagements de garantie 746 6 382 7 128 2 223 Engagements reçus 1 258 6 382 7 640 2 223 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples . — Principes comptables  : L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 2 527 2 527 0 Encours douteux 23 23 0 Dépréciation -21 -21 0 Créances rattachées 22 22 0 Total 2 551 0 0 2 551 0 0 0 0 4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1. Immobilisations incorporelles . — Principes comptables  : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Droits au bail et fonds commerciaux 6 536 0 -405 0 6 131 Logiciels 6 361 120 0 0 6 481 Autres 0 0 0 0 0 Valeurs brutes 12 897 120 -405 0 12 612 Droits au bail et fonds commerciaux -728 -2 200 728 0 -2 200 Logiciels -5 647 -421 0 0 -6 068 Amortissements et dépréciations -6 375 -2 621 728 0 -8 268 Total valeurs nettes 6 522 -2 501 323 0 4 344 4.6.2. Immobilisations corporelles . — Principes comptables  : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. — Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Eléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Terrains 3 244 3 -46 0 3 201 Constructions 56 570 3 718 -707 -4 007 55 574 Parts de SCI 0 0 0 0 Autres 242 639 6 776 -33 303 3 992 220 104 Immobilisations corporelles d'exploitation 302 453 10 497 -34 056 -15 278 879 Immobilisations hors exploitation 6 661 50 -270 15 6 456 Valeurs brutes 309 114 10 547 -34 326 0 285 335 Terrains 0 0 0 0 Constructions -31 778 -1 357 562 0 -32 573 Parts de SCI 0 0 0 0 Autres -179 864 -17 331 33 488 0 -163 707 Immobilisations corporelles d'exploitation -211 642 -18 688 34 050 0 -196 280 Immobilisations hors exploitation -3 012 -39 240 0 -2 811 Amortissements et dépréciations -214 654 -18 727 34 290 0 -199 091 Total valeurs nettes 94 460 -8 180 -36 0 86 244 4.7. D ettes représentées par un titre . — Principes comptables  : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Bons de caisse et bons d'épargne 18 666 20 208 Dettes rattachées 530 415 Total 19 196 20 623 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 3 399 milliers d' Euros . Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. 4.8. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 187 188 545 546 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 12 647 15 659 Créances et dettes sociales et fiscales 59 628 35 038 70 245 1 714 Dépôts de garantie versés et reçus 22 162 20 909 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 210 262 221 410 138 612 356 564 Total 292 239 269 283 230 311 374 483 4.9. Comptes de régularisation  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 201 3 315 50 3 501 Charges et produits constatés d'avance (1) 41 131 139 191 36 628 148 115 Produits à recevoir/Charges à payer 54 300 100 773 57 442 106 047 Valeurs à l'encaissement 35 582 18 242 295 691 247 907 Autres 25 973 6 190 26 868 4 309 Total 157 187 267 711 416 679 509 879 4.10. Provisions . — Principes comptables  : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risque de contrepartie sur des engagements de garantie et de financement donnés. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1. Tableau de variations des provisions : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Dotations Reprises Reclassement 31/12/2019 Provisions pour risques de contrepartie 71 720 8 353 -10 616 8 633 78 090 Provisions pour engagements sociaux 15 072 388 -54 0 15 406 Provisions pour PEL/CEL 32 001 -4 590 27 411 Provisions pour litiges 19 573 1 244 -7 967 0 12 850 Provision sur épargne réglementée  : 3 100 0 0 0 3 100 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 703 0 -688 15 Immobilisations financières 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 Provisions pour impôts 1 370 191 0 1 561 Autres 509 152 -507 154 Autres provisions pour risques 2 582 343 -1 195 0 1 730 Autres provisions exceptionnelles 2 733 6 921 0 9 654 Provisions exceptionnelles 2 733 6 921 0 0 9 654 Total 146 781 17 249 -24 422 8 633 148 241 4.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Dotations Reprises Utilisations Reclassement 31/12/2019 Dépréciations sur créances sur la clientèle -202 276 -37 646 45 391 8 633 -185 898 Dépréciations sur autres créances -4 380 -439 1 325 -3 494 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs -206 656 -38 085 46 716 0 8 633 -189 392 Provisions sur engagements hors bilan 11 880 4 692 -3 637 12 935 Provisions pour risques de contrepartie clientèle 59 839 3 661 -6 978 8 633 65 155 Autres provisions Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 71 719 8 353 -10 615 0 8 633 78 090 Total -134 937 -29 732 36 101 0 0 -111 302 (1) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements de financement et de garantie non douteux, inscrits au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. (2) L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par les opérations de titrisation décrite en note 1.3. Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2019 La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charentes est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home loans 2019 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home loans FCT 2019. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charentes comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.10.3. Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charentes est limité au versement des cotisations (9 469 milliers d' Euros en 2019). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  : — Les engagements de la Caisse d’Epargne concernent les régimes suivants : – le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ; – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 449 990 17 111 2 532 1 144 470 777 393 845 14 609 2 436 1 162 412 052 Juste valeur des actifs du régime -518 299 -4 157 -522 456 -475 081 -4 018 -479 099 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 27 857 27 857 26 376 26 376 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) 40 492 -1 263 39 229 54 918 827 55 745 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 40 11 691 2 532 1 144 15 407 58 11 418 2 436 1 162 15 074 Engagements sociaux passifs 40 11 691 2 532 1 144 15 407 58 11 418 2 436 1 162 15 074 Engagements sociaux actifs 0 0 — Analyse de la charge de l'exercice  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 664 127 791 845 Coût des services passés 0 0 Coût financier 7 092 195 19 7 306 6 755 Prestations versées -9 469 -634 -122 -10 225 -9 865 Autres 101 72 -18 155 -107 Total de la charge de l'exercice -2 377 326 96 -18 -1 973 -2 372 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2019 Exercice 2018 CGPCE CGPCE Taux d'actualisation 0,86% 1,82% Taux d'inflation 1,60% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 18 ans 18 ans Hors CGPCE Exercice 2019 Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 0,44% 0,19% 1,32% 0,92% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée Duration 11,5 8,1 11,1 7,7 Sur l’année 2019, sur l’ensemble des 58 537 milliers d’ Euros d’écarts actuariels générés, 62 682 milliers d’ Euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, 4 145 milliers d’ Euros (Z=X-Y) proviennent des ajustements liés à l’expérience. Les écarts démographiques ne génèrent aucun écart. Au 31 décembre 2019, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 87,9 % en obligations, 9 % en actions, 2 % en actifs immobiliers et 1,1 % en actifs monétaires. — Les tables de mortalité utilisées sont : – TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 4.10.4. Provisions PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 197 281 480 028 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 313 039 2 641 091 Ancienneté de plus de 10 ans 1 124 480 486 952 Encours collectés au titre des plans épargne logement 3 634 800 3 608 071 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 331 765 324 760 Total 3 966 565 3 932 831 — Encours de crédits octroyés  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Encours de crédits octroyés ( * ) au titre des plans épargne logement 2 382 3 227 Au titre des comptes épargne logement 9 495 13 488 Total 11 877 16 715 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL)  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Dotations / reprises nettes 31/12/2019 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 7 458 -1 276 6 182 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 13 131 -2 167 10 964 Ancienneté de plus de 10 ans 8 208 820 9 028 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 28 797 -2 623 26 174 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 3 352 -1 966 1 386 Provisions constituées au titre des crédits PEL -36 -3 -39 Provisions constituées au titre des crédits CEL -110 1 -109 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -146 -2 -148 Total 32 003 -4 591 27 412 4.11. Dettes subordonnées . — Principes comptables  : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne détient pas de dettes subordonnées. 4.12. Fonds pour risques bancaires généraux . — Principes généraux  : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2019 Fonds pour risques bancaires généraux 114 345 4 000 118 345 Total 114 345 4 000 0 0 118 345 Au 31 décembre 2019, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 35 556 milliers d' Euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance. 4.13. Capitaux propres  : (En milliers d’ Euros ) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2017 884 626 451 904 286 328 319 405 95 610 2 037 873 Mouvements de l'exercice 14 342 67 021 -30 803 50 560 Total au 31 décembre 2018 884 626 451 904 300 670 386 426 64 807 2 088 433 Impact changement de méthode 0 Affectation résultat 2018 379 898 -315 091 -64 807 0 Distribution de dividendes -14 769 -14 769 Augmentation de capital 190 000 190 000 Résultat de la période 97 369 97 369 Total au 31 décembre 2019 1 074 626 451 904 665 799 71 335 97 369 2 361 033 Le capital social de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou Charentes s'élève à 1 074 626 milliers d' Euros et est composé pour 1 074 625 500 Euros de 53 731 275 parts sociales de nominal 20 Euros , entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne. Une augmentation de capital, par incorporation des comptes courants des sociétés locales d’épargne, d’un montant de 190 000 milliers d’ Euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 07 octobre 2019, par l’émission au pair de 9 500 000 parts sociales nouvelles de 20 Euros de valeur nominale chacune. Sociétés locales d’épargne (SLE) . — Au 31 décembre 2019, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont détenues par 14 sociétés locales d’épargne, dont le capital (1 215 974 milliers d’ Euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2019, les SLE ont perçu un dividende de 14 769 milliers d’ Euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne. Au 31 décembre 2019, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 141 348 milliers d’ Euros comptabilisé au bilan en « Autres Passifs » dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au cours de l’exercice 2019, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 3 804 milliers d’ Euros , présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. 4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 9 297 0 189 038 607 753 129 022 935 110 Créances sur les établissements de crédit 5 482 997 4 508 20 358 78 297 107 798 0 5 693 958 Opérations avec la clientèle 667 825 327 411 1 331 887 5 746 812 10 608 937 191 196 18 874 068 Obligations et autres titres à revenu fixe 244 043 0 319 911 1 580 610 602 122 2 746 686 Opérations de crédit-bail et de locations simples 22 34 104 575 1 813 3 2 551 Total des emplois 6 404 184 331 953 1 861 298 8 014 047 11 449 692 191 199 28 252 373 Dettes envers les établissements de crédit 0 279 026 301 296 373 194 1 966 013 1 805 000 4 724 529 Opérations avec la clientèle 17 759 762 176 969 477 348 2 980 747 595 520 0 21 990 346 Dettes représentées par un titre 8 284 6 51 0 10 855 0 19 196 Total des ressources 17 768 046 456 001 778 695 3 353 941 2 572 388 1 805 000 26 734 071 Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés . Principes généraux  : — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés  : En faveur des établissements de crédit 42 346 50 467 Ouverture de crédits documentaires 175 140 132 358 Autres ouvertures de crédits confirmés 2 171 076 2 020 934 Autres engagements 2 767 1 658 En faveur de la clientèle 2 348 983 2 154 950 Total des engagements de financement donnés 2 391 329 2 205 417 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 512 0 Total des engagements de financement reçus 512 0 5.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés  : Autres garanties 23 970 26 765 D'ordre d'établissements de crédit  : 23 970 26 765 Cautions immobilières 559 237 515 987 Cautions administratives et fiscales 4 713 3 350 Autres garanties données 106 468 87 858 D'ordre de la clientèle  : 670 418 607 195 Total des engagements de garantie donnés 694 388 633 960 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit  : 21 673 43 080 Total des engagements de garantie reçus 21 673 43 080 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 6 070 066 0 5 746 523 0 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 38 205 13 862 206 32 532 13 246 712 Total 6 108 271 13 862 206 5 779 055 13 246 712 — Au 31 décembre 2019, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 2 174 488 milliers d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 972 523 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 298 257 milliers d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 333 111 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 2 086 892 milliers d’ Euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 2 046 409 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 1 358 981 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 146 094 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2019, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 38 205 milliers d’ Euros contre 32 532 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme . — Principes comptables  : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes  : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : – microcouverture (couverture affectée) ; – macrocouverture (gestion globale de bilan) ; – positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». — Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Couverture Total Couverture Total Opérations fermes Swaps de taux d'intérêt 4 002 289 4 002 289 3 889 578 3 889 578 Total opérations fermes 4 002 289 4 002 289 3 889 578 3 889 578 Total instruments financiers et de change á terme 4 002 289 4 002 289 3 889 578 3 889 578 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Micro- couverture Macro- couverture Total Micro- couverture Macro- couverture Total Swaps de taux d'intérêt 1 184 672 2 817 617 4 002 289 1 226 545 2 663 033 3 889 578 Opérations fermes 1 184 672 2 817 617 4 002 289 1 226 545 2 663 033 3 889 578 Total 1 184 672 2 817 617 4 002 289 1 226 545 2 663 033 3 889 578 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations de gré à gré 725 942 1 273 756 2 002 591 4 002 289 Opérations fermes 725 942 1 273 756 2 002 591 4 002 289 Total 725 942 1 273 756 2 002 591 4 002 289 5.3. Opérations en devises . — Principes comptables  : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Opérations de change comptant  : Monnaies à recevoir non reçues 959 744 Monnaies à livrer non livrées 957 743 Total 1 916 1 487 5.4. Ventilation du bilan par devise  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif EURO 29 892 650 29 893 510 28 836 416 28 837 125 DOLLAR 5 068 4 272 3 486 2 827 LIVRE STERLING 209 185 782 761 FRANC SUISSE 353 347 306 300 YEN 4 1 4 1 Autres 399 368 642 622 Total 29 898 683 29 898 683 28 841 636 28 841 636 Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2019 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 595 milliers d’ Euros (3 007 milliers d’ Euros en 2018). Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence). Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux. 6.3. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants (En milliers d’Euros) Total PricewaterhouseCoopers Audit KPMG Mazars 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 Montant % Montant % Montant % Montant % Montant % Montant % Montant % Montant % Audit Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés 305 93 % 311 98 % 0 0 % 149 96 % 171 90 % 162 100 % 134 97 % 0 0 % Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes 22 7 % 7 2 % 0 0 % 7 4 % 18 10 % 0 0 % 4 3 % 0 0 % Total 327 100 % 318 100 % 0 0 % 156 100 % 189 100 % 162 100 % 138 100 % 0 0 % Variation (%) + 3 % -100 % + 17 % + 100 % 6.4. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 8 avril 2016 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2019, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. (Exercice clos le 31 décembre 2019.) A l'Assemblée générale des sociétaires, 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019 tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le Directoire du 13 janvier 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Caisse d’Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Caisse enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte de coût du risque maintenu à un niveau bas que connait votre Caisse sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2019. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 63,1% du total bilan de la CEAPC au 31 décembre 2019. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 185,9 M€ pour un encours brut de 19 012,6 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 361,8 M€) au 31 décembre 2019. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 13,5 M€ (contre 39,8 M€ sur l’exercice 2018). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8, 4.2.1 et 4.10 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : — Nos travaux ont principalement consisté à : – nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019, – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis . Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan de votre Caisse, ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 718,4 M€ au 31 décembre 2019. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 4.4 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. — Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors d’un précédent exercice. —  Vérifications spécifiques  : Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. — Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires  : Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire arrêté le 24 février 2020 et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires à l’exception du point ci-dessous. S’agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d’arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la Direction nous a indiqué qu’ils feront l’objet d’une communication à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441-4 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. — Informations relatives au gouvernement d’entreprise  : Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Conseil d’Orientation et de Surveillance sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l'article L. 225-37-4 du Code de commerce. — Autres informations  : En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et aux participations réciproques vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes par l’Assemblée générale du 26 avril 2001 pour le cabinet KPMG Audit FSI et du 17 avril 2019 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2019, le cabinet KPMG était dans la 19ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 1ère année . Responsabilités de la Direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels  : – Il appartient à la Direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels  : — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la Direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au Comité d’audit . — Nous remettons un rapport au Comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense et Bordeaux, le if 02/04/2020 <>"" docproperty "KISManualDate" \@ "d MMMM yyyy" 2 avril 2020 if savedate \@ yyyy 0000 > 0 savedate \@ "d MMMM yyyy" 20 février 2017 date \@ "d MMMM yyyy" 21 février 2017 21 février 2017 2 avril 2020 . Les commissaires aux comptes, KPMG Audit FSI  : MAZARS  : Pierre S ubreville  ; Alain Chavance  ; Hervé Kerneis  ; Associé Associé Associé V. — Le rapport de gestion. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public. B. — Comptes consolidés IFRS. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public. I. — Compte de résultat consolidé. (En milliers d’ Euros ) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 4.1 516 944 531 745 Intérêts et charges assimilées 4.1 -278 383 -298 816 Commissions (produits) 4.2 252 999 250 053 Commissions (charges) 4.2 -28 788 -26 078 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 7 599 1 795 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 20 364 20 743 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 392 7 902 Produits des autres activités 4.6 9 906 9 268 Charges des autres activités 4.6 -13 484 -11 002 Produit net bancaire 487 549 485 610 Charges générales d'exploitation 4.7 -302 394 -311 245 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -25 605 -24 128 Résultat brut d'exploitation 159 550 150 237 Coût du risque de crédit 7.1.1 -22 819 -20 849 Résultat d'exploitation 136 731 129 388 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 11.4.2 37 67 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -169 680 Résultat avant impôts 136 599 130 135 Impôts sur le résultat 10.1 -42 851 -42 635 Résultat net 93 748 87 500 Résultat net part du groupe 93 748 87 500 Les informations 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. II. — Résultat global . (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat net 93 748 87 500 Eléments recyclables en résultat 6 493 -8 154 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 7 318 -10 294 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 949 1 237 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés -1 774 903 Eléments non recyclables en résultat 2 589 -2 675 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -2 090 972 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 3 614 -4 505 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés 1 065 858 Ecart de réévaluation sur passif social en OCI - impôts différés (part mino et groupe) Ecart de réévaluation dettes fin spread de crédit propre - impôts différés (part mino et groupe) 1 065 858 Autres - impôts différés (part mino et groupe) Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 9 082 -10 829 Résultat global 102 830 76 671 Part du groupe 102 830 76 671 Participations ne donnant pas le contrôle Les informations 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. III. — Bilan consolidé . (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisse, banques centrales 5.1 104 403 106 715 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 286 335 303 311 Instruments dérivés de couverture 5.3 13 671 13 737 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 2 187 285 2 110 028 Titres au coût amorti 5.5.1 160 964 262 356 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 5 850 073 5 259 581 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 20 944 685 20 157 258 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 109 080 Actifs d'impôts courants 14 444 18 930 Actifs d'impôts différés 10.2 73 845 73 365 Comptes de régularisation et actifs divers 5.7 272 155 638 042 Participations dans les entreprises mises en équivalence 11.4.1 2 482 2 445 Immeubles de placement 5.8 4 267 4 396 Immobilisations corporelles 5.9 144 966 133 675 Immobilisations incorporelles 5.9 1 445 6 528 Total des actifs 30 170 100 29 090 367 Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 (droits d’utilisation comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2. Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 22 953 22 990 Instruments dérivés de couverture 184 949 118 604 Dettes représentées par un titre 5.10 150 162 60 333 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.11.1 4 738 175 5 329 434 Dettes envers la clientèle 5.11.2 21 908 316 20 248 568 Passifs d'impôts courants 1 561 0 Passifs d'impôts différés 10.2 146 20 Comptes de régularisation et passifs divers 5.12 413 268 693 753 Provisions 5.13 84 920 86 369 Capitaux propres 2 665 650 2 530 296 Capitaux propres part du groupe  : 2 665 650 2 530 296 Capital et primes liées 5.15.1 1 526 530 1 336 530 Réserves consolidées 1 175 841 1 245 817 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -130 469 -139 551 Résultat de la période 93 748 87 500 Total des passifs et capitaux propres 30 170 100 29 090 367 Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2 ; Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la 1 ère application de l’interprétation d’IFRIC 23. Les impacts de la 1 ère application de la norme sur le bilan au 1 er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. IV. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d’Euros) AR Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Capital Primes Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Capitaux propres au 1er janvier 2018 884 626 451 904 1 057 557 14 120 -1 433 Distribution -15 836 Augmentation de capital 81 364 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 0 65 528 0 0 Effets des changements liés à la première application d' IFRS 9 124 597 Affectation résultat Résultat de la période Résultat global Autres variations -1 865 -8 965 811 Capitaux propres au 31 décembre 2018 884 626 451 904 1 245 817 5 155 -622 Capitaux propres au 1er janvier 2019 884 626 451 904 1 245 817 5 155 -622 Distribution -17 066 Augmentation de capital CE APC 190 000 -190 000 Augmentation de capital SLE 55 427 Affectation résultat 87 500 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 190 000 -64 139 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 5 871 622 Résultat de la période Résultat global Autres variations -5 837 Capitaux propres au 31 décembre 2019 1 074 626 451 904 1 175 841 11 026 0 (En milliers d’Euros) Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Non Recyclables Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2018 23 319 -308 94 353 2 524 138 2 524 138 Distribution -15 836 -15 836 Augmentation de capital 81 364 81 364 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 0 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 65 528 0 65 528 Effets des changements liés à la première application d' IFRS 9 -164 420 61 -39 762 -39 762 Affectation résultat -94 353 -94 353 -94 353 Résultat de la période 87 439 87 439 87 439 Résultat global Autres variations -3 693 1 018 -12 694 -12 694 Capitaux propres au 31 décembre 2018 -144 794 710 87 500 2 530 296 2 530 296 Capitaux propres au 1er janvier 2019 -144 794 710 87 500 2 530 296 2 530 296 Distribution -17 066 -17 066 Augmentation de capital CE APC 0 0 Augmentation de capital SLE 55 427 Affectation résultat -87 500 0 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires -87 500 38 361 38 361 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 4 395 -1 806 9 082 9 082 Résultat de la période 93 748 93 748 93 748 Résultat global Autres variations -5 837 -5 837 Capitaux propres au 31 décembre 2019 -140 399 -1 096 93 748 2 665 650 2 665 650 V. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat avant impôts 136 598 130 134 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 26 257 22 625 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) -11 979 -10 104 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -37 -67 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -23 264 -31 242 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements -198 499 138 946 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -207 522 120 158 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -629 434 785 423 Flux liés aux opérations avec la clientèle 874 970 -476 924 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 133 158 -236 093 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -41 124 -23 725 Impôts versés -39 087 -24 475 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 298 483 24 206 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 227 559 274 498 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations 75 950 -10 240 Flux liés aux immeubles de placement 148 2 638 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -16 833 -11 611 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies 59 265 -19 213 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 172 934 -15 836 Flux de trésorerie provenant des activités de financement Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies 172 934 -15 836 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D) 459 758 239 449 Caisse et banques centrales 106 715 126 717 Opérations à vue avec les établissements de crédit 512 130 252 679 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 618 845 379 396 Caisse et banques centrales 104 403 106 715 Opérations à vue avec les établissements de crédit 974 200 512 130 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 1 078 603 618 845 Variation de la trésorerie nette 459 758 239 449 VI. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE . Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un Groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,68 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : – la Banque de proximité et Assurance , comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; – la Gestion d’actifs et de fortune ; – et la Banque de Grande Clientèle . Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs . — Aucun évènement significatif n’a été constaté durant l’exercice 2019. 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — L'épidémie de pneumonie virale du Covid 19, qui s'étend notamment à l'Europe à partir de la Chine depuis janvier mais dont on ignore encore l'ampleur et la durée, fait peser un risque de retournement sévère. En particulier, les restrictions à la mobilité dans les zones touchées, l'impact manifeste sur les chaînes de valeur de l'interruption économique prolongée dans les zones impactées et la diffusion de la crise sanitaire au secteur des services (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales…) devraient se traduire par un affaissement de la conjoncture au moins au premier semestre 2020. Il s’agit d’un événement postérieur à la clôture n’ayant pas eu d’impact sur les comptes au 31 décembre 2019 et qui pourrait avoir des impacts significatifs en 2020 tel que décrit dans la section "Facteurs de risques" du rapport annuel. Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité. 2.1. Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2018 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2019. Pour rappel, la nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requière des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. — Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : – de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; – d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; – d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 « contrats d’assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, ADIR, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Prépar Vie et Prépar Iard. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le Groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du Groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Pour rappel, le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Norme IFRS 16  : La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle est applicable depuis le 1er janvier 2019. — IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quel que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : – Le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, – Le droit de décider de l’utilisation du bien. IFRS 16 affecte la comptabilisation en tant que preneur des contrats dits de location simple ou opérationnelle pour lesquels les loyers afférents étaient enregistrés en résultat. Du point de vue du bailleur, les dispositions retenues restent inchangées par rapport à l’ancienne norme IAS 17. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. Les principes comptables appliqués par le Groupe sont détaillés en note 11.2.2. Des précisions sur l’application d’IFRS 16 ont été apportées par la décision du Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) le 27 novembre 2019. Des travaux sont en cours pour analyser leurs effets. Elles pourraient amener le Groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables tel qu’appliqués au 31 décembre 2019, notamment pour la détermination de la durée des contrats de location. Le Groupe BPCE a choisi de retenir les exceptions prévues par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période parmi les charges générales d’exploitation. Le Groupe a également retenu l’option de ne pas appliquer, en tant que preneur, la norme IFRS 16 aux contrats portant sur des immobilisations incorporelles. Compte tenu de l’effet très marginal de la prise en compte des contrats de location portant sur des véhicules, le Groupe a décidé de ne pas modifier leur traitement comptable. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Eu égard aux activités du Groupe, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 porte dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Pour la première application de cette norme, le Groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode consiste à évaluer, à cette date, le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois (concernant en particulier les baux en situation de tacite prolongation au 1er janvier 2019) a été appliquée . Le montant des passifs locatifs ainsi déterminé au 1er janvier 2019 s’élève à 16 363 milliers d’ Euros présenté au sein du poste « Comptes de régularisation et passifs divers ». Il correspond à la valeur actualisée des paiements locatifs restant à payer sur la durée des contrats de location (au sens IFRS 16) au 1er janvier 2019. — Les taux moyen pondérés utilisés pour déterminer la valeur des passifs locatifs au 01 janvier 2019 sont les suivants : Année Maturité Devise Taux d’actualisation 2019 Moins de 2 ans EUR 0,00 % 2019 Entre 2 ans et 4 ans EUR 0,01 % 2019 Entre 4 ans et 6 ans EUR 0,08 % 2019 Entre 6 ans et 8 ans EUR 0,18 % 2019 Entre 8 ans et 10 ans EUR 0,31 % 2019 Entre 10 ans et 12 ans EUR 0,43 % 2019 Entre 12 ans et 14 ans EUR 0,53 % 2019 Entre 14 ans et 16 ans EUR 0,63 % 2019 Entre 16 ans et 18 ans EUR 0,73 % 2019 Entre 18 ans et 20 ans EUR 0,82 % 2019 Entre 20 ans et 24 ans EUR 0,98 % 2019 Entre 24 ans et 30 ans EUR 1,17 % 2019 Entre 30 ans et 40 ans EUR 1,38 % 2019 Entre 40 ans et 50 ans EUR 1,48 % 2019 Plus de 50 ans EUR 1,54 % — Ce montant peut être rapproché des informations présentées en note annexe 11.2.2 relatives aux paiements minimaux futurs au titre des opérations de location en tant que preneur du document de référence 2018, en intégrant les écarts suivants : – les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le Groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition et ne sont ainsi pas inclus dans le montant des passifs locatifs, – les passifs locatifs sont déterminés en excluant la TVA (y compris TVA non récupérable) alors que l’information fournie au 31 décembre 2018 l’inclut, – les passifs locatifs sont initialement déterminés en actualisant les loyers sur la durée des contrats conformément à IFRS 16. Les loyers compris dans les engagements hors bilan au 31 décembre 2018 ne sont pas actualisés. Le montant d’effet d’actualisation constaté au 1er janvier 2019 s’élève à – 1 541 milliers d’ Euros . – Outre la période contractuelle non résiliable, la durée retenue pour l’évaluation des passifs locatifs comprend les périodes couvertes par des options que le preneur est raisonnablement certain d’exercer ou de ne pas exercer, – les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats de courte durée (y compris les contrats de courte durée en date de transition à IFRS 16) sont exclus du calcul des passifs locatifs conformément aux exemptions prévues par IFRS 16. — Réconciliation des engagements de loyers futurs au sens d'IAS 17 aux passifs locatifs au sens d'IFRS 16  : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2019 Paiements minimaux futurs sur contrats de location simple au 31 décembre 2018 17 934 Engagements sur contrats de location n'ayant pas débutés Exemption des contrats à court terme Exemption des contrats de faible valeur Ecarts de méthode (appréciation de la durée des contrats, TVA et autres effets) -30 Valeur brute des passifs locatifs au 1er janvier 2019 portant sur des contrats de location simple 17 904 Effet actualisation -1 541 Reclassement au 1er janvier 2019 des passifs comptabilisés au 31 décembre 2018 au titre des contrats de location-financement Passifs locatifs comptabilisés au bilan au 1er janvier 2019 16 363 Les droits d’utilisation sont évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date et ajustés des éléments afférents aux contrats de location déjà inscrits au bilan avant l’entrée en vigueur d’IFRS 16. Le montant correspondant présenté parmi les immobilisations corporelles au 1er janvier 2019 s’élève à 16 363 milliers d’ Euros . L’application de la norme FRS 16 est sans effet sur le montant des capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2019 du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes . Son application ne génère pas d’impact significatif sur le résultat du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. IFRIC 23 . — La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». L’application au 1er janvier 2019 de l’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’impact sur le montant des capitaux propres d’ouverture du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. L’impact est uniquement en termes de présentation dans les états financiers des incertitudes relatives aux traitements fiscaux qui sont désormais, pour l’ensemble des entités du groupe, classées aux postes « Actifs et passifs d’impôts » et non plus au poste « Provisions » conformément à IFRIC update de septembre 2019. Le processus de collecte, d’analyse et de suivi des incertitudes a cependant été revu pour permettre de mieux documenter la conformité des modalités de comptabilisation et d’évaluation appliquées par le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes avec les exigences prévues par l’interprétation. Amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019 . — L’IASB a publié en décembre 2017 un amendement à la norme IAS 12 précisant si les effets d’impôts sur des distributions liées à des instruments et des coupons versés comptabilisés en capitaux propres selon IAS 32 devaient être comptabilisés en résultat, parmi les autres éléments du résultat global (OCI) ou en capitaux propres, selon l’origine des montants distribués. Ainsi, si les montants s'assimilent à des dividendes (au sens d’IFRS 9), les effets d'impôt doivent être comptabilisés au compte de résultat, lors de la comptabilisation du passif constitutif de l’obligation de payer les dividendes. S’ils ne s’assimilent pas à des dividendes, les effets d’impôts seront comptabilisés en capitaux propres. L’exercice du jugement étant nécessaire, le Groupe a été amené à appliquer la définition de dividendes aux intérêts sur les émissions de titres super subordonnée à durée indéterminée (TSSDI) dus à compter du 1 er janvier 2019. L’économie d’impôt liée au paiement de coupons aux détenteurs de ces instruments était imputée jusqu’à présent sur les réserves consolidées. Pas d’impact en compte de résultat pour le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au 31 décembre 2019. Le retraitement rétrospectif au 1 er janvier 2019 est sans incidence sur les capitaux propres, l’impôt sur ces rémunérations figurant déjà à ce poste. Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence . — L’IASB a publié en septembre 2019 un amendement à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence. Cet amendement a été adopté par la Commission européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe a choisi d’opter pour une application anticipée au 31/12/2019. — Ils permettent de considérer que : – les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables » , les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme – les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat – la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Ces amendements s’appliquent jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme ou lorsque la relation de couverture cesse d’exister. Le Groupe considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couvertures sont présentées dans l a note 5.3. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le Groupe sont présentés en note 2.3. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe est moindre que sur l’index LIBOR. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : Norme IFRS 17 . — La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2022. En effet, lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l’IASB a décidé de reporter d’un an son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2022. Un projet d’amendement « Exposure Draft ED/2019/4 Amendments to IFRS 17 » a été publié le 26 juin 2019. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées, en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle requiert des estimations par Groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. En dépit des incertitudes pesant encore sur la norme (date d’application, actions en cours pour infléchir certaines positions, exposure draft publié le 26 juin 2019), les entités d’assurance du Groupe se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’est pas concernée par l’application de cette norme. 2.3. Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. — Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2019, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; – le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.13) et les provisions relatives aux contrats d’assurance ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; – les impôts différés (note 10) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs. — Brexit : accord de sortie au 31 janvier 2020 et ouverture de la période de transition  : Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union européenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union européenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Le parlement britannique a récemment approuvé l’accord de sortie négocié avec Bruxelles, la ratification par le parlement européen étant attendue pour le 29 janvier 2020. A l’issue, une période de transition s’ouvrira jusqu’au 31 décembre 2020, période pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services seront négociés alors que les règles européennes actuelles continueront de s’appliquer. Les conséquences politiques et économiques du Brexit sont dorénavant suspendus aux accords qui seront conclus durant cette année 2020, sachant que les parlementaires européens considèrent d’ores et déjà ce calendrier excessivement serré. Dans ce contexte, Natixis a anticipé différents scénarios de sortie possibles, et suivra de près les conclusions des négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Le risque sur la non reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation européenne n’est plus un risque à court terme — Incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement BMR  : Le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’UE d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’UE, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Au titre de BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. En zone euro, au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été pour l’essentiel levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter, du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 deviendra un tracker du taux €ster. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, une nouvelle méthodologie de calcul visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, a été finalisée en novembre 2019. La valorisation des contrats indexés Euribor peut également être affectée par les modifications de la rémunération des accords de collatéralisation (habituellement indexés sur l’EONIA). En revanche, s’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, UK, CHF et Yen cependant, des travaux sont toujours en cours pour proposer des structures à terme qui seront basées sur ces taux alternatifs. Des incertitudes plus importantes subsistent donc pour les opérations utilisant l’indice LIBOR. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier et comptable. Concernant ce dernier aspect, des amendements aux normes IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 ont été publiés par l’IASB au mois de septembre 2019 sur les sujets liés à la couverture. Les amendements aux normes IAS 39 et IFRS 9 présentés prévoient des exceptions applicables de façon temporaire aux exigences prévues par ces normes en matière de comptabilité de couverture, tandis que les amendements à la norme IFRS 7 exigent, pour les relations de couverture auxquelles sont appliquées ces exceptions, des informations sur l’exposition des entités à la réforme IBORs, sur leur façon de gérer la transition aux taux de référence alternatifs ainsi que sur les hypothèses ou jugements importants qu’elles ont retenus pour appliquer ces amendements. L’objectif visé par l’IASB est de permettre aux entités d’éviter la rupture de relations de couvertures résultant des incertitudes associées à la réforme IBORs. Des discussions sont en cours à l’IASB concernant les sujets post-réforme IBORs. Aucun projet de texte n’a encore été publié à ce stade. Une attention particulière reste donc à porter sur les effets éventuels de la réforme en termes de décomptabilisation des actifs et passifs financiers indexés IBORs, sur les sujets de juste valeur, d’application du critère SPPI et de relations de couverture dans le cadre de la transition. — Incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat  : Le Groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le Groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le Groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2019. Les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2019 ont été arrêtés par le directoire du 13 janvier 2020. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 17 avril 2020. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’ Euros , sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. — A titre d’exemple, peuvent être cités : – la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; – les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; – la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; – la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : — un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : – les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; – les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; – les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). — Pour le Groupe, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés ; – un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; – un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest)  : Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. — Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : – les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. – les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. – les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables  : Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. — Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. — Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. — À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : – seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; – les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3. – Consolidation. 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante est la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en tant que société mère du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes qui est composé des entités suivantes : Entités Activité exercée Nationalité % de contrôle % d'intérêt Méthode de consolidation BEAULIEU IMMO Location immobilière Française 100,00% 100,00% IG TOURNON SCI de Gestion et de Location Française 100,00% 100,00% IG BATIMAP Etablissement de crédit Française 31,81% 31,81% MEE SLE APC Société locale d'épargne Française 100,00% 100,00% IG FCT Société financière Française 100,00% 100,00% IG 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le Groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le Groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le Groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du Groupe intervient à la date à laquelle le Groupe prend le contrôle et cesse le jour où le Groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 14.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du Groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le Groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du Groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’ E uro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. — Les écarts de conversion résultent de la différence : – de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; – de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au Groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés ont été éliminés. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : – les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; – les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; — les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; — en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à l a juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; – soit à l a quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes est effectué pour chaque regroupement d’entreprises. — Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : – en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le Groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; – lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le Groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du Groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le Groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. — Ces engagements sont traités comptablement comme suit : – en application des dispositions de la norme IAS 32, le Groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; – l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du Groupe » ; – les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du Groupe » ; – si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du Groupe » pour leurs parts respectives ; – tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé . 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) clôturent leurs comptes au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre. 3.4. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2018 . — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2019 sont les suivantes : – Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a évolué au cours de l’exercice 2019, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a également évolué au cours de l’exercice 2019, par l’entrée en périmètre de son compartiment respectif dans une nouvelle entité ad hoc BPCE Demeter 2019-07 FCT mentionnée en note 5.21.1.2 : BPCE Demeter 2019-07 FCT. Note 4. – Notes relatives au compte de résultat. L’essentiel . — Le produit net bancaire (PNB) regroupe : – les produits et charges d’intérêts – les commissions – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres – les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti – le produit net des activités d’assurance – les produits et charges des autres activités 4.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : — Principes comptables  : Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. — Le Groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 47 492 -49 736 -2 244 51 102 -62 377 -11 275 Prêts / emprunts sur la clientèle 437 987 -184 736 253 251 440 259 -189 362 250 897 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 4 850 -332 4 518 8 549 -128 8 421 Dettes subordonnées 0 0 0 0 Passifs locatifs -45 -45 0 0 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 490 329 -234 849 255 480 499 910 -251 867 248 043 Opérations de location-financement 33 0 33 0 0 0 Titres de dettes 16 388 16 388 19 206 19 206 Autres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 16 388 16 388 19 206 19 206 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la JV par capitaux propres 506 750 -234 849 271 901 519 116 -251 867 267 249 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 3 955 3 955 4 545 4 545 Instruments dérivés de couverture 6 108 -39 649 -33 541 7 924 -42 608 -34 684 Instruments dérivés pour couverture économique 131 -3 885 -3 754 160 -4 341 -4 181 Total des produits et charges d'intérêt 516 944 -278 383 238 561 531 745 -298 816 232 929 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 41 824 milliers d’ Euros (40 304 milliers d’ Euros en 2018) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ; Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 4 591 milliers d’ Euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (907 milliers d’ Euros au titre de la reprise nette pour l’exercice 2018). 4.2. Produits et charges de commissions  : — Principes comptables  : En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : – identification des contrats avec les clients ; – identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; – détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; – allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; – comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. — Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : – les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière – les produits des autres activités, (cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location – les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort que les commissions donc sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : – les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; – les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; – les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le Groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 79 -1 78 171 -2 169 Opérations avec la clientèle 60 815 -12 60 803 67 941 -13 67 928 Prestation de services financiers 6 099 -2 212 3 887 5 398 -2 524 2 874 Vente de produits d'assurance vie 86 154 86 154 80 157 80 157 Moyens de paiement 55 448 -26 534 # REF! 52 915 -23 479 29 436 Opérations sur titres 3 752 -29 # REF! 4 211 -60 4 151 Activités de fiducie 2 596 2 596 2 506 0 2 506 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 14 689 0 14 689 14 197 0 14 197 Autres commissions 23 367 0 23 367 22 557 0 22 557 Total des commissions 252 999 -28 788 #REF! 250 053 -26 078 223 975 4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat  : — Principes comptables  : Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat 8 226 4 297 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option  : -486 -1 548 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option -486 -1 548 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture  : -424 -1 048 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -424 -1 048 Variation de la couverture de juste valeur -74 984 -5 571 Variation de l'élément couvert 74 560 4 523 Résultats sur opérations de change  : 283 94 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 7 599 1 795 Pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  : — Principes comptables  : Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : – les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. – les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. — Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : – les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts – les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés – les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque – les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres — Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 0 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 20 364 20 743 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 20 364 20 743 4.5. Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti  : — Principes comptables  : Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 558 0 558 8 584 -667 7 917 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 558 0 558 8 584 -667 7 917 Dettes envers les établissements de crédit 0 -166 -166 0 -15 -15 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 -166 -166 0 -15 -15 Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 558 -166 392 8 584 -682 7 902 Les gains constatés sur l'exercice suite à la cession d'actifs financiers au coût amorti s'élèvent à 558 milliers d' Euros . Les pertes associées aux cessions d'actifs financiers au coût amorti s'élèvent à 166 milliers d' Euros au 31 décembre 2019. 4.6. Produits et charges des autres activités  : — Principes comptables  : Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : – les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; – les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; – les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 459 0 459 0 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 722 -189 533 1 692 -303 1 389 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 4 826 -5 791 -965 4 756 -5 421 -665 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 -240 -240 0 -373 -373 Autres produits et charges divers d'exploitation 3 899 -2 976 923 2 820 -5 378 -2 558 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation -4 288 -4 288 473 473 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 8 725 -13 295 -4 570 7 576 -10 699 -3 123 Total des produits et charges des autres activités 9 906 -13 484 -3 578 9 268 -11 002 -1 734 4.7. Charges générales d’exploitation  : — Principes comptables  : Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 18 466 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent – 38 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 19 416 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes représente pour l’exercice 5 276 milliers d’ Euros dont 4 485 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 791 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 3 317 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Charges de personnel -179 731 -190 076 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -13 999 -14 562 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -107 078 -106 607 Charges de location -1 586 Autres frais administratifs -122 663 -121 169 Total des charges générales d’exploitation -302 394 -311 245 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 4 485 milliers d’Euros (contre 3 884 milliers d’Euros en 2018) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) a été remplacé en 2019 par la taxe de soutien aux collectivités locales pour un montant annuel de 409 milliers d’Euros (contre 1 255 milliers d’Euros en 2018 pour la TSB). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs  : — Principes comptables  : Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -169 680 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs -169 680 Note 5. – Notes relatives au bilan. 5.1. Caisse, banques centrales  : — Principes comptables  : Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Caisse 104 403 106 715 Banques centrales Total caisse, banques centrales 104 403 106 715 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat  : — Principes comptables  : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : — Principes comptables  : Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : – les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; – les actifs financiers que le Groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; – les instruments de dettes non basiques ; – les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 107 201 107 201 111 908 111 908 Titres de dettes 107 201 107 201 111 908 111 908 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 47 506 47 506 47 687 47 687 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 116 574 116 574 128 850 128 850 Opérations de pension Prêts 164 080 164 080 176 537 176 537 Instruments de capitaux propres 14 490 14 490 14 784 14 784 Dérivés de transaction 564 564 82 82 Dépôts de garantie versés Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 564 285 771 286 335 82 303 229 303 311 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit . — L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. Le Groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2018. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat  : — Principes comptables  : Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable . — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance . — L’option s’applique dans le cas de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés . — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert Dérivés de transaction 22 953 22 953 22 990 22 990 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées Opérations de pension Dépôts de garantie reçus Autres Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 22 953 22 953 22 990 22 990 — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA ( Debit Valuation Adjustement ). 5.2.3. Instruments dérivés de transaction  : — Principes comptables  : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 353 625 564 22 953 183 998 144 22 990 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 353 625 564 22 953 183 998 144 22 990 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change -62 Autres instruments Opérations conditionnelles 0 0 0 0 -62 0 Dérivés de crédit Total des instruments dériv é s de transaction 353 625 564 22 953 183 998 82 22 990 Dont marchés organisés Dont opérations de gré à gré 353 625 564 22 953 183 998 82 22 990 5.3. Instruments dérivés de couverture  : — Principes comptables  : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de tr é sorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) . — Documentation en couverture de flux de trésorerie . Certains établissements du Groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). — Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : – des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; – des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur . — Certains établissements du Groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. — Deux tests d’efficacité sont réalisés : – un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; – un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libell é en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. — La macrocouverture de juste valeur peut être utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : – les portefeuilles de prêts à taux fixe – les dépôts à vue – les dépôts liés au PEL – la composante inflation du Livret A — La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : – un passif à taux fixe – les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. — Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : – la couverture de passif à taux variable – la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette – la macro couverture d’actifs à taux variable — Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : – l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor – la valeur temps des couvertures optionnelles – la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) – les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value ajustement) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux  : 3 779 615 13 671 184 949 3 715 281 13 737 117 470 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 3 779 615 13 671 184 949 3 715 281 13 737 117 470 Instruments de taux  : Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 3 779 615 13 671 184 949 3 715 281 13 737 117 470 Instruments de taux  : 30 000 1 134 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 0 0 0 30 000 0 1 134 Instruments de taux  : Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 30 000 1 134 Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dériv é s de couverture 3 779 615 13 671 184 949 3 745 281 13 737 118 604 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2019  : Inf . à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts  : Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur 725 000 1 239 661 1 092 756 722 198 Couverture du risque de change  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture des autres risques  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total Eléments couverts . — Couverture de juste valeur  : (En milliers d’Euros) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2019 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable D ont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable D ont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable D ont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs  : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 602 870 37 089 565 781 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 602 870 37 089 565 781 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti  : 1 126 962 6 934 1 120 028 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 1 032 648 4 760 1 027 888 Titres de dette 94 314 2 174 92 140 Passifs  : Passifs financiers au coût amorti 374 828 10 951 363 877 Dettes envers les établissements de crédit 374 828 10 951 363 877 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 1 355 004 33 072 1 321 932 (1) Intérêts courus exclus . (2) Déqualification, fin de la relation de couverture . L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : 31/12/2019 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 0 0 0 0 0 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 0 0 0 0 0 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture. L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2019 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2019 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -949 949 0 Dont couverture de taux 288 288 0 Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -949 949 0 5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : — Principes comptables  : Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes 1 353 266 1 316 883 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 834 019 793 145 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 187 285 2 110 028 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) -124 091 -135 023 Instruments de dettes 17 626 10 308 Instruments de capitaux propres -141 717 -145 331 (1) Le détail est donné dans la note 5.4 . (2) Y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle . Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : — Principes comptables  : Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : – des titres de participations – des actions et autres titres de capitaux propres Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d’Euros) Juste valeur 3 1 /12/2019 31/12/2018 Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 793 394 18 949 0 754 796 20 619 2 477 -943 Actions et autres titres de capitaux propres 40 625 1 415 -5 868 38 349 124 3 511 -760 Total 834 019 20 364 0 -5 868 793 145 20 743 5 988 -1 703 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne la cession du titre Heliodom et s’élève à 5 868 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. 5.5. Actifs au coût amorti  : — Principes comptables  : Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. —  Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Effets publics et valeurs assimilées 160 964 262 356 Obligations et autres titres de dettes Dépréciations pour pertes de crédit attendues Total des titres au cout amorti 160 964 262 356 La juste valeur des titres est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 16 419 96 505 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 5 630 609 5 038 007 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 164 164 Dépôts de garantie versés 202 881 124 908 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 -3 Total 5 850 073 5 259 581 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent hors créances rattachées à 3 811 369 milliers d’Euros au 31 décembre 2019 contre 3 539 795 milliers d’Euros au 31 décembre 2018. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 054 392 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 (1 677 863 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs  : 197 995 174 010 Autres concours à la clientèle 21 029 507 20 274 910 Prêts à la clientèle financière 19 347 9 919 Crédits de trésorerie 2 056 876 1 879 514 Crédits à l'équipement 5 303 856 5 150 915 Crédits au logement 13 509 054 13 100 657 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement 2 575 Prêts subordonnés 30 607 30 609 Autres crédits 107 192 103 296 Autres prêts ou créances sur la clientèle  : 5 966 5 827 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 21 233 468 20 454 747 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -288 783 -297 489 Total 20 944 685 20 157 258 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Reclassements d’actifs financiers  : — Principes comptables  : Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). D ans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas effectué de reclassement d’actifs en 2019. 5.7. Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 67 132 418 052 Charges constatées d'avance 1 657 1 770 Produits à recevoir 50 679 51 713 Autres comptes de régularisation 25 950 26 870 Comptes de régularisation - actif 145 418 498 405 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 187 545 Débiteurs divers 126 550 139 092 Actifs divers 126 737 139 637 Total des comptes de régularisation et actifs divers 272 155 638 042 5.8. Immeubles de placement  : — Principes comptables  : Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du Groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur 4 753 4 882 Immeubles comptabilisés au coût historique 4 370 -4 856 -486 4 446 -4 932 -486 Total des immeubles de placement 4 267 4 396 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 4 267 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 (4 396 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.9. Immobilisations  : — Principes comptables  : Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. — Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : – il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; – le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. — Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne  : – constructions : 20 à 50 ans ; – aménagements : 5 à 20 ans ; – mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ; – matériels informatiques : 3 à 5 ans ; – logiciels : maximum 5 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 121 542 -60 249 61 293 117 437 -57 986 59 451 Biens mobiliers donnés en location Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles 265 935 -182 262 83 673 265 899 -191 675 74 224 Total des immobilisations corporelles 387 477 -242 511 144 966 383 336 -249 661 133 675 Immobilisations incorporelles  : Droit au bail 1 030 1 030 6 536 -728 5 808 Logiciels 6 489 -6 074 415 6 370 -5 650 720 Autres immobilisations incorporelles Total des immobilisations incorporelles 7 519 -6 074 1 445 12 906 -6 378 6 528 5.10. Dettes représentées par un titre  : — Principes comptables  : Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Emprunts obligataires  : 130 950 39 700 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 18 665 20 209 Total 149 615 59 909 Dettes rattachées 547 424 Total des dettes représentées par un titre 150 162 60 333 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 10. 5.11. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle  : — Principes comptables  : Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.11.1. Dettes envers les établissements de crédit  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes à vue  : 42 271 34 402 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 27 25 Dettes à vue envers les établissements de crédit 42 298 34 427 Emprunts et comptes à terme 4 262 438 5 215 610 Opérations de pension  : 401 581 30 938 Dettes rattachées 31 856 48 457 Dettes à termes envers les établissements de crédit 4 695 875 5 295 005 Dépôts de garantie reçus (1) 2 2 Total des dettes envers les établissements de crédit 4 738 175 5 329 434 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 752 169 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 (5 167 557 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). 5.11.2. Dettes envers la clientèle  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs  : 6 150 918 5 120 045 Livret A 5 858 334 5 774 577 Plans et comptes épargne-logement 4 049 570 3 931 459 Autres comptes d'épargne à régime spécial 4 086 225 3 706 694 Dettes rattachées 22 30 Comptes d'épargne à régime spécial  : 13 994 151 13 412 760 Comptes et emprunts à vue 10 730 9 987 Comptes et emprunts à terme 1 720 336 1 656 152 Dettes rattachées 32 181 49 624 Autres comptes de la clientèle  : 1 763 247 1 715 763 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle  : 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 21 908 316 20 248 568 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9. 5.12. Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 49 489 369 834 Produits constatés d'avance 25 367 29 802 Charges à payer 68 071 66 151 Autres comptes de régularisation créditeurs 122 770 125 797 Comptes de régularisation - passif 265 697 591 584 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 12 835 16 204 Créditeurs divers 120 515 85 965 Passifs locatifs (1) 14 222 0 Passifs divers 147 572 102 169 Total des comptes de régularisation et passifs divers 413 269 693 753 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2 . 5.13. Provisions  : — Principes comptables  : Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2019 Provisions pour engagements sociaux (1) 14 302 387 -54 2 090 16 725 Provisions pour restructurations 0 0 Risques légaux et fiscaux 24 021 1 244 -219 -7 726 -1 370 15 950 Engagements de prêts et garanties 12 092 4 662 -1 579 15 175 Provisions pour activité d'épargne-logement 32 002 -4 591 27 411 Autres provisions d'exploitation 3 952 6 924 -1 217 9 659 Total des provisions 86 369 13 217 -219 -15 167 720 84 920 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux. 5.13.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 197 281 480 028 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 313 039 2 641 091 Ancienneté de plus de 10 ans 1 124 480 486 952 Encours collectés au titre des plans épargne-logement  : 3 634 800 3 608 071 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 331 765 324 760 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 3 966 565 3 932 831 5.13.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 2 382 3 227 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 9 495 13 488 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 11 877 16 715 5.13.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : 31/12/2018 Dotations/Reprises nettes 31/12/2019 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 7 458 -4 257 3 201 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 13 131 -2 616 10 515 Ancienneté de plus de 10 ans 8 208 4 250 12 458 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 28 797 -2 623 26 174 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 3 352 -1 966 1 386 Provisions constituées au titre des crédits PEL -36 -3 -39 Provisions constituées au titre des crédits CEL -111 1 -110 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -147 -2 -149 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 32 002 -4 591 27 411 5.14. Dettes subordonnées  : — Principes comptables  : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées et assimilés 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 0 0 Total des dettes subordonnées (1) 0 0 5.15. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : — Principes comptables  : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. — Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : – Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; – l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; – si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du Groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.15.1. Parts sociales  : — Principes comptables  : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales  : Valeur à l'ouverture 44 231 275 20 884 626 44 231 275 20 884 626 Augmentation de capital 9 500 000 20 190 000 Réduction de capital Autres variations Valeur à la clôture 53 731 275 1 074 626 44 231 275 884 626 Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. — Au 31 décembre 2019, le capital se décompose comme suit : – 1 074 626 milliers d’ Euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Caisses d’Epargne (884 626 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018) ; 5.16. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres  : — Principes comptables  : Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -2 090 284 -1 806 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 3 614 781 4 395 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Éléments non recyclables en résultat 1 524 1 065 2 589 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 7 318 -1 447 5 871 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 949 -327 622 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Éléments recyclables en résultat 8 267 -1 774 6 493 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) 9 791 -709 9 082 Part du groupe 9 791 -709 9 082 Participations ne donnant pas le contrôle 5.17. Compensation d’actifs et de passifs financiers  : — Principes comptables  : Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : — pour les opérations de pension : – les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), – les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; – pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. 5.17.1. Actifs financiers . — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral ) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral ) Exposition nette Dérivés 13 679 13 679 13 819 13 755 64 Opérations de pension Autres actifs Total 13 679 13 679 13 819 13 755 64 5.17.2 . Passifs financiers . — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral ) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral ) Exposition nette Dérivés 206 190 200 500 5 690 141 594 124 900 16 694 Opérations de pension 370 214 2 380 367 834 30 959 30 959 Autres passifs Total 576 404 202 880 373 524 172 553 124 900 47 653 5.18. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer  : — Principes comptables  : Un actif financier (ou un Groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif. Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs . — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers . — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : – les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; – des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers . — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le Groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.18.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 4 004 4 004 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 664 496 341 543 1 006 039 Actifs financiers au coût amorti 95 018 65 945 6 070 066 1 965 370 8 196 399 Total des actifs financiers donnés en garantie 763 518 407 488 6 070 066 1 965 370 9 206 442 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 763 518 407 488 4 711 085 1 965 370 7 847 461 (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2018 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 117 321 36 424 1 153 745 Actifs financiers au coût amorti 255 945 5 746 523 1 917 617 7 920 085 Total des actifs financiers donnés en garantie 1 373 266 36 424 5 746 523 1 917 617 9 073 830 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 373 266 36 424 4 439 430 1 917 617 7 766 737 5.18.2. Commentaires sur les actifs financiers transférés . — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le Groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créances . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le Groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées . — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le Groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du Groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home loans FCT 2018 et BPCE Home loans FCT 2019 sont souscrites par des investisseurs externes (note 14). Au 31 décembre 2019, 1 834 404 milliers d’ Euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le Groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a également participé en 2019 à 2 autres opérations de titrisations initiées par le Groupe BPCE : – DEMETER : titrisation par remise en garantie de crédits à la consommation au profit de Bank of America Merrill Lynch. La cession initiale de juillet 2019 a permis d’obtenir un refinancement de 60,0M€ pour un montant de crédit à la consommation apporté en garantie de 74,7M€. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a souscrit les obligations subordonnées (8,0M€). Cette opération n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant apporté les crédits en garantie ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. – HESTIA : cession parfaite et déconsolidante d’un portefeuille de crédits immobiliers au profit de l’assureur NN Group dans le cadre d’une opération O2D (Originate To Distribute). La part de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes dans la cession initiale est de 50,2M€. Une cession complémentaire a été réalisée en décembre 2019 portant le CRD des encours cédés au 31/12/2019 à 60,1M€. 5.18.2.1. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, le mécanisme de refinancement de place ESNI ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). En 2019, le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes , dans le cadre d’une opération de refinancement appelée Demeter, a procédé au nantissement d’un portefeuille de prêts personnels dans le cadre de l’article L211-38 du code monétaire et financier. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. 5.18.2.2. Actifs financiers reçus en garantie dont l' entité peut disposer . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas comptabilisé de montant d’actif reçu en garantie, enregistré à l’actif du bilan dans un cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation. 5.18.3. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas comptabilisé de montant d’actif reçu en garantie, enregistré à l’actif du bilan dans un cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation. Note 6. – Engagements. — Principes comptables  : Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 7. — Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : – Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; – Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 42 346 50 467 De la clientèle 2 332 867 2 145 782 Ouvertures de crédit confirmées 2 331 903 2 145 305 Autres engagements 964 477 Total des engagements de financement donn é s 2 375 213 2 196 249 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 512 De la clientèle Total des engagements de financement re ç us 512 0 6.2. Engagements de garantie  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 6 011 147 5 756 632 D'ordre de la clientèle 753 929 623 851 Total des engagements de garantie donn é s 6 765 076 6 380 483 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 22 597 44 275 De la clientèle 15 788 573 15 184 528 Sur titres 611 Total des engagements de garantie re ç us 15 811 170 15 228 803 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7. – Expositions aux risques. Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1. Risque de crédit  : L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit  : — Principes comptables  : Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de la période  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -19 983 -20 094 Récupérations sur créances amorties 950 1 569 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -3 786 -2 324 Total coût du risque de cr é dit -22 819 -20 849 — Coût du risque de la période par nature d’actifs  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Opérations interbancaires 2 5 077 Opérations avec la clientèle -23 727 -25 925 Autres actifs financiers 906 -1 Total coût du risque de cr é dit -22 819 -20 849 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements  : — Principes comptables  : Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1 )  : – il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 2 ( stage 2 ou S2 )  : – les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 3 ( stage 3 ou S3 )  : – Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; – les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. – Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated credit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le Groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du Groupe sont décrits ci-dessous. Seuls BPCE International et quelques portefeuilles d’établissements du Groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist. A noter qu’un encours d’une contrepartie Watchlist qui vient d’être originé ne sera pas contagionné et restera donc initialement en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dégradation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). Augmentation significative du risque de crédit . — L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. — Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : – Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; – Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; – Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grades détenus par la Banque de Grande Clientèle. Mesure des pertes de crédit attendues . — Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. — En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : – Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat de son taux d'intérêt effectif ; – Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; – Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. — La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : – Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; – Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; – Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Prise en compte des informations de nature prospective . — Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne pondérée de scénarios probabilisés, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du Groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-avant (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations sur la base de ces informations prospectives. — S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, l’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : – le scénario central, en ligne avec le scénario utilisé dans le cadre du processus budgétaire ; – un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central ; – un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle Groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . — Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : – il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; – ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres réhaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . — Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1. Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers  : Solde au 01/01/2019 Nouveaux contrats originés ou acquis Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période Réduction de valeur (passage en pertes) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Instruments de dettes  : Exposition brute Statut 1 1 316 912 68 667 -21 947 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Exposition brute 1 316 912 68 667 -21 947 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 29 6 -3 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Dépréciation pour pertes de crédits attendues 29 6 -3 Prêts et créances aux établissements de crédit  : Exposition brute Statut 1 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Exposition brute Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Dépréciation pour pertes de crédits attendues Prêts et créances à la clientèle  : Exposition brute Statut 1 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Exposition brute Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Dépréciation pour pertes de crédits attendues Actifs financiers au coût amorti  : Instruments de dettes  : Exposition brute Statut 1 262 356 -446 -100 946 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Exposition brute 262 356 -446 -100 946 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 0 0 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Dépréciation pour pertes de crédits attendues 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit  : Exposition brute Statut 1 5 259 527 7 256 507 506 0 Statut 2 57 -57 Statut 3 0 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Exposition brute 5 259 584 7 256 507 449 0 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 0 0 Statut 2 -3 3 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Dépréciation pour pertes de crédits attendues -3 3 Prêts et créances à la clientèle  : Exposition brute Statut 1 18 996 460 2 706 695 -1 589 717 -106 691 Statut 2 1 049 465 45 244 -133 615 -13 448 Statut 3 408 823 -64 924 -29 142 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Exposition brute 20 454 747 2 751 939 -1 788 256 -120 140 -29 142 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 -21 510 -10 154 -19 062 65 Statut 2 -64 433 -1 183 22 676 2 192 Statut 3 -211 545 -10 775 32 192 25 356 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Dépréciation pour pertes de crédits attendues -297 489 -11 336 -7 161 34 449 25 356 Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Total transferts Changements de modèle Variations liées à l'évolution du cours de change Autres mouvements Solde au 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Instruments de dettes  : Exposition brute Statut 1 -10 334 1 353 297 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Exposition brute -10 334 1 353 297 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 -1 31 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Dépréciation pour pertes de crédits attendues -1 31 Prêts et créances aux établissements de crédit  : Exposition brute Statut 1 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI T otal Exposition brute Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Dépréciation pour pertes de crédits attendues Prêts et créances à la clientèle  : Exposition brute Statut 1 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Exposition brute Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Dépréciation pour pertes de crédits attendues Actifs financiers au coût amorti  : Instruments de dettes  : Exposition brute Statut 1 0 160 964 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Exposition brute 0 160 964 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 0 0 Statut 2 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Dépréciation pour pertes de crédits attendues 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit  : Exposition brute Statut 1 75 783 5 850 073 Statut 2 0 Statut 3 0 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Exposition brute 75 783 5 850 073 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 0 0 Statut 2 0 Statut 3 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Dépréciation pour pertes de crédits attendues 0 0 Prêts et créances à la clientèle  : Exposition brute Statut 1 433 155 -680 287 -31 888 -279 021 -28 526 19 699 199 Statut 2 -436 172 672 455 -44 950 191 333 477 1 139 455 Statut 3 -4 972 -18 012 47 339 24 355 55 702 394 814 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Exposition brute -7 989 -25 844 -29 500 -63 333 27 652 21 233 468 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 -1 122 22 830 5 988 27 696 1 698 -21 267 Statut 2 4 824 -33 960 10 502 -18 634 -4 136 -63 518 Statut 3 54 2 501 -13 205 -10 650 -28 574 -203 997 Statut 2 POCI Statut 3 POCI Total Dépréciation pour pertes de crédits attendues 3 756 -8 629 3 285 -1 589 -31 012 -288 782 7.1.2.2. Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes des engagements  : Engagements non lesquels les pertes sont évaluées à Dépréciés pour de crédit attendues un an (Statut S1) Engagements non lesquels les pertes sont évaluées à Dépréciés pour de crédit attendues maturité (Statut S2) Engagements postérieurement ou leur acquisition Dépréciés à leur origination (Bucket S3) Engagements leur origination Dépréciés dès ou leur acquisition Total Total Exposition brute Provision pour pertes de crédit attendues Exposition brute Provision pour pertes de crédit attendues Exposition brute Provision pour pertes de crédit attendues Exposition brute Provision pour pertes de crédit attendues Exposition brute Provision pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2018 599 665 0 17 141 535 17 154 4 307 633 960 4 842 Nouveaux engagements HB originés ou acquis 137 288 333 54 327 1 452 191 615 1 785 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -102 353 1 243 -16 263 -1 137 -4 559 53 -123 175 159 Engagements intégralement transférés, appelés ou arrivés à maturité au cours de la période -23 062 -68 -1 049 -25 -24 111 -93 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'engagements de garantie -7 974 -1 476 3 996 793 -177 -53 -4 155 -736 Transferts vers S1 20 486 80 -20 296 -516 -1 036 -48 -846 -484 Transferts vers S2 -27 880 -1 556 25 337 1 309 -164 -5 -2 707 -252 Transferts vers S3 -580 -1 045 1 023 -602 Changements de modèle Variations liées à l'évolution du cours de change Autres mouvements 35 913 -275 -18 672 -989 2 461 513 19 702 -751 Solde au 31/12/2019 639 477 -243 39 480 629 14 879 4 820 693 836 5 206 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’ Euros ) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 394 814 -203 998 190 816 206 784 Titres de dettes - JVOCI R Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 964 964 Engagements de garantie 14 879 4 820 10 059 Total 410 657 -199 178 201 839 206 784 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : (En milliers d’ Euros ) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : Titres de dettes 107 201 Prêts 164 080 5 340 Dérivés de transaction 564 Total 271 845 5 340 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne détient pas d’actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit. 7.1.7 . Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice  : — Principes comptables  : Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8 . Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . — Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9 . Encours restructurés . — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 107 640 0 107 640 109 728 0 109 728 Encours restructurés sains 29 287 0 29 287 39 579 0 39 579 Total des encours restructurés 136 927 0 136 927 149 307 0 149 307 Dépréciations -47 576 4 -47 576 -48 544 13 -48 531 Garanties reçues 50 422 4 50 426 53 420 13 53 433 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 37 843 0 37 843 48 410 0 48 410 Réaménagement : refinancement 99 083 0 99 083 100 897 0 100 897 Total des encours restructurés 136 926 0 136 926 149 307 0 149 307 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 136 508 0 136 508 148 509 0 148 509 Autres pays 418 0 418 797 0 797 Total des encours restructurés 136 926 0 136 926 149 307 0 149 307 7.1. 10 . Encours restructurés . — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 109 728 0 109 728 Encours restructurés sains 35 579 0 35 579 Total des encours restructurés 149 307 0 149 307 Dépréciations -48 544 13 -48 531 Garanties reçues 91 626 13 91 639 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 48 410 0 48 410 R éaménagement : refinancement 100 897 0 100 897 Total des encours restructurés 149 307 0 149 307 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 148 509 0 148 509 Autres pays 797 0 797 Total des encours restructurés 149 307 0 149 307 7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : – les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; – les cours de change ; – les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; – et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les marchés, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. — Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : – soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; – soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; – soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2019 Caisse, banques centrales 104 403 104 403 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 13 395 135 111 1 016 054 134 023 834 019 2 132 602 Instruments dérivés de couverture 0 Titres au coût amorti 1 010 64 039 93 742 158 791 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5 484 001 4 092 19 108 79 963 60 029 5 647 193 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 717 414 359 781 1 485 025 6 405 834 11 833 777 44 283 20 846 114 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Actifs financiers par échéance 6 320 223 363 873 1 703 283 7 595 593 12 027 829 878 302 28 889 103 Banques centrales 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Instruments dérivés de couverture 0 Dettes représentées par un titre 8 283 6 51 10 855 130 967 150 162 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 283 195 298 601 346 905 1 991 331 1 807 190 4 727 222 Dettes envers la clientèle 17 695 117 176 969 477 348 2 980 747 578 135 21 908 316 Dettes subordonnées 0 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Passifs locatifs 8 774 2 466 11 240 Passifs financiers par échéance 17 986 595 475 576 824 304 4 991 707 2 518 758 0 26 796 940 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 69 26 125 3 000 13 152 42 346 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 174 995 54 444 475 425 797 811 829 228 964 2 332 867 Total engagements de financement donnes 174 995 54 513 501 550 800 811 842 380 964 2 375 213 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 9 091 9 091 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 375 10 466 7 957 55 269 595 799 14 879 684 745 Total engagements de garantie donn é s 375 10 466 7 957 55 269 604 890 14 879 693 836 Note 8. – Avantages du personnel. — Principes comptables  : Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : – Les avantages à court terme, tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. – Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. – Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. – Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie et à l’utilisation du CICE est présentée dans le chapitre 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales – Une entreprise responsable dans ses pratiques internes ». Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 113 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2019 contre 3 784 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2018. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Salaires et traitements -99 291 -107 612 Charges des régimes à prestations et cotisations définies -23 734 -23 644 Autres charges sociales et fiscales -46 443 -48 482 Intéressement et participation -10 263 -10 338 Total des charges de personnel -179 731 -190 076 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. — Le régime fermé de retraite (dit de maintien de droits) des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGP. Les droits ont été cristallisés à la date de fermeture du régime soit le 31 décembre 1999. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration de la CGP sur la base d’études actif/passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe est également destinataire de ces études pour information. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques effectués : – un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier) ; – un risque d’insuffisance d’actifs ; – le souhait d’être en mesure de revaloriser régulièrement les pensions. La part de l’obligataire dans l’actif du régime est déterminante : en effet, la maîtrise du risque de taux pousse la CGP à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration aussi proche que possible de celle du passif. Le souhait de revalorisation annuelle des rentes, bien que restant à la main du Conseil d’administration de la CGP pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Le régime CGP est présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». — Les autres avantages sociaux incluent également : – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d’Euros) Autres avantages à long terme 31/12/201 9 31/12/2018 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 450 249 39 450 288 17 167 2 532 469 987 411 207 Juste valeur des actifs du régime -518 643 -518 643 -4 157 -522 800 -479 415 Juste valeur des droits à remboursement 0 Effet du plafonnement d'actifs 68 394 68 394 68 394 81 348 Solde net au bilan 0 39 39 13 010 2 532 0 15 581 13 140 Engagements sociaux passifs 39 39 13 010 2 532 15 581 13 140 Engagements sociaux actifs 0 La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan . — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d’Euros) Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 394 049 57 394 106 14 665 2 436 411 207 435 375 Coût des services rendus 664 127 791 845 Coût des services passés 0 Coût financier 7 092 7 092 195 19 7 306 6 755 Prestations versées -9 469 -9 469 -634 -122 -10 225 -9 865 Autres -18 -18 101 72 155 -107 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 763 763 135 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 62 724 62 724 1 677 64 401 -19 371 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -4 148 -4 148 -264 -4 412 -6 586 Ecarts de conversion 0 Autres 1 1 1 4 026 Dette actuarielle en fin de période 450 249 39 450 288 17 167 2 532 469 987 411 207 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 475 397 475 397 4 018 479 415 478 333 Produit financier 8 574 8 574 53 8 627 7 524 Cotisations reçues 0 Prestations versées -9 469 -9 469 -9 469 -8 957 Autres 0 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 44 141 44 141 86 44 227 -1 601 Ecarts de conversion 0 Autres 0 4 116 Juste valeur des actifs en fin de période 518 643 518 643 4 157 522 800 479 415 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 9 469 milliers d’ Euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Coût des services 664 127 791 845 Coût financier net -2 377 -2 377 -439 -103 -2 919 -2 202 Autres (dont plafonnement par résultat) 83 72 155 -1 015 Total de la charge de l'exercice -2 377 0 -2 377 308 -2 069 96 -1 973 -2 372 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d' Euros ) Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière #Ref! #Ref! Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 262 -813 -551 421 Dont écarts actuariels 40 553 -531 40 022 65 698 Dont effet du plafonnement d'actif -40 291 -282 -40 573 -65 277 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 14 436 2 090 16 526 -24 221 Ajustements de plafonnement des actifs -14 435 -14 435 23 248 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 263 1 277 1 540 -552 Dont écarts actuariels 99 129 1 644 100 773 40 022 Dont effet du plafonnement d'actif -98 866 -368 -99 234 -40 573 8.2.4. Autres informations . — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2019 31/12/2018 CGP-CE CGP-CE Taux d'actualisation 0,86% 1,82% Taux d'inflation 1,60% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 18 ans 18 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses . — Au 31 décembre 2019, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : en % et milliers d'Euros 31/12/2019 31/12/2018 CGP-CE CGP-CE % montant % montant variation de+ 0,5% du taux d'actualisation 8,48% -38 167 -8,07% -31 800 variation de -0,5% du taux d'actualisation 9,68% 43 574 9,17% 36 134 variation de+ 0,5% du taux d'inflation 7,77% 34 975 7,62% 30 027 variation de -0,5% du taux d'inflation -7,03% -31 639 -6,90% -27 189 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 CGP-CE CGP-CE N+1 à N+5 55 495 53 206 N+6 à N+10 63 637 62 371 N+11 à N+15 65 885 65 966 N+16 à N+20 61 534 62 650 > N+20 167 439 178 700 — Ventilation de la juste valeur des actifs du régime CGP-CE  : En % et millions d'Euros 31/12/2019 31/12/2018 CGP-CE CGP-CE Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 1,10% 5 705 0,40% 1 426 Actions 9,00% 46 678 9,31% 46 589 Obligations 87,90% 455 887 88,29% 419 300 Immobilier 2,00% 10 383 2,00% 8 082 Dérivés 0,00% 0 0,00% 0 Fonds de placement 0,00% 0 0,00% 0 Total 100,00% 518 653 100,00% 475 397 Note 9. – Juste valeur des actifs et passifs financiers. L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur : — Principes généraux : Les principes méthodologiques relatifs à la juste valeur, appliqués par Natixis ont été revus au cours du deuxième trimestre 2019 conduisant notamment à affiner les critères d’observabilité et à revoir la répartition des actifs et des passifs financiers par niveaux de juste valeur (voir ci-dessous). — Niveaux de juste valeur : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le Groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le Groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». — Hiérarchie de la juste valeur . — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. — La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; – une baisse significative du volume des transactions ; – une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; – une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; – une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le Groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – des écarts très importants entre le prix vendeur (BID) et le prix acheteur (ASK) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) . — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). — Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : – les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les « spreads » de crédit ; – les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) Instruments dérivés de niveau 2 . — Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2 . — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. — Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. — Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. — Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)  : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. — Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement   : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement ; – certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2019, le Groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler. Cas particuliers . — Juste valeur des titres de BPCE . La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 718 443 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilis é s au cout amorti (titres) . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur  : — Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. Juste valeur des dettes interbancaires  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du Groupe. 9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers . 9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d’ Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes  : 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres  : Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction  : 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 564 0 564 Dérivés de taux 564 564 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique  : 0 564 0 564 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle  : Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : 0 0 0 0 Instruments de dettes 28 745 16 188 226 348 271 281 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle  : 164 080 164 080 Titres de dettes 28 745 16 188 62 268 107 201 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 28 745 16 188 226 348 271 281 Instruments de capitaux propres 0 0 14 490 14 490 Actions et autres titres de capitaux propres 14 490 14 490 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction  : 0 0 14 490 14 490 Instruments de dettes 1 166 204 187 062 0 1 353 266 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 1 166 204 187 062 1 353 266 Instruments de capitaux propres 40 273 793 746 834 019 Actions et autres titres de capitaux propres 40 273 793 746 834 019 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 1 166 204 227 335 793 746 2 187 285 Dérivés de taux 13 671 13 671 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 13 671 0 13 671 (En milliers d’ Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 21 805 1 148 22 953 Dérivés de taux 21 805 1 148 22 953 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 21 805 1 148 22 953 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : 0 0 0 0 Dérivés de taux 184 949 184 949 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 184 949 0 184 949 31/12/2018 (En milliers d’ Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) T otal Actifs financiers Instruments de dettes  : 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres  : Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction  : 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 82 0 82 Dérivés de taux 82 82 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique  : 0 82 0 82 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle  : Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 4 020 284 425 288 445 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle  : 176 537 176 537 Titres de dettes 4 020 107 888 111 908 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 4 020 284 425 288 445 Instruments de capitaux propres 0 0 14 784 14 784 Actions et autres titres de capitaux propres 14 784 14 784 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction  : 0 0 14 784 14 784 Instruments de dettes 1 131 778 185 105 0 1 316 883 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle  : Titres de dettes 1 131 778 185 105 1 316 883 Instruments de capitaux propres 26 564 766 581 793 145 Actions et autres titres de capitaux propres 26 564 766 581 793 145 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 1 131 778 211 669 766 581 2 110 028 Dérivés de taux 13 737 13 737 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 13 737 0 13 737 (En milliers d’ Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 0 0 0 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 21 432 1 558 22 990 Dérivés de taux 21 432 1 558 22 990 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 21 432 1 558 22 990 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : 0 0 0 0 Dérivés de taux 11 191 107 413 118 604 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 11 191 107 413 0 118 604 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur . — Au 31 décembre 2019  : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Reclassements Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture En capitaux propres Achats / émissions Ventes / remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Autres variations 31/12/2019 Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes -486 486 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle -486 486 Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option -486 486 Instruments de dettes 284 425 7 852 -181 11 059 -39 489 -37 318 226 348 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 176 537 -600 -181 -11 676 164 080 Titres de dettes 107 888 8 452 11 059 -27 813 -37 318 62 268 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 284 425 7 852 -181 11 059 -39 489 -37 318 226 348 Instruments de capitaux propres 14 784 75 795 -1 164 14 490 Actions et autres titres de capitaux propres 14 784 75 795 -1 164 14 490 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 14 784 75 795 -1 164 14 490 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 765 940 0 33 006 -8 767 55 122 -42 055 0 -10 141 793 105 Actions et autres titres de capitaux propres 765 940 0 33 006 -8 767 55 122 -42 055 0 -10 141 793 105 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 765 940 0 33 006 -8 767 55 122 -42 055 0 -10 141 793 105 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) 0 0 0 0 Instruments dérivés 1 558 -259 -151 1 148 Dérivés de taux 1 558 -259 -151 1 148 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 558 -259 -151 1 148 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture ( * ) hors couverture économique . — Au 31 décembre 2018  : (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts d e la période Autres variations 31/12/2018 Au compte de résultat E n capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 216 708 8 308 49 742 -36 243 45 910 284 425 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 152 465 -8 967 47 687 -14 648 176 537 Titres de dettes 64 243 17 275 2 055 -21 595 45 910 107 888 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 216 708 8 308 49 742 -36 243 45 910 284 425 Instruments de capitaux propres 15 615 -852 21 14 784 Actions et autres titres de capitaux propres 15 615 -852 21 14 784 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 15 615 -852 21 14 784 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 764 976 35 877 -4 670 8 111 -38 354 0 765 940 Actions et autres titres de capitaux propres 764 976 35 877 -4 670 8 111 -38 354 0 765 940 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 764 976 35 877 -4 670 8 111 -38 354 0 765 940 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 900 309 517 -168 1 558 Dérivés de taux 900 309 517 -168 1 558 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 900 309 517 -168 1 558 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture ( * ) Hors couverture économique . 9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) 2019.12 De Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Vers niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 1 niveau 2 Actifs financiers  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) : Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : Instruments de dettes 26 228 11 090 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 26 228 11 090 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard  : 26 228 11 090 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 10 141 Actions et autres titres de capitaux propres 10 141 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 10 141 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique  : Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture * Hors couverture économique . Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. 2018.12 De niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 3 Vers niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 1 niveau 2 Actifs financiers  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard  : Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction  : Instruments de dettes 327 211 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 327 211 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 327 211 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique  : Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : Dérivés de taux 11 191 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 11 191 ( * ) hors couverture économique . 9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Aquitaine Poitou-Charentes est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 11 709 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs . Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 12 540 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 28 404 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 26 666 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9.1. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti  : 27 162 368 137 225 1 536 160 25 488 983 26 244 247 239 254 1 005 518 24 999 475 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5 856 556 1 494 902 4 361 654 5 242 204 939 191 4 303 013 Prêts et créances sur la clientèle 21 168 587 41 258 21 127 329 20 733 973 37 511 20 696 462 Titres de dettes 137 225 137 225 268 070 239 254 28 816 Passifs financiers au cout amorti  : 26 779 433 12 660 615 14 118 818 25 761 894 39 709 12 212 436 13 509 749 Dettes envers les établissements de crédit 4 851 922 4 727 255 124 667 5 452 993 5 356 084 96 909 Dettes envers la clientèle 21 908 316 7 914 165 13 994 151 20 248 568 6 835 728 13 412 840 Dettes représentées par un titre 19 195 19 195 60 333 39 709 20 624 Note 10. – Impôts. 10.1. Impôts sur le résultat  : — Principes comptables  : Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. — Les impôts sur le résultat regroupent : – d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). – d’autre part, les impôts différés (voir 10.2). Lo rsque qu’il est probable qu’une position fiscale du Groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Impôts courants -43 914 -37 203 Impôts différés 1 063 -5 432 Impôts sur le résultat -42 851 -42 635 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : Exercice 2019 Exercice 2018 (En milliers d’Euros) taux d’impôt (En milliers d’Euros) taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 93 748 87 500 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 37 -67 Impôts 42 851 42 635 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition ( A) 136 636 130 068 Taux d’imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -47 044 -44 782 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes 6 656 3 730 Impôts à taux réduit et activités exonérées 189 309 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts -802 5 766 Effet des changements de taux d’imposition Autres éléments -1 850 -7 658 Charge d’impôts comptabilisée -42 851 -42 635 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 31,36% 32,78% 10.2. Impôts différés  : — Principes comptables  : Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au Groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. — Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : – aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; – aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; – aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; Pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Plus-values latentes sur OPCVM 2 837 4 070 GIE fiscaux Provisions pour passifs sociaux 398 -143 Provisions pour activité d’épargne-logement 7 222 8 776 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 12 761 13 090 Autres provisions non déductibles 13 393 12 355 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -5 176 -4 145 Autres sources de différences temporelles 42 264 39 342 Impôts différés liés aux décalages temporels 73 699 73 345 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 73 699 73 345 Comptabilisés  : A l’actif du bilan 73 845 73 365 Au passif du bilan 146 20 Note 11. Autres informations. 11.1. Information sectorielle : (En milliers d’Euros) Total de l'activité Dont pôle clientèle 2019 2018 2019 2018 Produit net bancaire  : 487 549 485 610 460 910 472 336 Frais de gestion -327 999 -335 373 -316 533 -319 794 Résultat brut d'exploitation  : 159 550 150 237 144 377 152 542 Coût du risque -22 819 -20 849 -22 819 -20 849 Résultat d'exploitation  : 136 731 129 388 121 558 131 693 Quote part résultat net des entreprises mises en équivalence 37 67 Gains ou pertes sur actifs immobilisés -169 680 -167 676 Résultat courant avant impôt 136 599 130 135 121 391 132 369 11.2. Informations sur les opérations de location  : — Principes comptables  : Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement  : Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. — La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : – le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; – le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; – la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; – au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et – les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. — La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : – si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; – les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; – le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1.10). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. — Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : – l’investissement net ; – et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». 11.2.1. Opérations de location en tant que bailleur . — Produits des contrats de location – bailleur  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés Paiements de loyers variables non inclus dans l'évaluation de l'investissement net Plus ou moins-values de cession sur biens donnés en location-financement Produits de location-financement Produits de location Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d'un indice ou d'un taux Produits de location simple — Echéancier des créances de location-financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) 12 886 11 202 10 774 10 551 10 207 54 898 110 518 15 016 43 756 62 234 121 006 Paiements de loyers actualisés (Investissement net) 10 127 8 986 8 807 8 828 8 727 49 863 95 338 12 274 35 378 55 821 103 473 Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie Produits financiers non acquis 2 759 2 216 1 968 1 723 1 479 5 036 15 180 2 742 8 378 6 413 17 533 Contrats de location simple Paiements de loyers 0 0 0 0 0 0 0 250 540 2 594 3 384 Ces données concernent l’entité BATIMAP. 11.2.2. Opérations de location en tant que preneur  : — Principes comptables  : IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : – le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, – le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi- vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financier qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du Groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. Les contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » sont considérés avoir une durée résiduelle de 9 mois, correspondant à la période en cours à laquelle s’ajoute la période de préavis de résiliation. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclu de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -45 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -2 200 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -2 245 (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Charges de location au titre des contrats de courtes durée Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan — Echéancier des passifs locatifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Ecart dû à l'actualisation Total Passifs locatifs 1 630 1 455 8 774 2 466 -103 14 222 — Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition 28 112 112 252 Les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le Groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition. Le tableau ci-dessous présente les paiements minimaux attendus sur ces contrats. — Produits tirés de contrats de location reconnus au bilan  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Produits de sous-location - location simple Produits de sous-location - location-financement Lorsque le Groupe est amené à sous-louer tout ou partie d’un bien lui-même pris en location, le contrat de sous-location est analysé en substance à l’instar de l’approche retenue par les bailleurs. Les produits relatifs à de tels contrats sont présentés de manière identique à l’approche retenue par le bailleur : en produits des autres activités pour les contrats qualifiés de location simple et en produits d’intérêts pour les contrats qualifiés de location-financement. — Résultat des transactions de cession bail  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Profits (ou pertes) résultant de transactions de cession bail 11.3. Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. — Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : – l’organe central BPCE ; – les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; – les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; – les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du Groupe (CGP) ; – les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 1 345 685 29 515 1 137 849 071 20 369 8 981 Autres actifs financiers 781 438 37 138 728 507 54 206 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 2 127 123 29 515 38 275 1 577 578 20 369 63 187 Dettes 3 283 512 2 465 4 322 946 1 431 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 3 283 512 2 465 4 322 946 1 431 Intérêts, produits et charges assimilés -15 276 642 -24 176 510 Commissions -6 095 54 -5 472 38 Résultat net sur opérations financières Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées -21 371 696 -29 648 548 Engagements donnés 42 613 28 553 53 817 16 530 Engagements reçus 6 772 3 138 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 42 613 35 325 53 817 19 668 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 18 - Périmètre de consolidation ». 11.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2019 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 595 milliers d’ Euros (3 007 milliers d’ Euros en 2018). Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence). Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux. 11.4. Partenariats et entreprises associés  : Principes comptables : Voir Note 3 11.4.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence . — La participation du Groupe mise en équivalence concerne l’entreprise suivante : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Batimap 2 482 2 445 Total des participations dans les entreprises mises en équivalence 2 482 2 445 11.4.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Batimap 37 67 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 37 67 11.5. Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 11.5.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. — Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : – originateur/structureur/arrangeur ; – agent placeur ; – gestionnaire ; – ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou- Charentes à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le Groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs . — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation . — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. — Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : – les opérations par lesquelles le Groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; – les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés . — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le Groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités . — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 11.5.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2019  : (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 77 353 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option 77 353 Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 7 348 426 17 237 Actifs financiers au coût amorti 3 724 5 496 Actifs divers Total actif 84 701 4 150 22 733 Dettes envers la clientèle 26 889 366 6 671 Provisions Total passif 26 889 366 6 671 Engagements de financement donnés 611 19 638 Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 57 812 3 784 16 062 (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 10 460 523 6 936 130 325 — Au 31 décembre 2018  : (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 75 462 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option 75 462 Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5 348 1 445 16 492 Actifs financiers au coût amorti 12 753 Actifs divers Total actif 80 810 1 445 29 245 Dettes envers la clientèle 9 476 278 2 920 Provisions Total passif 9 476 278 2 920 Engagements de financement donnés 740 Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 71 334 1 167 27 065 (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 10 657 663 12 885 129 949 — Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : – Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; – Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation ) ; – Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; – Autres activités, le total bilan. Note 12. – Honoraires des commissaires aux comptes. — Les honoraires comptabilisés au titre des missions réalisées par les Commissaires aux comptes pour l'ensemble du Groupe BPCE (y compris les commissaires aux comptes qui ne relèvent pas du même réseau que les responsables du contrôle des comptes de BPCE) pour les exercices 2019 et 2018 : Montants (En milliers d’Euros) Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de BPCE Autres réseaux de commissaires aux comptes Total PwC Mazars KPMG Audit Autres Montant Montant 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 Missions de certification des comptes 0 166 134 0 171 162 305 328 Services autres que la certification des comptes 0 7 4 0 18 22 7 Filiales intégrées globalement 14 17 10 10 10 Total 14 173 138 0 189 162 10 10 351 345 dont honoraires versés aux membres du réseau pour la certification des comptes 0 0 D ont honoraires versés aux membres du réseau pour les services autres que la certification des comptes 0 0 Variation (%) -92% 17% 2% Note 13. – Détail du périmètre de consolidation. 13.1. Opérations de titrisation  : — Principes comptables  : La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. — Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10, rappelés en 3.2.1 . Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — Opération de titrisation interne au Groupe  : En 2019, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au Groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2019. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,1 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2019 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1,0 milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la seconde opération avec un placement des titres senior sur les marchés. — Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a également participé en 2019 à 2 autres opérations de titrisations initiées par le Groupe BPCE : – DEMETER : titrisation par remise en garantie de crédits à la consommation au profit de Bank of America Merrill Lynch. La cession initiale de juillet 2019 a permis d’obtenir un refinancement de 60,0M€ pour un montant de crédit à la consommation apporté en garantie de 74,7M€. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a souscrit les obligations subordonnées (8,0M€). Cette opération n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant apporté les crédits en garantie ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. – HESTIA : cession parfaite et déconsolidante d’un portefeuille de crédits immobiliers au profit de l’assureur NN Group dans le cadre d’une opération O2D (Originate To Distribute). La part de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes dans la cession initiale est de 50,2M€. Une cession complémentaire a été réalisée en décembre 2019 portant le CRD des encours cédés au 31/12/2019 à 60,1M€. 13.2 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 2019 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ Euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le Groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du Groupe dans l’actif net de la société détenue. 13.3. Entreprises non consolidés au 31 décembre 2019 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. — Les entreprises non consolidées sont constituées : – d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, – d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. VIII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2019.) A l'Assemblée générale des sociétaires, 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le Directoire du 13 janvier 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion . — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes comptables relatifs : – A la première application à compter du 1 er janvier 2019 de la nouvelle norme IFRS 16 « Contrats de location » exposé dans la note 2.2 « Référentiel » et le paragraphe « Contrats de location » de la note 11.2 « Informations sur les opérations de location » ainsi que dans les autres notes de l'annexe présentant des données chiffrées liées aux incidences de ce changement. – A l ’interprétation IFRIC 23 sur les incertitudes relatives aux traitements fiscaux, tels que décrits dans la note 2.2 « Référentiel » de l’annexe. 4. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823 -7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe Caisse d’Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le Groupe constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (PD, LGD, informations prospectives, …). Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la Direction de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la Direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de coût du risque maintenu à un niveau bas que connait votre Caisse, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2019. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie sur la clientèle représentent plus de 69,3% du total bilan du Groupe CEAPC au 31 décembre 2019 (70,3% et 20.454 M€ pour l’encours brut des seuls prêts et créances). Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 288,8 M€ dont 21,3 M€ au titre du statut 1, 63,5 M€ au titre du statut 2 et 204 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 22,8 M€ (contre 20,8 M€ sur l’exercice 2018) Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes, 2.2, 2.5, 5.5.3 et 7.1 de l’annexe . Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2  : Nos travaux ont principalement consisté : — à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, — en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019, – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; – ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. Dépréciation des encours de crédit en statut 3  : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2019. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres disponibles à la vente, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan consolidé de votre Caisse / Banque ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la Direction. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 718,4 M€ au 31 décembre 2019. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 9 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. — Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors d’un précédent exercice. 5. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Directoire arrêté le 24 février 2020. S’agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d’arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu’ils feront l’objet d’une communication à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce figure dans le rapport de gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce Code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. 6. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes par l’Assemblée générale 26 avril 2001 pour le cabinet KPMG Audit FS I et du 17 avril 2019 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2019, le cabinet KPMG était dans la 19ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 1ère année. 7. Responsabilités de la Direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . — Il appartient à la Direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. 8. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés  : — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la Direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au Comité d’audit  : Nous remettons un rapport au Comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense et Bordeaux, le if 02/04/2020 <>"" docproperty "KISManualDate" \@ "d MMMM yyyy" 2 avril 2020 if savedate \@ yyyy 0000 > 0 savedate \@ "d MMMM yyyy" 20 février 2017 date \@ "d MMMM yyyy" 21 février 2017 21 février 2017 2 avril 2020 . Les commissaires aux comptes, KPMG AUDIT FSI MAZARS Pierre S ubreville Alain Chavance Hervé Kerneis Associé Associé Associé IX. — Le rapport de gestion. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

24/04/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2001081
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : place Corto Maltese - CS 31271 , 33076 Bordeaux Cedex 353 821   028 RCS Bordeaux B ilan non consolidé au 31 mars 2020 Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 95 314 Effets Publics et Valeurs assimilées 930 469 Créances sur les Établissements de Crédit 5 790 204 Créances sur la Clientèle 18 965 895 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 738 487 Actions et Autres Titres à revenu variable 69 498 Participations et Autres Titres détenus à long terme 136 438 Parts dans les Entreprises liées 805 185 Immobilisations Incorporelles 4 248 Immobilisations Corporelles 83 360 Autres Actifs 304 500 Comptes de Régularisation 164 086 Total Actif 30 087 684 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 4 353 481 Comptes créditeurs de la Clientèle 22 464 581 Dettes représentées par un titre 14 689 Autres Passifs 274 776 Comptes de Régularisation 344 796 Provisions pour Risques et Charges 155 983 Dettes Subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 118 345 Capitaux propres Hors FRBG 2 263 664 Capital 1 074 626 Primes d'Émission 451 904 Réserves 665 799 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 71 335 Résultat en instance d'approbation 97 369 Total Passif 30 087 684 Hors-Bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 2 290 429 Engagements de garantie 690 508 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 4 126 Engagements de garantie 17 560 Engagements sur titres 611

12/02/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2000201
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative réglé par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 1 074 625 500 euros Siège social : place Corto Maltese - CS 31271 , 33076 Bordeaux Cedex 353 821   028 RCS Bordeaux Bilan non consolidé au 31 décembre 2019 (en milliers d'euros ) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 104 403 Effets Publics et Valeurs assimilées 935 110 Créances sur les Établissements de Crédit 5 693 958 Créances sur la Clientèle 18 876 618 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 746 686 Actions et Autres Titres à revenu variable 61 505 Participations et Autres Titres détenus à long terme 805 131 Parts dans les Entreprises liées 135 257 Immobilisations Incorporelles 4 344 Immobilisations Corporelles 86 244 Autres Actifs 292 239 Comptes de Régularisation 157 188 Total Actif 29 898 683 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 4 724 529 Comptes créditeurs de la Clientèle 21 990 346 Dettes représentées par un titre 19 196 Autres Passifs 269 283 Comptes de Régularisation 267 711 Provisions pour Risques et Charges 148 241 Dettes Subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 118 345 Capitaux propres Hors FRBG 2 361 032 Capital 1 074 625 Primes d'Émission 451 904 Réserves 665 799 Report à nouveau 71 335 Résultat de l'exercice 97 369 Total Passif 29 898 683 Hors-Bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 2 391 329 Engagements de garantie 694 388 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 512 Engagements de garantie 21 673 Engagements sur titres 611

25/10/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904617
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 884 625 500 euros Siège Social : place Corto Maltese - CS 31271 - 33 076 Bordeaux Cedex 353 821 028 RCS Bilan non consolidé au 3 0 septembre 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 107 095 Effets Publics et Valeurs assimilées 1 255 907 Créances sur les Établissements de Crédit 5 667 168 Créances sur la Clientèle 18 691 331 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 432 396 Actions et Autres Titres à revenu variable 61 675 Participations et Autres Titres détenus à long terme 132 783 Parts dans les Entreprises liées 805 378 Immobilisations incorporelles 5 906 Immobilisations corporelles 88 702 Autres actifs 356 431 Comptes de Régularisation 316 514 Total actif 29 921 286 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 4 790 632 Comptes créditeurs de la Clientèle 21 732 096 Dettes représentées par un titre 19 256 Autres passifs 442 740 Comptes de Régularisation 604 050 Provisions pour Risques et Charges 144 504 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 114 345 Capitaux propres Hors FRBG 2   0 73 663 Capital 884 626 Primes d' émission 451 90 3 Réserves 665 799 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 71 335 Total passif 29 921 286 Hors-bilan Montant Engagements donn é s : Engagements de financement 2 241 812 Engagements de garantie 646 595 Engagements sur titres 0 Engagements reçus : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 32 900 Engagements sur titres 2 856

02/08/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1903976
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 884 625 500 euros Siège Social : place Corto Maltese - CS 31271 - 33 076 Bordeaux Cedex 353 821 028 RCS Bilan publiable non consolidé au 3 0 juin 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 9 9 842 Effets Publics et Valeurs assimilées 1   0 38 775 Créances sur les Établissements de Crédit 5  620 828 Créances sur la Clientèle 18  462 416 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2   7 55 488 Actions et Autres Titres à revenu variable 64 164 Participations et Autres Titres détenus à long terme 12 9 944 Parts dans les Entreprises liées 8 21 947 Immobilisations incorporelles 6 004 Immobilisations corporelles 89 904 Autres actifs 304 937 Comptes de Régularisation 3 93 885 Total actif 29  788 134 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 5  111 026 Comptes créditeurs de la Clientèle 2 1 367 588 Dettes représentées par un titre 19 385 Autres passifs 4 14 348 Comptes de Régularisation 5 44 603 Provisions pour Risques et Charges 143 176 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 114 345 Capitaux propres Hors FRBG 2   0 73 663 Capital 884 626 Primes d' émission 451 90 3 Réserves 665 799 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 71 335 Résultat en instance d'approbation 0 Total passif 29  788 134 Hors-bilan Montant Engagements donn é s : Engagements de financement 2  215 111 Engagements de garantie 6 43 400 Engagements sur titres 0 Engagements reçus : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 27 012 Engagements sur titres 2 856

03/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1901406
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 884 625 500 euros Siège Social : place Corto Maltese - CS 31271 - 33 076 Bordeaux Cedex 353 821 028 RC.S.. Bilan publiable non consolidé au 31 mars 2019 . (En milliers d'Euros.) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 91 904 Effets Publics et Valeurs assimilées 1 013 328 Créances sur les Établissements de Crédit 5 464 418 Créances sur la Clientèle 18 228 775 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 767 020 Actions et Autres Titres à revenu variable 65 627 Participations et Autres Titres détenus à long terme 128 032 Parts dans les Entreprises liées 813 867 Immobilisations incorporelles 6 457 Immobilisations corporelles 92 959 Autres actifs 271 339 Comptes de Régularisation 317 532 Total actif 29 261 258 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 5 295 892 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 671 351 Dettes représentées par un titre 20 235 Autres passifs 420 410 Comptes de Régularisation 507 089 Provisions pour Risques et Charges 143 503 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 114 345 Capitaux propres Hors FRBG 2 023 626 Capital 884 626 Primes d' émission 451 904 Réserves 300 670 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 386 426 Résultat en instance d'approbation 64 807 Total passif 29 261 258 Hors-bilan Montant Engagements donn é s : Engagements de financement 2 190 339 Engagements de garantie 628 307 Engagements sur titres 221 Engagements reçus : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 42 230 Engagements sur titres 2 856

19/10/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804854
Texte de l'annonce :

CAI SSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 884 625 500 euros Siège social : place Corto Maltese - CS 31271 , 33 076 Bordeaux Cedex 353 821   028 RCS Bordeaux B ilan non consolidé au 30 septembre 2018 ( en milliers d'euros ) Actif Montant Caisse , Banques Centrales, CCP 100 748 Effets Publics et Valeurs assimilées 1 326 805 Créances sur les Établissements de Crédit 5 342 765 Créances sur la Clientèle 17 694 529 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 392 594 Actions et Autres Titres à revenu variable 78 254 Participations et Autres Titres détenus à long terme 117 114 Parts dans les Entreprises liées 766 059 Immobilisations Incorporelles 7 258 Immobilisations Corporelles 97 831 Autres Actifs 188 758 Comptes de Régularisation 454 939 Total Actif 28 567 654 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 4 999 328 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 327 972 Dettes représentées par un titre 10 941 Autres Passifs 350 330 Comptes de Régularisation 621 901 Provisions pour Risques et Charges 119 211 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 114 345 Capitaux propres Hors FRBG 2 023 626 Capital 884 626 Primes d' Émission 451 904 Réserves 300 670 Report à nouveau 386 426 T otal Passif 28 567 654 Hors-bilan Montant E ngagements donné s   E ngagements de financement 2 099 277 E ngagements de garantie 622 087 E ngagements sur titres 2 570 E ngagements reçus   E ngagements de financement 0 E ngagements de garantie 40 528 Engagements sur titres 2 856

18/07/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1803942
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative réglé par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 884 625 500 Euros Siège Social : place Corto Maltese - CS 31271 , 33 076 Bordeaux Cedex 353 821   028 R . C . S . Bordeaux. Bilan publiable non consolidé au 30 juin 2018 . (En milliers d'Euros.) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 126 677 Effets Publics et Valeurs assimilées 979 386 Créances sur les Établissements de Crédit 5 617 635 Créances sur la Clientèle 17 383 467 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 691 562 Actions et Autres Titres à revenu variable 79 440 Participations et Autres Titres détenus à long terme 125 071 Parts dans les Entreprises liées 758 481 Immobilisations incorporelles 7 382 Immobilisations corporelles 100 439 Autres actifs 204 774 Comptes de Régularisation 437 293 Total actif 28 511 607 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 5 248 996 Comptes créditeurs de la Clientèle 20 051 169 Dettes représentées par un titre 10 684 Autres passifs 348 649 Comptes de Régularisation 594 843 Provisions pour Risques et Charges 119 295 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 114 345 Capitaux propres Hors FRBG 2 023 626 Capital 884 626 Primes d' émission 451 904 Réserves 300 670 Report à nouveau 386 426 Total passif 28 511 607 Hors-bilan Montant Engagements donnes  : Engagements de financement 2 287 392 Engagements de garantie 630 238 Engagements sur titres 2 570 Engagements reçus : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 41 938 Engagements sur titres 2 856

09/05/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1801779
Texte de l'annonce :

CAISSE D’EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES. Banque Coopérative au capital de 884 625 500 Euros Place Corto Maltesse cs31271 33076 Bordeaux Cedex 353 821 028 R.C.S. A. — Comptes individuels annuels. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de B ordeaux et sont tenus à la disposition du public. I. — Bilan et hors bilan. (En milliers d' Euros .) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisses, banques centrales 126 717 119 026 Effets publics et valeurs assimilées 3.3 873 149 680 978 Créances sur les établissements de crédit 3.1 4 915 018 4 994 850 Opérations avec la clientèle 3.2 16 791 107 15 459 892 Obligations et autres titres à revenu fixe 3.3 2 710 700 2 447 075 Actions et autres titres à revenu variable 3.3 80 640 86 373 Participations et autres titres détenus à long terme 3.4 118 304 121 812 Parts dans les entreprises liées 3.4 758 952 754 524 Immobilisations incorporelles 3.5 7 478 7 221 Immobilisations corporelles 3.5 103 633 97 552 Autres actifs 3.7 221 764 250 427 Comptes de régularisation 3.8 330 469 269 837 Total de l'actif 27 037 931 25 289 567 Hors bilan Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés  : Engagements de financement 4.1 2 087 356 1 892 340 Engagements de garantie 4.1 644 287 638 040 Engagements sur titres 2 570 6 446 Passif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Dettes envers les établissements de crédit 3.1 4 576 830 3 947 590 Opérations avec la clientèle 3.2 19 469 350 18 547 772 Dettes représentées par un titre 3.6 10 927 11 401 Autres passifs 3.7 295 461 301 262 Comptes de régularisation 3.8 411 896 378 576 Provisions 3.9 121 250 122 691 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 3.10 114 345 114 345 Capitaux propres hors FRBG 3.11 2 037 872 1 865 930 Capital souscrit 884 625 794 626 Primes d'émission 451 904 451 904 Réserves 286 328 271 959 Report à nouveau 319 405 251 647 Résultat de l'exercice (+/-) 95 610 95 794 Total du passif 27 037 931 25 289 567 Hors bilan Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements reçus  : Engagements de garantie 4.1 35 252 39 446 Engagements sur titres 2 856 3 708 II. — Compte de résultat . (En milliers d’ Euros ) Notes Exercice 2017 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés 5.1 546 666 612 455 Intérêts et charges assimilées 5.1 -291 218 -304 665 Revenus des titres à revenu variable 5.2 26 752 17 746 Commissions (produits) 5.3 238 539 231 306 Commissions (charges) 5.3 -29 806 -30 718 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 5.4 -15 909 -20 010 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 5.5 8 516 -2 415 Autres produits d'exploitation bancaire 5.6 12 539 19 639 Autres charges d'exploitation bancaire 5.6 -13 129 -12 166 Produit net bancaire 482 950 511 172 Charges générales d'exploitation 5.7 -315 752 -318 874 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -19 668 -17 394 Résultat brut d'exploitation 147 530 174 904 Coût du risque 5.8 -21 320 -36 053 Résultat d'exploitation 126 210 138 851 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 5.9 157 3 462 Résultat courant avant impôt 126 367 142 313 Impôt sur les bénéfices 5.11 -30 757 -42 519 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées -4 000 Résultat net 95 610 95 794 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles : — Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,03%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ; — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ; — les filiales et participations financières. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’ Euros , effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’ Euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs  : — Opérations de titrisation interne au groupe BPCE  : Au 30 juin 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (416 424 milliers d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans mises en place en mai 2014 et mai 2016, toujours en vie, basées sur une cession de prêts immobiliers et des prêts personnels, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Euros ystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. — Contrôle fiscal  : Fin 2017, la réclamation adressée par la CEAPC au sujet de l’imposition issue du contrôle de l’épargne réglementée a été admise en totalité par l’administration. En conséquence, un dégrèvement de 2,5 M€ a été prononcé en faveur de la CEAPC. — Taxe de 3% sur les dividendes  : Dans sa décision du 6 octobre 2018 le Conseil Constitutionnel a jugé inconstitutionnelle la taxe de 3% sur les dividendes (instituée en juillet 2012) tant vis-à-vis des redistributions de dividendes de filiales françaises ou extra-communautaires (la CJUE avait déjà jugé la taxe de 3 % contraire à la directive mère-fille en ce qui concerne les redistributions par une mère française de dividendes d’une filiale établie au sein de l’Union européenne), que des distributions du résultat opérationnel de la société distributrice. A ce titre la CEAPC a comptabilisé un produit d’IS de 2,081M€ au niveau des SLE correspondant à la régularisation relative à la taxe de 3% sur les dividendes. La restitution de cette taxe s’est réalisée au profit des 14 SLE qui ont comptabilisé un produit d’impôt à hauteur de la totalité des montants payés pour les années 2015 à 2017 (2,081 M€) et par consolidation au profit de l’IS consolidé de la CEAPC. — Nouveau plan d’orientation stratégique ambitions 20#20  : Le nouveau projet de Plan d’Orientation Stratégique 2018-2020 a été présenté aux Instances Représentatives du Personnel et au Conseil d’Orientation et de Surveillance. Son objectif est de transformer l’entreprise au service du territoire, des collaborateurs et de la satisfaction client en poursuivant nos investissements. Baptisé Ambitions 20#20, ce projet réaffirme tout à la fois les fondamentaux d’une banque coopérative régionale et apporte des réponses innovantes : maintien du réseau d’agences, nouvelle approche différenciée sur toutes les clientèles et développement des expertises métier. L’orientation stratégique est d’amplifier LA TRANSFORMATION DE LA BANQUE COMMERCIALE POUR REPONDRE A LA BAISSE DE LA RENTABILITE DE L’ACTIVITE BANCAIRE ET CONFIRMER NOTRE PLACE DE BANQUE COOPERATIVE REGIONALE DE PREMIER PLAN — Elle se déclinera en trois grandes ambitions : – la BDD à travers RHD 20#20 – la BDR et son ambition BDR 20#20 – l’accompagnement de la transformation. — RHD 20#20 : devenir leader de la satisfaction client  : Prolongement de RHD, RHD20#20 doit adapter les modèles relationnels aux potentiels et aux comportements de nos clients. Le maillage sera conservé et les métiers valorisés, avec notamment le doublement du nombre de CAGP, le passage du nombre de Responsables de Clientèle de 130 à plus de 200 et la création d’un métier de Chargé de Clientèle. Les Conseillers Commerciaux seront promus Gestionnaires de Clientèle. — Evolution de la gouvernance de la CEAPC  : Le Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) de la Caisse, réuni le 20 décembre 2017, a élu sa nouvelle Présidente Dominique GOURSOLLE, en remplacement de Jean-Charles Boulanger s’était engagé à mettre fin à son mandat avant son terme pour aligner les calendriers de gouvernance et permettre le choix du futur Président du Directoire 1.4. Evénements postérieurs à la clôture . — Le Groupe CEAPC se prépare au passage à la norme IFRS 9 qui rentrera en application au 01/01/2018. Les travaux conduits en interne ont permis d’effectuer une revue du portefeuille de crédits et de titres afin de déterminer la classification comptable qui leur sera appliquée au 01/01/2018. De plus, les procédures de gestion et les process ont été revus pour intégrer les contraintes de la nouvelle norme. — Jérôme Terpereau Président du Directoire de la CEAPC à compter du 25 avril 2018  : Réuni le 12 janvier 2018, le Conseil d’Orientation et de Surveillance de la CEAPC a nommé Jérôme Terpereau Président du Directoire, sous réserve de l’agrément du Conseil de Surveillance de BPCE. Note 2. – Principes et méthodes comptables . 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2. Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2017. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2017 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de l’exploitation ; – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; – indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 2.3.1. Opérations en devises . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — L es créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis :plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples . — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.3.4. Titres . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées . — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme . — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». — Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. — Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. 2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC. — Immobilisations incorporelles  : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. — Immobilisations corporelles  : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Eléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. 2.3.6. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. 2.3.7. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. 2.3.8. Provisions . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. — Engagements sociaux  : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. – Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. – Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. — Provisions épargne logement  : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). 2.3.10. Instruments financiers à terme . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes  : — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : – microcouverture (couverture affectée) ; – macrocouverture (gestion globale de bilan) ; – positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». — Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis . — Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. — Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : – commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; – commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. 2.3.12. Revenus des titres . — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. 2.3.13. Impôt sur les bénéfices . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. 2.3.14. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 28 247 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 369 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 27 871 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2017, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2017. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 3 828 milliers d’ Euros dont 3 252 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 574 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 840 milliers d’ Euros . Note.3. – informations sur le bilan. Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1. Opérations interbancaires  : Actif (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires 31 659 67 722 Créances à vue 31 659 67 722 Comptes et prêts à terme 4 849 613 4 887 012 Prêts subordonnés et participatifs 164 164 Créances à terme 4 849 777 4 887 176 Créances rattachées 33 582 39 952 Total 4 915 018 4 994 850 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 30 946 milliers d' Euros à vue et 1 515 064 milliers d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 2 807 863 milliers d' Euros au 31 décembre 2017. Passif (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs 10 812 25 195 Autres sommes dues 18 520 24 891 Dettes rattachées à vue 2 2 Dettes à vue 29 334 50 088 Comptes et emprunts à terme 4 464 546 3 811 899 Valeurs et titres donnés en pension à terme 30 938 30 938 Dettes rattachées à terme 52 012 54 665 Dettes à terme 4 547 496 3 897 502 Total 4 576 830 3 947 590 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 10 568 milliers d' Euros à vue et 3 678 301 milliers d' Euros à terme. 3.2. Opérations avec la clientèle  : 3.2.1. Opérations avec la clientèle  : — Cr é ances sur la client è le  : Actif (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 141 609 110 790 Créances commerciales 23 814 20 897 Crédits de trésorerie et de consommation 1 362 964 1 285 247 Crédits à l'équipement 4 861 247 4 599 813 Crédits à l'habitat 10 027 880 9 078 358 Autres crédits à la clientèle 53 453 46 996 Prêts à la clientèle financière 15 206 0 Prêts subordonnés 30 500 30 500 Autres 37 164 36 060 Autres concours à la clientèle 16 388 414 15 076 974 Créances rattachées 50 333 55 706 Créances douteuses 403 132 414 964 Dépréciations des créances sur la clientèle -216 195 -219 439 Total 16 791 107 15 459 892 Dont créances restructurées 51 634 49 862 Dont créances restructurées reclassées en encours sains 17 990 17 705 La diminution du poste « Crédits à l’habitat » s’explique par la participation de 416 424 milliers d’ Euros à l’opération « Titrisation » — Dettes vis-à-vis de la client è le  : Passif (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'épargne à régime spécial  : 13 156 650 12 853 281 Livret A 5 711 725 5 662 127 PEL / CEL 3 829 843 3 698 733 Autres comptes d'épargne à régime spécial 3 615 082 3 492 421 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)  : 6 239 844 5 625 511 Autres sommes dues 10 648 14 146 Dettes rattachées 62 208 54 834 Total 19 469 350 18 547 772 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 4 380 363 4 380 363 3 940 888 3 940 888 Emprunts auprès de la clientèle financière 79 055 79 055 107 680 107 680 Comptes créditeurs à terme 1 780 426 1 780 426 1 576 943 1 576 943 Total 4 380 363 1 859 481 6 239 844 3 940 888 1 684 623 5 625 511 3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d’ Euros ) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 3 739 966 63 936 -38 762 30 478 -24 293 Entrepreneurs individuels 705 404 143 062 -74 769 108 158 -64 504 Particuliers 9 673 048 176 318 -93 543 58 625 -36 770 Administrations privées 265 472 Administrations publiques et sécurité sociale 2 113 905 10 091 -6 254 5 836 -4 690 Autres 56 042 9 725 -2 867 5 227 -2 677 Créances rattachées 50 333 Total au 31 décembre 2017 16 604 170 403 132 -216 195 208 324 -132 934 Total au 31 décembre 2016 15 264 367 414 964 -219 439 216 880 -132 126 3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 3.3.1. Portefeuille titres  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Placement Investissement TAP Total Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 612 845 251 050 0 863 895 420 438 252 240 0 672 678 Créances rattachées 7 717 1 537 0 9 254 6 668 1 632 0 8 300 Effets publics et valeurs assimilées 620 562 252 587 0 873 149 427 106 253 872 680 978 Valeurs brutes 439 144 2 244 963 0 2 684 107 445 562 1 979 981 0 2 425 543 Créances rattachées 27 007 171 0 27 178 22 435 138 0 22 573 Dépréciations -585 0 -585 -1 041 0 0 -1 041 Obligations et autres titres à revenu fixe 465 566 2 245 134 0 2 710 700 466 956 1 980 119 2 447 075 Montants bruts 87 593 6 061 93 654 92 592 7 287 99 879 Créances rattachées 0 Dépréciations -12 561 -453 -13 014 -12 817 -689 -13 506 Actions et autres titres à revenu variable 75 032 0 5 608 80 640 79 775 0 6 598 86 373 Total 1 161 160 2 497 721 5 608 3 664 489 973 837 2 233 991 6 598 3 214 426 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3) Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 873 149 milliers d’ Euros . La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 2 424 466 milliers d’ Euros . Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 499 et 454 milliers d’ Euros . — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Placement Investissement Total Placement Investissement Total Titres cotés 85 309 85 309 45 472 45 472 Titres non cotés 80 640 320 371 401 011 86 373 291 081 377 454 Titres prêtés 960 487 2 175 642 3 136 129 812 889 1 941 139 2 754 028 Créances rattachées 34 724 1 708 36 432 29 103 1 771 30 874 Total 1 161 160 2 497 721 3 658 881 973 837 2 233 991 3 207 828 Dont titres subordonnés 15 312 320 371 15 591 291 081 1 924 592 milliers d’ Euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 688 900 milliers au 31 décembre 2016). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 585 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 1 122 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 73 188 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 87 176 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 20 808 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Au 31 décembre 2016, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 44 349 milliers d’ Euros . Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017, ainsi qu’au 31 décembre 2016. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie est nul au 31 décembre 2017, ainsi qu’au 31 décembre 2016. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 863 895 milliers d' Euros au 31 décembre 2017. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Placement TAP Total Placement TAP Total Titres non cotés 75 032 5 608 80 640 79 775 6 598 86 373 Total 75 032 5 608 80 640 79 775 6 598 86 373 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 38 968 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 34 255 milliers d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2017 (contre 37 621 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 34 307 milliers d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2016). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 12 562 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 12 898 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 4 623 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 12 106 milliers au 31 décembre 2016. Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 454 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 608 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016 et les plus-values latentes s’élèvent à 499 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 581 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. 3.3.2. Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2017 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2017 Effets publics 253 872 -4 000 -107 2 822 252 587 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 980 119 1 038 983 0 -774 000 32 2 245 134 Total 2 233 991 1 038 983 0 -778 000 -107 2 854 2 497 721 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. 3.3.3. Reclassements d’actifs . — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : 3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2016 Augmentation Diminution Créances rattachées Autres variations 31/12/2017 Participations et autres titres détenus à long terme 125 973 14 391 -9 238 78 -5 025 126 179 Parts dans les entreprises liées 905 263 5 025 910 288 Valeurs brutes 1 031 236 14 391 -9 238 78 0 1 036 467 Participations et autres titres à long terme -4 161 -4 077 363 0 0 -7 875 Parts dans les entreprises liées -150 739 -1 274 677 0 0 -151 336 Dépréciations -154 900 -5 351 1 040 0 0 -159 211 Total 876 336 9 040 -8 198 78 0 877 256 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 3 758 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 3 850 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (5 474 milliers d’ Euros ). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2017 n’ont pas entrainé de dépréciation sur les titres BPCE. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 657 880 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. 3.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en milliers d’ Euros  : Filiales et participations Capital 31/12/2017 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2017 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2017 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2017 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2017 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2017 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2017 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2017 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2017 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) EXPANSO HOLDING 10 502 16 380 91,93% 20 141 20 141 2 000 1 521 420 SCI TOURNON 11 626 6 973 100,00% 11 626 11 626 887 574 EMMO Aquitaine (données au 31/12/2016) 15 943 -3 273 100,00% 16 956 11 040 684 -259 BEAULIEU IMMOBILISATIONS 27 019 1 482 100,00% 27 105 27 019 32 833 4 237 489 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) BPCE 155 742 15 364 967 3,78% 806 468 657 880 384 157 729 037 CE HOLDING PROMOTION 349 465 230 058 7,55% 31 241 31 241 7 059 3 829 GALIA VENTURE (données au 31/12/2016) 8 294 -2 095 49,91% 3 929 3 289 0 -257 SAS Foncière des CE (données au 31/12/2016) 46 204 -16 525 15,92% 7 356 5 882 4 186 0 2 218 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 100 017 97 509 Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations et certificats d'associés 11 629 11 629 Participations dans les sociétés françaises Participations dans les sociétés étrangères Dont participations dans les sociétés cotées 3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : — Liste des entreprises dont la CEAPC est associée indéfiniment responsable  : Dénomination Siege social Forme juridique CRC ECUREUIL @PCEN Avenue du Futuroscope Immeuble A2 Téléport 1 Futuroscope 86360 Chasseneuil du Poitou GIE BPCE A chats 12-20 rue Fernand Braudel 75013 Paris GIE BPCE T rade 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Caisse d’ E pargne S yndication R isque 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE GCE M obiliz 50 avenue Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13 GIE IT-CE 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Neuilly C ontentieux 20 avenue Georges Pompidou 92300 Levallois-Perret GIE Papangue Bail Radié le 05/12/2017 9 quai du Président Paul Doumer 92920 Paris la Défense GIE Pronyfi (en liquidation) 37 avenue Henry Lafleur 98849 Nouméa cedex GIE Sylvie Bail (en liquidation) 19 rue des Capucines 75001 Paris GIE Ecolocale 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE BPCE S ervices F inanciers 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE Le L ogement S aintongeais 52 cours Genet 17100 Saintes GIE Ecureuil C rédit 50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris GIE SCI L’Ecureuil de Beaulieu 18 rue Gay Lussac 86000 Poitiers SCI SCI Ecureuil d’Aquitaine la Jallère 1 Parvis Corto Maltese 33000 BORDEAUX SCI SCI du Vergne 1 Parvis Corto Maltese 33000 BORDEAUX SCI SCI de Tournon 1 Parvis Corto Maltese 33000 BORDEAUX SCI SCI L’I mmobilière A dour 18 a venue de la Gare 40100 Dax SCI SCI P au B âtiment D 2 rue Thomas Edison – Pau Cité Multimédia – Bâtiment A – 64054 Pau SCI SNC Ecureuil 5 rue Masseran 5 rue Masseran 75007 Paris SNC SNC H eliodom 30 12 rue Félix Guyon 97400 Saint Denis SNC SNC P inarello C/O OFOI - 43 rue de Paris 97400 Saint Denis SNC 3.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Établissements de crédit Autres entreprises Total Total Créances 1 593 382 2 508 126 4 101 508 3 779 315 Dettes 4 671 884 259 293 4 931 177 4 375 303 Engagements de financement 12 288 11 381 23 669 31 916 Engagements de garantie 309 160 9 866 319 026 295 165 Engagements donnés 321 448 21 247 342 695 327 081 Engagements de garantie 2 144 1 055 3 199 1 950 Engagements reçus 2 144 1 055 3 199 1 950 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles  : 3.5.1. Immobilisations incorporelles  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Droits au bail et fonds commerciaux 6 624 0 0 0 6 624 Logiciels 7 660 623 -850 0 7 433 Valeurs brutes 14 284 623 -850 0 14 057 Logiciels -7 063 -368 852 0 -6 579 Amortissements et dépréciations -7 063 -368 852 0 -6 579 Total valeurs nettes 7 221 255 2 0 7 478 3.5.2. Immobilisations corporelles  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Terrains 3 573 0 -67 0 3 506 Constructions 57 904 679 -263 622 58 942 Autres 251 597 25 386 -15 668 -817 260 498 Immobilisations corporelles d'exploitation 313 074 26 065 -15 998 -195 322 946 Immobilisations hors exploitation 7 062 51 -132 197 7 178 Valeurs brutes 320 136 26 116 -16 130 2 330 124 Constructions -33 883 -1 489 241 0 -35 131 Autres -185 358 -17 812 15 131 0 -188 039 Immobilisations corporelles d'exploitation -219 241 -19 301 15 372 0 -223 170 Immobilisations hors exploitation -3 343 -69 90 1 -3 321 Amortissements et dépréciations -222 584 -19 370 15 462 1 -226 491 Total valeurs nettes 97 552 6 746 -668 3 103 633 3.6. Dettes représentées par un titre  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Bons de caisse et bons d'épargne 10 551 11 094 Dettes rattachées 376 307 Total 10 927 11 401 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 1 955 milliers d' Euros . Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. 3.7. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 2 230 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 18 862 20 155 Créances et dettes sociales et fiscales 61 185 30 058 43 862 25 624 Dépôts de garantie versés et reçus 142 394 0 187 156 0 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 18 185 246 539 19 409 255 253 Total 221 764 295 461 250 427 301 262 3.8. Comptes de régularisation  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 414 3 924 778 4 216 Charges et produits constatés d'avance 34 135 150 023 31 768 132 678 Produits à recevoir/Charges à payer 58 422 110 405 58 903 110 787 Valeurs à l'encaissement 205 380 144 605 163 611 126 781 Autres 32 118 2 939 14 777 4 114 Total 330 469 411 896 269 837 378 576 3.9. Provisions  : 3.9.1. Tableau de variations des provisions  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2016 Dotations Reprises Utilisations 31/12/2017 Provisions pour risques de contrepartie 42 767 6 511 -6 056 43 222 Provisions pour engagements sociaux 15 089 1 169 -1 066 15 192 Provisions pour PEL/CEL 29 540 3 368 0 32 908 Provisions pour litiges 23 490 9 708 -9 241 -65 23 892 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 Provision sur épargne réglementée 4 922 0 -2 722 2 200 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 390 0 -373 17 Provisions pour impôts 460 530 990 Autres 1 666 357 -1 457 566 Autres provisions pour risques 2 516 887 -1 830 1 573 Provisions pour restructurations informatiques 477 0 -477 0 Provisions pour Risques Opérationnels 3 890 14 -1 641 2 263 T otal 122 691 21 657 -23 033 -65 121 250 3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2016 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/2017 Dépréciations sur créances sur la clientèle -219 438 -177 627 180 872 -216 193 Dépréciations sur autres créances -3 892 -4 014 3 523 -4 383 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs -223 330 -181 641 184 395 0 -220 576 Provisions sur engagements hors bilan (1) 6 858 3 093 -1 486 8 465 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 35 907 3 418 -4 569 34 756 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 42 765 6 511 -6 055 0 43 221 Total -180 565 -175 130 178 340 0 -177 355 ( 1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par la participation à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. Dans cette opération, tout comme dans l’opération précédente relative au prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2017. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 3.9.3. Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est limité au versement des cotisations (8 410 milliers d' Euros en 2017). Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  :  — Les engagements de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes concernent les régimes suivants : – le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ; — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 421 173 11 609 2 592 435 374 413 240 11 921 2 380 427 541 Juste valeur des actifs du régime -478 332 -478 332 -488 558 -488 558 Effet du plafonnement d'actifs -25 717 -25 717 -24 227 -24 227 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) 34 442 34 442 51 090 51 090 Solde net au bilan -48 434 11 609 2 592 0 -34 233 -48 455 11 921 2 380 0 -34 154 Engagements sociaux passifs -48 434 11 609 2 592 0 -34 233 -48 455 11 921 2 380 0 -34 154 — Ana lyse de la charge de l'exercice : (En milliers d’ Euros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Total Total Coût des services rendus 721 139 860 828 Coût financier 6 767 110 12 6 889 8 063 Prestations versées -8 410 -965 -39 -9 414 -8 872 Autres 101 101 -151 Total de la charge de l'exercice -1 643 -134 213 -1 564 -132 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2017 Exercice 2016 CGPCE CGPCE Taux d'actualisation 1,58% 1,65% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05/TGF05 TGH05/TGF05 Duration 18,4 18,9 Hors CGPCE Exercice 2017 Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 1,03% 0,61% 0,92% 0,55% Sur l’année 2017, sur l’ensemble des 9 576 milliers d’ Euros d’écarts actuariels générés, 12 613 milliers d’ Euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, moins 3 037 milliers d’ Euros (Z=X-Y) proviennent des ajustements liés à l’expérience et 0 milliers d’ Euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2017, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 88.2% en obligations, 9.8% en actions, 1.7% en actifs immobiliers et 0.3% en actifs monétaires. — Les tables de mortalité utilisées sont : – TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 3.9.4. Provisions PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 400 390 1 499 727 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 592 919 1 325 080 Ancienneté de plus de 10 ans 504 980 527 074 Encours collectés au titre des plans épargne logement 3 498 289 3 351 881 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 327 816 332 886 Total 3 826 105 3 684 767 — Encours de crédits octroyés  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement  : 4 441 6 829 Au titre des comptes épargne logement 19 198 28 295 Total 23 639 35 124 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL)  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2016 Dotations / reprises nettes 31/12/2017 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 14 596 -7 691 6 905 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 681 9 361 15 042 Ancienneté de plus de 10 ans 6 916 1 262 8 178 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 27 193 2 932 30 125 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement  : 2 672 329 3 001 Provisions constituées au titre des crédits PEL -77 31 -46 Provisions constituées au titre des crédits CEL -249 78 -171 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -326 109 -217 Total 29 539 3 370 32 909 3.10. Fonds pour risques bancaires généraux  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2017 Fonds pour risques bancaires généraux 114 345 0 0 0 114 345 Total 114 345 0 0 0 114 345 Au 31 décembre 2017, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 35 556 milliers d' Euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance. 3.11. Capitaux propres  : (En milliers d’ Euros ) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2015 739 626 451 904 257 637 184 611 95 481 1 729 259 Mouvements de l'exercice 55 000 14 322 67 036 313 136 671 Total au 31 décembre 2016 794 626 451 904 271 959 251 647 95 794 1 865 930 Augmentation de Capital 90 000 90 000 Affectation résultat 2016 14 369 67 758 -82 127 0 Distribution de dividendes -13 667 -13 667 Résultat de la période 95 610 95 610 Total au 31 décembre 2017 884 626 451 904 286 328 319 405 95 610 2 037 873 Le capital social de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 884 626 milliers d' Euros et est composé pour 884 625 500 Euros de 44 231 275 parts sociales de nominal 20 Euros , entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne. Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 90 000 milliers d’ Euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire (ou le cas échéant de l’assemblée générale extraordinaire) du 14 juin 2017, par l’émission au pair de 4 500 000 parts sociales nouvelles de 20 Euros de valeur nominale chacune. Sociétés locales d’épargne (SLE) . — Au 31 décembre 2017, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont détenues par 14 sociétés locales d’épargne, dont le capital (1 079 183 milliers d’ Euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2017, les SLE ont perçu un dividende de 13 667 milliers d’ Euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne. Au 31 décembre 2017, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 194 558 milliers d’ Euros comptabilisé au bilan en « Autres Passifs » dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au cours de l’exercice 2017, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 3 953 milliers d’ Euros , présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. 3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 20 003 381 140 472 006 873 149 Créances sur les établissements de crédit 4 520 641 5 241 42 709 233 114 81 653 4 883 358 Opérations avec la clientèle 590 448 301 472 1 161 190 5 110 941 9 453 274 15 300 16 632 625 Obligations et autres titres à revenu fixe 543 143 9 398 938 1 223 897 544 713 2 710 700 Total des emplois 5 654 232 306 722 1 622 840 6 949 092 10 551 646 15 300 25 099 832 Dettes envers les établissements de crédit 111 947 286 749 393 202 2 146 797 1 608 801 4 547 496 Opérations avec la clientèle 1 034 551 523 125 1 223 950 1 892 196 755 883 5 429 705 Dettes représentées par un titre 5 333 250 370 4 974 10 927 Total des ressources 1 151 831 810 124 1 617 522 4 043 967 2 364 684 0 9 988 128 Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 4.1. Engagements reçus et donnés  : 4.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement donnés  : En faveur des établissements de crédit 36 156 36 405 Ouverture de crédits documentaires 83 928 82 009 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 964 905 1 772 510 Autres engagements 2 367 1 416 En faveur de la clientèle 2 051 200 1 855 935 Total des engagements de financement donnés 2 087 356 1 892 340 4.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de garantie donnés  : Autres garanties 36 790 28 256 D'ordre d'établissements de crédit  : 36 790 28 256 Cautions immobilières 537 048 524 406 Cautions administratives et fiscales 3 552 5 143 Autres garanties données 66 897 80 235 D'ordre de la clientèle  : 607 497 609 784 Total des engagements de garantie donnés 644 287 638 040 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit  : 35 252 39 446 Total des engagements de garantie reçus 35 252 39 446 4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 5 731 526 0 5 267 410 0 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 30 193 12 166 954 41 580 10 760 658 Total 5 761 719 12 166 954 5 308 990 10 760 658 — Au 31 décembre 2017, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 2 144 416 milliers d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 819 699 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016, – 337 522 milliers d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 350 257 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016, – 1 913 928 milliers d’ Euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 1 554 706 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016, – 1 079 731 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 234 667 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2017, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 30 193 milliers d’ Euros (contre 41 580 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016). 4.2. Opérations sur instruments financiers à terme  : 4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Couverture Autres opérations Total Couverture Autres opérations Total Opérations fermes Swaps de taux d'intérêt 3 672 029 0 3 672 029 3 858 184 0 3 858 184 Opérations de gré à gré 3 672 029 0 3 672 029 3 858 184 0 3 858 184 Total opérations fermes 3 672 029 0 3 672 029 3 858 184 0 3 858 184 Total instruments financiers et de change á terme 3 672 029 0 3 672 029 3 858 184 0 3 858 184 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Total Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Total Swaps de taux d'intérêt 1 322 029 2 350 000 3 672 029 1 458 184 2 400 000 0 3 858 184 Opérations fermes 1 322 029 2 350 000 0 3 672 029 1 458 184 2 400 000 0 3 858 184 Total 1 322 029 2 350 000 0 3 672 029 1 458 184 2 400 000 0 3 858 184 — Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  : (En milliers d’ Euros ) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations de gré à gré 730 892 1 994 192 946 945 3 672 029 Opérations fermes 730 892 1 994 192 946 945 3 672 029 Total 730 892 1 994 192 946 945 3 672 029 4.3. Ventilation du bilan par devise  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif EURO 27 033 646 27 034 236 25 285 546 25 286 202 DOLLAR 2 913 2 365 3 238 2 626 LIVRE STERLING 453 433 275 255 FRANC SUISSE 317 311 358 352 YEN 4 2 8 5 Autres 598 584 143 128 Total 27 037 931 27 037 931 25 289 568 25 289 568 4.4. Opérations en devises  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations de change comptant  : Monnaies à recevoir non reçues 1 050 5 Monnaies à livrer non livrées 1 048 5 Total 2 098 10 Note 5. – Informations sur le compte de résultat . 5.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit  : 68 245 -67 355 890 79 875 -79 498 377 Opérations avec la clientèle 392 981 -198 997 193 984 441 475 -206 443 235 032 Obligations et autres titres à revenu fixe 85 329 -21 497 63 832 91 105 -20 313 70 792 Autres 111 -3 369 -3 258 0 1 589 1 589 Total 546 666 -291 218 255 448 612 455 -304 665 307 790 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à 3 369 milliers d’ Euros pour l’exercice 2017, contre 1 589 milliers d’ Euros pour l’exercice 2016. La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par l’opération « Titrisation » décrite en note 3.2.1. 5.2. Revenus des titres à revenu variable  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Actions et autres titres à revenu variable 159 262 Participations et autres titres détenus à long terme 5 326 766 Parts dans les entreprises liées 21 267 16 718 Total 26 752 17 746 5.3. Commissions  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 137 -278 -141 563 -565 -2 Opérations avec la clientèle 74 685 -20 74 665 72 294 -4 72 290 Opérations sur titres 0 -36 -36 0 -114 -114 Moyens de paiement 49 062 -27 597 21 465 45 319 -26 596 18 723 Opérations de change 153 0 153 156 0 156 Prestations de services financiers 45 203 0 45 203 45 972 0 45 972 Autres commissions (1) 69 299 -1 875 67 424 67 002 -3 439 63 563 Total 238 539 -29 806 208 733 231 306 -30 718 200 588 Exercice 2017 Exercice 2016 Autres commissions: (1) Produits Commissions CNP 30 679 29 443 Commissions OPCVM 3 609 3 363 Commission vente produits assurance 21 356 20 836 Commissions sur achat et vente de titres 1 131 1 011 Commission recouvrement 3 321 2 588 Autres commissions 9 203 9 761 Commissions CFF 57 810 Charges Dont charges sur titres -3 317 -3 423 5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Opérations de change -67 19 Instruments financiers à terme -15 842 -20 029 Total -15 909 -20 010 5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -2 707 -12 -2 719 -4 397 -463 -4 860 Reprises 3 499 167 3 666 2 270 0 2 270 Résultat de cession 7 569 0 7 569 417 -242 175 Total 8 361 155 8 516 -1 710 -705 -2 415 5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Total Produits Charges total Quote-part d'opérations faites en commun 4 421 -5 051 -630 4 286 -4 695 -409 Activités immobilières 100 -76 24 275 -178 97 Autres activités diverses 4 834 -5 244 -410 5 105 -4 204 901 Autres produits et charges accessoires 3 184 -2 758 426 9 973 -3 089 6 884 Total 12 539 -13 129 -590 19 639 -12 166 7 473 5.7. Charges générales d'exploitation  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Salaires et traitements -100 585 -104 714 Charges de retraite et assimilées -20 557 -21 077 Autres charges sociales -35 541 -35 681 Intéressement des salariés -11 404 -11 521 Impôts et taxes liés aux rémunérations -23 349 -22 870 Total des frais de personnel -191 436 -195 863 Impôts et taxes -9 689 -13 596 Contributions règlementaires -4 538 0 Autres charges générales d'exploitation -111 241 -111 282 Charges refacturées 1 152 1 867 Total des autres charges d'exploitation -124 316 -123 011 Total -315 752 -318 874 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 833 cadres et 1 870 non cadres, soit un total de 2 703 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 4 474 milliers d’ Euros . L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. En 2016, les contributions règlementaires sont incluses dans la ligne « impôts et taxes ». 5.8. Coût du risque  : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Clientèle -181 576 184 477 -24 255 576 -20 778 -51 146 42 092 -20 916 532 -29 438 Base collective -3 418 4 569 1 151 -14 689 9 835 -4 854 Provisions Engagements hors bilan -3 115 1 486 -1 629 -2 707 756 -1 951 Autres -64 -64 190 190 Total -188 173 190 532 -24 255 576 -21 320 -68 352 52 683 -20 916 532 -36 053 5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Participations et autres titres à long terme Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations Dotations -9 570 -9 570 -180 -180 Reprises 5 260 5 260 241 241 Résultat de cession 4 027 440 4 467 3 105 296 3 401 Total -283 440 157 3 166 296 3 462 5.10. Résultat exceptionnel . — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2017. 5.11. Impôt sur les bénéfices  : 5.11.1. Détail des impôts sur le résultat 201 7 . — La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : — L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Bases imposables aux taux de  : 33,33 % 19 % 15 % Au titre du résultat courant 93 978 837 Au titre du résultat exceptionnel Imputation des déficits 0 Bases imposables  : 93 978 837 Impôt correspondant -31 325 -126 + Contributions 3,3 % -1 017 -4 + Majoration de 10,7 % (loi de Finances rectificative 2014) - Déductions au titre des crédits d'impôts 482 +/- Impôts sur ex antérieurs 5 - Impôts constatés sur nouveaux PTZ et ECO PTZ 1 754 - Dégrèvement 7 Impôt comptabilisé  : -30 094 0 -130 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales Provisions pour impôts -533 Total -30 757 5.11.2. Détail du résultat fiscal de l’exercice 2017 – passage du résultat comptable au résultat fiscal  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat net comptable (A) 95 610 95 793 Impôt social (B) 30 757 42 519 Réintégrations (C) 87 448 191 906 Dépréciations sur actifs immobilisés Autres dépréciations et provisions 14 327 105 322 Dotation FRBG 0 4 000 OPCVM 0 595 Moins-values régime long terme et exonérées 3 527 798 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 284 32 321 Divers 69 310 48 870 Déductions (D) 119 837 194 390 Plus-values régime long terme et exonérées 837 868 Reprises dépréciations et provisions 34 092 108 898 Dividendes 23 074 15 612 Reprise FRBG OPCVM 4 342 0 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 0 0 Amortissement frais acquisition Frais de constitution Divers 57 492 69 012 Base fiscale à taux normal (A) +(B) +(C)-(D) 93 978 135 828 5.12. Répartition de l'activité  : (En milliers d’ Euros ) Total de l'activité Dont pôle clientèle 2017 2016 2017 2016 Produit net bancaire  : 482 950 511 172 458 427 446 424 Frais de gestion -335 420 -336 268 -319 664 -322 231 Résultat brut d'exploitation 147 530 174 904 138 763 124 193 Coût du risque -21 320 -36 053 -29 218 -43 279 Résultat d'exploitation 126 210 138 851 109 545 80 914 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 157 3 462 434 661 Résultat courant avant impôt 126 367 142 313 109 979 81 575 Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2017 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 514 milliers d’ Euros (1 556 milliers d’ Euros en 2016). Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence). Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux. 6.3. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants (En milliers d’Euros) Total PricewaterhouseC oopers Audit KPMG 2017 2016 2017 2016 2017 2016 Montant % Montant % Montant % Montant % Montant % Montant % Audit Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés 420 96 % 370 100% 222 92 % 185 100% 198 100 % 185 100% Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes 19 4 % 0 0% 19 8 % 0 0% 0 0 % 0 0% Total 439 100 % 370 100% 241 100 % 185 100% 198 100 % 185 100% Variation (%) 19% 30% 7% Les autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes concernent les vérifications relatives aux informations sociales et environnementales communiquées dans le rapport de gestion. 6.4. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2017, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . (Exercice clos le 31 décembre 2017.) A l'Assemblée générale des sociétaires, 1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.   3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle, collective et sectorielle  : – Risque identifié  : La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Votre caisse constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques avérés de pertes. Ces dépréciations peuvent prendre la forme de dépréciations individuelles des crédits et engagements hors bilan concernés ou de dépréciations collectives pour les portefeuilles de crédits présentant des risques homogènes et non dépréciés individuellement. Les dépréciations individuelles sont déterminées par le management en fonction des flux futurs recouvrables estimés (y compris compte tenu des garanties susceptibles d’être mises en œuvre) sur chacun des crédits concernés. Les provisions collectives sont déterminées à partir de modèles statistiques reposant sur divers paramètres (tant bâlois que propres au groupe BPCE). Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la Direction. En particulier dans le contexte de coût du risque bas que connait votre caisse sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière cette année. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent 62,9% du total bilan de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au 31 décembre 2017. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 251 M€ pour un encours brut de 17.007 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 403 M€) au 31 décembre 2017. Le coût du risque sur l’exercice 2017 s’élève à -21,3 M€ (contre -36,1 M€ sur l’exercice 2016). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.3.2, 3.2.1, 3.9.2 et 5.8 de l’annexe.   – Notre réponse  : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions (et notamment à l’identification de l’assiette des créances porteuses de risque avéré), au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle collective et sectorielle. Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont notamment consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit et du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Concernant les dépréciations collectives, nos travaux sont pour l’essentiel fondés sur une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE avec l’appui de leurs experts, relatifs aux évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif, ainsi qu’aux tests rétrospectifs sur base historique qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. Nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. — Valorisation des titres BPCE  : – Risque identifié  : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Au regard de l’actif net réévalué de BPCE au 31 décembre 2017, la valeur du titre apparaît inchangée par rapport à l’exercice précédent, conduisant à maintenir la même valeur nette comptable des titres BPCE dans les comptes de votre Caisse. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan de votre Caisse, ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la Direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 657,9 M€ au 31 décembre 2017. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 2.3.4 et 3.4.1 de l’annexe. Notre réponse Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. 4. Vérification du rapport de gestion et des autres docu ments adressés aux actionnaires. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.   Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels . — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les autres documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Rapport sur le gouvernement d’entreprise . — Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L. 225-37-4 du Code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : – Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord, absorbante de la Caisse d’Epargne des Pays de l’Adour et la Caisse d’Epargne Poitou-Charentes, par l’Assemblée Générale Ordinaire du 26 avril 2001 pour le cabinet KPMG et de l’Assemblée Générale Mixte du 27 avril 2007 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit. Au 31 décembre 2017, le cabinet KPMG était dans la 17ème année de sa mission sans interruption et le cabinet PricewaterhouseCoopers dans la 11ème année. Responsabilités de la Direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . — Il appartient à la Direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire.   Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels  : – Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Caisse. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la Direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au Comité d’audit . — Nous remettons un rapport au Comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. DOCPROPERTY KISOffCity \* CHARFORMAT Paris La Défense , le if docproperty "KISManualDate" 10/04/2018 <>"" docproperty "KISManualDate" \@ "d MMMM yyyy" 10 avril 2018 if savedate \@ yyyy 0000 > 0 savedate \@ "d MMMM yyyy" 20 février 2017 date \@ "d MMMM yyyy" 21 février 2017 21 février 2017 10 avril 2018 et DOCPROPERTY KISCoAuditCity \* CHARFORMAT Bordeaux , le if docproperty "KISManualDate" 10/04/2018 <>"" docproperty "KISManualDate" \@ "d MMMM yyyy" 10 avril 2018 if savedate \@ yyyy 0000 > 0 savedate \@ "d MMMM yyyy" 20 février 2017 date \@ "d MMMM yyyy" 21 février 2017 21 février 2017 10 avril 2018 . Les commissaires aux comptes : KPMG Audit FSI  : Pricewaterhousecoopers Audit  : Pierre S ubreville  ; Antoine Priollaud  ; Associé , Associé , VIII. — L e rapport de gestion. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus a la disposition du public. B. — Comptes consolidés IFRS. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public. I. — Bilan consolidé . (En milliers d’ Euros .) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisse, banques centrales 5.1 126 717 119 026 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2 143 686 166 741 Instruments dérivés de couverture 5.3 24 155 29 197 Actifs financiers disponibles à la vente 5.4 2 214 689 2 070 725 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5.6 4 904 511 5 051 110 Prêts et créances sur la clientèle 18 904 461 17 201 651 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 3 583 23 984 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 5.7 65 119 68 493 Actifs d'impôts courants 31 560 22 716 Actifs d'impôts différés 5.8 63 958 69 445 Comptes de régularisation et actifs divers 5.9 533 223 494 038 Participations dans les entreprises mises en équivalence 5.10 2 377 2 714 Immeubles de placement 5.11 6 059 6 218 Immobilisations corporelles 5.12 144 554 137 474 Immobilisations incorporelles 5.12 7 484 7 222 Total des actifs 27 176 136 25 470 754 Passif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2 24 668 32 241 Instruments dérivés de couverture 5.3 122 399 168 788 Dettes envers les établissements de crédit 5.13 4 581 567 3 957 711 Dettes envers la clientèle 5.13 19 445 665 18 524 520 Dettes représentées par un titre 5.14 10 927 11 400 Passifs d'impôts courants 282 879 Comptes de régularisation et passifs divers 5.15 478 678 432 580 Provisions 5.16 82 165 83 892 Capitaux propres 2 429 785 2 258 743 Capitaux propres part du groupe 2 429 785 2 258 783 Capital et primes liées 1 336 530 1 246 530 Réserves consolidées 963 204 868 322 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 35 698 45 063 Résultat de la période 94 353 98 868 Participations ne donnant pas le contrôle -40 Total des passifs et capitaux propres 27 176 136 25 470 754 II . — Compte de résultat consolidé . (En milliers d’ Euros ) Notes Exercice 2017 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés 6.1 538 924 601 714 Intérêts et charges assimilées 6.1 -299 783 -321 067 Commissions (produits) 6.2 247 442 239 819 Commissions (charges) 6.2 -26 707 -27 068 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 6.3 -23 4 574 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 6.4 37 617 20 191 Produits des autres activités 6.5 7 893 13 656 Charges des autres activités 6.5 -8 594 -5 558 Produit net bancaire 496 769 526 261 Charges générales d'exploitation 6.6 -312 164 -317 571 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -22 456 -18 434 Résultat brut d'exploitation 162 149 190 256 Coût du risque 6.7 -29 218 -42 689 Résultat d'exploitation 132 931 147 567 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 61 93 Gains ou pertes sur autres actifs 6.8 436 664 Résultat avant impôts 133 428 148 324 Impôts sur le résultat 6.9 -39 077 -49 456 Impôts sur les sociétés -31 931 -44 665 Impôts différés -7 146 -4 791 Résultat net 94 351 98 868 Participations ne donnant pas le contrôle 2 Résultat net part du groupe 94 353 98 868 III . — Résultat global . (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat net 94 351 98 868 Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies 240 -164 Impôts -77 19 Eléments non recyclables en résultat 163 -145 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente -13 483 13 192 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 2 220 3 097 Impôts 1 736 -2 042 Eléments recyclables en résultat -9 527 14 247 Gains et pertes comptabilisées directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) -9 364 14 102 Résultat global 84 987 112 970 Part du groupe 84 989 113 308 Participations ne donnant pas le contrôle -2 -338 IV. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Total capitaux propres part du groupe Capitaux propres part des minoritaires Total capitaux propres consolidés Capital Primes Réserves de conversion Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Variation de juste valeur des instruments Résultat net part du groupe Actifs financiers disponibles à la vente Instruments dérivés de couverture Passif social Capitaux propres au 31 décembre 2016 794 626 451 904 868 322 48 422 -2 889 -471 98 868 2 258 782 -40 2 258 742 Affectation du résultat de l'exercice 2016 84 044 -98 868 -14 824 -14 824 Capitaux propres au 1er janvier 2017 794 626 451 904 952 366 48 422 -2 889 -471 2 243 958 -40 2 243 918 Augmentation Capital par incorporation des Comptes courants associés des SLE 90 000 -90 000 Augmentation Capital des SLE 101 280 101 280 101 280 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -10 983 1 456 163 -9 364 -9 364 Résultat 94 353 94 353 94 353 Autres variations (1) -442 -442 40 -402 Capitaux propres au 31 décembre 2017 884 626 451 904 963 204 37 439 -1 433 -308 94 353 2 429 785 2 429 785 Autres variations (1) -442 Apport résultat 2016 1 259 Batimap 93 Beaulieu 361 Tournon 5 686 FCT -5 753 SLE 872 Disributions dividendes -1 335 Versés par les SLE -15 179 Versés aux SLE 13 667 Versé par EXPANSO INVESTISSEMENT à CE APC 177 Autres variations -366 V . — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat avant impôts 133 428 148 324 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 22 776 19 040 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations -2 230 10 289 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 337 -93 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -33 383 -27 442 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 37 517 -147 221 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 25 017 -145 427 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 937 639 177 200 Flux liés aux opérations avec la clientèle -788 418 -1 074 530 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -228 698 -164 750 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 42 453 10 249 Impôts versés -40 839 -59 631 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -77 863 -1 111 462 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 80 582 -1 108 565 Flux liés aux actifs financiers et aux participations 43 178 304 346 Flux liés aux immeubles de placement 165 8 061 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -29 560 -26 713 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 13 783 285 694 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 74 777 39 772 Flux de trésorerie provenant des activités de financement Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 74 777 39 772 Effet de la variation des taux de change (D) Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D) 169 142 -783 099 Caisse et banques centrales 119 026 126 404 Opérations à vue avec les établissements de crédit 109 748 885 470 Trésorerie à l'ouverture 228 774 1 011 874 Caisse et banques centrales 126 717 119 026 Opérations à vue avec les établissements de crédit 271 199 109 748 Trésorerie à la clôture 397 916 228 774 Variation de la trésorerie nette 169 142 -783 100 VI. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE. Note 1 . – Cadre général 1.1. L e groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles : — Natixis, société cotée détenue à 71,0227 %, qui réunit l’Épargne, la Banque de Grande Clientèle, et les Services Financiers Spécialisés ; — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ; — les filiales et participations financières. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2 . M é canisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181.3 millions d’ Euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 Év è nements significatifs  : — Nouvelle opération de titrisation de prêts immobiliers  : En 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’ Euros environ) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. — Contrôle fiscal  : Fin 2017, la réclamation adressée par la CEAPC au sujet de l’imposition issue du contrôle de l’épargne réglementée a été admise en totalité par l’administration. En conséquence, un dégrèvement de 2,5 M€ a été prononcé en faveur de la CEAPC. — Taxe de 3% sur les dividendes  : Dans sa décision du 6 octobre 2018 le Conseil Constitutionnel a jugé inconstitutionnelle la taxe de 3% sur les dividendes (instituée en juillet 2012) tant vis-à-vis des redistributions de dividendes de filiales françaises ou extra-communautaires (la CJUE avait déjà jugé la taxe de 3 % contraire à la directive mère-fille en ce qui concerne les redistributions par une mère française de dividendes d’une filiale établie au sein de l’Union européenne), que des distributions du résultat opérationnel de la société distributrice. A ce titre la CEAPC a comptabilisé un produit d’IS de 2,081M€ au niveau des SLE correspondant à la régularisation relative à la taxe de 3% sur les dividendes. La restitution de cette taxe s’est réalisée au profit des 14 SLE qui ont comptabilisé un produit d’impôt à hauteur de la totalité des montants payés pour les années 2015 à 2017 (2,081 M€) et par consolidation au profit de l’IS consolidé de la CEAPC. — Nouveau plan d’orientation stratégique ambitions 20#20  : Le nouveau projet de Plan d’Orientation Stratégique 2018-2020 a été présenté aux Instances Représentatives du Personnel et au Conseil d’Orientation et de Surveillance. Son objectif est de transformer l’entreprise au service du territoire, des collaborateurs et de la satisfaction client en poursuivant nos investissements. Baptisé Ambitions 20#20, ce projet réaffirme tout à la fois les fondamentaux d’une banque coopérative régionale et apporte des réponses innovantes : maintien du réseau d’agences, nouvelle approche différenciée sur toutes les clientèles et développement des expertises métier. L’orientation stratégique est d’AMPLIFIER LA TRANSFORMATION DE LA BANQUE COMMERCIALE POUR REPONDRE A LA BAISSE DE LA RENTABILITE DE L’ACTIVITE BANCAIRE ET CONFIRMER NOTRE PLACE DE BANQUE COOPERATIVE REGIONALE DE PREMIER PLAN Elle se déclinera en trois grandes ambitions : – la BDD à travers RHD 20#20 – la BDR et son ambition BDR 20#20 – l’accompagnement de la transformation. — RHD 20#20 : devenir leader de la satisfaction client  : Prolongement de RHD, RHD20#20 doit adapter les modèles relationnels aux potentiels et aux comportements de nos clients. Le maillage sera conservé et les métiers valorisés, avec notamment le doublement du nombre de CAGP, le passage du nombre de Responsables de Clientèle de 130 à plus de 200 et la création d’un métier de Chargé de Clientèle. Les Conseillers Commerciaux seront promus Gestionnaires de Clientèle. — Evolution de la gouvernance de la CEAPC  : Le Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) de la Caisse, réuni le 20 décembre 2017, a élu sa nouvelle Présidente Dominique GOURSOLLE, en remplacement de Jean-Charles Boulanger s’était engagé à mettre fin à son mandat avant son terme pour aligner les calendriers de gouvernance et permettre le choix du futur Président du Directoire 1.4 . Év è nements postérieurs à la cl ô ture . — Le Groupe CEAPC se prépare au passage à la norme IFRS 9 qui rentrera en application au 01/01/2018. Les travaux conduits en interne ont permis d’effectuer une revue du portefeuille de crédits et de titres afin de déterminer la classification comptable qui leur sera appliquée au 01/01/2018. De plus, les procédures de gestion et les process ont été revus pour intégrer les contraintes de la nouvelle norme. — Jérôme Terpereau président du directoire de la CEAPC à compter du 25 avril 2018 . — Réuni le 12 janvier 2018, le Conseil d’Orientation et de Surveillance de la CEAPC a nommé Jérôme Terpereau Président du Directoire, sous réserve de l’agrément du Conseil de Surveillance de BPCE. Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1 . Cadre r é glementaire . — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 en conformité avec le référentiel IFRS ( International Financial Reporting Standards ) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1) . 2.2 . R é férentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2016 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2017. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : IFRS 9 . — La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1 er janvier 2016. La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers. — Classement et évaluation  : Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). — Modèle de gestion ou Business model – Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire à l’entité pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. — A titre d’exemple, peuvent être cités : – la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; – les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; – la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; – la fréquence, le volume et la motivation de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. — La norme retient trois modèles de gestion : – un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (modèle de collecte) ; – un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (modèle de collecte et de vente) ; – un modèle de gestion dont l’objectif est d’encaisser des flux de trésorerie induits par la cession des actifs financiers (détenus à des fins de transaction). — Détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest)  : Un actif financier est basique si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent. A titre d’exemple : – les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; – les caractéristiques des taux applicables ; – les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. Les instruments de dette (prêts, créances ou titres de dette) peuvent être évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres ou en juste valeur par résultat. — Un instrument de dette est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. — Un instrument de dette est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres seront par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En revanche, en cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non « SPPI »). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cela permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. — Dépréciations  : Les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi que les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue ( Expected Credit Losses ou ECL). Les dépréciations seront constatées, pour les actifs financiers n’ayant pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, à partir d’historique de pertes observées mais aussi de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Cette approche du risque de crédit plus prospective est déjà prise en compte, pour partie, lorsque des provisions collectives sont actuellement constatées sur des portefeuilles homogènes d’actifs financiers en application de la norme IAS 39. Les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories dépendant de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes : Statut 1 ( stage 1 ) – il n’y a pas de dégradation significative du risque de crédit ; – une dépréciation pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an ; – les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. Statut 2 ( stage 2 ) – en cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie ; – la dépréciation pour risque de crédit sera alors déterminée sur la base des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; – les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. Statut 3 ( stage 3 ) – il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’actif concerné. Cette catégorie équivaut au périmètre d’encours dépréciés individuellement sous IAS 39 ; – la dépréciation pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; – les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation. Par ailleurs, la norme distingue les actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur origination (purchased or originated credit impaired ou POCI), qui correspondent à des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit lors de leur comptabilisation initiale. Lors de sa comptabilisation initiale, un taux d’intérêt effectif ajusté est calculé qui intègre les flux estimés recouvrables. Les dépréciations ultérieures seront calculées en réestimant les flux recouvrables, le taux d’intérêt effectif retraité étant fixé. En cas de réestimation de flux supérieurs aux flux recouvrables, alors un gain pourrait être constaté en résultat. — Comptabilité de couverture  : La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié afin d’être davantage en adéquation avec les activités de gestion des risques. — Travaux de mise en œuvre  : Depuis 2015, le pilotage du programme IFRS9 est structuré autour d’un comité stratégique, transverse aux directions risques et finances, se réunissant quatre fois par an avec la majeure partie des membres du comité de direction générale de BPCE. Le comité stratégique arbitre les orientations, les décisions, définit le planning de mise en œuvre et consolidé le budget du programme. Le programme IFRS9 anime également, cinq fois par an, un comité de pilotage ou sont représentés les dirigeants ou mandataires sociaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires ainsi que les principales filiales (Crédit Foncier, Natixis). Le comité de pilotage arbitre les orientations et décisions opérationnelles en lien avec la mise en œuvre de la norme. Le comité de pilotage restitue également l’avancement des travaux suivi dans les comités filières finance, risques, informatique et accompagnement du changement qui se tiennent toutes les six semaines. En parallèle, une revue complète de la mise en place de la norme (avancement, orientations et options prises) a été présentée et discutée en comité d’audit de BPCE. Un point spécifique IFRS 9 sera réalisé à l’occasion des prochains comités d’audit afin d’actualiser l’information sur l’avancement du programme. Les enjeux de la norme ont également été détaillés courant octobre aux membres du conseil de surveillance de BPCE et de ses principales filiales. Les travaux du second semestre 2017 ont été principalement consacrés à la finalisation des recettes fonctionnelles sur les différents chantiers, la recette générale, la préparation du bilan d’ouverture ( First Time Application ), la finalisation des travaux de calibrage des modèles, la mesure des impacts des provisions sur le 3ème trimestre, l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement. — Classement et évaluation . — Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Évaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. — Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants : – pour les portefeuilles de crédit de la banque commerciale, les impacts seront très limités et concernent principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal ; – pour les autres portefeuilles de financement : – les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat, – les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat, – les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1 er janvier 2019 avec une application anticipée possible. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cet amendement par anticipation au 1 er janvier 2018 dès lors que le texte sera adopté par la Commission européenne. — pour les portefeuilles de titres : – selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres selon qu’ils seront gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente, – les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dette sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les capitaux propres, – les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) seront évaluées à la juste valeur par capitaux propres si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et (iii) seront maintenues au coût amorti dans les autres cas. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins ces reclassements étant limités ou affectant des actifs dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, il n’est pas attendu de ces reclassements d’impact significatif, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1 er janvier 2018. — Dépréciations : Comme précédemment indiqué, la dépréciation pour risque de crédit sera égale aux pertes attendues à un an ou à terminaison selon le niveau de dégradation du risque de crédit depuis l’octroi (actif en Statut 1 ou en Statut 2). Un ensemble de critères qualitatifs et quantitatifs permettent d’évaluer cette dégradation du risque. L’augmentation significative du risque de crédit s’appréciera sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Cette dégradation devra être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (Statut 3). Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe prévoit un processus fondé sur des règles et des critères qui s’imposent à l’ensemble des entités du groupe. Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises, le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à 12 mois depuis l’octroi (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés, il s’appuie sur la variation de la notation depuis l’octroi. Ces critères quantitatifs s’accompagnent d’un ensemble de critères qualitatifs, dont la présence d’impayés de plus de 30 jours, le classement du contrat en note sensible, l’identification d’une situation de forbearance ou l’inscription du dossier en Watch List . Les expositions notées par le moteur dédié aux Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés sont également dégradées en Statut 2 en fonction du rating sectoriel et du niveau de risque pays. La norme permet de supposer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition pourrait être appliquée pour les titres de dette notés investment grade du portefeuille de Natixis. Les actifs financiers pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après leurs comptabilisations initiales seront considérés comme dépréciés et relèveront du Statut 3. Les critères d’identification des actifs dépréciés sont similaires à ceux prévalant selon IAS 39 et sont alignés sur celui du défaut. La norme requiert l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est à mener au cas par cas. Le traitement des restructurations pour difficultés financières devrait rester analogue à celui prévalant selon IAS 39. — Pour les actifs en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de trois paramètres : – probabilité de défaut (PD) ; – taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default ) ; – exposition en cas de défaut (EAD, Exposure at Default ) – celle-ci dépendant notamment des cash-flows contractuels, du taux d’intérêt effectif du contrat et du niveau de remboursement anticipé attendu. — Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le cadre des stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour prendre en compte les conditions courantes et les projections prospectives macro-économiques : – les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer au plus juste les pertes dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs de ces marges de prudence sont retraitées ; – les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; – les paramètres IFRS 9 doivent être forward -looking et tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection, tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyennes de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et l’EAD). Les paramètres prudentiels sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent. Les enjeux sont peu significatifs pour le groupe. L’ajustement des paramètres au contexte économique se fait via la définition de scénarios économiques raisonnables et justifiables, associés à des probabilités d’occurrence et le calcul d’une perte de crédit moyenne probable. Ce dispositif d’ajustement nécessite la définition de modèles liant les paramètres IFRS 9 à un ensemble de variables économiques. Ces modèles s’appuient sur ceux développés dans le cadre des stress-tests. Le dispositif de projection se fonde également sur le processus budgétaire. Trois scénarios économiques (le scénario budgétaire accompagné de visions optimiste et pessimiste de ce scénario), associés à des probabilités, sont ainsi définis sur un horizon de trois ans afin d’évaluer la perte économique probable. Les scénarios et pondérations sont définis à l’aide d’analyses du département de Recherche économique Natixis et du jugement expert du management. Si la majorité des paramètres sont définis par les directions des Risques de BPCE et de Natixis, d’autres entités dont Natixis Financement, BPCE International et certains établissements en région pour leurs filiales contribuent également au dispositif groupe de provisionnement IFRS 9. Les établissements en région ont par ailleurs la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe vis-à-vis des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir des provisions sectorielles complémentaires si nécessaire. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par la cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les travaux de validation ont été planifiés de façon à permettre une revue des principaux paramètres de calcul en amont de la première application d’IFRS 9. En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales. Les travaux de calibrage et de validation restent en cours et ne permettent pas à ce stade une communication dans les états financiers. — Comptabilité de couverture : Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. — Application de la norme IFRS 9 aux activités d’assurance  : Le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable à partir du 1 er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : – de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; – d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; – d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier prévoit d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeureront suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, ADIR, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Prépar Vie et Prépar Iard. — Dispositions transitoires  : En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés anticipés. Norme IFRS 15 . — La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 31 octobre 2017. Il devrait également être applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires devra désormais refléter le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en 5 étapes : – Identification des contrats avec les clients, – Identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres, – Détermination du prix de la transaction dans son ensemble, – Allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes, – Comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclue avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme ont été engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et sont en cours de finalisation. Ces travaux se sont appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein de quelques établissements et filiales pilotes en coordination avec la direction des comptabilités groupe, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : Les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière, Les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location, Les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Ces travaux ont également confirmé que le groupe n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 identifiés au sein d’autres établissements bancaires de la place tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le groupe n’anticipe pas d’impacts significatifs de l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1 er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers. Norme IFRS 16 . — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle a été adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017. Elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17. Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, selon le cas, parmi les immobilisations corporelles ou les immeubles de placement, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés. Le groupe a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois ) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur (valeur à neuf unitaire 5000 Euros au plus). Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement, sur la durée du contrat de location. La charge relative à la dette locative figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors et que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. A contrario, selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. Le groupe a engagé les travaux d’analyses d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2017 et sont entrés en phase d’analyse des choix structurants à effectuer en terme d’organisation et de systèmes d’information. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact signicatif est donc attendu sur le poste Immobilisations corporelles sans que cela ne modifie en soit le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 1er janvier 2019, sans comparatif au niveau de l’exercice 2018 et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers. 2.3 . Recours à des estimations . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. — Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2017, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ; – le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ; – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ; – les impôts différés (note 4.12) ; – les tests de dépréciations des écarts d’acquisition 2.4 . Pr é sentation des é tats financiers consolid é s et date de cl ô ture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2017. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 ont été arrêtés par le directoire du 15 janvier 2018. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 25 avril 2018. Note 3 . – Principes et méthodes de consolidation . 3.1 . Entit é consolidante . — L’entité consolidante est la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en tant que société mère du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes qui est composé des entités suivantes : Entités Activité exercée Nationalité % De contrôle % D'intérêt Méthode de consolidation BEAULIEU IMMOBILISATIONS Location immobilière Française 100,00% 100,00% IG TOURNON SCI de Gestion et de Location Française 100,00% 100,00% IG BATIMAP Etablissement de crédit Française 31,81% 31,81% MEE SLE APC Société locale d'épargne Française 100,00% 100,00% IG FCT Société financière Française 100,00% 100,00% IG La liquidation de l’entité EXPANSO INVESTISSEMENT a eu lieu le 10 mars 2017. 3.2 . P é rim è tre de consolidation - m é thodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. 3.2.1 . Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 17. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. Les dispositions de la norme IAS 39 « Instruments financiers » : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39 . Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3 . Participations dans des activités conjointes . — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. 3.3 . Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’ E uro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuation significative. — Les écarts de conversion résultent de la différence : – de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; – de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2 . Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3 . Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : – les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; – les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; – les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ; – en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), – soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. — Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : – en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; – lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4 . Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. — Ces engagements sont traités comptablement comme suit : – en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; – l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacent aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; – tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) clôturent leurs comptes au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre. Note 4 . – Principes comptables et méthodes d’évaluation . 4.1 . Actifs et passifs financiers  : 4.1.1 . Prêts et créances . — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (cf. note 4.1.2). Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. 4.1.2 . Titres . — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 : – actifs financiers à la juste valeur par résultat ; – actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; – prêts et créances ; – actifs financiers disponibles à la vente. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . — Cette catégorie comprend : – les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; – les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance . — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants : – une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ; – une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ; – un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ; – un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ; – un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ; – une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres. Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs. Prêts et créances . — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit. Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances. Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Actifs financiers disponibles à la vente . — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents. Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. Règles appliquées en cas de cession partielle . — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 4.1.3 . Instruments de dettes et de capitaux propres émis . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : – sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; – l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; – si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ». Passifs financiers à la juste valeur par résultat . — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». En cas de rachat anticipé, le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Dettes émises . — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Parts sociales . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. 4.1.4 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. — L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : – Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable . — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales. Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance . — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés . — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. 4.1.5 . Instruments dérivés et comptabilité de couverture . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories : Dérivés de transaction . — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Dérivés de couverture . — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralis és est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture)  : Documentation en c ouverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : – des actifs et passifs à taux variables ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; – des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur . — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : – un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; – un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. 4.1.6 . Détermination de la juste valeur  : Principes généraux . — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; – une baisse significative du volume des transactions ; – une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; – une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( ASK ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : – les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les « spreads » de crédit ; – les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2  : Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : –– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur . — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2017, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler. Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Il n’y a pas eu de dépréciation en 2017 sur les titres BPCE suite aux travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2017. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 657 880 milliers d’ Euros pour les titres BPCE dans les comptes du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, sans changement par rapport au 31/12/2016, soit une dépréciation de 148,6M€ par rapport à la valeur d’acquisition. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur . — Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêts sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. Juste valeur des dettes interbancaires . — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE. Instruments reclassés en « Prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres » . — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement. Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1. Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan. 4.1.7 . Dépréciation des actifs financiers  : Dépréciation des titres . — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable. Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes. Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation. Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat. Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée. La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres. Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ». Dépréciation des prêts et créances . — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts. Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies : – il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis 3 mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. – ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses). Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque : – les dépréciations sur base individuelle ; – les dépréciations sur base de portefeuilles. Dépréciation sur base individuelle . — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié. Dépréciation sur base de portefeuilles . — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation. Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur. Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée. 4.1.8 . Reclassements d’actifs financiers . — Plusieurs reclassements sont autorisés : Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 . — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité. Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008 . — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) : – reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ». Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ; – reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ». Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme. Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti. Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote. Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat. En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat. 4.1.9 . Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Opérations de prêts de titres secs . — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers . — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : – les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; – des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers . — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 4.1.10 . Compensation des actifs et des passifs financiers . — Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. note 5.20). 4.2 . Immeubles de placement . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (cf. note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ». 4.3 . Immobilisations . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : – il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; – le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leurs coûts d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leurs coûts de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leurs coûts diminués du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne  : – constructions : 20 à 50 ans ; – aménagements : 5 à 20 ans ; – mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ; – matériels informatiques : 3 à 5 ans ; – logiciels : maximum 5 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. 4.4 . Actifs destinés à être cédés et dettes liées . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39. 4.5 . Provisions . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance où le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. 4.6 . Produits et charges d’intérêts . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement, et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. 4.7 . Commissions sur prestations de services . — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : – les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; – les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; – les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. 4.8 . Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : – seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »; – les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». 4.9. Opérations de location-financement et assimilées . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent, selon le cas, d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. 4.9.1 . Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : – le contrat de location transfère la propriété de l’actif au preneur au terme de la durée du contrat de location ; – l e contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option sera levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l’option sera levée ; – la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif même s’il n’y a pas transfert de propriété ; – au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ; – les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement peuvent conduire à un classement en location-financement : – si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur relatives à la résiliation sont à la charge du preneur; – les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; – le preneur a la faculté de poursuivre la location pour une deuxième période moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur. Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances. Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : – la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ; – et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. 4.9.2 . Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de location financement est classé par défaut en contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». 4.10 . Avantages du personnel . — Les avantages au personnel sont classés en quatre catégories : 4.10.1 . Avantages à court terme . — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture. 4.10.2 . Avantages à long terme . — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision. 4.10.3 . Indemnités de cessation d’emploi . — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 4.10.4 . Avantages postérieurs à l’emploi . — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés. Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net. Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies. Régimes à cotisations définies . — L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel (risque que les prestations soient moins importantes que prévu) et le risque de placement (risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues) incombent aux membres du personnel. Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer. Régimes à prestations définies . — Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées. Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel aient effectué les services correspondants. 4.11 . Paiements fondés sur base d’actions . — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions. La charge supportée par le groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan. La charge pour le groupe est enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options. Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres. Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le groupe supporte un passif, la charge correspond à la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dettes réévalué à la juste valeur par le résultat à chaque arrêté. 4.12 . Impôts différés . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : – aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; – aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ; – aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. 4.13 . Activités de promotion immobilière . — Le chiffre d’affaires des activités de promotion immobilière représente le montant de l’activité de promotion logement et tertiaire et des activités de prestations de services. Les opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice sont comptabilisées suivant la méthode de l’avancement sur la base des derniers budgets d’opérations actualisés à la clôture. Lorsque le résultat de l’opération ne peut être estimé de façon fiable, les produits ne sont comptabilisés qu’à hauteur des charges comptabilisées qui sont recouvrables. Le dégagement des marges opérationnelles pour les opérations de promotion tient compte de l’ensemble des coûts affectables aux contrats : – l’acquisition des terrains ; – les travaux d’aménagement et de construction ; – les taxes d’urbanisme ; – les études préalables, qui sont stockées seulement si la probabilité de réalisation de l’opération est élevée ; – les honoraires internes de maîtrise d’ouvrage de l’opération ; – les frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, publicité des programmes, bulles de vente, etc.) ; les frais financiers affectés aux opérations. Les stocks et travaux en cours sont constitués des terrains évalués à leur coût d’acquisition, des travaux en cours (coût d’aménagement et de construction), des frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, bulles de vente, etc.) et des produits finis évalués au prix de revient. Les coûts d’emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks. Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont incluses dans les stocks si les probabilités de réalisation de l’opération sont élevées. Dans le cas contraire, ces frais sont constatés en charges de l’exercice. Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks et des travaux en cours est inférieure à leur prix de revient, des dépréciations sont comptabilisées. 4.14 . Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 28 247 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 369 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 27 871 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées représente pour l’exercice 3 826 milliers d’ Euros dont 3 252 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 574 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 840 milliers d’ Euros . Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1 . Caisse, banques centrales  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Caisse 126 717 119 026 Banques centrales Total caisse, banques centrales 126 717 119 026 5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39. Au passif, le portefeuille de transaction est composé des emprunts de titres et opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. 5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat . — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Sur option Total Transaction Sur option Total Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable Prêts aux établissements de crédit Prêts à la clientèle 143 148 143 148 166 160 166 160 Prêts 143 148 143 148 166 160 166 160 Opérations de pension (1) Dérivés de transaction (1) 538 /// 538 581 /// 581 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 538 143 148 143 686 581 166 160 166 741 Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, des obligations structurées couvertes par des instruments dérivés non désignés comme instruments de couverture, des actifs comprenant des dérivés incorporés et des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit. (En milliers d’ Euros ) Non-concordance comptable Gestion en juste valeur Dérivés incorporés Actifs financiers à la juste valeur sur option Prêts et opérations de pension 143 148 143 148 Total 143 148 143 148 Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit . — L'exposition au risque de crédit représente une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le groupe aux collectivités locales pour un montant de 143 148 milliers Euros au 31 décembre 2017 contre 166 160 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Exposition au risque de crédit Variation de juste valeur imputable au risque de crédit Exposition au risque de crédit Variation de juste valeur imputable au risque de crédit Prêts à la clientèle 143 148 166 160 Total 143 148 166 160 Le groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2017. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Dérivés de transaction 24 668 32 241 Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat 24 668 32 241 — Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option  : (En milliers d’ Euros ) Non-concordance comptable Gestion en juste valeur Dérivés incorporés Passifs financiers à la juste valeur sur option Comptes à terme et emprunts interbancaires Total — Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Juste valeur Montant contractuellement dû à l'échéance Différence Juste valeur Montant contractuellement dû à l'échéance Différence Comptes à terme et emprunts interbancaires Opérations de pension Total Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue. 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Dérivés de taux 128 772 538 24 668 144 576 581 32 241 Dérivés de change Dérivés actions Dérivés de crédit Autres contrats Total des instruments dérives de transaction 128 772 538 24 668 144 576 581 32 241 Dont opérations de gré à gré 128 772 538 24 668 144 576 581 32 241 5.3 . Instruments dérivés de couverture . — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. ( En millions d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 3 495 757 24 155 119 192 3 646 109 29 197 162 805 Instruments de change Opérations fermes 3 495 757 24 155 119 192 3 646 109 29 197 162 805 Couverture de juste valeur 3 495 757 24 155 119 192 3 646 109 29 197 162 805 Instruments de taux 57 500 3 207 77 500 5 983 Instruments de change Opérations fermes 57 500 3 207 77 500 5 983 Couverture de flux de trésorerie 57 500 3 207 77 500 5 983 Total des instruments dérives de couverture 3 553 257 24 155 122 399 3 723 609 29 197 168 788 5.4 . Actifs financiers disponibles à la vente . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »). (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 863 971 681 817 Obligations et autres titres à revenu fixe 475 050 487 994 Titres à revenu fixe 1 339 021 1 169 811 Actions et autres titres à revenu variable 1 042 767 1 068 742 Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente 2 381 788 2 238 553 Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable -167 099 -167 828 Total des actifs financiers disponibles à la vente 2 214 689 2 070 725 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt) 44 466 57 949 (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Cotation sur un marché actif Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers Instruments dérivés 538 538 581 581 Dérivés de taux 538 538 581 581 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 538 538 581 581 Autres actifs financiers 143 148 143 148 166 160 166 160 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 143 148 143 148 166 160 166 160 Dérivés de taux 24 155 24 155 29 197 29 197 Instruments dérivés de couverture 24 155 24 155 29 197 29 197 Titres de participation 789 113 789 113 798 776 798 776 Autres titres 1 261 563 108 291 58 862 1 428 716 1 161 516 10 055 102 875 1 274 446 Titres à revenu fixe 1 226 918 103 801 8 302 1 339 021 1 119 541 5 543 44 727 1 169 811 Titres à revenu variable 34 645 4 490 50 560 89 695 41 975 4 512 58 148 104 635 Actifs financiers disponibles à la vente 1 261 563 108 291 847 975 2 217 829 1 161 516 10 055 901 651 2 073 222 Passifs financiers Instruments dérivés 23 768 900 24 668 32 241 32 241 Dérivés de taux 23 768 900 24 668 32 241 32 241 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 23 768 900 24 668 32 241 32 241 Dérivés de taux 122 399 122 399 168 788 168 788 Instruments dérivés de couverture 122 399 122 399 168 788 168 788 Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constitue des indices de perte de valeur. Au cours de l’exercice 2017, aucun actif financier ont été reclassés vers la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » et aucun actif financier disponible à la vente ont été reclassés en « Prêts et créances » comme en 2016. 5.5 . Juste valeur des actifs et passifs financiers  : 5.5.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : 5.5.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur . — Au 31 décembre 2017, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : (En milliers d’Euros) 01/01/2017 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2017 Au compte de résultat En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Autres actifs financiers 166 160 -7 208 -15 804 143 148 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 166 160 -7 208 -15 804 143 148 Titres de participation 801 273 -8 343 7 419 -11 401 165 789 113 Autres titres 100 378 -1 146 1 749 1 576 4 500 -12 829 -36 425 1 059 58 862 Titres à revenu fixe 44 727 53 -53 -36 425 8 302 Titres à revenu variable 55 651 -1 199 1 749 1 576 4 500 -12 776 1 059 50 560 Actifs financiers disponibles à la vente 901 651 -1 146 1 749 -6 767 11 919 -24 230 -36 425 0 1 224 847 975 Passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Instruments dérivés de couverture Au 31 décembre 2017, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : Au cours de l’exercice, 6 605 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3. Au cours de l’exercice, 6 767 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. — Au 31 décembre 2016, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : (En milliers d’Euros) 01/01/2016 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2016 Au compte de résultat En capitaux propres Achats / Émissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Autres actifs financiers 180 215 3 029 -17 084 166 160 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 180 215 0 3 029 0 0 0 -17 084 0 0 0 166 160 Titres de participation 787 798 10 112 1 102 -239 2 500 801 273 Autres titres 110 739 -778 -6 566 36 -10 179 100 378 Titres à revenu fixe 44 744 240 -257 44 727 Titres à revenu variable 65 995 -1 018 -6 566 36 -9 922 55 651 Actifs financiers disponibles à la vente 898 537 0 -778 -6 10 678 1 138 -10 418 0 0 2 500 901 651 Passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Instruments dérivés de couverture 5.5.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d’ Euros ) De vers Niveau 2 niveau 3 Niveau 3 niveau 2 Actifs financiers  : Autres titres Titres à revenu fixe -36 425 -36 425 Actifs financiers disponibles à la vente -36 425 -36 425 Passifs financiers  : Titres Dérivés de taux 900 900 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 900 900 Il n’y a pas eu de transferts de niveau en 2016. 5.5.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Aquitaine Poitou-Charentes est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 226 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat. Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 221 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 619 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 579 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat. 5.6 . Prêts et créances . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. 5.6.1 . Prêts et créances sur les établissements de crédit  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 904 511 5 051 110 Dépréciations individuelles Dépréciations sur base de portefeuilles Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 4 904 511 5 051 110 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 15. — Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 32 012 134 937 Comptes et prêts au jour le jour 249 992 Comptes et prêts à terme 4 622 343 4 916 009 Titres assimilés à des prêts et créances Autres prêts et créances sur les établissements de crédit 164 164 Prêts et créances dépréciés Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit 4 904 511 5 051 110 Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 3 339 738 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 3 507 847 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 530 734 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 (1 505 755 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016). 5.6.2 . Prêts et créances sur la clientèle  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Prêts et créances sur la clientèle 19 156 654 17 456 925 Dépréciations individuelles -216 091 -217 855 Dépréciations sur base de portefeuilles -36 102 -37 419 Total des prêts et créances sur la clientèle 18 904 461 17 201 651 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 15. — Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 143 277 112 553 Prêts à la clientèle financière 15 252 Crédits de trésorerie 1 641 582 1 565 613 Crédits à l'équipement 4 809 957 4 531 440 Crédits au logement 11 982 467 10 686 702 Prêts subordonnés 30 529 30 530 Autres crédits 120 034 109 300 Autres concours à la clientèle 18 599 821 16 923 585 Prêts et créances dépréciés 413 556 420 787 Total des prêts et créances bruts sur la clientèle 19 156 654 17 456 925 5.7 . Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 65 119 68 493 Obligations et autres titres à revenu fixe Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 65 119 68 493 Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 65 119 68 493 Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance. Au cours de l’exercice 2017, aucun actif financier disponible à la vente a été reclassé vers la catégorie des « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Au cours de l’exercice 2017, aucun actif détenu jusqu’à l’échéance a été cédé. La juste valeur des actifs détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 15. 5.8 . Impôts différés . — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Plus-values latentes sur OPCVM 2 801 4 336 GIE fiscaux -1 040 Etalement du crédit d'impôts sur PTZ 24 795 23 996 Provisions pour passifs sociaux Provisions pour activité d'épargne-logement 11 331 10 171 Provisions sur base de portefeuilles Autres provisions non déductibles 27 190 35 135 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves Autres sources de différences temporelles (2) 12 138 9 532 Impôts différés liés aux décalages temporels 78 255 82 130 Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiels IFRS -14 297 -12 685 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 63 958 69 445 Comptabilisés A l'actif du bilan 63 958 69 445 Au passif du bilan 5.9 . C omptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'encaissement 204 888 162 727 Charges constatées d'avance 2 085 1 961 Produits à recevoir 50 635 49 040 Autres comptes de régularisation 32 122 14 778 Comptes de régularisation - actif 289 730 228 506 Dépôts de garantie versés 124 008 171 001 Débiteurs divers 119 485 94 531 Actifs divers 243 493 265 532 Total des comptes de régularisation et actifs divers 533 223 494 038 5.10 . Participations dans les entreprises mise en équivalence  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Batimap 2 377 2 714 Sociétés financières 2 377 2 714 Total participation dans les entreprises mises en équivalence 2 377 2 714 5.11 . Immeubles de placement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 11 290 -5 231 6 059 11 284 -5 066 6 218 Total des immeubles de placement 6 059 6 218 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 059 milliers d’Euros au 31 décembre 2017 (6 218 milliers d’Euros au 31 décembre 2016). La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.12 . Immobilisations  : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 122 432 -59 888 62 544 99 610 -57 135 42 475 Équipements , mobiliers et autres immobilisations corporelles 280 491 -198 481 82 010 289 791 -194 792 94 999 Total des immobilisations corporelles 402 923 -258 369 144 554 389 401 -251 927 137 474 Immobilisations incorporelles  : Droit au bail 6 624 6 624 6 624 6 624 Logiciels 7 441 -6 581 860 7 661 -7 063 598 Total des immobilisations incorporelles 14 065 -6 581 7 484 14 285 -7 063 7 222 5.13 . Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». 5.13.1 . Dettes envers les établissements de crédit  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes à vue 29 332 50 086 Dettes rattachées 2 2 Dettes à vue envers les établissements de crédit 29 334 50 088 Emprunts et comptes à terme 4 469 387 3 822 124 Opérations de pension 30 938 30 938 Dettes rattachées 51 908 54 561 Dettes à terme envers les établissements de crédit 4 552 233 3 907 623 Total des dettes envers les établissements de crédit 4 581 567 3 957 711 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 15. — Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 509 874 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 (3 875 131 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016). 5.13.2 . Dettes envers la clientèle  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs  : 4 357 196 3 918 392 Livret A 5 711 725 5 662 127 Plans et comptes épargne-logement 3 829 842 3 698 733 Autres comptes d'épargne à régime spécial 3 615 082 3 492 422 Dettes rattachées 38 74 Comptes d'épargne à régime spécial  : 13 156 687 12 853 356 Comptes et emprunts à vue 10 842 14 249 Comptes et emprunts à terme 1 859 481 1 684 623 Dettes rattachées 61 459 53 900 Autres comptes de la clientèle  : 1 931 782 1 752 772 Total des dettes envers la clientèle 19 445 665 18 524 520 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 15. 5.14 . Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 10 551 11 093 Total 10 551 11 093 Dettes rattachées 376 307 Total des dettes représentées par un titre 10 927 11 400 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 15. 5.15 . C omptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'encaissement 143 587 125 543 Produits constatés d'avance 37 864 31 503 Charges à payer 67 582 63 619 Autres comptes de régularisation créditeurs 118 582 105 913 Comptes de régularisation - passif 367 615 326 578 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 18 865 20 385 Dépôts de garantie reçus 2 2 Créditeurs divers 92 196 85 615 Passifs divers 111 063 106 002 Total des comptes de régularisation et passifs divers 478 678 432 580 5.16 . Provisions  : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2017 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2017 Provisions pour engagements sociaux 15 531 1 170 -1 066 -240 15 395 Risques légaux et fiscaux 28 870 10 240 -65 -11 963 27 082 Engagements de prêts et garanties 3 914 280 -243 3 951 Provisions pour activité d'épargne-logement 29 539 3 369 32 908 Autres provisions d'exploitation 6 038 368 -3 577 2 829 Total des provisions 83 892 15 427 -65 -16 849 -240 82 165 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (-240 milliers d’Euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion 5.16.1 . Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : Encours collectés (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 400 390 1 499 727 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 592 919 1 325 080 Ancienneté de plus de 10 ans 504 980 527 074 Encours collectés au titre des plans épargne-logement  : 3 498 289 3 351 881 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 327 816 332 886 Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement 3 826 105 3 684 767 5.16.2 . Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 4 441 6 829 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 19 198 28 295 Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement 23 639 35 124 5.16.3 . Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2016 Dotations / reprises 31/12/2017 Provisions constituées au titre des (PEL) ancienneté de moins de 4 ans 14 596 -7 691 6 905 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 681 9 361 15 042 Ancienneté de plus de 10 ans 6 915 1 262 8 177 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 27 192 2 932 30 124 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 2 672 329 3 001 Provisions constituées au titre des crédits PEL -77 31 -46 Provisions constituées au titre des crédits CEL -249 78 -171 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -326 109 -217 Total des provisions constituées au titre de l' épargne logement 29 538 3 370 32 908 5.17 . Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Dettes subordonnées et assimilés Total des dettes subordonnées La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 15. 5.18 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : 5.18.1. Parts sociales  : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 39 731 275 20 794 626 36 981 275 20 739 626 Augmentation de capital 4 500 000 20 90 000 2 750 000 20 55 000 Valeur à la clôture 44 231 275 884 626 39 731 275 794 626 5.18.1 . Parts sociales . — Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. — Au 31 décembre 2017, le capital se décompose comme suit : – 884 626 milliers d’ Euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Caisses d’Epargne (794 626 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016) ; 5.19 . Variation des gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global  : (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies 240 -164 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat -77 19 Eléments non recyclables en résultat 163 -145 Ecarts de conversion Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente -13 483 13 192 Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres -3 589 13 230 Variations de valeur de la période rapportée au résultat -9 894 -38 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 2 220 3 097 Impôts 1 736 -2 042 Eléments recyclables en résultat -9 527 14 247 Total des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) -9 364 14 102 5.20 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peuvent être démontrés ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : — pour les opérations de pension : – les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), – les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; — pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 5.20.1 . Actifs financiers  : — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral) Exposition nette Instruments dérivés (transaction et couverture) 22 957 22 957 27 099 27 099 Opérations de pension Autres actifs Total 22 957 22 957 27 099 27 099 5.20.2 . Passifs financiers  : — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant net des passifs financiers présentés au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présentés au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral) Exposition nette Instruments dérivés 145 424 22 957 122 467 201 029 27 099 172 076 1 854 Opérations de pension 30 957 30 957 30 960 30 959 1 Total 176 381 53 914 122 467 231 989 58 058 172 076 1 855 Note 6 . – Notes relatives au compte de résultat . 6.1 . Intérêts, produits et charges assimilés . — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 448 272 -187 560 260 712 500 025 -195 195 304 830 Prêts et créances avec les établissements de crédit 53 205 -67 490 -14 285 62 629 -75 814 -13 185 Opérations de location-financement /// /// Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées /// -122 -122 /// -130 -130 Instruments dérivés de couverture 10 726 -44 611 -33 885 13 737 -49 928 -36 191 Actifs financiers disponibles à la vente 22 958 /// 22 958 21 871 /// 21 871 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 1 231 /// 1 231 746 /// 746 Actifs financiers dépréciés 2 334 /// 2 334 2 260 /// 2 260 Autres produits et charges d'intérêts 198 198 446 446 Total des produits et charges d'intérêts 538 924 -299 783 239 141 601 714 -321 067 280 647 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 38 762 milliers d’ Euros (48 696 d’ Euros en 2016) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 3 369 milliers d’ Euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (1 589 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2016). 6.2 . Produits et charges de commissions . — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 137 -2 135 143 -6 137 Opérations avec la clientèle 76 205 -322 75 883 73 527 -4 73 523 Prestation de services financiers 5 635 -2 117 3 518 5 575 -3 809 1 766 Vente de produits d'assurance vie 75 969 /// 75 969 75 415 /// 75 415 Moyens de paiement 49 062 -24 230 24 832 45 319 -22 894 22 425 Opérations sur titres 4 768 -36 4 732 4 801 -355 4 446 Activités de fiducie 3 060 3 060 3 102 3 102 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 10 410 10 410 10 447 10 447 Autres commissions 22 196 22 196 21 490 21 490 Total des commissions 247 442 -26 707 220 735 239 819 -27 068 212 751 6.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat . — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultats sur instruments financiers de transaction 2 445 -6 098 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option -2 283 8 504 Résultats sur opérations de couverture -118 2 149 Inefficacité de la couverture de juste valeur -118 2 149 Variation de juste valeur de l'instrument de couverture 20 283 -2 755 Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts -20 401 4 904 Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie Résultats sur opérations de change -67 19 Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat -23 4 574 6.4 . Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente . — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 12 mois 2016 Résultats de cession 13 932 4 833 Dividendes reçus 26 068 18 276 Dépréciation durable des titres à revenu variable -2 383 -2 918 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 37 617 20 191 6.5 . Produits et charges des autres activités . — Figurent notamment dans ce poste : – les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; – les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ; – les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; – les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats c onsommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Autres produits et charges 6 6 Produits et charges sur opérations de location 6 6 Résultat de cession d'immeubles de placement 128 128 4 757 4 757 Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement -320 -320 -606 -606 Revenus et charges sur immeubles de placement 765 765 125 125 Produits et charges sur immeubles de placement 893 -320 573 4 882 -606 4 276 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 4 421 -5 051 -630 4 286 -4 695 -409 Charges refacturées et produits rétrocédés -166 -166 1 -96 -95 Autres produits et charges divers d'exploitation 2 573 -2 592 -19 4 487 -3 783 704 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation -465 -465 3 622 3 622 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 6 994 -8 274 -1 280 8 774 -4 952 3 822 Total des produits et charges des autres activités 7 893 -8 594 -701 13 656 -5 558 8 098 6.6 . Charges générales d’exploitation . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Charges de personnel -191 494 -195 918 Impôts, taxes et contributions réglementaires -14 809 -14 269 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -105 861 -107 384 Autres frais administratifs -120 670 -121 653 Total des charges générales d'exploitation -312 164 -317 571 Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 3 252 milliers d’ Euros (contre 2 770 milliers d’ Euros en 2016) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 1 763 milliers d’ Euros (contre 2 025 milliers d’ Euros en 2016). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 9.1. 6.7 . Coût du risque . — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes. Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. — Coût du risque de la période  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 201 -16 690 Récupérations sur créances amorties 576 532 Créances irrécouvrables couvertes et non couvertes par des dépréciations -29 995 -26 531 Total coût du risque -29 218 -42 689 — Coût du risque de la période par nature d’actifs  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Opérations avec la clientèle -28 729 -43 909 Autres actifs financiers -489 1 220 Total coût du risque -29 218 -42 689 6.8 Gains ou pertes sur autres actifs . — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 436 664 Total des gains ou pertes sur autres actifs 436 664 6.9 . Impôts sur le résultat  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Impôts courants -31 931 -44 665 Impôts différés -7 146 -4 791 Impôts sur le résultat -39 077 -49 456 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Taux d'impôt Exercice 2016 Taux d'impôt Résultat net part du groupe 94 353 98 868 Variations de valeur des écarts d'acquisition Participations ne donnant pas le contrôle -2 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -61 -93 Impôts 39 077 49 456 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition ( A ) 133 367 148 231 Taux d'imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -45 918 -51 036 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes (1) 8 374 2 224 Impôts à taux réduit et activités exonérées 179 -277 Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts 442 5 833 Autres éléments -2 154 -6 200 Charge d'impôts comptabilisée -39 077 -49 456 Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 29,30% 33,40% Note 7 . – Expositions aux risques . L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques. 7.1 . Risque de crédit et risque de contrepartie . — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : – la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ; – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1 . Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.2 . Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’ Euros ) Encours sains Encours douteux Dépréciations et provisions Encours net 31/12/2017 Encours net 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable) 143 686 143 686 166 741 Instruments dérivés de couverture 24 155 24 155 29 197 Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 1 339 021 1 339 021 1 169 811 Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 904 511 4 904 511 5 051 110 Prêts et créances sur la clientèle 18 743 098 413 556 -252 193 18 904 461 17 201 651 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 65 119 65 119 68 493 Exposition des engagements au bilan 25 219 590 413 556 -252 193 25 380 953 23 687 003 Garanties financières données 617 846 26 441 644 287 637 472 Engagements par signature 2 077 585 604 -3 951 2 074 238 1 871 259 Exposition des engagements au hors bilan 2 695 431 27 045 -3 951 2 718 525 2 508 731 Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie au 31 décembre 2017 27 915 021 440 601 -256 144 28 099 478 26 195 734 Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie au 31 décembre 2016 26 017 828 437 094 -259 188 26 195 734 26 195 734 7.1.3 . Dépréciations et provisions pour risque de crédit  : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2017 Dotations Reprises Reclassement Autres variations 31/12/2017 Opérations avec la clientèle 255 274 56 335 -59 419 3 252 193 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 3 893 1 897 -1 407 -2 4 381 Dépréciations déduites de l'actif 259 167 58 232 -60 826 0 1 256 574 Provision pour engagement hors bilan 3 914 302 -243 3 973 Provision de passif 3 914 302 -243 0 0 3 973 Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit 263 081 58 534 -61 069 0 1 260 547 7.1.4 . Actifs financiers présentant des impayés . — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. — À titre d’exemple : – un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ; – un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ; – un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté. Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client. — Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante : Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours (En milliers d’Euros) < ou = 90 jours > 90 jours et <=180 jours > 180 jours et <=1 an > 1 an Instruments de dettes Prêts et avances 65 097 1 751 1 592 762 197 465 266 667 Total au 31/12/2017 65 097 1 751 1 592 762 197 465 266 667 (En milliers d’Euros) Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours < ou = 90 jours > 90 jours et < = 180 jours > 180 jours et <= 1 an > 1 an Instruments de dettes Prêts et avances 76 204 1 969 685 1 071 202 932 282 861 Total au 31/12/2016 76 204 1 969 685 1 071 202 932 282 861 7.1.5 . Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie  : Aucun actif (titres, immeubles, etc. …) n’a été obtenu au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit. 7.2 Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : – les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; – les cours de change ; – les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; – et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les marchés, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché. 7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. 7.4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : – soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; – soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; – soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d’ Euros ) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2017 Caisse, banques centrales 126 717 126 717 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction 538 538 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option 233 2 152 13 806 104 195 22 762 143 148 Instruments dérivés de couverture 24 155 24 155 Instruments financiers disponibles à la vente 14 485 30 003 559 333 648 778 962 090 2 214 689 Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 544 654 5 206 42 396 231 511 80 744 4 904 511 Prêts et créances sur la clientèle 791 981 339 802 1 309 147 5 757 830 10 652 708 52 993 18 904 461 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 3 583 3 583 Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance 194 34 433 30 492 65 119 Actifs financiers par échéance 5 478 031 345 241 1 383 698 6 596 913 11 516 917 1 066 121 26 386 921 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction 24 668 24 668 Instruments dérivés de couverture 122 399 122 399 Dettes envers les établissements de crédit 185 871 284 239 387 975 2 124 938 1 588 051 10 493 4 581 567 Dettes envers la clientèle 15 059 244 517 200 1 210 088 1 870 765 788 368 19 445 665 Dettes représentées par un titre 5 527 240 357 4 803 10 927 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance 24 185 226 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 60 10 23 789 12 297 36 156 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 129 208 63 444 227 813 831 332 789 632 604 2 042 033 Total engagements de financement donnes 2 078 189 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 10 685 10 685 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 9 514 7 875 127 298 282 951 205 120 844 633 602 Total engagements de garantie donnés 644 287 Note 8 . – Partenariats et entreprises associées . 8.1 . Participations dans les entreprises mises en équivalence . — La participation du groupe mise en équivalence concerne l’entreprise suivante : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Batimap 2 377 2 714 Sociétés financières 2 377 2 714 Autres Total participation dans les entreprises mises en équivalence 2 377 2 714 8.2 . Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Batimap 61 93 Sociétés financières 61 93 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 61 93 Note 9 . – Avantages du personnel . 9.1 . Charges de personnel  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Salaires et traitements -109 595 -109 891 Charges des régimes à prestations et cotisations définies -24 973 -24 824 Autres charges sociales et fiscales -45 522 -49 682 Intéressement et participation -11 404 -11 521 Total des charges de personnel -191 494 -195 918 L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 833 cadres et 1 871 non cadres, soit un total de 2 704 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 4 474 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2017 contre 3 861 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2016. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence. 9.2 . Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration sur la base d’études actif/passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques effectués : – un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier) ; – un risque d’insuffisance d’actifs ; – le souhait d’être en mesure de revaloriser les pensions au niveau de l’ARRCO. La part de l’obligataire est déterminante (plus de 90 %) ; en effet, la maîtrise du risque de taux pousse l’établissement à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Pour des raisons de lisibilité des risques et de prévisibilité du rendement, l’obligataire est plus souvent détenu sous forme d’obligations gérées en ligne à ligne que par le biais d’OPCVM obligataires. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration proche de celle du passif (plus de 20 ans). La revalorisation annuelle des rentes dont la cible est proche du niveau ARRCO constitue un objectif déterminant qui pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Le régime CGPCE est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». — Les autres avantages sociaux incluent également : – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 9.2.1 . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan . — Montants comptabilisés au bilan : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2017 31/12/2016 Compléments de retraite et autres régimes Complément de retraite autres Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 421 173 82 11 528 2 592 435 375 427 541 Juste valeur des actifs du régime -478 332 -478 332 -488 558 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs 57 159 57 159 75 318 Solde net au bilan 0 82 11 528 2 592 0 14 202 14 301 Engagements sociaux passifs 82 11 528 2 592 0 14 202 14 300 Engagements sociaux actifs 9.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 413 240 98 11 823 2 380 427 541 413 456 Coût des services rendus 721 139 860 828 Coût des services passés Coût financier 6 767 110 12 6 889 8 063 Prestations versées -8 410 -965 -39 -9 414 -8 872 Autres -16 77 101 162 -75 Variations comptabilisées en résultat -1 643 -16 -57 213 -1 503 -56 Écarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 446 446 -1 345 Écarts de réévaluation - Hypothèses financières 12 613 -247 12 366 21 046 Écarts de réévaluation - Effets d'expérience -3 037 -439 -3 476 -5 295 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 9 576 -240 9 336 14 406 Écarts de conversion Autres 2 -1 1 -265 Dette actuarielle calculée en fin de période 421 173 82 11 528 2 592 435 375 427 541 — Variation des actifs de couverture : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Juste valeur des actifs en début de période 488 558 488 558 465 404 465 404 Produit financier 8 013 8 013 9 173 9 173 Cotisations reçues Prestations versées -8 410 -8 410 -8 010 -8 010 Autres Variations comptabilisées en résultat -397 -397 1 163 1 163 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -9 828 -9 828 22 300 22 300 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -9 828 -9 828 22 300 22 300 Écarts de conversion Autres -309 -309 Juste valeur des actifs en fin de période 478 333 478 333 488 558 488 558 — Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi : (En milliers d’ Euros ) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2017 Exercice 2016 Écarts de réévaluation cumulés en début de période  : 55 702 55 702 41 488 Dont écarts actuariels 127 874 127 874 106 021 Dont effet du plafonnement d'actif -72 172 -72 172 -64 533 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice -9 828 -9 828 22 300 Ajustements de plafonnement des actifs 19 403 19 403 -8 058 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période  : 65 277 65 277 55 702 Dont écarts actuariels 118 045 118 045 127 874 Dont effet du plafonnement d'actif -52 768 -52 768 -72 172 Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres. 9.2.3 . Charge actuarielle des régimes à prestations définies . — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services rendus 721 139 860 828 Coût des services passés Coût financier 6 767 110 12 6 889 8 063 Produit financier Prestations versées -8 410 -965 -39 -9 414 -8 872 Cotisations reçues Autres -16 77 101 162 -75 Total de la charge de l'exercice -1 643 -16 -57 213 -1 503 -56 9.2.4 . Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles : 31/12/2017 31/12/2016 CGPCE CGPCE Taux d'actualisation 1,58% 1,65% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05/TGF05 TGH05/TGF05 Duration 18 ans 26 ans Note 10 . – Information sectorielle . (En milliers d’Euros) Total de l'activité Dont pôle clientèle 2017 2016 2017 2016 Produit net bancaire 496 769 526 261 458 427 446 424 Frais de gestion -334 620 -336 006 -319 664 -322 231 Résultat brut d'exploitation 162 149 190 255 138 763 124 193 Coût du risque -29 218 -42 689 -29 218 -43 279 Résultat d'exploitation 132 931 147 566 109 545 80 914 Quote part résultat net des entreprises mises en équivalence 61 93 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 436 664 434 661 Résultat courant avant impôt 133 428 148 323 109 979 81 575 Note 11 . – Engagements . Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. 11.1 . Engagements de financement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 36 156 36 405 De la clientèle 2 042 033 1 838 768 Ouvertures de crédit confirmées 2 041 429 1 838 588 Ouverture de crédits confirmés en faveur de la clientèle avec garanties 83 928 82 009 Autres ouvertures de crédits confirmés en faveur de la clientèle 1 957 501 1 756 579 Autres engagements 604 180 Total des engagements de financement donnés 2 078 189 1 875 173 Total des engagements de financement reçus 11.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 5 742 211 5 280 202 D'ordre de la clientèle 633 602 624 680 Autres valeurs affectées en garantie Total des engagements de garantie donnés 6 375 813 5 904 882 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 36 899 41 526 De la clientèle 14 098 901 12 096 107 Autres valeurs reçues en garantie Engagements de garantie reçus 14 135 800 12 137 633 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles figurant dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garantie » figurent dans la note 13 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » et dont l’établissement peut disposer figurent dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Note 1 2 . – Transactions avec les parties liées . Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 12.1 . Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. — Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : – l’organe central BPCE ; – les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; – les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; – les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (CGP) ; – les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…). (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Société mère ou Société locale d' Épargne Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Entreprises consolidées par intégration proportionnelle Entreprises consolidées par mise en équivalence Société mère ou Société locale d'Epargne Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Entreprise consolidées par intégration proportionnelle Entreprises consolidées par mise en équivalence Crédits 629 925 10 961 546 980 9 292 Autres actifs financiers 763 592 764 947 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 0 1 393 517 0 10 961 0 1 311 927 0 9 292 Dettes 3 698 058 967 2 933 778 Autres passifs financiers 0 0 Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 0 3 698 058 0 967 0 2 933 778 0 0 Intérêts, produits et charges assimilés -21 934 425 -12 180 178 Commissions -756 -1 Résultat net sur opérations financières Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 0 -22 690 0 424 0 -12 180 0 408 Engagements donnés 755 19 319 16 432 14 757 Engagements reçus 2 227 7 939 Total des engagements avec les entités liées 0 2 982 0 19 319 0 24 371 0 14 757 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 3 – Entité consolidante. 12.2 . Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2017 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 514 milliers d’ Euros (1 557 milliers d’ Euros en 2016). Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence). Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux. Note 1 3 . – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . 13.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d’Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2017 VNC VNC VNC VNC VNC Actifs financiers donnés en garantie Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente 1 246 942 36 423 1 283 365 Prêts et créances 5 731 526 1 924 592 7 656 118 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 65 119 65 119 Total des actifs financiers donn é s en garantie 1 312 061 36 423 5 731 526 1 924 592 9 004 602 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés Passif associés Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente 30 957 30 957 Prêts et créances 800 257 800 257 Actifs détenus jusqu'à l'échéance Total des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés 30 957 800 257 831 214 (En milliers d’Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2016 VNC VNC VNC VNC VNC Actifs financiers donnés en garantie Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente 1 117 713 36 425 1 154 138 Prêts et créances 5 267 410 1 688 900 6 956 310 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 68 188 68 188 Total des actifs financiers donn é s en garantie 1 185 901 36 425 5 267 410 1 688 900 8 178 636 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés Passif associés Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente 30 959 30 959 Prêts et créances 443 692 443 692 Actifs détenus jusqu'à l'échéance Total des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés 30 959 443 692 474 651 13.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés  : — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créance  : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Au 31 décembre 2017, 1 924 592 milliers d’ Euros d’obligations des FCT BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 13.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, le mécanisme de refinancement de place ESNI, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). — Au 31 décembre 2017, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 2 144 416 milliers d’ Euros de titres et créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 819 699 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016, – 337 522 milliers d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 350 257 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016, – 1 913 928 milliers d’ Euros de créances données en garantie auprès d’EBCE Immobilier & Corp. contre 1 554 706 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016, – 1 079 731 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 234 667 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. – 189 289 milliers d’ Euros de créances données en garantie auprès de SCF Trésorerie contre 241 926 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016, Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2017, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 30 193 milliers d’ Euros (contre 41 579 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016). 13.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas comptabilisé de montant d’actif reçu en garantie , enregistré à l’actif du bilan dans un cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation. 13.2. Actifs financiers intégralement d é comptabilis é s pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas dans ses comptes d’intérêts et d’obligations issus de transferts d’actifs financiers intégralement décomptabilisés Note 1 4 . – Informations sur les opérations de location financement et de location simple . 14.1 . O pérations de location en tant que bailleur  : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement : Investissement brut 8 805 34 252 47 610 90 667 8 099 32 242 48 561 88 902 Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 11 556 42 690 54 447 108 693 10 861 40 863 56 270 107 994 Produits financiers non acquis 2 752 8 438 6 837 18 027 2 762 8 621 7 709 19 092 Location simple Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 250 675 2 710 3 635 250 809 2 825 3 884 14.2 . Opérations de location en tant que preneur  : — Paiements minimaux futurs : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple : Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables -4 327 -9 592 -6 875 -20 794 -4 810 -4 714 -9 524 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables — Montants comptabilisés en résultat net : (En milliers d’ Euros ) 2 017 2 016 Location simple : Paiements minimaux -4 846 -5 642 Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période Produits des sous-location s Note 1 5 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6. (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Actifs financiers au coût amorti  : Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 916 594 608 872 4 307 722 5 066 397 468 174 4 598 223 Prêts et créances sur la clientèle 19 702 334 31 433 19 670 901 17 941 664 25 487 17 916 177 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 65 119 65 119 68 553 68 553 Passifs financiers au coût amorti  : Dettes envers les établissements de crédit 4 713 126 4 612 154 100 972 4 125 209 4 022 795 102 414 Dettes envers la clientèle 19 445 665 6 288 784 13 156 881 18 524 520 5 671 061 12 853 459 Dettes représentées par un titre 10 927 10 927 11 400 11 400 Note 16 . – Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 16.1 . Nature des int é r ê ts dans les entit é s structurées non consolid é es . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : – originateur /structureur/arrangeur ; – agent placeur ; – gestionnaire ; – ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurées. Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : – les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; – les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 16.2 . Nature des risques associ é s aux int é r ê ts détenus dans les entités structurées non consolid é es . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2017 : (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers disponibles à la vente 84 352 6 438 16 411 107 201 Prêts et créances 9 488 9 488 Actifs divers Total actif 84 352 6 438 25 899 116 689 Dettes envers la clientèle 11 802 2 694 2 796 17 292 Provisions Total passif 11 802 2 694 2 796 17 292 Engagements de financement donnés 1 983 1 983 Engagements de garantie donnés 2 575 2 575 Garanties reçues 2 575 2 575 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 72 550 3 744 25 086 101 380 Taille des entités structurées 2 655 554 17 159 428 673 3 101 386 — Au 31 décembre 2016 : (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers disponibles à la vente 82 896 12 509 33 226 128 631 Prêts et créances 10 902 10 902 Actifs divers Total actif 82 896 12 509 44 128 139 533 Dettes envers la clientèle 11 840 6 339 8 179 26 358 Total passif 11 840 6 339 8 179 26 358 Engagements de financement donnés 1 554 1 554 Engagements de garantie donnés 6 446 6 446 Garanties reçues 6 446 6 446 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 71 056 6 170 37 503 114 729 Taille des entités structurées 2 350 179 19 108 132 079 2 501 366 — Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : – Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; – Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); – Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; – Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé, sans obligation contractuelle, ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidées dans lesquelles il détient des intérêts. 16.3 . Revenus et valeurs comptables des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : – elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; – elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’est pas sponsor d’entités structurées. Note 17 . – Périmètre de consolidation . 17.1 . Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2017 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Aquitaine Poitou-Charentes a évolué au cours de l’exercice 2017, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées au paragraphe 17.2 : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Aquitaine Poitou-Charentes contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. — Autre évolution de périmètre : La liquidation de l’entité EXPANSO INVESTISSEMENT a eu lieu le 10 mars 2017. Conformément à l’article 19 du CRR la revue des participations détenues est réalisée périodiquement pour déterminer les entités significatives à intégrer dans le périmètre de consolidation conformément au seuil définit par l’article 19 du CRR. 17.2 . Opérations de titrisation . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10. — Opération de titrisation interne au Groupe BPCE  : En 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’ Euros environ) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Euros ystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. Note 18 . – Honoraires des commissaires aux comptes . Montants (En milliers d’Euros) PRICE WATERHOUSE C OOPERS KPMG 2017 2016 Variation (%) 2017 2016 Variation (%) Montant % Montant % Montant % Montant % Audit : Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés 242 92,7% 202 100,0% 19,8% 198 100,0% 185 100,0% 7,0% Emetteur 222 185 198 185 Filiales intégrées globalement 20 17 0 0 Autres diligences et prestations   directement liées à la mission du commissaire aux comptes  : 19 7,3% 0 0,0% 0 0,0% 0 0,0% Emetteur 19 Filiales intégrées globalement Total 261 100,0% 202 100,0% 29,2% 198 100,0% 185 100,0% 7,0% Total 261 100,0% 202 100,0% 29,2% 198 100,0% 185 100,0% 7,0% VII. — DOCPROPERTY KISSubject \* CHARFORMAT Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . ( DOCPROPERTY KISPeriod \* CHARFORMAT Exercice clos le 31 décembre 2017 .) DOCPROPERTY KISNameTitle \* CHARFORMAT A l'Assemblée générale des sociétaires , 1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit. — Fondement de l’opinion  : – Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. – Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 2. Justification des appréci ations - Points clés de l’audit. — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823 -7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle, collective et sectorielle  : – Risque identifié  : La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Votre caisse constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques avérés de pertes. Ces dépréciations peuvent prendre la forme de dépréciations individuelles des crédits et engagements hors bilan concernés ou de dépréciations collectives pour les portefeuilles de crédits présentant des risques homogènes et non dépréciés individuellement. Les dépréciations individuelles sont déterminées par le management en fonction des flux futurs recouvrables estimés (y compris compte tenu des garanties susceptibles d’être mises en œuvre) sur chacun des crédits concernés. Les provisions collectives sont déterminées à partir de modèles statistiques reposant sur divers paramètres (tant bâlois que propres au groupe BPCE). Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la Direction. En particulier dans le contexte de coût du risque bas que connait votre caisse sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière cette année. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent 70 % du total bilan de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au 31 décembre 2017. Le stock de dépréciations individuelles, collectives et sectorielles sur les encours de crédits s’élève à 252 M€ pour un encours brut de 19.157 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 414 M€) au 31 décembre 2017. Le coût du risque sur l’exercice 2017 s’élève à 29,2 M€ (contre 42,7 M€ sur l’exercice 2016). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 4.1.7, 5.6.2, 6.7 et 7.1 de l’annexe. – Notre réponse  : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions (et notamment à l’identification de l’assiette des créances porteuses de risque avéré), au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle, collective et sectorielle. Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont notamment consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit et du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risque, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Concernant les dépréciations collectives, nos travaux sont pour l’essentiel fondés sur une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, avec l’appui de leurs experts, relatifs aux évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif, ainsi qu’aux tests rétrospectifs sur base historique, qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. Nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. — Valorisation des titres BPCE  : – Risque identifié  : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres disponibles à la vente, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan consolidé de votre caisse ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la Direction. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 647,9 M€ au 31 décembre 2017, soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -148,6 M€. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 4.1.2, 4.1.6 et 5.5.4 de l’annexe. – Notre réponse  : Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. — Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. 3. Vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion  : Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Directoire . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. 4. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord, absorbante de la Caisse d’Epargne des Pays de l’Adour et la Caisse d’Epargne Poitou-Charentes, par l’Assemblée Générale Ordinaire du 26 avril 2001 pour le cabinet KPMG et de l’Assemblée Générale Mixte du 27 avril 2007 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit. Au 31 décembre 2017, le cabinet KPMG était dans la 17ème année de sa mission sans interruption et le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit dans la 11ème année. 5. Responsabilités de la Direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise r elatives aux comptes consolidés : Il appartient à la Direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. 6. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés : — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. — En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la Direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au Comité d’audit  : Nous remettons un rapport au Comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. DOCPROPERTY KISOffCity \* CHARFORMAT Paris La Défense , le if docproperty "KISManualDate" 10/04/2018 <>"" docproperty "KISManualDate" \@ "d MMMM yyyy" 10 avril 2018 if savedate \@ yyyy 0000 > 0 savedate \@ "d MMMM yyyy" 20 février 2017 date \@ "d MMMM yyyy" 21 février 2017 21 février 2017 10 avril 2018 et DOCPROPERTY KISCoAuditCity \* CHARFORMAT Bordeaux , le if docproperty "KISManualDate" 10/04/2018 <>"" docproperty "KISManualDate" \@ "d MMMM yyyy" 10 avril 2018 if savedate \@ yyyy 0000 > 0 savedate \@ "d MMMM yyyy" 20 février 2017 date \@ "d MMMM yyyy" 21 février 2017 21 février 2017 10 avril 2018 . Les commissaires aux comptes, KPMG A udit FSI  : P ricewaterhouseC oopers Audit  : Pierre S ubreville  ; Antoine Priollaud  ; Associé , Associé . VIII. — L e rapport de gestion. Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus a la disposition du public.

04/05/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1801701
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999, Capital : 884 625 500 euros Siège Social : place Corto Maltese - CS 31271, 33 076 Bordeaux Cedex 353 821 028 R.C.S. Bilan publiable non consolidé au 31 mars 2018 . (En milliers d'Euros.) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 116 919 Effets Publics et Valeurs assimilées 897 050 Créances sur les Établissements de Crédit 5 231 116 Créances sur la Clientèle 17 016 170 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 699 427 Actions et Autres Titres à revenu variable 81 435 Participations et Autres Titres détenus à long terme 125 400 Parts dans les Entreprises liées 751 070 Immobilisations incorporelles 7 447 Immobilisations corporelles 103 059 Autres actifs 197 144 Comptes de Régularisation 370 732 Total actif 27 596 969 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 4 691 954 Comptes créditeurs de la Clientèle 19 804 231 Dettes représentées par un titre 10 821 Autres passifs 328 751 Comptes de Régularisation 489 644 Provisions pour Risques et Charges 119 350 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 114 345 Capitaux propres Hors FRBG 1 942 263 Capital 884 626 Primes d' émission 451 904 Réserves 286 328 Provisions règlementées 0 Report à nouveau 319 405 Résultat en instance d'approbation 95 610 Total passif 27 596 969 Hors-bilan Montant Engagements donn é s  : Engagements de financement 2 093 637 Engagements de garantie 637 022 Engagements sur titres 2 570 Engagements reçus : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 42 573 Engagements sur titres 2 856

20/10/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704754
Texte de l'annonce :

1704754

20 octobre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°126


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

 Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au Capital : 884 625 500 Euros

Siège Social : place Corto Maltese - CS 31271, 33 076 Bordeaux Cedex

353 821 028 R.C.S. Bordeaux

 

Bilan publiable non consolidé

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

113 588

Effets Publics et Valeurs assimilées

820 887

Créances sur les Etablissements de Crédit

4 954 222

Créances sur la Clientèle

16 319 461

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 719 414

Actions et Autres Titres à revenu variable

82 062

Participations et Autres Titres détenus à long terme

133 169

Parts dans les Entreprises liées

754 861

Immobilisations incorporelles

7 317

Immobilisations corporelles

104 701

Autres actifs

212 575

Comptes de Régularisation

279 342

Total actif

26 501 599

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

4 084 654

Comptes créditeurs de la Clientèle

19 507 407

Dettes représentées par un titre

11 120

Autres passifs

267 279

Comptes de Régularisation

459 669

Provisions pour Risques et Charges

114 863

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

114 345

Capitaux propres Hors FRBG

1 942 262

Capital

884 626

Primes d'émission

451 903

Réserves

286 328

Provisions règlementées

0

Report à nouveau

319 405

Total passif

26 501 599

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

2 062 752

Engagements de garantie

614 961

Engagements sur titres

2 570

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

36 183

Engagements sur titres

2 856

 

 

 

1704754

02/08/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704076
Texte de l'annonce :

1704076

2 août 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°92


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

 Banque coopérative réglé par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 884 625 500 Euros

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex

353 821 028 R.C.S. Bordeaux

 

Bilan non consolidé au 30 juin 2017.

 

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

108 283

Effets Publics et Valeurs assimilées

799 468

Créances sur les Etablissements de Crédit

4 935 889

Créances sur la Clientèle

15 915 849

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 775 262

Actions et Autres Titres à revenu variable

80 189

Participations et Autres Titres détenus à long terme

131 017

Parts dans les Entreprises liées

754 861

Immobilisations incorporelles

7 351

Immobilisations corporelles

104 045

Autres actifs

218 142

Comptes de Régularisation

272 162

Total actif

26 102 518

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 967 130

Comptes créditeurs de la Clientèle

19 230 056

Dettes représentées par un titre

11 276

Autres passifs

274 340

Comptes de Régularisation

445 635

Provisions pour Risques et Charges

117 474

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

114 345

Capitaux propres Hors FRBG

1 942 262

Capital

884 626

Primes d'émission

451 903

Réserves

286 328

Provisions règlementées

0

Report à nouveau

319 405

Total passif

26 102 518

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

2 006 948

Engagements de garantie

608 332

Engagements sur titres

2 570

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

4 015

Engagements de garantie

38 606

Engagements sur titres

3 708

 

 

 

1704076

28/04/2017 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1701391
Texte de l'annonce :

1701391

28 avril 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°51


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE D’EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

 Banque Coopérative au capital de 794 625 500 Euros

Place Corto Maltesse cs31271 33076 Bordeaux Cedex

353 821 028 R.C.S.

 

A. — Comptes individuels annuels.

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de bordeaux et sont tenus a la disposition du public.

 

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisses, banques centrales

 

119 026

126 404

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

680 978

628 377

Créances sur les établissements de crédit

3.1

4 994 850

6 254 258

Opérations avec la clientèle

3.2

15 459 892

14 759 167

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

2 447 075

2 092 023

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

86 373

109 224

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

121 812

106 049

Parts dans les entreprises liées

3.4

754 524

753 714

Immobilisations incorporelles

3.5

7 221

6 825

Immobilisations corporelles

3.5

97 552

103 007

Autres actifs

3.7

250 427

239 467

Comptes de régularisation

3.8

269 837

304 835

Total de l'actif

 

25 289 567

25 483 350

 

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

1 892 340

1 481 516

Engagements de garantie

4.1

638 040

601 274

Engagements sur titres

 

6 446

6 446

 

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 947 590

4 170 526

Opérations avec la clientèle

3.2

18 547 772

18 694 009

Dettes représentées par un titre

3.6

11 401

52 155

Autres passifs

3.7

301 262

266 191

Comptes de régularisation

3.8

378 576

331 676

Provisions

3.9

122 691

129 189

Dettes subordonnées

3.10

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

114 345

110 345

Capitaux propres hors FRBG

3.12

1 865 930

1 729 259

Capital souscrit

 

794 626

739 626

Primes d'émission

 

451 904

451 904

Réserves

 

271 959

257 637

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

0

0

Report à nouveau

 

251 647

184 611

Résultat de l'exercice (+/-)

 

95 794

95 481

Total du passif

 

25 289 567

25 483 350

 

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

0

7 585

Engagements de garantie

4.1

39 446

70 821

Engagements sur titres

 

3 708

3 708

 

II. — Compte de résultats.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2016

Exercice 2015

Intérêts et produits assimilés

5.1

612 455

680 872

Intérêts et charges assimilées

5.1

-304 665

-365 841

Revenus des titres à revenu variable

5.2

17 746

25 169

Commissions (produits)

5.3

231 306

229 570

Commissions (charges)

5.3

-30 718

-29 559

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

-20 010

-14 410

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

-2 415

2 129

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

19 639

11 341

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-12 166

-12 622

Produit net bancaire

 

511 172

526 649

Charges générales d'exploitation

5.7

-318 874

-325 241

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-17 394

-18 004

Résultat brut d'exploitation

 

174 904

183 404

Coût du risque

5.8

-36 053

-34 262

Résultat d'exploitation

 

138 851

149 142

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

3 462

3 356

Résultat courant avant impôt

 

142 313

152 498

Impôt sur les bénéfices

5.11

-42 519

-57 017

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-4 000

0

Résultat net

 

95 794

95 481

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne

Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Nattais, structure cotée dont le capital est détenu à 71,25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc.

Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

Pour la Caisse Aquitaine Poitou-Charentes cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels pour un montant de 287 852 milliers d’euros.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement significatif se rapportant à l’exercice 2016 n’a été constaté postérieurement à la clôture.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2016.

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2016 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux planché et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tiers 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

2.3.13. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 23 473 milliers d’euros. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a perçu un remboursement de cotisations pour 433 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 23 906 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2016. Pour 2016, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 4 036 milliers d’euros dont 2 770 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 266 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces).

 

Note.3. – informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif en milliers d'Euros

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires

67 722

904 294

Créances à vue

67 722

904 294

Comptes et prêts à terme

4 887 012

5 295 051

Prêts subordonnés et participatifs

164

164

Créances à terme

4 887 176

5 295 215

Créances rattachées

39 952

54 749

Total

4 994 850

6 254 258

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 65 783 milliers d'euros à vue et 1 383 848 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 2 967 575 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

Passif en milliers d'Euros

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

25 195

18 652

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

24 891

19 212

Dettes rattachées à vue

2

0

Dettes à vue

50 088

37 864

Comptes et emprunts à terme

3 811 899

4 043 331

Valeurs et titres donnés en pension à terme

30 938

36 022

Dettes rattachées à terme

54 665

53 309

Dettes à terme

3 897 502

4 132 662

Total

3 947 590

4 170 526

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 24 641 milliers d'euros à vue et 2 914 073 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

110 790

132 732

Créances commerciales

20 897

22 862

Crédits de trésorerie et de consommation

1 285 247

1 488 995

Crédits à l'équipement

4 599 813

4 406 297

Crédits à l'habitat

9 078 358

8 360 884

Autres crédits à la clientèle

46 996

43 326

Prêts subordonnés

30 500

30 500

Autres

36 060

13 580

Autres concours à la clientèle

15 076 974

14 343 582

Créances rattachées

55 706

63 531

Créances douteuses

414 964

405 034

Dépréciations des créances sur la clientèle

-219 439

-208 574

Total

15 459 892

14 759 167

Dont créances restructurées

49 862

43 803

Dont créances restructurées reclassées en encours sains

17 705

16 359

 

La diminution du poste « Crédits de trésorerie et de consommation » s’explique par la participation de 287 852 milliers d’euros à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif en milliers d'Euros

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'épargne à régime spécial

12 853 281

12 903 567

Livret A

5 662 127

5 881 312

PEL / CEL

3 698 733

3 460 126

Autres comptes d'épargne à régime spécial

3 492 421

3 562 129

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

5 625 511

5 716 049

Autres sommes dues

14 146

19 242

Dettes rattachées

54 834

55 151

Total

18 547 772

18 694 009

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

À vue

À terme

Total

À vue

À terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 940 888

 

3 940 888

3 532 916

 

3 532 916

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

107 680

107 680

 

0

0

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

0

 

 

0

Comptes créditeurs à terme

 

1 576 943

1 576 943

 

2 183 133

2 183 133

Total

3 940 888

1 684 623

5 625 511

3 532 916

2 183 133

5 716 049

 

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

3 276 562

60 959

-40 241

31 286

-24 642

Entrepreneurs individuels

647 233

148 197

-71 796

108 067

-59 098

Particuliers

8 741 956

181 387

-96 216

61 740

-38 795

Administrations privées

237 473

 

 

 

 

Administrations publiques et sécurité sociale

2 256 227

6 832

-3 471

2 864

-2 104

Autres

49 210

17 589

-7 715

12 923

-7 487

Créances rattachées

55 706

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2016

15 264 367

414 964

-219 439

216 880

-132 126

Total au 31 décembre 2015

14 562 707

405 034

-208 574

211 874

-119 981

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Placement

Investissement

TAP

Total

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

420 438

252 240

0

672 678

369 924

251 362

0

621 286

Créances rattachées

6 668

1 632

0

8 300

5 469

1 622

0

7 091

Dépréciations

 

 

 

0

 

 

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

427 106

253 872

0

680 978

375 393

252 984

 

628 377

Valeurs brutes

445 562

1 979 981

0

2 425 543

341 501

1 736 376

0

2 077 877

Créances rattachées

22 435

138

0

22 573

14 479

68

0

14 547

Dépréciations

-1 041

0

0

-1 041

-401

0

0

-401

Obligations et autres titres à revenu fixe

466 956

1 980 119

0

2 447 075

355 579

1 736 444

 

2 092 023

Montants bruts

92 592

 

7 287

99 879

111 102

 

9 677

120 779

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

 

Dépréciations

-12 817

 

-689

-13 506

-11 411

 

-144

-11 555

Actions et autres titres à revenu variable

79 775

0

6 598

86 373

99 691

0

9 533

109 224

Total

973 837

2 233 991

6 598

3 214 426

830 663

1 989 428

9 533

2 829 624

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3).

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 680 978 milliers d’euros.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 2 268 539 milliers d’euros.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 581 et 608 milliers d’euros.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

45 472

 

45 472

666 326

251 362

917 688

Titres non cotés

86 373

291 081

377 454

44 697

199 676

244 373

Titres prêtés

812 889

1 941 139

2 754 028

 

1 536 700

1 536 700

Créances rattachées

29 103

1 771

30 874

19 949

1 690

21 639

Total

973 837

2 233 991

3 207 828

730 972

1 989 428

2 720 400

Dont titres subordonnés

15 591

291 081

 

20 806

199 676

 

 

1 688 900 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 536 700 milliers au 31 décembre 2015).

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 1 122 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 401 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 87 176 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 79 377 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 44 349 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Au 31 décembre 2015, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 23 331 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2016 ainsi qu’au 31 décembre 2015. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie est nul au 31 décembre 2016 ainsi qu’au 31 décembre 2015.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 672 596 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Titres non cotés

79 775

6 598

86 373

99 691

9 533

109 224

Total

79 775

6 598

86 373

99 691

9 533

109 224

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 37 621 milliers d’euros d’OPCVM dont 34 307 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2016 (contre 48 608 milliers d’euros d’OPCVM dont 45 381 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2015).

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 12 898 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 11 411 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 12 106 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 10 044 milliers au 31 décembre 2015.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 608 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 144 milliers d’euros au 31 décembre 2015 et les plus-values latentes s’élèvent à 581 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 500 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

3.2.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Achats

Cessions

Remboursements

Décotes / surcotes

Autres variations

31/12/2016

Effets publics

252 984

 

 

 

-156

1 044

253 872

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 736 444

600 880

-357 276

0

0

71

1 980 119

Total

1 989 428

600 880

-357 276

0

-156

1 115

2 233 991

 

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

 

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Créances rattachées

Autres variations

31/12/2016

Participations et autres titres détenus à long terme

110 201

19 532

-3 662

-98

 

125 973

Parts dans les entreprises liées

904 524

4 515

-3 776

 

 

905 263

Valeurs brutes

1 014 725

24 047

-7 438

-98

0

1 031 236

Participations et autres titres à long terme

-4 152

-179

170

0

0

-4 161

Parts dans les entreprises liées

-150 810

 

71

0

0

-150 739

Dépréciations

-154 962

-179

241

0

0

-154 900

Total

859 763

23 868

-7 197

-98

0

876 336

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 3 850 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 4 589 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés (5 226 milliers d’euros) et d’association (4 114 milliers d’euros) au fonds de garantie des dépôts.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2016 n’ont pas entrainé de dépréciation sur les titres BPCE.

Au 31 décembre 2016, la valeur nette comptable s’élève à 657 880 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros :

 

Filiales et participations

Capital31/12/2016

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2016

Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2016

Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2016

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2016

Montants des cautions et avals donnés par la société en 2016

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2016

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2016

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2016

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Expanso holding

10 502

19 999

91,93 %

11 768

11 768

 

 

 

91

 

 

Sci tournon

11 626

1 287

100,00 %

11 626

11 626

5 633

 

5 192

5 686

 

 

Fcpr expanso investissement

0

373

99,55 %

 

 

 

 

0

-6

0

 

CIS Aquitaine Valley (données au 31/12/2015)

3 062

6 472

100,00 %

4 546

4 546

 

 

170

637

 

 

Emmo Aquitaine (données au 31/12/2015)

15 943

-2 296

100,00 %

16 956

15 000

 

 

1 107

-977

 

 

Beaulieu immobilisations

27 019

1 122

100,00 %

27 105

27 105

24 833

 

2 185

361

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

15 443 536

3,78%

806 468

657 880

 

 

280 552

461 436

13 220

 

Ce holding promotion

349 465

242 606

7,55 %

31 241

31 241

 

 

49 505

37 200

2 223

 

Galia Venture (données au 31/12/2015)

8 294

-1 958

49,92 %

3 929

3 289

 

 

0

-137

 

 

SAS Foncière des CE (données au 31/12/2015)

46 204

1 074

15,92 %

7 356

5 204

4 186

 

0

-17 600

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

100 902

99 337

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations et certificats d'associés

 

 

 

9 340

9 340

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège social

Forme juridique

CRC ECUREUIL @PCEN

Avenue du Futuroscope Immeuble A2 Téléport 1 Futuroscope 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

BPCE ACHATS

12-20 rue Fernand Braudel 75013 Paris

GIE

BPCE TRADE

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

CAISSE D’EPARGNE SYNDICATION RISQUE

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

GCE MOBILIZ

50 avenue Pierre Mendès France 75201 Paris Cedex 13

GIE

IT-CE

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

NEUILLY CONTENTIEUX

20 avenue Georges Pompidou 92300 Levallois-Perret

GIE

PAPANGUE BAIL (EN LIQUIDATION)

9 quai du Président Paul Doumer 92920 Paris la Défense

GIE

PRONYFI

37 avenue Henry Lafleur 98849 Nouméa Cedex

GIE

SYLVIE BAIL (EN LIQUIDATION)

19 rue des Capucines 75001 Paris

GIE

ECOLOCALE

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

BPCE SERVICES FINANCIERS

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

LE LOGEMENT SAINTONGEAIS

52 cours Genet 17100 Saintes

GIE

ECUREUIL CREDIT

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

SCI L’ECUREUIL DE BEAULIEU

18 rue Gay Lussac 86000 Poitiers

SCI

SCI ECUREUIL D’AQUITAINE LA JALLERE

61 rue du Château d’eau 33076 Bordeaux Cedex

SCI

SCI DU VERGNE

61 rue du Château d’eau 33076 Bordeaux Cedex

SCI

SCI DE TOURNON

61 rue du Château d’eau 33000 Bordeaux

SCI

SCI L’IMMOBILIERE INCHAUSPE (RADIEE LE 15/02/2016)

18 avenue de la Gare 40100 Dax

SCI

SCI L’IMMOBILIERE ADOUR

18 avenue de la Gare 40100 Dax

SCI

SCI PAU BATIMENT D

2 rue Thomas Edison – Pau Cité MultiMedia – Bâtiment A – 64054 Pau

SCI

SNC ECUREUIL 5 RUE MASSERAN

5 rue Masseran 75007 Paris

SNC

SNC HELIODOM 30

12 rue Félix Guyon 97400 Saint Denis

SNC

SNC PINARELLO

C/O OFOI - 43 rue de Paris 97400 Saint Denis

SNC

 

— Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Etablissements de crédit

Autres entreprises

Total

Total

Créances

1 678 831

2 100 484

3 779 315

3 801 747

Dettes

4 095 178

280 125

4 375 303

4 530 715

Dont subordonnées

 

0

0

0

Engagements de financement

12 048

19 868

31 916

36 888

Engagements de garantie

285 409

9 756

295 165

350 730

Engagements donnés

297 457

29 624

327 081

387 618

Engagements de financement

0

0

0

7 585

Engagements de garantie

839

1 111

1 950

2 049

Engagements reçus

839

1 111

1 950

9 634

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Droits au bail et fonds commerciaux

6 470

156

-2

0

6 624

Logiciels

7 127

552

-19

0

7 660

Valeurs brutes

13 597

708

-21

0

14 284

Logiciels

-6 773

-290

0

0

-7 063

Amortissements et dépréciations

-6 773

-290

0

0

-7 063

Total valeurs nettes

6 824

418

-21

0

7 221

 

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Terrains

3 764

2

-119

-74

3 573

Constructions

58 003

338

-353

-84

57 904

Autres

246 190

13 103

-7 458

-238

251 597

Immobilisations corporelles d'exploitation

307 957

13 443

-7 930

-396

313 074

Immobilisations hors exploitation

7 592

5

-932

397

7 062

Valeurs brutes

315 549

13 448

-8 862

1

320 136

Constructions

-32 584

-1 471

165

7

-33 883

Autres

-176 370

-15 632

6 645

-1

-185 358

Immobilisations corporelles d'exploitation

-208 954

-17 103

6 810

6

-219 241

Immobilisations hors exploitation

-3 588

-70

322

-7

-3 343

Amortissements et dépréciations

-212 542

-17 173

7 132

-1

-222 584

Total valeurs nettes

103 007

-3 725

-1 730

0

97 552

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Bons de caisse et bons d'épargne

11 094

12 113

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

0

40 000

Dettes rattachées

307

42

Total

11 401

52 155

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 1 438 milliers d'euros.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

230

 

1

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

0

 

25

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

20 155

 

24 790

Créances et dettes sociales et fiscales

43 862

25 624

35 057

25 407

Dépôts de garantie versés et reçus

187 156

0

195 709

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

19 409

255 253

8 676

215 993

Total

250 427

301 262

239 467

266 191

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

778

4 216

1 143

2 499

Charges et produits constatés d'avance

31 768

132 678

31 515

123 888

Produits à recevoir/Charges à payer

58 903

110 787

49 149

114 259

Valeurs à l'encaissement

163 611

126 781

186 992

84 690

Autres

14 777

4 114

36 036

6 340

Total

269 837

378 576

304 835

331 676

 

3.9. Provisions :

 

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Dotations

Reprises

Utilisations

31/12/2016

Provisions pour risques de contrepartie

35 962

17 396

-10 591

 

42 767

Provisions pour engagements sociaux

15 040

982

-933

 

15 089

Provisions pour PEL/CEL

31 129

0

-1 589

 

29 540

Provisions pour litiges

21 726

3 666

-1 902

 

23 490

Provisions pour restructurations

0

 

 

 

0

Provision sur épargne réglementée

9 590

0

-4 668

 

4 922

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

970

0

-580

 

390

Immobilisations financières

0

 

 

 

0

Risques sur opérations de banque

0

0

0

 

0

Provisions pour impôts

462

201

-203

 

460

Autres

3 756

0

-2 090

 

1 666

Autres provisions pour risques

5 188

201

-2 873

 

2 516

Provisions pour restructurations informatiques

1 270

0

-793

 

477

Provisions pour Risques Opérationnels

5 703

900

-2 713

 

3 890

Provision pour Risque de modèle

3 581

0

-3 581

 

0

Total

129 189

23 145

-29 643

0

122 691

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2016

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-208 574

-49 687

38 823

 

-219 438

Dépréciations sur autres créances

-5 973

-1 187

3 268

 

-3 892

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-214 547

-50 874

42 091

0

-223 330

Provisions sur engagements hors bilan (1)

4 906

2 708

-756

 

6 858

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

31 054

14 688

-9 835

 

35 907

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

35 960

17 396

-10 591

0

42 765

Total

-178 587

-33 478

31 500

0

-180 565

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

Dans cette opération, tout comme dans l’opération précédente relative au prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016.

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est limité au versement des cotisations (8 010 milliers d'euros en 2016).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes concernent les régimes suivants :

Le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

413 240

11 921

2 380

 

427 541

399 413

11 571

2 473

 

413 457

Juste valeur des actifs du régime

-488 558

 

 

 

-488 558

-465 404

 

 

 

-465 404

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Effet du plafonnement d'actifs

-24 227

 

 

 

-24 227

-22 930

 

 

 

-22 930

Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes)

51 090

 

 

 

51 090

43 060

 

 

 

43 060

Coût des services passés non reconnus

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Solde net au bilan

-48 455

11 921

2 380

0

-34 154

-45 861

11 571

2 473

0

-31 817

Engagements sociaux passifs

-48 455

11 921

2 380

0

-34 154

-45 861

11 571

2 473

0

-31 817

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Total

Total

Coût des services rendus

 

686

142

 

828

831

Coût des services passés

 

 

 

 

0

0

Coût financier

7 861

176

26

 

8 063

8 011

Produit financier

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

-8 010

-753

-109

 

-8 872

-8 464

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

-151

 

-151

605

Total de la charge de l'exercice

-149

109

-92

0

-132

983

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

CGPCE

CGPCE

Taux d'actualisation

1,65%

1,99%

Taux d'inflation

1,60%

1,70%

Table de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

18,9

18

 

 

Hors CGPCE

Exercice 2016

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Taux d'actualisation

0,92%

0,55%

1,53%

1,11%

 

Sur l’année 2016, sur l’ensemble des 14 242 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 19 203 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, moins 4 962 milliers d’euros (Z=X-Y) proviennent des ajustements liés à l’expérience et 0 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques.

Au 31 décembre 2016, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 89 % en obligations, 7,4 % en actions, 0,5 % en actifs immobiliers et 3,10 % en actifs monétaires.

Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »).

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 499 727

1 336 656

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 325 080

1 188 050

Ancienneté de plus de 10 ans

527 074

553 562

Encours collectés au titre des plans épargne logement

3 351 881

3 078 268

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

332 886

351 250

Total

3 684 767

3 429 518

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours de crédits octroyés :

 

 

Au titre des plans épargne logement

6 829

9 474

Au titre des comptes épargne logement

28 295

40 274

Total

35 124

49 748

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Dotations / reprises nettes

31/12/2016

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

13 304

1 292

14 596

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

6 682

-1 001

5 681

Ancienneté de plus de 10 ans

7 289

-373

6 916

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

27 275

-82

27 193

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

4 268

-1 596

2 672

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-94

17

-77

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-320

71

-249

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-414

88

-326

Total

31 129

-1 590

29 539

 

3.10. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

0

Dettes rattachées

0

0

Total

0

0

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2016

Fonds pour risques bancaires généraux

110 345

4 000

 

 

114 345

Total

110 345

4 000

0

0

114 345

 

Au 31 décembre 2016, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 35 556 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance.

 

3.12. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2014

669 626

451 904

243 451

118 050

94 568

1 577 599

Mouvements de l'exercice

70 000

 

14 186

66 561

913

151 660

Total au 31 décembre 2015

739 626

451 904

257 637

184 611

95 481

1 729 259

Augmentation de Capital

55 000

 

 

 

 

55 000

Affectation résultat 2014

 

 

14 322

67 036

-81 358

0

Distribution de dividendes

 

 

 

 

-14 123

-14 123

Résultat de la période

 

 

 

 

95 794

95 794

Total au 31 décembre 2016

794 626

451 904

271 959

251 647

95 794

1 865 930

 

Le capital social de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 794 626 milliers d'euros et est composé pour 794 625 500 euros de 39 731 275 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne.

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 55 000 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire (ou le cas échéant de l’assemblée générale extraordinaire) du 06 juin 2016, par l’émission au pair de 2 750 000 parts sociales nouvelles de 20 euros de valeur nominale chacune.

 

Sociétés locales d’épargne (SLE). — Au 31 décembre 2016, les parts sociales émises par la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont détenues par 14 sociétés locales d’épargne, dont le capital (977 903 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2016, les SLE ont perçu un dividende de 14 123 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne.

Au 31 décembre 2016, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 183 278 milliers d’euros comptabilisé au bilan en « Autres Passifs » dans les comptes de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au cours de l’exercice 2016, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 3 040 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

4 047

398 507

278 424

 

 

680 978

Créances sur les établissements de crédit

4 459 341

71 426

27 320

274 683

94 364

0

4 927 134

Opérations avec la clientèle

584 840

296 328

1 117 449

4 736 712

8 596 709

15 300

15 347 338

Obligations et autres titres à revenu fixe

34

0

399 681

1 536 679

510 682

 

2 447 076

Total des emplois

5 044 215

371 801

1 942 957

6 826 498

9 201 755

15 300

23 402 526

Dettes envers les établissements de crédit

659

361 952

249 123

2 305 116

980 651

0

3 897 501

Opérations avec la clientèle

1 000 853

228 280

637 653

2 526 229

720 963

0

5 113 978

Dettes représentées par un titre

5 928

9

145

5 319

0

0

11 401

Total des ressources

1 007 440

590 241

886 921

4 836 664

1 701 614

0

9 022 880

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

 

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

36 405

22 872

Ouverture de crédits documentaires

82 009

75 415

Autres ouvertures de crédits confirmés

1 772 510

1 382 675

Autres engagements

1 416

554

En faveur de la clientèle

1 855 935

1 458 644

Total des engagements de financement donnés

1 892 340

1 481 516

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

0

7 585

Total des engagements de financement reçus

0

7 585

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de garantie donnés

 

 

Autres garanties

28 256

28 353

D'ordre d'établissements de crédit

28 256

28 353

Cautions immobilières

524 406

464 270

Cautions administratives et fiscales

5 143

5 029

Autres cautions et avals donnés

0

0

Autres garanties données

80 235

103 622

D'ordre de la clientèle

609 784

572 921

Total des engagements de garantie donnés

638 040

601 274

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

39 446

70 821

Total des engagements de garantie reçus

39 446

70 821

 

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

5 267 410

0

5 037 998

0

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

41 580

10 760 658

44 506

9 853 272

Total

5 308 990

10 760 658

5 082 504

9 853 272

 

Au 31 décembre 2016, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 819 699 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 917 296 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— Pas d’encours auprès de BP Covered Bonds au 31 décembre 2016 comme au 31 décembre 2015,

— 350 257 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 337 537 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 1 554 706 milliers d’euros de créances données en garantie auprès d’EBCE Immobilier & Corp contre 1 105 945 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 1 234 667 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 361 342 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

— 241 925 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de SCF Trésorerie contre 277 387 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2016, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 41 580 milliers d’euros (contre 44 506 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme ;

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

3 858 184

0

3 858 184

3 467 500

0

3 467 500

Opérations de gré à gré

3 858 184

0

3 858 184

3 467 500

0

3 467 500

Total opérations fermes

3 858 184

0

3 858 184

3 467 500

0

3 467 500

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

0

0

28 651

0

28 651

Options de change

 

0

0

 

 

0

Opérations de gré à gré

0

0

0

28 651

0

28 651

Total opérations conditionnelles

0

0

0

28 651

0

28 651

Total instruments financiers et de change á terme

3 858 184

0

3 858 184

3 496 151

0

3 496 151

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Total

Swaps de taux d'intérêt

1 458 184

2 400 000

0

3 858 184

1 667 500

1 800 000

0

3 467 500

Opérations fermes

1 458 184

2 400 000

0

3 858 184

1 667 500

1 800 000

0

3 467 500

Options de taux d'intérêt

 

 

0

0

28 651

 

0

28 651

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

28 651

0

0

28 651

Total

1 458 184

2 400 000

0

3 858 184

1 696 151

1 800 000

0

3 496 151

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

 

Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Opérations de gré à gré

720 248

2 538 155

599 781

3 858 184

Opérations fermes

720 248

2 538 155

599 781

3 858 184

Opérations de gré à gré

 

 

 

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

Total

720 248

2 538 155

599 781

3 858 184

 

4.2.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

25 285 546

25 286 202

25 478 500

25 479 059

Dollar

3 238

2 626

4 345

3 832

Livre sterling

275

255

80

61

Franc suisse

358

352

272

266

YEN

8

5

8

 

Autres

143

128

145

132

Total

25 289 568

25 289 568

25 483 350

25 483 350

 

4.4. Opérations en devises :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations de change comptant

 

 

Monnaies à recevoir non reçues

5

119

Monnaies à livrer non livrées

5

119

Total

10

238

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

79 875

-79 498

377

96 708

-111 543

-14 835

Opérations avec la clientèle

441 475

-206 443

235 032

493 328

-233 468

259 860

Obligations et autres titres à revenu fixe

91 105

-20 313

70 792

90 836

-20 744

70 092

Dettes subordonnées

0

0

0

0

-455

-455

Autres

0

1 589

1 589

0

369

369

Total

612 455

-304 665

307 790

680 872

-365 841

315 031

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 1 589 milliers d’euros pour l’exercice 2016, contre 369 milliers d’euros de reprise pour l’exercice 2015.

La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Actions et autres titres à revenu variable

262

215

Participations et autres titres détenus à long terme

766

1 014

Parts dans les entreprises liées

16 718

23 940

Total

17 746

25 169

 

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

563

-565

-2

137

-161

-24

Opérations avec la clientèle

72 294

-4

72 290

78 651

0

78 651

Opérations sur titres

0

-114

-114

0

-275

-275

Moyens de paiement (2)

45 319

-26 596

18 723

43 052

-25 207

17 845

Opérations de change

156

0

156

164

0

164

Prestations de services financiers

45 972

0

45 972

40 154

0

40 154

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions (1)

67 002

-3 439

63 563

67 412

-3 916

63 496

Total

231 306

-30 718

200 588

229 570

-29 559

200 011

(1) Autres commissions:

 

 

 

 

 

 

Produits

 

 

 

 

 

 

Commissions CNP

29 443

 

 

28 167

 

 

Commissions OPCVM

3 363

 

 

3 788

 

 

Commission vente produits assurance

20 836

 

 

20 740

 

 

Commissions sur achat et vente de titres

1 011

 

 

1 394

 

 

Commission recouvrement

2 588

 

 

1 736

 

 

Autres commissions

9 761

 

 

11 587

 

 

(2)

 

 

 

 

 

 

Commissions CFF

810

 

 

2 929

 

 

Charges

 

 

 

 

 

 

Dont charges sur titres

 

-3 423

 

 

-3 906

 

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Opérations de change

19

68

Instruments financiers à terme

-20 029

-14 478

Total

-20 010

-14 410

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Dotations

-4 397

-463

-4 860

-3 615

-6

-3 621

Reprises

2 270

0

2 270

900

862

1 762

Résultat de cession

417

-242

175

3 988

 

3 988

Total

-1 710

-705

-2 415

1 273

856

2 129

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

total

Quote-part d'opérations faites en commun

7 252

-7 329

-77

4 115

-4 412

-297

Activités immobilières

275

-178

97

3 203

-258

2 945

Autres activités diverses

5 105

-4 204

901

1 176

-4 822

-3 646

Autres produits et charges accessoires

7 007

-455

6 552

2 847

-3 130

-283

Total

19 639

-12 166

7 473

11 341

-12 622

-1 281

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Salaires et traitements

-104 714

-106 833

Charges de retraite et assimilées

-21 077

-21 994

Autres charges sociales

-35 681

-37 214

Intéressement des salariés

-11 521

-10 311

Participation des salariés

0

-1 706

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-22 870

-22 946

Total des frais de personnel

-195 863

-201 004

Impôts et taxes

-13 596

-12 831

Autres charges générales d'exploitation

-111 282

-113 592

Charges refacturées

1 867

2 186

Total des autres charges d'exploitation

-123 011

-124 237

Total

-318 874

-325 241

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 827 cadres et 1 901 non cadres, soit un total de 2 728 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 3 861 milliers d’euros. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Clientèle

-51 146

42 092

-20 916

532

-29 438

-50 649

36 379

-13 356

293

-27 333

Base collective

-14 689

9 835

 

 

-4 854

-4 782

 

 

 

-4 782

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors bilan

-2 707

756

 

 

-1 951

-1 372

193

 

 

-1 179

Autres

190

 

 

 

190

-968

 

 

 

-968

Total

-68 352

52 683

-20 916

532

-36 053

-57 771

36 572

-13 356

293

-34 262

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Dotations

-180

 

-180

-127

 

-127

Reprises

241

 

241

206

 

206

Résultat de cession

3 105

296

3 401

-1 171

4 448

3 277

Total

3 166

296

3 462

-1 092

4 448

3 356

 

5.10. Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits exceptionnels

0

 

Charges exceptionnelles

0

 

 

Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2016.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices :

 

5.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2016. — La Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Bases imposables aux taux de

33,33%

19,00%

15,00%

Au titre du résultat courant

135 828

0

0

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputation des déficits

 

0

0

Bases imposables

135 828

0

0

Impôt correspondant

-45 276

 

 

+ Contributions 3,3 %

-1 482

 

 

+ Majoration de 10,7 % (loi de Finances rectificative 2014)

0

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

413

 

 

+/- Impôts sur ex antérieurs

87

 

 

- Impôts constatés sur nouveaux PTZ et ECO PTZ

639

 

 

- Dégrèvement

1 017

 

 

Impôt comptabilisé

-44 602

0

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

0

 

 

Provisions pour impôts

2 083

 

 

Total

-42 519

0

0

 

5.11.2. Détail du résultat fiscal de l’exercice 2016 – passage du résultat comptable au résultat fiscal :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat net comptable (A)

95 793

95 481

Impôt social (B)

42 519

57 017

Réintégrations (C)

191 906

180 110

Dépréciations sur actifs immobilisés

 

 

Autres dépréciations et provisions

105 322

90 477

Dotation FRBG

4 000

 

OPCVM

595

0

Moins-values régime long terme et exonérées

798

0

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

32 321

28 086

Divers

48 870

61 547

Déductions (D)

194 390

175 333

Plus-values long terme exonérées

868

8 170

Reprises dépréciations et provisions

108 898

78 494

Dividendes

15 612

21 953

Reprise FRBG

 

 

OPCVM

0

332

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

0

19

Amortissement frais acquisition

 

 

Frais de constitution

 

 

Divers

69 012

66 365

Base fiscale à taux normal (A) +(B) +(C)-(D)

135 828

157 275

 

5.12. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d'Euros)

Total de l'activité

Dont pôle clientèle

2016

2015

2016

2015

Produit net bancaire

511 172

526 649

446 424

469 748

Frais de gestion

-336 268

-343 245

-322 231

-332 110

Résultat brut d'exploitation

174 904

183 404

124 193

137 638

Coût du risque

-36 053

-34 262

-43 279

-41 479

Résultat d'exploitation

138 851

149 142

80 914

96 159

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

3 462

3 356

661

4 509

Résultat courant avant impôt

142 313

152 498

81 575

100 668

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2016 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 556 milliers d’euros (1 507 milliers d’euros en 2015).

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(Montants en milliers d'Euros)

Total

Pricewaterhousecoopers Audit

Kpmg

2016

2015

2016

2015

2016

2015

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

370

100 %

348

100 %

185

100 %

174

100 %

185

100 %

174

100 %

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0 %

0

0 %

0

0 %

0

0 %

0

0 %

0

0 %

Total

370

100 %

348

100 %

185

100 %

174

100 %

185

100 %

174

100 %

Variation (%)

6%

 

 

 

6%

 

 

 

6%

 

 

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2016, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2016).

 

Aux sociétaires

Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes

1, Parvis Corto Maltese

33000 Bordeaux

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2.1, 3.2.2, 3.9.2 et 5.8 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Epargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Epargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers. — Votre Caisse d'Epargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d'Epargne et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Caisse d’Epargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7, 3.9.3 et 5.7 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Caisse d’Epargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7, 3.9.4 et 5.1 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Paris La Défense et Bordeaux, le 30 mars 2017.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS.

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisse, banques centrales

5.1

119 026

126 404

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2

166 741

182 604

Instruments dérivés de couverture

5.3

29 197

29 784

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

2 070 725

1 913 483

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6

5 051 110

6 229 578

Prêts et créances sur la clientèle

5.6

17 201 651

16 310 129

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

23 984

29 672

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

68 493

68 347

Actifs d'impôts courants

 

22 716

9 958

Actifs d'impôts différés

5.8

69 445

76 259

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

494 038

507 938

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.10

2 714

2 621

Immeubles de placement

5.11

6 218

9 635

Immobilisations corporelles

5.12

137 474

129 420

Immobilisations incorporelles

5.12

7 222

6 824

Total de l'actif

 

25 470 754

25 632 656

 

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2

32 241

33 065

Instruments dérivés de couverture

5.3

168 788

171 071

Dettes envers les établissements de crédit

5.6

3 957 711

4 170 091

Dettes envers la clientèle

5.6

18 524 520

18 685 066

Dettes représentées par un titre

5.14

11 400

52 155

Passifs d'impôts courants

 

879

1 004

Comptes de régularisation et passifs divers

5.15

432 580

361 779

Provisions

5.16

83 892

92 930

Capitaux propres

 

2 258 743

2 065 495

Capitaux propres part du groupe

 

2 258 783

2 065 197

Capital et primes liées

 

1 246 530

1 191 530

Réserves consolidées

 

868 322

741 007

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

 

45 063

30 623

Résultat de la période

 

98 868

102 037

Participations ne donnant pas le contrôle

 

-40

298

Total du passif

 

25 470 754

25 632 656

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Intérêts et produits assimilés

601 714

667 755

Intérêts et charges assimilées

-321 067

-368 141

Commissions (produits)

239 819

240 395

Commissions (charges)

-27 068

-29 423

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4 574

-772

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

20 191

24 611

Produits des autres activités

13 656

11 155

Charges des autres activités

-5 558

-7 135

Produit net bancaire

526 261

538 445

Charges générales d'exploitation

-317 571

-325 800

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-18 434

-19 430

Résultat brut d'exploitation

190 256

193 215

Coût du risque

-42 689

-41 973

Résultat d'exploitation

147 567

151 242

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

93

122

Gains ou pertes sur autres actifs

664

4 504

Résultat avant impôts

148 324

0

Impôts sur le résultat

-49 456

-53 835

Résultat net

98 868

102 033

Participations ne donnant pas le contrôle

0

4

Résultat net part du groupe

98 868

102 037

 

 

III. — Résultat nets de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat net

98 868

102 033

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-164

1 084

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

19

-373

Eléments non recyclables en résultat

-145

711

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

13 192

9 535

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 097

10 230

Impôts

-2 042

-3 720

Eléments recyclables en résultat

14 247

16 045

Gains et pertes comptabilisées directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

14 102

16 756

Résultat global

112 970

118 789

Part du groupe

113 308

118 791

Participations ne donnant pas le contrôle

-338

-2

 

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Résultat net part du groupe

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Passif social

Capitaux propres au 31 décembre 2015

739 626

451 904

741 007

0

0

35 868

-4 920

-326

102 037

2 065 196

298

2 065 494

Affectation du résultat de l'exercice 2015

 

 

89 520

 

 

 

 

 

-102 037

-12 517

 

-12 517

Capitaux propres au 1er janvier 2016

739 626

451 904

830 527

0

0

35 868

-4 920

-326

0

2 052 679

298

2 052 977

Augmentation Capital par incorporation des Comptes courants associés des SLE

55 000

 

-55 000

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation Capital des SLE

 

 

94 516

 

 

 

 

 

 

94 516

 

94 516

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

12 554

2 031

-145

 

14 440

 

14 440

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

98 868

98 868

 

98 868

Autres variations ( 1 )

 

 

-1 721

 

 

 

 

 

 

-1 721

-338

-2 059

Capitaux propres au 31 décembre 2016

794 626

451 904

868 322

0

0

48 422

-2 889

-471

98 868

2 258 782

-40

2 258 742

Autres variations ( 1 )

 

 

-1 721

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apport résultat 2015

 

-1 821

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Batimap

122

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Beaulieu

501

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tournon

-932

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Expanso investissement

-820

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FCT

-2 859

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SLE

2 167

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distributions dividendes

 

-1 281

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versés par les SLE

-15 228

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versés aux SLE

14 123

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versé par EXPANSO INVESTISSEMENT à CE APC

-176

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

1 381

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat avant impôts

148 324

155 868

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

19 040

20 289

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

10 289

25 027

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-93

-122

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-27 442

-32 431

Autres mouvements

-147 221

37 313

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-145 427

50 076

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

177 200

662 314

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-1 074 530

56 925

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-164 750

-170 473

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

10 249

30 644

Impôts versés

-59 631

-53 128

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-1 111 462

526 282

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-1 108 565

732 226

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

304 346

74 138

Flux liés aux immeubles de placement

8 061

3 862

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-26 713

-14 874

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

285 694

63 126

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

39 772

54 433

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

0

-23 550

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

39 772

30 883

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-783 099

826 235

Caisse et banques centrales

126 404

128 812

Opérations à vue avec les établissements de crédit

885 470

56 827

Trésorerie à l'ouverture

1 011 874

185 639

Caisse et banques centrales

119 026

126 404

Opérations à vue avec les établissements de crédit

109 748

885 470

Trésorerie à la clôture

228 774

1 011 874

Variation de la trésorerie nette

-783 100

826 235

 

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,03%, qui réunit l’Épargne, la Banque de Grande Clientèle, et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Évènements significatifs :

 

Baisse du taux d’imposition. — La Loi de Finances 2017, publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2016, a institué une baisse du taux d’impôt de 34,43 % à 28,92 % à compter de 2019 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard d’euros et de 2020 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros. Cette disposition a conduit le Groupe Aquitaine Poitou-Charentes à revaloriser sa position nette d’impôts différés inscrite à son bilan et à comptabiliser une charge d’impôt différé de 6 555 milliers d’euros en 2016.

 

1.4. Évènements postérieurs à la clôture. — Aucun événement significatif se rapportant à l’exercice 2016 n’a été constaté postérieurement à la clôture.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1)

 

.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2016 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

Nouvelles normes publiées et non encore applicables :

 

Nouvelle norme IFRS 9. — La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2016.

La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB.

Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers.

 

— Classement et évaluation : Les actifs financiers seront classés en trois catégories (coût amorti, juste valeur par résultat et juste valeur par capitaux propres) en fonction des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle d’activité ou « business model »).

Par défaut, les actifs financiers seront classés en juste valeur par résultat.

Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) pourront être enregistrés au coût amorti à condition d’être détenus en vue d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels et que ces derniers représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les instruments de dettes pourront également être enregistrés en juste valeur par capitaux propres avec reclassement ultérieur en résultat à condition d’être gérés à la fois dans un objectif de collecte des flux de trésorerie contractuels et de revente et que ces flux de trésorerie représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

Les instruments de capitaux propres seront enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat.

Les règles de classement et d’évaluation des passifs financiers figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception des passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9.

 

— Dépréciations : Les instruments de dette classés en actifs financiers au coût amorti ou en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les créances de location, ainsi que les engagements de financement et les garanties financières donnés devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue.

Ainsi, les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories en fonction de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale et une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes :

Étape 1 (stage 1)

– Une dépréciation pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an.

– Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

Étape 2 (stage 2)

– En cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie.

– La dépréciation pour risque de crédit sera alors augmentée au niveau des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison).

– Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

Étape 3 (stage 3)

– La dépréciation pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) et son montant sera ajusté le cas échéant pour tenir compte d’une dégradation supplémentaire du risque de crédit.

– Les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation.

Comptabilité de couverture :

– La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 9, le Groupe BPCE conduit ses travaux de mise en œuvre dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés.

Entamés dès le premier semestre 2015, les travaux d’analyse, de conception et de développement informatique se sont poursuivis au cours de l’exercice 2016 et se poursuivront au cours du premier semestre 2017. Le second semestre sera principalement consacré aux recettes, à la finalisation des travaux de calibrage des modèles, à l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement.

 

— Classement et Evaluation : Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Evaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39(actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par le résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9.

Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants :

– Pour les portefeuilles de crédits de la banque commerciale, les impacts devraient rester limités et concerner principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

– Pour les autres portefeuilles de financement

– Les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat ;

– Les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat.

Les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Néanmoins, le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement symétriques, sujet de Place dont a été saisi en décembre le Board de l’IASB qui devrait statuer courant 2017 sur la possibilité de comptabiliser ces instruments au coût amorti.

– Pour les portefeuilles de titres :

– Selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dettes pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global selon qu’ils seront gérés dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente.

– Les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net en raison de leur nature d’instrument de dette et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

– Les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les autres éléments du résultat global.

– Les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) seront évaluées à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global si elles sont gérées dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente et (iii) seraient maintenus au coût amorti dans les autres cas.

Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs. Néanmoins ces reclassements étant peu nombreux, il n’est pas attendu d’impact significatif, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1er janvier 2018.

Le traitement des passifs étant similaire à celui actuel selon IAS 39, le passif est peu impacté.

 

— Dépréciations : Le groupe va s’appuyer sur le dispositif interne de gestion des risques, sous-tendant les calculs réglementaires des exigences en fonds propres pour la constitution des portefeuilles et le calcul des dépréciations. Un dispositif ad hoc de calcul et de comptabilisation des dépréciations sur encours sains est en cours de construction nécessitant d’importants développements informatiques.

Les modèles qui seront mis en œuvre pour le calcul des dépréciations sont élaborés dans le respect de la gouvernance des modèles afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du groupe selon la nature des actifs et la destination des modèles. Ils s’appuieront en priorité sur les modèles internes existants de mesure des risques et sur des informations externes si des mesures internes ne sont pas disponibles. Ces modèles seront adaptés afin de permettre une mesure de la probabilité de défaut des créances à maturité des encours. Les dépréciations calculées tiendront compte des conditions courantes et des projections économiques et financières attendues. Les mesures pourront donc, dans certains cas, être significativement différentes des mesures utilisées dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres, compte tenu du caractère prudent de ces dernières.

Les modèles de calcul des dépréciations seront mis en œuvre de manière centralisée afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du Groupe BPCE, selon la nature des actifs.

La mesure de la dégradation significative sera opérée au travers de la combinaison d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs en cours de calibrage. Les critères quantitatifs s’appuieront sur les dispositifs de notation, s’attachant à comparer le risque associé à la notation courante au risque mesuré lors de l’octroi. Les critères qualitatifs comprennent des indicateurs complémentaires au dispositif de notation privilégiant la mesure du risque courante à sa comparaison aux valeurs passées, tels que les impayés de plus de 30 jours ou le statut de la contrepartie en Watch List (intégrant le statut forbearance).

Les simulations d’impact chiffrées, effectuées à ce jour, comportent encore à ce stade des options simplificatrices qui ne permettent raisonnablement pas de considérer que l’estimation revêt un caractère suffisamment fiable pour être publiée.

 

— Comptabilité de couverture : Le Groupe BPCE, a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de rester intégralement sous IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018.

En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9.

 

— Dispositions transitoires : En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers.

 

Nouvelle norme IFRS 15. — La norme IFRS 15 « Comptabilisation du chiffre d’affaires » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective.

Selon IFRS 15, la comptabilisation du produit des activités ordinaires doit refléter le transfert des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services.

La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu.

Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme sont engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et seront finalisés au cours de l’exercice 2017.

 

Nouvelle norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Locations » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle sera applicable au 1er janvier 2019 de façon rétrospective, sous réserve de son adoption par l’Union européenne.

Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif.

Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement

Inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17.

Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation au bilan de tous les contrats de location sous forme d’un droit d’utilisation sur l’actif loué, enregistré dans les immobilisations et au passif la comptabilisation d’une dette financière au titre des loyers et des autres paiements à effectuer pendant la durée de la location. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et la dette financière actuariellement sur la durée du contrat de location. La charge d’intérêt relative à la dette et la charge d’amortissement du droit d’utilisation seront comptabilisés séparément au compte de résultat. A contrario, selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat.

Le groupe a débuté les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme suite à sa publication, début 2016. L’estimation du montant des droits d’utilisation à comptabiliser au bilan est en cours d’évaluation. Un impact significatif sur les postes d’immobilisations et sur les postes de passifs financiers au bilan est toutefois attendu.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2016, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

– la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

– le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

– les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

– les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

– les impôts différés (note 4.12) ;

– les tests de dépréciations des écarts d’acquisition.

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2016. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 ont été arrêtés par le directoire du 6 février 2017.Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 14 avril 2017.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante est la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en tant que société mère du groupe CEAPC qui est composé des entités suivantes :

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

% De contrôle

% D”intérêt

Méthode de consolidation

BEAULIEU IMMOBILISATIONS

Location immobilière

Française

100%

100 %

IG

TOURNON

SCI de Gestion et de Location

Française

100%

100%

IG

BATIMAP

Etablissement de Crédit

Française

31,81%

31,81%

MEE

EXPANSO INVESTISSEMENT

Fonds commun de placement à risque

Française

99,55%

99,55%

IG

SLE APC

Société locale d’épargne

Française

100%

100%

IG

FCT

Société financière

Française

100%

100%

IG

 

FCT : Suite à l’opération de titrisation de crédits à la consommation de mai 2016 l’entité FCT comprend les éléments de la titrisation HOME LOANS et de la titrisation PERSONNAL LOANS. Les éléments détaillés se trouvent au paragraphe 17.2.

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

– de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

– de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2.Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises. — En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

– en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

– en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

– lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui était, explicitement exclus du champ d’application.

 

3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale. — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options.

Ces engagements sont traités comptablement comme suit :

– en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ;

– l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des Réserves consolidées-Part du groupe ;

– les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les réserves consolidées-Part du groupe ;

– si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves consolidées-Part du groupe pour leurs parts respectives ;

– tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat consolidé.

 

3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre.

Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) ont leur date de clôture de l’exercice au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (cf. note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcule du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

– actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

– actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

– prêts et créances ;

– actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance et

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

– une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

– une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

– un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

– un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

– un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

– une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

– sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

– l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

– si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre qui sont enregistrées dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignées à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

– sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

– il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

– il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de tresorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche active

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

– les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

– les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

– les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

 

— Instruments dérivés de niveau 2 :

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

— Instruments non dérivés de niveau 2 :

Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre 2016, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Il n’y a pas eu de dépréciation en 2016 sur les titres BPCE suite aux travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes 2016.

Au 31 décembre 2016, la valeur nette comptable s’élève à 657 880 milliers d’euros pour les titres BPCE dans les comptes du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des prêts et emprunts à taux variable ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

Le composant taux d’intérêt est ainsi réévalué, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument.

 

Juste valeur des dettes interbancaires. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE.

 

Instruments reclassés en « prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

–il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis 3 mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées ou la mise en œuvre de procédures contentieuses.

– ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Depreciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

– les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

– des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.1.10. Compensation des actifs et des passifs financiers. — Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. note 5.19.1).

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (cf. note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 5 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destines à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions

Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement, et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

– lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

– lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

– les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

– les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

– les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêts et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

– seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »;

– les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

 

4.9.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

– le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

– le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

– la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

– à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

– la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

– si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

– les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

– le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

– la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

– et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages du personnel. — Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies.

 

Régimes à cotisations définies. — L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel – risque que les prestations soient moins importantes que prévu – et le risque de placement –risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues – incombent au membre du personnel.

Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer.

 

Régimes à prestations définies. — Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées.

Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants.

Les régimes à prestations définies sont classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision.

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Paiements fondes sur base d’actions. — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions.

La charge supportée par le groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan.

La charge pour le groupe est enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options.

Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres.

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le groupe supporte un passif, la charge correspond à la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dettes réévalué à la juste valeur par le résultat à chaque arrêté.

 

4.12. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

– aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

– aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

– aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.13. Activités de promotion immobilière

Le chiffre d’affaires des activités de promotion immobilière représente le montant de l’activité de promotion logement et tertiaire et des activités de prestations de services.

Les opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice sont comptabilisées suivant la méthode de l’avancement sur la base des derniers budgets d’opérations actualisés à la clôture.

Lorsque le résultat de l’opération ne peut être estimé de façon fiable, les produits ne sont comptabilisés qu’à hauteur des charges comptabilisées qui sont recouvrables.

Le dégagement des marges opérationnelles pour les opérations de promotion tient compte de l’ensemble des coûts affectables aux contrats :

— l’acquisition des terrains ;

— les travaux d’aménagement et de construction ;

— les taxes d’urbanisme ;

— les études préalables, qui sont stockées seulement si la probabilité de réalisation de l’opération est élevée ;

— les honoraires internes de maîtrise d’ouvrage de l’opération ;

— les frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, publicité des programmes, bulles de vente, etc.) ;

— les frais financiers affectés aux opérations.

Les stocks et travaux en cours sont constitués des terrains évalués à leur coût d’acquisition, des travaux en cours (coût d’aménagement et de construction), des frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, bulles de vente, etc.) et des produits finis évalués au prix de revient. Les coûts d’emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks.

Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont incluses dans les stocks si les probabilités de réalisation de l’opération sont élevées. Dans le cas contraire, ces frais sont constatés en charges de l’exercice.

Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks et des travaux en cours est inférieure à leur prix de revient, des dépréciations sont comptabilisées.

 

4.14. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 23 473 milliers d’euros. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a perçu un remboursement de cotisation de 433 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 23 906 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 4 036 milliers d’euros dont 2 770 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 266 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces).

 

Notes 5. – Relatives au bilan.

5.1. Caisse, banques centrales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Caisse

119 026

126 404

Banques centrales

0

0

Total caisse, banques centrales

119 026

126 404

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations réalisés pour le compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé des emprunts de titres et opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

166 160

166 160

0

180 215

180 215

Prêts

0

166 160

166 160

0

180 215

180 215

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

581

 

581

2 389

 

2 389

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

581

166 160

166 741

2 389

180 215

182 604

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, des obligations structurées couvertes par des instruments dérivés non désignés comme instruments de couverture, des actifs comprenant des dérivés incorporés et des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Prêts et opérations de pension

166 160

0

0

166 160

Total

166 160

0

0

166 160

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit

L'exposition au risque de crédit représente une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée.

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le groupe aux collectivités locales pour un montant de 166 160 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 180 215 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Exposition au risque de crédit

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Exposition au risque de crédit

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Prêts à la clientèle

166 160

0

180 215

0

Total

166 160

0

180 215

0

 

Le groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2015 et au 31 décembre 2016.

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dérivés de transaction

32 241

33 065

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

32 241

33 065

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

0

0

Total

0

0

0

0

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Total

0

0

0

0

0

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

144 576

581

32 241

175 518

2 389

33 027

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

144 576

581

32 241

175 518

2 389

33 027

Instruments de taux

0

0

0

28 651

0

38

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

28 651

0

38

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérives de transaction

144 576

581

32 241

204 169

2 389

33 065

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

3 646 109

29 197

162 805

3 051 482

29 784

156 972

Opérations fermes

3 646 109

29 197

162 805

3 051 482

29 784

156 972

Couverture de juste valeur

3 646 109

29 197

162 805

3 051 482

29 784

156 972

Instruments de taux

77 500

0

5 983

264 500

0

14 099

Opérations fermes

77 500

0

5 983

264 500

0

14 099

Couverture de flux de trésorerie

77 500

0

5 983

264 500

0

14 099

Total des instruments dérives de couverture (1)

3 723 609

29 197

168 788

3 315 982

29 784

171 071

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

681 817

622 913

Obligations et autres titres à revenu fixe

487 994

381 195

Titres à revenu fixe

1 169 811

1 004 108

Actions et autres titres à revenu variable

1 068 742

1 079 827

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

2 238 553

2 083 935

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-167 828

-170 452

Total des actifs financiers disponibles à la vente

2 070 725

1 913 483

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

57 949

44 420

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constitue des indices de perte de valeur.

Au cours de l’exercice 2016, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » et aucun actifs financiers disponibles à la vente ont été reclassés en « Prêts et créances » comme en 2015.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

581

 

581

 

2 389

 

2 389

Dérivés de taux

 

581

 

581

 

2 389

 

2 389

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

581

0

581

0

2 389

0

2 389

Autres actifs financiers

 

 

166 160

166 160

 

 

180 215

180 215

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

166 160

166 160

0

0

180 215

180 215

Dérivés de taux

 

29 197

 

29 197

 

29 784

 

29 784

Instruments dérivés de couverture

0

29 197

0

29 197

0

29 784

0

29 784

Titres de participation

 

 

798 776

798 776

 

 

790 299

790 299

Autres titres

1 161 516

10 055

102 875

1 274 446

998 859

16 083

110 739

1 125 681

Titres à revenu fixe

1 119 541

5 543

44 727

1 169 811

959 364

 

44 744

1 004 108

Titres à revenu variable

41 975

4 512

58 148

104 635

39 495

16 083

65 995

121 573

Actifs financiers disponibles à la vente

1 161 516

10 055

901 651

2 073 222

998 859

16 083

901 038

1 915 980

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

32 241

 

32 241

 

32 038

 

32 038

Dérivés de taux

 

32 241

 

32 241

 

32 038

 

32 038

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

32 241

0

32 241

0

32 038

0

32 038

Dérivés de taux

 

168 788

 

168 788

 

171 071

 

171 071

Instruments dérivés de couverture

0

168 788

0

168 788

0

171 071

0

171 071

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2016

Au compte de résultat

En capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

180 215

 

3 029

 

 

 

-17 084

 

 

 

166 160

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

180 215

0

3 029

0

0

0

-17 084

0

0

0

166 160

Titres de participation

787 798

 

 

 

10 112

1 102

-239

 

 

2 500

801 273

Autres titres

110 739

 

-778

-6

566

36

-10 179

 

 

 

100 378

Titres à revenu fixe

44 744

 

240

 

 

 

-257

 

 

 

44 727

Titres à revenu variable

65 995

 

-1 018

-6

566

36

-9 922

 

 

 

55 651

Actifs financiers disponibles à la vente

898 537

0

-778

-6

10 678

1 138

-10 418

0

0

2 500

901 651

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2016, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement :

Au cours de l’exercice, 2 245 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3.

Au cours de l’exercice, 10 678 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres aux titres d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

5.5.3. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses

Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 14,24 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 15,25 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 43,71 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 40,86 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5 051 110

6 229 578

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

5 051 110

6 229 578

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 15.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

134 937

904 307

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts (1)

4 916 009

5 325 107

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

164

164

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

5 051 110

6 229 578

(1)Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 3 507 847 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 3 871 692 milliers d’euros au 31 décembre 2015, hoirs créances rattachées.

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 505 755 milliers d’euros au 31 décembre 2016 ( 1 748 564 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur la clientèle

17 456 925

16 548 241

Dépréciations individuelles

-217 855

-206 325

Dépréciations sur base de portefeuilles

-37 419

-31 787

Total des prêts et créances sur la clientèle

17 201 651

16 310 129

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 15.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

112 553

134 539

Crédits de trésorerie

1 565 613

1 494 105

Crédits à l'équipement

4 531 440

4 315 929

Crédits au logement

10 686 702

10 080 269

Prêts subordonnées

30 530

30 536

Autres crédits

109 300

86 636

Autres concours à la clientèle

16 923 585

16 007 475

Prêts et créances dépréciés

420 787

406 227

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

17 456 925

16 548 241

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

68 493

68 347

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 493

68 347

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 493

68 347

 

Au cours de l’exercice 2016, aucun actifs financiers disponibles à la vente ont été reclassés vers la catégorie des « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Au cours de l’exercice 2016, aucun actifs détenus jusqu’à l’échéance ont été cédés.

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 15.

 

5.8. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plus-values latentes sur OPCVM

4 336

3 335

Gie fiscaux

-1 040

-1 040

Elalement du crédit d'impôts sur PTZ

23 996

24 347

Provisions pour passifs sociaux

 

 

Provisions pour activité d'épargne-logement

10 171

10 718

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres provisions non déductibles

35 135

36 023

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

 

 

Autres sources de différences temporelles

9 532

6 303

Impôts différés liés aux décalages temporels

82 130

79 686

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiels IFRS

-12 685

-3 427

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

 

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

69 445

76 259

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

69 445

76 259

Au passif du bilan

0

0

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

162 727

186 649

Charges constatées d'avance

1 961

2 403

Produits à recevoir

49 040

39 407

Autres comptes de régularisation

14 778

36 041

Comptes de régularisation - actif

228 506

264 500

Dépôts de garantie versés

171 001

181 701

Débiteurs divers

94 531

61 737

Actifs divers

265 532

243 438

Total des comptes de régularisation et actifs divers

494 038

507 938

 

5.10. Participations dans les entreprises mises en équivalence :

 

En milliers d'euros

31/12/2016

Batimap

2 714

Sociétés financières

2 714

Total participation dans les entreprises mises en équivalence

2 714

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés à la juste valeur

///

///

 

///

///

0

Immeubles comptabilisés au coût historique

11 284

-5 066

6 218

21 761

-12 126

9 635

Total des immeubles de placement

 

 

6 218

 

 

9 635

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 218 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (9 635 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

99 610

-57 135

42 475

100 290

-55 051

45 239

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

289 791

-194 792

94 999

270 312

-186 131

84 181

Total des immobilisations corporelles

389 401

-251 927

137 474

370 602

-241 182

129 420

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

6 624

0

6 624

6 470

0

6 470

Logiciels

7 661

-7 063

598

7 128

-6 774

354

Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

43

-43

0

Total des immobilisations incorporelles

14 285

-7 063

7 222

13 641

-6 817

6 824

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes à vue

50 086

38 049

Dettes rattachées

2

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

50 088

38 049

Emprunts et comptes à terme

3 822 124

4 042 813

Opérations de pension

30 938

36 022

Dettes rattachées

54 561

53 207

Dettes à termes envers les établissements de crédit

3 907 623

4 132 042

Total des dettes envers les établissements de crédit

3 957 711

4 170 091

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 15.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 875 131 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (4 120 214 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

3 918 392

3 525 065

Livret A

5 662 127

5 881 312

Plans et comptes épargne-logement

3 698 733

3 460 126

Autres comptes d'épargne à régime spécial

3 492 422

3 562 129

Dettes rattachées

74

105

Comptes d'épargne à régime spécial

12 853 356

12 903 672

Comptes et emprunts à vue

14 249

19 242

Comptes et emprunts à terme

1 684 623

2 183 647

Dettes rattachées

53 900

53 440

Autres comptes de la clientèle

1 752 772

2 256 329

Total des dettes envers la clientèle

18 524 520

18 685 066

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 15.

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

11 093

51 847

Total

11 093

51 847

Dettes rattachées

307

308

Total des dettes représentées par un titre

11 400

52 155

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 15.

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

125 543

84 347

Produits constatés d'avance

31 503

22 066

Charges à payer

63 619

62 816

Autres comptes de régularisation créditeurs

105 913

103 872

Comptes de régularisation - passif

326 578

273 101

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

20 385

24 790

Dépôts de garantie reçus

2

2

Créditeurs divers

85 615

63 886

Passifs divers

106 002

88 678

Total des comptes de régularisation et passifs divers

432 580

361 779

 

5.16. Provisions :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements(1)

31/12/2016

Provisions pour engagements sociaux

15 317

982

0

-932

164

15 531

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Risques légaux et fiscaux

33 858

3 866

-583

-8 270

-1

28 870

Engagements de prêts et garantis

3 974

533

0

-593

0

3 914

Provisions pour activité d'épargne-logement

31 129

0

0

-1 589

-1

29 539

Autres provisions d'exploitation

8 652

900

0

-3 514

0

6 038

Total des provisions

92 930

6 281

-583

-14 898

162

83 892

(1)Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (164 milliers d’euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion.

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

Encours collectés

 

 

En milliers d'euros

31/12/2016

31/12/2015

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 499 727

1 336 656

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 325 080

1 188 050

Ancienneté de plus de 10 ans

527 074

553 562

Encours collectés au titre des plans épargne-logement

3 351 881

3 078 268

Encours collectés au titre des comptes épargne-logement

332 886

351 250

Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement

3 684 767

3 429 518

 

5.16.2 Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement

6 829

9 474

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement

28 295

40 274

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement

35 124

49 748

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Dotations / reprises

31/12/2016

Provisions constituées au titre des pelancienneté de moins de 4 ans

13 304

1 292

14 596

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

6 682

-1 001

5 681

Ancienneté de plus de 10 ans

7 288

-373

6 915

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

27 274

-82

27 192

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

4 268

-1 596

2 672

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-94

17

-77

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-320

71

-249

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-414

88

-326

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

31 128

-1 590

29 538

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

0

Dettes subordonnées et assimilés

0

0

Dettes rattachées

0

0

Total des dettes subordonnées

0

0

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 15.

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

 

5.18.1. Parts sociales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

36 981 275

20

739 626

33 481 275

20

669 626

Augmentation de capital

2 750 000

20

55 000

3 500 000

20

70 000

Valeur à la clôture

39 731 275

 

794 626

36 981 275

 

739 626

 

Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Au 31 décembre 2016, le capital se décompose comme suit :

— 794 626 milliers d’euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Caisses d’Epargne (739 626 milliers d’euros au 31 décembre 2015) ;

 

5.19. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global :

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-164

1 084

Effet d’impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

19

-373

Eléments non recyclables en résultat

-145

711

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

13 192

9 535

Variation de valeur de la période affectant les capitaux propres

13 230

12 839

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

-38

-3 304

Variations de valeurs des instruments dérivés de couverture

3 097

10 230

Variation de valeur de la période affectant les capitaux propres

2 351

7 557

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

746

2 673

Impôts

-2 042

-3 720

Eléments recyclables en résultat

14 247

16 045

Gains et pertes comptabilisées directement en autres éléments du résultat global (net d’impôts)

14 102

16 756

 

5.19.1. Actifs financiers. — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

27 099

27 099

0

0

27 813

27 813

 

0

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

27 099

27 099

0

0

27 813

27 813

0

0

 

 

5.19.2. Passifs financiers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

201 029

27 099

172 076

1 854

202 070

27 813

174 257

0

Opérations de pension

30 960

30 959

0

1

36 074

36 074

 

0

Autres passifs

3 957 111

0

0

3 957 111

0

 

 

0

Total

231 989

58 058

172 076

1 855

238 144

63 887

174 257

0

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimiles. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

500 025

-195 195

304 830

543 802

-219 571

324 231

Prêts et créances avec les établissements de crédit

62 629

-75 814

-13 185

82 389

-95 051

-12 662

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-130

-130

 

-1 179

-1 179

Instruments dérivés de couverture

13 737

-49 928

-36 191

16 187

-52 340

-36 153

Actifs financiers disponibles à la vente

21 871

 

21 871

21 310

 

21 310

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

746

 

746

472

 

472

Actifs financiers dépréciés

2 260

 

2 260

1 870

 

1 870

Autres produits et charges d'intérêts

446

0

446

1 725

0

1 725

Total des produits et charges d'intérêts

601 714

-321 067

280 647

667 755

-368 141

299 614

(1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 48 696 milliers d’euros (65 589 milliers d’euros en 2015) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 1 589 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (369 milliers d’euros de reprise au titre de l’exercice 2015).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

143

-6

137

137

-7

130

Opérations avec la clientèle

73 527

-4

73 523

81 627

0

81 627

Prestation de services financiers

5 575

-3 809

1 766

7 905

-7 482

423

Vente de produits d'assurance vie

75 415

 

75 415

68 322

 

68 322

Moyens de paiement

45 319

-22 894

22 425

43 059

-21 648

21 411

Opérations sur titres

4 801

-355

4 446

5 186

-286

4 900

Activités de fiducie

3 102

0

3 102

2 874

0

2 874

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

10 447

0

10 447

9 903

0

9 903

Autres commissions

21 490

0

21 490

21 382

0

21 382

Total des commissions

239 819

-27 068

212 751

240 395

-29 423

210 972

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats sur instruments financiers de transaction

-6 098

4 245

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

8 504

-6 587

Résultats sur opérations de couverture

2 149

1 502

Inefficacité de la couverture de juste valeur

2 149

1 350

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-2 755

14 064

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

4 904

-12 714

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

0

152

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

19

68

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4 574

-772

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats de cession

4 833

2 838

Dividendes reçus

18 276

25 827

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-2 918

-4 054

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

20 191

24 611

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Résultat de cession d'immeubles de placement

4 757

 

4 757

3 104

 

3 104

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

0

-606

-606

0

-859

-859

Revenus et charges sur immeubles de placement

125

0

125

584

0

584

Produits et charges sur immeubles de placement

4 882

-606

4 276

3 688

-859

2 829

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

4 286

-4 695

-409

4 115

-4 412

-297

Charges refacturées et produits rétrocédés

1

-96

-95

0

-135

-135

Autres produits et charges divers d'exploitation

4 487

-3 783

704

3 352

-2 995

357

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

3 622

3 622

0

1 266

1 266

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

8 774

-4 952

3 822

7 467

-6 276

1 191

Total des produits et charges des autres activités

13 656

-5 558

8 098

11 155

-7 135

4 020

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Charges de personnel

-195 918

-200 840

Impôts et taxes

-14 269

-15 122

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-107 384

-109 838

Autres frais administratifs

-121 653

-124 960

Total des charges générales d'exploitation

-317 571

-325 800

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 9.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-16 690

-23 493

Récupérations sur créances amorties

532

293

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-26 531

-18 773

Total coût du risque

-42 689

-41 973

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Opérations avec la clientèle

-43 909

-39 832

Autres actifs financiers

1 220

-2 141

Total coût du risque

-42 689

-41 973

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

664

4 436

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

68

Total des gains ou pertes sur autres actifs

664

4 504

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Impôts courants

-44 665

-62 201

Impôts différés

-4 791

8 366

Impôts sur le résultat

-49 456

-53 835

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Taux d'impôt

Exercice 2015

Taux d'impôt

Résultat net part du groupe

98 868

 

102 037

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

 

Participations ne donnant pas le contrôle

0

 

4

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

-93

 

-122

 

Impôts

49 456

 

53 835

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (a)

148 231

 

155 754

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,43%

 

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-51 036

 

-53 626

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

0

 

Effet des différences permanentes

2 224

 

5 986

 

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-277

 

186

 

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

 

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

0

 

-5 619

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

5 833

 

-1 482

 

Autres éléments

-6 200

 

720

 

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

-49 456

 

-53 835

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

 

33,4%

 

34,56%

 

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2016

Encours net 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

166 741

 

 

166 741

182 604

Instruments dérivés de couverture

29 197

 

 

29 197

29 784

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

1 169 811

 

 

1 169 811

1 004 108

Opérations interbancaires

5 051 110

 

 

5 051 110

6 229 578

Opérations avec la clientèle

17 036 138

420 787

-255 274

17 201 651

16 310 129

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 493

 

 

68 493

68 347

Actifs divers liés aux activités d'assurance

 

 

 

 

 

Exposition des engagements au bilan

23 521 490

420 787

-255 274

23 687 003

23 824 550

Garanties financières données

621 345

16 127

 

637 472

601 275

Engagements par signature

1 874 993

180

-3 914

1 871 259

1 448 815

Exposition des engagements au hors bilan

2 496 338

16 307

-3 914

2 508 731

2 050 090

Exposition globale au risque de crédit

26 017 828

437 094

-259 188

26 195 734

25 874 640

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2016

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

238 112

71 916

-56 798

2 044

255 274

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

6 565

1 187

-1 815

-2 044

3 893

Dépréciations déduites de l'actif

244 677

73 103

-58 613

0

259 167

Provisions sur engagements hors bilan

3 974

533

-593

0

3 914

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

248 651

73 636

-59 206

0

263 081

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

76 204

1 969

685

1 071

202 932

282 861

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total au 31/12/2016

76 204

1 969

685

1 071

202 932

282 861

 

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

81 482

3 666

1 051

2 022

199 902

288 123

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total au 31/12/2015

81 482

3 666

1 051

2 022

199 902

288 123

 

7.1.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Aucun actif (titres, immeubles, etc.) n’a été obtenu au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les marchés, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En milliers d'Euros)

Non déterminé dont écart de normes

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total au 31/12/2016

Caisse, banques centrales

 

119 026

 

 

 

 

 

119 026

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

581

 

 

 

 

 

 

581

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

29 734

 

58

2 342

14 213

119 813

 

166 160

Instruments dérivés de couverture

29 197

 

 

 

 

 

 

29 197

Instruments financiers disponibles à la vente

106 324

13 438

438

5 103

524 073

520 434

900 915

2 070 725

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

4 597 579

70 847

27 098

262 371

93 214

 

5 051 109

Prêts et créances sur la clientèle

 

748 241

329 536

1 242 272

5 266 213

9 562 081

53 308

17 201 651

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

23 984

 

 

 

 

 

 

23 984

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

 

305

 

3 997

 

64 191

 

68 493

Actifs financiers par échéance

189 820

5 478 589

400 879

1 280 812

6 066 870

10 359 733

954 223

24 730 926

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

32 241

 

 

 

 

 

 

32 241

Instruments dérivés de couverture

168 788

 

 

 

 

 

 

168 788

Dettes envers les établissements de crédit

17 649

105 275

356 949

245 649

2 297 316

934 873

 

3 957 711

Dettes envers la clientèle

 

14 363 513

227 083

636 914

2 543 472

753 538

 

18 524 520

Dettes représentées par un titre

 

6 075

9

141

5 175

 

 

11 400

Passifs financiers par échéance

218 678

14 474 863

584 041

882 704

4 845 963

1 688 411

0

22 694 660

Engagements de financement donnés en faveur des ets de crédit

 

 

70

7 015

24 272

5 048

 

36 405

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

 

137 656

70 789

382 562

599 567

648 014

180

1 838 768

Total engagements de financement donnes

 

137 656

70 859

389 577

623 839

653 062

180

1 875 173

Engagements de garantie en faveur des éts de crédit

 

 

 

 

 

12 792

 

12 792

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

638

30 455

6 106

124 652

461 381

1 448

624 680

Total engagements de garantie donnes

 

638

30 455

6 106

124 652

474 173

1 448

637 472

 

Note 8. – Partenariats et entreprises essociées.

 

8.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — La participation du groupe mises en équivalence concerne l’entreprise associée suivante :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Batimap

2 714

2 621

Sociétés financières

2 714

2 621

Total participation dans les entreprises mises en équivalence

2 714

2 621

 

8.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Batimap

93

122

Sociétés financières

93

122

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

93

122

 

Note 9. – Avantages du personnel.

 

9.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Salaires et traitements

-109 891

-110 700

Charge des régimes à prestations et cotisations définies

-24 824

-25 347

Autres charges sociales et fiscales

-49 682

-52 776

Intéressement et participation

-11 521

-12 017

Total des charges de personnel

-195 918

-200 840

 

L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 827 cadres et 1 901 non cadres, soit un total de 2 728 salariés.

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 3 861 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016 contre 3 854 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence.

 

9.2. Engagements sociaux. — Le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration sur la base d’études actif / passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques effectués :

— un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier) ;

— un risque d’insuffisance d’actifs ;

— le souhait d’être en mesure de revaloriser les pensions au niveau de l’ARRCO.

La part de l’obligataire est déterminante (plus de 90 %) ; en effet, la maîtrise du risque de taux pousse l’établissement à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Pour des raisons de lisibilité des risques et de prévisibilité du rendement, l’obligataire est plus souvent détenu sous forme d’obligations gérées en ligne à ligne que par le biais d’OPCVM obligataires. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration proche de celle du passif (plus de 20 ans). La revalorisation annuelle des rentes dont la cible est proche du niveau ARRCO constitue un objectif déterminant qui pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les contraintes de duration mais aussi la prudence des choix du conseil d’administration conduisent à un portefeuille très sécurisé (univers investment grade). La note moyenne du portefeuille est AA+/AA. Les allocations stratégiques ont toujours pu être mises en œuvre sans recours à des produits dérivés qui sont de ce fait exclus du portefeuille d’actifs.

 

Les régimes CGPCE sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

9.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

413 240

98

413 338

11 823

2 380

 

427 541

413 456

Juste valeur des actifs du régime

-488 558

 

-488 558

 

 

 

-488 558

-465 404

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

0

 

Effet du plafonnement d'actifs

75 318

 

75 318

 

 

 

75 318

65 991

Solde net au bilan

0

98

98

11 823

2 380

0

14 301

14 043

Engagements sociaux passifs

 

98

98

11 823

2 379

 

14 300

14 043

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

 

0

 

 

9.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

— Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

399 413

113

399 526

11 458

2 472

0

413 456

442 796

Coût des services rendus

 

 

 

686

142

 

828

831

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

0

0

Coût financier

7 861

 

7 861

176

26

 

8 063

8 011

Prestations versées

-8 010

 

-8 010

-753

-109

 

-8 872

-8 464

Autres

 

-15

-15

91

-151

 

-75

605

Variations comptabilisées en résultat

-149

-15

-164

200

-92

0

-56

983

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

 

 

 

-1 345

 

 

-1 345

-5 348

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

19 203

 

19 203

1 843

 

 

21 046

-16 081

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-4 962

 

-4 962

-333

 

 

-5 295

-8 904

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

14 241

0

14 241

165

 

 

14 406

-30 333

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

0

0

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres

-265

 

-265

 

 

 

-265

10

Dette actuarielle calculée en fin de période

413 240

98

413 338

11 823

2 380

0

427 541

413 456

 

 

— Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieur à l’emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

465 404

0

0

0

0

465 404

448 663

Produit financier

9 173

 

 

 

 

9 173

8 204

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

0

0

Prestations versées

-8 010

 

 

 

 

-8 010

-7 351

Autres

 

 

 

 

 

0

0

Variations comptabilisées en résultat

1 163

0

0

0

0

1 163

853

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

22 300

 

 

 

 

22 300

15 888

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

22 300

0

0

 

 

22 300

15 888

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

0

0

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

0

0

Autres

-309

 

 

 

 

-309

0

Juste valeur des actifs en fin de période

488 558

0

0

0

0

488 558

465 404

 

— Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2016

Exercice 2015

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période :

41 488

0

41 488

70 736

Dont écarts actuariels

106 021

 

106 021

89 756

Dont effet du plafonnement d'actif

-64 533

 

-64 533

-19 020

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

22 300

 

22 300

15 888

Ajustements de plafonnement des actifs

-8 058

 

-8 058

-45 137

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période :

55 702

0

55 702

41 487

Dont écarts actuariels

127 874

 

127 874

106 020

Dont effet du plafonnement d'actif

-72 172

 

-72 172

-64 533

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

9.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Indemnités de fin de carrière

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

 

-686

-142

 

-828

831

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

-7 861

 

-176

-26

 

-8 063

7 826

Produit financier

 

 

 

 

 

 

185

Prestations versées

8 010

 

753

109

 

8 872

-9 318

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

15

-91

151

 

75

605

Total de la charge de l'exercice

149

15

-200

92

0

1 219

507

 

 

9.2.4. Autres informations :

 

— Principales hypothèses actuarielles ;

 

 

31/12/2016

31/12/2015

CGPCE

CGPCE

Taux d'actualisation

1,65%

1,99%

Taux d'inflation

1,60%

1,70%

Table de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

26 ans

18 ans

 

Note 10. – Information sectorielle.

 

(En milliers d’Euros)

Total de l’activité

Dont pole de la clientèle

2 016

2 015

2 016

2 015

Produit net bancaire

526 261

538 445

446 424

469 748

Frais de gestion

-336 006

-345 230

-322 231

-332 110

Résultat brut d’exploitation

190 255

193 215

124 193

137 638

Coût du risque

-42 689

-41 973

-43 279

-41 479

Résultat d’exploitation

147 566

151 242

80 914

96 159

Quote-part résultat net des entreprises mises en équivalence

93

122

 

 

Gains ou pertes sur actif immobilisés

664

4 504

661

4 509

Résultat courant avant impôt

148 323

155 868

81 575

100 668

 

Note 11. – Engagements.

 

Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

11.1 Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

36 405

22 872

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

36 405

22 872

De la clientèle

1 838 768

1 429 917

Ouvertures de crédit confirmées

1 838 588

1 429 363

Ouverture de crédits confirmés en faveur de la clientèle avec garanties immobilières

82 009

75 415

Autres ouvertures de crédits confirmés en faveur de la clientèle

1 756 579

1 353 948

Autres engagements

180

554

Engagements de financement donnés douteux (clientèle)

180

554

Total des engagements de financement donnés

1 875 173

1 452 789

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

0

7 585

Engagements de financement reçus d'établissements de crédit

0

7 585

Total des engagements de financement reçus

0

7 585

 

11.2 Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

5 280 202

5 050 863

D'ordre de la clientèle

624 680

588 410

Total des engagements de garantie donnés

5 904 882

5 639 273

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

41 526

73 611

De la clientèle

12 096 107

11 296 008

Total des engagements de garantie reçus

12 137 633

11 369 619

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des sûretés réelles autres que celles figurant dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 13 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 12. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

12.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les co-entreprises qui sont mises en équivalence ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Société mère ou Société locale d'Epargne

Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Entreprises consolidées par intégration proportionnelle

Entreprises consolidées par mise en équivalence

Société mère ou Société locale d'Epargne

Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Entreprise consolidées par intégration proportionnelle

Entreprises consolidées par mise en équivalence

Crédits

 

546 980

 

9 292

 

1 552 585

 

8 131

Autres actifs financiers

 

764 947

 

 

 

755 546

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs avec les entités liées

0

1 311 927

0

9 292

0

2 308 131

0

8 131

Dettes

 

2 933 778

 

 

 

3 192 152

 

 

Autres passifs financiers

 

0

 

 

 

0

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs envers les entités liées

0

2 933 778

0

0

0

3 192 152

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

 

-12 180

 

178

 

-34 403

0

408

Commissions

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat net sur opérations financières

 

 

 

 

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

0

-12 180

0

178

0

-34 403

0

408

Engagements donnés

 

16 432

 

14 757

 

51 902

 

8 540

Engagements reçus

 

7 939

 

 

 

15 398

 

 

Total des engagements avec les entités liées

0

24 371

0

14 757

0

67 300

0

8 540

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 17 - Périmètre de consolidation.

 

12.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2016 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 557 milliers d’euros (1 507 milliers d’euros en 2015).

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Note 13. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et

actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

13.1 Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2016

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1

36 425

 

 

36 426

Prêts et créances

 

 

5 267 410

1 688 900

6 956 310

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

1

36 425

5 267 410

1 688 900

6 992 736

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

 

 

 

 

Passif associés :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

30 959

 

 

30 959

Prêts et créances

 

 

443 692

 

443 692

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

TOTAL des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

30 959

443 692

 

474 651

 

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2015

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1

42 188

 

 

42 189

Prêts et créances

 

 

5 037 999

1 536 700

6 574 699

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

1

42 188

5 037 999

1 536 700

6 616 888

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

 

 

 

 

Passif associés :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

36 076

 

 

36 076

Prêts et créances

 

 

410 549

 

410 549

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

TOTAL des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

36 076

410 549

 

446 625

 

13.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

— Mises en pension et prêts de titres : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

— Cessions de créance : Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Au 31 décembre 2016, 1 688 900 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Home Loans ou BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

13.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH , le mécanisme de refinancement de place ESNI, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Au 31 décembre 2016, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 819 699 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 917 296 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— Pas d’encours de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds au 31 décembre 2016 comme au 31 décembre 2015,

— 350 257 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 337 537 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 1 554 706 milliers d’euros de créances données en garantie auprès d’EBCE Immobilier & Corp. contre 1 105 945 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 1 234 667 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 361 342milliers d’euros au 31 décembre 2015.

— 241 926 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de SCF Trésorerie contre 277 387 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2015, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 41 579 milliers d’euros (contre 44 506 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

13.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer. — Le groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

13.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas dans ses comptes d’intérêts et obligations issus de transferts d’actifs financiers intégralement décomptabilisés

 

Note 14. – Informations sur les opérations de locations financement et de location simple.

 

14.1. Opérations de location en tant de bailleur :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Durée résiduelle

< 1 an

> ou égal à 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Location financement :

 

 

 

 

Investissement brut

 

 

 

 

Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir

 

 

 

 

Produits financiers non acquis

 

 

 

 

Location simple :

 

 

 

 

Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables

341

1 163

 

1 504

 

14.2 Opérations de location en tant que preneur :

 

— Paiements minimaux futurs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Durée résiduelle

< 1 an

> ou égal à 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Location simple :

 

 

 

 

Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables

-4 810

-4 714

 

-9 524

Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables

 

 

 

 

 

— Montants comptabilisés en résultat net :

 

(En milliers d'Euros)

2016

2015

Location simple

 

 

Paiements minimaux

-5 642

 

Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période

 

 

Produits des sous-locations

 

 

 

 

Note 15. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Juste valeur 31/12/2016

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur 31/12/2015

Actifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5 066 397

 

468 174

4 598 223

6 225 177

Prêts et créances sur la clientèle

17 941 664

 

25 487

17 916 177

17 087 935

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 553

68 553

 

 

68 576

Passifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 125 209

 

4 022 795

102 414

4 362 793

Dettes envers la clientèle

18 524 520

 

5 671 061

12 853 459

18 694 087

Dettes représentées par un titre

11 400

 

11 400

 

52 155

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

— Gestion d’actifs : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

— Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

– les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

– les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC)) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

— Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

— Autres activités ; Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités.

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

— Au 31 décembre 2016 :

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2016

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

82 896

12 509

33 226

128 631

Prêts et créances

 

 

 

10 902

10 902

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

82 896

12 509

44 128

139 533

Dettes envers la clientèle

 

11 840

6 339

8 179

26 358

Provisions

 

 

 

 

 

Total passif

 

11 840

6 339

8 179

26 358

Engagements de financement donnés

 

 

 

1 554

1 554

Engagements de garantie donnés

 

 

6 446

 

6 446

Garantie reçues

 

 

6 446

 

6 446

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

0

Exposition maximale au risque de perte

 

 

0

1 554

1 554

Taille de l'entité structurée

 

2 350 179

19 108

132 079

2 501 366

 

— Au 31 décembre 2015 :

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

95 854

14 871

26 836

137 561

Prêts et créances

 

 

 

10 798

10 798

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

95 854

14 871

37 634

148 359

Dettes envers la clientèle

 

5 940

37

8 148

14 125

Total passif

 

5 940

37

8 148

14 125

Engagements de financement donnés

 

 

 

1 677

1 677

Engagements de garantie donnés

 

 

6 446

 

6 446

Garantie reçues

 

 

 

 

 

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

 

6 446

1 677

8 123

Taille de l'entité structurée

 

2 860 213

19 108

133 991

3 013 312

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

— Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

— Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation);

— Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

— Autres activités, le total bilan.

Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

Note 17. – Périmètre de consolidation.

 

17.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2016. — Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a évolué au cours de l’exercice 2016, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées au paragraphe 17.2 : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut.

En effet compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. »

 

17.2. Opérations de titrisation. — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs.

Les entités spécifiques crées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10.

 

Opération de titrisation interne au Groupe BPCE : Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc.

Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations derefinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

 

Note 18. – Honoraires des commissaires aux comptes.

 

 

Montants

(En milliers d'Euros)

Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs réseaux

PRICE WATERHOUSE COOPERS

KPMG

2016

2015

Variation (%)

2016

2015

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

202

100,0%

196

104,3%

3,1%

185

100,0%

174

61,1%

6,3%

Emetteur

185

 

182

 

 

185

 

174

 

 

Filiales intégrés globalement

17

 

14

 

 

0

 

0

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

202

100,0%

196

104,3%

3,1%

185

100,0%

174

61,1%

6,3%

Total

202

100,0%

188

100,0%

7,4%

185

100,0%

285

100,0%

-35,1%

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2016.)

 

 

Aux sociétaires

Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes

1, Parvis Corto Maltese

33000 Bordeaux

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.6.2, 6.7 et 7.1.3 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.4 et 6.4 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

– Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5, 4.1.6 et 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Impôts différés : Votre Groupe comptabilise des impôts différés (notes 4.12, 5.8 et 6.9 de l’annexe). Nous avons examiné les principales estimations et hypothèses ayant conduit à la reconnaissance de ces impôts différés.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10.4, 5.16 et 9.2 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5, 5.16.3 et 6.1 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique : Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris La Défense et Bordeaux, le 30 mars 2017.

Les Commissaires aux comptes :

 

 

1701391

31/10/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5048
Texte de l'annonce :

1605048

31 octobre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°131


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

 Banque coopérative réglé par la loi n°99-532 du 25 juin 1999

Capital : 794 625 500 euros

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex

353 821 028 R.C.S. Bordeaux

 

Bilan  au 30 septembre 2016

(en milliers d’euros)

 

ACTIF

MONTANT

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

112 925

Effets Publics et Valeurs assimilées

678 033

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 231 874

Créances sur la Clientèle

14 977 173

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 432 103

Actions et Autres Titres à revenu variable

99 308

Participations et Autres Titres détenus à long terme

114 167

Parts dans les Entreprises liées

754 307

Immobilisations Incorporelles

7 060

Immobilisations Corporelles

97 298

Autres Actifs

260 110

Comptes de Régularisation

239 929

TOTAL ACTIF

25 004 287

 

PASSIF

MONTANT

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 536 029

Comptes créditeurs de la Clientèle

18 783 457

Dettes représentées par un titre

11 759

Autres Passifs

231 154

Comptes de Régularisation

441 731

Provisions pour Risques et Charges

119 676

Dettes Subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

110 345

Capitaux propres Hors FRBG

1 770 136

Capital

794 626

Primes d'Emission

451 904

Réserves

271 959

Provisions règlementées

0

Report à nouveau

251 647

TOTAL PASSIF

25 004 287

 

HORS-BILAN

MONTANT

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 721 861

Engagements de garantie

610 477

Engagements sur titres

6 446

Engagements reçus

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

38 378

Engagements sur titres

3 708

 

 

1605048

29/07/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4171
Texte de l'annonce :

1604171

29 juillet 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

 Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au Capital : 794 625 500 Euros

Siège Social : 61, Rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex

353 821 028 R.C.S. Bordeaux

 

 

Bilan publiable non consolidé au 30 juin 2016.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

111 739

Effets Publics et Valeurs assimilées

673 792

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 744 468

Créances sur la Clientèle

14 687 976

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 429 951

Actions et Autres Titres à revenu variable

101 550

Participations et Autres Titres détenus à long terme

113 182

Parts dans les Entreprises liées

754 307

Immobilisations incorporelles

7 063

Immobilisations corporelles

98 443

Autres actifs

253 298

Comptes de Régularisation

266 240

Total actif

25 242 009

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

4 026 808

Comptes créditeurs de la Clientèle

18 598 396

Dettes représentées par un titre

11 889

Autres passifs

226 741

Comptes de Régularisation

379 461

Provisions pour Risques et Charges

118 233

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

110 345

Capitaux propres Hors FRBG

1 770 136

Capital

794 626

Primes d'émission

451 904

Réserves

271 959

Provisions règlementées

0

Report à nouveau

251 647

Total passif

25 242 009

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

2 728 763

Engagements de garantie

604 592

Engagements sur titres

6 446

Engagements reçus

 

Engagements de financement

42 644

Engagements de garantie

38 027

Engagements sur titres

3 708

 

 

1604171

29/04/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1699
Texte de l'annonce :

1601699

29 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

 Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 739 625 500 euros.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau – 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 Situation au 31 mars 2016.

(En milliers d’euros)

 

ACTIF

MONTANT

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

121 436

Effets Publics et Valeurs assimilées

654 216

Créances sur les Établissements de Crédit

6 036 573

Créances sur la Clientèle

14 829 892

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 112 461

Actions et Autres Titres à revenu variable

105 886

Participations et Autres Titres détenus à long terme

105 507

Parts dans les Entreprises liées

754 453

Immobilisations Incorporelles

6 819

Immobilisations Corporelles

100 490

Autres Actifs

248 928

Comptes de Régularisation

259 538

TOTAL ACTIF

25 336 199

 

PASSIF

MONTANT

Dettes envers les Établissements de Crédit

4 167 449

Comptes créditeurs de la Clientèle

18 526 492

Dettes représentées par un titre

11 982

Autres Passifs

287 480

Comptes de Régularisation

372 594

Provisions pour Risques et Charges

130 597

Dettes Subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

110 345

Capitaux propres Hors FRBG

1 633 779

Capital

739 626

Primes d'Émission

451 904

Réserves

257 637

Provisions réglementées

0

Report à nouveau

184 612

Résultat en instance d’approbation

95 481

TOTAL PASSIF

25 336 199

 

HORS–BILAN

MONTANT

ENGAGEMENTS DONNES :

 

Engagements de financement

1 458 499

Engagements de garantie

600 303

Engagements sur titres

8 251

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

Engagements de financement

22 814

Engagements de garantie

70 373

Engagements sur titres

3 905

 

 

1601699

25/04/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1533
Texte de l'annonce :

1601533

25 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°50


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PRÉVOYANCE AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

 Banque coopérative au capital de 739 625 500 €.

Siège social : 61, rue du château d’eau 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 A. — Comptes individuels annuels.

(Exercice 2015.)

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposes au greffe du tribunal de bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisses, banques centrales

 

126 404

128 812

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

628 377

618 290

Créances sur les établissements de crédit

3.1

6 254 258

6 612 261

Opérations avec la clientèle

3.2

14 759 167

14 296 094

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

2 092 023

2 138 662

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

109 224

156 145

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

106 049

76 532

Parts dans les entreprises liées

3.4

753 714

814 503

Immobilisations incorporelles

3.5

6 825

6 757

Immobilisations corporelles

3.5

103 007

113 586

Autres actifs

3.7

239 467

285 388

Comptes de régularisation

3.8

304 835

301 220

Total de l'actif

 

25 483 350

25 548 250

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

1 481 516

1 364 022

Engagements de garantie

4.1

601 274

621 333

Engagements sur titres

 

6 446

9 629

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

4 170 526

4 689 506

Opérations avec la clientèle

3.2

18 694 009

18 151 688

Dettes représentées par un titre

3.6

52 155

265 090

Autres passifs

3.7

266 191

267 905

Comptes de régularisation

3.8

331 676

339 614

Provisions

3.9

129 189

122 952

Dettes subordonnées

3.10

0

23 550

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

110 345

110 345

Capitaux propres hors FRBG

3.12

1 729 259

1 577 600

Capital souscrit

 

739 626

669 626

Primes d'émission

 

451 904

451 904

Réserves

 

257 637

243 452

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

0

0

Report à nouveau

 

184 611

118 050

Résultat de l'exercice (+/-)

 

95 481

94 568

Total du passif

 

25 483 350

25 548 250

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

7 585

340 000

Engagements de garantie

4.1

70 821

83 952

Engagements sur titres

 

3 708

4 253

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2015

Exercice 2014

Intérêts et produits assimilés

5.1

680 872

748 336

Intérêts et charges assimilées

5.1

-365 841

-408 663

Revenus des titres à revenu variable

5.2

25 169

30 706

Commissions (produits)

5.3

229 570

221 193

Commissions (charges)

5.3

-29 559

-35 385

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

-14 410

-14 291

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

2 129

-3 147

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

11 341

9 313

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-12 622

-20 946

Produit net bancaire

 

526 649

527 116

Charges générales d'exploitation

5.7

-325 241

-324 626

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-18 004

-17 584

Résultat brut d'exploitation

 

183 404

184 906

Coût du risque

5.8

-34 262

-39 389

Résultat d'exploitation

 

149 142

145 517

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

3 356

-554

Résultat courant avant impôt

 

152 498

144 963

Impôt sur les bénéfices

5.11

-57 017

-50 740

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

345

Résultat net

 

95 481

94 568

 

 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne

 

Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

 

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

 

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d’Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d’Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d’Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Évènements significatifs :

 

Début de la seconde phase de l’opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne le 26 mai 2014.

 

Désormais, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

 

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

Étalement des commissions. — Dans le prolongement de la décision prise par le Groupe BPCE d’harmoniser le traitement comptable des frais de renégociation des crédits, la Caisse a procédé à l’étalement des dites commissions à compter du 1er octobre 2015 avec un effet rétroactif au 1er janvier 2015. Ce changement d’évaluation se traduit par un impact sur les commissions de -12.768,4K€, correspond aux commissions prélevées sur l’exercice, dont 1.665,1K€ ont été réintroduit dans la marge nette d’intérêt au titre de l’étalement sur 2015.

 

Contrôle fiscal. — Le 16 février 2015 la CEAPC a reçu une notification de contrôle portant sur les exercices 2012 et 2013 au titre de la comptabilité, des provisions et de l’épargne réglementée.

 

Le 17 décembre 2015 le procès-verbal de contrôle de l’épargne réglementée et la notification de contrôle de la comptabilité ont été signée par la CEAPC.

 

Concernant le contrôle de la comptabilité et des provisions de la clientèle, les redressements notifiés s’élèvent à 1.058K€, montant intégralement provisionné au 31/12/2015. Ces redressements ont fait l’objet d’une contestation formelle de la part de la CEAPC sur les sujets se rapportant à la TVA sur les ATD (contentieux Groupe BPCE), l’intégration des dépenses de mécénat dans le calcul de la valeur ajoutée de la CVAE (contentieux Groupe BPCE) et les conséquences du contrôle URSSAF sur les taxes assises sur les salaires.

 

Concernant l’épargne réglementée, le montant des amendes notifiées s’élèvent à 7,4M€, intégralement provisionnés au 31/12/2015. Ces redressements ont fait l’objet d’une contestation formelle de la part de la CEAPC pour un montant global de 4,1M€.

 

La procédure contradictoire se déroulera sur 2016.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement significatif se rapportant à l’exercice 2015 n’a été constaté postérieurement à la clôture.

 Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs.

 

Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

 

Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière.

 

Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S en l’assimilant à un changement de modalités d’application dans les comptes individuels sans effet rétroactif. La charge à payer 2014 est donc soldée en 2015 en contrepartie du résultat et non du report à nouveau. La charge 2015 sera ensuite enregistrée pour le même montant, et sans étalement (impact de la C3S en conséquence nul sur l’exercice).

 

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

 

— continuité de l’exploitation ;

 

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

 

— indépendance des exercices ;

 

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

 

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

 

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis :

 

— plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

 

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ».

 

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

 

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

 

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

 

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

 

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

 

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Éléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

 

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

 

Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

 

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

— microcouverture (couverture affectée) ;

 

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

 

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

 

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

 

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

 

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

 

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

 

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

 

Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

 

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

 

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

 

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

2.3.13. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 22 296 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 70 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 9 292 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n° 2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015 , le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 2 591 milliers d’euros dont 1 814 milliers d’euros comptabilisés en charge et 777 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires

904 294

77 521

Créances à vue

904 294

77 521

Comptes et prêts à terme

5 295 051

6 458 689

Prêts subordonnés et participatifs

164

164

Créances à terme

5 295 215

6 458 853

Créances rattachées

54 749

75 887

Total

6 254 258

6 612 261

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 898 577 milliers d'euros à vue et 876 531 milliers d'euros à terme.

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 3 871 692 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires créditeurs

18 652

21 101

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

19 212

15 549

Dettes rattachées à vue

0

29

Dettes à vue

37 864

36 679

Comptes et emprunts à terme

4 043 331

4 559 079

Valeurs et titres donnés en pension à terme

36 022

36 022

Dettes rattachées à terme

53 309

57 726

Dettes à terme

4 132 662

4 652 827

Total

4 170 526

4 689 506

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 18 580 milliers d'euros à vue et 3 180 713 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

 

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

132 732

124 473

Créances commerciales

22 862

23 675

Crédits de trésorerie et de consommation

1 488 995

1 389 735

Crédits à l'équipement

4 406 297

4 413 919

Crédits à l'habitat

8 360 884

7 998 576

Autres crédits à la clientèle

43 326

39 803

Prêts subordonnés

30 500

32 643

Autres

13 580

17 942

Autres concours à la clientèle

14 343 582

13 892 618

Créances rattachées

63 531

71 381

Créances douteuses

405 034

378 590

Dépréciations des créances sur la clientèle

-208 574

-194 643

Total

14 759 167

14 296 094

Dont créances restructurées

43 803

33 945

Dont créances restructurées reclassées en encours sains

16 359

11 245

 

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'épargne à régime spécial

12 903 567

12 900 091

Livret A

5 881 312

6 194 737

PEL / CEL

3 460 126

3 163 691

Autres comptes d'épargne à régime spécial

3 562 129

3 541 663

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

5 716 049

5 177 774

Autres sommes dues

19 242

15 350

Dettes rattachées

55 151

58 473

Total

18 694 009

18 151 688

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

À vue

À terme

Total

À vue

À terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 532 916

 

3 532 916

3 192 133

 

3 192 133

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

0

0

 

0

0

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

0

 

 

0

Comptes créditeurs à terme

 

2 183 133

2 183 133

 

1 985 641

1 985 641

Total

3 532 916

2 183 133

5 716 049

3 192 133

1 985 641

5 177 774

 

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

Créances rattachées

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

2 996 052

50 464

-32 585

27 400

-23 126

Entrepreneurs individuels

604 927

148 185

-71 797

105 019

-46 605

Particuliers

8 341 914

189 884

-95 183

67 707

-42 269

Administrations privées

274 635

 

 

 

 

Administrations publiques et sécurité sociale

2 246 750

3 723

-2 430

1 863

-1 591

Autres

34 898

12 778

-6 579

9 885

-6 390

Créances rattachées

63 531

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2015

14 562 707

405 034

-208 574

211 874

-119 981

Total au 31 décembre 2014

14 112 147

378 590

-194 643

196 713

-124 280

 

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Placement

Investissement

TAP

Total

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

369 924

251 362

0

621 286

360 034

251 397

 

611 431

Créances rattachées

5 469

1 622

0

7 091

5 234

1 625

 

6 859

Dépréciations

 

 

 

0

 

 

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

375 393

252 984

0

628 377

365 268

253 022

 

618 290

Valeurs brutes

341 501

1 736 376

0

2 077 877

387 066

1 736 444

 

2 123 510

Créances rattachées

14 479

68

0

14 547

15 421

0

 

15 421

Dépréciations

-401

0

0

-401

-269

0

 

-269

Obligations et autres titres à revenu fixe

355 579

1 736 444

0

2 092 023

402 218

1 736 444

 

2 138 662

Montants bruts

111 102

 

9 677

120 779

154 247

 

11 822

166 069

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

 

Dépréciations

-11 411

 

-144

-11 555

-8 923

 

-1 000

-9 923

Actions et autres titres à revenu variable

99 691

0

9 533

109 224

145 324

 

10 822

156 146

Total

830 663

1 989 428

9 533

2 829 624

912 810

1 989 466

10 822

2 913 098

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3).

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 2 413 371 milliers d’euros.

 

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 500 et 144 milliers d’euros.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

1/12/2014

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

666 326

251 362

917 688

698 228

251 397

949 625

Titres non cotés

44 697

199 676

244 373

44 697

199 676

244 373

Titres prêtés

 

1 536 700

1 536 700

 

1 536 700

1 536 700

Titres empruntés

 

 

0

 

 

0

Créances douteuses

0

 

0

3 906

 

3 906

Créances rattachées

19 949

1 690

21 639

20 655

1 693

22 348

Total

730 972

1 989 428

2 720 400

767 486

1 989 466

2 756 952

Dont titres subordonnés

20 806

199 676

0

20 806

199 676

 

 

1 536 700 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (comme au 31 décembre 2014).

 

199 676 milliers d’euros d’obligations subordonnées souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation ».

 

Pour les effets publics et valeurs assimilés, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 1 536 700 milliers d’euros.

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 401 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 175 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 79 377 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 89 726 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 23 331 milliers d’euros au 31 décembre 2015. Au 31 décembre 2014, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 23 658 milliers d’euros.

 

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2015 ainsi qu’au 31 décembre 2014. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie est nul au 31 décembre 2015 ainsi qu’au 31 décembre 2014.

 

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 621 286 milliers d'euros au 31 décembre 2015 (contre 611 431 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Titres non cotés

99 691

9 533

109 224

145 324

10 822

156 146

Total

99 691

9 533

109 224

145 324

10 822

156 146

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 48 608 milliers d’euros d’OPCVM dont 45 381 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2015 (contre 85 886 milliers d’euros d’OPCVM dont 80 541 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2014).

 

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 11 411 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 8 923 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 10 044 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 9 992 milliers au 31 décembre 2014.

 

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 144 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 1 000 milliers d’euros au 31 décembre 2014 et les plus-values latentes s’élèvent à 500 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 652 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Achats

Cessions

Remboursements

Décotes / surcotes

Autres variations

31/12/2015

Effets publics

253 022

 

 

 

-155

117

252 984

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 736 444

0

0

0

0

 

1 736 444

Total

1 989 466

0

0

0

-155

117

1 989 428

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — En application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement », la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’ a pas opéré des reclassement d’actifs en 2015.

 

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

 

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

En milliers d'euros

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Créances rattachées

Autres variations

31/12/2015

Participations et autres titres détenus à long terme

80 573

18 890

-2 112

81

12 769

110 201

Parts dans les entreprises liées

965 503

 

-48 210

 

-12 769

904 524

Valeurs brutes

1 046 076

18 890

-50 322

81

0

1 014 725

Participations et autres titres à long terme

-4 041

-127

16

0

0

-4 152

Parts dans les entreprises liées

-151 000

 

190

0

0

-150 810

Dépréciations

-155 041

-127

206

0

0

-154 962

Total

891 035

18 763

-50 116

81

0

859 763

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 589 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 4 622 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (6 740 milliers d’euros) ainsi que des certificats d’associés pour 2 553 milliers d’euros.

 

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2015 n’ont pas entrainé de dépréciation sur les titres BPCE.

 

Au 31 décembre 2015, la valeur nette comptable s’élève à 657 880 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros :

 

Filiales et participations

Capital 31/12/2015

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2015

Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2015

Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2015

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2015

Montants des cautions et avals donnés par la société en 2015

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2015

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2015

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2015

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EXPANSO HOLDING

10 502

19 908

91,93 %

11 768

11 768

 

 

 

1 282

 

 

SCI TOURNON

11 626

1 288

100,00 %

11 626

11 626

 

 

128

-931

 

 

FCPR Expanso Investissement

0

379

99,55 %

 

 

 

 

-265

-273

 

 

CIS Aquitaine Valley (données au 31/12/2014)

3 062

6 673

100,00 %

4 440

4 440

 

 

204

1 034

 

 

Emmo Aquitaine (données au 31/12/2014)

15 943

-2 296

100,00 %

16 956

15 000

 

 

5 657

57

 

 

Beaulieu immobilisations

27 019

631

100,00 %

27 105

27 105

13 273

 

2 168

491

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

13 302 395

3,78%

806 468

657 880

 

 

-12 110

2 491 137

13 220

 

TRITON

25 011

117 636

7,55%

3 776

3 776

 

 

82 869

53 502

 

 

CE Holding Promotion

235 414

36 467

7,55 %

27 465

27 465

 

 

34 825

153 467

9 633

 

Galia Venture (données au 30/06/2014)

8 294

-1 661

49,92 %

3 929

3 289

 

 

-130

-160

 

 

SAS Foncière des CE (données au 31/12/2013)

46 204

34 002

15,92 %

7 356

5 134

 

 

0

449

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

84 543

82 986

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations et certificats d'associés

 

 

 

9 293

9 294

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siege social

Forme juridique

CRC Ecureuil @pcen

avenue du Futuroscope Immeuble A2 Téléport 1 Futuroscope 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

Edith Bail 1

9, quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 2

9, quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 3

9, quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 4

9, quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

BPCE Achats

12-20, rue Fernand Braudel 75013 Paris

GIE

BPCE Trade

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

Caisse d’Epargne Syndication Risque

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

GCE Mobiliz

50, avenue Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

IT-CE

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

GIE Chantaco (Radié le 27/03/2015)

4, rue Gaillon 75002 Paris

GIE

GIE Chiberta (Radié le 27/03/2015)

4, rue Gaillon 75002 Paris

GIE

Keltia (Radié le 23/02/2015)

41, avenue de l’Opéra 75002 Paris

GIE

Neuilly Contentieux

20, avenue Georges Pompidou 92300 Levallois-Perret

GIE

Papangue Bail (en liquidation)

9, quai du Président Paul Doumer 92920 Paris la Défense

GIE

Pronyfi

37, avenue Henry Lafleur 98849 Nouméa cedex

GIE

Sylvie Bail (en liquidation)

19, rue des Capucines 75001 Paris

GIE

Ecolocale

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

BPCE Services Financiers

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

Le Logement Saintongeais

52, cours Genet 17100 Saintes

GIE

Ecureuil Crédit

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

SCI l’Ecureuil de Beaulieu

18, rue Gay Lussac 86000 Poitiers

SCI

SCI Ecureuil d’Aquitaine la Jallère

61, rue du Château d’eau 33076 Bordeaux cedex

SCI

SCI du Vergne

61, rue du Château d’eau 33076 Bordeaux cedex

SCI

SCI de Tournon

61, rue du Château d’eau 33000 Bordeaux

SCI

SCI l’Immobilière Inchauspé

18, avenue de la Gare 40100 Dax

SCI

SCI l’Immobilière Adour

18, avenue de la Gare 40100 Dax

SCI

SCI Pau Bâtiment D

2, rue Thomas Edison – Pau Cité Multimedia – Bâtiment A – 64054 Pau

SCI

SNC Ecureuil 5 rue Masseran

5, rue Masseran 75007 Paris

SNC

SNC Heliodom 30

12, rue Félix Guyon 97400 Saint Denis

SNC

SNC Pinarello

C/O OFOI - 43, rue de Paris 97400 Saint Denis

SNC

 

 

Opérations avec les entreprises liées

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Établissements de crédit

Autres entreprises

Total

Total

Créances

2 004 721

1 797 026

3 801 747

3 494 742

Dettes

4 329 243

201 472

4 530 715

4 875 095

Dont subordonnées

 

0

0

23 550

Engagements de financement

5 861

31 027

36 888

44 819

Engagements de garantie

350 730

0

350 730

354 766

Engagements donnés

356 591

31 027

387 618

399 585

Engagements de financement

7 585

0

7 585

340 000

Engagements de garantie

2 049

0

2 049

2 129

Engagements reçus

9 634

0

9 634

342 129

 

Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Droits au bail et fonds commerciaux

6 472

0

-2

0

6 470

Logiciels

7 767

327

-966

0

8 094

Valeurs brutes

14 239

327

-968

0

14 564

Logiciels

-7 482

-257

965

0

-7 739

Amortissements et dépréciations

-7 482

-257

965

0

-7 739

Total valeurs nettes

6 757

70

-3

0

6 825

 

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Terrains

6 301

67

-2 454

-150

3 764

Constructions

69 055

368

-12 355

935

58 003

Autres

253 440

13 095

-18 875

-1 470

246 190

Immobilisations corporelles d'exploitation

328 796

13 530

-33 684

-685

307 957

Immobilisations hors exploitation

10 210

114

-3 417

685

7 592

Valeurs brutes

339 006

13 644

-37 101

0

315 549

Constructions

-38 238

-1 864

7 321

197

-32 584

Autres

-181 507

-15 882

20 923

96

-176 370

Immobilisations corporelles d'exploitation

-219 745

-17 746

28 244

293

-208 954

Immobilisations hors exploitation

-5 675

-160

2 540

-293

-3 588

Amortissements et dépréciations

-225 420

-17 906

30 784

0

-212 542

Total valeurs nettes

113 586

-4 262

-6 317

0

103 007

 

 

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Bons de caisse et bons d'épargne

12 113

13 262

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

40 000

251 000

Dettes rattachées

42

828

Total

52 155

265 090

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 1 389 milliers d'euros.

 

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

1

0

1

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

25

 

128

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

24 790

 

22 951

Créances et dettes sociales et fiscales

35 057

25 407

42 346

29 030

Dépôts de garantie versés et reçus

195 709

0

226 286

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

8 676

215 993

16 628

215 923

Total

239 467

266 191

285 388

267 905

 

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

1 143

2 499

1 507

2 209

Charges et produits constatés d'avance (1)

31 515

123 888

32 093

126 841

Produits à recevoir/Charges à payer

49 149

114 259

51 562

122 356

Valeurs à l'encaissement

186 992

84 690

191 514

70 490

Autres

36 036

6 340

24 544

17 718

Total

304 835

331 676

301 220

339 614

 

 

3.9. Provisions :

 

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations

Reprises

Utilisations

31/12/2015

Provisions pour risques de contrepartie

30 000

6 155

-193

 

35 962

Provisions pour engagements sociaux

14 393

1 667

-1 020

 

15 040

Provisions pour PEL/CEL

31 498

 

-369

 

31 129

Provisions pour litiges

21 579

1 476

-1 329

 

21 726

Provisions pour restructurations

0

 

 

 

0

Provision sur épargne réglementée

5 825

3 765

 

 

9 590

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

1 344

252

-626

 

970

Immobilisations financières

0

 

 

 

0

Risques sur opérations de banque

0

 

 

 

0

Provisions pour impôts

2 972

355

-2 865

 

462

Autres

4 759

96

-1 099

 

3 756

Autres provisions pour risques

9 075

703

-4 590

 

5 188

Provisions pour restructurations informatiques

1 190

850

-770

 

1 270

Provisions pour Risques Opérationnels

6 047

 

-344

 

5 703

Provision pour Risque de modèle

3 345

236

 

 

3 581

Total

122 952

14 852

-8 615

0

129 189

 

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2015

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-194 643

-47 190

33 259

 

-208 574

Dépréciations sur autres créances

-4 666

-4 427

3 120

 

-5 973

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-199 309

-51 617

36 379

0

-214 547

Provisions sur engagements hors bilan (1)

3 727

1 372

-193

 

4 906

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

26 272

4 782

 

 

31 054

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

29 999

6 154

-193

0

35 960

Total

-169 310

-45 463

36 186

0

-178 587

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par l’entrée dans la seconde phase de l’opération Titrisation décrite en note 1.3.

 

Depuis mai 2015, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes ne rachète plus les créances douteuses ou impayées qu’il a préalablement cédées au FCT. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans.

 

La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Master Home Loans Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Master Home Loans. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

 

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes est limité au versement des cotisations (7 350 milliers d'euros en 2015).

 

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes concernent les régimes suivants :

 

— le régime de retraite des Caisses d’Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

 

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

— autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

399 413

11 571

2 473

 

413 457

428 186

12 489

1 836

 

442 511

Juste valeur des actifs du régime

-465 404

 

 

 

-465 404

-448 663

 

 

 

-448 663

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Effet du plafonnement d'actifs

-22 930

 

 

 

-22 930

-22 553

 

 

 

-22 553

Écarts actuariels non reconnus gains / (pertes)

43 060

 

 

 

43 060

2 077

 

 

 

2 077

Coût des services passés non reconnus

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Solde net au bilan

-45 861

11 571

2 473

0

-31 817

-40 953

12 489

1 836

0

-26 628

Engagements sociaux passifs

-45 861

11 571

2 473

0

-31 817

-40 953

12 489

1 836

0

-26 628

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Total

Total

Coût des services rendus

 

688

143

 

831

718

Coût des services passés

 

 

 

 

0

0

Coût financier

7 826

173

12

 

8 011

11 443

Produit financier

 

 

 

 

0

-12 043

Prestations versées

-7 350

-990

-124

 

 

 

Cotisations reçues

 

 

 

 

0

0

Écarts actuariels

 

 

 

 

0

0

Autres

 

 

605

 

605

891

Total de la charge de l'exercice

476

-129

636

0

983

1 009

 

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

CGPCE

CGPCE

Taux d'actualisation

1,99%

1,84%

Taux d'inflation

1,70%

1,80%

Table de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

18

28 ans

 

Hors CGPCE

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Taux d'actualisation

1,53 %

1,11 %

2,66 %

2,67 %

 

Sur l’année 2015, sur l’ensemble des 29,248 millions d’euros d’écarts actuariels générés, 14,997 millions d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, 8,903 millions d’euros (Z=X-Y) proviennent des ajustements liés à l’expérience et 5,348 millions d’euros proviennent des écarts démographiques

 

Au 31 décembre 2015, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 82,60 % en obligations, 2,60 % en actions, 1,40 % en actifs immobiliers et 13,40 % en actifs monétaires

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

 

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

 

— TGH TGF 05 pour CGPCE et CARBP.

 

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

 

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 336 656

1 129 949

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 188 050

968 470

Ancienneté de plus de 10 ans

553 562

650 417

Encours collectés au titre des plans épargne logement

3 078 268

2 748 836

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

351 250

370 591

Total

3 429 518

3 119 427

 

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés :

 

 

Au titre des plans épargne logement

9 474

13 033

Au titre des comptes épargne logement

40 274

55 487

Total

49 748

68 520

 

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations / reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

9 837

3 467

13 304

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

6 610

72

6 682

Ancienneté de plus de 10 ans

9 903

-2 614

7 289

Provisions constituées au titre des plans Épargne-Logement

26 350

925

27 275

Provisions constituées au titre des comptes Épargne-Logement

5 632

-1 364

4 268

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-137

43

-94

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-347

27

-320

Provisions constituées au titre des crédits Épargne-Logement

-484

70

-414

Total

31 498

-369

31 129

 

 

3.10. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

23 000

Dettes rattachées

0

550

Total

0

23 550

 

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2015

Fonds pour risques bancaires généraux

110 345

 

 

 

110 345

Total

110 345

0

0

0

110 345

 

Au 31 décembre 2015, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 35 556 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance.

 

 

3.12. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2013

669 626

451 904

229 637

54 695

94 401

1 500 263

Mouvements de l'exercice

0

 

13 814

63 355

167

77 336

Total au 31 décembre 2014

669 626

451 904

243 451

118 050

94 568

1 577 599

Augmentation de Capital

70 000

 

 

 

 

70 000

Affectation résultat 2014

 

 

14 186

66 561

-80 747

0

Distribution de dividendes

 

 

 

 

-13 821

-13 821

Résultat de la période

 

 

 

 

95 481

95 481

Total au 31 décembre 2015

739 626

451 904

257 637

184 611

95 481

1 729 259

 

Le capital social de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 739 626 milliers d'euros et est composé pour 739 625 500 euros de 36 981 275 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne.

 

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 70 000 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 11 mai 2015, par l’émission au pair de 3 500 000 parts sociales nouvelles de 20 euros de valeur nominale chacune.

 

Sociétés locales d’épargne (SLE). — Au 31 décembre 2015, les parts sociales émises par la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes sont détenues par 14 sociétés locales d’épargne, dont le capital (883 387 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2015, les SLE ont perçu un dividende de 13 821 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Épargne.

 

Au 31 décembre 2015, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 143 761 milliers d’euros comptabilisé au bilan dans le poste « Autres Passifs » dans les comptes de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au cours de l’exercice 2015, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 5 276 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

334 866

293 511

 

628 377

Créances sur les établissements de crédit

4 616 736

66 630

227 066

350 830

88 702

 

5 349 964

Opérations avec la clientèle

534 118

290 885

1 118 135

4 576 579

8 089 612

15 300

14 624 629

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

173 243

1 404 867

513 913

 

2 092 023

Total des emplois

5 150 854

357 515

1 518 444

6 667 142

8 985 738

15 300

22 694 993

Dettes envers les établissements de crédit

81 295

276 526

586 060

2 258 110

930 671

0

4 132 662

Opérations avec la clientèle

1 058 452

185 624

883 910

3 152 880

77 043

0

5 357 909

Dettes représentées par un titre

46 525

48

226

5 356

 

0

52 155

Total des ressources

1 186 272

462 198

1 470 196

5 416 346

1 007 714

0

9 542 726

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

 

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

22 872

16 700

Ouverture de crédits documentaires

75 415

91 482

Autres ouvertures de crédits confirmés

1 382 675

1 254 838

Autres engagements

554

1 002

En faveur de la clientèle

1 458 644

1 347 322

Total des engagements de financement donnés

1 481 516

1 364 022

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

7 585

340 000

Total des engagements de financement reçus

7 585

340 000

 

 

4.1.3. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés

 

 

Autres garanties

28 353

26 231

D'ordre d'établissements de crédit

28 353

26 231

Cautions immobilières

464 270

503 486

Cautions administratives et fiscales

5 029

4 160

Autres cautions et avals donnés

0

15

Autres garanties données

103 622

87 441

D'ordre de la clientèle

572 921

595 102

Total des engagements de garantie donnés

601 274

621 333

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

70 821

83 952

Total des engagements de garantie reçus

70 821

83 952

 

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

5 037 998

0

5 055 014

0

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

44 506

9 853 272

181 275

9 346 560

Total

5 082 504

9 853 272

5 236 289

9 346 560

 

Au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

— 1 917 296 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 865 358 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— Pas d’encours de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds au 31 décembre 2015 contre 270 217 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 337 537 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 360 918 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 1 105 945 milliers d’euros de créances données en garantie auprès d’EBCE Immobilier & Corp. contre 757 383 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 1 361 342 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 388 471 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

— 277 387 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de SCF Trésorerie. contre 350 663 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

 

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2015, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 44 506 milliers d’euros (contre 29 675 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

3 467 500

0

3 467 500

3 289 460

0

3 289 460

Opérations de gré à gré

3 467 500

0

3 467 500

3 289 460

0

3 289 460

Total opérations fermes

3 467 500

0

3 467 500

3 289 460

0

3 289 460

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

28 651

0

28 651

61 163

0

61 163

Options de change

 

0

0

 

3 528

3 528

Opérations de gré à gré

28 651

0

28 651

61 163

3 528

64 691

Total opérations conditionnelles

28 651

0

28 651

61 163

3 528

64 691

Total instruments financiers et de change á terme

3 496 151

0

3 496 151

3 350 623

3 528

3 354 151

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

 

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Total

Swaps de taux d'intérêt

1 667 500

1 800 000

0

3 467 500

1 989 460

1 300 000

0

3 289 460

Opérations fermes

1 667 500

1 800 000

0

3 467 500

1 989 460

1 300 000

0

3 289 460

Options de taux d'intérêt

28 651

 

0

28 651

61 163

 

3 528

64 691

Opérations conditionnelles

28 651

0

0

28 651

61 163

0

3 528

64 691

Total

1 696 151

1 800 000

0

3 496 151

2 050 623

1 300 000

3 528

3 354 151

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

 

Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Opérations de gré à gré

227 886

2 113 712

1 125 902

3 467 500

Opérations fermes

227 886

2 113 712

1 125 902

3 467 500

Opérations de gré à gré

28 651

 

0

28 651

Opérations conditionnelles

28 651

0

0

28 651

Total

256 537

2 113 712

1 125 902

3 496 151

 

 

4.2.2. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

25 478 500

25 479 059

25 543 949

25 544 431

Dollar

4 345

3 832

4 185

3 745

Livre sterling

80

61

65

44

Franc suisse

272

266

32

27

Yen

8

 

3

1

Autres

145

132

16

2

Total

25 483 350

25 483 350

25 548 250

25 548 250

 

 

4.4. Opérations en devises :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Opérations de change comptant

 

 

Monnaies à recevoir non reçues

119

2 021

Monnaies à livrer non livrées

119

2 020

Total

238

4 041

 

 Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

96 708

-111 543

-14 835

136 416

-125 066

11 350

Opérations avec la clientèle

493 328

-233 468

259 860

541 608

-256 149

285 459

Obligations et autres titres à revenu fixe

90 836

-20 744

70 092

70 312

-25 422

44 890

Dettes subordonnées

0

-455

-455

0

-2 360

-2 360

Autres

0

369

369

0

334

334

Total

680 872

-365 841

315 031

748 336

-408 663

339 673

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

 

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 369 milliers d’euros pour l’exercice 2015, contre 334 milliers d’euros pour l’exercice 2014.

 

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Actions et autres titres à revenu variable

215

551

Participations et autres titres détenus à long terme

1 014

994

Parts dans les entreprises liées

23 940

29 161

Total

25 169

30 706

 

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

137

-161

-24

103

-833

-730

Opérations avec la clientèle

78 651

0

78 651

66 020

0

66 020

Opérations sur titres

0

-275

-275

0

-321

-321

Moyens de paiement (2)

43 052

-25 207

17 845

53 067

-22 103

30 964

Opérations de change

164

0

164

165

0

165

Prestations de services financiers

40 154

0

40 154

40 828

0

40 828

Activités de conseil

0

0

0

651

0

651

Autres commissions (1)

67 412

-3 916

63 496

60 359

-12 128

48 231

Total

229 570

-29 559

200 011

221 193

-35 385

185 808

(1) Autres commissions:

 

 

 

 

 

 

Produits

 

 

 

 

 

 

Commissions CNP

28 167

 

 

27 655

 

 

Commissions OPCVM

3 788

 

 

5 103

 

 

Commission vente produits assurance

20 740

 

 

20 242

 

 

Commissions sur achat et vente de titres

1 394

 

 

1 432

 

 

Commission recouvrement

1 736

 

 

1 055

 

 

Autres commissions

11 587

 

 

4 872

 

 

(2)

 

 

 

 

 

 

Commissions CFF

2 929

 

 

5 203

 

 

Charges

 

 

 

 

 

 

Dont charges sur titres

 

-3 906

 

 

-4 089

 

 

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Opérations de change

68

-3

Instruments financiers à terme

-14 478

-14 288

Total

-14 410

-14 291

 

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Dotations

-3 615

-6

-3 621

-4 823

-9

-4 832

Reprises

900

862

1 762

7 613

355

7 968

Résultat de cession

3 988

 

3 988

-6 403

120

-6 283

Total

1 273

856

2 129

-3 613

466

-3 147

 

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

total

Quote-part d'opérations faites en commun

4 115

-4 412

-297

4 158

-4 051

107

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

0

0

0

0

Activités immobilières

3 203

-258

2 945

1 414

-199

1 215

Prestations de services informatiques

 

 

0

0

0

0

Autres activités diverses

1 176

-4 822

-3 646

1 265

-13 067

-11 802

Autres produits et charges accessoires

2 847

-3 130

-283

2 476

-3 629

-1 153

Total

11 341

-12 622

-1 281

9 313

-20 946

-11 633

 

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

En milliers d'euros

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

-106 833

-109 198

Charges de retraite et assimilées

-21 994

-21 491

Autres charges sociales

-37 214

-40 346

Intéressement des salariés

-10 311

-9 740

Participation des salariés

-1 706

-1 404

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-22 946

-18 665

Total des frais de personnel

-201 004

-200 844

Impôts et taxes

-12 831

-13 131

Autres charges générales d'exploitation

-113 592

-112 371

Charges refacturées

2 186

1 720

Total des autres charges d'exploitation

-124 237

-123 782

Total

-325 241

-324 626

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 799 cadres et 1 963 non cadres, soit un total de 2 762salariés.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel.

 

Il s’élève à 3 854 milliers d’euros pour 2015.L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Clientèle

-50 649

36 379

-13 356

293

-27 333

-53 695

31 072

-15 437

161

-37 899

Base collective

-4 782

 

 

 

-4 782

-5 422

7 073

 

 

1 651

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors bilan

-1 372

193

 

 

-1 179

-3 219

300

0

0

-2 919

Autres

-968

 

 

 

-968

-222

 

0

 

-222

Total

-57 771

36 572

-13 356

293

-34 262

-62 558

38 445

-15 437

161

-39 389

 

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Dotations

-127

 

-127

-1 338

 

-1 338

Reprises

206

 

206

17

 

17

Résultat de cession

-1 171

4 448

3 277

529

238

767

Total

-1 092

4 448

3 356

-792

238

-554

 

Suite à la vente du Siège Social un + value de 4 430 milliers d’euros a été réalisée.

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2015.

 

 

5.11. Impôt sur les bénéfices :

 

5.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2015. — La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

 

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Bases imposables aux taux de

33,33 %

19 %

15 %

Au titre du résultat courant

156 135

 

845

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputation des déficits

0

 

-238

Bases imposables

156 135

 

607

Impôt correspondant

-52 045

 

-91

+ Contributions 3,3 %

-1 705

 

 

+ Majoration de 10,7 % (loi de Finances rectificative 2014)

-5 611

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts*

266

 

 

- Impôts constatés sur nouveaux PTZ et ECO PTZ

1 008

 

 

+/- Impôts sur ex antérieurs

-1 283

 

 

Impôt comptabilisé

-59 370

0

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

0

 

 

Provisions pour impôts

2 444

 

 

Total

-56 926

0

-91

 

 

5.11.2. Détail du résultat fiscal de l’exercice 2015 – passage du résultat comptable au résultat fiscal :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net comptable (A)

95 481

94 568

Impôt social (B)

57 017

52 774

Réintégrations (C)

180 110

155 686

Dépréciations sur actifs immobilisés

 

 

Autres dépréciations et provisions

90 477

101 339

Dotation FRBG

 

 

OPCVM

0

7 528

Moins-values régime long terme et exonérées

0

1 024

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

28 086

6 003

Divers

61 547

39 792

Déductions (D)

175 333

155 113

Plus-values long terme exonérées

8 170

0

Reprises dépréciations et provisions

78 494

90 934

Dividendes

21 953

14 097

Reprise FRBG

 

 

OPCVM

332

 

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

19

0

Amortissement frais acquisition

 

 

Frais de constitution

 

 

Divers

66 365

50 082

Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D)

157 275

147 915

 

 

5.12. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité

Dont pôle clientèle

2015

2014

2015

2014

Produit net bancaire

526 649

527 116

469 748

481 088

Frais de gestion

-343 245

-342 210

-332 110

-331 807

Résultat brut d'exploitation

183 404

184 906

137 638

149 281

Coût du risque

-34 262

-39 389

-41 479

-43 788

Résultat d'exploitation

149 142

145 517

96 159

105 493

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

3 356

-554

4 509

361

Résultat courant avant impôt

152 498

144 963

100 668

105 854

 

L’activité Clientèle a pour object de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et insitutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

 

— Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d’épargne, octroi de crédit, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

 

— Les opérations d’adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

 

Le produits net bancaire comprend notamment la marge d’intermédiation et les commissions de services.

 

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d’exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Le montant global des rémunérations (1)

 

(1) hors indemnités de départ

 

allouées au titre de l’exercice 2015 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 507 milliers d’euros (1 933 milliers d’euros en 2014).

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

 

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

 

6.3. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

Montants en milliers d'euros

TOTAL

Pricewaterhousecoopers Audit

KPMG

2015

2014

2015

2014

2015

2014

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

348

100 %

341

100 %

174

100 %

171

100 %

174

100 %

170

100 %

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du Commissaire aux comptes

0

0 %

0

0 %

0

0 %

0

0 %

0

0 %

0

0 %

Total

348

100 %

341

100 %

174

100 %

171

100 %

174

100 %

170

100 %

Variation (%)

2 %

 

 

 

2 %

 

 

 

2 %

 

 

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

 

Au 31 décembre 2015, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2015.)

 

 

Aux sociétaires

Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes

61, rue du Château d’Eau

33076 BORDEAUX

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables

 

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2.1, 3.2.2, 3.9.2 et 5.8 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Epargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d’Épargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Caisse d’Épargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d’Épargne et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7, 3.9.3 et 5.7 de l’annexe.

 

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Caisse d’Épargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7, 3.9.4 et 5.1 de l’annexe donnent une information appropriée.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Toulouse-Labège et Poitiers, le 31 mars 2016.

Les Commissaires aux comptes :

 

B. — Comptes consolidés IFRS.

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisse, banques centrales

 

126 404

128 812

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

182 604

219 474

Instruments dérivés de couverture

 

29 784

35 111

Actifs financiers disponibles à la vente

 

1 913 483

2 037 743

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

6 229 578

6 584 837

Prêts et créances sur la clientèle

 

16 310 129

15 846 095

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

29 672

36 177

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

68 347

68 476

Actifs d'impôts courants

 

9 958

19 002

Actifs d'impôts différés

 

76 259

72 865

Comptes de régularisation et actifs divers

 

507 938

543 930

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

2 621

2 499

Immeubles de placement

 

9 635

10 859

Immobilisations corporelles

 

129 420

129 850

Immobilisations incorporelles

 

6 824

6 757

Total de l'actif

 

25 632 656

25 742 487

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

33 065

57 010

Instruments dérivés de couverture

 

171 071

205 474

Dettes envers les établissements de crédit

 

4 170 091

4 680 423

Dettes envers la clientèle

 

18 685 066

18 143 358

Dettes représentées par un titre

 

52 155

265 079

Passifs d'impôts courants

 

1 004

862

Passifs d'impôts différés

 

0

356

Comptes de régularisation et passifs divers

 

361 779

353 366

Provisions

 

92 930

94 557

Dettes subordonnées

 

0

23 550

Capitaux propres

 

2 065 495

1 918 452

Capitaux propres part du groupe

 

2 065 197

1 918 428

Capital et primes liées

 

1 191 530

1 121 530

Réserves consolidées

 

741 007

691 775

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

 

30 623

13 869

Résultat de la période

 

102 037

91 254

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

298

24

Total du passif

 

25 632 656

25 742 487

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Intérêts et produits assimilés

667 755

747 948

Intérêts et charges assimilées

-368 141

-412 214

Commissions (produits)

240 395

224 904

Commissions (charges)

-29 423

-36 010

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-772

284

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

24 611

14 534

Produits des autres activités

11 155

13 958

Charges des autres activités

-7 135

-21 868

Produit net bancaire

538 445

531 536

Charges générales d'exploitation

-325 800

-324 320

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-19 430

-19 115

Résultat brut d'exploitation

193 215

188 101

Coût du risque

-41 973

-46 229

Résultat d'exploitation

151 242

141 872

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

122

19

Gains ou pertes sur autres actifs

4 504

-1 145

Résultat avant impôts

155 868

140 746

Impôts sur le résultat

-53 835

-49 321

Résultat net

102 033

91 425

Participations ne donnant pas le contrôle

4

-171

Résultat net part du groupe

102 037

91 254

 

III. — Résultat nets de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net

102 033

91 425

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

1 084

-1 211

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-373

289

Cléments non recyclables en résultat

711

-922

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

9 535

4 893

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

10 230

7 691

Impôts

-3 720

-3 165

Éléments recyclables en résultat

16 045

9 419

Gains et pertes comptabilisées directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

16 756

8 497

Résultat global

118 789

99 922

Part du groupe

118 791

100 058

Participations ne donnant pas le contrôle

-2

-136

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Résultat net part du groupe

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Passif social

Capitaux propres au 31 décembre 2014

669 626

451 904

691 774

0

0

26 534

-11 628

-1 037

91 254

1 918 427

24

1 918 451

Affectation du résultat de l'exercice 2014

 

 

87 377

 

 

 

 

 

-91 254

-3 877

 

-3 877

Capitaux propres au 1er janvier 2015

669 626

451 904

779 151

0

0

26 534

-11 628

-1 037

0

1 914 550

24

1 914 574

Augmentation Capital par incorporation des Comptes courants associés des SLE

70 000

 

-70 000

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation Capital des SLE

 

 

42 773

 

 

 

 

 

 

42 773

 

42 773

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

9 334

6 708

711

 

16 753

 

16 753

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

102 037

102 037

 

102 037

Autres variations (1)

 

 

-10 917

 

 

 

 

 

 

-10 917

274

-10 643

Capitaux propres au 31 décembre 2015

739 626

451 904

741 007

0

0

35 868

-4 920

-326

102 037

2 065 196

298

2 065 494

Autres variations (1)

 

 

-10 917

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apport résultat 2014

 

2 493

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BATIMAP

19

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BEAULIEU

356

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOURNON

554

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EXPANSO INVESTISSEMENT

-11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FCT

-582

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SLE

2 157

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Impact IFRIC 21

 

1 048

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Régularisation sortie Batimur

 

-383

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Régularisation sortie expanso capital

 

-409

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Régularisation sortie expanso

 

1 851

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distributions dividendes

 

-15 489

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versés par les SLE

-15 523

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versés aux SLE

13 821

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versé par EXPANSO à CE APC

-13 787

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

-28

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat avant impôts

155 868

140 746

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

20 289

20 132

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

25 027

46 110

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-122

-19

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-32 431

-22 742

Autres mouvements

37 313

-1 709 876

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

50 076

-1 666 395

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

662 314

1 530 944

Flux liés aux opérations avec la clientèle

56 925

-300 212

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-170 473

-909 727

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

30 644

-219 673

Impôts versés

-53 128

-63 204

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

526 282

38 128

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

732 226

-1 487 521

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

74 138

1 755 082

Flux liés aux immeubles de placement

3 862

6 652

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-14 874

-28 177

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

63 126

1 733 557

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

54 433

-21 084

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-23 550

-115 672

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

30 883

-136 756

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

826 235

109 280

Caisse et banques centrales

128 812

125 269

Opérations à vue avec les établissements de crédit

56 827

-48 911

Trésorerie à l'ouverture

185 639

76 358

Caisse et banques centrales

126 404

128 812

Opérations à vue avec les établissements de crédit

885 470

56 826

Trésorerie à la clôture

1 011 874

185 638

Variation de la trésorerie nette

826 235

109 280

 

 VI. — Annexe aux états financiers du Groupe Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

 

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

 

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

— Natixis, société cotée détenue à 71,25 % qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

 

— les filiales et Participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds réseau Caisse d’Épargné fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Évènements significatifs :

 

Début de la seconde phase de l’opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Le Groupe BPCE est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne le 26 mai 2014.

 

Désormais, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

 

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

Étalement des commissions. — Dans le prolongement de la décision prise par le Groupe BPCE d’harmoniser le traitement comptable des frais de renégociation des crédits, la Caisse a procédé à l’étalement des dites commissions à compter du 1er octobre 2015 avec un effet rétroactif au 1er janvier 2015. Ce changement d’évaluation se traduit par un impact sur les commissions de -16.395,0 K€, correspond aux commissions prélevées sur l’exercice, dont 2.127,7 K€ ont été réintroduit dans la marge nette d’intérêt au titre de l’étalement sur 2015.

 

Contrôle fiscal. — Le 16 février 2015 la CEAPC a reçu une notification de contrôle portant sur les exercices 2012 et 2013 au titre de la comptabilité, des provisions et de l’épargne réglementée.

 

Le 17 décembre 2015 le procès-verbal de contrôle de l’épargne réglementée et la notification de contrôle de la comptabilité ont été signée par la CEAPC.

 

Concernant le contrôle de la comptabilité et des provisions de la clientèle, les redressements notifiés s’élèvent à 1.058 K€, montant intégralement provisionné au 31/12/2015. Ces redressements ont fait l’objet d’une contestation formelle de la part de la CEAPC sur les sujets se rapportant à la TVA sur les ATD (contentieux Groupe BPCE), l’intégration des dépenses de mécénat dans le calcul de la valeur ajoutée de la CVAE (contentieux Groupe BPCE) et les conséquences du contrôles URSSAF sur les taxes assises sur les salaires.

 

Concernant l’épargne réglementée, le montant des amendes notifiées s’élèvent à 7,4 M€, intégralement provisionnés au 31/12/2015. Ces redressements ont fait l’objet d’une contestation formelle de la part de la CEAPC pour un montant global de 4,1 M€.

 

La procédure contradictoire se déroulera sur 2016.

 

1.4. Évènements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement significatif se rapportant à l’exercice 2015 n’a été constaté postérieurement à la clôture.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1)

 

(1) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, et plus particulièrement :

 

Changement comptable concernant la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes ». — Depuis le 1er janvier 2015, le Groupe BPCE applique IFRIC 21 « Taxes ». Cette interprétation de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Enfin, lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

 

 

En date de première application, soit au 1er janvier 2014, les effets de l’interprétation IFRIC 21 sont comptabilisés de façon rétrospective de la manière suivante :

 

— la Contribution Sociale de Solidarité (C3S) est désormais comptabilisée à la date du fait générateur de son exigibilité (1er janvier), et non plus l’année de réalisation des revenus. L’annulation de la provision comptabilisée au 31 décembre 2013 par la contrepartie des capitaux propres impactes le bilan d’ouverture au 1er janvier 2014 ;

 

— la charge de C3S impacte le résultat de l’exercice 2014.

 

Les impacts de l’interprétation IFRIC 21 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2014 sont non significatifs et concernent principalement les capitaux propres part du groupe pour un montant net d’impôt différé de + 1 048 milliers d’euros en contrepartie des comptes de régularisation passif et des actifs d’impôts différés.

 

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

 

Nouvelle norme IFRS 9. — L’IASB a publié en juillet 2014 la version complète et définitive de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » qui remplacera de façon obligatoire, à compter du 1er janvier 2018, la norme IAS 39. Cette nouvelle norme introduit :

 

Pour les actifs financiers, un nouveau modèle de classification fondé sur la nature de l’instrument (instrument de dette ou instrument de capitaux propres).

 

Pour les instruments de dette, la norme revoit la séparation Coût amorti / Juste valeur, en se fondant sur le modèle de gestion des actifs et les caractéristiques des flux contractuels, Ainsi, seuls les instruments avec des caractéristiques simples ou standards pourront être éligibles à la catégorie coût amorti (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte) ou juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte et vente) ;

 

— pour les passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, l’obligation d’enregistrer dans les autres éléments du résultat global, les variations de juste valeur afférentes au risque de crédit propre (sauf dans le cas où cette comptabilisation créerait ou accroîtrait une non-concordance comptable au niveau du résultat net) ;

 

— un modèle unique de dépréciation, prospectif, fondé sur les pertes attendues calculé sur l’ensemble des portefeuilles comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (recyclable) ;

 

— un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

 

Bien que la norme IFRS 9 n’ait pas encore été adoptée par l’Union européenne, le Groupe BPCE a, compte tenu de l’importance des changements apportés par cette norme, engagé, dès le premier semestre 2015, des travaux d’analyse normative et de déclinaisons opérationnelles conduits dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés. Ces travaux se poursuivront en 2016 avec notamment, le lancement des développements informatiques nécessaires à la correcte mise en œuvre de la norme.

 

 

2.3 RECOURS À DES ESTIMATIONS

 

La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

 

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

 

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2015, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

 

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

 

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

 

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

 

— les impôts différés (note 4.12) ;

 

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.3.3).

 

2.4. Présentation des états financiers consolides et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2015. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 ont été arrêtés par le directoire du 25 janvier 2016. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 15 avril 2016.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante est CEAPC en tant que société mère du groupe CEAPC qui est composé des entités suivantes :

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

% de contrôle

% d’intérêt

Méthode de consolidation

BEAULIEU IMMO

Location immobilière

Française

100,00 %

100,00 %

IG

TOURNON

SCI de Gestion et de Location

Française

100,00 %

100,00 %

IG

BATIMAP

Établissement de Crédit

Française

31,81 %

31,81 %

IG

EXPANSO INVESTISSEMENT

Fonds commun de Placement à risque

Française

99,55 %

99,55 %

IG

SLE APC

Société locale d’épargne

Française

100,00 %

100,00 %

IG

FCT

Société financière

Française

100,00 %

100,00 %

IG

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

 

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

 

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

 

 

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

 

(a) des activités bien circonscrites ;

 

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

 

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

 

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

 

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

 

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

 

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

 

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

 

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre.

 

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

 

De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

 

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

 

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

 

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

 

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

 

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

 

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

 

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

 

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

 

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

 

 

Les écarts de conversion résultent de la différence :

 

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

 

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

 

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

 

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

 

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

 

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

 

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

 

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

 

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

 

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

 

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

 

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

 

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

 

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

 

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

 

 

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie :

 

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

 

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

 

 

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

 

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

 

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

 

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

 

 

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

 

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

 

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.4. Engagement de rachat sur intérêts minoritaires. — Le groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations.

 

En application de la norme IAS 32, lorsque les actionnaires minoritaires disposent d’options de vente de leurs participations, leur quote-part dans l’actif net des filiales revêt le caractère de dettes et non de capitaux propres.

 

La différence entre cet engagement et les intérêts minoritaires, représentant la contrepartie de la dette, est comptabilisée de manière différente selon que les engagements de rachat sur intérêts minoritaires ont été conclus avant le 1er janvier 2010, date de mise en application des normes IFRS 3 et IAS 27 (comptabilisation en écart d’acquisition) ou après (comptabilisation en capitaux propres).

 

3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

Pae exception les sociétés locales d’épargne (SLE) ont leur date de clôture de l’exercice au 31 mai .Ces entités sont en conséquence consolidés sur la base d’une situation comptable au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 5.6).

 

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

 

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

 

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

 

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

 

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

 

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

 

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

 

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

 

— prêts et créances ;

 

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

 

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

 

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 5.2 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

 

 

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

 

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

 

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

 

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

 

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

 

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

 

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

 

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

 

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

 

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 5.4.

 

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

 

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

 

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

 

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

 

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

 

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

 

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

 

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

 

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

 

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

 

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

— Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

 

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

 

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

 

— il est réglé à une date future.

 

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

 

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

 

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur.La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

 

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

 

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

 

 

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

 

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

 

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

 

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

 

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

 

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

 

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

 

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

 

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

 

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

 

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

 

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

 

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

 

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

 

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

 

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

 

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

 

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

 

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net.

 

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Crédit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Débit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution avait généré un impact de -856 milliers d’euros sur le résultat du groupe au 31 décembre 2014.

 

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif : par des indicateurs tels que :

 

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

 

— une baisse significative du volume des transactions ;

 

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

 

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

 

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

 

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

 

— des écarts très importants entre le prix vendeur (BID) et le prix acheteur (Ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

 

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

 

Juste valeur de Niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

 

 

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

 

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

 

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

 

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

 

– les volatilités implicites,

 

– les « spreads » de crédit ;

 

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

 

— Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie :

 

– les swaps de taux standards ou CMS ;

 

– les accords de taux futurs (FRA) ;

 

– les swaptions standards ;

 

– les caps et floors standards ;

 

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

 

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

 

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

— Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

 

 

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

 

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

 

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

 

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

 

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

 

Figurent notamment en niveau 2 :

 

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

 

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ;

 

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de Niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement

 

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement

 

– certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

 

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

 

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

 

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

 

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

 

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

 

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day One Loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

 

Au 31 décembre 2015, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Juste valeur des titres DE BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

 

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

 

Il n’y a pas eu de dépréciation en 2015 sur les titres BPCE suite aux travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2015.

 

Au 31 décembre 2015, la valeur nette comptable s’élève à 657 880 milliers d’euros pour les titres BPCE dans les comptes du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

 

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

 

Il s’agit notamment :

 

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

 

– des passifs exigibles à vue ;

 

– des prêts et emprunts à taux variable ;

 

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument.

 

Juste valeur des dettes interbancaires. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE.

 

Instruments reclasses en « Prêts et créances » ayant la nature juridique de « Titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

 

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

 

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

 

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

 

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

 

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

 

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

 

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

 

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

 

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

 

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

 

 

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

 

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

 

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (Incurred Losses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

 

— les dépréciations sur base individuelle ;

 

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

 

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

 

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

 

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

 

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

 

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

 

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

 

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

 

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

 

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

 

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

 

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

 

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

 

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

 

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

 

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

 

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

 

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

 

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

 

 

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

 

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

 

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

 

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

 

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

 

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Épargne

 

— constructions : 20 à 50 ans ;

 

— aménagements : 5 à 20 ans ;

 

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

 

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

 

— logiciels : maximum 5 ans.

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

 

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

 

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

 

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

 

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

 

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

 

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

 

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

 

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

 

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

 

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

 

— lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

— lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

 

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

 

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Operations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

 

 

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

 

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » ;

 

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

4.9. Operations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

 

4.9.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

 

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

 

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

 

— le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

 

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

 

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

 

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

 

 

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

 

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

 

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

 

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

 

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

 

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

 

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

 

 

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

 

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

 

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

 

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

 

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

 

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

 

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

 

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Paiements fondes sur base d’actions. — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions.

 

La charge supportée par le groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan.

 

La charge pour le groupe est enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options.

 

Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres.

 

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le groupe supporte un passif, la charge correspond à la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dettes réévalué à la juste valeur par le résultat à chaque arrêté.

 

4.12. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

 

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

 

 

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

 

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

 

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

 

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

 

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.13. Activités de promotion immobilière. — Le chiffre d’affaires des activités de promotion immobilière représente le montant de l’activité de promotion logement et tertiaire et des activités de prestations de services.

 

Les opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice sont comptabilisées suivant la méthode de l’avancement sur la base des derniers budgets d’opérations actualisés à la clôture.

 

Lorsque le résultat de l’opération ne peut être estimé de façon fiable, les produits ne sont comptabilisés qu’à hauteur des charges comptabilisées qui sont recouvrables.

 

 

Le dégagement des marges opérationnelles pour les opérations de promotion tient compte de l’ensemble des coûts affectables aux contrats :

 

— l’acquisition des terrains ;

 

— les travaux d’aménagement et de construction ;

 

— les taxes d’urbanisme ;

 

— les études préalables, qui sont stockées seulement si la probabilité de réalisation de l’opération est élevée ;

 

— les honoraires internes de maîtrise d’ouvrage de l’opération ;

 

— les frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, publicité des programmes, bulles de vente, etc.) ;

 

— les frais financiers affectés aux opérations.

 

Les stocks et travaux en cours sont constitués des terrains évalués à leur coût d’acquisition, des travaux en cours (coût d’aménagement et de construction), des frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, bulles de vente, etc.) et des produits finis évalués au prix de revient. Les coûts d’emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks.

 

Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont incluses dans les stocks si les probabilités de réalisation de l’opération sont élevées. Dans le cas contraire, ces frais sont constatés en charges de l’exercice.

 

Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks et des travaux en cours est inférieure à leur prix de revient, des dépréciations sont comptabilisées.

 

4.14. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 22 296 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 70 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 9 292 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n°2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 2 591 milliers d’euros dont 1 814 milliers d’euros comptabilisés en charge et 777 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisse, Banques Centrales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Caisse

126 404

128 812

Total caisse, banques centrales

126 404

128 812

 

5.2. Actifs et passifs financiers a la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations réalisés pour le compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé des emprunts de titres et opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

0

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

0

 

3 055

3 055

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

3 055

3 055

Prêts à la clientèle

 

180 215

180 215

 

214 204

214 204

Prêts

0

180 215

180 215

0

214 204

214 204

Dérivés de transaction

2 389

 

2 389

2 215

 

2 215

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 389

180 215

182 604

2 215

217 259

219 474

 

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

En milliers d'euros

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Prêts et opérations de pension

180 215

 

 

180 215

Total

180 215

0

0

180 215

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, des obligations structurées couvertes par des instruments dérivés non désignés comme instruments de couverture, des actifs comprenant des dérivés incorporés et des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

 

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le groupe aux collectivités locales pour un montant de 180 215 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 214 204 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Exposition au risque de crédit

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Exposition au risque de crédit

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Prêts à la clientèle

180 215

 

214 204

 

Total

180 215

 

214 204

 

 

Au 31 décembre 2015, le groupe ne couvre pas par des achats de protection le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option.

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dérivés de Transaction

33 065

43 198

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

13 812

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

13 812

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

33 065

57 010

 

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

 

0

Total

0

0

0

0

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

 

13 812

13 812

 

Total

0

0

0

13 812

13 812

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

175 518

2 389

33 027

204 199

2 210

43 061

Opérations fermes

175 518

2 389

33 027

204 199

2 210

43 061

Instruments de taux

28 651

 

38

39 163

 

137

Instruments de change

 

 

 

3 528

5

 

Opérations conditionnelles

28 651

0

38

42 691

5

137

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de transaction

204 169

2 389

33 065

246 890

2 215

43 198

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

 

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

3 051 482

29 784

156 972

2 568 761

35 111

177 731

Opérations fermes

3 051 482

29 784

156 972

2 568 761

35 111

177 731

Couverture de juste valeur

3 051 482

29 784

156 972

2 568 761

35 111

177 731

Instruments de taux

264 500

 

14 099

540 500

 

27 444

Opérations fermes

264 500

0

14 099

540 500

0

27 444

Instruments de taux

 

 

 

22 000

 

299

Opérations conditionnelles

0

0

0

22 000

0

299

Couverture de flux de trésorerie

264 500

0

14 099

562 500

0

27 743

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

3 315 982

29 784

171 071

3 131 261

35 111

205 474

 

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées

622 913

616 785

Obligations et autres titres à revenu fixe

381 195

427 940

Titres dépréciés

 

 

Titres à revenu fixe

1 004 108

1 044 725

Actions et autres titres à revenu variable

1 079 827

1 157 771

Créances douteuses

0

4 004

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

2 083 935

2 206 500

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

0

-94

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-170 452

-168 663

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 913 483

2 037 743

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

44 420

34 887

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

Au cours de l’exercice 2015, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » et aucun actifs financiers disponibles à la vente ont été reclassés en « Prêts et créances », comme en 2014.

 

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

2 389

0

2 389

 

2 210

5

2 215

Dérivés de taux

 

2 389

 

2 389

 

2 210

 

2 210

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

5

5

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

2 389

0

2 389

0

2 210

5

2 215

Titres

 

 

0

0

 

 

3 055

3 055

Titres à revenu fixe

 

 

0

0

 

 

3 055

3 055

Autres actifs financiers

 

 

180 215

180 215

 

 

214 204

214 204

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

180 215

180 215

0

0

217 259

217 259

Dérivés de taux

 

29 784

 

29 784

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

0

29 784

0

29 784

0

0

0

0

Titres de participation

 

 

790 299

790 299

 

 

827 174

827 174

Autres titres

998 859

16 083

110 739

1 125 681

1 055 983

11 730

142 856

1 210 569

Titres à revenu fixe

959 364

 

44 744

1 004 108

968 976

11 730

67 929

1 048 635

Titres à revenu variable

39 495

16 083

65 995

121 573

87 007

 

74 927

161 934

Actifs financiers disponibles à la vente

998 859

16 083

901 038

1 915 980

1 055 983

11 730

970 030

2 037 743

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

32 038

0

32 038

0

43 198

0

43 198

Dérivés de taux

 

32 038

 

32 038

 

43 198

 

43 198

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

32 038

0

32 038

0

43 198

0

43 198

Autres passifs financiers

 

 

 

0

 

13 812

 

13 812

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

13 812

0

13 812

Dérivés de taux

 

171 071

 

171 071

 

205 474

 

205 474

Instruments dérivés de couverture

0

171 071

0

171 071

0

205 474

0

205 474

 

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Évènements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2015

Au compte de résultat

En capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

5

0

67

0

0

-72

0

0

0

0

Dérivés de change

5

 

67

 

 

-72

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

5

0

67

0

0

-72

0

0

0

0

Titres

3 055

0

4

0

0

-3 059

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

3 055

 

4

 

 

-3 059

 

 

 

0

Autres actifs financiers

214 204

-12 729

 

 

 

-21 260

 

 

 

180 215

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

217 259

-12 729

4

0

0

-24 319

0

0

0

180 215

Titres de participation

827 174

-1 278

 

8 646

7 528

-54 272

 

 

 

787 798

Autres titres

142 856

-383

394

1 158

1 000

-24 978

0

-9 308

0

110 739

Titres à revenu fixe

67 929

348

150

-7

 

-14 368

 

-9 308

 

44 744

Titres à revenu variable

74 927

-731

244

1 165

1 000

-10 610

 

 

 

65 995

Autres actifs financiers

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

970 030

-1 661

394

9 804

8 528

-79 250

0

-9 308

0

898 537

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2015, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement :

 

Au cours de l’exercice, - 13 925 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3.

 

Au cours de l’exercice, 9 804 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes est sa participation dans l’organe central BPCE.

 

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

 

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de moins 14,24 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

 

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 15,25 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 43,71 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

 

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de moins 40,86 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 229 578

6 584 837

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

6 229 578

6 584 837

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 15.

 

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

904 307

77 928

Comptes et prêts (1)

5 325 107

6 506 745

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

164

164

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

6 229 578

6 584 837

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 748 564 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (1 444 890 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 3 871 692 milliers d’euros au 31 décembre 2015, hors créances rattachées (4 495 204 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

Les encours des créances restructurées du fait de la situation financière du débiteur s’élèvent à 43 803 milliers d’euros au 31 décembre 2015. Le montant de ces prêts et créances restructurés figurant en encours sains est de 16 359 milliers d’euros et en encours douteux pour 27 444 milliers d’euros.

 

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur la clientèle

16 142 014

15 686 137

Créances douteuses

406 227

378 587

Dépréciations individuelles et collectives

-238 112

-218 629

Total des prêts et créances sur la clientèle

16 310 129

15 846 095

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 15.

 

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

134 539

126 417

Crédits de trésorerie

1 516 967

1 418 757

Crédits à l'équipement

4 315 929

4 308 481

Crédits au logement

10 080 269

9 735 145

Prêts subordonnées

30 536

32 724

Autres crédits

63 774

64 613

Autres concours à la clientèle

16 007 475

15 559 720

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

16 142 014

15 686 137

 

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées

68 347

68 476

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 347

68 476

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 347

68 476

 

Au cours de l’exercice 2015, aucun financiers disponibles à la vente ont été reclassés vers la catégorie des « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Au cours de l’exercice 2015, aucun actifs détenus jusqu’à l’échéance ont été cédés.

 

Au 1er janvier 2015, aucune obligations émises par l’Etat ont été reclassées des « Obligations et autres titres à revenu fixe » vers les « Effets publics et valeurs assimilées » .

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 15.

 

5.8. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plus-values latentes sur OPCVM

3 335

2 699

GIE Fiscaux

-1 040

-2 204

Étalement du crédit d'impôts sur PTZ

24 347

24 450

Provisions pour passifs sociaux

 

 

Provisions pour activité d'épargne-logement

10 718

10 845

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres provisions non déductibles

36 023

31 740

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

 

 

Autres sources de différences temporelles

6 303

3 099

Impôts différés liés aux décalages temporels

79 686

70 629

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiels IFRS

-3 427

1 880

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

 

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

76 259

72 509

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

76 259

72 865

Au passif du bilan

0

-356

 

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

186 649

191 237

Charges constatées d'avance

2 403

3 652

Produits à recevoir

39 407

41 143

Autres comptes de régularisation

36 041

24 298

Comptes de régularisation - actif

264 500

260 330

Dépôts de garantie versés

181 700

212 201

Débiteurs divers

61 738

71 399

Actifs divers

243 438

283 600

Total des comptes de régularisation et actifs divers

507 938

543 930

 

 

5.10. Participations dans les entreprises mises en équivalence :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Batimap

2 621

Sociétés financières

2 621

Total participation dans les entreprises mises en équivalence

2 621

 

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés à la juste valeur

///

///

0

///

///

0

Immeubles comptabilisés au coût historique

21 761

-12 126

9 635

24 376

-13 517

10 859

Total des immeubles de placement

 

 

9 635

 

 

10 859

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 9 635 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (10 804 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

100 290

-55 051

45 239

115 755

-59 531

56 224

Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

270 312

-186 131

84 181

264 798

-191 172

73 626

Total des immobilisations corporelles

370 602

-241 182

129 420

380 553

-250 703

129 850

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

6 470

 

6 470

6 472

 

6 472

Logiciels

7 128

-6 774

354

7 767

-7 482

285

Autres immobilisations incorporelles

43

-43

0

43

-43

0

Total des immobilisations incorporelles

13 641

-6 817

6 824

14 282

-7 525

6 757

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes à vue

38 049

36 650

Dettes rattachées

0

29

Dettes à vue envers les établissements de crédit

38 049

36 679

Emprunts et comptes à terme

4 042 813

4 550 176

Opérations de pension

36 022

36 022

Dettes rattachées

53 207

57 546

Dettes à termes envers les établissements de crédit

4 132 042

4 643 744

Total des dettes envers les établissements de crédit

4 170 091

4 680 423

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 15.

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 120 214 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (4 643 427 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires créditeurs

3 525 065

3 183 826

Livret A

5 881 312

6 194 737

Livret jeune

120 864

126 724

Livret B

1 322 779

1 272 776

Plans et comptes épargne-logement

3 460 126

3 163 691

Livret de développement durable

949 299

954 357

PEP

9 030

11 835

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 160 157

1 175 970

Dettes rattachées

105

148

Comptes d'épargne à régime spécial

12 903 672

12 900 238

Comptes et emprunts à vue

19 242

15 350

Comptes et emprunts à terme

2 183 647

1 987 156

Dettes rattachées

53 440

56 788

Autres comptes de la clientèle

2 256 329

2 059 294

Total des dettes envers la clientèle

18 685 066

18 143 358

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 15.

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Bons de caisse et Bons d'Epargne

11 847

13 262

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

40 000

250 989

Total

51 847

264 251

Dettes rattachées

308

828

Total des dettes représentées par un titre

52 155

265 079

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 15.

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

84 347

70 213

Produits constatés d'avance

119 984

117 586

Charges à payer

62 816

64 173

Autres comptes de régularisation créditeurs

5 954

13 620

Comptes de régularisation - passif

273 101

265 592

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

24 790

22 952

Créditeurs divers

63 888

64 822

Passifs divers

88 678

87 774

Total des comptes de régularisation et passifs divers

361 779

353 366

 

 

5.16. Provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31/12/2015

Provisions pour engagements sociaux

15 943

1 667

 

-1 209

-1 084

15 317

Provisions pour activité d'épargne -logement

31 498

 

 

-369

 

31 129

Provisions pour engagements hors bilan

3 727

439

-148

-45

 

3 973

Provisions pour restructurations

1 190

850

 

-770

 

1 270

Provisions pour litiges

30 057

5 664

-612

-1 251

 

33 858

Autres

12 142

30

 

-4 789

 

7 383

Autres provisions

78 614

 

 

 

 

77 613

Total des provisions

94 557

8 650

-760

-8 433

-1 084

92 930

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l'écart de réévaluation sur les passifs sociaux (1 084 milliers d'euros avant impôts)

 

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 336 656

1 129 949

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 188 050

968 470

Ancienneté de plus de 10 ans

553 562

650 417

Encours collectés au titre des plans épargne-logement

3 078 268

2 748 836

Encours collectés au titre des comptes épargne-logement

351 250

370 591

Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement

3 429 518

3 119 427

 

 

5.16.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement

9 474

13 033

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement

40 274

55 487

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'Epargne-Logement

49 748

68 520

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations / reprises

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

9 837

3 467

13 304

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

6 610

72

6 682

Ancienneté de plus de 10 ans

9 903

-2 614

7 289

Provisions constituées au titre des plans Épargne-logement

26 350

925

27 275

Provisions constituées au titre des comptes Épargne-logement

5 632

-1 364

4 268

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-137

43

-94

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-347

27

-320

Provisions constituées au titre des crédits Épargne-logement

-484

70

-414

Total des provisions constituées au titre de l'Épargne-logement

31 498

-369

31 129

 

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

23 000

Dettes subordonnées et assimilés

0

23 000

Dettes rattachées

0

550

Total des dettes subordonnées

0

23 550

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 15.

 

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Émission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

23 000

 

-23 000

 

0

Dettes subordonnées et assimilés

23 000

0

-23 000

0

0

 

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

 

5.18.1. Parts sociales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

33 481 275

20

669 626

33 481 275

20

669 626

Augmentation de capital

3 500 000

20

70 000

 

 

 

Valeur à la clôture

36 981 275

 

739 626

33 481 275

 

669 626

 

Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

 

Au 31 décembre 2015, le capital se décompose comme suit :

 

— 739 626 milliers d’euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Caisses d’Epargne (669 626 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

 

5.19. Variation des gains et pertes directement comptabilises en capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

1 084

-1 211

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-373

289

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

9 535

4 893

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

12 839

6 517

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

-3 304

-1 624

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

10 230

7 691

Impôts

-3 720

-3 165

Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

16 756

8 497

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

1 084

-373

711

-1 211

289

-922

Ecarts de conversion

///

///

 

///

///

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

9 535

-198

9 337

4 893

-517

4 376

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

10 230

-3 522

6 708

7 691

-2 648

5 043

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

///

///

 

///

///

 

Total des gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

 

 

16 756

 

 

8 497

Part du groupe

 

 

16 754

 

 

8 804

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

2

 

 

-307

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

 

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

543 802

-219 571

324 231

574 166

-242 328

331 838

Prêts et créances avec les établissements de crédit

82 389

-95 051

-12 662

121 688

-103 725

17 963

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-1 179

-1 179

 

-6 824

-6 824

Instruments dérivés de couverture

16 187

-52 340

-36 153

21 890

-59 337

-37 447

Actifs financiers disponibles à la vente

21 310

 

21 310

22 677

 

22 677

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

472

 

472

553

 

553

Actifs financiers dépréciés

1 870

 

1 870

2 393

 

2 393

Autres produits et charges d'intérêts

1 725

 

1 725

4 581

 

4 581

Total des produits et charges d'intérêts

667 755

-368 141

299 614

747 948

-412 214

335 734

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 65 589 milliers d’euros (85 686 milliers d’euros en 2014) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 369 milliers d’euros au titre de la reprise de la provision épargne logement (334 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

 

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

 

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

137

-7

130

103

-3

100

Opérations avec la clientèle

81 627

 

81 627

64 161

-1 357

62 804

Prestation de services financiers

7 905

-7 482

423

10 409

-7 509

2 900

Vente de produits d'assurance vie

68 322

 

68 322

68 483

 

68 483

Moyens de paiement

43 059

-21 648

21 411

45 995

-26 735

19 260

Opérations sur titres

5 186

-286

4 900

6 539

-385

6 154

Activités de fiducie

2 874

 

2 874

2 535

 

2 535

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

9 739

 

9 739

5 619

-21

5 598

Autres commissions

21 546

 

21 546

21 060

 

21 060

Total des commissions

240 395

-29 423

210 972

224 904

-36 010

188 894

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

 

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats sur instruments financiers de transaction

4 245

-7 831

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-6 587

7 905

Résultats sur opérations de couverture

1 502

150

Inefficacité de la couverture de juste valeur

1 350

151

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

152

-1

Résultats sur opérations de change

68

60

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-772

284

 

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles a la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats de cession

2 838

1 820

Dividendes reçus

25 827

16 588

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-4 054

-3 874

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

24 611

14 534

 

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

 

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

 

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

 

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

 

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Résultat de cession d'immeubles de placement

3 104

 

3 104

4 642

 

4 642

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

 

-859

-859

 

-1 017

-1 017

Revenus et charges sur immeubles de placement

584

 

584

495

 

495

Produits et charges sur immeubles de placement

3 688

-859

2 829

5 137

-1 017

4 120

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

4 115

-4 412

-297

4 158

-4 051

107

Charges refacturées et produits rétrocédés

 

-135

-135

 

-416

-416

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 352

-2 995

357

3 398

-3 268

130

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

 

1 266

1 266

1 265

-13 116

-11 851

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

7 467

-6 276

1 191

8 821

-20 851

-12 030

Total des produits et charges des autres activités

11 155

-7 135

4 020

13 958

-21 868

-7 910

 

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Charges de personnel

-200 840

-201 823

Impôts et taxes

-15 122

-13 987

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-109 838

-108 510

Autres frais administratifs

-124 960

-122 497

Total des charges générales d'exploitation

-325 800

-324 320

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 9.1.

 

6.7. Cout du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-23 493

-29 575

Récupérations sur créances amorties

293

163

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-18 773

-16 817

Total coût du risque

-41 973

-46 229

 

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Opérations avec la clientèle

-39 832

-44 915

Autres actifs financiers

-2 141

-1 314

Total coût du risque

-41 973

-46 229

 

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

4 436

363

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-27

-1 508

Autres

95

 

Total des gains ou pertes sur autres actifs

4 504

-1 145

 

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Impôts courants

-62 239

-59 504

Impôts différés

8 404

10 183

Impôts sur le résultat

-53 835

-49 321

 

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net part du groupe

102 037

91 254

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Participations ne donnant pas le contrôle

4

170

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

-122

-19

Impôts

53 835

49 321

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

155 754

140 726

Taux d'imposition de droit commun français (B)

-34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-53 626

-48 452

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Effet des différences permanentes

5 986

-919

Impôts à taux réduit et activités exonérées

186

-1 691

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-5 619

-5 275

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-1 482

-1 815

Autres éléments

720

8 831

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

-53 835

-49 321

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

34,56%

35,05%

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

 

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

 

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

 

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

 

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

 

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

 

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

 

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours net 31/12/2015

Encours net 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

182 604

219 474

Instruments dérivés de couverture

29 784

35 111

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

1 004 108

1 048 635

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 229 578

6 584 837

Prêts et créances sur la clientèle

16 310 129

15 846 095

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 347

68 478

Exposition des engagements au bilan

23 824 550

23 802 630

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

2 050 090

1 951 846

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

25 874 640

25 754 476

 

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2015

Actifs financiers disponibles à la vente

-94

 

94

 

0

Opérations avec la clientèle

-218 630

-58 565

39 083

 

-238 112

Autres actifs financiers

-4 576

-5 015

3 026

 

-6 565

Dépréciations déduites de l'actif

-223 300

-63 580

42 203

 

-244 677

Provisions sur engagements hors bilan

-3 728

-439

193

 

-3 974

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

-227 028

-64 019

42 396

 

-248 651

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

 

 

À titre d’exemple :

 

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

 

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

 

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

 

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

 

 

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

81 482

3 666

1 051

2 022

199 902

288 123

Total au 31/12/2015

81 482

3 666

1 051

2 022

199 902

288 123

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

71 038

4 972

817

1 970

186 229

265 026

Total au 31/12/2014

71 038

4 972

817

1 970

186 229

265 026

 

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

121 194

-36 631

59 119

115 467

-27 745

39 906

Hors-bilan

37

0

0

5 124

 

 

Total

121 231

-36 631

59 119

120 591

-27 745

39 906

 

 

7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Immeubles de placement

80

 

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

80

0

 

 

7.2. Risque de marche. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

 

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

 

— les cours de change ;

 

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

 

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les marchés, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

 

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

 

 

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

 

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

 

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

 

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

 

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

 

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En milliers d'Euros)

Non déterminé dont écart de normes

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

 

126 404

 

 

 

 

 

126 404

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

2 389

 

 

 

 

 

 

2 389

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

26 356

 

 

2 201

 

151 658

 

180 215

Instruments dérivés de couverture

29 784

 

 

 

 

 

 

29 784

Instruments financiers disponibles à la vente

88 132

21 236

 

15 000

351 762

527 979

909 374

1 913 483

Prêts et créances sur les établissements de crédit

13

5 528 022

65 917

210 742

337 090

87 794

 

6 229 578

Prêts et créances sur la clientèle

 

668 385

322 379

1 238 710

5 069 951

8 960 017

50 687

16 310 129

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

29 672

 

 

 

 

 

 

29 672

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

 

303

 

 

3 991

64 053

 

68 347

Actifs financiers par échéance

176 346

6 344 350

388 296

1 466 653

5 762 794

9 791 501

960 061

24 890 001

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

33 065

 

 

 

 

 

 

33 065

Instruments dérivés de couverture

171 071

 

 

 

 

 

 

171 071

Dettes envers les établissements de crédit

18 792

171 503

272 959

564 463

2 222 989

919 385

 

4 170 091

Dettes envers la clientèle

514

14 345 174

184 815

889 311

3 152 721

112 531

 

18 685 066

Dettes représentées par un titre

 

46 432

49

230

5 444

 

 

52 155

Passifs financiers par échéance

223 442

14 563 109

457 823

1 454 004

5 381 154

1 031 916

0

23 111 448

Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit

 

5 861

79

 

 

16 932

 

22 872

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

 

143 947

72 384

322 014

449 791

441 227

554

1 429 917

Total engagements de financements donnes

 

149 808

72 463

322 014

449 791

458 159

554

1 452 789

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

 

 

 

 

 

12 865

 

12 865

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

927

2 925

7 738

113 014

420 750

43 056

588 410

Total engagements de garantie donnes

 

927

2 925

7 738

113 014

433 615

43 056

601 275

 

Note 8. – Partenariats et entreprises associées.

 

8.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — La participation du groupe mises en équivalence concerne l’entreprise associée suivante :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Batimap

2 621

2 499

Sociétés financières

2 621

2 499

Total participation dans les entreprises mises en équivalence

2 621

2 499

 

 

8.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Batimap

122

19

Sociétés financières

122

19

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

122

19

 

Note 9. – Avantages au personnel.

 

9.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

-110 700

-111 033

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-25 347

-25 935

Autres charges sociales et fiscales

-52 776

-53 691

Intéressement et participation

-12 017

-11 164

Total des charges de personnel

-200 840

-201 823

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 3 854 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

 

9.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

 

Le régime de retraite des Caisses d’Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Épargne sont arrêtées par le Conseil d’administration sur la base d’études actif / passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques :

 

— un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier) ;

 

— un risque d’insuffisance d’actifs ;

 

— le souhait d’être en mesure de revaloriser les pensions au niveau de l’ARRCO.

 

La part de l’obligataire est déterminante (plus de 90 %) ; en effet, la maîtrise du risque de taux pousse l’établissement à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Pour des raisons de lisibilité des risques et de prévisibilité du rendement, l’obligataire est plus souvent détenu sous forme d’obligations gérées en ligne à ligne que par le biais d’OPCVM obligataires. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration proche de celle du passif (plus de 20 ans). La revalorisation annuelle des rentes dont la cible est proche du niveau ARRCO constitue un objectif déterminant qui pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les contraintes de duration mais aussi la prudence des choix du conseil d’administration conduisent à un portefeuille très sécurisé (univers investment grade). La note moyenne du portefeuille est AA+/AA. Les allocations stratégiques ont toujours pu être mises en œuvre sans recours à des produits dérivés qui sont de ce fait exclus du portefeuille d’actifs ».

 

Le régime CGPCE est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

 

 

Les autres avantages sociaux incluent également :

 

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

 

9.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

399 413

113

11 458

2 472

 

413 456

442 796

Juste valeur des actifs du régime

-465 404

 

 

 

 

-465 404

-448 663

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

0

 

Effet du plafonnement d'actifs

65 991

 

0

 

 

65 991

20 477

Solde net au bilan

0

113

11 458

2 472

0

14 043

14 610

Engagements sociaux passifs

 

113

11 458

2 472

 

14 043

 

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

0

 

 

 

9.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

— Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

428 186

131

12 643

1 836

 

442 796

392 119

Coût des services rendus

 

 

688

143

 

831

718

Coût des services passés

 

 

 

 

 

0

 

Coût financier

7 826

-18

191

12

 

8 011

11 429

Prestations versées

-7 350

 

-990

-124

 

-8 464

-7 529

Autres

 

 

 

605

 

605

225

Variations comptabilisées en résultat

476

-18

-111

636

0

983

4 843

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-5 348

 

 

 

 

-5 348

-3 668

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

-14 997

 

-1 084

 

 

-16 081

59 155

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-8 904

 

 

 

 

-8 904

-9 806

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-29 249

0

-1 084

 

 

-30 333

45 681

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

0

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

0

 

Autres

 

 

10

 

 

10

153

Dette actuarielle calculée en fin de période

399 413

113

11 458

2 472

0

413 456

442 796

 

 

— Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

448 663

 

 

 

 

448 663

385 353

Produit financier

8 204

 

 

 

 

8 204

11 631

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

0

0

Prestations versées

-7 351

 

 

 

 

-7 351

-7 117

Autres

 

 

 

 

 

0

0

Variations comptabilisées en résultat

853

 

0

0

0

853

4 514

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

15 888

 

 

 

 

15 888

58 005

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

15 888

 

0

 

 

15 888

58 005

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

0

0

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

0

0

Autres

 

 

 

 

 

0

791

Juste valeur des actifs en fin de période

465 404

 

0

0

0

465 404

448 663

 

 

— Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2015

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

70 736

 

70 736

26 360

Dont écarts actuariels

89 756

 

89 756

31 751

Dont effet du plafonnement d'actif

-19 020

 

-19 020

-5 391

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

15 888

 

15 888

58 005

Ajustements de plafonnement des actifs

-45 137

 

-45 137

-13 629

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

41 487

 

41 487

70 736

Dont écarts actuariels

106 020

 

106 020

89 756

Dont effet du plafonnement d'actif

-64 533

 

-64 533

-19 020

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

9.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

 

688

143

 

831

718

Coût des services passés

 

 

 

 

 

0

0

Coût financier

7 826

 

 

 

 

7 826

11 429

Produit financier

 

-18

191

12

 

185

0

Prestations versées

-8 204

 

-990

-124

 

-9 318

-7 529

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

0

0

Autres

378

 

 

605

 

605

225

Total de la charge de l'exercice

0

-18

-111

636

0

507

4 843

 

 

9.2.4. Autres informations :

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

CGPCE

CGPCE

Taux d'actualisation

1,99 %

1,84 %

Taux d'inflation

1,70 %

1,80 %

Table de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

18 ans

28 ans

 

Hors CGPCE

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Taux d'actualisation

1,53 %

1,11 %

1,35 %

1,58 %

 

Au 31 décembre 2015, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 82,60 % en obligations, 2,60 % en actions, 1,40 % en actifs immobiliers et 13,40 % en actifs monétaires.

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

 

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

 

— TGH TGF 05 pour CGPCE

 

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

Note 10. – Information sectorielle.

 

(En milliers d'Euros)

Total de l'activité

Dont pôle clientèle

2015

2014

2015

2014

Produit net bancaire

538 445

531 536

469 748

481 088

Frais de gestion

-345 230

-343 435

-332 110

-331 807

Résultat brut d'exploitation

193 215

188 101

137 638

149 281

Coût du risque

-41 973

-46 229

-41 479

-43 788

Résultat d'exploitation

151 242

141 872

96 159

105 493

Quote-part résultat net des entreprises mises en équivalence

122

19

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

4 504

-1 145

4 509

361

Résultat courant avant impôt

155 868

140 746

100 668

105 854

 

Note 11. – Engagements.

 

11.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

22 872

16 700

De la clientèle

1 429 917

1 311 096

Ouvertures de crédit confirmées

1 429 363

1 310 093

Autres engagements

554

1 003

Total des engagements de financement donnés

1 452 789

1 327 796

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

7 585

340 000

Total des engagements de financement reçus

7 585

340 000

 

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

5 050 863

5 038 786

D'ordre de la clientèle

588 410

795 606

Total des engagements de garantie donnés

5 639 273

5 834 392

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

73 611

85 592

De la clientèle

11 296 008

11 078 905

Total des engagements de garantie reçus

11 369 619

11 164 497

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

 

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 13 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

 

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 12. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

12.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

 

 

Dans ces conditions, figurent à ce titre les opérations réciproques avec :

 

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

 

— l’organe central BPCE ;

 

— les co-entreprises qui sont mises en équivalence ;

 

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

 

— les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (cas notamment de la SAS Triton et BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Société mère ou Société locale d'Epargne

Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Entreprises consolidées par intégration proportionnelle

Entreprises consolidées par mise en équivalence

Société mère ou Société locale d'Epargne

Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Entreprise consolidées par intégration proportionnelle

Entreprises consolidées par mise en équivalence

Crédits

 

1 552 585

 

8 131

 

1 215 160

6 102

 

Autres actifs financiers

 

755 546

 

 

 

759 662

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs avec les entités liées

0

2 308 131

0

8 131

0

1 974 822

6 102

0

Dettes

 

3 192 152

 

 

 

3 722 604

 

 

Autres passifs financiers

 

0

 

 

 

23 550

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs envers les entités liées

0

3 192 152

0

0

0

3 746 154

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

 

-34 403

 

408

 

-35 491

357

 

Commissions

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat net sur opérations financières

 

 

 

 

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

0

-34 403

0

408

0

-35 491

357

0

Engagements donnés

 

51 902

 

8 540

 

70 708

6 088

 

Engagements reçus

 

15 398

 

 

 

344 494

 

 

Total des engagements avec les entités liées

0

67 300

0

8 540

0

415 202

6 088

0

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 18 - Périmètre de consolidation.

 

12.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Le montant global des rémunérations (2)

 

(2) Hors indemnités de départ

 

 

allouées au titre de l’exercice 2015 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 507 milliers d’euros (1 933 milliers d’euros en 2014).

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

 

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Note 13. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et

actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer

 

13.1. Actifs financiers transfères non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie :

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2014

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

2

42 320

 

 

42 322

Prêts et créances

 

 

5 206 613

1 536 700

6 743 313

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

2

42 320

5 206 613

1 536 700

6 785 635

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

 

 

 

 

Passif associés :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

36 085

 

 

36 085

Prêts et créances

 

 

432 123

 

432 123

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

36 085

432 123

 

468 208

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2015

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1

42 188

 

 

42 189

Prêts et créances

 

 

5 037 999

1 536 700

6 574 699

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

1

42 188

5 037 999

1 536 700

6 616 888

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

 

 

 

 

Passif associés :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

36 076

 

 

36 076

Prêts et créances

 

 

410 549

 

410 549

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

36 076

410 549

 

446 625

 

 

13.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

— Mises en pension et prêts de titres : Le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

 

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

 

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

 

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

— Cessions de créance : Le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

— Titrisations consolidées avec investisseurs externes : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

 

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

 

 

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

 

– la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

 

– la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

 

Au 31 décembre 2015, 1 536 700 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

13.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH le mécanisme de refinancement de place ESNI ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

 

 

Au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

— 1 917 296 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 865 358 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— Pas d’encours de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds au 31 décembre 2015 contre 270 217 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 337 537 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 360 918 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 1 105 945 milliers d’euros de créances données en garantie auprès d’EBCE Immobilier & Corp. contre 757 383 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 1 361 342 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 388 471 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

— 277 387 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de SCF Trésorerie contre 350 663 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Par ailleurs, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

 

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2015, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 44 506 milliers d’euros (contre 29 675 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

13.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer. — Le Groupe d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

13.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas dans ses comptes d’intérêts et obligations issus de transferts d’actifs financiers intégralement décomptabilisés.

 

Note 14. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le Groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

 

 

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

 

— pour les opérations de pension :

 

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

 

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

 

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

 

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash colateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

 

 

14.1. Actifs financiers :

 

— Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

27 813

27 813

 

 

33 476

33 476

 

 

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

27 813

27 813

0

0

33 476

33 476

0

0

 

 

14.2. Passifs financiers :

 

— Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

202 070

27 813

174 257

 

246 290

33 476

212 814

 

Opérations de pension

36 074

36 074

 

 

36 085

36 085

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

238 144

63 887

174 257

 

282 375

69 561

212 814

 

 

Note 15. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

 

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

Juste valeur 31/12/2015

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Juste valeur 31/12/2014

Actifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 225 177

 

1 651 220

4 573 957

6 592 196

Prêts et créances sur la clientèle

17 087 935

 

25 422

17 062 513

16 308 606

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 576

68 576

 

 

68 856

Passifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 362 793

 

4 277 348

85 445

4 947 418

Dettes envers la clientèle

18 694 087

 

5 790 415

12 903 672

18 149 802

Dettes représentées par un titre

52 155

 

52 155

 

265 079

Dettes subordonnées

0

 

 

 

23 990

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

 

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

 

 

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

 

— originateur / structureur / arrangeur ;

 

— agent placeur ;

 

— gestionnaire ;

 

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

 

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

 

Le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

 

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

— Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les Hedge Funds etc.

 

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

— Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

 

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédits sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

 

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

 

 

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

 

– les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

 

– les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

— Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

 

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

— Autres activités (ensemble regroupant le restant des activités).

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

 

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

 

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

 

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

95 854

14 871

26 836

137 561

Prêts et créances

 

 

 

10 798

10 798

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

95 854

14 871

37 634

148 359

Dettes envers la clientèle

 

5 940

37

8 148

14 125

Total passif

 

5 940

37

8 148

14 125

Engagements de financement donnés

 

 

 

1 677

1 677

Engagements de garantie donnés

 

 

6 446

 

6 446

Garantie reçues

 

 

 

 

 

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

 

6 446

1 677

8 123

Taille de l'entité structurée

 

2 860 213

19 108

133 991

3 013 312

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

101 883

17 272

24 368

143 523

Prêts et créances

 

 

 

17 805

17 805

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

101 883

17 272

42 173

161 328

Dettes envers la clientèle

 

9 064

5 753

2 619

17 436

Total passif

 

9 064

5 753

2 619

17 436

Engagements de financement donnés

 

 

 

2 028

2 028

Engagements de garantie donnés

 

 

6 446

 

6 446

Garantie reçues

 

 

6 446

 

 

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

 

0

2 028

8 474

Taille de l'entité structurée

 

2 408 023

19 053

33 491

2 460 567

 

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

 

— Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

 

— Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ;

 

— Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

 

— Autres activités, le total bilan.

 

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

 

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

 

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

 

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur,

 

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

Note 17. – Périmètre de consolidation.

 

17.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2015. — Au cours de l’exercice 2015 il n’y a pas d’évolution du périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes par rapport au 31 décembre 2014.

 

17.2. Opérations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne le 26 mai 2014.

 

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

Note 18. – Honoraires des Commissaires aux comptes.

 

Montants

(En milliers d'Euros)

Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs réseaux

PRICE WATERHOUSE COOPERS

KPMG

2015

 

2014

 

Variation(%)

2015

 

2014

 

Variation(%)

Montant

%

Montant

%

 

Montant

%

Montant

%

 

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

196

100,0 %

188

95,9 %

4,3 %

174

100,0 %

191

67,0 %

-8,9 %

Émetteur

182

 

171

 

 

174

 

170

 

 

Filiales intégrés globalement

14

 

17

 

 

0

 

21

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du Commissaire aux comptes

0

0,0 %

0

0,0 %

 

0

0,0 %

0

0,0 %

 

Émetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

196

100,0 %

188

95,9 %

4,3 %

174

100,0 %

191

67,0 %

-8,9 %

Total

196

100,0 %

196

100,0 %

0,0 %

174

100,0 %

285

100,0 %

-38,9 %

 

 VII. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2015.)

 

Aux sociétaires

Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes

61 Rue du Château d’Eau

33076 Bordeaux

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015 sur :

 

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 « Référentiel » qui expose les effets de la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes ».

 

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

 

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 6.7 et 7.1.3 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

 

 

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.4 et 6.4 de l’annexe) :

 

- pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

 

- pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

– Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5, 4.1.6 et 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10.4, 5.16 et 9.2 de l’annexe.

 

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.16.3 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Toulouse-Labège et Poitiers, le 31 mars 2016.

Les Commissaires aux comptes :

 

 

1601533

26/10/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4828
Texte de l'annonce :

1504828

26 octobre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°128


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

 Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 739 625 500 euros.

61, Rue du Château d'eau – 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 Situation au 30 Septembre 2015.

(En milliers d’euros)

 

ACTIF

MONTANT

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

114 475

Effets Publics et Valeurs assimilées

626 186

Créances sur les Établissements de Crédit

6 548 103

Créances sur la Clientèle

14 663 279

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 080 406

Actions et Autres Titres à revenu variable

116 345

Participations et Autres Titres détenus à long terme

98 751

Parts dans les Entreprises liées

776 466

Immobilisations Incorporelles

6 803

Immobilisations Corporelles

108 585

Autres Actifs

238 453

Comptes de Régularisation

226 614

TOTAL ACTIF

25 604 466

 

PASSIF

MONTANT

Dettes envers les Établissements de Crédit

4 160 141

Comptes créditeurs de la Clientèle

18 839 684

Dettes représentées par un titre

52 503

Autres Passifs

263 345

Comptes de Régularisation

414 607

Provisions pour Risques et Charges

130 063

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

110 345

Capitaux propres Hors FRBG :

1 633 778

– Capital

739 626

– Primes d'Émission

451 903

– Réserves

257 637

– Report à nouveau

184 612

TOTAL PASSIF

25 604 466

 

HORS–BILAN

MONTANT

ENGAGEMENTS DONNES :

 

Engagements de financement

1 559 795

Engagements de garantie

612 999

Engagements sur titres

6 446

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

74 437

Engagements sur titres

3 708

 

 

1504828

03/08/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4124
Texte de l'annonce :

1504124

3 août 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°92


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 739 625 500 euros.

61, Rue du Château d'eau - 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

Situation au 30 juin 2015.

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

119 462

Effets Publics et Valeurs assimilées

628 447

Créances sur les Établissements de Crédit

6 506 418

Créances sur la Clientèle

14 558 036

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 080 473

Actions et Autres Titres à revenu variable

131 006

Participations et Autres Titres détenus à long terme

98 690

Parts dans les Entreprises liées

776 466

Immobilisations incorporelles

6 821

Immobilisations corporelles

111 366

Autres actifs

231 049

Comptes de Régularisation

225 247

Total actif

25 473 481

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

4 211 809

Comptes créditeurs de la Clientèle

18 670 402

Dettes représentées par un titre

52 632

Autres passifs

256 382

Comptes de Régularisation

388 346

Provisions pour Risques et Charges

128 924

Dettes subordonnées

20 863

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

110 345

Capitaux propres Hors FRBG

1 633 778

Capital

739 626

Primes d'émission

451 903

Réserves

257 637

Provisions règlementées

0

Report à nouveau

184 612

Total passif

25 473 481

 

 

Hors – Bilan

Montant

Engagements donnes :

 

Engagements de financement

1 452 925

Engagements de garantie

605 445

Engagements sur titres

21 552

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

156 000

Engagements de garantie

76 306

Engagements sur titres

3 851

 

 

1504124

06/05/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1555
Texte de l'annonce :

1501555

6 mai 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°54


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital : 669 625 500 euros.

Siège social : 61, rue du Château d'eau 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S.Bordeaux.

 

Situation au 31 mars 2015.

(En milliers d'euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

119 468

Effets Publics et Valeurs assimilées

628 110

Créances sur les Etablissements de Crédit

6 879 285

Créances sur la Clientèle

14 345 495

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 118 515

Actions et Autres Titres à revenu variable

145 433

Participations et Autres Titres détenus à long terme

95 514

Parts dans les Entreprises liées

787 608

Immobilisations incorporelles

6 770

Immobilisations corporelles

112 069

Autres actifs

278 029

Comptes de Régularisation

254 210

Total actif

25 770 506

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

4 341 867

Comptes créditeurs de la Clientèle

18 432 399

Dettes représentées par un titre

492 910

Autres passifs

288 524

Comptes de Régularisation

382 209

Provisions pour Risques et Charges

124 006

Dettes subordonnées

20 646

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

110 345

Capitaux propres Hors FRBG

1 483 032

Capital

669 626

Primes d'émission

451 904

Réserves

243 452

Provisions règlementées

0

Report à nouveau

118 050

Résultat en instance d'approbation

94 568

Total passif

25 770 506

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnes :

 

Engagements de financement

1 393 885

Engagements de garantie

617 016

Engagements sur titres

30 136

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

80 171

Engagements sur titres

3 978

 

 

1501555

29/04/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1416
Texte de l'annonce :

1501416

29 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°51


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

 Banque coopérative au capital de 669 625 500 €.

Siège social : 61, rue du château d’eau 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S Bordeaux. Exercice 2013.

 

A. — Comptes individuels annuels.

(Exercice 2014.)

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisses, banques centrales

 

128 812

125 269

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

618 290

406 048

Créances sur les établissements de crédit

3.1

6 612 261

7 917 798

Opérations avec la clientèle

3.2

14 296 094

15 373 766

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

2 138 662

311 880

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

156 145

159 759

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

76 532

72 187

Parts dans les entreprises liées

3.4

814 503

799 525

Immobilisations incorporelles

3.5

6 757

6 884

Immobilisations corporelles

3.5

113 586

108 109

Autres actifs

3.7

285 388

76 031

Comptes de régularisation

3.8

301 220

314 592

Total de l'actif

 

25 548 250

25 671 848

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

1 364 022

1 497 871

Engagements de garantie

4.1

621 333

610 600

Engagements sur titres

 

9 629

 

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

4 689 506

4 539 543

Opérations avec la clientèle

3.2

18 151 688

17 759 321

Dettes représentées par un titre

3.6

265 090

961 344

Autres passifs

3.7

267 905

179 204

Comptes de régularisation

3.8

339 614

372 406

Provisions

3.9

122 952

110 199

Dettes subordonnées

3.10

23 550

139 222

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

110 345

110 345

Capitaux propres hors FRBG

3.12

1 577 600

1 500 264

Capital souscrit

 

669 626

669 626

Primes d'émission

 

451 904

451 904

Réserves

 

243 452

229 292

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

0

345

Report à nouveau

 

118 050

54 695

Résultat de l'exercice (+/-)

 

94 568

94 402

Total du passif

 

25 548 250

25 671 848

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

340 000

753 620

Engagements de garantie

4.1

83 952

91 165

Engagements sur titres

 

4 253

6 638

 

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

5.1

748 336

785 390

Intérêts et charges assimilées

5.1

-408 663

-468 774

Revenus des titres à revenu variable

5.2

30 706

18 196

Commissions (produits)

5.3

221 193

222 487

Commissions (charges)

5.3

-35 385

-35 253

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

-14 291

-13 247

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

-3 147

4 013

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

9 313

8 326

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-20 946

-12 435

Produit net bancaire

 

527 116

508 703

Charges générales d'exploitation

5.7

-324 626

-319 474

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-17 584

-16 839

Résultat brut d'exploitation

 

184 906

172 390

Coût du risque

5.8

-39 389

-34 809

Résultat d'exploitation

 

145 517

137 581

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-554

5 124

Résultat courant avant impôt

 

144 963

142 705

Impôt sur les bénéfices

5.11

-50 740

-48 303

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

345

 

Résultat net

 

94 568

94 402

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

I. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,51 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer);

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement significatif se rapportant à l’exercice 2014 n’a été constaté postérieurement à la clôture.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — À compter du 1er janvier 2014, la Caisse d’épargne Aquitaine Poitou-Charentes applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires qui permettent de se rapprocher en partie seulement des dispositions de la norme IAS 19 révisée telle qu’adoptée par l’Union Européenne en juin 2012 applicables à compter du 1er janvier 2013 (méthode 2). Ainsi, la méthodologie du « corridor » est maintenue pour les écarts actuariels et l’effet du plafonnement d’actifs est enregistré en résultat

Comme sous IAS 19 révisée, le coût des services passés est enregistré immédiatement et le produit attendu des placements est déterminé en utilisant le taux d’actualisation de la dette actuarielle.

L’effet du changement de méthode sur les capitaux propres (report à nouveau) au 1er janvier 2014 est une réduction de 102 milliers d’euros se ventilant uniquement sur les écarts actuariels accumulés.

Principes comptables et méthodes d'évaluation

Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis :

– plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « coût du risque ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — e poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

 

Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires

77 521

38 611

Créances à vue

77 521

38 611

Comptes et prêts à terme

6 458 689

7 770 097

Prêts subordonnés et participatifs

164

164

Créances à terme

6 458 853

7 770 261

Créances rattachées

75 887

108 926

Total

6 612 261

7 917 798

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 72 886 milliers d'euros à vue et 1 410 830 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 4 495 204 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

21 101

10 595

Comptes et emprunts au jour le jour

0

80 000

Autres sommes dues

15 549

12 800

Dettes rattachées à vue

29

23

Dettes à vue

36 679

103 418

Comptes et emprunts à terme

4 559 079

4 343 956

Valeurs et titres donnés en pension à terme

36 022

39 292

Dettes rattachées à terme

57 726

52 877

Dettes à terme

4 652 827

4 436 125

Total

4 689 506

4 539 543

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 890 milliers d'euros à vue et 3 710 440 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle

 

Actif (en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

124 473

133 060

Créances commerciales

23 675

26 964

Crédits de trésorerie et de consommation

1 389 735

1 328 963

Crédits à l'équipement

4 413 919

4 452 534

Crédits à l'habitat

7 998 576

9 110 404

Autres crédits à la clientèle

39 803

30 351

Valeurs et titres reçus en pension

0

 

Prêts subordonnés

32 643

30 500

Autres

17 942

7 700

Autres concours à la clientèle

13 892 618

14 960 452

Créances rattachées

71 381

80 324

Créances douteuses

378 590

343 367

Dépréciations des créances sur la clientèle

-194 643

-170 401

Total

14 296 094

15 373 766

Dont créances restructurées

33 945

27 374

Dont créances restructurées reclassées en encours sains

11 245

9 162

 

La diminution du poste « Crédits à l’habitat » s’explique par la participation de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'épargne à régime spécial

12 900 091

13 014 041

Livret A

6 194 737

6 403 097

PEL / CEL

3 163 691

2 909 083

Autres comptes d'épargne à régime spécial

3 541 663

3 701 861

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

5 177 774

4 662 450

Autres sommes dues

15 350

17 587

Dettes rattachées

58 473

65 243

Total

18 151 688

17 759 321

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

À vue

À terme

Total

À vue

À terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 192 133

 

3 192 133

2 827 933

 

2 827 933

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

0

0

 

157 393

157 393

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

0

 

 

0

Comptes créditeurs à terme

 

1 985 641

1 985 641

 

1 677 124

1 677 124

Total

3 192 133

1 985 641

5 177 774

2 827 933

1 834 517

4 662 450

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

3 170 005

43 674

-30 440

21 659

-18 615

Entrepreneurs individuels

585 514

138 110

-67 897

99 048

-56 273

Particuliers

7 942 487

182 043

-89 075

68 262

-43 413

Administrations privées

269 948

 

 

 

 

Administrations publiques et sécurité sociale

2 036 752

5 022

-2 472

1 751

-1 557

Autres

36 060

9 741

-4 759

5 993

-4 422

Créances rattachées

71 381

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2014

14 112 147

378 590

-194 643

196 713

-124 280

Total au 31 décembre 2013

15 200 800

343 367

-170 401

169 906

-103 727

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Placement

Investissement

TAP

Total

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

360 034

251 397

0

611 431

150 000

250 775

 

400 775

Créances rattachées

5 234

1 625

0

6 859

3 653

1 620

 

5 273

Dépréciations

 

 

 

0

 

 

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

365 268

253 022

0

618 290

153 653

252 395

 

406 048

Valeurs brutes

387 066

1 736 444

0

2 123 510

307 337

 

 

307 337

Créances rattachées

15 421

0

0

15 421

5 037

 

 

5 037

Dépréciations

-269

0

0

-269

-494

 

 

-494

Obligations et autres titres à revenu fixe

402 218

1 736 444

0

2 138 662

311 880

0

 

311 880

Montants bruts

154 247

 

11 822

166 069

160 298

 

12 454

172 752

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

 

Dépréciations

-8 923

 

-1 000

-9 923

-11 646

 

-1 347

-12 993

Actions et autres titres à revenu variable

145 324

0

10 822

156 146

148 652

 

11 107

159 759

Total

912 810

1 989 466

10 822

2 913 098

614 185

252 395

11 107

877 687

 

L’augmentation des « obligations et autres titres à revenu fixe », classées en titres d’investissement, s’explique par la participation de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 974 500 milliers d’euros.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 652 milliers d’euros et 1 000 milliers d’euros.

 

— Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

698 228

251 397

949 625

394 398

250 775

645 173

Titres non cotés

44 697

199 676

244 373

58 697

 

58 697

Titres prêtés

 

1 536 700

1 536 700

 

 

0

Titres empruntés

 

 

0

 

 

0

Créances douteuses

3 906

 

3 906

3 748

 

3 748

Créances rattachées

20 655

1 693

22 348

8 690

1 620

10 310

Total

767 486

1 989 466

2 756 952

465 533

252 395

717 928

Dont titres subordonnés

20 806

199 676

0

21 921

0

 

 

1 536 700 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE.

199 676 milliers d’euros d’obligations subordonnées souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation ».

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 1 536 700 milliers d’euros.

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 175 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 242 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 89 726 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 33 932 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 23 658 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Au 31 décembre 2013, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 17 674 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2014 ainsi qu’au 31 décembre 2013. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2014 ainsi qu’au 31 décembre 2013.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 611 431 milliers d'euros au 31 décembre 2014 (contre 403 775 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Titres non cotés

145 324

10 822

156 146

148 652

11 107

159 759

Total

145 324

10 822

156 146

148 652

11 107

159 759

 

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 85 886 milliers d’euros d’OPCVM dont 80 541 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2014 (contre 92 300 milliers d’euros d’OPCVM dont 86 955 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2013).

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 8 923 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 11 646 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 9 992 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 7 639 milliers au 31 décembre 2013.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 1 000 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 1 347 milliers d’euros au 31 décembre 2013 et les plus-values latentes s’élèvent à 652 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 681 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Achats

Cessions

Remboursements

Décotes / surcotes

Autres variations

31/12/2014

Effets publics

252 395

 

 

 

-257

884

253 022

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

1 736 376

0

0

0

68

1 736 444

Total

252 395

1 736 376

0

0

-257

952

1 989 466

 

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3 et 3.3.1.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — En application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement », la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’ a pas opéré des reclassement d’actifs en 2014.

 

3.4. Parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Créances rattachées

Autres variations

31/12/2014

Participations et autres titres détenus à long terme

75 847

7 922

-3 248

52

0

80 573

Parts dans les entreprises liées

949 617

3 660

0

12 226

0

965 503

Valeurs brutes

1 025 464

11 582

-3 248

12 278

0

1 046 076

Participations et autres titres à long terme

-3 660

-393

17

0

-5

-4 041

Parts dans les entreprises liées

-150 092

-908

0

0

0

-151 000

Dépréciations

-153 752

-1 301

17

0

-5

-155 041

Total

871 712

10 281

-3 231

12 278

-5

891 035

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 622 milliers d’euros au 31 décembre 2014 comme au 31 décembre 2013.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (6 741 milliers d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2014 n’ont pas entrainé de dépréciation sur les titres BPCE.

Au 31 décembre 2014, la valeur nette comptable s’élève à 657 880 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital31/12/2014

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2014

Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2014

Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2014

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2014

Montants des cautions et avals donnés par la société en 2014

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2014

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2014

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2014

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EXPANSO HOLDING

10 502

12 576

91,93 %

11 768

11 768

 

 

3 576

2 014

13 787

0

SCI TOURNON

11 626

1 288

100,00 %

11 626

11 626

 

 

1 056

554

 

 

FCPR EXPANSO Investissement

0

347

 

 

 

 

 

5

-11

 

 

CIS Aquitaine Valley (données au 31/12/2012)

3 062

5 081

100,00 %

4 440

4 440

 

 

220

362

 

 

Emmo Aquitaine (données au 31/12/2013)

15 943

-2 352

100,00 %

16 956

15 000

 

 

396

855

 

 

Beaulieu immobilisations

26 185

631

100,00 %

26 366

26 366

5 773

 

2 230

347

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

12 505 896

3,78 %

806 468

657 880

 

 

-120 990

1 146 496

12 275

 

TRITON

25 011

104 015

7,55 %

3 776

3 776

 

 

38 506

13 621

 

 

CE HOLDING Promotion

686 624

120 065

7,55 %

61 550

61 550

 

 

43 101

30 270

2 223

 

GALIA Venture (données au 30/06/2014)

8 294

-1 661

49,92 %

3 929

3 341

 

 

-130

-160

 

 

SAS Foncière des CE (données au 31/12/2013)

46 204

34 002

 

7 356

4 943

 

 

0

449

48

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

85 100

83 604

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

6 741

6 741

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siege social

Forme juridique

CRC Ecureuil @pcen

Avenue du Futuroscope Immeuble A2 Téléport 1 Futuroscope 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

Edith bail 1

9, quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith bail 2

9, quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith bail 3

9, quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith bail 4

9, quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

BPCE ACHATS

12-20, rue Fernand Braudel 75013 Paris

GIE

BPCE TRADE

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

Caisse d’Epargne Syndication risque

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

Gce mobiliz

50, avenue Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

IT-CE

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

GIE Chantaco (en liquidation)

4, rue Gaillon 75002 Paris

GIE

GIE Chiberta (en liquidation)

4, rue Gaillon 75002 Paris

GIE

Keltia

41, avenue de l’Opéra 75002 Paris

GIE

Neuilly contentieux

20, avenue Georges Pompidou 92300 Levallois-Perret

GIE

Papangue bail

9, quai du Président Paul Doumer 92920 Paris la Défense

GIE

Pronyfi

37, avenue Henry Lafleur 98849 Nouméa cedex

GIE

Sylvie Bail

19, rue des Capucines 75001 Paris

GIE

Ecolocale

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

BPCE Services Financiers

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

Le Logement Saintongeais

52, cours Genet 17100 Saintes

GIE

Ecureuil Crédit

50, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

SCI l’Ecureuil de Beaulieu

18, rue Gay Lussac 86000 Poitiers

SCI

SCI Ecureuil d’Aquitaine la Jallère

61, rue du Château d’eau 33076 Bordeaux cedex

SCI

SCI du Vergne

61, rue du Château d’eau 33076 Bordeaux cedex

SCI

SCI de Tournon

61, rue du Château d’eau 33000 Bordeaux

SCI

SCI l’immobilière inchauspé

18, avenue de la Gare 40100 Dax

SCI

SCI l’immobilière Adour

18, avenue de la Gare 40100 Dax

SCI

SCI Pau Bâtiment D

2, rue Thomas Edison – Pau Cité Multimedia – Bâtiment A – 64054 Pau

SCI

SNC Ecureuil 5 rue Masseran

5, rue Masseran 75007 Paris

SNC

SNC Heliodom 30

12, rue Félix Guyon 97400 Saint Denis

SNC

SNC Pinarello

C/O OFOI - 43, rue de Paris 97400 Saint Denis

SNC

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

(En milliers d'Euros)

(En milliers d'Euros)

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Etablissements de crédit

Autres entreprises

Total

Total

Créances

1 706 159

1 788 583

3 494 742

2 420 771

Dettes

4 626 224

248 871

4 875 095

4 650 774

Dont subordonnées

23 550

0

23 550

139 222

Engagements de financement

6 350

38 469

44 819

70 925

Engagements de garantie

354 766

0

354 766

405 311

Engagements donnés

361 116

38 469

399 585

476 236

Engagements de financement

340 000

0

340 000

753 620

Engagements de garantie

2 129

0

2 129

5 813

Engagements reçus

342 129

0

342 129

759 433

 

L’augmentation du poste « Créances Autres entreprises » s’explique par la participation de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Droits au bail et fonds commerciaux

6 452

39

-19

0

6 472

Logiciels

7 602

165

0

0

7 767

Autres

 

0

0

0

0

Valeurs brutes

14 054

204

-19

0

14 239

Logiciels

-7 170

-312

0

0

-7 482

Amortissements et dépréciations

-7 170

-312

0

0

-7 482

Total valeurs nettes

6 884

-108

-19

0

6 757

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Terrains

6 366

76

-82

-59

6 301

Constructions

69 038

4 678

-849

-3 812

69 055

Autres

235 667

18 990

-5 247

4 030

253 440

Immobilisations corporelles d'exploitation

311 071

23 744

-6 178

159

328 796

Immobilisations hors exploitation

11 523

326

-1 480

-159

10 210

Valeurs brutes

322 594

24 070

-7 658

0

339 006

Constructions

-38 063

-1 795

688

932

-38 238

Autres

-170 825

-15 478

4 779

17

-181 507

Immobilisations corporelles d'exploitation

-208 888

-17 273

5 467

949

-219 745

Immobilisations hors exploitation

-5 597

-192

1 063

-949

-5 675

Amortissements et dépréciations

-214 485

-17 465

6 530

0

-225 420

Total valeurs nettes

108 109

6 605

-1 128

0

113 586

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Bons de caisse et bons d'épargne

13 262

13 608

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

251 000

946 500

Dettes rattachées

828

1 236

Total

265 090

961 344

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 1 708 milliers d'euros.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

1

 

2

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

128

0

265

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

22 951

 

18 350

Créances et dettes sociales et fiscales

42 346

29 030

14 876

0

Dépôts de garantie versés et reçus

226 286

0

 

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

16 628

215 923

60 890

160 852

Total

285 388

267 905

76 031

179 204

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

1 507

2 209

 

 

Charges et produits constatés d'avance (1)

32 093

126 841

27 697

130 089

Produits à recevoir/Charges à payer

51 562

122 356

54 785

119 283

Valeurs à l'encaissement

191 514

70 490

186 394

111 173

Autres

24 544

17 718

45 716

11 861

Total

301 220

339 614

314 592

372 406

(1) Dont Produits constatés d’avance :

 

 

 

 

Etalement prêts à taux zéro

 

108 059

 

112 118

Surcote emprunt

 

9 297

 

8 416

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Dotations

Reprises

Utilisations

31/12/2014

Provisions pour risques de contrepartie

28 731

8 642

-7 373

0

30 000

Provisions pour engagements sociaux

13 071

1 403

-81

0

14 393

Provisions pour PEL/CEL

31 832

 

-334

 

31 498

Provisions pour litiges

23 685

2 407

-682

-3 831

21 579

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

Provision sur épargne réglementée

2 850

2 975

 

 

5 825

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

1 346

1 124

-1 126

0

1 344

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Risques sur opérations de banque

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

5 006

48

-2 082

0

2 972

Autres

3 354

1 405

0

0

4 759

Autres provisions pour risques

9 706

2 577

-3 208

0

9 075

Provisions pour restructurations informatiques

324

1 190

-324

0

1 190

Provisions pour Risques Opérationnels

 

6 047

 

 

6 047

Provision pour Risque de modèle

 

3 345

 

 

3 345

Total

110 199

28 586

-12 002

-3 831

122 952

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2014

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-170 401

-53 695

25 285

4 168

-194 643

Dépréciations sur autres créances

-593

-222

318

-4 169

-4 666

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-170 994

-53 917

25 603

-1

-199 309

Provisions sur engagements hors bilan (1)

808

3 219

-300

 

3 727

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

27 923

5 422

-7 073

 

26 272

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

28 731

8 641

-7 373

0

29 999

Total

-142 263

-45 276

18 230

-1

-169 310

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est limité au versement des cotisations (7 117 milliers d'euros en 2014).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes concernent les régimes suivants :

— le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

428 186

12 489

1 836

 

442 511

379 963

10 408

1 592

1 071

393 034

Juste valeur des actifs du régime

-448 663

 

 

 

-448 663

-386 145

 

 

 

-386 145

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Effet du plafonnement d'actifs

-22 553

 

 

 

-22 553

6 182

 

 

 

6 182

Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes)

2 077

 

 

 

2 077

 

 

 

 

0

Coût des services passés non reconnus

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Solde net au bilan

-40 953

12 489

1 836

0

-26 628

0

10 408

1 592

1 071

13 071

Engagements sociaux passifs

-40 953

12 489

1 836

0

-26 628

0

10 408

1 592

1 071

13 071

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Total

Total

Coût des services rendus

 

642

76

 

718

692

Coût des services passés

 

 

 

 

0

0

Coût financier

10 965

414

64

 

11 443

11 129

Produit financier

-11 631

-292

-120

 

-12 043

-7 946

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

Cotisations reçues

 

 

 

 

0

 

Ecarts actuariels

 

 

 

 

0

 

Autres

666

 

225

 

891

53

Total de la charge de l'exercice

0

764

245

0

1 009

3 928

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

CGPCE

CGPCE

Taux d'actualisation

1,84 %

3,04 %

Taux d'inflation

1,80 %

1,90 %

Table de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

28 ans

22 ans

 

Hors CGPCE

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Taux d'actualisation

1,35 %

1,58 %

##

2,67 %

 

Au 31 décembre 2014, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 83,20 % en obligations, 2,38 % en actions, 1,20 % en actifs immobiliers et 13,22 % en actifs monétaires.

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour CGPCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 129 949

750 361

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

968 470

1 449 507

Ancienneté de plus de 10 ans

650 417

321 688

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 748 836

2 521 556

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

370 591

391 244

Total

3 119 427

2 912 800

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

13 033

17 321

Au titre des comptes épargne logement

55 487

69 753

Total

68 520

87 074

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Dotations / reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

252

9 585

9 837

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

4 301

2 309

6 610

Ancienneté de plus de 10 ans

21 101

-11 198

9 903

Provisions constituées au titre des plans Epargne Logement

25 654

696

26 350

Provisions constituées au titre des comptes Epargne Logement

5 341

291

5 632

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

-137

-137

Provisions constituées au titre des crédits CEL

836

-1 183

-347

Provisions constituées au titre des crédits Epargne Logement

836

-1 320

-484

Total

31 831

-333

31 498

 

3.10. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

23 000

138 000

Dettes rattachées

550

1 222

Total

23 550

139 222

 

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE.Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au titre de l’article 4.d du règlement n°90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Date d'émission

Date d'échéance

Taux

Devise

Montant au 31/12/2014

21/12/2004

14/02/2015

4,50 %

EUR

3 000

15/12/2006

06/07/2015

4,35 %

EUR

20 000

 

 

 

 

23 000

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2014

Fonds pour risques bancaires généraux

110 345

 

 

 

110 345

Total

110 345

0

0

0

110 345

 

3.12. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2012

593 281

652 002

313 394

25 469

60 175

1 644 321

Mouvements de l'exercice

76 345

-200 098

-83 757

29 226

34 227

-144 057

Total au 31 décembre 2013

669 626

451 904

229 637

54 695

94 402

1 500 264

Application reco 2013-02

 

 

 

-102

 

-102

Affectation résultat 2013

 

 

14 160

63 457

-77 617

0

Distribution de dividendes

 

 

 

 

-16 785

-16 785

Reprise Provision réglementée

 

 

-346

 

 

-346

Résultat de la période

 

 

 

 

94 568

94 568

Total au 31 décembre 2014

669 626

451 904

243 451

118 050

94 568

1 577 599

 

À compter du 1er janvier 2014, la Caisse d’épargne Aquitaine Poitou-Charentes applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires (cf. Note 2.2).

Le capital social de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 669 625 milliers d'euros et est composé pour 669 625 500 euros de 33 481 275 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne.

Sociétés locales d’épargne (SLE)

Au 31 décembre 2014, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont détenues par 14 sociétés locales d’épargne, dont le capital (840 614 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2014, les SLE ont perçu un dividende de 16 785 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne.

Au 31 décembre 2014, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 170 988 milliers d’euros comptabilisé au bilan dans le poste « Autres Passifs » dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au cours de l’exercice 2014, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 5 418 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

En milliers d'euros

31/12/2014

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

146 129

472 161

 

618 290

Créances sur les établissements de crédit

5 519 372

59 806

225 812

619 893

109 857

0

6 534 740

Opérations avec la clientèle

505 410

248 785

1 038 320

4 328 240

8 022 097

15 300

14 158 152

Obligations et autres titres à revenu fixe

9 045

128

44 216

1 370 758

714 515

 

2 138 662

Total des emplois

6 033 827

308 719

1 308 348

6 465 020

9 318 630

15 300

23 449 844

Dettes envers les établissements de crédit

263 488

140 100

386 352

2 621 117

1 241 771

0

4 652 828

Opérations avec la clientèle

1 040 436

216 467

1 002 830

2 542 419

47 913

0

4 850 065

Dettes représentées par un titre

12 563

114

210 923

41 489

0

0

265 089

Dettes subordonnées

0

3 072

20 479

0

0

0

23 551

Total des ressources

1 316 487

359 753

1 620 584

5 205 025

1 289 684

0

9 791 533

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

16 700

38 432

Ouverture de crédits documentaires

91 482

78 904

Autres ouvertures de crédits confirmés

1 254 838

1 380 125

Autres engagements

1 002

410

En faveur de la clientèle

1 347 322

1 459 439

Total des engagements de financement donnés

1 364 022

1 497 871

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

340 000

753 620

Total des engagements de financement reçus

340 000

753 620

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés

 

 

Autres garanties

26 231

21 077

D'ordre d'établissements de crédit

26 231

21 077

Cautions immobilières

503 486

502 630

Cautions administratives et fiscales

4 160

3 239

Autres cautions et avals donnés

15

15

Autres garanties données

87 441

83 639

D'ordre de la clientèle

595 102

589 523

Total des engagements de garantie donnés

621 333

610 600

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

83 952

91 165

Total des engagements de garantie reçus

83 952

91 165

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

5 055 014

0

5 062 753

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

181 275

9 346 560

2 009 155

10 373 480

Total

5 236 289

9 346 560

7 071 908

10 373 480

 

Au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 865 358 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 346 615 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 270 217 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 334 746 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 360 918 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 348 871 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 757 383 milliers d’euros de créances données en garantie auprès d’EBCE Immobilier& Corp. contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 1 388 471 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 107 926 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 181 275 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 745 902 milliers d’euros au 31 décembre 2013. La diminution s’explique par l’affectation d’une grande partie des crédits concernés à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

Au cours de la première phase de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3., la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes rachète au FCT les créances douteuses ou ayant rencontré plusieurs impayés (entre deux et quatre selon le type de créance), à leur valeur nominale, afin d’en effectuer le recouvrement.

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est donc toujours exposée au risque de crédit des créances cédées, puisqu’en cas de rachat « à la valeur nominale», la créance se verra immédiatement appliquer les méthodes de dépréciation usuelles, afin de la ramener à sa valeur recouvrable. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes continue donc à comptabiliser au passif les provisions sur base de portefeuilles, pour toutes les créances, qu’elles soient cédées ou non.

Par ailleurs, dans le cadre de l’opération Titrisation, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2014, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 132 466 milliers d’euros.

Enfin, les « autres valeurs affectées en garanties » diminuent en raison du remplacement de l’opération BPCE Home Loans par l’opération « Titrisation ». Pour mémoire, les créances cédées dans le cade de « Titrisation » étaient auparavant affectées en garantie de prêts émis par BPCE Home Loans.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

3 289 460

0

3 289 460

3 169 114

0

3 169 114

Opérations de gré à gré

3 289 460

0

3 289 460

3 169 114

0

3 169 114

Total opérations fermes

3 289 460

0

3 289 460

3 169 114

0

3 169 114

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

61 163

0

61 163

61 163

 

61 163

Options de change

 

3 528

3 528

 

3 743

3 743

Opérations de gré à gré

61 163

3 528

64 691

61 163

3 743

64 906

Total opérations conditionnelles

61 163

3 528

64 691

61 163

3 743

64 906

Total instruments financiers et de change á terme

3 350 623

3 528

3 354 151

3 230 277

3 743

3 234 020

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentessur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Micro-couverture

Macro-couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Total

Swaps de taux d'intérêt

1 989 460

1 300 000

0

3 289 460

1 630 277

1 538 837

0

3 169 114

Opérations fermes

1 989 460

1 300 000

0

3 289 460

1 630 277

1 538 837

0

3 169 114

Options de taux d'intérêt

61 163

 

3 528

64 691

61 163

 

3 743

64 906

Opérations conditionnelles

61 163

0

3 528

64 691

61 163

0

3 743

64 906

Total

2 050 623

1 300 000

3 528

3 354 151

1 691 440

1 538 837

3 743

3 234 020

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Opérations de gré à gré

408 711

1 873 348

1 007 400

3 289 459

Opérations fermes

408 711

1 873 348

1 007 400

3 289 459

Opérations de gré à gré

32 512

32 179

0

64 691

Opérations conditionnelles

32 512

32 179

0

64 691

Total

441 223

1 905 527

1 007 400

3 354 150

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

25 543 949

25 544 431

25 666 656

25 667 071

Dollar

4 185

3 745

5 011

4 638

Livre sterling

65

44

3

1

Franc suisse

32

27

34

28

Yen

3

1

79

60

Autres

16

2

65

50

Total

25 548 250

25 548 250

25 671 848

25 671 848

 

4.4. Opérations en devises :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations de change comptant

 

 

Monnaies à recevoir non reçues

2 021

1 474

Monnaies à livrer non livrées

2 020

1 473

Total

4 041

2 947

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

136 416

-125 066

11 350

180 563

-137 738

42 825

Opérations avec la clientèle

541 608

-256 149

285 459

579 769

-304 740

275 029

Obligations et autres titres à revenu fixe

70 312

-25 422

44 890

25 058

-22 915

2 143

Dettes subordonnées

0

-2 360

-2 360

 

-3 381

-3 381

Autres

0

334

334

 

 

0

Total

748 336

-408 663

339 673

785 390

-468 774

316 616

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 334 milliers d’euros pour l’exercice 2014. Il n’y a pas de mouvement de la provision épargne logement en 2013.

La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent principalement par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Actions et autres titres à revenu variable

551

1 299

Participations et autres titres détenus à long terme

994

6 349

Parts dans les entreprises liées

29 161

10 548

Total

30 706

18 196

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

103

-833

-730

64

-346

-282

Opérations avec la clientèle

66 020

0

66 020

68 656

-3

68 653

Opérations sur titres

0

-321

-321

23

-74

-51

Moyens de paiement (2)

53 067

-22 103

30 964

58 428

-24 155

34 273

Opérations de change

165

0

165

161

0

161

Prestatins de services financiers

40 828

0

40 828

36 175

0

36 175

Activités de conseil

651

0

651

588

0

588

Autres commissions (1)

60 359

-12 128

48 231

58 392

-10 675

47 717

Total

221 193

-35 385

185 808

222 487

-35 253

187 234

(1) Autres commissions:

 

 

 

 

 

 

Produits

 

 

 

 

 

 

Commissions CNP

27 655

 

 

26 493

 

 

Commissions OPCVM

5 103

 

 

6 883

 

 

Commission vente produits assurance

20 242

 

 

20 127

 

 

Commissions sur achat et vente de titres

1 432

 

 

1 452

 

 

Autres commissions

5 927

 

 

3 437

 

 

(2)

 

 

 

 

 

 

Commissions CFF

5 203

 

 

9 897

 

 

Charges

 

 

 

 

 

 

Dont charges sur titres

 

-4 089

 

 

-4 112

 

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Opérations de change

-3

-24

Instruments financiers à terme

-14 288

-13 223

Total

-14 291

-13 247

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Dotations

-4 823

-9

-4 832

-2 873

-805

-3 678

Reprises

7 613

355

7 968

7 812

10

7 822

Résultat de cession

-6 403

120

-6 283

-519

388

-131

Total

-3 613

466

-3 147

4 420

-407

4 013

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

total

Quote-part d'opérations faites en commun

4 158

-4 051

107

3 980

-3 977

3

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

 

 

0

Activités immobilières

1 414

-199

1 215

552

-215

337

Prestations de services informatiques

0

0

0

 

 

0

Autres activités diverses

1 265

-13 067

-11 802

1 271

-4 821

-3 550

Autres produits et charges accessoires

2 476

-3 629

-1 153

2 523

-3 422

-899

Total

9 313

-20 946

-11 633

8 326

-12 435

-4 109

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-109 198

-108 849

Charges de retraite et assimilées

-21 491

-21 762

Autres charges sociales

-40 346

-36 184

Intéressement des salariés

-9 740

-7 919

Participation des salariés

-1 404

-2 329

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-18 665

-18 584

Total des frais de personnel

-200 844

-195 627

Impôts et taxes

-13 131

-12 552

Autres charges générales d'exploitation

-112 371

-112 329

Charges refacturées

1 720

1 034

Total des autres charges d'exploitation

-123 782

-123 847

Total

-324 626

-319 474

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 798 cadres et 1 954 non cadres, soit un total de 2 752 salariés.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 3 764 milliers d’euros pour 2014. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

5.8. Coût du risque :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

(En milliers d'Euros)

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

0

0

 

0

 

 

 

 

0

Clientèle

-53 695

31 072

-15 437

161

-37 899

-43 317

28 883

-18 448

310

-32 572

Base collective

-5 422

7 073

 

 

1 651

-3 555

1 318

 

 

-2 237

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors bilan

-3 219

300

0

0

-2 919

 

 

 

 

0

Autres

-222

 

0

 

-222

 

 

 

 

0

Total

-62 558

38 445

-15 437

161

-39 389

-46 872

30 201

-18 448

310

-34 809

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Dotations

-1 338

 

-1 338

-2 502

 

-2 502

Reprises

17

 

17

3 118

 

3 118

Résultat de cession

529

238

767

4 101

407

4 508

Total

-792

238

-554

4 717

407

5 124

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2014.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices :

5.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2014. — La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33 %

19 %

15 %

Au titre du résultat courant

147 190

0

0

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputation des déficits

0

0

0

Bases imposables

147 190

0

0

Impôt correspondant

-49 063

 

 

+ Contributions 3,3 %

-1 608

 

 

+ Majoration de 10,7 % (loi de Finances rectificative 2014)

-5 296

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

368

 

 

- Impôts constatés sur nouveaux PTZ et ECOPTZ

2 929

 

 

+/- Impôts sur ex antérieurs

-104

 

 

Impôt comptabilisé

-52 774

0

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

0

 

 

Provisions pour impôts

2 034

 

 

Total

-50 740

0

0

 

5.11.2. Détail du résultat fiscal de l’exercice 2014 – passage du résultat comptable au résultat fiscal :

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net comptable (A)

94 568

94 402

Impôt social (B)

52 774

49 655

Réintégrations (C)

155 686

254 858

Dépréciations sur actifs immobilisés

0

3 365

Autres dépréciations et provisions

101 339

82 291

OPCVM

7 528

5 308

Moins-values régime long terme et exonérées

1 024

0

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

6 003

35 396

Divers

39 792

128 498

Déductions (D)

155 113

256 282

Plus-values long terme exonérées

0

34

Reprises dépréciations et provisions

90 934

83 750

Dividendes

14 097

95 945

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

0

18

Divers

50 082

76 535

Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D)

147 915

142 633

 

5.12. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d'Euros)

Total de l'activité

 

Dont pôle clientèle

 

 

2014

2013

2014

2013

Produit net bancaire

527 116

508 703

481 088

467 806

Frais de gestion

-342 210

-336 313

-331 807

-324 361

Résultat brut d'exploitation

184 906

172 390

149 281

143 445

Coût du risque

-39 389

-34 809

-43 788

-40 652

Résultat d'exploitation

145 517

137 581

105 493

102 793

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-554

5 124

361

406

Résultat courant avant impôt

144 963

142 705

105 854

103 199

 

L’activité Clientèle a pour object de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et insitutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce metier recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d’épargne, octroi de crédit, bancairisation et ventes de services à la cleintèle ;

— Les opérations d’adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

Le produits net bancaire comprend notamment la marge d’intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d’exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Le montant global des rémunérations1 allouées au titre de l’exercice 2014 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 473 milliers d’euros (1 479 milliers d’euros en 2013).

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Montants en milliers d'euros

Total

Pricewaterhousecoopers Audit

KPMG

2014

 

2013

 

2014

 

2013

 

2014

 

2013

 

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

341

100 %

336

99 %

171

100 %

171

98 %

170

100 %

165

100 %

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0 %

3

1 %

0

0 %

3

2 %

0

0 %

0

0 %

Total

341

100 %

339

100 %

171

100 %

174

100 %

170

100 %

165

100 %

Variation (%)

1 %

 

 

 

-2 %

 

 

 

3 %

 

 

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

[1] Hors indemnités de départ

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2014, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

Les dispositions relatives à l’art L.511-45-II du Code monétaire et financier sont évoquées en annexe aux états financiers consolidés.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2014

 

Aux sociétaires,

Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes

61, Rue du Château d’Eau

33076 BORDEAUX

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe aux comptes annuels qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit :

Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2.1, 3.2.2, 3.9.2 et 5.8 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Epargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Epargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Caisse d'Epargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d'Epargne et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Caisse d’Epargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7, 3.9.3 et 5.7 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Caisse d’Epargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7, 3.9.4 et 5.1 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Toulouse-Labège et Poitiers, le 1er avril 2015.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

B. — Comptes consolidés IFRS.

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales

5.1

128 812

125 269

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

219 474

259 605

Instruments dérivés de couverture

5.3

35 111

21 394

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

2 037 743

1 667 355

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

6 584 837

7 893 507

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

15 846 095

15 273 198

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

36 177

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

68 476

68 522

Actifs d'impôts courants

 

19 002

18 895

Actifs d'impôts différés

5.9

72 865

65 678

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

543 930

351 389

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.13

2 499

 

Immeubles de placement

5.14

10 859

6 961

Immobilisations corporelles

5.15

129 850

128 142

Immobilisations incorporelles

5.15

6 757

11 806

Total de l'actif

 

25 742 487

25 891 721

 

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

57 010

62 342

Instruments dérivés de couverture

5.3

205 474

140 811

Dettes envers les établissements de crédit

5.17.1

4 680 423

4 592 816

Dettes envers la clientèle

5.17.2

18 143 358

17 732 142

Dettes représentées par un titre

5.18

265 079

960 250

Passifs d'impôts courants

 

862

4 128

Passifs d'impôts différés

5.9

356

 

Comptes de régularisation et passifs divers

5.19

353 366

402 237

Provisions

5.21

94 557

77 023

Dettes subordonnées

5.22

23 550

139 222

Capitaux propres

 

1 918 452

1 780 750

Capitaux propres part du groupe

 

1 918 428

1 778 559

Capital et primes liées

 

1 121 530

1 121 530

Réserves consolidées

 

691 775

553 851

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

13 869

5 065

Résultat de la période

 

91 254

98 113

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

24

2 191

Total du passif

 

25 742 487

25 891 721

 

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

6.1

748 336

785 390

Intérêts et charges assimilées

6.1

-408 663

-468 774

Commissions (produits)

6.2

221 193

222 487

Commissions (charges)

6.2

-35 385

-35 253

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-14 291

-13 247

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

-3 147

4 013

Produits des autres activités

6.5

9 313

8 326

Charges des autres activités

6.5

-20 946

-12 435

Produit net bancaire

 

527 116

508 703

Charges générales d'exploitation

6.6

-324 626

-319 474

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-17 584

-16 839

Résultat brut d'exploitation

 

184 906

172 390

Coût du risque

6.7

 

 

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

 

 

 

Résultat avant impôt

 

144 963

142 705

Impôt sur le résultat

6.11

-50 740

-48 303

Résultats net

 

 

 

Participations ne donnant pas le contrôle

 

345

 

Résultat net part du groupe

 

94 568

94 402

 

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net

91 425

98 623

Ecarts de conversion

-1 211

 

Effet d’impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

289

 

Eléments non recyclables en résultat

-922

0

Ecarts de conversion

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

4 893

15 779

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

7 691

14 642

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

 

Impôts

-3 165

-5 041

Eléments recyclables en résultat

9 419

25 380

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

8 497

25 380

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

99 922

124 003

Part du groupe

100 058

123 403

Intérêts minoritaires

 

-136 600

 

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Passif social

Capitaux propres au 31 décembre 2013

669 626

451 904

553 851

0

0

21 850

-16 671

-115

98 113

1 778 558

2 191

1 780 749

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

Affectation du résultat de l'exercice 2013

 

 

75 838

 

 

 

 

 

-98 113

-22 275

 

-22 275

Capitaux propres au 1er janvier 2014

669 626

451 904

629 689

0

0

21 850

-16 671

-115

0

1 756 283

2 191

1 758 474

Augmentation Capital des SLE

 

 

59 730

 

 

 

 

 

 

59 730

 

59 730

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

4 684

5 043

-922

 

8 805

 

8 805

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

91 254

91 254

 

91 254

Autres variations (1)

 

 

2 355

 

 

 

 

 

 

2 355

-2 167

188

Capitaux propres au 31 décembre 2014

669 626

451 904

691 774

0

0

26 534

-11 628

-1 037

91 254

1 918 427

24

1 918 451

Autres variations (1)

 

 

2 355

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apport résultat 2013

 

13 723

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Batimap

75

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Beaulieu

302

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tournon

2 634

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Expanso

5 034

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Expanso investissement

186

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Expanso capital

130

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sle

5 362

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet sortie 31/12/2014 périmètre entité EXPANSO CAPITAL

 

-497

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet sortie 31/12/2014 périmètre entité EXPANSO

 

-3 665

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet sortie 01/01/2014 périmètre entité BATIMUR

 

-377

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Impact transfert titres BATIMAP de EXPANSO à APC

 

-346

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Recalage base Ida/IDP

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distributions dividendes

 

-6 499

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versés par les SLE

-19 710

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versés aux SLE

16 785

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versé par TOURNON à CE APC

-2 694

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versé par BEAULIEU à CE APC

-318

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versé par EXPANSO INVESTISSEMENT

-562

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

16

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat avant impôts

140 746

150 831

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

20 132

19 828

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

46 110

27 973

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-19

 

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-22 742

-10 333

Autres mouvements

-1 709 876

-22 023

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-1 666 395

15 445

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

1 530 944

120 501

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-300 212

266 834

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-909 727

-56 218

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-219 673

8 949

Impôts versés

-63 204

-64 097

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

38 128

275 969

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-1 487 521

442 245

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

1 755 082

47 925

Flux liés aux immeubles de placement

6 652

4 307

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-28 177

-18 647

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

1 733 557

33 585

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

-21 084

-244 857

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-115 672

-5

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-136 756

-244 862

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de tresorerie (A+B+C+D)

109 280

230 968

Caisse et banques centrales

125 269

119 563

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-48 911

-274 174

Trésorerie à l'ouverture

76 358

-154 611

Caisse et banques centrales

128 812

125 268

Opérations à vue avec les établissements de crédit

56 826

-48 911

Trésorerie à la clôture

185 638

76 357

Variation de la tresorerie nette

109 280

230 968

 

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,51 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement significatif se rapportant à l’exercice 2014 n’a été constaté postérieurement à la clôture.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture 2.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2014 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014, et plus particulièrement :

— Nouvelles normes sur la consolidation, IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités »

La Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 le règlement (UE) n°1254/2012 relatif aux normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » et le 4 avril 2013 le règlement (UE) n°313/2013 relatif aux dispositions transitoires applicables à ces nouvelles normes. Concernant les informations à fournir pour les entités structurées non consolidées, les amendements suppriment l’obligation de présenter une information comparative pour les périodes précédentes à celle où la norme IFRS 12 est appliquée pour la première fois.

Les normes IFRS 10 et IFRS 11 sont appliquées de manière rétrospective. Les impacts de la première application de ces normes sur les états financiers au 31 décembre 2013 sont présentés en note 2.3.

En conséquence de ces nouvelles normes, la Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 la modification du règlement (CE) n°1126/2008 concernant les normes IAS 27 « États financiers individuels » et IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ».

IFRS 12 vise à améliorer l’information à fournir au titre des filiales, des partenariats, des entreprises associées et des entités structurées. L’application de la norme IFRS 12 se traduit, dans les comptes du 31 décembre 2014, par un enrichissement de l’information produite sur les intérêts du Groupe BPCE dans les entités structurées non consolidées et les autres entités. Ces principaux enrichissements sont présentés en note 2.3.

La Commission européenne a également adopté le 20 novembre 2013 le règlement 1174/2013 concernant les amendements aux normes internationales d'information financière IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités » et IAS 27 modifié « États financiers individuels »

— Amendement à IAS 32 « Présentation : Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers »

La Commission européenne a adopté le 13 décembre 2012 le règlement (UE) n°1256/2012, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant notamment adoption de modifications à la norme IAS 32. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014 de manière rétrospective, clarifient les règles relatives à la présentation compensée au bilan d’actifs ou de passifs financiers.

Ces clarifications portent notamment sur les notions de « droit juridiquement exécutoire de compenser » et de « règlement simultané ».

— Amendement à IAS 39 et IFRS 9 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture »

La Commission européenne a adopté le 19 décembre 2013 le règlement (UE) n°1375/2013, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant adoption de modifications apportées à la norme IAS 39. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014, permettent par exception la poursuite de la comptabilité de couverture dans la situation où un dérivé, qui a été désigné comme instrument de couverture, fait l'objet d'un transfert par novation d’une contrepartie vers une contrepartie centrale en conséquence de dispositions législatives ou réglementaires. Cet amendement n’a pas eu d’impact significatif dans les comptes du groupe.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Le Groupe BPCE n’a pas appliqué par anticipation IFRIC 21 « Droits ou taxes » en 2014. Cette interprétation de la norme IAS 37 «provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique.

Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe nait de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint.

Le Groupe BPCE appliquera l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes consolidés à compter du 1er janvier 2015.

 

2.3. Première application des Normes IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12. — Cette note récapitule les impacts de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2013 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2013.

La norme IFRS 10 remplace la norme IAS 27 « États financiers consolidés et individuels » pour la partie relative aux états financiers consolidés et l’interprétation SIC 12 « Consolidation - Entités ad hoc. Elle définit un modèle unique de contrôle applicable à l’ensemble des entités qu’il s’agisse ou non d’entités structurées. Le contrôle d’une entité doit désormais être analysé au travers de trois critères cumulatifs : le pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité, l’exposition aux rendements variables de l’entité et le pouvoir d’influencer les rendements variables obtenus de l’entité.

La norme IFRS 11 se substitue à la norme IAS 31 « Participations dans les coentreprises » et SIC 13 « Entités contrôlées en commun – apports non monétaires par des co-entrepreneurs ». Elle fonde la comptabilisation des partenariats sur leur substance, rendant ainsi nécessaire l’analyse des droits et obligations de l’accord conjoint.

Le groupe a également conduit une analyse sur les informations présentées en annexe des comptes consolidés et a amendé certaines d’entre elles afin de répondre aux obligations d’informations prévues par la norme IFRS 12.

La note 3.3 sur les règles de consolidation précise, lorsqu’il existe, le cas d’entités consolidées dont la date de clôture des comptes est différente de l’entité consolidante.

De même, les notes 16 sur le périmètre de consolidation et 5.13 sur les participations dans les entreprises mises en équivalence ont été amendées et complétées en application de la norme IFRS 12.

De nouvelles notes sont intégrées au titre des participations ne donnant pas le contrôle (note 5.24) et au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées (note 17).

L'application de cette norme a conduit à consolider, depuis le 1er janvier 2014, suivant la méthode de la mise en équivalence, l’entité Batimap. Cette entité était auparavant consolidée selon la méthode de l'intégration proportionnelle". L’apport de l’entité Batimap en 2013 dans le Bilan est de 91 350 milliers d’euros et 75 milliers d’euros d’apport au résultat 2013.

 

2.4. Recours a des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2014, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.3.3).

 

2.5. Présentation des états financiers consolides et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2014. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le directoire du 19 janvier 2015. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 16 avril 2015.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L'entité consolidante est CEAPC en tant que société mère du groupe CEAPC qui est composé des entités suivantes :

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

% De contrôle

% D'intérêt

Méthode de consolidation

BEAULIEU IMMOBILISATIONS

Location immobilière

Française

100,00 %

100,00 %

IG

TOURNON

SCI de Gestion et de Location

Française

100,00 %

100,00 %

IG

BATIMAP

Etablissement de crédit

Française

31,81 %

31,81 %

MEE

EXPANSO INVESTISSEMENT

Fonds commun de Placement à risques

Française

99,55 %

99,55 %

IG

SLE APC

Société locale d'épargne

Française

100,00 %

100,00 %

IG

FCT

Société financière

Française

100,00 %

100,00 %

IG

ENTITES SORTANTES

 

 

 

 

 

EXPANSO

Société non financière

Française

0,00 %

0,00 %

Non intégré

EXPANSO CAPITAL

Société non financière

Française

0,00 %

0,00 %

Non intégré

BATIMUR

Société non financière

Française

0,00 %

0,00 %

Non intégré

 

3.2. Périmètre de consolidation - Méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le Groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

Avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, le groupe possédait le contrôle exclusif lorsqu’il était en mesure de diriger les politiques opérationnelle et financière d’une entité afin de tirer avantage de ses activités. Cette définition s'appliquait à toutes les entités, à l'exception des entités ad hoc pour lesquelles l'interprétation SIC 12 introduisait des indicateurs de contrôle. L'appréciation du contrôle était fondée sur les droits de vote selon IAS 27, tandis que SIC 12 accordait une grande importance aux droits à la majorité des avantages économiques et aux expositions à la majorité des risques relatifs à l’entité ad hoc.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjointement ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.4. Engagement de rachat sur intérêts minoritaires. — Le groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations.

En application de la norme IAS 32, lorsque les actionnaires minoritaires disposent d’options de vente de leurs participations, leur quote-part dans l’actif net des filiales revêt le caractère de dettes et non de capitaux propres.

La différence entre cet engagement et les intérêts minoritaires, représentant la contrepartie de la dette, est comptabilisée de manière différente selon que les engagements de rachat sur intérêts minoritaires ont été conclus avant le 1er janvier 2010, date de mise en application des normes IFRS 3 et IAS 27 (comptabilisation en écart d’acquisition) ou après (comptabilisation en capitaux propres).

 

3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

Par exception les sociétés locales d’épargne (SLE) ont leur date de clôture de l’exercice au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de tresorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution a généré un impact de - 856 milliers d’euros sur le résultat du groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (Bid) et le prix acheteur (Ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de Niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments dérivés de niveau 2 :

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

— Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de Niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) :

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement ;

– certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Il n’y a pas eu de dépréciation en 2014 sur les titres BPCE suite aux travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2014.

Au 31 décembre 2014, la valeur nette comptable s’élève à 657 880 milliers d’euros pour les titres BPCE dans les comptes du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des autres crédits. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’emprunt.

 

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE.

 

Instruments reclasses en « prêts et créances » ayant la nature juridique de « Titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne :

 

constructions :

20 à 50 ans ;

aménagements :

5 à 20 ans ;

mobiliers et matériels spécialisés :

4 à 10 ans ;

matériels informatiques :

3 à 5 ans ;

logiciels : maximum

5 ans.

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Operations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

 

4.9.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Paiements fondes sur base d’actions. — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions.

La charge supportée par le groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan.

La charge pour le groupe est enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options.

Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres.

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le groupe supporte un passif, la charge correspond à la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dettes réévalué à la juste valeur par le résultat à chaque arrêté.

 

4.12 .Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisse, banques centrales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Caisses

128 812

125 269

Total caisses, banques centrales

128 812

125 269

 

5.2. Actifs et passifs financiers a la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations réalisées pour le compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé des emprunts de titres et opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

3 055

3 055

 

6 140

6 140

Titres à revenu fixe

0

3 055

3 055

0

6 140

6 140

Prêts à la clientèle

 

214 204

214 204

 

250 477

250 477

Prêts

0

214 204

214 204

0

250 477

250 477

Dérivés de transaction

2 215

 

2 215

2 988

 

2 988

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 215

217 259

219 474

2 988

256 617

259 605

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

 

3 055

3 055

Prêts et opérations de pension

214 204

 

 

 

Total au 31/12/2014

214 204

 

3 055

217 259

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, des obligations structurées couvertes par des instruments dérivés non désignés comme instruments de couverture, des actifs comprenant des dérivés incorporés et des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le groupe aux collectivités locales pour un montant de 214 204 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 250 477 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts à la clientèle

214 204

 

 

214 204

250 477

 

 

250 477

Total

214 204

0

0

214 204

250 477

0

0

250 477

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dérivés de transaction

43 198

41 632

Comptes à terme et emprunts interbancaires

13 812

20 710

Passifs financiers à la juste valeur sur option

13 812

20 710

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

57 010

62 342

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

13 812

13 812

Total au 31/12/2014

0

0

13 812

13 812

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

13 812

13 812

 

 

20 710

20 710

 

 

Total

13 812

13 812

0

0

20 710

20 710

0

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

La variation de juste valeur imputable au risque de crédit propre (valorisation du spread émetteur) n’est pas significative.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

204 199

2 210

43 061

241 383

2 945

41 397

Opérations fermes

204 199

2 210

43 061

241 383

2 945

41 397

Instruments de taux

39 163

 

137

39 163

 

235

Instruments de change

3 528

5

 

3 743

43

 

Opérations conditionnelles

42 691

5

137

42 906

43

235

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

246 890

2 215

43 198

284 289

2 988

41 632

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

2 568 761

35 111

177 731

2 411 231

21 165

105 236

Opérations fermes

2 568 761

35 111

177 731

2 411 231

21 165

105 236

Couverture de juste valeur

2 568 761

35 111

177 731

2 411 231

21 165

105 236

Instruments de taux

540 500

 

27 444

540 500

229

34 923

Opérations fermes

540 500

 

27 444

540 500

229

34 923

Instruments de taux

22 000

 

299

22 000

 

652

Opérations conditionnelles

22 000

 

299

22 000

 

652

Couverture de flux de trésorerie

562 500

 

27 743

562 500

229

35 575

Total des instruments dérivés de couverture

3 131 261

35 111

205 474

2 973 731

21 394

140 811

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

616 785

372 143

Obligations et autres titres à revenu fixe

427 940

319 827

Titres à revenu fixe

1 044 725

691 970

Actions et autres titres à revenu variable

1 157 771

1 142 179

Créances douteuses

4 004

5 549

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

2 206 500

1 839 698

Dépréciation

-94

-1 794

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-168 663

-170 549

Total des actifs financiers disponibles à la vente

2 037 743

1 667 355

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

34 887

29 367

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au cours de l’exercice 2014, en application de l’amendement à l’IAS39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie « actifs financiers disponible à la vente » et aucun actifs financiers disponible à la vente ont été reclassés en « Prêts et créances », comme en 2013.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

 

 

 

31/12/2013

 

 

 

Cotation sur un marché actif
(Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(Niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif
(niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

2 210

5

2 215

 

2 945

43

2 988

Dérivés de taux

 

2 210

 

2 210

 

2 945

 

2 945

Dérivés de change

 

 

5

5

 

 

43

43

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

2 210

5

2 215

0

2 945

43

2 988

Titres

 

 

3 055

3 055

 

0

6 140

6 140

Titres à revenu fixe

 

 

3 055

3 055

 

 

6 140

6 140

Autres actifs financiers

 

 

214 204

214 204

 

 

250 477

250 477

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

217 259

217 259

0

0

256 617

256 617

Dérivés de taux

 

 

 

0

 

21 394

 

21 394

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

21 394

0

21 394

Titres de participation

 

 

827 174

827 174

 

8 962

796 691

805 653

Autres titres

1 055 983

11 730

142 856

1 210 569

700 242

12 123

149 337

861 702

Titres à revenu fixe

968 976

11 730

67 929

1 048 635

607 883

12 123

75 719

695 725

Titres à revenu variable

87 007

 

74 927

161 934

92 359

 

73 618

165 977

Actifs financiers disponibles à la vente

1 055 983

11 730

970 030

2 037 743

700 242

21 085

946 028

1 667 355

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

43 198

0

43 198

0

41 632

0

41 632

Dérivés de taux

 

43 198

 

43 198

 

41 632

 

41 632

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

43 198

0

43 198

0

41 632

0

41 632

Autres passifs financiers

 

13 812

 

13 812

 

20 710

 

20 710

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

13 812

0

13 812

0

20 710

0

20 710

Dérivés de taux

 

205 474

 

205 474

 

140 811

 

140 811

Instruments dérivés de couverture

0

205 474

0

205 474

0

140 811

0

140 811

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2014

Au compte de résultat

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

43

-147

110

 

152

-153

 

 

 

5

Dérivés de change

43

-147

110

 

152

-153

 

 

 

5

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

43

-147

110

 

152

-153

 

 

 

5

Titres

6 140

-20

4

 

 

-3 069

 

 

 

3 055

Titres à revenu fixe

6 140

-20

4

 

 

-3 069

 

 

 

3 055

Autres actifs financiers

250 477

766

 

 

 

-37 039

 

 

 

214 204

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

256 617

746

4

 

 

-40 108

 

 

 

217 259

Titres de participation

805 653

-2 228

 

4 228

19 957

-376

 

 

-60

827 174

Autres titres

145 884

21 306

344

725

8 000

-33 299

 

 

-104

142 856

Titres à revenu fixe

74 621

22 985

228

-114

 

-29 791

 

 

 

67 929

Titres à revenu variable

71 263

-1 679

116

839

8 000

-3 508

 

 

-104

74 927

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

951 537

19 078

344

4 953

27 957

-33 675

 

 

-164

970 030

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au cours de l’exercice, 20 135 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3. Au cours de l’exercice, 4 953 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 4 154 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 4 424 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 16 824 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 15 820 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêt et créances sur les établissements de crédit

6 584 837

7 893 507

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

6 584 837

7 893 507

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

77 928

41 995

Comptes et prêts

6 506 745

7 851 347

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

164

165

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

6 584 837

7 893 507

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 444 890 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (2 384 507 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 4 495 204 milliers d’euros au 31 décembre 2014, hors créances rattachées (4 797 653 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

Les encours des créances restructurées du fait de la situation financière du débiteur s’élèvent à 33 945 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Le montant de ces prêts et créances restructurés figurant en encours sains est de 11 245 milliers d’euros et en encours douteux pour 22 700 milliers d’euros.

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur la clientèle

15 686 137

15 123 102

Dépréciations individuelles

378 587

355 781

Dépréciations sur base de portefeuilles

-218 629

-205 685

Total des prêts et créances sur la clientèle

15 846 095

15 273 198

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

126 417

135 051

Crédits de trésorerie

1 418 757

1 361 312

Crédits à l'équipement

4 308 481

4 311 296

Crédits au logement

9 735 145

9 151 438

Autres crédits

64 613

44 893

Prêts subordonnés

32 724

30 541

Autres concours à la clientèle

15 559 720

14 899 480

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

88 571

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

15 686 137

15 123 102

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

68 476

68 522

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 476

68 522

Total des actifs financiers détenus jusqu’à l'échéance

68 476

68 522

 

Au cours de l’exercice 2014, aucun actifs financiers disponibles à la vente ont été reclassés vers la catégorie des « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Au cours de l’exercice 2014, aucun actifs détenus jusqu’à l’échéance ont été cédés.

Au 1er janvier 2014, aucune obligations émises par l’Etat ont été reclassées des « Obligations et autres titres à revenu fixe » vers les « Effets publics et valeurs assimilées » .

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 14.

 

5.8. Impôts diffères. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plus-values latentes sur OPCVM

2 699

1 306

GIE Fiscaux

-2 204

-3 666

Etalement du crédit d'impôts sur PTZ

24 450

22 348

Provisions pour passifs sociaux

 

0

Provisions pour activité d'épargne-logement

10 845

10 960

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres provisions non déductibles

31 740

25 931

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

 

 

Autres sources de différences temporelles

3 099

3 065

Impôts différés liés aux décalages temporels

70 629

59 944

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiels IFRS

1 880

5 734

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

 

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts diffères nets

72 509

65 678

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

72 865

65 678

Au passif du bilan

-356

 

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

191 237

186 257

Charges constatées d'avance

3 652

2 653

Produits à recevoir

41 143

46 386

Autres comptes de régularisation

24 298

43 549

Comptes de régularisation - actif

260 330

278 845

Dépôts de garantie versés

212 201

 

Débiteurs divers

71 399

72 544

Actifs divers

283 600

72 544

Total des comptes de régularisation et actifs divers

543 930

351 389

 

Les Caisses d’Epargne ont signé un avenant à leurs contrats cadre de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis.

Suite à cette signature, des appels de marge ont été mis en place. Le groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou- Charentais a ainsi versé 212 200 milliers d’euros à Natixis,générant une augmentation du poste« Comptes de régularisation etactifs divers ».

 

5.10. Participations dans les entreprises mises en équivalence :

 

Entreprises associées. — La participation du groupe mise en équivalence concerne l’entreprise associée suivante :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Batimap

2 499

Sociétés financières

2 499

Total participations dans les entreprises mises en équivalence

2 499

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés à la juste valeur

0

 

0

0

 

0

Immeubles comptabilisés au coût historique

24 376

-13 517

10 859

16 681

-9 720

6 961

Total des immeubles de placement

24 376

-13 517

10 859

16 681

-9 720

6 961

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 10 804 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (7 554 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

115 755

-59 531

56 224

133 079

-71 430

61 649

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

264 798

-191 172

73 626

241 364

-174 871

66 493

Total des immobilisations corporelles

380 553

-250 703

129 850

374 443

-246 301

128 142

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

6 472

 

6 472

6 452

 

6 452

Logiciels

7 767

-7 482

285

7 956

-7 525

431

Autres immobilisations incorporelles

43

-43

0

7 254

-2 331

4 923

Total des immobilisations incorporelles

14 282

-7 525

6 757

21 662

-9 856

11 806

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes à vue

36 650

103 608

Dettes rattachées

29

60

Dettes à vue envers les établissements de crédit

36 679

103 668

Emprunts et comptes à terme

4 550 176

4 392 614

Opérations de pension

36 022

39 292

Dettes rattachées

57 546

57 242

Dettes à terme envers les établissements de crédit

4 643 744

4 489 148

Total des dettes envers les établissements de crédit

4 680 423

4 592 816

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 643 427 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (4 570 849 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

3 183 826

2 801 296

Livret A

6 194 737

6 403 097

Livret Jeune

126 724

129 459

Livret B

1 272 776

1 373 659

Plans et comptes épargne-logement

3 163 691

2 909 083

Livret de développement durable

954 357

939 566

PEP

11 835

21 883

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 175 970

1 237 295

Dettes rattachées

148

208

Comptes d'épargne à régime spécial

12 900 238

13 014 250

Comptes et emprunts à vue

15 350

17 587

Comptes et emprunts à terme

1 987 156

1 836 625

Dettes rattachées

56 788

62 384

Autres comptes de la clientèle

2 059 294

1 916 596

Total des dettes envers la clientèle

18 143 358

17 732 142

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14.

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Bons de caisse et Bons d'Epargne

13 262

13 608

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

250 989

945 426

Total

264 251

959 034

Dettes rattachées

828

1 216

Total des dettes représentées par un titre

265 079

960 250

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14.

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

70 213

111 035

Produits constatés d'avance

117 586

123 116

Charges à payer

64 173

63 851

Autres comptes de régularisation créditeurs

13 620

10 261

Comptes de régularisation - passif

265 592

308 263

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

22 952

18 352

Créditeurs divers

64 822

75 622

Passifs divers

87 774

93 974

Total des comptes de régularisation et passifs divers

353 366

402 237

 

5.16. Provisions :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2014

Provisions pour engagements sociaux

13 321

1 957

 

-81

746

15 943

Provisions pour activité d'épargne-logement

31 832

 

 

-334

 

31 498

Provisions pour engagements hors bilan

820

3 219

-300

 

-12

3 727

Provisions pour restructurations

34

1 190

 

-34

 

1 190

Provisions pour litiges

29 112

5 440

 

-4 523

28

30 057

Autres

1 904

10 798

-324

 

-236

12 142

Autres provisions

63 702

20 647

-624

-4 891

-220

78 614

Total des provisions

77 023

22 604

-624

-4 972

526

94 557

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 129 949

750 361

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

968 470

1 449 507

Ancienneté de plus de 10 ans

650 417

321 688

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 748 836

2 521 556

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

370 591

391 244

Total

3 119 427

2 912 800

 

5.16.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés

 

 

Au titre des plans épargne logement

13 033

17 321

Au titre des comptes épargne logement

55 487

69 753

Total

68 520

87 074

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Dotations / reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

252

9 585

9 837

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

4 301

2 309

6 610

Ancienneté de plus de 10 ans

21 101

-11 198

9 903

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

25 654

696

26 350

Provisions constituées au titre des comptes Epargne Logement

5 341

291

5 632

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

-137

-137

Provisions constituées au titre des crédits CEL

836

-1 183

-347

Provisions constituées au titre des crédits Epargne Logement

836

-1 320

-484

Total

31 831

-333

31 498

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

23 000

138 000

Dettes subordonnées et assimilés

23 000

138 000

Dettes rattachées

550

1 122

Total des dettes subordonnées

23 550

139 122

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 14.

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Emission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

138 000

 

-115 000

 

23 000

Total

138 000

39 066

-72 809

0

23 000

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée sont intégralement souscrites par BPCE et comprennent pour l’essentiel :

 

Date d'émission

Date d'échéance

Taux

Devise

Montant au 31/12/2014

21/12/2004

14/02/2015

4,50 %

EUR

3 000

15/12/2006

06/07/2015

4,35 %

EUR

20 000

 

 

 

 

23 000

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

 

5.18.1. Parts sociales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

33 481 275

20

669 626

33 481 275

20

669 626

Valeur à la clôture

33 481 275

 

669 626

33 481 275

 

669 626

 

Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Au 31 décembre 2014, le capital se décompose comme suit :

— 669 626 milliers d’euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétés locales d’Epargne (669 626 milliers d’euros au 31 décembre 2013) ;

 

5.19. Variation des gains et pertes directement comptabilises en capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-1 211

 

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

289

 

Ecarts de conversion

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

4 893

15 779

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

6 517

16 788

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

-1 624

-1 009

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

7 691

14 642

Impôts

-3 165

-5 041

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

8 497

25 380

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-1 211

289

-922

0

0

0

Ecarts de conversion

0

///

0

 

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

4 893

-517

4 376

15 779

 

15 779

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

7 691

-2 648

5 043

14 642

-5 041

9 601

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

///

///

0

 

 

0

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

 

8 497

 

 

25 380

Part du groupe

 

 

8 804

 

 

25 290

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

-307

 

 

90

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

574 166

-242 328

331 838

565 651

-283 679

281 972

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

573 832

-49 965

523 867

570 075

-45 022

525 053

Prêts et comptes à terme à régime spécial

334

-192 363

-192 029

-4 424

-238 657

-243 081

Prêts et créances avec les établissements de crédit

121 688

-103 725

17 963

172 012

-118 997

53 015

Opérations de location-financement

0

///

0

3 301

///

3 301

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

///

-6 824

-6 824

///

-9 673

-9 673

Instruments dérivés de couverture

21 890

-59 337

-37 447

17 487

-53 334

-35 847

Actifs financiers disponibles à la vente

22 677

///

22 677

24 480

///

24 480

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

553

///

553

667

///

667

Actifs financiers dépréciés

2 393

///

2 393

5 568

///

5 568

Autres produits et charges d'intérêts

4 581

 

4 581

4 902

 

4 902

Total des produits et charges d'intérêts

747 948

-412 214

335 734

794 068

-465 683

328 385

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 85 686 milliers d’euros (125 438 milliers d’euros en 2013) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 334 milliers d’euros au titre de la reprise de la provision épargne logement (pas de mouvement au titre de l’exercice 2013).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

103

-3

100

260

-2

258

Opérations avec la clientèle

64 161

-1 357

62 804

68 123

-376

67 747

Prestation de services financiers

10 409

-7 509

2 900

14 496

-8 195

6 301

Vente de produits d'assurance vie

68 483

 

68 483

62 668

 

62 668

Moyens de paiement

45 995

-26 735

19 260

47 112

-27 021

20 091

Opérations sur titres

6 539

-385

6 154

6 906

-141

6 765

Activités de fiducie

2 535

 

2 535

2 426

 

2 426

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

5 619

-21

5 598

6 759

-1

6 758

Autres commissions

21 060

0

21 060

20 882

 

20 882

Total des commissions

224 904

-36 010

188 894

229 632

-35 736

193 896

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats sur instruments financiers de transaction

-7 831

654

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 905

-625

Résultats sur opérations de couverture

150

-81

Inefficacité de la couverture de juste valeur

151

-59

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-1

-22

Résultats sur opérations de change

60

-24

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

284

-76

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats de cession

1 820

6 449

Dividendes reçus

16 588

5 135

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-3 874

-5 065

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles a la vente

14 534

6 519

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

2 916

-2 684

232

Produits et charges sur immeubles de placement

5 137

-1 017

4 120

4 779

-389

4 390

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

4 158

-4 051

107

3 980

-3 977

3

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

-416

-416

89

-119

-30

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 398

-3 268

130

7 826

-3 458

4 368

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

1 265

-13 116

-11 851

1 271

-5 063

-3 792

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

8 821

-20 851

-12 030

13 166

-12 617

549

Total des produits et charges des autres activités

13 958

-21 868

-7 910

20 861

-15 690

5 171

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Charges de personnel

-201 823

-198 239

Impôts et taxes

-13 987

-13 377

Services extérieurs

-108 510

-109 530

Autres frais administratifs

-122 497

-122 907

Total des charges générales d'exploitation

-324 320

-321 146

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

 

6.7. Cout du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-29 575

-20 211

Récupérations sur créances amorties

163

1 652

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-16 817

-23 838

Total coût du risque

-46 229

-42 397

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Opérations interbancaires

 

124

Opérations avec la clientèle

-44 915

-42 626

Autres actifs financiers

-1 314

105

Total coût du risque

-46 229

-42 397

 

6.8. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Batimap

19

 

Sociétés financières

19

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

19

 

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

363

313

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-1 508

-349

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-1 145

-36

 

6.10. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Impôts courants

-59 504

-61 318

Impôts différés

10 183

9 108

Impôts sur le résultat

-49 321

-52 210

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net part du groupe

91 254

98 113

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

170

509

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

-19

 

Impôts

49 321

52 210

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

140 726

150 832

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43 %

38,00 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-48 452

-57 316

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

-5 139

Effet des différences permanentes

-919

12 475

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-1 691

-2

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-5 275

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-1 815

-1 841

Autres éléments

8 831

-387

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

-49 321

-52 210

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

35,05 %

34,61 %

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours net 31/12/2014

Encours net 31/12/2013

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

219 474

259 605

Instruments dérivés de couverture

35 111

21 394

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

1 048 635

695 725

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 584 837

7 893 507

Prêts et créances sur la clientèle

15 846 095

15 273 198

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 478

68 522

Exposition des engagements au bilan

23 802 630

24 211 951

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 951 846

2 018 025

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

25 754 476

26 229 976

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2014

Actifs financiers disponibles à la vente

-1 794

 

1 700

 

-94

Opérations avec la clientèle

-205 686

-64 246

38 378

12 924

-218 630

Autres actifs financiers

-341

-226

131

-4 140

-4 576

Dépréciations déduites de l'actif

-207 821

-64 472

40 209

8 784

-223 300

Provisions sur engagements hors bilan

-821

-3 219

300

12

-3 728

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

-208 642

-67 691

40 509

8 796

-227 028

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

71 038

4 972

817

1 970

186 229

265 026

Total au 31/12/2014

71 038

4 972

817

1 970

186 229

265 026

 

 

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

71 260

3 794

947

6 506

170 634

253 141

Total au 31/12/2013

71 260

3 794

947

6 506

170 634

253 141

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

115 467

-27 745

39 906

Hors-bilan

5 124

0

39 906

 

7.2. Risque de marche. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les marchés, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En milliers d'Euros)

Valeur comptable

Non déterminé, dont écart de normes

0 à 1 mois inclus

1 à 3 mois inclus

3 à 12 mois inclus

1 à 5 ans inclus

> 5 ans

Indéterminée

Caisse, banques centrales

128 812

 

128 812

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

2 215

2 215

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

217 259

38 912

 

 

5 429

 

172 918

 

Instruments dérivés de couverture

35 111

35 111

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers disponibles à la vente

2 037 743

108 737

10 266

2 203

56 969

171 361

693 131

995 076

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 584 837

 

5 600 337

61 489

225 061

590 186

107 764

 

Prêts et créances sur la clientèle

15 846 096

 

640 966

264 579

1 109 954

4 715 413

9 062 705

52 479

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

36 177

36 177

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

68 476

 

 

 

304

3 985

64 187

 

Actifs financiers par échéance

24 956 726

221 152

6 380 381

328 271

1 397 717

5 480 945

10 100 705

1 047 555

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

43 198

43 198

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

13 812

76

 

13 736

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

205 474

205 474

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 680 423

22 322

302 736

146 065

396 129

2 576 029

1 237 142

 

Dettes envers la clientèle

18 143 358

1 515

14 296 455

216 906

1 011 311

2 539 921

77 250

 

Dettes représentées par un titre

265 079

 

13 128

120

210 381

41 450

 

 

Dettes subordonnées

23 550

 

 

3 072

20 478

 

 

 

Passifs financiers par échéance

23 374 894

272 585

14 612 319

379 899

1 638 299

5 157 400

1 314 392

0

Engagements de financements donnés en faveur des Ets de crédit

16 700

 

5 966

89

1 861

 

8 784

 

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

1 311 095

 

159 843

62 065

297 575

365 615

425 997

 

Total engagements de financements donnes

1 327 795

 

165 809

62 154

299 436

365 615

434 781

0

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

13 448

 

 

 

 

 

13 448

 

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

607 885

 

7 345

890

8 310

94 141

431 579

65 620

Total engagements de garantie donnes

621 333

 

7 345

890

8 310

94 141

445 027

65 620

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-111 033

-109 952

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-25 935

-24 247

Autres charges sociales et fiscales

-53 691

-53 134

Intéressement et participation

-11 164

-10 906

Total des charges de personnel

-201 823

-198 239

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 3 764 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

Le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration sur la base d’études actif/passif. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques :

— un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier) ;

— un risque d’insuffisance d’actifs ;

— le souhait d’être en mesure de revaloriser les pensions au niveau de l’ARRCO.

La part de l’obligataire est déterminante (plus de 90 %) ; en effet, la maîtrise du risque de taux pousse l’établissement à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Pour des raisons de lisibilité des risques et de prévisibilité du rendement, l’obligataire est plus souvent détenu sous forme d’obligations gérées en ligne à ligne que par le biais d’OPCVM obligataires. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration proche de celle du passif (plus de 20 ans). La revalorisation annuelle des rentes dont la cible est proche du niveau ARRCO constitue un objectif déterminant qui pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les contraintes de duration mais aussi la prudence des choix du conseil d’administration conduisent à un portefeuille très sécurisé (univers investment grade). La note moyenne du portefeuille est AA+/AA. Les allocations stratégiques ont toujours pu être mises en œuvre sans recours à des produits dérivés qui sont de ce fait exclus du portefeuille d’actifs ».

Le régime CGPCE sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

428 186

131

12 643

1 836

 

442 796

392 213

Juste valeur des actifs du régime

-448 663

 

 

 

 

-448 663

-386 145

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

20 477

 

 

 

 

20 477

2 588

Limitation d'actif

 

 

 

 

 

0

3 594

Solde net au bilan

0

131

12 643

1 836

0

14 610

12 250

Engagements sociaux passifs

 

131

12 643

1 836

 

14 610

12 250

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

0

 

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

379 963

145

10 420

1 591

 

392 119

393 625

Coût des services rendus

 

 

642

76

 

718

692

Coût des services passés

 

 

 

 

 

0

0

Coût financier

10 965

-14

414

64

 

11 429

11 129

Prestations versées

-7 117

 

-292

-120

 

-7 529

-7 946

Autres

 

 

 

225

 

225

53

Variations comptabilisées en résultat

3 848

-14

764

245

0

4 843

3 928

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-3 668

 

 

 

 

-3 668

0

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

57 850

 

1 305

 

 

59 155

-5 988

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-9 806

 

 

 

 

-9 806

550

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

44 376

0

1 305

 

 

45 681

-5 438

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

0

0

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

0

0

Autres

-1

 

154

 

 

153

-1

Dette actuarielle calculée en fin de période

428 186

131

12 643

1 836

0

442 796

392 114

 

Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

385 353

0

0

0

0

385 353

-393 306

Produit financier

11 631

 

 

 

 

11 631

-14 502

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

0

0

Prestations versées

-7 117

 

 

 

 

-7 117

7 612

Autres

 

 

 

 

 

0

0

Variations comptabilisées en résultat

4 514

0

0

0

0

4 514

-6 890

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

58 005

 

 

 

 

58 005

0

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

58 005

0

0

 

 

58 005

0

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

0

0

Ecart actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

0

13 960

Autres

791

 

 

 

 

791

91

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

448 663

0

0

0

0

448 663

-386 145

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2014

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

26 361

 

26 361

31 799

Dont écarts actuariels

31 751

 

31 751

42 829

Dont effet du plafonnement d'actif

-5 391

 

-5 391

-11 030

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

58 005

 

58 005

-11 078

Ajustements de plafonnement des actifs

-13 629

 

-13 629

5 639

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

70 737

0

70 737

26 360

Dont écarts actuariels

89 756

0

89 756

31 751

Dont effet du plafonnement d'actif

-19 020

0

-19 020

-5 390

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

 

642

76

 

718

692

Coût des services passés

 

 

 

 

 

0

0

Coût financier

10 951

 

414

64

 

11 429

11 129

Produit financier

 

 

 

 

 

0

-14 411

Prestations versées

-7 117

 

-292

-120

 

-7 529

0

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

0

0

Autres (dont plafonnement d'actifs)

 

 

 

225

 

225

3 313

Total de la charge de l'exercice

3 834

0

764

245

0

4 843

723

 

8.2.4. Autres informations :

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

CGPCE

CGPCE

Taux d'actualisation

1,84 %

2,96 %

Taux d'inflation

1,80 %

1,90 %

Table de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

28 ans

22 ans

 

 

Hors CGPCE

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Taux d'actualisation

1,35 %

1,58 %

2,66 %

#

 

Au 31 décembre 2014, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 83,20 % en obligations, 2,38 % en actions, 1,20 % en actifs immobiliers et 13,22 % en actifs monétaires.

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour CGPCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

(En milliers d'Euros)

Total de l'activité

Dont pôle clientèle

2014

2013

2014

2013

Produit net bancaire

531 536

533 895

481 088

476 883

Frais de gestion

-343 435

-340 629

-331 807

-327 702

Résultat brut d'exploitation

188 101

193 266

149 281

149 181

Coût du risque

-46 229

-42 397

-43 788

-38 939

Résultat d'exploitation

141 872

150 869

105 493

110 242

Quote-part résultat net des entreprises mises en équivalence

19

 

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-1 145

-36

361

406

Résultat courant avant impôt

140 746

150 833

105 854

110 648

 

L’activité Clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle

Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

16 700

37 428

De la clientèle

1 311 096

1 446 534

Ouvertures de crédit confirmées

1 310 093

1 418 103

Autres engagements

1 003

28 431

Total des engagements de financement donnés

1 327 796

1 483 962

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

340 000

790 495

Total des engagements de financement reçus

340 000

790 495

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

5 038 786

5 077 094

D'ordre de la clientèle

795 606

2 608 602

Total des engagements de garantie donnés

5 834 392

7 685 696

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

85 592

169 859

De la clientèle

11 078 905

10 379 926

Engagements de garantie reçus

11 164 497

10 549 785

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (cas notamment des entités CE Holding Promotion ou de la SAS Triton) ;

— les centres informatiques (GCE Technologies, GCE Business Services…).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Société mère ou Société locale d'Epargne

Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Entreprises consolidées par intégration proportionnelle

Entreprises consolidées par mise en équivalence

Société mère ou Société locale d'Epargne

Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Entreprise consolidées par intégration proportionnelle

Entreprises consolidées par mise en équivalence

Crédits

 

1 215 160

6 102

 

 

2 114 552

6 870

 

Autres actifs financiers

 

759 662

 

 

 

86 038

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

703

2 806

 

 

Total des actifs avec les entités liées

0

1 974 822

6 102

0

703

2 203 396

6 870

0

Dettes

 

3 722 604

 

 

 

4 372 928

365

 

Autres passifs financiers

 

23 550

 

 

114 934

443 203

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

1 758

 

 

Total des passifs envers les entités liées

0

3 746 154

0

0

114 934

4 817 889

365

0

Intérêts, produits et charges assimilés

 

-35 491

357

 

-10 355

-95 312

218

 

Commissions

 

 

 

 

 

 

13

 

Résultat net sur opérations financières

 

 

 

 

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

703

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

0

-35 491

357

0

-9 652

-95 312

231

0

Engagements donnés

 

70 708

6 088

 

 

3 549 834

6 613

 

Engagements reçus

 

344 494

 

 

 

758 513

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

3 235 156

 

 

Total des engagements avec les entités liées

0

415 202

6 088

0

0

7 543 503

6 613

0

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 16 - Périmètre de consolidation.

La variation des montants par rapports à 2013 provient de l’entité NATIXIS qui depuis l’opération Yanne n’est plus considérée comme partie liée.

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Le montant global des rémunérations3 allouées au titre de l’exercice 2014 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 473 milliers d’euros (1 479 milliers d’euros en 2013).

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnes en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie :

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2014

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

2

42 320

 

 

42 322

Prêts et créances

 

 

5 206 613

1 536 700

6 743 313

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnes en garantie dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

2

42 320

5 206 613

1 536 700

6 785 635

Passif associés :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

36 085

 

 

36 085

Prêts et créances

 

 

432 123

 

432 123

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

36 085

432 123

 

468 208

 

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2013

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1

45 915

 

 

45 916

Prêts et créances

 

 

7 071 730

 

7 071 730

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnes en garantie dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

1

45 915

7 071 730

 

7 117 646

Passif associés :

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

39 292

 

 

39 292

Prêts et créances

 

 

435 185

 

435 185

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

39 292

435 185

 

474 477

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

Cessions de créance. — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

Au 31 décembre 2014, 1 536 700 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

12.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont , GCE Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, BPCE Home ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 865 358 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 346 615 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 270 217 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 334 746 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 360 918 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 348 871 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 757 383 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de EBCE Immobilier& Corp. contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 1 388 471 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 107 926 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 181 275 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 745 902 milliers d’euros au 31 décembre 2013. La diminution s’explique par l’affectation d’une grande partie des crédits concernés à l’opération « Titrisation ».

 

12.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer. — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

12.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas dans ses comptes d’intérêts et obligations issus de transferts d’actifs financiers intégralement décomptabilisés.

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash colateral) » et « Appels de marge versés (cash collatéral) ».

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne détient pas d’actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan.

 

13.1. Passifs financiers :

— Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2014

31/12/2013

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

246 290

33 476

212 814

 

 

 

 

 

Opérations de pension

36 085

36 085

 

 

39 379

45 915

 

6 536

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

         Total

282 375

69 561

212 814

 

39 379

45 915

 

6 536

 

13.2. Actifs financiers :

— Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

 

(En milliers d'Euros)

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2014

31/12/2013

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

33 476

33 476

 

 

0

0

 

 

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

         Total

33 476

33 476

0

0

0

0

0

0

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au cout amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Juste valeur 31/12/2014

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur 31/12/2013

Actifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 592 196

 

1 366 816

5 225 380

7 920 047

Prêts et créances sur la clientèle

16 308 606

 

26 109

16 282 497

17 009 165

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 856

68 856

 

 

68 869

Passifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 947 418

 

4 856 768

90 650

4 834 323

Dettes envers la clientèle

18 149 802

 

4 999 447

13 150 355

17 743 419

Dettes représentées par un titre

265 079

 

265 079

 

960 250

Dettes subordonnées

23 990

 

23 990

 

141 867

 

Note 15. – Périmètre de consolidation.

 

15.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014. — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014 sont les suivantes :

— Entité entrante :

Fonds Communs de Titrisation ou « FCT cf. note 16.2

— Entités sortantes au 01 janvier 2014 :

BATIMUR

La déconsolidation de l’entité BATIMUR a été réalisée selon le principe de la déconsolidation sans cession des titres. L’apport de richesse de la structure à la date de déconsolidation s’élevant à 383K€, les impacts ont été comptabilisés en résultat en moins-value sur immobilisation financière, sans changement de la valeur des titres, titres détenus par ailleurs par l’entité EXPANSO HOLDING.

— Entités sortantes au 31 décembre 2014 :

EXPANSO HOLDING

EXPANSO CAPITAL

Suite à la décision du Directoire en date du 22/12/2014, les entités EXPANSO HOLDING et EXPANSO CAPITAL ont été déconsolidées le 31/12/2014.

La déconsolidation de l’entité EXPANSO HOLDING a été réalisée selon le principe de la déconsolidation sans cession des titres dont les effets sont de transférer l’apport de richesse de l’entité concernée jusqu’à sa date de déconsolidation des réserves consolidées vers la valeur des titres à l’actif du bilan et de constater une réévaluation négative des titres d’un montant identique. Ainsi, au 31/12/2014, l’effet de la déconsolidation d’EXPANSO HOLDING s’élève à 3 666K€, représentatifs de l’apport en réserves consolidées d’EXPANSO HOLDING jusqu’à la date de déconsolidation.

La déconsolidation de l’entité EXPANSO CAPITAL a été réalisée selon le même principe de déconsolidation sans cession des titres. Cependant, l’apport de richesse s’élevant à 499K€, les impacts ont été comptabilisés en résultat en moins-value sur immobilisation financière, sans changement de la valeur des titres, titres détenus par ailleurs par l’entité EXPANSO HOLDING.

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a acheté à l’entité EXPANSO HOLDING, les titres de l’entité BATIMAP le 23/12/2014 pour un montant de 2,4 M€. La plus-value dégagée à hauteur de 388 K€ n’a pas été neutralisée dans les comptes consolidés.

Enfin, le changement du taux de détention de BATIMAP (détention directe) et le passage de la méthode de consolidation par intégration proportionnelle de BATIMAP à la méthode de la mise en équivalence ont impacté les capitaux propres consolidés pour un montant de -328K€.

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 s’est traduite par :

– la mise en équivalence par le CEAPC de l’entité Batimap.

 

15.2. Opérations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

 

— Pour les établissements : Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

— Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

— Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

– les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

– les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

— Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

Autres activités (ensemble regroupant le restant des activités).

 

16.2. Nature des risques associes aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

101 883

17 272

24 368

143 523

Prêts et créances

 

 

 

17 805

17 805

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

101 883

17 272

42 173

161 328

Dettes envers la clientèle

 

9 064

5 753

2 619

17 436

Total passif

 

9 064

5 753

2 619

17 436

Engagements de financement donnés

 

 

 

2 028

2 028

Engagements de garantie donnés

 

 

6 446

 

6 446

Garantie reçues

 

 

6 446

 

6 446

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

 

0

2 028

2 028

Taille de l'entité structurée

 

2 408 023

19 053

33 491

2 460 567

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

— Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

— Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation);

— Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

— Autres activités, le total bilan.

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’est pas sponsor d’entités structurées. »

 

Note 17. – Honoraires des commissaires aux comptes.

 

Montants en milliers d'Euros

Price waterhouse Coopers

KPMG

2014

2013

Variation (%) (3)

2014

2013

Variation (%) (3)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

188

100,0 %

189

96,4 %

-0,5 %

191

100,0 %

242

84,9 %

-21,1 %

Emetteur

171

 

174

 

 

170

 

165

 

 

Filiales intégrés globalement

17

 

15

 

 

21

 

77

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0 %

0

0,0 %

 

0

0,0 %

0

0,0 %

 

Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

188

100,0 %

189

96,4 %

-0,5 %

191

100,0 %

242

84,9 %

-21,1 %

Total

188

100,0 %

196

100,0 %

-4,1 %

191

100,0 %

285

100,0 %

-33,0 %

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2014.)

 

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes comptables applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit

Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 6.7 et 7.1.3 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.4 et 6.4 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5, 4.1.5, 4.1.6 et 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10.4, 5.16 et 8.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.16.3 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

 

1501416

27/10/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4923
Texte de l'annonce :

1404923

27 octobre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 669 625 500 Euros

Siège social : 61, rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex

353 821 028 R.C.S. Bordeaux

 

Situation au 30 septembre 2014.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

119 330

Effets Publics et Valeurs assimilées

555 206

Créances sur les Établissements de Crédit

7 122 391

Créances sur la Clientèle

14 174 139

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 117 712

Actions et Autres Titres à revenu variable

152 008

Participations et Autres Titres détenus à long terme

71 977

Parts dans les Entreprises liées

797 535

Immobilisations incorporelles

6 753

Immobilisations corporelles

111 887

Autres actifs

267 995

Comptes de Régularisation

215 044

Total actif

25 711 977

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

4 803 658

Comptes créditeurs de la Clientèle

18 071 523

Dettes représentées par un titre

438 911

Autres passifs

260 189

Comptes de Régularisation

417 048

Provisions pour Risques et Charges

103 974

Dettes subordonnées

23 297

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

110 345

Capitaux propres Hors FRBG

1 483 032

Capital

669 626

Primes d'émission

451 903

Réserves

243 453

Provisions règlementées

0

Report à nouveau

118 050

Total passif

25 711 977

 

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 429 033

Engagements de garantie

607 159

Engagements sur titres

0

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

700 000

Engagements de garantie

87 494

Engagements sur titres

4 253

 

 

1404923

27/08/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4400
Texte de l'annonce :

1404400

27 août 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°103


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

 Banque coopérative réglé par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 669 625 500 euros.

Siège social : 61, rue du château d'eau 33 076 Bordeaux cedex.

  353 821 028 R.C.S. Bordeaux

 BILAN PUBLIABLE NON CONSOLIDE AU 30 JUIN 2014.

(En milliers d'euros)

 

ACTIF

MONTANT

Caisse, Banques Centrales, CCP

113 323

Effets Publics et Valeurs assimilées

557 205

Créances sur les Établissements de Crédit

7 364 594

Créances sur la Clientèle

14 018 201

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 098 917

Actions et Autres Titres à revenu variable

150 302

Participations et Autres Titres détenus à long terme

70 260

Parts dans les Entreprises liées

797 277

Immobilisations Incorporelles

6 838

Immobilisations Corporelles

109 204

Autres Actifs

262 594

Comptes de Régularisation

234 063

TOTAL

25 782 778

 

 

PASSIF

MONTANT

Dettes envers les Établissements de Crédit

4 953 172

Comptes créditeurs de la Clientèle

17 856 827

Dettes représentées par un titre

494 385

Autres Passifs

232 556

Comptes de Régularisation

407 025

Provisions pour Risques et Charges

105 453

Dettes Subordonnées

139 983

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

110 345

Capitaux propres (Hors FRBG)

1 483 032

Capital

669 626

Primes d'Émission

451 903

Réserves

243 453

Provisions règlementées

0

Report à nouveau

118 050

TOTAL

25 782 778

 

 

HORS – BILAN

MONTANT

ENGAGEMENTS DONNES

 

Engagements de financement

1 493 500

Engagements de garantie

596 507

Engagements sur titres

0

ENGAGEMENTS REÇUS

 

Engagements de financement

720 549

Engagements de garantie

88 544

Engagements sur titres

6 516

 

 

1404400

12/05/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1807
Texte de l'annonce :

1401807

12 mai 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°57


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

Banque coopérative au capital de 669 625 500 €.

Siège social : 61, rue du château d’eau 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S Bordeaux.

Exercice 2013.

A. — Comptes individuels annuels.

 

Les rapports annuels de la gestion de  la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisses, banques centrales

 

125 269

119 563

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

406 048

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

7 917 798

8 850 214

Opérations avec la clientèle

3.2

15 373 766

14 274 996

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

311 880

639 561

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

159 759

153 748

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

72 187

149 731

Parts dans les entreprises liées

3.4

799 525

889 060

Immobilisations incorporelles

3.5

6 884

6 135

Immobilisations corporelles

3.5

108 109

107 703

Autres actifs

3.7

76 031

81 972

Comptes de régularisation

3.8

314 592

294 162

Total de l'actif

 

25 671 848

25 566 845

 

Hors bilan

Notes

31/21/2013

31/12/2012

Engagements donnés

 

2 108 471

2 068 153

Engagements de financement

4.1

1 497 871

1 426 191

Engagements de garantie

4.1

610 600

641 962

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

4 539 543

5 524 596

Opérations avec la clientèle

3.2

17 759 321

16 351 436

Dettes représentées par un titre

3.6

961 344

1 066 407

Autres passifs

3.7

179 204

282 000

Comptes de régularisation

3.8

372 406

343 511

Provisions

3.9

110 199

105 001

Dettes subordonnées

3.10

139 222

139 227

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

110 345

110 345

Capitaux propres (hors FRBG)

3.12

1 500 264

1 644 322

Capital souscrit

 

669 626

593 282

Primes d'émission

 

451 904

652 002

Réserves

 

229 292

313 048

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

345

345

Report à nouveau

 

54 695

25 470

Résultat de l'exercice (+/-)

 

94 402

60 175

Total du passif

 

25 671 848

25 566 845

 

Hors bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus

 

851 423

1 105 919

Engagements de financement

4.1

753 620

1 000 000

Engagements de garantie

4.1

91 165

99 281

Engagements sur titres

 

6 638

6 638

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros.)

 

 

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

5.1

785 390

841 464

Intérêts et charges assimilées

5.1

-468 774

-532 377

Revenus des titres à revenu variable

5.2

18 196

10 620

Commissions (produits)

5.3

222 487

215 651

Commissions (charges)

5.3

-35 253

-32 169

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

-13 247

-3 613

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

4 013

9 137

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

8 326

14 625

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-12 435

-10 438

Produit net bancaire

 

508 703

512 900

Charges générales d'exploitation

5.7

-319 474

-324 445

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-16 839

-17 254

Résultat brut d'exploitation

 

172 390

171 201

Coût du risque

5.8

-34 809

-28 654

Résultat d'exploitation

 

137 581

142 547

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

5 124

-37 377

Résultat courant avant impôt

 

142 705

105 170

Impôt sur les bénéfices

5.11

-48 303

-47 047

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

2 052

Résultat net

 

94 402

60 175

 

III. — Notes annexes aux coptes individuels annuels.

 

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne , les sociétés locales d'épargne .

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

—Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

—la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer);

—les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

le remboursement des titres supersubordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

 

1.4.Événements postérieurs à la clôture — Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le conseil de surveillance de BPCE et le conseil d’administration de Natixis qui se sont tenus tous deux le 19 février 2014.

Filiale à 60% du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Épargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

 

Note 2. Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées

Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des normes comptables (ANC). Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatifs aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables

Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2013.

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation

Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

—continuité de l’exploitation ;

—permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

—indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du CRBF.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle

Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis :

plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « coût du risque ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) relatif à la comptabilisation des opérations sur titres, modifié par le règlement CRBF 95-04 et les règlements n° 2000-02, n° 2002-01, n° 2005-01, n° 2008-07 et n° 2008-17 du Comité de la réglementation comptable ; ce règlement définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres.

 

— le règlement CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs .

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

 

Reclassement d’actifs financiers — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Éléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6 Dettes subordonnéesLes dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7 Provisions — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme

Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9 Instruments financiers à terme — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

— Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Note 3. — Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires.

 

Actif

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires

38 611

12 979

Créance rattachées à vue

0

11

Créances à vue

38 611

12 990

Comptes et prêts à terme

7 770 097

8 678 485

Prêts subordonnés et participatifs

164

185

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créance rattachées à terme

108 926

158 554

Créances à terme

7 879 187

8 837 224

Total

7 917 798

8 850 214

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 33 377 milliers d'euros à vue et 2 385 539 milliers d'euros à terme.

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 5 484 072 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

Passif

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

10 595

41 476

Comptes et emprunts au jour le jour

80 000

260 000

Autres sommes dues

12 800

25 326

Dettes rattachées à vue

23

7

Dettes à vue

103 418

326 809

Comptes et emprunts à terme

4 343 956

5 124 395

Valeurs et titres donnés en pension à terme

39 292

17 084

Dettes rattachées à terme

52 877

56 308

Dettes à terme

4 436 125

5 197 787

Total

4 539 543

5 524 596

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 664 milliers d'euros à vue et 3 717 797 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle.

3.2.1. Opérations avec la clientèle.

Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

133 060

108 122

Créances commerciales

26 964

27 537

Crédits de trésorerie et de consommation

1 328 963

1 337 117

Crédits à l'équipement

4 452 534

4 346 805

Crédits à l'habitat

9 110 404

8 176 118

Autres crédits à la clientèle

30 351

15 763

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

30 500

30 500

Autres

7 700

11 638

Autres concours à la clientèle

14 960 452

13 917 941

Créances rattachées

80 324

80 799

Créances douteuses

343 367

287 247

Dépréciations des créances sur la clientèle

-170 401

-146 648

Total

15 373 766

14 274 998

Dont créances restructurées

27 374

826

9 162 milliers d’euros reclassés en encours sains et 18 212 milliers d’euros reclassés en encours douteux .

 

Passif

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'épargne à régime spécial

13 014 041

12 830 616

Livret A

6 403 097

6 200 578

PEL / CEL

2 909 083

2 711 173

Autres comptes d'épargne à régime spécial

3 701 861

3 918 865

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

4 662 450

3 453 270

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

17 587

13 650

Dettes rattachées

65 243

53 900

Total

17 759 321

16 351 436

(1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

À vue

À terme

Total

À vue

À terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 827 933

 

2 827 933

2 539 884

 

2 539 884

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

157 393

157 393

 

152 473

152 473

Comptes créditeurs à terme

 

1 677 124

1 677 124

 

760 913

760 913

Total

2 827 933

1 834 517

4 662 450

2 539 884

913 386

3 453 270

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique.

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

2 424 125

45 167

-28 707

23 420

-18 222

Entrepreneurs individuels

679 588

113 735

-54 123

75 381

-41 769

Particuliers

9 045 114

171 725

-80 341

62 299

-37 601

Administrations privées

313 722

 

 

 

 

Administrations publiques et sécurité sociale

2 620 044

2 545

-1 965

1 214

-1 116

Autres

37 883

10 195

-5 265

7 592

-5 019

Créances rattachées

80 324

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2013

15 200 800

343 367

-170 401

169 906

-103 727

Total au 31 décembre 2012

14 134 400

287 247

-146 648

173 378

-104 822

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable.

3.3.1Portefeuille titres.

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Placement

Investis-sement

TAP

Total

Placement

Investis-sement

TAP

Total

Valeurs brutes

150 000

250 775

0

400 775

 

 

 

0

Créances rattachées

3 653

1 620

0

5 273

 

 

 

0

Effets publics et valeurs assimilées

153 653

252 395

0

406 048

0

0

0

0

Valeurs brutes

307 337

0

0

307 337

439 002

195 519

0

634 521

Créances rattachées

5 037

0

0

5 037

8 104

1 649

0

9 753

Dépréciations

-494

0

0

-494

-4 713

0

0

-4 713

Obligations et autres titres à revenu fixe

311 880

0

0

311 880

442 393

197 168

0

639 561

Montants bruts

160 298

 

12 454

172 752

154 000

 

12 758

166 758

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Dépréciations

-11 646

 

-1 347

-12 993

-12 458

 

-552

-13 010

Actions et autres titres à revenu variable

148 652

0

11 107

159 759

141 542

0

12 206

153 748

Total

614 185

252 395

11 107

877 687

583 935

197 168

12 206

793 309

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 268 599 milliers d’euros.

 

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 681 et 1 347 milliers d’euros.

 

La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes détenait au 31 décembre 2012, 5 000 milliers d’euros (valeur nominale) de titres espagnols dans le portefeuille d’investissement. Ces titres sont échus depuis le 30 juillet 2013.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

394 398

250 775

645 173

368 283

195 519

563 802

Titres non cotés

58 697

0

58 697

62 350

0

62 350

Créances douteuses

3 748

 

3 748

3 656

 

3 656

Créances rattachées

8 690

1 620

10 310

8 104

1 649

9 753

Total

465 533

252 395

717 928

442 393

197 168

639 561

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 242 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 4 369 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 33 932 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 37 477 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 17 674 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Au 31 décembre 2012, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 28 106 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2013 ainsi qu’au 31 décembre 2012. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2013 ainsi qu’au 31 décembre 2012.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 403 775 milliers d'euros au 31 décembre 2013 (contre 374 769 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

Actions et autres titres a revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Titres non cotés

148 652

11 107

159 759

141 542

12 206

153 748

Total

148 652

11 107

159 759

141 542

12 206

153 748

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 92 300 milliers d’euros d’OPCVM dont 86 955 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2013 (contre 119 963 milliers d’euros d’OPCVM dont 114 618 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2012).

 

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 11 646 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 12 459 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 7 639 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 2 310 milliers au 31 décembre 2012.

 

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 1 347 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 552 milliers d’euros au 31 décembre 2012 et les plus-values latentes s’élèvent à 681 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 917 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

3.3.2. Évolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2013

Achats

Cessions

Remboursements

Autres variations

31/12/2013

Effets publics

197 168

64 227

 

-10 000

1 000

252 395

Total

197 168

64 227

0

-10 000

1 000

252 395

 

3.3.3.Reclassements d’actifs — En application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement », la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’ a pas opéré des reclassement d’actifs en 2013.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme.

3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

En milliers d'euros

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2013

Participations et autres titres détenus à long terme

154 774

9 256

-81 841

-6 342

75 847

Parts dans les entreprises liées

1 038 501

972

-88 583

-1 273

949 617

Valeurs brutes

1 193 275

10 228

-170 424

-7 615

1 025 464

Participations et autres titres à long terme

5 043

1 558

-2 941

 

3 660

Parts dans les entreprises liées

149 441

944

-293

 

150 092

Dépréciations

154 484

2 502

-3 234

0

153 752

Total

1 038 791

7 726

-167 190

-7 615

871 712

 

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 622 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 4 886 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2013 n’ont pas entraîné de dépréciation sur les titres BPCE.

Au 31 décembre 2013, la valeur nette comptable s’élève à 657 880 milliers d’euros pour les titres BPCE .

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations.

Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital31/12/2012

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2012

Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2013

Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2013

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2013

Montants des cautions et avals donnés par la société en 2013

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2012

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2012

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2013

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SDR Expanso

10 502

21 506

91,16%

11 510

11 510

 

 

8 649

8 133

4 547

 

SCI Tournon

11 626

734

100,00%

11 626

11 626

2 000

 

4 167

2 634

2 634

 

FCPR Expanso Investissement

0

945

 

 

 

 

 

229

188

562

 

CIS Aquitaine Valley

3 062

5 081

100,00%

4 441

4 441

 

 

220

362

 

 

Emmo Aquitaine

15 943

-3 208

100,00%

16 956

15 000

 

 

989

712

 

 

Beaulieu Immo

26 185

284

100,00%

26 366

26 366

1 073

 

2 146

267

318

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

12 835 435

3,78%

806 468

657 880

 

 

-247 405

-605 301

 

 

Triton

25 011

89 839

7,55%

3 776

3 776

 

 

49 619

14 176

 

 

CE Holding Promotion

686 624

12 167

7,55%

61 550

61 550

 

 

3 381

96 660

2 223

 

Galia Venture

8 294

-1 095

49,92%

3 929

3 571

 

 

0

-119

 

 

SAS Foncière CE

46 204

34 002

 

7 356

5 851

4 098

 

0

449

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

64 745

63 400

27 416

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

6 741

6 741

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siege social

Forme juridique

CRC Ecureuil @PCEN

Avenue du Futuroscope Immeuble A2 Téléport 1 Futuroscope 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

Edith Bail 1

9 quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 2

9 quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 3

9 quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 4

9 quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

BPCE Achats

12-20 rue Fernand Braudel 75013 Paris

GIE

BPCE Trade

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

Caisse d’Épargne Syndication Risque

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

GCE Mobiliz

50 avenue Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

IT-CE

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

GIE Chantaco

4 rue Gaillon 75002 Paris

GIE

GIE Chiberta

4 rue Gaillon 75002 Paris

GIE

Keltia

41 avenue de l’Opéra 75002 Paris

GIE

Neuilly Contentieux

20 avenue Georges Pompidou 92300 Levallois-Perret

GIE

Papangue bail

9 quai du Président Paul Doumer 92920 Paris la Défense

GIE

Pronyfi

37 avenue Henry Lafleur 98849 Nouméa cedex

GIE

Sylvie Bail

19 rue des Capucines 75001 Paris

GIE

Ecolocale

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

BPCE Services Financiers

50 avenue Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

Le logement saintongeais

52 cours Genet 17100 Saintes

GIE

Écureuil Crédit

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

SCI L’Écureuil de Beaulieu

18 rue Gay Lussac 86000 Poitiers

SCI

SCI Écureuil d’Aquitaine la Jallère

61 rue du Château d’Eau 33076 Bordeaux cedex

SCI

SCI du Vergne

61 rue du Château d’Eau 33076 Bordeaux cedex

SCI

SCI de Tournon

61 rue du Château d’Eau 33000 Bordeaux

SCI

SCI l’Immobilière Inchauspé

18 avenue de la Gare 40100 Dax

SCI

SCI l’Immobilière Adour

18 avenue de la Gare 40100 Dax

SCI

Société Civile Immobilière Pau Bâtiment D

2 rue Thomas Edison – Pau Cité Multimédia – Bâtiment A – 64054 Pau

SCI

SNC Écureuil 5 rue Masseran

5 rue Masseran 75007 Paris

SNC

SNC Heliodom 30

12 rue Félix Guyon 97400 Saint Denis

SNC

SNC Pinarello

C/O OFOI - 43 rue de Paris 97400 Saint Denis

SNC

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées. — Il n’y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Établissements de crédit

Autres entreprises

Total

Total

Créances

2 386 860

33 911

2 420 771

2 766 211

Dettes

4 620 466

30 308

4 650 774

5 115 141

Dont subordonnées

139 222

 

139 222

139 227

Engagements de financement

27 756

43 169

70 925

82 790

Engagements de garantie

405 311

0

405 311

312 335

Engagements donnés

433 067

43 169

476 236

395 125

Engagements de financement

753 620

0

753 620

1 000 000

Engagements de garantie

5 813

0

5 813

10 428

Engagements reçus

759 433

0

759 433

1 010 428

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles.

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Droits au bail et fonds commerciaux

5 588

864

 

 

6 452

Logiciels

7 419

183

 

0

7 602

Autres

0

 

 

 

0

Valeurs brutes

13 007

1 047

0

0

14 054

Logiciels

6 872

298

 

 

7 170

Amortissements et dépréciations

6 872

298

0

0

7 170

Total valeurs nettes

6 135

749

0

0

6 884

 

Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Terrains

6 376

29

-39

 

6 366

Constructions

68 204

9 592

-107

-8 651

69 038

Autres

220 266

8 022

-1 272

8 651

235 667

Immobilisations corporelles d'exploitation

294 846

17 643

-1 418

0

311 071

Immobilisations hors exploitation

12 160

43

-680

0

11 523

Valeurs brutes

307 006

17 686

-2 098

0

322 594

Constructions

36 323

1 827

-87

 

38 063

Autres

157 160

14 713

-1 048

0

170 825

Immobilisations corporelles d'exploitation

193 483

16 540

-1 135

0

208 888

Immobilisations hors exploitation

5 820

205

-428

 

5 597

Amortissements et dépréciations

199 303

16 745

-1 563

0

214 485

Total valeurs nettes

107 703

941

-535

0

108 109

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Bons de caisse et bons d'épargne

13 608

14 949

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

946 500

1 050 072

Dettes rattachées

1 236

1 386

Total

961 344

1 066 407

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 1 312 milliers d'euros. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

2

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

265

0

387

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

18 350

0

7 678

Créances et dettes sociales et fiscales

14 876

0

14 708

0

Dépôts de garantie versés et reçus

0

0

0

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

60 890

160 852

66 877

274 322

Total

76 031

179 204

81 972

282 000

 

La baisse des autres débiteurs divers est due principalement à l’augmentation du capital de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes par incorporation des comptes courants des SLE pour 195 000 milliers d’euros.

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Charges et produits constatés d'avance (1)

27 697

130 089

25 460

139 298

Produits à recevoir/Charges à payer

54 785

119 283

51 042

114 428

Valeurs à l'encaissement

186 394

111 173

179 173

74 937

Autres

45 716

11 861

38 487

14 846

Total

314 592

372 406

294 162

343 509

1)Dont Produits constatés d’avance :

 

 

 

 

Étalement prêts à taux zéro

 

112 118

 

127 419

Surcote emprunt

 

8 416

 

7 833

 

3.9. Provisions.

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Reprises

31/12/2013

Provisions pour risques de contrepartie

26 497

3 552

-1 318

28 731

Provisions pour engagements sociaux

12 491

728

-148

13 071

Provisions pour PEL/CEL

31 832

0

0

31 832

Provisions pour litiges

22 328

9 739

-8 382

23 685

Provision sur épargne réglementée

0

2 850

0

2 850

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

1 436

801

-891

1 346

Immobilisations financières

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

Provisions pour impôts

8 371

593

-3 958

5 006

Autres

2 046

2 395

-763

3 678

Autres provisions pour risques

11 853

3 789

-5 612

10 030

Total

105 001

20 658

-15 460

110 199

 

Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

En milliers d'euros

31/12/2012

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2013

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-146 647

-52 288

28 791

-257

-170 401

Dépréciations sur autres créances

-682

-3

92

 

-593

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-147 329

-52 291

28 883

-257

-170 994

Provisions sur engagements hors bilan (1)

808

 

 

 

808

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

25 689

3 552

-1 318

 

27 923

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

26 497

3 552

-1 318

0

28 731

Total

-120 832

-48 739

27 565

-257

-142 263

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature : 808 milliers d’euros

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3 Provisions pour engagements sociaux.

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargneet les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes est limité au versement des cotisations (7 835 milliers d'euros en 2013).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes concernent les régimes suivants :

— le régime de retraite des Caisses d’Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

379 963

10 408

1 592

1 071

393 034

Juste valeur des actifs du régime

-386 145

 

 

 

-386 145

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

0

Effet du plafonnement d'actifs

6 182

 

 

 

6 182

Solde net au bilan

0

10 408

1 592

1 071

13 071

Engagements sociaux passifs

0

10 408

1 592

1 071

13 071

Engagements sociaux actifs

0

 

 

 

0

 

Ce tableau sera fourni pour la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes uniquement pour 2013.

 

Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

382 276

9 571

1 627

1 071

394 545

Coût des services rendus

 

614

78

 

692

Coût des services passés

 

 

 

 

0

Dont liquidation et réduction de régime

 

 

 

 

0

Coût financier

10 738

352

39

 

11 129

Prestations versées

-7 612

-223

-111

 

-7 946

Dont montants payés au titre de liquidation

 

 

 

 

0

Autres

 

100

-47

 

53

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

 

 

 

 

0

Variations comptabilisées en résultat

3 126

843

-41

0

3 928

Écarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

 

 

 

 

0

Écarts de réévaluation - Hypothèses financières

-5 988

 

 

 

-5 988

Écarts de réévaluation - Effets d'expérience

550

 

 

 

550

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-5 438

0

 

 

-5 438

Écarts de conversion

 

 

 

 

0

Variations de périmètre

 

 

 

 

0

Autres

-1

 

 

 

-1

Dette actuarielle calculée en fin de période

379 963

10 414

1 586

1 071

393 034

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

393 306

 

 

 

393 306

Produit financier

14 411

-91

 

 

14 320

Cotisation reçues

 

 

 

 

0

– versé par l’employeur

 

 

 

 

0

– versé par les bénéficiaires

 

 

 

 

0

Prestations versées

 

 

 

 

0

Dont montants payés au titre de liquidation

 

 

 

 

0

Autres

 

 

 

 

 

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

 

 

 

 

0

Variations comptabilisées en résultat

6 799

-91

0

0

6 708

Écarts de réévaluation – Rendement des actifs du régime

 

 

 

 

0

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-13 960

0

 

 

-13 960

Écarts de conversion

 

 

 

 

0

Variations de périmètre

 

 

 

 

0

Autres

 

91

 

 

91

Juste valeur des actifs en fin de période

386 145

0

0

0

386 145

 

Charges actuarielle des régimes à prestations définies :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

614

78

 

692

Coût des services passés

 

 

 

 

0

Coût financier

10 738

352

39

 

11 129

Produit financier

 

 

 

 

0

Prestations versées

 

 

 

 

0

Cotisations reçues

 

 

 

 

0

Écarts de réévaluation sur avantages à long terme

-14 411

-109

-111

 

-14 631

Limitation d'actif

3 673

 

 

 

3 673

Autres

 

 

-47

 

 

Total de la charge de l'exercice

0

857

-41

0

816

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

 

En pourcentage

Régime CGPCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Taux d’actualisation

2.96 %

2.96 %

2.66 %.

2.70 %

2.67 %

2.70 %

Rendements des actifs de couverture

 

3.70 %

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

NA

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2013, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 80% en obligations, 3% en actions, 1% en actifs immobiliers et 15% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

—TF000/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

—TGH TGF 05 pour CGPCE.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL.

 

Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

* Ancienneté de moins de 4 ans

750 361

350 649

* Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 449 507

1 612 989

* Ancienneté de plus de 10 ans

321 688

347 200

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 521 556

2 310 838

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

391 244

409 204

Total

2 912 800

2 720 042

 

Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

17 321

20 979

* Au titre des comptes épargne logement

69 753

78 196

Total

87 074

99 175

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations / reprises nettes

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

* Ancienneté de moins de 4 ans

252

 

252

* Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

4 301

 

4 301

* Ancienneté de plus de 10 ans

21 101

 

21 101

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

25 654

0

25 654

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

5 341

 

5 341

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

 

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

836

 

836

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

836

0

836

Total

31 831

0

31 831

 

3.10. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

138 000

138 000

Dettes rattachées

1 222

1 227

Total

139 222

139 227

 

La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE.Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes au titre de l’article 4.d du règlement n°90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Date d'émission

Date d'échéance

Taux

Devise

Montant au 31/12/2013

01/09/2004

19/07/2014

5,20 %

EUR

4 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20 %

EUR

5 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20 %

EUR

6 000

21/12/2004

14/02/2015

4,50 %

EUR

3 000

15/12/2006

06/07/2015

4,35 %

EUR

20 000

30/12/2008

21/07/2014

Variable au trimestre E3M+136bp

EUR

100 000

 

 

 

 

138 000

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2013

Fonds pour risques bancaires généraux

110 345

 

 

 

110 345

Total

110 345

0

0

 

110 345

 

3.12. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2011

593 281

652 002

309 455

29 067

29 542

1 613 347

Mouvements de l'exercice

0

0

3 939

-3 598

30 633

30 974

Total au 31 décembre 2012

593 281

652 002

313 394

25 469

60 175

1 644 321

Affectation résultat 2012

 

 

9 026

29 226

-38 252

0

Distribution de dividendes

 

 

 

 

-21 923

-21 923

Augmentation de capital

195 000

 

 

 

 

195 000

Opération Yanne août 2013

-118 656

-200 099

-92 783

 

 

-411 538

Résultat de la période

 

 

 

 

94 402

94 402

Total au 31 décembre 2013

669 625

451 903

229 637

54 695

94 402

1 500 262

 

Le capital social de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 669 625 milliers d'euros et est composé pour 669 625 500 euros de 33 481 275 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne.

 

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 195 000 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire (ou le cas échéant de l’assemblée générale extraordinaire) du 07 octobre 2013, par l’émission au pair de 9 750 000 parts sociales nouvelles de 20 euros de valeur nominale chacune.

En 2013, chacune des Caisses d’Épargne a entièrement racheté les certificats coopératifs d’investissements (CCI), intégralement détenus par Natixis.

 

Sociétés locales d’épargne (SLE). — Au 31 décembre 2013, les parts sociales émises par la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes sont détenues par 14 sociétés locales d’épargne, dont le capital (780 884 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2013, les SLE ont perçu un dividende de 13 166 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Épargne.

 

Au 31 décembre 2013, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 111 258 milliers d’euros comptabilisé au bilan dans le poste « Autres Passifs » dans les comptes de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au cours de l’exercice 2013, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 10 355 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

4 000

402 048

 

406 048

Créances sur les établissements de crédit

6 056 167

774 984

789 214

258 822

 

7 879 187

Opérations avec la clientèle

730 522

1 092 641

4 588 532

8 801 125

15 300

15 228 120

Obligations et autres titres à revenu fixe

9 530

44 074

92 128

166 148

 

311 880

Total des emplois

6 796 219

1 911 699

5 473 874

9 628 143

15 300

23 825 235

Dettes envers les établissements de crédit

35 693

186 865

2 661 729

1 551 837

 

4 436 124

Opérations avec la clientèle

1 393 480

1 033 296

1 881 429

71 321

 

4 379 526

Dettes représentées par un titre

539 931

305 564

115 849

 

 

961 344

Dettes subordonnées

 

116 018

23 204

 

 

139 222

Total des ressources

1 969 104

1 641 743

4 682 211

1 623 158

0

9 916 216

 

Note 4. —Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés.

4.1.1. Engagements de financement :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

38 432

94 431

Ouverture de crédits documentaires

78 904

97 282

Autres ouvertures de crédits confirmés

1 380 125

1 234 183

Autres engagements

410

295

En faveur de la clientèle

1 459 439

1 331 760

Total des engagements de financement donnés

1 497 871

1 426 191

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

753 620

1 000 000

Total des engagements de financement reçus

753 620

1 000 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

 

 

Autres garanties

21 077

16 519

D'ordre d'établissements de crédit

21 077

16 519

Cautions immobilières

502 630

476 026

Cautions administratives et fiscales

3 239

3 711

Autres cautions et avals donnés

15

15

Autres garanties données

83 639

145 691

D'ordre de la clientèle

589 523

625 443

Total des engagements de garantie donnés

610 600

641 962

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

91 165

99 281

Total des engagements de garantie reçus

91 165

99 281

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

En milliers d'euros

Engageme-nts donnés

Engagements reçus

Engageme-nts donnés

Engageme-nts reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

5 062 753

0

4 378 446

0

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

2 009 155

10 373 480

2 009 225

9 255 933

Total

7 071 908

10 373 480

6 387 671

9 255 933

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 2 346 615 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 584 267 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 263 253 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 263 275 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 334 746 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 564 700 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 348 871 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 312 335 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 1 107 926 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 917 144 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 1 745 902 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 745 949 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Par ailleurs, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

 

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme.

4.2.1 Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

3 169 114

0

3 169 114

2 610 140

0

2 610 140

Opérations de gré à gré

3 169 114

0

3 169 114

2 610 140

0

2 610 140

Total opérations fermes

3 169 114

0

3 169 114

2 610 140

0

2 610 140

Options de taux d'intérêt

61 163

 

61 163

61 163

 

61 163

Options de change

 

3 743

3 743

 

10 295

10 295

Opérations de gré à gré

61 163

3 743

64 906

61 163

10 295

71 458

Total opérations conditionnelles

61 163

3 743

64 906

61 163

10 295

71 458

Total instruments financiers et de change á terme

3 230 277

3 743

3 234 020

2 671 303

10 295

2 681 598

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentessur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

La politique de gestion de bilan de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes explique la progression du notionnel des instruments de couverture de juste valeur destiné à se prémunir du risque global de taux d’intérêts.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Micro- couverture

Macro-couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro- couverture

Macro-couverture

Position ouverte isolée

Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

1 630 277

1 538 837

0

3 169 114

1 621 140

989 000

0

2 610 140

Opérations fermes

1 630 277

1 538 837

0

3 169 114

1 621 140

989 000

0

2 610 140

Options de taux d'intérêt

61 163

 

 

61 163

61 163

 

 

61 163

Options de change

 

 

3 743

3 743

 

 

10 295

10 295

Opérations conditionnelles

61 163

 

3 743

64 906

61 163

 

10 295

71 458

Total

1 691 440

 

3 743

3 234 020

1 682 303

 

10 295

2 681 598

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Opérations de gré à gré

356 610

2 116 469

696 035

3 169 114

Opérations fermes

356 610

2 116 469

696 035

3 169 114

Opérations de gré à gré

 

64 906

 

64 906

Opérations conditionnelles

0

64 906

0

64 906

Total

356 610

2 181 375

696 035

3 234 020

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

25 666 656

25 667 071

25 562 985

25 563 402

Dollar

5 011

4 638

3 682

3 307

Yen

3

1

19

16

Franc suisse

34

28

31

26

Livre sterling

79

60

65

46

Autres

65

50

63

48

Total

25 671 848

25 671 848

25 566 845

25 566 845

 

4.4. Opérations en devises :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations de change comptant

 

 

Monnaies à recevoir non reçues

1 474

1 243

Monnaies à livrer non livrées

1 473

1 243

Total

2 947

2 486

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

180 563

-137 738

42 825

236 090

-158 795

77 295

Opérations avec la clientèle

579 769

-304 740

275 029

573 557

-341 281

232 276

Obligations et autres titres à revenu fixe

25 058

-22 915

2 143

31 818

-25 028

6 790

Dettes subordonnées

0

-3 381

-3 381

0

-3 907

-3 907

Autres

0

0

0

0

-3 365

-3 365

Total

785 390

-468 774

316 616

841 465

-532 376

309 089

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

 

Il n’y a pas de mouvement de la provision épargne logement sur 2013 contre une dotation de la provision de 3 366 milliers d’euros pour l’exercice 2012.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Actions et autres titres à revenu variable

1 299

613

Participations et autres titres détenus à long terme

6 349

8 799

Parts dans les entreprises liées

10 548

1 208

Total

18 196

10 620

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

64

-346

-282

1 290

-2 314

-1 024

Opérations avec la clientèle

68 656

-3

68 653

60 095

0

60 095

Opérations sur titres

23

-74

-51

70

-333

-263

Moyens de paiement

58 428

-24 155

34 273

47 035

-26 084

20 951

Opérations de change

161

0

161

166

0

166

Prestations de services financiers

36 175

0

36 175

38 798

0

38 798

Activités de conseil

588

0

588

0

0

0

Autres commissions (1)

58 392

-10 675

47 717

68 197

-3 438

64 759

Total

222 487

-35 253

187 234

215 651

-32 169

183 482

 

(1) Autres commissions:

 

 

 

 

Produits

 

 

 

 

Commissions CNP

26 493

 

23 595

 

Commissions OPCVM

6 883

 

5 389

 

Assurances sur moyens de paiement

20 127

 

19 206

 

Commissions sur achat et vente de titres

1 452

 

1 204

 

Autres commissions

3 437

 

9 248

 

Commissions CFF ( en 2013 inclus dans

9 897

 

9 555

 

Moyens de paiement )

 

 

 

 

Charges

 

 

 

 

Dont charges sur titres

 

-4 112

 

-3 737

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations de change

-24

16

Instruments financiers à terme

-13 223

-3 629

Total

-13 247

-3 613

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Dotations

-2 873

-805

-3 678

-2 160

-7

-2 167

Reprises

7 812

10

7 822

11 103

743

11 846

Résultat de cession

-519

388

-131

-542

0

-542

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

4 420

-407

4 013

8 401

736

9 137

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

total

Quote-part d'opérations faites en commun

3 980

-3 977

3

3 920

-4 168

-248

Activités immobilières

552

-215

337

2 999

-1 494

1 505

Autres activités diverses

1 271

-4 821

-3 550

263

-1 584

-1 321

Autres produits et charges accessoires

2 523

-3 422

-899

7 443

-3 192

4 251

Total

8 326

-12 435

-4 109

14 625

-10 438

4 187

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-108 849

-109 561

Charges de retraite et assimilées (1)

-21 762

-23 629

Autres charges sociales

-36 184

-35 888

Intéressement des salariés

-7 919

-8 852

Participation des salariés

-2 329

-1 782

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-18 584

-16 585

Total des frais de personnel

-195 627

-196 297

Impôts et taxes

-12 552

-13 461

Autres charges générales d'exploitation

-112 329

-115 763

Charges refacturées

1 034

1 076

Total des autres charges d'exploitation

-123 847

-128 148

Total

-319 474

-324 445

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.9.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 786 cadres et 1 943 non cadres, soit un total de 2 729 salariés.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève pour 2013 à 2 505 milliers d’euros.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-43 317

28 883

-18 448

310

-32 572

-41 802

32 370

-13 886

356

-22 962

Base collective

-3 555

1 318

 

 

-2 237

-5 692

 

 

 

-5 692

Total

-46 872

30 201

-18 448

310

-34 809

-47 494

32 370

-13 886

356

-28 654

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Dotations

-2 502

 

-2 502

-38 043

-106

-38 149

Reprises

3 118

 

3 118

3 037

 

3 037

Résultat de cession

4 101

407

4 508

-1 883

-382

-2 265

Total

4 717

407

5 124

-36 889

-488

-37 377

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2013.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — Détail des impôts sur le résultat 2013

 

La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Bases imposables aux taux de

33,33 %

15 %

Total

Au titre du résultat courant

138 115

400

 

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputation des déficits

0

0

 

Bases imposables

138 115

400

138 515

Impôt correspondant

-46 038

-60

-46 098

+ Contributions 3,3 %

-1 504

-2

-1 506

+ Majoration de 5 % (loi de Finances rectificative 2011)

-4 958

-6

-4 964

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

3 967

 

3 967

+/- Impôts sur ex antérieurs

115

 

115

- Taxe 3% sur revenus distribués

-1 169

 

-1 169

Impôt comptabilisé

-49 587

-68

-49 655

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

0

 

 

Provisions pour impôts

1 352

 

1 352

Total

-48 235

-68

-48 303

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3 539 milliers d’euros.

 

5.11.2. Détail du résultat fiscal de l’exercice 2013 – passage du résultat comptable au résultat fiscal

 

(En millions d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net comptable (A)

94 402

60 175

Impôt social (B)

49 655

49 049

Réintégrations (C)

254 858

187 388

Dépréciations sur actifs immobilisés

3 365

37 415

Autres dépréciations et provisions

82 291

78 584

Dotation FRBG

 

 

OPCVM

5 308

5 321

Moins-values régime long terme et exonérées

0

2 038

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

35 396

25 153

Divers

128 498

38 877

Déductions (D)

256 282

150 340

Plus-values long terme exonérées

34

0

Reprises dépréciations et provisions

83 750

85 869

Dividendes

95 945

2 173

Reprise FRBG

 

0

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

18

0

Amortissement frais acquisition

 

0

Frais de constitution

 

 

Divers

76 535

62 298

Base fiscale à taux normal (A) +(B) +(C)-(D)

142 633

146 272

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3948 k€

 

5.12. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité

Dont pôle clientèle

2013

2012

2013

2012

Produit net bancaire

508 703

512 900

467 806

460 444

Frais de gestion

-336 313

-341 699

-324 361

-329 825

Résultat brut d'exploitation

172 390

171 201

143 445

130 619

Coût du risque

-34 809

-28 654

-40 652

-34 092

Résultat d'exploitation

137 581

142 547

102 793

96 527

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5 124

-37 377

406

-381

Résultat courant avant impôt

142 705

105 170

103 199

96 146

 

L’activité Clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

Autres informations :

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2013 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 479 milliers d’euros (1 539 milliers d’euros en 2012).

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Montants (en milliers d’euros)

Total

PriceWaterhouseCoopers Audit

KPMG

2013

2012

2013

2012

2013

2012

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

336

99 %

358

100 %

171

98 %

179

100 %

165

100 %

179

100 %

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

3

1%

0

0 %

3

2 %

0

0 %

0

0 %

0

0 %

Total

339

100 %

358

100 %

174

98 %

179

100 %

165

100 %

179

100 %

Variation (%)

-6 %

-3 %

-8 %

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 4 avril 2012 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2013, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2013.

 

Mesdames, Messieurs/

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants.

 

— Estimations comptables :

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2.1, 3.2.2, 3.9.2 et 5.8 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Épargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Épargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

Valorisation des autres titres et des instruments financiers. — Votre Caisse d'Épargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3, 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d'Épargne et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7, 3.9.3 et 5.7 de l’annexe.

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Caisse d’Épargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7, 3.9.4 et 5.1 de l’annexe donnent une information appropriée. Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Toulouse-Labège et Poitiers, le 8 avril 2014.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2013.

 

Les rapports annuels de gestion de la caisse d’épargne aquitaine Poitou-Charentes ont été déposes au greffe du tribunal de bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

5.1

125 269

119 563

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

259 605

313 919

Instruments dérivés de couverture

5.3

21 394

24 338

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 667 355

1 809 505

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

7 893 507

8 794 177

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

15 273 198

14 193 420

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

68 522

14 305

Actifs d'impôts courants

 

18 895

10 426

Actifs d'impôts différés

5.8

65 678

65 259

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

351 389

316 388

Immeubles de placement

5.10

6 961

7 214

Immobilisations corporelles

5.11

128 142

128 758

Immobilisations incorporelles

5.11

11 806

11 192

Total de l'actif

 

25 891 721

25 808 464

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

62 342

73 503

Instruments dérivés de couverture

5.3

140 811

182 480

Dettes envers les établissements de crédit

5.12.1

4 592 816

5 559 139

Dettes envers la clientèle

5.12.2

17 732 142

16 346 180

Dettes représentées par un titre

5.13

960 250

1 063 755

Passifs d'impôts courants

 

4 128

368

Comptes de régularisation et passifs divers

5.14

402 237

341 361

Provisions

5.15

77 023

71 013

Dettes subordonnées

5.16

139 222

139 227

Capitaux propres

 

1 780 750

2 031 438

Capitaux propres part du groupe

 

1 778 559

2 029 374

Capital et primes liées

 

1 121 530

1 245 284

Réserves consolidées

 

553 851

746 546

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

5 065

-15 478

Résultat de la période

 

98 113

53 022

Intérêts minoritaires

 

2 191

2 064

Total du passif

 

25 891 721

25 808 464

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

6.1

794 068

851 883

Intérêts et charges assimilées

6.1

-465 683

-540 440

Commissions (produits)

6.2

229 632

221 682

Commissions (charges)

6.2

-35 736

-30 468

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-76

3 930

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

6 519

3 746

Produits des autres activités

6.5

20 861

18 313

Charges des autres activités

6.5

-15 690

-13 915

Produit net bancaire

 

533 895

514 731

Charges générales d'exploitation

6.6

-321 146

-328 109

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-19 483

-19 892

Résultat brut d'exploitation

 

193 266

166 730

Coût du risque

6.7

-42 397

-33 432

Résultat d'exploitation

 

150 869

133 298

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

-36

-36 810

Résultat avant impôts

 

150 833

96 488

Impôts sur le résultat

6.11

-52 210

-43 340

Résultat net

 

98 623

53 148

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

-510

-126

Résultat net part du groupe

 

98 113

53 022

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Résultat net

 

98 623

53 148

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

15 779

35 289

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

16 788

34 394

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

-1 009

895

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

14 642

-5 772

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

14 642

-5 772

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

 

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

 

 

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Impôts

5.8

-5 041

-10 351

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

25 380

19 166

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

124 003

72 314

Part du groupe

 

123 403

72 129

Intérêts minoritaires

 

600

185

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actions de préférence

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 31 décembre 2012

593 281

652 003

746 540

 

 

10 793

-26 272

53 022

2 029 367

2 064

2 031 431

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

Affectation du résultat de l'exercice 2012

 

 

31 416

 

 

 

 

-53 022

-21 606

 

-21 606

Changement de méthode IAS 19 révisée

 

 

196

 

 

 

 

0

196

 

196

Capitaux propres au 1er janvier 2013

593 281

652 003

778 152

0

0

10 793

-26 272

0

2 007 957

2 064

2 010 021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Distribution

 

 

0

 

 

 

 

 

0

 

0

Augmentation de capital par incorporation des Comptes Courants des SLE

195 000

 

-195 000

 

 

 

 

 

0

 

0

Augmentation Capital des SLE

 

 

68 869

 

 

 

 

 

68 869

 

68 869

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

11 057

9 601

 

20 658

 

20 658

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

98 113

98 113

 

98 113

Remboursement CCI

-118 655

-200 099

-92 783

 

 

 

 

 

-411 537

 

-411 537

Autres variations (1)

 

 

-5 387

 

 

 

 

 

-5 387

127

-5 260

 

 

 

 

0

0

0

0

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2013

669 626

451 904

553 851

0

0

21 850

-16 671

98 113

1 778 673

2 191

1 780 864

 

Autres variations (1)

 

 

-5 387

Apport résultat 2012

 

535

 

Batimap

78

 

 

Batimur

4

 

 

Beaulieu

308

 

 

Tournon

406

 

 

Expanso

564

 

 

Expanso investissement

-189

 

 

Expanso capital

-97

 

 

Sle

-539

 

 

Effet sortie périmètre SUD OUEST BAIL ET SEBADOUR

 

131

 

Recalage base ida/idp

 

859

 

Distributions dividendes

 

-6 916

 

Versés par les SLE

-18 981

 

 

Versés aux SLE

13 166

 

 

Versé par EXPANSO à CE APC

-724

 

 

Versé par EXPANSO INVESTISSEMENT

-377

 

 

Autres variations

 

4

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat avant impôts

150 831

96 488

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

19 828

20 794

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

27 973

56 342

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-10 333

-4 589

Produits/charges des activités de financement

 

3 907

Autres mouvements

-22 023

112 288

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

15 445

188 742

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

120 501

-928 662

Flux liés aux opérations avec la clientèle

266 834

-185 094

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-56 218

1 019 907

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

8 949

-332 708

Impôts versés

-64 097

-41 939

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

275 969

-468 496

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

442 245

-183 266

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

47 925

-17 321

Flux liés aux immeubles de placement

4 307

7 334

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-18 647

-16 262

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

33 585

-26 249

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-244 857

-27 878

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-5

-4 187

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-244 862

-32 065

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

230 968

-241 580

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

119 563

113 857

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-274 174

-52 143

Trésorerie à l'ouverture

-154 611

61 714

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

125 268

119 563

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-48 911

-299 429

Trésorerie à la clôture

76 357

-179 866

Variation de la trésorerie nette

230 968

-241 580

 

Les informations sur l’année 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisse d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuelest constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs. Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres supersubordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le conseil de surveillance de BPCE et le conseil d’administration de Natixis qui se sont tenu tous deux le 19 février 2014.

Filiale à 60% du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Epargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

 

Note 2. — Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

La norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013.

IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d'application de la juste valeur. Cette norme est d'application prospective.

Les conséquences de cette norme pour le groupe portent essentiellement sur la prise en compte du risque de non-exécution dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Debit Valuation Adjustment - DVA

Au 31/12/2013, la prise en compte de la DVA n'a pas généré d'impact significatif pour le groupe.

Par ailleurs, les précisions apportées par IFRS 13 ont conduit le groupe à faire évoluer les modalités d'évaluation de ses réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment - CVA -) sur certains segments de contreparties. -).

Ces évolutions n'ont pas généré d'impact significatif pour le groupe.

IFRS 13 requiert également la présentation d'informations supplémentaires dans les notes aux états financiers. Ces informations sont présentées en notes 4.1.6, 5.5 et 14.

— La norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », applicable à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective. Celle-ci modifie la méthode de comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générant ainsi un changement de méthode comptable avec les nouvelles dispositions suivantes :

— comptabilisation de l'intégralité des écarts actuariels en autres éléments de résultat global non recyclables ;

— comptabilisation des changements de régimes immédiatement en résultat ;

— évaluation du rendement des actifs de couverture avec le même taux que celui utilisé pour l'actualisation du passif.

En date de première application, soit au 1er janvier 2013, les effets de la première application de la norme IAS 19 révisée sont enregistrés de la façon suivante :

— les écarts de réévaluation sur passifs sociaux non comptabilisés au 1er janvier 2012 par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

— le coût cumulé des services passés non comptabilisé au 1er janvier 2012 par la contrepartie des réserves consolidées ;

— l’écart de normes impactant le résultat de l’exercice 2012 par la contrepartie des réserves consolidées. Cet écart est composé des 3 éléments suivants :

— étalement de l’écart actuariel comptabilisé en norme IAS 19 ;

— étalement du changement de régime comptabilisé en norme IAS 19 ;

— écart de taux sur le rendement des actifs comptabilisés.

— les variations de provisions correspondant aux écarts de réévaluation générés au cours de l’exercice 2012 selon la norme IAS 19 révisée par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(1) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

Les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2012 et de l’exercice 2012 sont présentés au paragraphe 2.3.

En raison du caractère non significatif de l’impact de la première application de cette norme, l’information financière comparative n’a pas été retraitée.

L’amendement à la norme IFRS 7 « Informations à fournir: compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » : cet amendement introduit de nouvelles dispositions sur la communication d’informations en annexes relatives aux actifs et passifs financiers objets d’une « convention cadre de compensation » ou d’accords similaires. Ces informations sont présentées en note 13 – Compensation d’actifs et passifs financiers.

L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » vise à compléter l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres doivent être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

BPCE n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date : normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » relatives à la consolidation, adoptées par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La mise en application de ces normes ne devrait pas impacter de façon significative le périmètre de consolidation du Groupe BPCE. Cette analyse prend en compte les travaux d’interprétation encore en cours par l’IFRIC sur les activités de promotion immobilière. Une position est attendue courant 2014 pouvant éventuellement remettre en cause la consolidation par intégration proportionnelle des opérations immobilières sous contrôle conjoint.

 

2.3. Première application de la norme IAS 19 révisée : Cette note récapitule les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur les comptes consolidés au 31 décembre 2012 :

Les postes impactés dans le bilan sont :

— Provisions pour Risques et Charges : + 71 milliers d’euros:

— Réserves consolidées : + 299 milliers d’euros

— Gains et pertes comptabilisés directement en Capitaux Propres : - 370 milliers d’euros

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2013, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3).

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2013. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 ont été arrêtés par le directoire du 27 janvier 2014. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 23 avril 2014.

Note 3. Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES est constituée de :

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

% de contrôle

% d’intérêt

Méthode de consolidation

BEAULIEU IMMO

Location immobilière

Française

100.00 %

100.00 %

IG

EXPANSO

Etablissement de crédit

Française

91.16 %

91.16 %

IG

TOURNON

SCI de Gestion et de Location

Française

100.00 %

100.00 %

IG

BAT IMAP

Etablissement de crédit

Française

31.81 %

28.99 %

IP

BAT IMUR

Société non financière

Française

33.33 %

30.38 %

IP

EXPAN SO INVESTISSEMENT

Fonds commun de Placement à risques

Française

99.55 %

99.55 %

IG

EXPAN SO CAPITAL

Etablissement de crédit

Française

100.00 %

91.16 %

IG

SLEAPC

Société locale d’épargne

Française

100.00 %

100.00 %

IG

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation.

3.2.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d’influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

3.2.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

Intégration globale. — Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

Intégration proportionnelle. — Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

Mise en équivalence. — Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particuliers.

Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d’opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

Cas particulier des activités de capital investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

3.4.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

3.4.3. Regroupements d’entreprises

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

— Des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

— Ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— En date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) peuvent être évalués :

— Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)),

— Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

3.4.4. Engagement de rachat sur intérêts minoritaires. — Le groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations.

En application de la norme IAS 32, lorsque les actionnaires minoritaires disposent d’options de vente de leurs participations, leur quote-part dans l’actif net des filiales revêt le caractère de dettes et non de capitaux propres.

La différence entre cet engagement et les intérêts minoritaires, représentant la contrepartie de la dette, est comptabilisée de manière différente selon que les engagements de rachat sur intérêts minoritaires ont été conclus avant le 1er janvier 2010, date de mise en application des normes IFRS 3 et IAS 27 (comptabilisation en écart d’acquisition) ou après (comptabilisation en capitaux propres).

 

Note 4. — Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers.

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt est considéré comme un encours déprécié au sens d’IAS 39 et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d'expert lorsqu'il n'y a plus d'incertitude sur la capacité de l'emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ; et

— les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leurs échéances, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance :L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et / ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment son application dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.)).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture)

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

Documentation en couverture de juste valeur

Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

4.1.6. Détermination de la juste valeur.

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). Leur évaluation se fonde sur des paramètres historiques.

Les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA.

Au 31 décembre 2013, les montants de CVA et de DVA ne sont pas significatifs.

Juste valeur en date de comptabilisation initiale

Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

Instruments dérivés de niveau 2 :

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation...).

Instruments non dérivés de niveau 2 :

Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (« day one profit ») :

La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Cas particuliers. — Juste valeur des titres de BPCE :

La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Il n’y a pas eu de dépréciation en 2013 sur les titres BPCE suite aux travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2013.

Au 31 décembre 2013, la valeur nette comptable s’élève à 657 880 milliers d’euros pour les titres BPCE dans les comptes du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti :

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail :

La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

Juste valeur du portefeuille de crédits aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux établissements de crédits

La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle. A défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

Juste valeur des dettes :

Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l’IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

Dépréciation des prêts et créances

La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

Dépréciation sur base individuelle

Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers.

Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

–Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

– Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

4.1.9. Dé comptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 5 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

Engagements sur les contrats d’épargne-logement

Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

4.9.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.10.2.. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Paiements fondés sur base d’actions. — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions.

La charge supportée par le groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan.

La charge pour le groupe est enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options.

Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres.

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le groupe supporte un passif, la charge correspond à la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dettes réévalué à la juste valeur par le résultat à chaque arrêté.

 

4.12. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. — Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisses, Banques centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Caisses

125 269

119 563

Total caisses, banques centrales

125 269

119 563

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations réalisées pour le compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé des emprunts de titres et opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

6 140

6 140

 

15 030

15 030

Titres à revenu fixe

 

6 140

6 140

 

15 030

15 030

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Prêts aux établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts à la clientèle

 

250 477

250 477

 

293 957

293 957

Prêts

 

250 477

250 477

 

293 957

293 957

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Dérivés de transaction

2 988

 

2 988

4 932

 

4 932

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 988

256 617

259 605

4 932

308 987

313 919

 

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

0

6 140

6 140

Prêts et opérations de pension

250 477

0

0

250 477

Total

250 477

0

6 140

256 617

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, des obligations structurées couverts par des instruments dérivés non désignés comme instruments de couverture, des actifs comprenant des dérivés incorporés et des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit

Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le groupe aux collectivités locales pour un montant de 250 477milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 293 957milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts à la clientèle

250 477

 

 

 

293 957

 

 

 

Total

250 477

 

 

 

293 957

 

 

 

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dérivés de transaction

41 632

51 200

Comptes à terme et emprunts interbancaires

20 710

21 516

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

787

Passifs financiers à la juste valeur sur option

20 710

22 303

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

62 342

73 503

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

20 710

20 710

Total

 

 

20 710

20 710

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

20 710

20 710

 

 

21 516

21 516

 

 

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

 

 

 

 

787

787

 

 

Total

20 710

20 710

 

 

22 303

22 303

 

 

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

La variation de juste valeur imputable au risque de crédit propre (valorisation du spread émetteur) n’est pas significative.

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

241 383

2 945

41 397

276 183

4 866

50 867

Opérations fermes

241 383

2 945

41 397

276 183

4 866

50 867

Instruments de taux

39 163

 

235

39 163

 

333

Instruments de change

3 743

43

 

10 294

66

 

Opérations conditionnelles

42 906

43

235

49 457

66

333

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de transaction

284 289

2 988

41 632

325 640

4 932

51 200

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

2 411 231

21 165

105 236

1 742 457

24 095

128 976

Opérations fermes

2 411 231

21 165

105 236

1 742 457

24 095

128 976

Couverture de juste valeur

2 411 231

21 165

105 236

1 742 457

24 095

128 976

Instruments de taux

540 500

229

34 923

615 500

243

52 465

Opérations fermes

540 500

229

34 923

615 500

243

52 465

Instruments de taux

22 000

 

652

22 000

 

1 039

Opérations conditionnelles

22 000

 

652

22 000

 

1 039

Couverture de flux de trésorerie

562 500

229

35 575

637 500

243

53 504

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

2 973 731

21 394

140 811

2 379 957

24 338

182 480

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

372 143

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

319 827

754 742

Titres dépréciés

 

 

Titres à revenu fixe

691 970

754 742

Actions et autres titres à revenu variable

1 142 179

1 215 211

Prêts

5 549

9 705

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 839 698

1 979 658

Dépréciations

-172 343

-170 153

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 667 355

1 809 505

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

29 367

34 394

 

Au cours de l’exercice 2013, en application de l’amendement à l’IAS39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie « actifs financiers disponibles à la vente » et aucun actifs financiers disponibles à la vente ont été reclassés en « Prêts et créances », comme en 2012.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 1er janvier 2013, certaines obligations émises par l’Etat ont été reclassées de « Obligations et autres titres à revenu fixe » vers les « Effets publics et valeurs assimilées » pour un montant de 356 030 milliers d’euros. Les Effets publics restent dans la catégorie des actifs disponibles à la vente.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers.

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

4 866

 

66

 

4 932

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

4 866

 

66

 

4 932

Titres

 

 

 

15 030

 

15 030

Autres actifs financiers

 

293 957

 

 

 

293 957

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

293 957

 

15 030

 

308 987

Instruments dérivés de couverture

 

24 338

 

 

 

24 338

Titres

802 294

20 042

 

987 169

 

1 809 505

Actifs financiers disponibles à la vente

802 294

20 042

 

987 169

 

1 809 505

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

51 200

 

 

 

51 200

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

51 200

 

0

 

51 200

Instruments dérivés de couverture

 

182 480

 

 

 

182 480

Autres passifs financiers

 

 

 

21 516

787

22 303

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

0

21 516

787

22 303

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

2 945

43

2 988

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

2 945

43

2 988

Titres

 

 

6 140

6 140

Autres actifs financiers

 

 

250 477

250 477

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

256 617

256 617

Instruments dérivés de couverture

 

21 394

 

21 394

Titres

700 242

21 085

946 028

1 667 355

Actifs financiers disponibles à la vente

700 242

21 085

946 028

1 667 355

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

41 632

 

41 632

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

41 632

0

41 632

Instruments dérivés de couverture

 

140 811

 

140 811

Autres passifs financiers

 

20 710

0

20 710

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

20 710

0

20 710

 

Au 31 décembre 2012, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2012

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats / émission

Ventes / remboursements

Reclassements

Autres variations

31/12/2012

au compte de résultat

directement en capitaux propres

vers la catégorie Prêts et créances

de et vers les niveaux 1 et 2

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

66

 

 

 

 

 

 

66

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

66

0

0

0

0

0

0

66

Titres

29 723

1 113

 

 

-15 806

 

 

 

15 030

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

29 723

1 113

0

0

-15 806

0

0

0

15 030

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

15 030

Titres

1 014 058

-33 039

3 375

17 039

-14 136

 

 

-128

987 169

Actifs financiers disponibles à la vente

1 014 058

-33 039

3 375

17 039

-14 136

0

0

-128

987 169

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

1 270

 

 

 

-483

 

 

 

787

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

1 270

0

0

0

-483

0

0

0

787

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats / émission

Ventes / remboursements

Reclassements

Autres variations

31/12/2013

au compte de résultat

directement en capitaux propres

vers la catégorie Prêts et créances

de et vers les niveaux 1 et 2

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

66

43

 

 

-66

 

 

 

43

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

66

43

0

0

-66

0

0

0

43

Titres

15 030

245

 

 

-9 135

 

 

 

6 140

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

15 030

245

0

0

-9 135

0

0

0

6 140

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

209 957

-244 454

 

293 957

-8 983

250 477

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

6 140

Titres

987 169

-992

951

70 192

-111 159

 

0

-133

946 028

Actifs financiers disponibles à la vente

987 169

-992

951

70 192

-111 159

0

0

-133

946 028

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

787

-787

 

 

0

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

787

-787

0

0

0

0

0

0

0

 

IFRS 13 apporte des précisions sur les niveaux de hiérarchie de la juste valeur. Ces précisions ont conduit le groupe à réexaminer l’affectation des instruments au sein des trois niveaux. Les changements de niveau relatifs à ces réaffectations figurent dans la colonne « Reclassements ».

Au cours de l’exercice, moins 1 491 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3.

Au cours de l’exercice, 951 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur les établissements de crédit

7 893 507

8 795 084

Dépréciations individuelles

 

-907

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

7 893 507

8 794 177

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

41 995

16 808

Comptes et prêts

7 851 347

8 778 089

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

165

187

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

7 893 507

8 795 084

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 384 507 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (2 673 828 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 4 797 653 milliers d’euros au 31 décembre 2013, hors créances rattachées (5 073 471 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

Les encours des créances restructurées du fait de la situation financière du débiteur s’élèvent à 27 374 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Le montant de ces prêts et créances restructurés figurant en encours sains est de 9 162 milliers d’euros et en encours douteux pour 18 212 milliers d’euros.

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

15 123 102

14 058 992

Dépréciations individuelles

355 781

320 695

Dépréciations sur base de portefeuilles

-205 685

-186 267

Total des prêts et créances sur la clientèle

15 273 198

14 193 420

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

135 051

109 957

Crédits de trésorerie

1 361 312

1 370 903

Crédits à l'équipement

4 311 296

4 198 163

Crédits au logement

9 151 438

8 228 984

Autres crédits

44 893

34 211

Prêts subordonnés

30 541

35 125

Autres concours à la clientèle

14 899 480

13 867 386

Autres prêts et créances sur la clientèle

88 571

81 649

Total des prêts et créances sur la clientèle

15 123 102

14 058 992

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

68 522

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

14 305

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 522

14 305

Dépréciation

 

 

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 522

14 305

 

Au cours de l’exercice, en application de l’amendement de la norme IAS39, aucun actifs financiers ont étés reclassés vers la catégorie des « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Au 1erjanvier 2013, certaines obligations émises par l’Etat ont été reclassées des « Obligations et autres titres à revenu fixe » vers les « Effets publics et valeurs assimilées » pour un montant de 39 927 milliers d’euros.

 

5.8. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plus-values latentes sur OPCVM

1 306

369

Gie fiscaux

-3 666

-6 492

Etalement du crédit d'impôts sur PTZ

22 348

19 665

Provisions pour passifs sociaux

0

27

Provisions pour activité d'épargne-logement

10 960

10 960

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres provisions non déductibles

25 931

12 730

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

 

 

Autres sources de différences temporelles

3 065

14 952

Impôts différés liés aux décalages temporels

59 944

52 211

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

8 753

13 794

Provisions sur bases de portefeuilles

 

0

Autres éléments de valorisation du bilan

-3 019

-746

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiels IFRS

5 734

13 048

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

0

Impôts différés non constatés

 

0

Impôts différés nets

65 678

65 259

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

65 678

65 259

Au passif du bilan

 

 

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

 

 

0

 

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

29 367

-7 517

21 850

13 678

-2 884

10 794

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-25 424

8 753

-16 671

-40 066

13 794

-26 272

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

-370

255

-115

 

 

0

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

3 573

1 491

5 064

-26 388

10 910

-15 478

Part du groupe

2 611

1 810

4 421

-27 260

11 201

-16 059

Intérêts minoritaires

962

-319

643

872

-291

581

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

186 257

178 290

Charges constatées d'avance

2 653

2 978

Produits à recevoir

46 386

43 606

Autres comptes de régularisation

43 549

14 550

Comptes de régularisation - actif

278 845

239 424

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

 

2

Débiteurs divers

72 544

76 962

Actifs divers

72 544

76 964

Total des comptes de régularisation et actifs divers

351 389

316 388

 

5.10. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

- Comptabilisés au coût historique

16 681

-9 720

6 961

16 756

-9 542

7 214

Total des immeubles de placement

16 681

-9 720

6 961

16 756

-9 542

7 214

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 7 554 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (14 169 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.11. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

133 079

-71 430

61 649

134 108

-69 726

64 382

Biens mobiliers donnés en location

 

 

0

 

 

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

241 364

-174 871

66 493

225 470

-161 094

64 376

Total des immobilisations corporelles

374 443

-246 301

128 142

359 578

-230 820

128 758

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

6 452

 

6 452

5 588

 

5 588

Logiciels

7 956

-7 525

431

7 774

-7 227

547

Autres immobilisations incorporelles

7 254

-2 331

4 923

7 254

-2 197

5 057

Total des immobilisations incorporelles

21 662

-9 856

11 806

20 616

-9 424

11 192

 

5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes à vue

103 608

316 217

Dettes rattachées

60

39

Dettes à vue envers les établissements de crédit

103 668

316 256

Emprunts et comptes à terme

4 392 614

5 165 549

Opérations de pension

39 292

17 084

Dettes rattachées

57 242

60 250

Dettes à termes envers les établissements de crédit

4 489 148

5 242 883

Total des dettes envers les établissements de crédit

4 592 816

5 559 139

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 570 849 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (5 509 499 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

5.12.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

2 801 296

2 535 947

Livret A

6 403 097

6 200 578

Livret jeune

129 459

131 471

Livret B

1 373 659

1 566 587

PEL/CEL

2 909 083

2 711 173

Livret de développement durable

939 566

848 618

Pep

21 883

46 001

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 237 295

1 325 563

Dettes rattachées

208

1 074

Comptes d'épargne à régime spécial

13 014 250

12 831 065

Comptes et emprunts à vue

17 587

14 186

Comptes et emprunts à terme

1 836 625

915 730

Dettes rattachées

62 384

49 252

Autres comptes de la clientèle

1 916 596

979 168

Total des dettes envers la clientèle

17 732 142

16 346 180

 

5.13. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

Les informations sur l’année 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

5.14. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

111 035

74 054

Produits constatés d'avance

123 116

138 096

Charges à payer

63 851

63 132

Autres comptes de régularisation créditeurs

10 261

133

Comptes de régularisation - passif

308 263

275 415

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

18 352

7 678

Créditeurs divers

75 622

58 268

Passifs divers

93 974

65 946

Total des comptes de régularisation et passifs divers

402 237

341 361

 

5.15. Provisions :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2013

Provisions pour engagements sociaux

12 609

828

 

-187

71

13 321

Provisions pour activité d'épargne-logement

31 832

 

 

 

 

31 832

Provisions pour engagements hors bilan

820

 

 

 

 

820

Provisions pour restructurations

607

357

 

-930

 

34

Provisions pour litiges

23 083

15 195

-914

-8 252

 

29 112

Autres

2 062

547

 

-705

 

1 904

Autres provisions

58 404

16 099

-914

-9 887

0

63 702

Total des provisions

71 013

16 927

-914

-10 074

71

77 023

 

5.15.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

750 361

350 649

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 449 507

1 612 989

Ancienneté de plus de 10 ans

321 688

347 200

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 521 556

2 310 838

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

391 244

409 204

Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement

2 912 800

2 720 042

 

5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

17 321

20 979

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

69 753

78 196

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement

87 074

99 175

 

5.15.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations / reprises

Autres

31/12/2013

Provisions constituées au titre des pelancienneté de moins de 4 ans

252

 

 

252

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

4 301

 

 

4 301

Ancienneté de plus de 10 ans

21 101

 

 

21 101

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

25 654

0

0

25 654

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

5 341

0

 

5 341

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

 

 

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

836

 

 

836

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

836

0

0

836

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

31 831

0

0

31 831

 

5.16. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

138 000

138 000

Total

138 000

138 000

Dettes rattachées

1 222

1 227

Total des dettes subordonnées

139 222

139 227

 

Évolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Emission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

138 000

 

 

 

138 000

Total

138 000

 

 

 

138 000

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée sont intégralement souscrites par BPCE et comprennent pour l’essentiel :

 

Date d'émission

Date d'échéance

Taux

Devise

Montant au 31/12/2013

01/09/2004

19/07/2014

5,20 %

EUR

4 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20 %

EUR

5 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20 %

EUR

6 000

21/12/2004

14/02/2015

4,50 %

EUR

3 000

15/12/2006

06/07/2015

4,35 %

EUR

20 000

30/12/2008

21/07/2014

Variable au trimestre E3M+136bp

EUR

100 000

 

 

 

 

138 000

 

5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis.

Parts sociales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

23 731 275

20

474 626

23 731 275

20

474 626

Augmentation de capital

9 750 000

20

195 000

 

 

0

Valeur à la clôture

33 481 275

 

669 626

23 731 275

 

474 626

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

5 932 819

20

118 656

5 932 819

20

118 656

Réduction de capital

-5 932 819

20

-118 656

 

 

0

Valeur à la clôture

0

 

0

5 932 819

 

118 656

 

L’entrée des sociétés locales d’épargne dans le périmètre de consolidation au 1er janvier 2010 n’a pas eu d’impact sur le montant du capital du groupe. En effet, les SLE sont considérées comme des entités ad hoc intégrées globalement (cf. §17.1) et leur consolidation impacte donc les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Au 31 décembre 2013, le capital se décompose comme suit :

— 669 626 milliers d’euros de parts sociales 33 481 275 parts sociales de 20 euros chacune) entièrement souscrites par les sociétés locales d’épargne.

Les certificats coopératifs d’investissements émis par et les Caisses d’épargne (118 656 milliers d’euros au 31 décembre 2012) ont été annulés suite à leur rachat dans le cadre des opérations de simplification du groupe BPCE décrites en note 1. 3.

 

Note 6. — Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert..

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

565 651

-283 679

281 972

537 110

-328 632

208 478

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

570 075

-45 022

525 053

544 249

-42 108

502 141

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-4 424

-238 657

-243 081

-7 139

-286 524

-293 663

Prêts et créances avec les établissements de crédit

172 012

-118 997

53 015

216 350

-147 872

68 478

Opérations de location-financement

3 301

 

3 301

24 512

 

24 512

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-9 673

-9 673

 

-9 131

-9 131

Instruments dérivés de couverture

17 487

-53 334

-35 847

22 802

-54 805

-32 003

Actifs financiers disponibles à la vente

24 480

 

24 480

31 291

 

31 291

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

667

 

667

597

 

597

Actifs financiers dépréciés

5 568

 

5 568

4 649

 

4 649

Autres produits et charges d'intérêts

4 902

 

4 902

14 572

 

14 572

Total des produits et charges d'intérêts

794 068

-465 683

328 385

851 883

-540 440

311 443

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 125 438 milliers d’euros (164 735 milliers d’euros en 2012) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que le LEP.

Le montant de la provision épargne logement n’a pas été mouvementée au cours de l’exercice 2013 et est resté à un niveau identique à celui de N-1.

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

260

-2

258

234

-30

204

Opérations avec la clientèle

68 123

-376

67 747

60 001

-314

59 687

Prestation de services financiers

14 496

-8 195

6 301

13 709

-7 373

6 336

Vente de produits d'assurance vie

62 668

 

62 668

62 393

0

62 393

Moyens de paiement

47 112

-27 021

20 091

47 035

-22 556

24 479

Opérations sur titres

6 906

-141

6 765

6 670

-195

6 475

Activités de fiducie

2 426

 

2 426

3 064

 

3 064

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

6 759

-1

6 758

8 396

 

8 396

Autres commissions

20 882

 

20 882

20 180

 

20 180

Total des commissions

229 632

-35 736

193 896

221 682

-30 468

191 214

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats sur instruments financiers de transaction

654

-6 339

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-625

11 238

Résultats sur opérations de couverture

-81

-985

- Inefficacité de la couverture de juste valeur

-59

-936

* Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

26 234

-45 459

* Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-26 293

44 523

- Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-22

-49

Résultats sur opérations de change

-24

16

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-76

3 930

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats de cession

6 449

2 049

Dividendes reçus

5 135

2 754

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-5 065

-1 057

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6 519

3 746

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur immeubles de placement

4 779

-389

4 390

2 427

-1 912

515

Produits et charges sur opérations de location

2 916

-2 684

232

2 203

-1 770

433

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

3 980

-3 977

3

3 920

-4 168

-248

Charges refacturées et produits rétrocédés

89

-119

-30

2

-17

-15

Autres produits et charges divers d'exploitation

7 826

-3 458

4 368

9 498

-4 943

4 555

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

1 271

-5 063

-3 792

263

-1 105

-842

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

13 166

-12 617

549

13 683

-10 233

3 450

Total des produits et charges des autres activités

20 861

-15 690

5 171

18 313

-13 915

4 398

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Charges de personnel

-198 239

-199 453

Impôts et taxes

-13 377

-14 348

Services extérieurs

-109 512

-114 308

Autres charges

-18

 

Autres frais administratifs

-122 907

-128 656

Total des charges générales d'exploitation

-321 146

-328 109

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-20 211

-14 553

Récupérations sur créances amorties

1 652

4 279

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-23 838

-23 158

Total coût du risque

-42 397

-33 432

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations interbancaires

124

2 681

Opérations avec la clientèle

-42 626

-38 153

Autres actifs financiers

105

2 040

Total coût du risque

-42 397

-33 432

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

313

225

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-349

-37 035

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-36

-36 810

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2012

Exercice 2013

Impôts courants

-61 318

-53 132

Impôts différés

9 108

9 792

Impôts sur le résultat

-52 210

-43 340

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net (part du groupe)

98 113

53 022

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

509

126

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-52 210

-43 340

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

150 832

96 488

Taux d'imposition de droit commun français (B) *

38,00%

36,10%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

57 316

34 832

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Incidence de la restructuration des titres super-subordonnés

 

 

Conséquence de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

5 139

2 502

Effet des différences permanentes

-12 475

6 606

Impôts à taux réduit et activités exonérées

2

-13

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

1 841

-95

Autres éléments

387

-492

Impôts sur le résultat

52 210

43 340

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

34,61%

44,92%

 

Note 7. Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement no 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres - part du groupe

1 678 626

1 946 687

Intérêts minoritaires

1 040

1 358

Retraitements prudentiels (yc écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-6 871

-916

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

1 672 795

1 947 129

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

42 177

66 369

Déductions des fonds propres

-587 305

-691 695

Dont déduction des fonds propres de base

-545 128

-625 326

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-42 177

-66 369

Fonds propres prudentiels

1 127 667

1 321 803

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes latents ou différés filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier 1 hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides et les intérêts minoritaires, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Une décote de 20 % est appliquée à tous les instruments de dettes subordonnées de maturité inférieure à cinq ans.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2013, le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non Comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

259 605

313 919

Instruments dérivés de couverture

21 394

24 338

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

695 725

762 029

Opérations interbancaires

7 893 507

8 794 177

Opérations avec la clientèle

15 273 198

14 193 420

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 522

14 305

Exposition des engagements au bilan

24 211 951

24 102 188

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

2 018 025

2 091 184

Exposition globale au risque de crédit

26 229 976

26 193 372

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2013

Actifs financiers disponibles à la vente

-2 418

 

 

624

 

-1 794

Opérations interbancaires

-907

-1 965

5 705

 

-2 833

0

Opérations avec la clientèle

-186 267

-60 191

36 943

58

3 771

-205 686

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

 

 

 

 

 

0

Autres actifs financiers

-338

-3

 

 

 

-341

Dépréciations déduites de l'actif

-189 930

-62 159

42 648

682

938

-207 821

Provisions sur engagements hors bilan

-821

 

 

 

 

-821

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

-190 751

-62 159

42 648

682

938

-208 642

 

Ce tableau doit être présenté de la façon suivante:

— les soldes de dépréciation et de provision doivent être signés en positif

— les augmentations sont signées "+" et les diminutions sont signées "-"

Pour des questions de cadrage, l'effet de la désactualisation sera isolé en "Autres variations" et pas en "Dotations nettes de reprises"

En effet, l'impact de la désactualisation est comptabilisé en PNB et ne ressort pas en coût du risque

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2013

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

71 260

3 794

947

6 506

170 634

253 141

244 096

Total

71 260

3 794

947

6 506

170 634

253 141

244 096

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2012

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

67 010

3 948

167

1 446

135 155

207 726

207 056

Total

67 010

3 948

167

1 446

135 155

207 726

207 056

 

7.2.5. Prêts et créances restructurés. — Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains pour 9 162 milliers d’euros et en douteux pour 18 212 milliers d’euros:

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

27 386

826

Total des prêts et créances restructurés

27 386

826

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les marchés, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Échéances par durée restant à courir :

Le tableau ci dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

En milliers d'euros

Valeur comptable

Non déterminé, dont écart de normes

0 à 1 mois inclus

1 à 3 mois inclus

3 à 12 mois inclus

1 à 2 ans inclus

2 à 5 ans inclus

> 5 ans

Indéterminée

Caisse, banques centrales

125 269

 

125 269

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

2 988

2 988

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

256 617

37 394

 

2 996

345

5 358

5 332

205 192

 

Instruments dérivés de couverture

21 394

21 394

 

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers disponibles à la vente

1 667 355

440

4 050

4 306

51 645

58 011

33 244

537 286

978 373

Prêts et créances sur les établissements de crédit

7 893 507

 

5 882 042

233 880

767 563

306 167

448 435

255 420

 

Prêts et créances sur la clientèle

15 273 198

7 606

586 192

250 984

1 084 446

8 946

4 549 797

8 728 777

56 450

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

68 522

 

 

 

303

 

3 979

64 240

 

Actifs financiers par échéance

25 308 850

69 822

6 597 553

492 166

1 904 302

378 482

5 040 787

9 790 915

1 034 823

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

41 632

41 632

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

20 710

 

48

79

6 297

14 286

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

140 811

140 811

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 592 816

 

202 471

45 279

200 873

730 497

1 820 130

1 593 566

 

Dettes envers la clientèle

17 732 142

1 941

14 477 391

184 213

1 051 561

 

1 911 911

105 125

 

Dettes représentées par un titre

960 250

 

119 606

419 268

305 353

 

115 003

 

1 020

Dettes subordonnées

139 222

 

 

 

116 018

 

23 204

 

 

Passifs financiers par échéance

23 627 583

184 384

14 799 516

648 839

1 680 102

744 783

3 870 248

1 698 691

1 020

Engagements de financements donnés en faveur des éts de crédit

37 428

 

418

5 000

17 440

 

8 051

6 519

 

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

1 446 534

 

146 177

107 854

352 042

7 054

450 193

380 972

2 242

Total engagements de financements donnes

1 483 962

 

146 595

112 854

369 482

7 054

458 244

387 491

2 242

Engagements de garantie en faveur des éts de crédit

14 341

 

 

 

 

 

 

14 341

 

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

593 001

 

508

1 014

18 837

15 379

19 834

442 785

94 644

Total engagements de garantie donnes

607 342

 

508

1 014

18 837

15 379

19 834

457 126

94 644

 

Note 8. — Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-109 952

-109 631

Charge des régimes à prestations et cotisations définies

-24 247

-23 766

Autres charges sociales et fiscales

-53 134

-55 002

Intéressement et participation

-10 906

-11 054

Total des charges de personnel

-198 239

-199 453

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— pour les Banques Populaires : le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60%, dont plus de 80% en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40%). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

— pour les Caisses d’Epargne : le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’épargne sont arrêtées par le Conseil d’administration sur la base d’études actif/passif. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques :

— un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier),

— un risque d’insuffisance d’actifs

— le souhait d’être en mesure de revaloriser les pensions au niveau du niveau de l’ARRCO.

La part de l’obligataire est déterminante (plus de 90%) ; en effet, la maîtrise du risque de taux pousse l’établissement à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Pour des raisons de lisibilité des risques et de prévisibilité du rendement, l’obligataire est plus souvent détenu sous forme d’obligations gérées en ligne à ligne que par le biais d’OPCVM obligataires. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration proche de celle du passif (plus de 20 ans). La revalorisation annuelle des rentes dont la cible est proche du niveau ARRCO constitue un objectif déterminant qui pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les contraintes de duration mais aussi la prudence des choix du Conseil d’administration conduisent à un portefeuille très sécurisé (univers « investment grade »). La note moyenne du portefeuille est AA+/AA. Les allocations stratégiques ont toujours pu être mises en œuvre sans recours à des produits dérivés qui sont de ce fait exclus du portefeuille d’actifs».

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

379 963

10 659

1 591

 

392 213

Juste valeur des actifs du régime

-386 145

 

 

 

-386 145

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

0

Effet du plafonnement d'actifs

2 588

 

 

 

2 588

Limitation d'actif

3 594

 

 

 

3 594

Solde net au bilan

0

10 659

1 591

0

12 250

Engagements sociaux passifs

0

10 659

1 591

 

12 250

Engagements sociaux actifs

0

 

 

 

0

 

Ce tableau sera fourni pour la consolidation du Groupe Aquitaine Poitou-Charentes uniquement sur 2013.

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

382 276

9 722

1 627

 

393 625

Coût des services rendus

 

614

78

 

692

Coût des services passés

 

 

 

 

0

- Dont liquidation et réduction de régime

 

 

 

 

0

Coût financier

10 738

352

39

 

11 129

Prestations versées

-7 612

-223

-111

 

-7 946

Dont montants payés au titre de liquidation

 

 

 

 

0

Autres

 

100

-47

 

53

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

 

 

 

 

0

Variations comptabilisées en résultat

3 126

843

-41

0

3 928

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

 

 

 

 

0

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

-5 988

 

 

 

-5 988

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

550

 

 

 

550

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-5 438

0

 

 

-5 438

Ecarts de conversion

 

 

 

 

0

Variations de périmètre

 

 

 

 

0

Autres

-1

 

 

 

-1

Dette actuarielle calculée en fin de période

379 963

10 565

1 586

0

392 114

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

-393 306

 

 

 

-393 306

Produit financier

-14 411

-91

 

 

-14 502

Cotisations reçues

 

 

 

 

0

Versées par l'employeur

 

 

 

 

0

Versées par les bénéficiaires

 

 

 

 

0

Prestations versées

7 612

 

 

 

7 612

Dont montants payés au titre de liquidation

 

 

 

 

0

Autres

 

 

 

 

0

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

 

 

 

 

0

Variations comptabilisées en résultat

-6 799

-91

0

0

-6 890

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

 

 

 

 

0

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

 

0

 

 

0

Ecarts de conversion

 

 

 

 

0

Ecarts actuariels de l'exercice

13 960

 

 

 

13 960

Autres

 

91

 

 

91

Juste valeur des actifs en fin de période

-386 145

0

0

0

-386 145

 

Ces deux tableaux seront fournis pour la consolidation du Groupe Aquitaine Poitou-Charentes uniquement sur 2013.

 

(Ecarts de réévaluation cumulés en début de période)

32061

32061

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-4 959

-4 959

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

27 102

27 102

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

31 799

 

31 799

Dont écarts actuariels

42 829

 

42 829

Dont effet du plafonnement d'actif

-11 030

 

-11 030

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-11 078

 

-11 078

Ajustements de plafonnement des actifs

5 639

 

5 639

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

26 360

 

26 360

Dont écarts actuariels

31 751

 

31 751

Dont effet du plafonnement d'actif

-5 390

 

-5 390

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

614

78

 

692

Coût des services passés

 

 

 

 

0

Coût financier

10 738

352

39

 

11 129

Produit financier

-14 411

 

 

 

-14 411

Prestations versées

 

 

 

 

0

Cotisations reçues

 

 

 

 

0

Ecarts de réévaluation sur avantages à long terme

 

-109

-172

 

-281

Limitation d'actifs

3 594

 

 

 

3 594

Total de la charge de l'exercice

-79

857

-55

0

723

 

Par ailleurs les régimes CAR-BP et CGPCE peuvent être identifiés spécifiquement au sein de la colonne « compléments de retraite et autres régimes »

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

Exercice 2013

CGPCE

2.96

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour CAR et CGP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate composite AA ».

 

 

 

 

 

 

Note 9. — Information sectorielle.

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité

Dont pôle clientèle

2013

2012

2013

2012

Produit net bancaire

533 895

514 731

476 883

467 727

Frais de gestion

-340 629

-348 001

-327 702

-335 668

Résultat brut d'exploitation

193 266

166 730

149 181

132 059

Coût du risque

-42 397

-33 432

-38 939

-34 205

Résultat d'exploitation

150 869

133 298

110 242

97 854

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-36

-36 810

406

-379

Résultat courant avant impôt

150 833

96 488

110 648

97 475

 

L’activité Clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

— Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

Note 10. — Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés en faveur

1 483 962

1 437 316

Des établissements de crédit

37 428

81 643

De la clientèle

1 446 534

1 355 673

Ouvertures de crédit confirmées

1 418 103

1 331 464

Autres engagements

28 431

24 209

Engagements de financement reçus

790 495

1 105 521

D'établissements de crédit

790 495

1 105 521

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

7 685 696

7 042 360

D'ordre des établissements de crédit

5 077 094

4 393 184

D'ordre de la clientèle

2 608 602

2 649 176

Engagements de garantie reçus

10 549 785

9 428 533

D'établissements de crédit

169 859

172 283

De la clientèle

10 379 926

9 256 250

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnes en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Instruments de dettes

39 292

17 084

Prêts et avances

7 078 354

6 387 671

Total

7 117 646

6 404 755

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 2 346 615 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP (2 584 267 milliers d’euros au 31 décembre 2012),

— 263 253 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF (263 275 milliers d’euros au 31 décembre 2012),

— 334 746 milliers d’euros de crédits immobiliers auprès de GCE Covered Bonds contre 567 700 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 348 871 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 312 336 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

— 1 107 926milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 917 144 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 1 745 902 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans, contre 1 745 949 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. — Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (cas notamment des entités CE Holding Promotion ou de la SAS Triton) ;

— les centres informatiques (GCE Technologies, GCE Business Services…).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Société mère ou Société locale d'Epargne

Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Entreprises consolidées par intégration proportionnelle

Entreprises consolidées par mise en équivalence

Société mère ou Société locale d'Epargne

Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Entreprise consolidées par intégration proportionnelle

Entreprises consolidées par mise en équivalence

Crédits

 

2 114 552

6 870

 

 

2 443 109

7 102

 

Autres actifs financiers

 

86 038

 

 

 

139 466

 

 

Autres actifs

703

2 806

 

 

720

3 008

 

 

Total des actifs avec les entités liées

703

2 203 396

6 870

0

720

2 585 583

7 102

0

Dettes

 

4 372 928

365

 

832

5 161 482

1 168

 

Autres passifs financiers

114 934

443 203

 

 

238 162

652 036

 

 

Autres passifs

 

1 758

 

 

 

2 879

 

 

Total des passifs envers les entités liées

114 934

4 817 889

365

0

238 994

5 816 397

1 168

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-10 355

-95 312

218

 

-544

-170 584

269

 

Commissions

 

 

13

 

 

 

-3

 

Résultat net sur opérations financières

 

 

 

 

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

703

 

 

 

1 104

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-9 652

-95 312

231

0

560

-170 584

266

0

Engagements donnés

 

3 549 834

6 613

 

 

3 115 992

9 032

 

Engagements reçus

 

758 513

 

 

 

1 000 000

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

3 235 156

 

 

 

2 687 583

 

 

Total des engagements avec les entités liées

0

7 543 503

6 613

0

0

6 803 575

9 032

0

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2013 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 479 milliers d’euros (1 539 milliers d’euros en 2012 ).

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Note 12. — Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie :

 

(En milliers euros)

31/12/2013

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

TOTAL

VNC

VNC

VNC

VNC

JV

VNC

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

45 915

 

 

 

45 915

Titres de participation

1

 

 

 

 

1

Autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1

45 915

 

 

 

45 915

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

7 071 730

 

 

7 071 730

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

7 071 730

 

 

7 071 730

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnes en garantie

1

45 915

7 071 730

 

 

7 117 646

Dont actifs financiers transférés non intégralement dé comptabilisés

 

 

 

 

 

 

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

39 292

 

 

 

39 292

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

Autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

39 292

 

 

 

39 292

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

435 185

 

 

435 185

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

435 185

 

 

435 185

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des passifs associés des actifs financiers non intégralement dé comptabilisés

 

39 292

435 185

 

 

474 477

 

Commentaires sur les actifs financiers transférés :

Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Cessions de créance

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

Titrisations consolidées avec investisseurs externes

Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle implicite de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fond de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

 

12.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue

 

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas dans ses comptes d’intérêts et obligations issus de transferts d’actifs financiers intégralement décomptabilisés.

 

 

 

Note 13. — Compensation d’actifs et de passifs financiers :

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des opérations pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaut, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes «Actifs associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

— les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres) ;

— les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collatéral) ».

Les instruments financiers sous accords de compensation non compensés au bilan sont principalement constitués d’opérations de pensions ou d’instruments dérivés traités de gré à gré.

 

Passifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2013

31/12/2012

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de pension

39 379

45 915

 

-6 536

17 132

20 240

 

-3 108

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

39 379

45 915

 

-6 536

17 132

20 240

 

-3 108

 

Note 14. — Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti :

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Juste valeur 31/12/2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur 31/12/2012

Actifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

7 920 047

 

2 327 661

5 592 386

8 831 818

Prêts et créances sur la clientèle

17 009 165

 

26 939

16 982 226

15 179 108

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

68 869

68 869

 

 

15 027

Passifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 834 323

 

4 650 424

183 899

5 879 783

Dettes envers la clientèle

17 743 419

 

4 728 983

13 014 436

16 365 899

Dettes représentées par un titre

960 250

 

960 250

 

1 063 755

Dettes subordonnées

141 867

 

141 867

 

142 644

 

Note 15. — Risque souverain.

 

Plusieurs pays de la zone euro sont confrontés à des difficultés économiques et à une crise de confiance sur leur dette. Dans ce contexte, en collaboration avec le Fonds monétaire international, l’Union européenne a élaboré des dispositifs de soutien envers la Grèce, l’Irlande, le Portugal et Chypre. Par ailleurs, d’autres États européens, comme l’Espagne, la Hongrie et l’Italie, ont connu une augmentation significative de leur prime de risque depuis 2011.

Le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au titre de ses activités bancaires, n’a pas d’expositions au 31 décembre 2013 au titre du risque souverain sur ces pays.

 

Note 16. — Informations sur les opérations de location-financement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Inférieur à 1 an

10 747

12 227

Entre 1 et 5 ans

39 677

37 723

A plus de 5 ans

71 506

56 078

Investissement brut dans les contrats de location-financement, à recevoir par maturité

121 930

106 028

Inférieurs à 1 an

7 315

9 645

Entre 1 et 5 ans

27 915

29 871

A plus de 5 ans

53 333

42 125

Paiements minimaux actualisés

88 563

81 641

Produits financiers non acquis

33 368

21 387

 

Note 17. — Honoraires de commissaires aux comptes.

 

Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs réseaux :

 

Montants en milliers d'euros

PriceWaterhouseCoopers

KPMG

2013

%

2012

%

Variation (%) (3)

2013

%

2012

%

Variation (%) (3)

Montant

Montant

Montant

Montant

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

189

100,0 %

196

100,0%

-3,6 %

242

100,0 %

285

100,0 %

-15,1 %

- Emetteur

174

 

179

 

 

165

 

179

 

 

- Filiales intégrés globalement

15

 

17

 

 

77

 

106

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0 %

0

0,0 %

 

0

0,0 %

0

0,0 %

 

- Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

189

100,0 %

196

100,0 %

-3,6 %

242

100,0 %

285

100,0 %

-15,1 %

Total

189

100,0 %

196

100,0 %

-3,6 %

242

100,0 %

285

100,0 %

-15,1 %

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2013.)

 

Aux sociétaires,

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2013.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.6.2, 6.7 et 7.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente :

Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.4 et 6.4 de l’annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers. — Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5, 4.1.6 et 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10, 5.15 et 8.2 de l’annexe.

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5, 5.15.1, 5.15.2, 5.15.3 et 6.1 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Toulouse-Labège et Poitiers, le 8 avril 2014.

Les Commissaires aux comptes :

 

 

 

 

1401807

25/04/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1350
Texte de l'annonce :

1401350

25 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°50


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital : 669 625 500 euros.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S.Bordeaux.

 

Bilan publiable non consolidé au 31 mars 2014.

(En milliers d'euros).

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

113 644

Effets publics et valeurs assimilées

482 399

Créances sur les établissements de crédit

7 603 782

Créances sur la clientèle

15 558 198

Obligations et autres titres à revenu fixe

323 836

Actions et autres titres à revenu variable

158 702

Participations et autres titres détenus à long terme

72 508

Parts dans les entreprises liées

797 625

Immobilisations incorporelles

6 875

Immobilisations corporelles

109 493

Autres actifs

240 698

Comptes de régularisation

290 683

Total actif

25 758 443

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

4 518 805

Comptes créditeurs de la clientèle

17 969 758

Dettes représentées par un titre

850 375

Autres passifs

196 306

Comptes de régularisation

366 465

Provisions pour risques et charges

106 690

Dettes subordonnées

139 537

Fonds pour risques bancaires généraux

110 345

Capitaux propres hors FRBG

1 405 760

capital

669 626

primes d'émission

451 903

réserves

229 293

provisions réglementées

345

report à nouveau

54 593

Résultat en instance d'approbation

94 402

Total passif

25 758 443

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 387 998

Engagements de garantie

607 382

Engagements sur titres

0

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

420 000

Engagements de garantie

90 735

Engagements sur titres

6 516

 

 

1401350

13/11/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5484
Texte de l'annonce :

1305484

13 novembre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°136


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

 

Banque coopérative réglé par la loi n° 99-532 du 25 juin 1999 au Capital : 474 625 500 Euros

Siège Social : 61, Rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex

353 821 028 R.C.S. Bordeaux

 

 

Bilan publiable non consolidé au 30 septembre 2013.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

116 107

Effets Publics et Valeurs assimilées

403 292

Créances sur les Établissements de Crédit

8 414 942

Créances sur la Clientèle

15 094 219

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

278 226

Actions et Autres Titres à revenu variable

151 272

Participations et Autres Titres détenus à long terme

72 547

Parts dans les Entreprises liées

809 451

Immobilisations incorporelles

6 304

Immobilisations corporelles

106 253

Autres actifs

86 299

Comptes de Régularisation

228 471

Total actif

25 767 383

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

4 813 848

Comptes créditeurs de la Clientèle

17 276 959

Dettes représentées par un titre

1 368 659

Autres passifs

334 799

Comptes de Régularisation

405 764

Provisions pour Risques et Charges

107 366

Dettes subordonnées

138 780

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

110 345

Capitaux propres Hors FRBG

1 210 863

Capital

474 626

Primes d'émission

451 904

Réserves

229 293

Provisions règlementées

345

Report à nouveau

54 695

Total passif

25 767 383

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 528 134

Engagements de garantie

632 275

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

1 000 000

Engagements de garantie

92 600

Engagements sur titres

10 138

 

 

 

1305484

02/08/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4425
Texte de l'annonce :

1304425

2 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°92


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PRÉVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

Banque coopérative réglé par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 593 281 880 euros.

61, Rue du Château d'eau 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S.

 

Bilan publiable non consolidé au 30 juin 2013.

(en milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse , Banques Centrales, CCP

106 970

Effets Publics et Valeurs assimilées

259 336

Créances sur les Établissements de Crédit

8 872 948

Créances sur la Clientèle

14 795 922

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

386 208

Actions et Autres Titres à revenu variable

151 899

Participations et Autres Titres détenus à long terme

136 158

Parts dans les Entreprises liées

907 212

Immobilisations Incorporelles

6 111

Immobilisations Corporelles

107 010

Autres Actifs

66 967

Comptes de Régularisation

313 605

TOTAL ACTIF

26 110 346

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

5 051 641

Comptes créditeurs de la Clientèle

16 982 763

Dettes représentées par un titre

1 328 874

Autres Passifs

331 371

Comptes de Régularisation

440 295

Provisions pour Risques et Charges

102 684

Dettes Subordonnées

139 974

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

110 345

Capitaux propres Hors FRBG

1 622 399

Capital

593 282

Primes d’Émission

652 002

Réserves

322 075

Provisions règlementées

345

Report à nouveau

54 695

TOTAL PASSIF

26 110 346

 

 

Hors-Bilan

Montant

ENGAGEMENTS DONNES :

 

    Engagements de financement

1 546 291

    Engagements de garantie

622 440

    Engagements sur titres

13 746

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

    Engagements de financement

1 444 000

    Engagements de garantie

93 382

    Engagements sur titres

6 638

 

 

1304425

10/05/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2075
Texte de l'annonce :

1302075

10 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°56


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE D’ÉPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES

Banque coopérative au capital de 593 281 880 €.

Siège social : 61, rue du château d’Eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

Exercice 2012.

 

A. — Comptes individuels annuels.

 

Les rapports annuels de la gestion de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisses, banques centrales

 

119 563

113 857

Créances sur les établissements de crédit

3.1

8 850 214

7 809 563

Opérations avec la clientèle

3.2

14 274 996

13 095 267

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

639 561

601 176

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

153 748

203 097

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

149 731

68 874

Parts dans les entreprises liées

3.4

889 060

926 540

Immobilisations incorporelles

3.5

6 135

5 656

Immobilisations corporelles

3.5

107 703

111 913

Autres actifs

3.7

81 972

91 095

Comptes de régularisation

3.8

294 162

277 816

Total de l'actif

 

25 566 845

23 304 854

 

Hors bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

 

2 068 153

1 955 854

Engagements de financement

4.1

1 426 191

1 520 986

Engagements de garantie

4.1

641 962

434 849

Engagements sur titres

 

 

19

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

5 524 596

5 301 012

Opérations avec la clientèle

3.2

16 351 436

15 491 318

Dettes représentées par un titre

3.6

1 066 407

20 412

Autres passifs

3.7

282 000

138 904

Comptes de régularisation

3.8

343 509

388 105

Provisions

3.9

105 001

100 344

Dettes subordonnées

3.10

139 227

139 507

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

110 345

111 904

Capitaux propres hors FRBG

3.12

1 644 322

1 613 348

Capital souscrit

 

593 282

593 282

Primes d'émission

 

652 002

652 002

Réserves

 

313 048

308 617

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

345

838

Report à nouveau

 

25 470

29 067

Résultat de l'exercice

 

60 175

29 542

Total du passif

 

25 566 845

23 304 854

 

Hors bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements reçus

 

1 105 919

1 044 019

Engagements de financement

4.1

1 000 000

950 000

Engagements de garantie

4.1

99 281

87 217

Engagements sur titres

 

6 638

6 802

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

5.1

841 465

798 692

Intérêts et charges assimilées

5.1

-532 376

-513 135

Revenus des titres à revenu variable

5.2

10 620

5 288

Commissions (produits)

5.3

215 651

221 294

Commissions (charges)

5.3

-32 169

-41 930

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

-3 613

-2 025

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

9 137

10 200

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

14 625

16 842

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-10 438

-9 276

Produit net bancaire

 

512 900

485 951

Charges générales d'exploitation

5.7

-324 445

-315 318

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-17 254

-15 530

Résultat brut d'exploitation

 

171 201

155 103

Coût du risque

5.8

-28 654

-19 465

Résultat d'exploitation

 

142 547

135 638

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-37 377

-85 106

Résultat courant avant impôt

 

105 170

50 533

Impôt sur les bénéfices

5.11

-47 047

-20 991

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

2 052

 

Résultat net

 

60 175

29 542

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. — Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts pour chaque réseau est de 168 M€ au 31 décembre 2012 soit 337 M€ et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque Société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Le 26 mars 2012, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4e directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA.

L’intention de gestion liée à cet instrument hybride correspondant davantage à celle d’un titre à revenu variable, il a été classé dans la catégorie comptable "Autres Titres Détenus à Long Terme - ATDLT".

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n°2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2012.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n°90-01 et n°95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par "contagion" dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme "titres" recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés".

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie "Titres de transaction" ou de la catégorie "Titres de placement" avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie "Titres de transaction" et hors de la catégorie "Titres de placement".

Le reclassement hors de la catégorie "Titres de transaction", vers les catégories "Titres d’investissement" et "Titres de placement" est désormais possible dans les deux cas suivants :

a. dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b. lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie "Titres de placement" vers la catégorie "Titres d’investissement" est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a. dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b. lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que "Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008".

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en "Intérêts et produits assimilés" et "Intérêts et charges assimilées". Le poste "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés" et "Intérêts et charges assimilées". Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels "Tier 1". Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires.

 

Actif

31/12/2012

31/12/2011

Créances à vue

12 979

5 825 298

Comptes ordinaires

12 979

9 497

Comptes et prêts au jour le jour

 

5 815 801

Créances à terme

8 678 670

1 835 546

Comptes et prêts à terme

8 678 485

1 834 980

Prêts subordonnés et participatifs

185

566

Créances rattachées

158 565

148 719

Total

8 850 214

7 809 563

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 9 018 K€ à vue et 2 726 118 K€ à terme.

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 5 073 471 K€ au 31 décembre 2012.

En 2011, la centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations est comprise dans les créances vue.

En 2012, la centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations est comprise dans les créances à terme.

 

Passif

31/12/2012

31/12/2011

Dettes à vue

326 802

99 921

Comptes ordinaires créditeurs

41 476

60 570

Comptes et emprunts au jour le jour

260 000

10 000

Autres sommes dues

25 326

29 351

Dettes à terme

5 141 479

5 150 006

Comptes et emprunts à terme

5 124 395

5 095 942

Valeurs et titres donnés en pension à terme

17 084

54 064

Dettes rattachées

56 315

51 085

Total

5 524 596

5 301 012

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 294 610 K€ à vue et 4 645 145 K€ à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle.

3.2.1. Opérations avec la clientèle.

Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

108 122

87 543

Créances commerciales

27 537

25 360

Autres concours à la clientèle

13 917 941

12 778 435

Crédits à l'exportation

 

172

Crédits de trésorerie et de consommation

1 337 117

1 206 582

Crédits à l'équipement

4 346 805

4 114 475

Crédits à l'habitat

8 176 118

7 410 852

Autres crédits à la clientèle

15 763

4 621

Prêts subordonnés

30 500

30 500

Autres

11 638

11 233

Créances rattachées

80 799

77 906

Créances douteuses

287 247

262 675

Dépréciations des créances sur la clientèle

-146 648

-136 652

Total

14 274 996

13 095 267

Dont créances restructurées

826

944

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'épargne à régime spécial

12 830 616

11 944 065

Livret A

6 200 578

5 792 258

PEL/CEL

2 711 173

2 623 703

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

3 918 865

3 528 104

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 453 270

3 490 881

Autres sommes dues

13 650

8 827

Dettes rattachées

53 900

47 545

Total

16 351 436

15 491 318

 

(*) :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Livret B

1 566 587

1 401 699

Livret jeune

131 471

133 384

LEP

1 297 603

1 279 509

CODEVI

848 618

630 181

PEP

46 626

56 604

Autres

27 960

26 727

 

3 918 865

3 528 104

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 539 884

 

2 539 884

2 522 928

 

2 522 928

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

152 473

152 473

 

263 623

263 623

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

760 913

760 913

 

704 330

704 330

Total

2 539 884

913 386

3 453 270

2 522 928

967 953

3 490 881

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

2 188 997

42 812

-22 165

27 804

-17 181

Entrepreneurs individuels

628 573

100 180

-50 997

75 073

-43 788

Particuliers

8 186 332

132 809

-67 139

62 183

-38 253

Administrations privées

303 039

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

2 707 170

2 956

-1 490

839

-836

Autres

39 490

8 490

-4 857

7 479

-4 764

créances rattachées

80 799

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2012

14 134 400

287 247

-146 648

173 378

-104 822

Total au 31 décembre 2011

12 969 244

262 675

-136 652

162 230

-97 854

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable.

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Placement

Investissement

TAP

Total

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

442 393

197 168

0

639 561

407 518

193 658

0

601 176

Valeurs brutes

439 002

195 519

 

634 521

411 172

192 039

 

603 211

Créances rattachées

8 104

1 649

 

9 753

6 565

1 619

 

8 184

Dépréciations

-4 713

 

 

-4 713

-10 219

 

 

-10 219

Actions et autres titres à revenu variable

141 542

 

12 206

153 748

190 486

 

12 611

203 097

Montants bruts

154 000

 

12 758

166 758

206 504

 

13 900

220 404

Dépréciations

-12 458

 

-552

-13 010

-16 018

 

-1 289

-17 307

Total

583 935

197 168

12 206

793 309

598 004

193 658

12 611

804 273

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 225 274 K€.

 

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 917 et 552 K€.

 

La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes détient 5 000 K€ (valeur nominale) de titres espagnols dans le portefeuille d’investissement. Au 31 décembre 2012, aucun indicateur de risque de contrepartie avéré justifiant la constatation d’une dépréciation n’a été relevé sur ces titres.

A titre d’information, les valeurs de marché de ces titres sont de 5 068 K€.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

368 283

195 519

563 802

339 999

192 039

532 038

Titres non cotés

62 350

 

62 350

57 419

 

57 419

Créances douteuses

3 656

 

3 656

3 535

 

3 535

Créances rattachées

8 104

1 649

9 753

6 565

1 619

8 184

Total

442 393

197 168

639 561

407 518

193 658

601 176

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 4 369 K€ au 31 décembre 2012 contre 9 753 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 37 477 K€ au 31 décembre 2012 contre 6 682 K€ au 31 décembre 2011.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 0 K€ au 31 décembre 2012 contre 0 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 28 106 K€ au 31 décembre 2012 contre 6 538 K€ au 31 décembre 2011.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 374 769 K€ au 31 décembre 2012 (contre 192 039 K€ au 31 décembre 2011).

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Titres non cotés

141 542

12 206

153 748

190 486

12 611

203 097

Total

141 542

12 206

153 748

190 486

12 611

203 097

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 119 963 K€ d’OPCVM dont 114 618 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2012, contre 174 385 K€ d’OPCVM dont 169 050 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2011.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 12 459 K€ au 31 décembre 2012 contre 16 018 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2 310 K€ au 31 décembre 2012 contre 7 392 K€ au 31 décembre 2011.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 552 K€ au 31 décembre 2012 contre 1 288 K€ au 31 décembre 2011 et les plus-values latentes s’élèvent à 917 K€ au 31 décembre 2012 contre 1 014 K€ au 31 décembre 2011.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Décotes/surcotes

Transferts

Créances rattachées

31/12/2012

Obligations et autres titres à revenu fixe

193 658

21

3 459

30

197 168

Total

193 658

21

3 459

30

197 168

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — En application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie "Titres de transaction" et hors de la catégorie "Titres de placement", la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas opéré de reclassement d’actifs en 2012.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme.

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Créances rattachées

31/12/2012

Valeurs brutes

1 114 962

86 497

-14 583

6 399

1 193 275

Participations et autres titres détenus à long terme

76 065

84 293

-11 983

6 399

154 774

Parts dans les entreprises liées

1 038 897

2 204

-2 600

 

1 038 501

Dépréciations

119 548

37 713

-2 777

0

154 484

Participations et autres titres à long terme

7 191

131

-2 279

 

5 043

Parts dans les entreprises liées

112 357

37 582

-498

 

149 441

Immobilisations financières nettes

995 414

48 784

-11 806

6 399

1 038 791

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 886 K€ au 31 décembre 2012 contre 4 886 K€ au 31 décembre 2011.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 se sont traduits ainsi par la constatation d’une dépréciation de 36 978 K€ sur les titres BPCE. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur autres actifs. Au 31 décembre 2012, la valeur nette comptable s’élève à 733 422 K€ pour les titres BPCE.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations.

Les montants sont exprimés En milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à +de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SDR Expanso

10 502

20 431

91,16%

11 510

11 510

 

 

5 078

2 051

 

 

SCI Tournon

11 626

794

100,00%

11 626

11 626

2 000

 

1 872

406

 

 

FCPR Expanso Investissement

0

928

99,55%

 

 

 

 

152

-239

 

 

CIS Aquitaine Valley

3 988

 

100,00%

4 441

4 441

 

 

29 785

158

 

 

Emmo Aquitaine

9 443

-3 922

100,00%

16 956

15 958

 

 

2 465

71

 

 

Beaulieu Immo

26 185

335

100,00%

26 366

26 248

1 073

 

2 052

272

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

467 227

18 468 029

3,78%

882 010

733 422

 

 

836 873

7 123

 

 

Triton

25 011

21 731

7,55%

3 776

3 776

 

 

0

38 539

 

 

CE Holding Promotion

980 891

163 772

7,55%

74 147

74 147

 

 

0

128 983

 

 

Galia Venture

8 294

-976

49,92%

3 929

3 779

 

 

0

204

 

 

SAS Foncière des CE

46 204

-12 651

 

7 356

6 370

4 097

 

0

514

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

21 710

8 726

21 354

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

6 741

6 741

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège social

Forme juridique

CRC Ecureuil@PCEN

avenue du Futuroscope Immeuble A2 Téléport 1 Futuroscope 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

Edith Bail 1

9 quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 2

9 quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 3

9 quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 4

9 quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

BPCE Achats

12-20 rue Fernand Braudel 75013 Paris

GIE

BPCE Trade

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

Caisse d’Épargne Syndication Risque

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

GCE Mobiliz

50 avenue Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

IT-CE

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

GIE Chantaco

4 rue Gaillon 75002 Paris

GIE

GIE Chiberta

4 rue Gaillon 75002 Paris

GIE

Keltia

41 avenue de l’Opéra 75002 Paris

GIE

Neuilly Contentieux

20 avenue Georges Pompidou 92300 Levallois-Perret

GIE

Opéra 1 Bail (radiation 21 janvier 13)

9 quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Papangue Bail

9 quai du Président Paul Doumer 92920 Paris la Défense

GIE

Pronyfi

37 avenue Henry Lafleur 98849 Nouméa cedex

GIE

Roxane de Bergerac (dissolution 17 juin 11)

9 quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Savinien de Bergerac (dissolution 17 juin 11)

9 quai du Président Paul Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Sirce 2 (dissolution 30 novembre 2009)

5 rue Masseran 75007 Paris

GIE

Sylvie Bail

19 rue des Capucines 75001 Paris

GIE

Ecolocale

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

CSF GCE

50 avenue Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

Le Logement Saintongeais

52 cours Genet 17100 Saintes

GIE

Ecureuil Crédit

50 avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

GIE

SCI L’Ecureuil de Beaulieu

18 rue Gay Lussac 86000 Poitiers

SCI

SCI Ecureuil la Jallère

61 rue du Château d’Eau 33076 Bordeaux cedex

SCI

SCI du Vergne

61 rue du Château d’Eau 33076 Bordeaux cedex

SCI

SCI de Tournon

61 rue du Château d’Eau 33000 Bordeaux

SCI

SCI L’Immobilière Inchauspé

18 avenue de la Gare 40100 Dax

SCI

SCI L’Immobilière Adour

18 avenue de la Gare 40100 Dax

SCI

SCI Pau Bâtiment D

2 bis place Royale Hôtel de France 64000 Pau

SCI

SNC Ecureuil 5 rue Masseran

5 rue Masseran 75007 Paris

SNC

SNC Heliodom 30

12 rue Félix Guyon 97400 Saint Denis La Réunion

SNC

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées. — Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2012

31/12/2011

Créances

2 735 137

31 074

2 766 211

1 871 899

Dettes

5 106 076

9 065

5 115 141

5 242 357

Dont subordonnées

139 227

 

139 227

139 507

Engagements donnés

392 335

2 790

395 125

333 254

Engagements de financement

80 000

2 790

82 790

89 069

Engagements de garantie

312 335

 

312 335

244 185

Total

8 233 548

42 929

8 276 477

7 447 510

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles.

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

12 363

668

-24

0

13 007

Droits au bail et fonds commerciaux

5 471

117

 

 

5 588

Logiciels

6 892

551

-24

 

7 419

Amortissements et dépréciations

6 707

189

-24

0

6 872

Logiciels

6 707

189

-24

 

6 872

Total valeurs nettes

5 656

479

0

0

6 135

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

313 729

26 777

-33 500

0

307 006

Immobilisations corporelles d'exploitation

294 190

26 549

-23 988

-1 905

294 846

Terrains

6 612

46

 

-282

6 376

Constructions

70 332

9 859

-10 653

-1 334

68 204

Autres

217 246

16 644

-13 335

-289

220 266

Immobilisations hors exploitation

19 539

228

-9 512

1 905

12 160

Amortissements et dépréciations

201 816

17 331

-19 844

0

199 303

Immobilisations corporelles d'exploitation

190 755

17 065

-13 092

-1 245

193 483

Constructions

36 047

1 816

-470

-1 070

36 323

Autres

154 708

15 249

-12 622

-175

157 160

Immobilisations hors exploitation

11 061

266

-6 752

1 245

5 820

Total valeurs nettes

111 913

9 446

-13 656

0

107 703

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Bons de caisse et bons d'épargne

14 949

12 747

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

1 050 072

7 539

Dettes rattachées

1 386

126

Total

1 066 407

20 412

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 1 197 K€. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes a émis en 2012, 1 049 300 K€ de titres de créances négociables.

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

387

 

704

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

7 678

 

17 141

Créances et dettes sociales et fiscales

14 708

 

9 609

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

66 877

274 322

80 782

121 763

Total

81 972

282 000

91 095

138 904

 

L’évolution des comptes courants associés des Sociétés Locales d’Épargne explique la progression des créditeurs divers, 237 390 K€ en 2012 contre 94 848 K€ en 2011.

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

661

Charges et produits constatés d'avance (1)

25 460

139 298

21 553

138 596

Produits à recevoir/Charges à payer

51 042

114 428

40 976

100 123

Valeurs à l'encaissement

179 173

74 937

193 563

143 791

Autres

38 487

14 846

21 724

4 934

Total

294 162

343 509

277 816

388 105

(1) dont produits constatés d'avance :

 

 

 

 

Etalement prêts à taux zéro

 

127 419

 

127 492

Surcote emprunt

 

7 833

 

3 392

 

3.9. Provisions.

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Reprises

Autres mouvements (1)

31/12/2012

Provisions pour risques de contrepartie

21 307

5 611

-421

 

26 497

Provisions pour engagements sociaux

12 290

384

-183

 

12 491

Provisions pour PEL/CEL

28 466

3 366

 

 

31 832

Autres provisions pour risques

38 281

2 828

-7 301

373

34 181

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

3 617

229

-2 410

 

1 436

Provisions pour impôts

9 869

 

-1 498

 

8 371

Autres

24 795

2 600

-3 393

373

24 375

Total

100 344

12 189

-7 905

373

105 001

(1) Reprise des opérations de dissolution de l’EURL Emmo Transactions pour 373 K€.

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Reprises

31/12/2012

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-137 397

-41 882

31 950

-147 329

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-136 652

-41 802

31 807

-146 647

Dépréciations sur autres créances

-745

-80

143

-682

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

21 306

5 611

-421

26 496

Provisions sur engagements hors bilan (1)

1 229

 

-421

808

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

20 077

5 611

 

25 688

Total

-116 091

-36 271

31 529

-120 833

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature 808 K€.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux.

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne. L'engagement de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes est limité au versement des cotisations (7 499 K€ en 2012).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Caisses d’Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisse d’Épargne (Régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme,

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2011

Valeur actualisée des engagements financés (a)

382 275

9 982

2 680

394 937

350 583

9 736

2 640

362 959

Juste valeur des actifs du régime (b)

-393 306

-251

 

-393 557

-345 530

-84

 

-345 614

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

0

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

11 110

 

 

11 110

-5 053

 

 

-5 053

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

79

9 731

2 680

12 490

0

9 652

2 640

12 292

Passif

79

9 731

2 680

12 490

 

9 652

2 640

12 292

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis le 31 décembre 2008, dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, la CGRCE (institution de retraite supplémentaire, gérant un régime de retraite "fermé" au profit du personnel des entreprises du Réseau Caisse d’Épargne) a fusionné avec la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), une institution de prévoyance.

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

 

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/08

Valeur actualisée des engagements (1)

382 275

350 583

320 942

306 471

319 391

Juste valeur des actifs du régime et droits à remboursement (2)

-393 306

-345 531

-352 928

-332 079

-324 659

Déficit (Surplus)

-11 031

5 052

-31 986

-25 608

-5 268

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience pertes (gains) En % de (1)

0,83%

0,44%

4,10%

2,60%

0,50%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience pertes (gains) En % de (2)

12,34%

0,02%

1,97%

1,10%

5,30%

 

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 88% en obligations, 6% en actions, et le reste en actifs immobiliers et monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

86

77

163

 

495

78

573

Coût financier

12 725

364

101

13 190

11 461

354

123

11 938

Rendement attendu des actifs de couverture

-12 646

-131

 

-12 777

-11 067

-84

 

-11 151

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

0

-394

 

 

-394

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

 

 

0

 

 

 

0

Coût des services passés

 

 

 

0

 

 

 

0

Autres

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

79

319

178

576

0

765

201

966

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation

2,96%

3,80%

2,70%

3,11%

2,70%

3,11%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,70%

3,40%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

NA

2,60%

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux "Euro corporate Composite AA+".

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL.

Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

350 649

103 337

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 612 989

1 739 134

Ancienneté de plus de 10 ans

347 200

388 256

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 310 838

2 230 727

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

409 204

398 648

Total

2 720 042

2 629 375

 

Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

20 979

25 390

Au titre des comptes épargne logement

78 196

80 508

Total

99 175

105 898

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations/reprises nettes

31/12/2012

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

62

190

252

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 704

2 597

4 301

Ancienneté de plus de 10 ans

20 162

939

21 101

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

21 928

3 726

25 654

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

5 183

158

5 341

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

 

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

1 355

-519

836

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 355

-519

836

Total

28 466

3 365

31 831

 

3.10. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

138 000

138 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

1 227

1 507

Total

139 227

139 507

 

La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

En milliers d’euros :

 

Date d'émission

Date d'échéance

Taux

Devise

Montant au 31/12/2012

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

4 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

5 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

6 000

21/12/2004

14/02/2015

4,50%

EUR

3 000

15/12/2006

06/07/2015

4,35%

EUR

20 000

30/12/2008

21/07/2014

Variable au trimestre E3M136bp

EUR

100 000

 

 

 

 

138 000

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2012

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

 

-1 559

 

110 345

Total

111 904

0

-1 559

0

110 345

 

La reprise de 1 559 K€ concerne les provisions réglementées.

 

3.12. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/Autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2010

593 281

652 002

286 484

79 673

1 611 440

Mouvements de l'exercice

 

 

52 038

-50 131

1 907

Total au 31 décembre 2011

593 281

652 002

338 522

29 542

1 613 348

Résultat de la période

 

 

 

60 175

60 175

Affectation réserves

 

 

4 431

 

4 431

Distribution de dividendes

 

 

 

-29 542

-29 542

Report à nouveau

 

 

-3 597

 

-3 597

Reprise Provisions réglementées

 

 

-493

 

-493

Total au 31 décembre 2012

593 281

652 002

338 863

60 175

1 644 322

 

Le capital social de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 593 282 K€ et est composé pour 474 625 500 € de 23 731 275 parts sociales de nominal 20 €, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 118 656 380 € de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

Sociétés locales d’épargne (SLE). — Au 31 décembre 2012, les parts sociales émises par la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes sont détenues par 14 sociétés locales d’épargne, dont le capital (712 015 K€ de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2012, les SLE ont perçu un dividende de 18 827 K€ au titre de leur participation dans la Caisse d’Épargne.

Au 31 décembre 2012, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 237 389 K€ comptabilisé en Autres comptes créditeurs dans les comptes de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au cours de l’exercice 2012, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 544 K€, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Épargne.

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

moins de 3 mois

de 3 mois à 1 an

de 1 an à 5 ans

plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2012

Total des emplois

7 358 145

2 246 189

5 576 392

8 437 620

15 300

23 633 646

Créances sur les établissements de crédit

6 655 362

681 935

1 217 510

282 417

 

8 837 224

Opérations avec la clientèle

692 497

1 059 805

4 305 822

8 083 437

15 300

14 156 861

Obligations et autres titres à revenu fixe

10 286

504 449

53 060

71 766

 

639 561

Total des ressources

2 150 766

1 396 630

4 416 578

1 752 416

0

9 716 390

Dettes envers les établissements de crédit

466 535

612 756

2 431 389

1 687 108

 

5 197 788

Opérations avec la clientèle

1 157 327

630 435

1 459 898

65 308

 

3 312 968

Dettes représentées par un titre

526 904

153 439

386 064

 

 

1 066 407

Dettes subordonnées

 

 

139 227

 

 

139 227

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

4.1. Engagements reçus et donnés.

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

94 431

121 621

En faveur de la clientèle

1 331 760

1 399 365

Ouverture de crédits documentaires

97 282

77 738

Autres ouvertures de crédits confirmés

1 234 183

1 320 405

Autres engagements

295

1 222

Total des engagements de financement donnés

1 426 191

1 520 986

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

1 000 000

950 000

Total des engagements de financement reçus

1 000 000

950 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

16 519

16 911

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

16 519

16 911

D'ordre de la clientèle

625 443

417 938

Cautions immobilières

476 026

273 489

Cautions administratives et fiscales

3 711

3 541

Autres cautions et avals donnés

15

15

Autres garanties données

145 691

140 893

Total des engagements de garantie donnés

641 962

434 849

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

99 281

87 217

Total des engagements de garantie reçus

99 281

87 217

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit

4 378 446

 

4 491 037

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

2 009 225

9 255 932

2 256 484

7 393 450

Total

6 387 671

9 255 932

6 747 521

7 393 450

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 2 584 267 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 980 140 K€ au 31 décembre 2011,

— 263 275 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 490 450 K€ au 31 décembre 2011,

— 564 700 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 916 342 K€ au 31 décembre 2011,

— 312 335 K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 275 574 K€ au 31 décembre 2011,

— 917 144 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 318 981 K€ au 31 décembre 2011,

— 1 745 949 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 766 035 K€ au 31 décembre 2011.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme.

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

2 610 140

0

2 610 140

1 528 457

640

1 529 097

Swaps de taux d'intérêt

2 610 140

 

2 610 140

1 528 457

640

1 529 097

Total opérations fermes

2 610 140

0

2 610 140

1 528 457

640

1 529 097

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

61 163

10 295

71 458

181 163

58 842

240 005

Options de taux d'intérêt

61 163

0

61 163

181 163

48 303

229 466

Options de change

 

10 295

10 295

 

10 539

10 539

Total opérations conditionnelles

61 163

10 295

71 458

181 163

58 842

240 005

Total instruments financiers et change à terme

2 671 303

10 295

2 681 598

1 709 620

59 482

1 769 102

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

La politique de gestion de bilan de la Caisse d’Épargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES explique la progression du notionnel des instruments de couverture de juste valeur en 2012 destiné à se prémunir du risque global de taux d’intérêt.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Micro couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro couverture

Position ouverte isolée

Total

Opérations fermes

 2 610 140

0

2 610 140

 1 528 457

 640

1 529 097

Accords de taux futurs (FRA)

  

0

  

0

Swaps de taux d'intérêt

2 610 140

0

2 610 140

1 528 457

640

1 529 097

Opérations conditionnelles

61 163

10 295

71 458

181 163

58 842

240 005

Options de taux d'intérêt

61 163

0

61 163

181 163

48 303

229 466

Options de change

 

10 295

10 295

 

10 539

10 539

Total

2 671 303

10 295

2 681 598

1 709 620

59 482

1 769 102

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

de 0 à 1 an

de 1 à 5 ans

plus de 5 ans

31/12/2012

Opérations fermes

218 868

1 600 755

790 517

2 610 140

Opérations de gré à gré

218 868

1 600 755

790 517

2 610 140

Opérations conditionnelles

6 587

64 871

0

71 458

Opérations de gré à gré

6 587

64 871

 

71 458

Total

225 455

1 665 626

790 517

2 681 598

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

25 562 985

25 563 402

23 300 606

23 301 048

Dollar

3 682

3 307

3 288

3 075

Yen

19

16

44

41

Franc suisse

31

26

132

127

Livre sterling

65

46

151

124

Autres devises

63

48

633

439

Total

25 566 845

25 566 845

23 304 854

23 304 854

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

236 090

-158 795

77 295

252 334

-176 039

76 295

Opérations avec la clientèle

573 557

-341 281

232 276

513 665

-316 686

196 979

Obligations et autres titres à revenu fixe

31 818

-25 028

6 790

32 643

-15 999

16 644

Dettes subordonnées

 

-3 907

-3 907

 

-6 340

-6 340

Autres

0

-3 365

-3 365

50

1 929

1 979

Total

841 465

-532 376

309 089

798 692

-513 135

285 557

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 3 366 K€ pour l’exercice 2012, contre une reprise de 2 111 K€ pour l’exercice 2011.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Actions et autres titres à revenu variable

9 412

2 588

Parts dans les entreprises liées

1 208

2 700

Total

10 620

5 288

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

1 290

-2 314

-1 024

4 520

-5 186

-666

Opérations avec la clientèle

60 095

 

60 095

67 068

 

67 068

Opérations sur titres

70

-333

-263

143

-189

-46

Moyens de paiement

47 035

-26 084

20 951

48 305

-31 763

16 542

Opérations de change

166

 

166

162

 

162

Prestations de services financiers

38 798

 

38 798

38 862

 

38 862

Activités de conseil

 

 

0

 

 

0

Autres commissions (1)

68 197

-3 438

64 759

62 234

-4 792

57 442

Total

215 651

-32 169

183 482

221 294

-41 930

179 364

 

(1) Autres commissions :

 

Produits

 

 

 

 

 

 

Commissions CNP

23 595

 

 

22 732

 

 

Commissions OPCVM

5 389

 

 

6 818

 

 

Assurances sur moyens de paiement

19 206

 

 

17 601

 

 

Commissions CFF

9 555

 

 

3 894

 

 

Commissions sur achat et vente de titres

1 204

 

 

1 251

 

 

Autres commissions

9 248

 

 

9 938

 

 

Charges

 

 

 

 

 

 

Dont charges sur titres

 

-3 737

 

 

-4 731

 

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Opérations de change

16

43

Instruments financiers à terme

-3 629

-2 068

Total

-3 613

-2 025

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Dotations

-2 160

-7

-2 167

-10 201

-745

-10 946

Reprises

11 103

743

11 846

11 719

1 259

12 978

Résultat de cession

-542

 

-542

8 171

 

8 171

Autres éléments

 

 

0

-3

 

-3

Total

8 401

736

9 137

9 686

514

10 200

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

3 920

-4 168

-248

4 225

-3 577

648

Activités immobilières

2 999

-1 494

1 505

2 948

-516

2 432

Autres activités diverses

263

-1 584

-1 321

3 929

-2 967

962

Autres produits et charges accessoires

7 443

-3 192

4 251

5 740

-2 216

3 524

Total

14 625

-10 438

4 187

16 842

-9 276

7 566

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-109 561

-109 602

Charges de retraite et assimilées (1)

-23 629

-30 771

Autres charges sociales

-35 888

-27 112

Intéressement des salariés

-8 852

-9 274

Participation des salariés

-1 782

 

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-16 585

-15 844

Total des frais de personnel

-196 297

-192 604

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-13 461

-10 338

Autres charges générales d'exploitation

-114 687

-112 376

Total des autres charges d'exploitation

-128 148

-122 714

Total

-324 445

-315 318

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 772 cadres et 1 943 non cadres, soit un total de 2 715 salariés.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Dotations

Reprises nettes

Pertes couvertes et non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes couvertes et non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-41 802

32 370

-13 886

356

-22 962

-41 770

27 601

-8 503

562

-22 110

Base collective

-5 692

0

 

 

-5 692

-1 524

4 169

 

 

2 645

Total

-47 494

32 370

-13 886

356

-28 654

-43 294

31 770

-8 503

562

-19 465

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Dotations (1)

-38 043

-106

-38 149

-85 915

-10 094

-96 009

Reprises

3 037

 

3 037

9 780

 

9 780

Résultat de cession

-1 883

-382

-2 265

148

975

1 123

Total

-36 889

-488

-37 377

-75 987

-9 119

-85 106

(1) dont Dotation Participation BPCE : 36 978 K€.

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2012.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi (en milliers d’euros) :

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

Total

Au titre du résultat courant

145 380

1 210

 

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

 

145 380

1 210

146 590

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables

145 380

1 210

 

Impôt correspondant

-48 460

-182

-48 642

Contributions 3,3%

-1 574

-6

-1 580

Majoration de 5% (loi de Finances rectificative 2011)

-2 423

-9

-2 432

Impôts constatés sur nouveaux PTZ et ECOPTZ

3 948

 

3 948

Impôts sur ex antérieurs

-893

 

-893

Impôts sur redressement fiscaux

-507

 

-507

Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

820

 

820

Impôt comptabilisé

-49 089

-197

-49 286

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

236

 

236

Provisions pour impôts

2 003

 

2 003

Total

-46 850

-197

-47 047

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3 948 K€.

 

5.12. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont Pôle Clientèle

2012

2011

2012

2011

Produit net bancaire

512 900

485 951

460 444

444 593

Frais de gestion

-341 699

-330 848

-329 825

-319 194

Résultat brut d'exploitation

171 201

155 103

130 619

125 399

Coût du risque

-28 654

-19 465

-34 092

-23 291

Résultat d'exploitation

142 547

135 638

96 527

102 108

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-37 377

-85 105

-6 920

958

Résultat courant avant impôt

105 170

50 533

96 146

103 066

 

L’activité Clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

Note 6. – Autres informations.

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2012 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 539 K€ (1 429 K€ en 2011).

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

6.3. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

Montants (en milliers d’euros)

Price Waterhouse Coopers

KPMG

2012

2011

Variation (%) (3)

2012

2011

Variation (%) (3)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

179

100,0%

232

100,0%

-22,8%

179

100,0%

232

100,0%

-22,8%

Emetteur

179

 

232

 

 

179

 

232

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

-Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

179

100,0%

232

100,0%

-22,8%

179

100,0%

232

100,0%

-22,8%

Total

179

100,0%

232

100,0%

-22,8%

179

100,0%

232

100,0%

-22,8%

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2012, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2012.

 

Aux sociétaires.

Mesdames, Messieurs :

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. II consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2.1, 3.2.2, 3.9.2 et 5.8 de l'annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Épargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l'actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Épargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.3 et 3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l'annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

Valorisation des autres titres et des instruments financiers. — Votre Caisse d'Épargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3, 2.3.9, 3.3, 4.2 et 5.4 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions.

Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d'Épargne et des informations fournies dans les notes de l'annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Caisse d'Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes 23.7, 3.93 et 5.7 de l'annexe.

Provisionnement des produits d'épargne logement. — Votre Caisse d'Épargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d'épargne-logement.

Nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes 23.7, 3.9.4 et 5.1 de l'annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à foi7nuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Toulouse-Labège, le 9 avril 2013 et Poitiers, le 9 avril 2013.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2012.

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-charentes ont été déposés au greffe du tribunal de bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisse, banques centrales

 

119 563

113 857

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

313 919

355 943

Instruments dérivés de couverture

5.2

24 338

5 954

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 809 505

1 696 566

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

8 794 177

7 509 187

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

14 193 420

13 193 310

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

14 305

14 283

Actifs d'impôts courants

 

10 426

21 698

Actifs d'impôts différés

5.8

65 259

64 767

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

316 388

332 263

Immeubles de placement

5.13

7 214

13 074

Immobilisations corporelles

5.14

128 758

132 000

Immobilisations incorporelles

5.14

11 192

10 861

Total de l'actif

 

25 808 464

23 463 763

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

73 503

77 139

Instruments dérivés de couverture

5.2

182 480

104 846

Dettes envers les établissements de crédit

5.16.1

5 559 139

5 269 585

Dettes envers la clientèle

5.16.2

16 346 180

15 498 934

Dettes représentées par un titre

5.17

1 063 755

18 412

Passifs d'impôts courants

 

368

49

Comptes de régularisation et passifs divers

5.18

341 361

439 900

Provisions

5.20

71 013

67 541

Dettes subordonnées

5.21

139 227

139 507

Capitaux propres

 

2 031 438

1 847 850

Capitaux propres part du groupe

 

2 029 374

1 845 640

Capital et primes liées

 

1 245 284

1 245 284

Réserves consolidées

 

746 546

623 069

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-15 478

-35 147

Résultat de l'exercice

 

53 022

12 434

Intérêts minoritaires

 

2 064

2 210

Total du passif

 

25 808 464

23 463 763

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

6.1

851 883

801 174

Intérêts et charges assimilées

6.1

-540 440

-513 217

Commissions (produits)

6.2

221 682

224 692

Commissions (charges)

6.2

-30 468

-36 987

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

3 930

1 606

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

3 746

6 381

Produits des autres activités

6.5

18 313

20 702

Charges des autres activités

6.5

-13 915

-11 623

Produit net bancaire

 

514 731

492 728

Charges générales d'exploitation

6.6

-328 109

-318 027

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-19 892

-18 299

Résultat brut d'exploitation

 

166 730

156 402

Coût du risque

6.7

-33 432

-27 430

Résultat d'exploitation

 

133 298

128 972

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

-36 810

-81 650

Résultat avant impôts

 

96 488

47 322

Impôts sur le résultat

6.11

-43 340

-34 727

Résultat net

 

53 148

12 595

Résultat net part du groupe

 

53 022

12 434

Intérêts minoritaires

 

126

161

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net

 

53 148

12 595

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

35 289

-37 223

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

34 394

-28 124

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

895

-9 099

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

-5 772

-13 558

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-5 772

-13 558

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

 

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

 

 

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Impôts

5.8

-10 351

18 742

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

19 166

-32 039

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

72 314

-19 444

Part du groupe

 

72 129

-19 607

Intérêts minoritaires

 

185

163

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d’euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actions de préférence

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2011

593 281

652 003

0

0

561 147

 

10 492

-13 597

81 664

1 884 990

3 518

1 888 508

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital SLE 2011

 

 

 

 

8 278

 

 

 

 

8 278

 

8 278

Distribution

 

 

 

 

-27 635

 

 

 

 

-27 635

 

-27 635

Sous-total

0

 

0

0

-19 357

0

0

0

0

-19 357

0

-19 357

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

-23 152

-8 890

 

-32 042

 

-32 042

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat social IFRS 2010

 

 

 

 

76 077

 

 

 

 

76 077

 

76 077

Résultat 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

12 434

12 434

 

12 434

Résultat IFRS conso 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

-81 664

-81 664

 

-81 664

Apports Filiales Groupe APC

 

 

 

 

5 202

 

 

 

 

5 202

 

5 202

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

-1 308

-1 308

Sous-total

0

 

0

0

81 279

0

0

0

-69 230

12 049

-1 308

10 741

Capitaux propres au 31 décembre 2011

593 281

652 003

0

0

623 069

0

-12 660

-22 487

12 434

1 845 640

2 210

1 847 850

Capitaux propres au 1er janvier 2012

593 281

652 003

0

0

623 069

0

-12 660

-22 487

12 434

1 845 640

2 210

1 847 850

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital SLE 2012

 

 

 

 

142 335

 

 

 

 

142 335

 

142 335

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution APC

 

 

 

 

18 827

 

 

 

 

18 827

 

18 827

Distribution SLE

 

 

 

 

-17 793

 

 

 

 

-17 793

 

-17 793

Distribution EXPANSO

 

 

 

 

-1 560

 

 

 

 

-1 560

 

-1 560

Distribution EXPANSO INVESTISSEMENT

 

 

 

 

-567

 

 

 

 

-567

 

-567

Effet réduction capital EXPANSO INVESTISSEMENT

 

 

 

 

-992

 

 

 

 

-992

 

-992

Effet sorties périmètre SUD OUEST BAIL et SEBADOUR

 

 

 

 

-484

 

 

 

 

-484

 

-484

Sous-total

0

 

0

0

139 766

0

0

0

0

139 766

0

139 766

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

23 453

-3 784

 

19 669

 

19 669

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat social IFRS 2011

 

 

 

 

835

 

 

 

 

835

 

835

Résultat IFRS conso 2011

 

 

 

 

-13 116

 

 

 

 

-13 116

 

-13 116

Résultat 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

53 022

53 022

 

53 022

Résultat IFRS conso 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

-12 434

-12 434

 

-12 434

Raport Résultat 2011 Filiales Groupe APC (1)

 

 

 

 

-4 012

 

 

 

 

-4 012

 

-4 012

Autres variations

 

 

 

 

4

 

 

 

 

4

-146

-142

Sous-total

0

 

0

0

-16 289

0

0

0

40 588

24 299

-146

24 153

Capitaux propres au 31 décembre 2012

593 281

652 003

0

0

746 546

0

10 793

-26 271

53 022

2 029 374

2 064

2 031 438

(1) Apport Résultat 2011 Filiales Groupe APC :

Batimap (1 K€ ) /Batimur (11ke) /Beaulieu (336 K€ )/Tournon (178ke)

Expanso (39 K€ /Expanso Investissement (-3 387 K€ ) /Sud Ouest Bail (-69 K€ )

Sebadour (577 K€ ) /Expanso Capital (16ke) /SLE (-1 714 K€ )

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat avant impôts

96 488

47 323

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

20 794

20 536

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

56 342

79 522

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-4 589

-6 478

Produits/charges des activités de financement

3 907

6 340

Autres mouvements

112 288

67 688

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

188 742

167 608

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-928 662

761 743

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-185 094

-499 857

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

1 019 907

220 700

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-332 708

-295 107

Impôts versés

-41 939

-52 357

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-468 496

135 122

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-183 266

350 053

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-17 321

-6 691

Flux liés aux immeubles de placement

7 334

6 037

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-16 262

-29 026

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-26 249

-29 680

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-27 878

-29 343

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-4 187

-59 147

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-32 065

-88 490

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-241 580

231 883

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

113 857

115 012

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-52 143

-285 181

Trésorerie à l'ouverture

61 714

-170 169

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

119 563

113 857

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-299 429

-52 143

Trésorerie à la clôture

-179 866

61 714

Variation de la trésorerie nette

-241 580

231 883

 

VI. — Annexe aux états financiers du groupe.

 

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts pour chaque réseau est de 168 M€ au 31 décembre 2012 soit 337 M€.et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque Société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs.

Risque souverain sur certains pays de l’Union européenne. — Plusieurs pays de la zone euro sont confrontés à des difficultés économiques et à une crise de confiance sur leur dette. Dans ce contexte, en collaboration avec le Fonds monétaire international, l’Union européenne a élaboré des dispositifs de soutien envers la Grèce (mai 2010, juillet 2011 puis octobre 2011, avec élaboration des modalités définitives en février 2012, et enfin novembre 2012), l’Irlande (novembre 2010) et le Portugal (mai 2011). Par ailleurs, d’autres états européens, comme Chypre, l’Espagne, la Hongrie et l’Italie, ont connu une augmentation significative de leur prime de risque depuis 2011.

Expositions au titre des activités bancaires. — Au titre de ses activités bancaires, la variation des expositions du groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes sur l’exercice 2012 au titre du risque souverain sur ces pays, présentées selon la méthodologie définie par l’ABE (Autorité Bancaire Européenne), est la suivante :

 

Pays

Catégorie comptable IFRS

Code ISIN

Date de maturité

NOMINAL

SURCOTE

DÉCOTE

Dépréciation

Réévaluation de la composante couverte

Réévaluation des titres à la juste valeur par résultat (TRDG et JVO)

OCI (titres AFS)

OCI cristallisés (suite reclassement d'AFS vers L&R ou HTM)

VNC pied de coupon

ICNE

VNC coupon inclus

Juste valeur PIED DE coupon

Restructuration titres Grecs

Dépréciation du risque de contrepartie (Coût du risque)

Moins-value latente (sauf instruments comptabilisés à la JV : TRDG, JVO, AFS)

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TRDG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

 

 

TRDG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

 

 

TRDG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

 

 

JVO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

 

 

JVO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

 

 

JVO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

 

 

AFS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

 

 

AFS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

 

 

AFS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

 

 

HTM

ES0000012866

30/07/13

5 000

 

-3

 

 

 

 

 

4 997

89

94

5068

 

 

71

 

HTM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

0

 

HTM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

0

 

L&R

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

0

 

L&R

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

0

 

L&R

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

 

0

Total par catégorie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TRDG

 

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

JVO

 

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

AFS

 

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

HTM

 

 

5 000

0

-3

0

0

0

0

0

4 997

89

5 086

5 068

0

0

71

 

L&R

 

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Total par pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Irlande

 

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Italie

 

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Portugal

 

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Espagne

 

 

5 000

0

-3

0

0

0

0

0

4 997

89

5 086

5 068

0

0

71

 

Chypre

 

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Le 26 mars 2012, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes a souscrit des titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI ont été structurés pour être éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4e directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA. Cette clause de conversion constitue un dérivé incorporé séparable, qui a été séparé du contrat hôte, lui-même classé en AFS. La juste valeur de ce dérivé incorporé au 31 décembre 2012 n’est pas significative. Le dérivé n’est donc pas valorisé dans les comptes clos au 31 décembre 2012.

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture().

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2011 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012, et plus particulièrement les deux amendements à la norme IFRS 7, "Instruments financiers : informations à fournir" relatif aux informations à fournir sur les transferts d’actifs financiers et "Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers" relatif aux garanties reçues.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

BPCE n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date :

— amendement à la norme IAS 1 "Présentation des états financiers" adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2012. Cet amendement vise à enrichir l’information financière sur l’état du "Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres". Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres devront être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

— amendement à la norme IAS 19 "Avantages du personnel" adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective. Cet amendement apporte des modifications sur la comptabilisation et la présentation des engagements de retraite et assimilés notamment concernant les écarts actuariels qui seront reconnus immédiatement et en totalité en capitaux propres, les coûts des services passés qui seront comptabilisés immédiatement en résultat et le rendement attendu de l’actif de couverture qui sera remplacé par un produit financier déterminé en appliquant le taux d’actualisation utilisé pour le passif brut.

Le montant avant impôts de ces éléments non encore reconnus, déterminé au 31 décembre 2012, est mentionné dans la note 8.2 et s’élève à 11 M€. Le montant de ces éléments non encore reconnus au 1er janvier 2012, s’élèvent à -5 M€.

 

— Norme IFRS 13 intitulée "Évaluation de la juste valeur" adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d’application de la juste valeur. Cette norme est d’application prospective.

Les impacts liés à l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe sont en cours de détermination.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12".

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2012, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente des prêts et créances ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2012. Les états financiers consolidés du Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 ont été arrêtés par le directoire du 18 février 2013. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 25 avril 2013.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe Caisse d’Aquitaine Poitou-Charentes est constituée de :

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

En % de contrôle

En % d'intérêt

Méthode de consolidation

BEAULIEU IMMO

Location immobilière

Française

100,00%

100,00%

IG

EXPANSO

Établissement de crédit

Française

91,16%

91,16%

IG

TOURNON

SCI de Gestion et de Location

Française

100,00%

100,00%

IG

BATIMAP

Établissement de crédit

Française

31,81%

28,99%

IP

BATIMUR

Société non financière

Française

33,33%

30,38%

IP

EXPANSO INVESTISSEMENT

Fonds commun de Placement à risques

Française

99,55%

99,55%

IG

EXPANSO CAPITAL

Établissement de crédit

Française

100,00%

91,16%

IG

SLE APC

Société locale d'épargne

Française

100,00%

100,00%

IG

ENTITES SORTANTES

 

 

 

 

 

SUD OUEST BAIL

Établissement de crédit

Française

0,00%

0,00%

Non intégré

SEBADOUR

Établissement de crédit

Française

0,00%

0,00%

Non intégré

 

Les entités sortantes du périmètre APC en 2012 sont :

— SEBADOUR : liquidation le 27 décembre 2012;

— SUD OUEST BAIL : cession à Natixis Lease le 21 décembre 2012.

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation.

3.2.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

 

3.2.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

Intégration globale. — Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

Intégration proportionnelle. — Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

Mise en équivalence. — Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particuliers.

Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

 

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

Cas particulier des activités de capital-investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20% et 50%, dès lors que ces participations sont classées dans le poste "Actifs financiers à la juste valeur par résultat".

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste "Réserves de conversion" et pour la part des tiers dans le poste "Intérêts minoritaires".

 

3.4.2. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.4.3. Regroupements d’entreprises.

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

- des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

- ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

- Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;

- Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quelque soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.4.4. Engagement de rachat sur intérêts minoritaires. — Le groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations.

En application de la norme IAS 32, lorsque les actionnaires minoritaires disposent d’options de vente de leurs participations, leur quote-part dans l’actif net des filiales revêt le caractère de dettes et non de capitaux propres.

La différence entre cet engagement et les intérêts minoritaires, représentant la contrepartie de la dette, est comptabilisée de manière différente selon que les engagements de rachat sur intérêts minoritaires ont été conclus avant le 1er janvier 2010, date de mise en application des normes IFRS 3R et IAS 27R (comptabilisation en écart d’acquisition) ou après (comptabilisation en capitaux propres).

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

4.1. Actifs et passifs financiers.

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste "Prêts et créances" inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste "Coût du risque" et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Le groupe a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

 

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat.

Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 "Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option".

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat".

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible ; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

 

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuable à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

Prêts et créances. — Le portefeuille de "Prêts et créances" enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu'un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste "Produits d’intérêts et assimilés". Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode "premier entré, premier sorti" est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat "hybride", financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le "sous-jacent") ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en "Actifs financiers à la juste valeur par résultat" et en "Passifs financiers à la juste valeur par résultat". Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat".

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.. — Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat".

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans le poste "intérêts et produits assimilés" symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat".

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont inscrits sur le poste du compte de résultat "intérêts et produits assimilés", symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture).

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du Groupe documentent leur macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable :l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu :de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

 

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) :l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste "Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux".

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent :ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur.

Principes généraux. — La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés organisés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

— baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

— grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

— nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

— forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

 

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2).

Instruments simples. — Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

Instruments complexes. — Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

— essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Cas particuliers.

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur communiqué représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont fondés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

Juste valeur du portefeuille de crédits. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers.

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente". Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste "Coût du risque".

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit "d’événements déclenchant" ou "événements de pertes" qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation "à dire d’expert" considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers.

Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie "Titres détenus jusqu’à l’échéance" :

– Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des "Titres détenus jusqu’à l’échéance" ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

– Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

- reclassement de titres de transaction vers les catégories "Actifs financiers disponibles à la vente" ou "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance" : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de "circonstances rares" ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de "circonstance rare".

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance". L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

- reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie "Prêts et créances": Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de "Prêts et créances" et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie "Prêts et créances".

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Tel serait notamment le cas :

— de restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— de restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux même risques.

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10% sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10%, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne "Produits ou charges nets des autres activités".

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

 

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Épargne :

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 5 ans.

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsque à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste "Actifs non courants destinés à être cédés". Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié "Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés".

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode "Monte-Carlo" pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste "Commissions".

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées.

Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

4.9.1. Contrats de location – financement. — Un contrat de location – financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettant de distinguer un contrat de location financement d’un contrat de location simple :

— Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— Le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

 

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

— Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien…) ;

— Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

 

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés". Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

— La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10.  Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.10.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du "corridor", c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.11. Paiements fondés sur base d’actions. — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions.

 

La charge supportée par le groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan.

 

La charge pour le groupe est enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options.

 

Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres.

 

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le groupe supporte un passif, la charge correspond à la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dettes réévalué à la juste valeur par le résultat à chaque arrêté.

 

4.12. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

 

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

 

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie, pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations réalisées pour le compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé des emprunts de titres et opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

0

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

15 030

15 030

 

29 723

29 723

Titres à revenu fixe

0

15 030

15 030

0

29 723

29 723

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

0

 

 

0

Prêts aux établissements de crédit

 

 

0

 

 

0

Prêts à la clientèle

 

293 957

293 957

 

319 911

319 911

Prêts

0

293 957

293 957

0

319 911

319 911

Opérations de pension

 

 

0

 

 

0

Dérivés de transaction

4 932

 

4 932

6 309

 

6 309

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

4 932

308 987

313 919

6 309

349 634

355 943

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

 

15 030

15 030

Prêts et opérations de pension

293 957

 

 

293 957

Total au 31 décembre 2012

293 957

0

15 030

308 987

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier :

— des actifs comprenant des dérivés incorporés comme certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales ;

— des obligations structurées couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture ;

— des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

La ligne "Prêts à la clientèle" comprend notamment les prêts structurés consentis par la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes aux collectivités locales pour un montant de 293 957 K€ au 31 décembre 2012 contre 319 911 K€ au 31 décembre 2011.

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts aux établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

 

 

Prêts à la clientèle

293 957

 

 

 

319 911

 

 

 

Total

293 957

0

0

0

319 911

0

0

0

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dérivés de transaction

51 200

50 927

Comptes à terme et emprunts interbancaires

21 516

24 942

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

787

1 270

Passifs financiers à la juste valeur sur option

22 303

26 212

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

73 503

77 139

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

21 516

21 516

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

787

 

 

787

Total au 31 décembre 2012

787

0

21 516

22 303

 

Les passifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent notamment, des émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. Ces opérations sont réalisées pour l’essentiel par Natixis.

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

21 516

21 516

 

 

24 942

24 942

 

 

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

787

787

 

 

1 270

1 270

 

 

Total

22 303

22 303

0

0

26 212

26 212

0

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

La variation de juste valeur imputable au risque de crédit propre (valorisation du spread émetteur) n’est pas significative.

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

276 183

4 866

50 867

341 677

6 091

50 389

Opérations fermes

276 183

4 866

50 867

341 677

6 091

50 389

Instruments de taux

39 163

 

333

107 466

 

538

Instruments de change

10 294

66

 

10 539

218

 

Opérations conditionnelles

49 457

66

333

118 005

218

538

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de transaction

325 640

4 932

51 200

459 682

6 309

50 927

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

La politique de gestion de bilan de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes explique la progression du notionnel des instruments de couverture de juste valeur en 2012 destiné à se prémunir du risque global de taux d’intérêt.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Elle est également utilisée pour les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 742 457

24 095

128 976

633 920

4 769

57 119

Opérations fermes

1 742 457

24 095

128 976

633 920

4 769

57 119

Couverture de juste valeur

1 742 457

24 095

128 976

633 920

4 769

57 119

Instruments de taux

615 500

243

52 465

615 500

1 185

46 659

Opérations fermes

615 500

243

52 465

615 500

1 185

46 659

Instruments de taux

22 000

 

1 039

122 000

 

1 068

Opérations conditionnelles

22 000

0

1 039

122 000

0

1 068

Couverture de flux de trésorerie

637 500

243

53 504

737 500

1 185

47 727

Total des instruments dérivés de couverture

2 379 957

24 338

182 480

1 371 420

5 954

104 846

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

754 742

565 331

Titres dépréciés

 

 

Titres à revenu fixe

754 742

565 331

Actions et autres titres à revenu variable

1 215 211

1 249 292

Créances douteuses

9 705

19 155

Montant des actifs financiers disponibles à la vente

1 979 658

1 833 778

Dépréciation

-170 153

-137 212

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 809 505

1 696 566

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

34 394

-28 124

 

Au cours de l’exercice 2012, en application de l’amendement à l’IAS39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie "Actifs financiers disponibles à la vente" et aucun actifs financiers disponibles à la vente ont été reclassés en "Prêts et créances", comme en 2011.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 se sont traduits ainsi par la constatation d’une dépréciation de 36 978 K€ sur les titres BPCE. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur autres actifs. Au 31 décembre 2012, la valeur nette comptable s’élève à 733 422 K€ pour les titres BPCE.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers.

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

4 866

66

4 932

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

4 866

66

4 932

Titres

 

 

15 030

15 030

Autres actifs financiers

 

293 957

 

293 957

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

293 957

15 030

308 987

Instruments dérivés de couverture

 

24 338

 

24 338

Titres

802 294

20 042

987 169

1 809 505

Actifs financiers disponibles à la vente

802 294

20 042

987 169

1 809 505

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

51 200

 

51 200

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

51 200

0

51 200

Instruments dérivés de couverture

 

182 480

 

182 480

Autres passifs financiers

 

21 516

787

22 303

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

21 516

787

22 303

 

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

6 309

 

6 309

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

6 309

0

6 309

Titres

 

 

29 723

29 723

Autres actifs financiers

 

319 911

 

319 911

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

319 911

29 723

349 634

Instruments dérivés de couverture

 

5 954

 

5 954

Titres

664 034

18 474

1 014 058

1 696 566

Actifs financiers disponibles à la vente

664 034

18 474

1 014 058

1 696 566

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

50 927

 

50 927

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

50 927

0

50 927

Instruments dérivés de couverture

 

104 846

 

104 846

Autres passifs financiers

 

24 942

1 270

26 212

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

24 942

1 270

26 212

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats/Émission

Ventes/Remboursements

Reclassements

Autres variations

31/12/2012

Au compte de résultat

Directement en capitaux propres

Vers la catégorie Prêts et créances

De et vers les niveaux 1 et 2

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

66

 

 

 

 

 

 

66

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

66

0

0

0

0

0

0

66

Titres

29 723

1 113

 

 

-15 806

 

 

 

15 030

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

29 723

1 113

0

0

-15 806

0

0

0

15 030

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

15 030

Titres

1 014 058

-33 039

3 375

17 039

-14 136

 

 

-128

987 169

Actifs financiers disponibles à la vente

1 014 058

-33 039

3 375

17 039

-14 136

0

0

-128

987 169

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

1 270

 

 

 

-483

 

 

 

787

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

1 270

0

0

0

-483

0

0

0

787

 

Au 31 décembre 2012, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les titres de participations AFS.

Les prêts structurés aux collectivités locales inscrits dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur sur option sont, pour la plupart d’entre eux, classés en niveau 2 dans la mesure où l’essentiel des paramètres utilisés sont considérés comme observables.

Au cours de l’exercice, -31 860 K€ de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3.

Au cours de l’exercice, 3 375 K€ de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats/Émission

Ventes/Remboursements

Reclassements

Autres variations

31/12/2011

Au compte de résultat

Directement en capitaux propres

Vers la catégorie Prêts et créances

De et vers les niveaux 1 et 2

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

513

218

 

 

 

 

-731

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

513

218

0

0

0

0

-731

0

0

Titres

36 146

1 148

 

 

-7 571

 

 

 

29 723

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

36 146

1 148

0

0

-7 571

0

0

0

29 723

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

29 723

Titres

1 136 382

-76 994

-1 172

11 974

-50 949

 

-2 826

-2 357

1 014 058

Actifs financiers disponibles à la vente

1 136 382

-76 994

-1 172

11 974

-50 949

0

-2 826

-2 357

1 014 058

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

8 727

 

 

 

-7 457

 

 

 

1 270

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

8 727

0

0

0

-7 457

0

0

0

1 270

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur les établissements de crédit

8 795 084

7 510 170

Dépréciations individuelles

-907

-983

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

8 794 177

7 509 187

 

 

 

Au cours de l’exercice, en application de l’amendement de la norme IAS 39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie des "Prêts et créances sur les établissements de crédit", comme en 2011.

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 8 831 818 K€ au 31 décembre 2012 (7 546 431 K€ au 31 décembre 2011).

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

16 808

5 961 496

Comptes et prêts

8 778 089

1 547 863

Prêts subordonnés et prêts participatifs

187

572

Prêts et créances dépréciés

 

239

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

8 795 084

7 510 170

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 673 828 K€ au 31 décembre 2012 (1 502 270 K€ au 31 décembre 2011).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne "Comptes et prêts" s’élèvent à 5 073 471 K€ au 31 décembre 2012, hors créances rattachées (4 902 869 K€ au 31 décembre 2011 sur la ligne "Comptes ordinaires débiteurs").

 

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur la clientèle

14 058 992

13 082 827

Dépréciations individuelles

320 695

286 872

Dépréciations sur base de portefeuilles

-186 267

-176 389

Total des prêts et créances sur la clientèle

14 193 420

13 193 310

 

Au cours de l’exercice, en application de l’amendement de la norme IAS 39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie des "Prêts et créances sur la clientèle", comme en 2011.

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 15 179 108 K€ au 31 décembre 2012 (13 983 406 K€ au 31 décembre 2011).

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

109 957

89 487

Crédits de trésorerie

1 370 903

1 238 961

Crédits à l'équipement

4 198 163

3 946 657

Crédits au logement

8 228 984

7 434 551

Autres crédits

34 211

22 633

Prêts subordonnés

35 125

32 960

Autres concours à la clientèle

13 867 386

12 675 762

Titres assimilés à des prêts et créances

0

2 017

Autres prêts et créances sur la clientèle

81 649

315 561

Total des prêts et créances sur la clientèle

14 058 992

13 082 827

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas procédé au cours de l’exercice au reclassement d’actifs financiers en application des amendements à l’IAS 39 et IFRS 7 "Reclassement d’actifs financiers".

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Obligations et autres titres à revenu fixe

14 305

14 283

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

14 305

14 283

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

14 305

14 283

 

Au cours de l’exercice, en application de l’amendement de la norme IAS39, aucun financiers ont été reclassés vers la catégorie des "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance".

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance s’élève à 15 027 K€ au 31 décembre 2012 (14 898 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.8. Impôts courants et impôts différés.

Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plus values latentes sur OPCVM (1)

0

-5 088

Plus values latentes sur OPCVM (nets de provisions) (1)

369

 

GIE fiscaux

-6 492

-7 981

Etalement du crédit d'impôts sur PTZ (2)

19 665

 

Provisions pour passifs sociaux

27

0

Provisions pour activité d'épargne-logement

10 960

9 801

Autres provisions non déductibles

12 730

12 398

Autres sources de différences temporelles

14 952

17 970

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

52 211

27 100

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

13 794

11 807

Provisions sur base de portefeuilles (1)

0

6 913

Autres éléments de valorisation du bilan

-746

2 664

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

13 048

21 384

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation (2)

0

16 283

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

65 259

64 767

Comptabilisés :

 

 

A l'actif du bilan

65 259

64 767

Au passif du bilan

 

 

(1) Pour 2011 les provisions sur base de portefeuille sont traitées au niveau des ID liées au réf IFRS

(2) Transfert des impôts comptabilisés d'avance sur prêts à taux zéro vers la position fiscale différée. Les bases relatives aux prêts à taux zéro ont été intégrées dans la gestion de la position fiscale différée (impact=16 283 K€ )

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

 

 

0

 

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

13 678

-2 884

10 794

-22 308

9 648

-12 660

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-40 066

13 794

-26 272

-34 294

11 807

-22 487

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-26 388

10 910

-15 478

-56 602

21 455

-35 147

Part du groupe

-27 260

11 201

-16 059

-58 063

21 941

-36 122

Intérêts minoritaires

872

-291

581

1 461

-486

975

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

178 290

186 526

Charges constatées d'avance

2 978

2 201

Produits à recevoir

43 606

36 615

Autres comptes de régularisation

14 550

20 981

Comptes de régularisation- actif

239 424

246 323

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

2

 

Débiteurs divers

76 962

85 940

Actifs divers

76 964

85 940

Total des comptes de régularisation et actifs divers

316 388

332 263

 

5.10. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

16 756

-9 542

7 214

30 848

-17 774

13 074

Total des immeubles de placement

16 756

-9 542

7 214

30 848

-17 774

13 074

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 14 169 K€ au 31 décembre 2012 (23 798 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.11. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

134 108

-69 726

64 382

135 747

-67 917

67 830

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

225 470

-161 094

64 376

222 602

-158 432

64 170

Total des immobilisations corporelles

359 578

-230 820

128 758

358 349

-226 349

132 000

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

5 588

 

5 588

5 471

0

5 471

Logiciels

7 774

-7 227

547

7 444

-7 245

199

Autres immobilisations incorporelles

7 254

-2 197

5 057

7 254

-2 063

5 191

Total des immobilisations incorporelles

20 616

-9 424

11 192

20 169

-9 308

10 861

 

5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en "Dettes envers les établissements de crédit" ou en "Dettes envers la clientèle".

 

5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes à vue

316 217

69 502

Dettes rattachées

39

23

Dettes à vue envers les établissements de crédit

316 256

69 525

Emprunts et comptes à terme

5 165 549

5 091 864

Opérations de pension

17 084

54 064

Dettes rattachées

60 250

54 132

Dettes à termes envers les établissements de crédit

5 242 883

5 200 060

Total des dettes envers les établissements de crédit

5 559 139

5 269 585

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5 509 499 K€ au 31 décembre 2012 (5 215 098 K€ au 31 décembre 2011).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 5 879 783 K€ au 31 décembre 2012 (5 476 855 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.12.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires créditeurs

2 535 947

2 520 602

Livret A

6 200 578

5 792 259

PEL/CEL

2 711 173

2 623 704

Autres comptes d'épargne à régime spécial

3 918 240

3 527 084

Dettes rattachées

1 074

1 100

Comptes d'épargne à régime spécial

12 831 065

11 944 147

Comptes et emprunts à vue

14 186

9 363

Comptes et emprunts à terme

915 730

981 885

Dettes rattachées

49 252

42 937

Autres comptes de la clientèle

979 168

1 034 185

Total des dettes envers la clientèle

16 346 180

15 498 934

 

Les comptes à terme incluent notamment 154 223 K€ d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 16 365 899 K€ au 31 décembre 2012 (15 514 022 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.13. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste "Dettes subordonnées".

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Bons de caisse et Bons d'Épargne

14 949

12 747

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

1 047 434

5 539

Total

1 062 383

18 286

Dettes rattachées

1 372

126

Total des dettes représentées par un titre

1 063 755

18 412

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 1 063 755 K€ au 31 décembre 2012 (18 412 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.14. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

74 054

136 751

Produits constatés d'avance

138 096

137 446

Charges à payer

63 132

62 728

Autres comptes de régularisation créditeurs

133

8 114

Comptes de régularisation - passif

275 415

345 039

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

7 678

14 541

Créditeurs divers

58 268

80 320

Passifs divers

65 946

94 861

Total des comptes de régularisation et passifs divers

341 361

439 900

 

5.15. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2012

Provisions pour engagements sociaux

12 403

391

-185

 

 

12 609

Provisions pour activité d'épargne-logement

28 466

3 366

 

 

 

31 832

Provisions pour engagements hors bilan

1 190

 

 

-421

51

820

Provisions pour restructurations

 

607

 

 

 

607

Provisions pour litiges

21 918

1 895

-869

-235

374

23 083

Autres

3 564

645

-1 733

-414

 

2 062

Autres provisions

55 138

6 513

-2 602

-1 070

425

58 404

Total des provisions

67 541

6 904

-2 787

-1 070

425

71 013

 

Autres mouvements :

— 374 K€ : Reprise des opérations suite à la dissolution de l’EURL Emmo Transaction.

5.15.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

350 649

103 337

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 612 989

1 739 134

Ancienneté de plus de 10 ans

347 200

388 256

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 310 838

2 230 727

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

409 204

398 648

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

2 720 042

2 629 375

 

5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

20 979

25 390

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

78 196

80 508

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

99 175

105 898

 

5.15.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations/Reprises nettes

31/12/2012

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

62

190

252

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 704

2 597

4 301

Ancienneté de plus de 10 ans

20 162

939

21 101

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

21 928

3 726

25 654

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

5 183

159

5 342

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-68

-24

-92

Provisions constituées au titre des crédits CEL

1 423

-495

928

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 355

-519

836

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

28 466

3 366

31 832

 

5.16. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

138 000

138 000

Total

138 000

138 000

Dettes rattachées

1 227

1 507

Total des dettes subordonnées

139 227

139 507

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 142 644 K€ au 31 décembre 2012 (143 246 K€ au 31 décembre 2011).

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Émission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

138 000

 

 

 

138 000

Total

138 000

0

0

0

138 000

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel :

Date d'émission

Date d'échéance

Taux

Devise

Montant au 31/12/2012

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

4 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

5 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

6 000

21/12/2004

14/02/2015

4,50%

EUR

3 000

15/12/2006

06/07/2015

4,35%

EUR

20 000

30/12/2008

21/07/2014

Variable au trimestre E3M136bp

EUR

100 000

 

 

 

 

138 000

 

Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par BPCE.

 

5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis.

5.17.1. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

23 731 275

20

474 625

23 731 275

20

474 625

Valeur à la clôture

23 731 275

 

474 625

23 731 275

 

474 625

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

5 932 819

20

118 656

5 932 819

20

118 656

Valeur à la clôture

5 932 819

 

118 656

5 932 819

 

118 656

 

L’entrée des sociétés locales d’épargne dans le périmètre de consolidation au 1er janvier 2010 n’a pas eu d’impact sur le montant du capital du groupe. En effet, les SLE sont considérées comme des entités ad hoc intégrées globalement (cf. §13.1) et leur consolidation impacte donc les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales et des CCI correspondent à celles de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2012 :

— 474 625 K€ de parts sociales (23 731 275 parts sociales de 20 € chacune) entièrement souscrites par :

— les sociétés locales d'épargne ;

— 118 656 K€ de certificats coopératifs d’investissement – CCI (5 932 819 certificats de 20 € chacun) détenus par Natixis.

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

 

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

541 759

-328 632

213 127

510 430

-304 164

206 266

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

544 249

-42 108

502 141

506 518

-41 487

465 031

Comptes d'épargne à régime spécial

-2 490

-286 524

-289 014

3 912

-262 677

-258 765

Prêts et créances avec les établissements de crédit

216 350

-147 872

68 478

228 430

-165 163

63 267

Opérations de location-financement

24 512

 

24 512

24 057

 

24 057

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-9 131

-9 131

 

-9 704

-9 704

Instruments dérivés de couverture

22 802

-54 805

-32 003

17 061

-34 185

-17 124

Actifs financiers disponibles à la vente

31 291

 

31 291

19 510

 

19 510

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

597

 

597

594

 

594

Autres produits et charges d'intérêts

14 572

 

14 572

1 092

-1

1 091

Total des produits et charges d'intérêts

851 883

-540 440

311 443

801 174

-513 217

287 957

 

Les produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 3 366 K€ au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (reprise de 2 111 K€ au titre de l’exercice 2011).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 164 735 K€ (162 789 K€ au titre de l’exercice 2011) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

234

-30

204

104

-74

30

Opérations avec la clientèle

60 001

-314

59 687

66 655

-162

66 493

Prestation de services financiers

13 709

-7 373

6 336

10 083

-8 365

1 718

Vente de produits d'assurance vie

62 393

0

62 393

61 594

 

61 594

Moyens de paiement

47 035

-22 556

24 479

48 305

-28 196

20 109

Opérations sur titres

6 670

-195

6 475

8 217

-190

8 027

Activités de fiducie

3 064

 

3 064

3 301

 

3 301

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

8 396

 

8 396

7 890

 

7 890

Autres commissions

20 180

 

20 180

18 543

 

18 543

Total des commissions

221 682

-30 468

191 214

224 692

-36 987

187 705

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne "Résultat sur opérations de couverture" comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats sur instruments financiers de transaction

-6 339

-20 419

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

11 238

21 966

Résultats sur opérations de couverture

-985

16

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-936

7

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-45 459

-24 715

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

44 523

24 722

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-49

9

Résultats sur opérations de change

16

43

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

3 930

1 606

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats de cession

2 049

9 975

Dividendes reçus

2 754

1 933

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-1 057

-5 527

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

3 746

6 381

 

6.5. Produits et charges des autres activités.

Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur activités immobilières

2 427

-1 912

515

3 554

-495

3 059

Produits et charges sur opérations de location

2 203

-1 770

433

1 537

-1 390

147

Produits et charges sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

3 920

-4 168

-248

4 225

-3 577

648

Charges refacturées et produits rétrocédés

2

-17

-15

 

-7

-7

Autres produits et charges divers d'exploitation

9 498

-4 943

4 555

7 206

-3 859

3 347

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

263

-1 105

-842

4 180

-2 295

1 885

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

13 683

-10 233

3 450

15 611

-9 738

5 873

Total des produits et charges des autres activités

18 313

-13 915

4 398

20 702

-11 623

9 079

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Charges de personnel

-199 453

-193 837

Impôts et taxes

-14 348

-11 389

Services extérieurs

-114 308

-112 801

Autres frais administratifs

-128 656

-124 190

Total des charges générales d'exploitation

-328 109

-318 027

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2012

Prêts et créances interbancaires

-809

3 490

 

 

2 681

Prêts et créances avec la clientèle

-51 583

32 309

-23 158

4 279

-38 153

Autres actifs financiers

-81

1 700

 

 

1 619

Engagements par signature

 

421

 

 

421

Total Coût du risque 2012

-52 473

37 920

-23 158

4 279

-33 432

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2011

Prêts et créances interbancaires

-2 353

714

 

 

-1 639

Prêts et créances avec la clientèle

-44 900

32 278

-17 660

1 642

-28 640

Autres actifs financiers

-351

3 490

 

 

3 139

Engagements par signature

-300

10

 

 

-290

Total Coût du risque 2011

-47 904

36 492

-17 660

1 642

-27 430

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

225

955

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-37 035

-82 605

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-36 810

-81 650

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Impôts courants

-53 132

-41 792

Impôts différés

9 792

7 065

Impôts sur le résultat

-43 340

-34 727

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net (part du groupe)

53 022

12 434

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

126

162

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-43 340

-34 727

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

96 488

47 323

Taux d'imposition de droit commun français (B) *

36,10%

36,09%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

34 832

17 079

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Incidence de la restructuration des titres super-subordonnés

 

 

Conséquence de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

2 502

1 445

Effet des différences permanentes

6 606

1 986

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-13

27 787

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-95

6 552

Autres éléments

-492

-20 122

Impôts sur le résultat

43 340

34 727

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

44,92%

73,38%

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes "Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit" et "Conglomérats financiers".

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites "Bâle II" du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

 

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Capitaux propres part du groupe

1 946 687

1 798 793

Intérêts minoritaires

1 358

1 074

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-916

-568

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

1 947 129

1 799 299

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

66 369

91 432

Déductions des fonds propres

-691 695

-597 085

Dont déduction des fonds propres de base

-625 326

-505 653

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-66 369

-91 432

Fonds propres prudentiels

1 321 803

1 293 646

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

 

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

 

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

 

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

Au cours de l’année 2012, le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

313 919

355 943

Instruments dérivés de couverture

24 338

5 954

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

762 029

580 390

Prêts et créances sur les établissements de crédit

8 794 177

7 509 187

Prêts et créances sur la clientèle

14 193 420

13 193 310

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

14 305

14 283

Exposition nette des engagements au bilan

24 102 188

21 659 067

Engagements par signature et des garanties financières données

2 091 184

1 937 634

Exposition nette des engagements de hors bilan

2 091 184

1 937 634

Exposition globale nette au risque de crédit

26 193 372

23 596 701

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres variations

31/12/2012

Actifs financiers disponibles à la vente

-4 096

 

 

1 678

 

-2 418

Opérations interbancaires

-983

 

 

762

-686

-907

Opérations avec la clientèle

-176 390

-55 335

413

36 545

8 500

-186 267

Autres actifs financiers

-279

-81

 

22

 

-338

Dépréciations déduites de l'actif

-181 748

-55 416

413

39 007

7 814

-189 930

Provisions sur engagements par signature et sur garanties financières données

-1 191

 

 

421

-51

-821

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

-182 939

-55 416

413

39 428

7 763

-190 751

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

<ou=90 jours

>90 jours et<=180 jours

>180 jours et <=1 an

>1 an

Prêts et avances

67 010

3 948

167

1 446

 

72 571

71 901

Total au 31 décembre 2012

67 010

3 948

167

1 446

0

72 571

71 901

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

<ou =90 jours

>90 jours et<=180 jours

>180 jours et<=1 an

>1 an

Prêts et avances

43 789

728

63

 

 

44 580

73 603

Total au 31 décembre 2011

43 789

728

63

0

0

44 580

73 603

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

 

7.2.5. Prêts et créances restructurés. — Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur la clientèle

826

944

Total des prêts et créances restructurés

826

944

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les marchés, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

L’information relative à la gestion du risque de taux d’intérêt requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques correspond à la description synthétique du cadre général de la gestion du risque de taux, à la description synthétique des limites fixées en matière de risque de taux. Elle est complétée par la présentation de la méthode d’évaluation et de surveillance du risque de taux global qui se base sur une analyse statique, une analyse dynamique sur l’horizon de gestion, la définition des scenarii d’analyse du risque de taux et les principales hypothèses d’écoulement. Le rapport sur la gestion des risques précise les enseignements principaux dégagés des mesures de risques et les critères et seuils d’identification des incidents significatifs. Le document décrit le dispositif de contrôle permanent et la gestion des dépassements et fournit une description synthétique des reportings utilisés pour la gestion du risque de taux. Le rapport s’achève par une conclusion synthétique sur la gestion du risque de taux.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques se composent de la description synthétique du cadre général de la gestion du risque de liquidité, de la description des limites fixées en matière de risque de liquidité, du traitement des dépassements éventuels de limites observés au cours du dernier exercice et des procédures suivies pour autoriser ces dépassements. Le rapport présente également les critères et les seuils d’identification des incidents significatifs ainsi que le dispositif de contrôle permanent. Le document décrit les sources de financement et le plan d’urgence mis en place pour faire face à une crise de liquidité. Le rapport se termine par une conclusion synthétique sur la gestion du risque de liquidité.

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

119 563

 

 

 

 

119 563

Instruments dérivés de transaction

4 932

 

 

 

 

4 932

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

7 109

17 394

22 946

266 470

 

313 919

Instruments dérivés de couverture

24 338

 

 

 

 

24 338

Actifs financiers disponibles à la vente

17 624

325 241

199 035

211 548

1 056 057

1 809 505

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 680 374

665 458

1 165 260

281 218

1 867

8 794 177

Prêts et créances sur la clientèle

776 733

1 052 481

4 281 754

8 017 751

64 700

14 193 419

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

10 332

3 973

 

 

14 305

Actifs financiers par échéance

7 630 673

2 070 906

5 672 968

8 776 987

1 122 624

25 274 158

Instruments dérivés de transaction

51 200

 

 

 

 

51 200

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

51 328

 

22 175

 

 

73 503

Instruments dérivés de couverture

182 480

 

 

 

 

182 480

Dettes envers les établissements de crédit

758 743

641 498

2 432 775

1 719 180

6 943

5 559 139

Dettes envers la clientèle

14 146 594

632 899

1 469 597

97 090

 

16 346 180

Dettes représentées par un titre

526 790

151 849

385 116

 

 

1 063 755

Dettes subordonnées

441

786

138 000

 

 

139 227

Passifs financiers par échéance

15 717 576

1 427 032

4 447 663

1 816 270

6 943

23 415 484

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

4 468

13 602

54 142

9 431

 

81 643

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

194 749

289 080

505 714

363 045

3 085

1 355 673

Engagements de financement donnés

199 217

302 682

559 856

372 476

3 085

1 437 316

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

 

 

 

14 738

 

14 738

Engagements de garantie en faveur clientèle

8 261

39 297

112 853

368 753

110 787

639 951

Engagements de garantie donnés

8 261

39 297

112 853

383 491

110 787

654 689

 

Note 8. – Avantages au personnel.

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Salaires et traitements

-109 631

-109 836

Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

 

 

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-23 766

-30 658

Autres charges sociales et fiscales

-55 002

-43 924

Intéressement et participation

-11 054

-9 419

Total des charges de personnel

-199 453

-193 837

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 783 cadres et 1 955 non cadres, soit un total de 2 738 personnes.

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Épargne accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— le régime de retraite des Caisses d'Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Épargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

382 275

10 101

2 680

395 056

350 583

9 847

2 640

363 070

Juste valeur des actifs du régime

-393 306

-251

 

-393 557

-345 530

-84

 

-345 614

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels non reconnus

11 110

 

 

 

-5 053

 

 

-5 053

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

79

9 850

2 680

12 609

 

9 763

2 640

12 403

Engagements sociaux passifs

79

9 850

2 680

12 609

 

9 763

2 640

12 403

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis le 31 décembre 2008, dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, la CGRCE (institution de retraite supplémentaire, gérant un régime de retraite "fermé" au profit du personnel des entreprises du Réseau Caisse d’Épargne) a fusionné avec la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), une institution de prévoyance.

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

350 583

9 762

2 640

362 985

326 006

9 121

2 569

337 696

Coût des services rendus

 

91

77

168

 

499

78

577

Coût financier

12 725

368

101

13 194

11 461

357

123

11 941

Prestations versées

-7 499

-120

-132

-7 751

-7 924

-136

-126

-8 186

Ecarts actuariels

26 466

 

-6

26 460

21 040

6

-4

21 042

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Dette actuarielle en fin de période

382 275

10 101

2 680

395 056

350 583

9 847

2 640

363 070

Juste valeur des actifs en début de période

-345 531

 

 

-345 531

-327 627

 

 

-327 627

Rendement attendu des actifs

-12 646

-131

 

-12 777

-11 067

-84

 

-11 151

Cotisations reçues

7 499

 

 

7 499

-14 811

 

 

-14 811

Prestations versées

-42 628

 

 

-42 628

7 924

 

 

7 924

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

51

 

 

51

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

-120

 

-120

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

-393 306

-251

 

-393 557

-345 530

-84

 

-345 614

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

 

 

 

 

-30 559

 

 

-30 559

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

-394

 

 

-394

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

30 953

 

 

30 953

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net des engagements

-11 031

9 850

2 680

1 499

5 053

9 763

2 640

17 456

Ecarts actuariels non reconnus

11 110

 

 

11 110

-5 053

 

 

-5 053

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

79

9 850

2 680

12 609

 

9 763

2 640

12 403

 

La Norme IAS 19 amendée est applicable au 1er janvier 2013 avec effet rétroactif au 1er janvier 2012.

La provision pour le régime de la CGP au 31 décembre 2012 est de 79 K€. En IAS 19 révisé le montant de la provision pour ce régime en date du 31 décembre 2012 serait de 0 millier d"€. L’impact de cette norme sur le montant comptabilisé de la provision au 31 décembre 2012 est de -79 K€ ventilés entre 3 composantes :

5 052 K€ au titre du solde des écarts actuariels à l’ouverture au 1er janvier 2012.

— 341 K€ au titre de la modification de la charge nette de provision par résultat ;

— 4 790 K€ au titre de l’imputation des écarts actuariels de l’exercice 2012 en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

Ajustements liés à l’expérience au titre des régimes à prestations définies. — Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En millions d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

30.12 2010

30.12 2009

31/12/08

Valeur actualisée des engagements et droits à remboursement financés (1)

382 276

350 583

320 942

306 471

319 391

Juste valeur des actifs du régime (2)

-393 306

-345 531

-352 929

-332 079

-324 659

Solde net au bilan

-11 030

5 052

-31 987

-25 608

-5 268

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience (pertes) gains- En % de (1)

0,83%

0,44%

4,10%

2,62%

0,48%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience (pertes) gains- En % de (2)

12,34%

0,02%

1,97%

1,12%

5,30%

 

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 88% en obligations, 6% en actions, et le reste en actifs immobiliers et monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste "Charges de personnel".

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

91

77

168

 

495

78

573

Coût financier

12 725

368

101

13 194

11 461

354

123

11 938

Rendement attendu des actifs de couverture

-12 646

-131

 

-12 777

-11 067

-84

 

-11 151

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

-394

 

 

-394

Ecarts actuariels :amortissement de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des charges des régimes à prestations définies

79

328

178

585

 

765

201

966

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

2,96%

2,70%

2,70%

3,80%

3,11%

3,11%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,70%

 

 

3,40%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

N/A

 

 

2,60%

 

 

Tables de mortalité

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour la CGPCE et CARBP.

 

8.2.5. Sensibilité des engagements aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2012, une baisse de 1% du taux d'actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle = hausse de 1 145 M€ au titre du régime de maintien de droits de la CGPCE soit environ +22%.

 

Au 31 décembre 2012, une hausse de 1% du taux d'actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle = baisse de 866 M€ au titre du régime de maintien de droits de la CGPCE soit environ - 16,7%.

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont Pôle Clientèle

2012

2011

2012

2011

Produit net bancaire

514 731

492 728

467 727

453 975

Frais de gestion

-348 001

-336 326

-335 668

-324 218

Résultat brut d'exploitation

166 730

156 402

132 059

129 757

Coût du risque

-33 432

-27 430

-34 205

-25 359

Résultat d'exploitation

133 298

128 972

97 854

104 398

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-36 810

-81 650

-379

393

Résultat courant avant impôt

96 488

47 322

97 475

104 791

 

L’activité Clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

Note 10. – Engagements.

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés en faveur

1 437 316

1 498 171

Des établissements de crédit

81 643

35 121

De la clientèle

1 355 673

1 463 050

Ouvertures de crédit confirmées

1 331 464

1 398 142

Autres engagements

24 209

64 908

Engagements de financement reçus

1 105 521

981 274

D'établissements de crédit

1 105 521

981 274

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés

7 042 360

7 199 731

D'ordre des établissements de crédit

4 393 184

4 516 446

D'ordre de la clientèle

2 649 176

2 683 285

Engagements de garantie reçus

9 428 533

7 557 330

D'établissements de crédit

172 283

163 556

De la clientèle

9 256 250

7 393 774

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

 

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Instruments de dettes

17 084

54 064

Prêts et avances

6 387 671

6 747 522

Total

6 404 755

6 801 586

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 2 584 267 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP (2 980 136 K€ au 31 décembre 2011),

— 263 275 K€ de créances nanties auprès de la SFEF (490 450 K€ au 31 décembre 2011),

— 564 700 K€ de crédits immobiliers auprès de GCE Covered Bonds contre 916 346 K€ au 31 décembre 2011,

— 312 336 K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 275 574 K€ au 31 décembre 2011.

— 917 144 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, contre 318 981 K€ au 31 décembre 2011,

— 1 745 949 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans, contre 1 766 035 K€ au 31 décembre 2011.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

Les parties liées au Groupe Caisse d’Épargne sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Caisses d’Épargne prises dans leur ensemble (cas notamment des entités CE Holding Promotion ou de la SAS Triton) ;

— les centres informatiques (GCE Technologies, GCE Business Services…).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

société-mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

société-mère ou Société locales d'épargne

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Crédits

 

2 443 109

 

7 102

 

1 488 126

 

9 069

Autres actifs financiers

 

139 466

 

 

 

131 957

 

 

Autres actifs

720

3 008

 

 

724

2 552

 

 

Total des actifs avec les entités liées

720

2 585 583

0

7 102

724

1 622 635

0

9 069

Dettes

832

5 161 482

 

1 168

 

4 973 668

 

1 191

Autres passifs financiers

238 162

652 036

 

 

 

380 621

 

 

Autres passifs

 

2 879

 

 

95 353

1 578

 

 

Total des passifs envers les entités liées

238 994

5 816 397

0

1 168

95 353

5 355 867

0

1 191

Intérêts, produits et charges assimilés

-544

-170 584

 

269

619

-133 682

 

328

Commissions

 

 

 

-3

 

 

 

-8

Résultat net sur opérations financières

 

 

 

 

 

-15 217

 

 

Produits nets des autres activités

1 104

 

 

 

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

560

-170 584

0

266

619

-148 899

0

320

Engagements donnés

 

3 115 992

 

9 032

 

430 660

 

9 039

Engagements reçus

 

1 000 000

 

 

 

950 000

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

2 687 583

 

 

 

1 812 380

 

 

Total des engagements avec les entités liées

0

6 803 575

0

9 032

0

3 193 040

0

9 039

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2012 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 539 K€ (1 429 K€ en 2011).

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Note 12. – Transfert d’actifs.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés :

 

(En millions d’euros)

Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et passifs associés

Cas où les recours sur les passifs associés sont limités aux actifs transférés

Valeur comptable

Valeur comptable des passifs associés

Juste valeur des actifs

Juste valeur des passifs associés

Net

Titres

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

Titres

6 368

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option

6 368

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

Titres de participation

1

 

 

 

 

Autres titres

553 891

17 132

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

553 892

17 132

0

0

0

Prêts et créances sur établissement de crédit (EDC)

 

262 721

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

2 874 323

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur les EDC

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

Prêts et créances

2 874 323

262 721

0

0

0

Effets publics et assimilés

9 219

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 086

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

14 305

0

0

0

0

Total

3 448 888

279 853

0

0

0

 

Opérations de pension et de prêts de titres. — Le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des opérations de prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantage des titres mis en pension ou prêtés Par conséquent, ces deniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mise en pension ou de prêt de titre financé.

12.2. Intérêts et obligations issus de transferts d'actifs financiers intégralement décomptabilisés. — Le Groupe Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas dans ses comptes d’intérêts et obligations issus de transferts d’actifs financiers intégralement décomptabilisés.

 

Note 13. – Informations sur les opérations de location-financement.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Inférieur à 1 an

12 227

54 097

Entre 1 et 5 ans

37 723

161 834

A plus de 5 ans

56 078

181 450

Investissement brut dans les contrats de location-financement, à recevoir par maturité

106 028

397 381

Inférieurs à 1 an

9 645

41 572

Entre 1 et 5 ans

29 871

126 357

A plus de 5 ans

42 125

157 225

Paiements minimaux actualisés

81 641

325 154

Produits financiers non acquis

21 387

72 227

 

Note 14. – Autres informations.

14.1. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Montants (en milliers d’euros)

Price Waterhouse Coopers

KPMG

2012

2011

Variation (%) (3)

2012

2011

Variation (%) (3)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

196

100,0%

232

100,0%

-15,5%

285

100,0%

332

100,0%

-14,2%

Emetteur

179

 

232

 

 

179

 

232

 

 

Filiales intégrés globalement

17

 

 

 

 

106

 

100

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

196

100,0%

232

100,0%

-15,5%

285

100,0%

332

100,0%

-14,2%

Total

196

100,0%

232

100,0%

-15,5%

285

100,0%

332

100,0%

-14,2%

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2012.

Aux sociétaires.

Mesdames, Messieurs :

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.5, 6.7 et 7.2 de l'annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7 et 5.3 de l'annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu'il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu'il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l'identification d'indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 5.3 de l'annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers. — Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.13, 4.1.4, 4.1.5, 4.1.6 et 4.1.7 de l'annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l'annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes 4.10, 5.15 et 8.2 de l'annexe.

Provisionnement des produits d'épargne logement. — Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d'épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes 4.5, 5.15.1, 5.15.2 et 5 153 de l'annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Toulouse-Labège, le 9 avril 2013 et Poitiers, le 9 avril 2013.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

1302075

29/04/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1665
Texte de l'annonce :

1301665

29 avril 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°51


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999

Capital : 593 281 880 euros.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

Bilan publiable non consolidé au 31 mars 2013.

( en milliers d'euros )

 

ACTIF

MONTANT

Caisse , Banques Centrales, CCP

109 202

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Etablissements de Crédit

8 975 068

Créances sur la Clientèle

14 486 111

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

658 904

Actions et Autres Titres à revenu variable

156 432

Participations et Autres Titres détenus à long terme

132 644

Parts dans les Entreprises liées

907 118

Immobilisations Incorporelles

6 102

Immobilisations Corporelles

106 097

Autres Actifs

71 384

Comptes de Régularisation

379 335

TOTAL ACTIF

25 988 397

 

PASSIF

MONTANT

Dettes envers les Etablissements de Crédit

5 233 675

Comptes créditeurs de la Clientèle

16 763 956

Dettes représentées par un titre

1 223 583

Autres Passifs

284 839

Comptes de Régularisation

485 128

Provisions pour Risques et Charges

103 034

Dettes Subordonnées

139 515

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

110 345

Capitaux propres Hors FRBG

1 584 146

Capital

593 282

Primes d'Emission

652 002

Réserves

313 048

Provisions règlementées

345

Report à nouveau

25 469

Résultat en instance d'approbation

60 176

TOTAL PASSIF

25 988 397

 

HORS – BILAN

MONTANT

ENGAGEMENTS DONNES

 

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

1 493 161

ENGAGEMENTS DE GARANTIE

626 564

ENGAGEMENTS SUR TITRES

340

ENGAGEMENTS RECUS

 

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

1 346 000

ENGAGEMENTS DE GARANTIE

95 033

ENGAGEMENTS SUR TITRES

6 638

 

 

1301665

31/10/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6223
Texte de l'annonce :

1206223

31 octobre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°131


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES  

Banque coopérative régle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 Capital : 593 281 880 €.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 RCS. 

Bilan non consolidé au 30 septembre 2012 .

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

118 396

Effets publics et valeurs assimilées

0

Créances sur les établissements de crédit

8 782 453

Créances sur la clientèle

13 858 817

Obligations et autres titres à revenu fixe

613 156

Actions et autres titres à revenu variable

149 446

Participations et autres titres détenus à long terme

134 681

Parts dans les entreprises liées

947 211

Immobilisations incorporelles

5 884

Immobilisations corporelles

109 086

Autres actifs

91 511

Comptes de régularisation

277 472

        Total actif

25 088 113

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

5 283 990

Comptes créditeurs de la clientèle

16 068 210

Dettes représentées par un titre

1 052 369

Autres passifs

271 212

Comptes de régularisation

472 554

Provisions pour risques et charges

104 404

Dettes subordonnées

138 831

Fonds pour risques bancaires généraux

111 904

Capitaux propres hors FRBG

1 584 639

    Capital

593 282

    Primes d'émission

652 002

    Réserves

313 048

    Provisions règlementées

838

    Report à nouveau

25 469

Résultat en instance d'approbation

0

        Total passif

25 088 113

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 483 050

    Engagements de garantie

433 190

    Engagements sur titres

50 000

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

660 000

    Engagements de garantie

98 150

    Engagements sur titres

33 338

 

 

1206223

27/07/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5082
Texte de l'annonce :

1205082

27 juillet 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°90


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES 

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au Capital : 593 281 880 Euros

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux. 

Bilan non consolidé au 30 juin 2012.

(En milliers d'euros.)  

ACTIF

MONTANT

Caisse , Banques Centrales, CCP

109 640

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Etablissements de Crédit

8 492 472

Créances sur la Clientèle

13 590 626

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

693 171

Actions et Autres Titres à revenu variable

149 881

Participations et Autres Titres détenus à long terme

134 433

Parts dans les Entreprises liées

947 536

Immobilisations Incorporelles

5 884

Immobilisations Corporelles

110 144

Autres Actifs

79 947

Comptes de Régularisation

338 436

        TOTAL ACTIF

24 652 170

 

PASSIF

MONTANT

Dettes envers les Etablissements de Crédit

5 806 638

Comptes créditeurs de la Clientèle

15 855 200

Dettes représentées par un titre

324 574

Autres Passifs

275 984

Comptes de Régularisation

448 482

Provisions pour Risques et Charges

104 666

Dettes Subordonnées

140 083

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

Capitaux propres Hors FRBG

1 584 639

     Capital

593 282

     Primes d'Emission

652 002

     Réserves

313 048

     Provisions règlementées

838

     Report à nouveau

25 469

Résultat en instance d'approbation

0

        TOTAL PASSIF

24 652 170

 

HORS-BILAN

MONTANT

ENGAGEMENTS DONNES

 

    ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

1 501 329

    ENGAGEMENTS DE GARANTIE

430 284

    ENGAGEMENTS SUR TITRES

 

ENGAGEMENTS RECUS

 

    ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

1 925 000

    ENGAGEMENTS DE GARANTIE

90 364

    ENGAGEMENTS SUR TITRES

6 638

 

1205082

02/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1906
Texte de l'annonce :

1201906

2 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES  

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au Capital : 593 281 880 Euros

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux. 

Bilan non consolidé au 31 Mars 2012.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

106 072

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Etablissements de Crédit

7 974 597

Créances sur la Clientèle

13 346 044

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

690 690

Actions et Autres Titres à revenu variable

176 944

Participations et Autres Titres détenus à long terme

131 378

Parts dans les Entreprises liées

950 259

Immobilisations Incorporelles

5 791

Immobilisations Corporelles

109 688

Autres Actifs

75 768

Comptes de Régularisation

316 932

    Total actif

23 884 163

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

5 488 262

Comptes créditeurs de la Clientèle

15 643 361

Dettes représentées par un titre

155 245

Autres Passifs

199 462

Comptes de Régularisation

431 716

Provisions pour Risques et Charges

101 131

Dettes Subordonnées

139 734

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

Capitaux propres Hors FRBG

1 583 806

    Capital

593 282

    Primes d'Emission

652 002

    Réserves

308 617

    Provisions règlementées

838

    Report à nouveau

29 067

    Résultat en instance d'approbation

29 542

        Total passif

23 884 163

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnes :

 

    Engagements de financement

1 484 971

    Engagements de garantie

434 918

    Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

1 700 000

    Engagements de garantie

90 359

    Engagements sur titres

6 797

 

 

1201906

30/04/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1977
Texte de l'annonce :

1201977

30 avril 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU-CHARENTES 

Banque coopérative au capital de 593 281 880 €.

Siège social : 61, rue du château d’Eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

Exercice 2011.

 

A. — Comptes individuels annuels.

 

Les rapports annuels de la gestion de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-charentes ont été déposés au greffe du tribunal de bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisses, banques centrales

 

113 857

115 012

Créances sur les établissements de crédit

3.1

7 809 563

8 781 485

Opérations avec la clientèle

3.2

13 095 267

11 808 093

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

601 176

594 437

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

203 097

368 095

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

68 874

62 730

Parts dans les entreprises liées

3.4

926 540

1 012 067

Immobilisations incorporelles

3.5

5 656

5 139

Immobilisations corporelles

3.5

111 913

104 796

Autres actifs

3.7

91 095

215 854

Comptes de régularisation

3.8

277 816

280 589

        Total de l'actif

 

23 304 854

23 348 297

 

Hors bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés :

 

1 955 854

2 090 734

    Engagements de financement

4.1

1 520 986

1 638 886

    Engagements de garantie

4.1

434 849

442 346

    Engagements sur titres

 

19

9 502

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

5 301 012

5 834 840

Opérations avec la clientèle

3.2

15 491 318

14 961 144

Dettes représentées par un titre

3.6

20 412

19 451

Autres passifs

3.7

138 904

170 997

Comptes de régularisation

3.8

388 105

312 066

Provisions

3.9

100 344

134 141

Dettes subordonnées

3.10

139 507

192 314

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

111 904

111 904

Capitaux propres hors FRBG

3.12

1 613 348

1 611 440

    Capital souscrit

 

593 282

593 282

    Primes d'émission

 

652002

652002

    Réserves

 

308 617

298 611

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

838

838

    Report à nouveau

 

29 067

-12 965

    Résultat de l'exercice (±)

 

29 542

79 673

        Total du passif

 

23 304 854

23 348 297

 

Hors bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements reçus :

 

1 044 019

1 250 622

    Engagements de financement

4.1

950 000

1 170 305

    Engagements de garantie

4.1

87 217

75 902

    Engagements sur titres

 

6 802

4 415

 

  

 II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

5.1

798 692

746 456

Intérêts et charges assimilées

5.1

-513 135

-449 557

Revenus des titres à revenu variable

5.2

5 288

12 114

Commissions (produits)

5.3

221 294

202 827

Commissions (charges)

5.3

-41 930

-39 078

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

-2 025

-992

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

10 200

21 482

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

16 842

10 851

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-9 276

-17 969

Produit net bancaire

 

485 951

486 135

Charges générales d'exploitation

5.7

-315 318

-319 945

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-15 530

-17 653

Résultat brut d'exploitation

 

155 103

148 537

Coût du risque

5.8

-19 465

-19 653

Résultat d'exploitation

 

135 638

128 884

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-85 106

-19 102

Résultat courant avant impôt

 

50 533

109 782

Impôt sur les bénéfices

5.11

-20 991

-30 109

Résultat net

 

29 542

79 673

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

 

 

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

– les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450  M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450  M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217  M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque Société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

— Conclusion des travaux de valorisation des titres de participations BPCE SA : Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une dépréciation sur les titres de participation BPCE SA, détenus par les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture :

— Fin de la centralisation quotidienne des flux de Livret A et Livret développement durable : Conformément à l'Annexe 2 de la convention de centralisation Livret A - LDD signée le 17 février 2009, la centralisation quotidienne Livret A a pris fin le 1er janvier 2012.

A compter de cette date, la centralisation des encours est réalisée mensuellement.

A ce titre le mécanisme automatique de remontée des flux a pris fin le 31 décembre 2011, à l'exception des flux de capitalisation des intérêts déposants qui a pris fin le 15 janvier 2012.

 

Note 2. — Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2011.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation

Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices ;

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis :

– plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et ;

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. — Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Créances à vue

5 825 298

6 119 816

    Comptes ordinaires

9 497

17 668

    Comptes et prêts au jour le jour

5 815 801

6 102 148

Créances à terme

1 835 546

2 539 107

    Comptes et prêts à terme

1 834 980

2 532 441

    Prêts subordonnés et participatifs

566

6 666

Créances rattachées

148 719

122 562

        Total

7 809 563

8 781 485

 

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 5 550  K€ à vue et 1 815 493  K€ à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 4 902 869  K€ au 31 décembre 2011.

 

Passif (En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes à vue

99 921

331 944

    Comptes ordinaires créditeurs

60 570

118 183

    Comptes et emprunts au jour le jour

10 000

180 000

    Autres sommes dues

29 351

33 761

Dettes à terme

5 150 006

5 453 626

    Comptes et emprunts à terme

5 095 942

5 453 626

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

54 064

 

Dettes rattachées

51 085

49 270

        Total

5 301 012

5 834 840

 

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 56 772  K€ à vue et 4 993 530  K€ à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

87 543

65 598

Créances commerciales

25 360

21 029

Autres concours à la clientèle

12 778 435

11 526 151

    Crédits à l'exportation

172

 

    Crédits de trésorerie et de consommation

1 206 582

1 115 412

    Crédits à l'équipement

4 114 475

3 882 184

    Crédits à l'habitat

7 410 852

6 472 487

    Autres crédits à la clientèle

4 621

1 129

    Prêts subordonnés

30 500

30 500

    Autres

11 233

24 439

Créances rattachées

77 906

71 931

Créances douteuses

262 675

245 810

Dépréciations des créances sur la clientèle

-136 652

-122 426

        Total

13 095 267

11 808 093

 

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'épargne à régime spécial

11 944 065

11 456 420

    Livret A

5 792 258

5 605 051

    PEL / CEL

2 623 703

2 543 162

    Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

3 528 104

3 308 207

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 490 881

3 447 677

Dépôts de garantie

0

184

Autres sommes dues

8 827

11 762

Dettes rattachées

47 545

45 101

        Total

15 491 318

14 961 144

 

(*) Détail :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Livret B

1 401 699

1 195 707

Livret jeune

133 384

134 650

LEP

1 279 509

1 283 720

CODEVI

630 181

599 718

PEP

56 604

67 553

Autres

26 727

26 859

 

3 528 104

3 308 207

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 522 928

 

2 522 928

2 505 450

 

2 505 450

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

263 623

263 623

 

370 129

370 129

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

704 330

704 330

 

572 098

572 098

    Total

2 522 928

967 953

3 490 881

2 505 450

942 227

3 447 677

 

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances

saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses

compromises

Brut

Dépréciation

individuelle

Brut

Dépréciation

individuelle

Sociétés non financières

1 874 862

30 866

-16 825

23 063

-14 458

Entrepreneurs individuels

661 347

93 529

-47 152

67 347

-39 017

Particuliers

7 367 105

122 044

-66 239

62 235

-41 767

Administrations privées

286 678

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

2 668 162

5 941

-4 365

1 019

-789

Autres

33 184

10 295

-2 071

8 566

-1 823

Créances rattachées

77 906

 

 

 

 

        Total au 31 décembre 2011

12 969 244

262 675

-136 652

162 230

-97 854

        Total au 31 décembre 2010

11 684 708

245 810

-122 426

148 770

-89 324

 

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Placement

Investissement

TAP

Total

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

407 518

193 658

0

601 176

580 174

14 263

0

594 437

    Valeurs brutes

411 172

192 039

 

603 211

585 818

13 923

 

599 741

    Créances rattachées

6 565

1 619

 

8 184

7 291

340

 

7 631

    Dépréciations

-10 219

 

 

-10 219

-12 935

0

 

-12 935

Actions et autres titres à revenu variable

190 486

 

12 611

203 097

353 488

 

14 607

368 095

    Montants bruts

206 504

 

13 900

220 404

368 485

 

16 410

384 895

    Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

    Dépréciations

-16 018

 

-1 289

-17 307

-14 997

 

-1 803

-16 800

        Total

598 004

193 658

12 611

804 273

933 662

14 263

14 607

962 532

 

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 198 423  K€.

Les plus et moins values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 1 288 et 1 014  K€.

La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes détient 5 000  K€ (valeur nominale) de titres espagnols dans le portefeuille d’investissement. Au 31 décembre 2011, aucun indicateur de risque de contrepartie avéré justifiant la constatation d’une dépréciation n’a été relevé sur ces titres.

A titre d’information, les valeurs de marché de ces titres sont de 5 085  K€.

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

339 999

192 039

532 038

453 112

13 923

467 035

Titres non cotés

57 419

 

57 419

116 415

 

116 415

Créances douteuses

3 535

 

3 535

3 356

 

3 356

Créances rattachées

6 565

1 619

8 184

7 291

340

7 631

        Total

407 518

193 658

601 176

580 174

14 263

594 437

 

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 9 753  K€ au 31 décembre 2011 contre 12 934  K€ au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 6 682  K€ au 31 décembre 2011 contre 38 614  K€ au 31 décembre 2010.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 0  K€ au 31 décembre 2011 contre 0  K€ au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 6 538  K€ au 31 décembre 2011 contre 1 078  K€ au 31 décembre 2010.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 192 039  K€ au 31 décembre 2011 (contre 126 635  K€ au 31 décembre 2010).

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

 

0

18

 

18

Titres non cotés

190 486

12 611

203 097

353 470

14 607

368 077

        Total

190 486

12 611

203 097

353 488

14 607

368 095

 

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 178 385  K€ d’OPCVM dont 169 050  K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2011, contre 325 122  K€ d’OPCVM dont 320 006  K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2010.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 16 018  K€ au 31 décembre 2011 contre 14 998  K€ au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 7 392  K€ au 31 décembre 2011 contre 11 203  K€ au 31 décembre 2010.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 1 288  K€ au 31 décembre 2011 contre 1 803  K€ au 31 décembre 2010 et les plus-values latentes s’élèvent à 1 014  K€ au 31 décembre 2011 contre 0  K€ au 31 décembre 2010.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Décotes /

surcotes

Transferts

Créances

rattachées

31/12/2011

Obligations et autres titres à revenu fixe

14 263

22

178 095

1 278

193 658

        Total

14 263

22

178 095

1 278

193 658

 

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — En application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement », la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes a opéré les reclassements d’actifs suivants :

 

Type de reclassement

Montant reclassé à la date du reclassement

Plus ou moins value latente qui aurait été comptabilisée s'il n'y avait pas eu de reclassement 

Moins value latente qui aurait été provisionnée s'il n'y avait pas eu de reclassement 

Résultat de l'année sur les titres reclassés

Années

précédentes

Titres

échus au

31/12/2011

31/12/2011

Titres de placement à titres d'investissement

 

 

178 095

 

153

2 017

 

 

Les titres transférés de titres de placement étaient couverts contre le risque de taux. A la date du transfert il n’existait pas de provision affectée au dérivé de couverture. En l’absence de transfert vers le portefeuille d’Investissement la provision affectée au swap à la date d’arrêté ce serait établie à 13,7  M€.

Engagement de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes de détention jusqu'à maturité.

— Reclassement en raison d’un changement d’intention (Dispositions du CRB 90-01 antérieures au CRC 2008-17) : Au cours des 2 derniers exercices, les transferts suivants ont été opérés :

 

Portefeuille d’origine

(En milliers d’euros)

Portefeuille de

destination

Montant transféré en cours d'exercice

Au 31/12/2011

Au 31/12/2010

Titres de placement

Titres d'investissement

178 095

0

 

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

31/12/2011

Valeurs brutes

1 111 255

10 560

-6 853

1 114 962

    Participations et autres titres détenus à long terme

69 198

10 559

-3 692

76 065

    Parts dans les entreprises liées

1 042 057

1

-3 161

1 038 897

Dépréciations

36 458

85 235

-2 145

119 548

    Participations et autres titres à long terme

6 468

2 629

-1 906

7 191

    Parts dans les entreprises liées

29 990

82 606

-239

112 357

Immobilisations financières nettes

1 074 797

-74 675

-4 708

995 414

 

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 886  K€ au 31 décembre 2011 contre 1 865  K€ au 31 décembre 2010.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2011 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 82 605  K€ sur les titres BPCE. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur actifs immobilisés.

Au 31 décembre 2011, la valeur nette comptable s’élève à 770 400  K€ pour les titres BPCE.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    SDR Expanso

10 502

19 215

100,00%

11 510

11 510

 

 

6 498

3 097

 

 

    SCI Tournon

11 626

388

100,00%

11 626

11 626

2 000

 

1 850

178

 

 

    FCPR Expanso Investissement

2 601

1 494

99,96%

2 600

1 608

 

 

1 213

783

 

 

    CIS Aquitaine Valley

3 418

 

100,00%

4 404

4 404

 

 

 

0

 

 

    Emmo Aquitaine

9 443

5

100,00%

10 456

9 453

 

 

 

-4

 

 

    Sébadour

38

211

0,00%

0

0

 

 

391

760

 

 

    Beaulieu immo

26 185

63

100,00%

26 366

26 366

1 673

 

2 017

912

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

564 000

22 468 000

3,78%

882 010

770 400

 

 

 

891 000

 

 

    Triton

25 011

-16 808

7,55%

3 776

3 776

 

 

 

-41 763

 

 

    CE Holding Promotion

980 891

34 790

7,55%

74 147

74 147

 

 

35 065

34 325

 

 

    Galia Venture

8 294

7

49,92%

3 925

3 894

 

 

 

0

 

 

    SAS Foncière des CE

46 204

-13 165

0,00%

7 356

6 370

4 316

 

 

 

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

37 644

32 825

28 186

 

 

 

 

 

    Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Certificats d'associations

 

 

 

6 741

6 741

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège social

Forme juridique

CRC Ecureuil @PCEN

avenue du Futuroscope, Immeuble, A2 Téléport, 1, Futuroscope, 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

Edith Bail 1

9, quai du Président Paul Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 2

9, quai du Président Paul Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 3

9, quai du Président Paul Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Edith Bail 4

9, quai du Président Paul Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Finliner Autan 5 (cession 23/12/2011)

16, rue de Hanovre, 75002 Paris

GIE

Finliner Maestro (cession 23/12/2011)

16, rue de Hanovre, 75002 Paris

GIE

Finliner Meltem (cession 23/12/2011)

16, rue de Hanovre, 75002 Paris

GIE

Finliner Mousson (cession 23/12/2011)

16, rue de Hanovre, 75002 Paris

GIE

Finliner Simoun (cession 23/12/2011)

16, rue de Hanovre, 75002 Paris

GIE

Finliner Tramontane (cession 23/12/2011)

16, rue de Hanovre, 75002 Paris

GIE

BPCE Achats

12-20, rue Fernand Braudel, 75013 Paris

GIE

BPCE Trade

50, avenue Pierre Mendès France, 75013 Paris

GIE

GIE Caisse d’Epargne Syndication Risque

5, rue Masseran 75007, Paris

GIE

GCE Mobiliz

50, avenue Pierre Mendès France, 75013 Paris

GIE

GCE Technologies (***)

50, avenue Pierre Mendès France, 75013 Paris

GIE

GIE Distribution (radiation 02/08/11)

50, avenue Pierre Mendès France, 75013 Paris

GIE

GIE Chantaco

4, rue Gaillon, 75002 Paris

GIE

GIE Chiberta

4, rue Gaillon, 75002 Paris

GIE

GCE Business Services (***)

50, avenue Pierre Mendès France, 75013 Paris

GIE

Keltia

41, avenue de l’Opéra, 75002 Paris

GIE

Neuilly Contentieux

20, avenue Georges Pompidou, 92300 Levallois-Perret

GIE

Opéra 1 Bail (dissolution 24/06/11)

9, quai du Président Paul Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Papangue Bail

9, quai du Président Paul Doumer, 92920 Paris la Défense

GIE

Pronyfi

37, avenue Henry Lafleur, 98849 Nouméa cedex

GIE

Roxane de Bergerac (dissolution 17/06/11)

9, quai du Président Paul Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Savinien de Bergerac (dissolution 17/06/11)

9, quai du Président Paul Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Sirce 2

5, rue Masseran, 75007 Paris

GIE

Spring Rain (radiation 27/07/11)

103, avenue des Champs Elysées, 75008 Paris

GIE

Sylvie bail

19, rue des Capucines, 75001 Paris

GIE

Vulcain Energie

39, rue de Bassano, 75008 Paris

GIE

Ecolocale

50, avenue Pierre Mendès France, 75013 Paris

GIE

CSF GCE

50, avenue Pierre Mendès France, 75013 Paris

GIE

Le Logement Saintongeais

52, cours Genet, 17100 Saintes

GIE

Ecureuil Crédit

29, rue de la Tombe Issoire, 75014 Paris

GIE

GSIT (radiation 10/05/11)

18, rue Lafayette, 75440 Paris

GIE

GIE Navire H 1413 (radiation 13/02/12)

19, boulevard des Italiens, 75002 Paris

GIE

SCI L’Ecureuil de Beaulieu

18, rue Gay Lussac, 86000 Poitiers

SCI

SCI Ecureuil la Jallère

61, rue du Château d’Eau, 33076 Bordeaux cedex

SCI

SCI du Vergne

61, rue du Château d’Eau, 33076 Bordeaux cedex

SCI

SCI de Tournon

61, rue du Château d’Eau, 33000 Bordeaux

SCI

SCI L’immobilière Inchauspé

18, avenue de la Gare, 40100 Dax

SCI

SCI L’immobilière Adour

18, avenue de la Gare, 40100 Dax

SCI

SCI Pau Bâtiment D

2 bis, place Royale Hôtel de France, 64000 Pau

SCI

SNC Ecureuil 5 rue Masseran

5, rue Masseran, 75007 Paris

SNC

(***) Fusion absorption au 31 décembre 2011 du GIE GCE Business Services par le GIE GCE Technologies (nouvelle dénomination IT-CE). A ce jour les formalités au RCS n’ont pas encore été réalisées.

 

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2011

31/12/2010

Créances

1 841 388

30 511

1 871 899

2 523 310

    Dont subordonnées

 

 

0

6 017

Dettes

5 238 811

3 546

5 242 357

5 883 610

    Dont subordonnées

139 507

 

139 507

192 314

Engagements donnés

330 685

2 569

333 254

224 930

    Engagements de financement

86 500

2 569

89 069

119 555

    Engagements de garantie

244 185

 

244 185

105 375

        Total

7 410 884

36 626

7 447 510

8 631 850

 

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

31/12/2011

Valeurs brutes

11 913

516

-66

12 363

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 171

319

-19

5 471

    Logiciels

6 742

197

-47

6 892

Amortissements et dépréciations

6 774

870

-937

6 707

    Droits au bail et fonds commerciaux

890

 

-890

0

    Logiciels

5 884

870

-47

6 707

        Total valeurs nettes

5 139

-354

871

5 656

 

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

298 325

29 256

-13 851

-1

313 729

Immobilisations corporelles d'exploitation

285 523

29 214

-9 495

-11 052

294 190

    Terrains

7 044

17

-84

-365

6 612

    Constructions

75 379

9 742

-5 228

-9 561

70 332

    Autres

203 100

19 455

-4 183

-1 126

217 246

Immobilisations hors exploitation

12 802

42

-4 356

11 051

19 539

Amortissements et dépréciations

193 530

16 268

-7 982

0

201 816

Immobilisations corporelles d'exploitation

187 668

15 800

-4 903

-7 810

190 755

    Constructions

41 585

1 850

-704

-6 684

36 047

    Autres

146 083

13 950

-4 199

-1 126

154 708

Immobilisations hors exploitation

5 862

468

-3 079

7 810

11 061

        Total valeurs nettes

104 796

12 988

-5 869

-1

111 913

 

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Bons de caisse et bons d'épargne

12 747

14 944

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

7 539

3 820

Dettes rattachées

126

687

        Total

20 412

19 451

 

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 1 254  K€. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

2 878

8

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

704

 

1 127

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

17 141

 

26 296

Créances et dettes sociales et fiscales

9 609

 

11 203

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

80 782

121 763

200 646

144 693

        Total

91 095

138 904

215 854

170 997

 

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actif

Passif

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

661

6

 

Charges et produits constatés d'avance (1)

21 553

138 596

18 802

127 574

Produits à recevoir/Charges à payer

40 976

100 123

37 865

90 196

Valeurs à l'encaissement

193 563

143 791

151 942

86 136

Autres (2)

21 724

4 934

71 974

8 160

        Total

277 816

388 105

280 589

312 066

(1) Dont produits constatés d'avance :

 

 

 

 

    Etalement prêts à taux zéro

 

127 492

 

121 989

    Surcote emprunt

 

3 392

 

3 919

(2) Dont autres :

 

 

 

 

    Droits à remboursement avant post emploi retraite CGR

0

 

30 559

 

 

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Dotations

Reprises

31/12/2011

Provisions pour risques de contrepartie

23 662

1 824

-4 179

21 307

Provisions pour engagements sociaux

26 009

733

-14 452

12 290

Provisions pour PEL/CEL

30 577

 

-2 111

28 466

Autres provisions pour risques

53 893

7 355

-22 967

38 281

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

620

3 055

-58

3 617

    Provisions pour impôts

26 789

756

-17 676

9 869

    Autres

26 484

3 544

-5 233

24 795

        Total

134 141

9 912

-43 709

100 344

 

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Dotations

Reprises

31/12/2011

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-123 506

-41 469

27 578

-137 397

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

-122 425

-41 469

27 242

-136 652

    Dépréciations sur autres créances

-1 081

 

336

-745

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

23 661

1 824

-4 179

21 306

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

939

300

-10

1 229

    Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

22 722

1 524

-4 169

20 077

        Total

-99 845

-39 645

23 399

-116 091

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature : 1 229  K€.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne. L'engagement de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes est limité au versement des cotisations (30 953  K€ en 2011).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Caisses d’Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisse d’Épargne (Régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2011

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2010

Valeur actualisée des engagements financés (a)

350 583

9 736

2 640

362 959

320 942

12 705

2 569

336 216

Juste valeur des actifs du régime (b)

-345 530

-84

 

-345 614

-322 369

-3 213

 

-325 582

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

0

-30 559

 

 

-30 559

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

0

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-5 053

 

 

-5 053

15 845

-469

 

15 376

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

0

9 652

2 640

12 292

-16 142

9 023

2 569

-4 549

Passif

 

9 652

2 640

12 292

14 417

9 023

2 569

 

Actif

 

 

 

 

30 559

 

 

 

 

 

Depuis le 31 décembre 2008, dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, la CGRCE (institution de retraite supplémentaire, gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau Caisse d’Épargne) a fusionné avec la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), une institution de prévoyance.

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

 

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2007

Valeur actualisée des engagements (1)

350 583

320 942

306 471

319 391

305 049

Juste valeur des actifs du régime et droits à remboursement (2)

-345 531

-352 928

-332 079

-324 659

-314 662

Déficit (surplus)

5 052

-31 986

-25 608

-5 268

-9 613

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience pertes (gains) en % de (1)

0,44%

4,10%

2,60%

0,50%

4,00%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience pertes (gains) en % de (2)

0,02%

1,97%

1,10%

5,30%

-6,70%

 

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

495

78

573

 

531

90

621

Coût financier

11 461

354

123

11 938

11 956

572

169

12 697

Rendement attendu des actifs de couverture

-11 067

-84

 

-11 151

-11 428

-129

 

-11 557

Rendement attendu des droits à remboursement

-394

 

 

-394

-528

 

 

-528

Autres

 

 

 

0

 

-12

85

73

        Total

0

765

201

966

0

962

344

1 306

 

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation

3,80%

3,70%

3,11%

3,24%

3,11%

3,24%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,40%

3,70%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

2,60%

1,75%

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

– TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

– TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

103 337

1 712 260

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 739 134

126 827

    Ancienneté de plus de 10 ans

388 256

315 801

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 230 727

2 154 888

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

398 648

388 274

        Total

2 629 375

2 543 162

 

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés :

 

 

    Au titre des plans épargne logement

25 390

31 587

    Au titre des comptes épargne logement

80 508

86 364

        Total

105 898

117 951

 

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Dotations /

reprises nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

 

62

62

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

1 704

1 704

    Ancienneté de plus de 10 ans

24 839

-4 677

20 162

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

24 839

-2 911

21 928

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

4 212

971

5 183

Provisions constituées au titre des crédits PEL

1 293

-1 293

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

233

1 122

1 355

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 526

-171

1 355

        Total

30 577

-2 111

28 466

 

 

3.10. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

138 000

190 600

Dettes rattachées

1 507

1 714

        Total

139 507

192 314

 

 

La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Date d'émission

Date d'échéance

Taux

Devise

Montant au 31/12/2011

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

4 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

5 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

6 000

21/12/2004

14/02/2015

4,50%

EUR

3 000

15/12/2006

06/07/2015

4,35%

EUR

20 000

30/12/2008

21/07/2014

Variable au trimestre E3M+136bp

EUR

100 000

 

 

 

 

138 000

 

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2011

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

 

 

 

111 904

        Total

111 904

0

0

0

111 904

 

 

3.12. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

        Total au 31 décembre 2009

468 281

652 002

293 138

27 096

1 440 517

Mouvements de l'exercice

125 000

 

-6 654

52 577

170 923

        Total au 31 décembre 2010

593 281

652 002

286 484

79 673

1 611 440

Variation de capital

 

 

 

 

0

Résultat de la période

 

 

 

29 542

29 542

Distribution de dividendes

 

 

10 006

-79 673

-69 667

Changement de méthode

 

 

 

 

0

Report à nouveau

 

 

42 032

 

42 032

        Total au 31 décembre 2011

593 282

652 002

338 522

29 542

1 613 348

 

 

La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes a versé 27 635  K€ de dividendes.

Le capital social de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 593 282  K€ et est composé pour 474 625 500 € de 23 731 275 parts sociales de nominal 20 €, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 118 656 380 € de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

— Sociétés locales d’épargne (SLE) : Au 31 décembre 2011, les parts sociales émises par la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes sont détenues par 15 sociétés locales d’épargne, dont le capital (569 694  K€ de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2011, les SLE ont perçu un dividende de 17 782  K€ au titre de leur participation dans la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Au 31 décembre 2011, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 94 848  K€ comptabilisé en Autres comptes créditeurs dans les comptes de la Caisse d'Épargne Aquitaine Poitou-Charentes. Au cours de l’exercice 2011, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 298  K€, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2011

        Total des emplois

964 330

1 559 602

5 304 691

7 615 148

15 300

15 459 071

Créances sur les établissements de crédit

327 766

146 611

1 167 406

214 159

 

1 855 942

Opérations avec la clientèle

611 614

959 603

4 080 434

7 335 002

15 300

13 001 953

Obligations et autres titres à revenu fixe

24 950

453 388

56 851

65 987

 

601 176

        Total des ressources

1 681 608

1 314 286

3 909 385

1 772 405

0

8 677 684

Dettes envers les établissements de crédit

489 776

583 412

2 412 315

1 715 534

 

5 201 037

Opérations avec la clientèle

1 180 239

724 098

1 355 520

56 871

 

3 316 728

Dettes représentées par un titre

11 593

6 776

2 043

 

 

20 412

Dettes subordonnées

 

 

139 507

 

 

139 507

 

 

Note 4. — Informations sur le hors-bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

121 621

158 946

    En faveur de la clientèle

1 399 365

1 479 940

        Ouverture de crédits documentaires

77 738

55 713

        Autres ouvertures de crédits confirmés

1 320 405

1 422 997

        Autres engagements

1 222

1 230

            Total des Engagements de financement donnés

1 520 986

1 638 886

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

950 000

1 170 305

    De la clientèle

 

 

            Total des Engagements de financement reçus

950 000

1 170 305

 

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

16 911

17 278

        Autres garanties

16 911

17 278

    D'ordre de la clientèle

417 938

425 067

        Cautions immobilières

277 030

296 790

        Autres cautions et avals donnés

15

15

        Autres garanties données

140 893

128 262

            Total des Engagements de garantie donnés

434 849

442 346

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

87 217

75 902

            Total des Engagements de garantie reçus

87 217

75 902

 

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements

donnés

Engagements

reçus

Engagements

donnés

Engagements

reçus

Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit

4 491 037

 

4 110 376

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

2 256 484

7 393 450

580 391

9 895 545

        Total

6 747 521

7 393 450

4 690 767

9 895 545

 

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 2 980 140  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 425 160  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 490 450  K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 580 391  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 916 342  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 1 422 255  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 318 981  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 0 au 31 décembre 2010 ;

— 1 766 035  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 0 au 31 décembre 2010 ;

— 275 574  K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 247 961  K€ au 31 décembre 2010.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

1 528 457

640

1 529 097

1 253 323

1 257

1 254 580

        Swaps de taux d'intérêt

1 528 457

640

1 529 097

1 253 323

1 257

1 254 580

            Total opérations fermes

1 528 457

640

1 529 097

1 253 323

1 257

1 254 580

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

181 163

58 842

240 005

240 163

48 303

288 466

        Options de taux d'intérêt

181 163

48 303

229 466

240 163

48 303

288 466

        Options de change

 

10 539

10 539

 

 

0

            Total opérations conditionnelles

181 163

58 842

240 005

240 163

48 303

288 466

            Total instruments financiers et change à terme

1 709 620

59 482

1 769 102

1 493 486

49 560

1 543 046

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Micro couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro couverture

Position ouverte isolée

Total

Opérations fermes

1 528 457

640

1 529 097

1 253 323

1 257

1 254 580

Swaps de taux d'intérêt

1 528 457

640

1 529 097

1 253 323

1 257

1 254 580

Opérations conditionnelles

181 163

58 842

240 005

240 163

48 303

288 466

Options de taux d'intérêt

181 163

48 303

229 466

240 163

48 303

288 466

Options de change

 

10 539

10 539

 

 

 

        Total

1 709 620

59 482

1 769 102

1 493 486

49 560

1 543 046

 

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2011

Opérations fermes

47 756

1 061 426

419 914

1 529 096

    Opérations de gré à gré

47 756

1 061 426

419 914

1 529 096

Opérations conditionnelles

168 303

71 702

0

240 005

    Opérations de gré à gré

168 303

71 702

 

240 005

        Total

216 059

1 133 128

419 914

1 769 101

 

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

23 300 606

23 301 048

23 344 040

23 344 431

Dollar

3 288

3 075

3 965

3 614

Yen

44

41

129

126

Franc suisse

132

127

 

 

Livre sterling

151

124

 

 

Autres devises

633

439

163

126

        Total

23 304 854

23 304 854

23 348 297

23 348 297

 

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

252 334

-182 379

69 955

236 829

-169 950

66 879

Opérations avec la clientèle

513 665

-316 686

196 979

475 836

-265 654

210 182

Obligations et autres titres à revenu fixe

32 643

-15 999

16 644

26 602

-11 218

15 384

Autres

50

1 929

1 979

7 189

-2 735

4 454

        Total

798 692

-513 135

285 557

746 456

-449 557

296 899

 

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que les LEP.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 2 111  K€ pour l’exercice 2011, contre 4 870  K€ pour l’exercice 2010.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Actions et autres titres à revenu variable

2 588

2 612

Parts dans les entreprises liées

2 700

9 502

        Total

5 288

12 114

 

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

4 520

-5 186

-666

3 190

-3 521

-331

Opérations avec la clientèle

67 068

 

67 068

57 803

 

57 803

Opérations sur titres

143

-189

-46

 

-196

-196

Moyens de paiement

48 305

-31 763

16 542

45 490

-30 290

15 200

Opérations de change

162

 

162

156

 

156

Vente de produits d'assurance-vie

38 862

 

38 862

39 507

 

39 507

Autres commissions (1)

62 234

-4 792

57 442

56 681

-5 071

51 610

            Total

221 294

-41 930

179 364

202 827

-39 078

163 749

(1) Autres commissions :

 

 

 

 

 

 

    Produits :

 

 

 

 

 

 

        Commissions CNP

22 732

 

 

20 897

 

 

        Commissions OPCVM

6 818

 

 

8 458

 

 

        Assurances sur moyens de paiement

17 601

 

 

17 865

 

 

        Commissions CFF

3 894

 

 

 

 

 

        Commissions sur achat et vente de titres

1 251

 

 

 

 

 

        Autres commissions

9 938

 

 

9 461

 

 

    Charge :

 

 

 

 

 

 

        Dont charge sur titres

 

(*) -4 731

 

 

(*) -4 933

 

 

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Opérations de change

43

-967

Instruments financiers à terme

-2 068

-25

        Total

-2 025

-992

 

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

 

 

0

 

 

0

    Dotations

-10 201

-745

-10 946

-4 407

-236

-4 643

    Reprises

11 719

1 259

12 978

22 598

285

22 883

Résultat de cession

8 171

 

8 171

3 335

 

3 335

Autres éléments

-3

 

-3

-93

 

-93

        Total

9 686

514

10 200

21 433

49

21 482

 

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

4 225

-3 577

648

4 320

-3 784

536

Activités immobilières

2 948

-516

2 432

340

-265

75

Autres activités diverses

3 929

-2 967

962

822

-2 624

-1 802

Autres produits et charges accessoires

5 740

-2 216

3 524

5 369

-11 296

-5 927

        Total

16 842

-9 276

7 566

10 851

-17 969

-7 118

 

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-109 602

-114 354

    Charges de retraite et assimilées (1)

-30 771

-26 770

    Autres charges sociales

-27 112

-26 427

    Intéressement des salariés

-9 274

-7 079

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-15 844

-15 662

        Total des frais de personnel

-192 604

-190 292

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-10 338

-8 889

    Autres charges générales d'exploitation

-112 376

-120 764

        Total des autres charges d'exploitation

-122 714

-129 653

        Total

-315 318

-319 945

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.9.3).

 

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 774 cadres et 1 979 non cadres, soit un total de 2 753 salariés.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Dotations

Reprises nettes

Pertes couvertes et non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes couvertes et non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-41 770

27 601

-8 503

562

-22 110

-43 382

24 989

-12 266

475

-30 184

Base collective

-1 524

4 169

 

 

2 645

-10 438

20 968

 

 

10 530

        Total

-43 294

31 770

-8 503

562

-19 465

-53 820

45 957

-12 266

475

-19 653

 

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

0

 

 

0

    Dotations (1)

-85 915

-10 094

-96 009

-4 725

-900

-5 625

    Reprises

9 780

 

9 780

30 554

 

30 554

Résultat de cession

148

975

1 123

-43 665

-366

-44 031

        Total

-75 987

-9 119

-85 106

-17 836

-1 266

-19 102

(1) Dont Dotation Participation BPCE : 82 605  K€.

 

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2011.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros) Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

Total

Au titre du résultat courant

102 658

1 409

104 067

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

 

102 658

1 409

104 067

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables

102 658

1 409

104 067

Impôt correspondant

-34 219

-211

-34 430

+ Contributions 3,3%

-1 104

-7

-1 111

+ Majoration de 5% (loi de Finances rectificative 2011)

-1 711

-11

-1 722

- Impôts constatés sur nouveaux PTZ et ECOPTZ

3 822

 

3 822

- Impôts sur ex antérieurs

589

 

589

+ Autres impôts

-5 801

 

-5 801

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

543

 

543

Impôt comptabilisé

-37 881

-229

-38 110

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

199

 

199

Provisions pour impôts

16 920

 

16 920

        Total

-20 762

-229

-20 991

 

 

La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3 822  K€.

 

5.12. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont pôle clientèle

2011

2010

2011

2010

Produit net bancaire

485 951

486 134

444 593

411 658

    Frais de gestion

-330 848

-337 598

-319 194

-325 190

Résultat brut d'exploitation

155 103

148 536

125 399

86 468

    Coût du risque

-19 465

-19 653

-23 291

-16 516

Résultat d'exploitation

135 638

128 883

102 108

69 952

    Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-85 105

-19 102

958

-375

Résultat courant avant impôt

50 533

109 781

103 066

69 577

 

 

L’activité Clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

 

Note 6. — Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2011 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 429  K€ (1 118  K€ en 2010).

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

 

 

 

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Montants

(En milliers

d’euros)

PRICE WATERHOUSE COOPERS

KPMG

2011

2010

Variation

(%) (3)

2011

2010

Variation

(%) (3)

Montant

En %

Montant

En %

Montant

En %

Montant

En %

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

232

100,0%

220

100,0%

5,5%

232

100,0%

213

100,0%

8,9%

        Emetteur

232

 

220

 

 

232

 

213

 

 

    Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

        Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total

232

100,0%

220

100,0%

5,5%

232

100,0%

213

100,0%

8,9%

            Total

232

100,0%

220

100,0%

5,5%

232

100,0%

213

100,0%

8,9%

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2011, l'établissement n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2011.)

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations : Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2.1 et 5.8 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Épargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Épargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.3, 3.4.1 et 5.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Caisse d'Épargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3, 2.3.9, 3.3, 4.2 et 5.4 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d'Épargne et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7, 3.9.3 et 5.7 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Caisse d’Épargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7, 3.9.4 et 5.1 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Toulouse-Labège, le 5 avril 2012.

Poitiers, le 5 avril 2012.

KPMG Audit, Département de KPMG SA :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Philippe Saint-Pierre, Associé ;

Michel Pasquet, Associé.

 

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2011.

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-charentes ont été déposés au greffe du tribunal de bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — Bilan consolidé .

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales

 

113 857

115 012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

355 943

441 141

Instruments dérivés de couverture

5.2

5 954

4 154

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 696 566

1 896 490

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

7 509 187

8 464 042

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

13 193 310

11 972003

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

14 283

14 263

Actifs d'impôts courants

 

21 698

11 711

Actifs d'impôts différés

5.8

64 767

34 782

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

332 263

350 713

Immeubles de placement

5.13

13 074

12 953

Immobilisations corporelles

5.14

132 000

129 493

Immobilisations incorporelles

5.14

10 861

5 198

        Total de l'actif

 

23 463 763

23 451 955

 

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

77 139

76 068

Instruments dérivés de couverture

5.2

104 846

58 515

Dettes envers les établissements de crédit

5.16.1

5 269 585

5 786 080

Dettes envers la clientèle

5.16.2

15 498 934

14 966 526

Dettes représentées par un titre

5.13

18 412

17 451

Passifs d'impôts courants

 

49

456

Comptes de régularisation et passifs divers

5.14

439 900

382 356

Provisions

5.15

67 541

83 681

Dettes subordonnées

5.16

139 507

192 314

Capitaux propres

 

1 847 850

1 888 508

    Capitaux propres part du groupe

 

1 845 640

1 884 990

        Capital et primes liées

 

1 245 284

1 245 284

        Réserves consolidées

 

623 069

561 147

        Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-35 147

-3 105

        Résultat de l'exercice

 

12 434

81 664

    Intérêts minoritaires

 

2 210

3 518

            Total du passif

 

23 463 763

23 451 955

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

6.1

801 174

743 472

Intérêts et charges assimilées

6.1

-513 217

-438 484

Commissions (produits)

6.2

224 692

207 062

Commissions (charges)

6.2

-36 987

-35 768

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

1 606

4 658

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

6 381

18 817

Produits des autres activités

6.5

20 702

15 743

Charges des autres activités

6.5

-11 623

-21 545

Produit net bancaire

 

492 728

493 955

Charges générales d'exploitation

6.6

-318 027

-321 052

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-18 299

-20 400

Résultat brut d'exploitation

 

156 402

152 503

Coût du risque

6.7

-27 430

-14 352

Résultat d'exploitation

 

128 972

138 151

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-81 650

-15 253

Résultat avant impôts

 

47 322

122 898

Impôts sur le résultat

6.9

-34 727

-40 380

Résultat net

 

12 595

82 518

Résultat net part du groupe

 

12 434

81 664

Intérêts minoritaires

 

161

854

 

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net

 

12 595

82 518

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-37 223

-2 775

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-28 124

1 098

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

-9 099

-3 873

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

-13 558

-13 260

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-13 558

-13 260

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

 

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

 

 

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Impôts

5.8

18 742

3 679

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-32 039

-12 356

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-19 444

70 162

Part du groupe

 

-19 607

70 162

Intérêts minoritaires

 

163

 

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée 

Réserves consolidées 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe 

Total capitaux propres part du groupe 

Capitaux propres part des minoritaires 

Total capitaux propres consolidés

Capital 

Primes

Actions de préférence

Réserves de conversion  

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2010

468 281

652 003

0

0

563 704

0

14 135

-4 902

 

1 693 221

3 669

1 696 890

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

125 000

 

 

 

 

 

 

 

 

125 000

 

125 000

Contribution des SLE aux réserves consolidées

 

 

 

 

17 013

 

 

 

 

17 013

 

17 013

Distribution

 

 

 

 

-20 784

 

 

 

 

-20 784

 

-20 784

Effet des taux

 

 

 

 

1 094

 

 

 

 

1 094

 

1 094

        Sous-total

125 000

 

0

0

-2 677

0

0

0

0

122 323

0

122 323

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

-3 643

-8 695

 

-12 338

 

-12 338

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

81 664

81 664

 

81 664

Autres variations

 

 

 

 

120

 

 

 

 

120

-151

-31

        Sous-total

0

 

0

0

120

0

0

0

81 664

81 784

-151

81 633

Capitaux propres au 31 décembre 2010

593 281

652 003

0

0

561 147

0

10 492

-13 597

81 664

1 884 990

3 518

1 888 508

Capitaux propres au 1er janvier 2011

593 281

652 003

0

0

561 147

0

10 492

-13 597

81 664

1 884 990

3 518

1 888 508

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital SLE 2011

 

 

 

 

8 278

 

 

 

 

8 278

 

8 278

Distribution

 

 

 

 

-27 635

 

 

 

 

-27 635

 

-27 635

        Sous-total

0

 

0

0

-19 357

0

0

0

0

-19 357

0

-19 357

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

-23 152

-8 890

 

-32 042

 

-32 042

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat sociale IFRS 2010

 

 

 

 

76 077

 

 

 

 

76 077

 

76 077

Résultat 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

12 434

12 434

 

12 434

Résultat IFRS conso 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

-81 664

-81 664

 

-81 664

Apports filiales groupe APC

 

 

 

 

5 202

 

 

 

 

5 202

 

5 202

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-1 308

-1 308

        Sous-total

0

 

0

0

81 279

0

0

0

-69 230

12 049

-1 308

10 741

Capitaux propres au 31 décembre 2011

593 281

652 003

0

0

623 069

0

-12 660

-22 487

12 434

1 845 640

2 210

1 847 850

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros.)

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat avant impôts

47 323

122 898

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

20 536

20 150

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

79 522

4 232

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-6 478

-11 596

Produits/charges des activités de financement

6 340

5 991

Autres mouvements

67 688

14 020

        Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

167 608

32 797

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

761 743

538 722

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-499 857

-481 380

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

220 700

70 315

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-295 107

-297 369

Impôts versés

-52 357

-40 405

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

135 122

-210 117

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

350 053

-54 422

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-6 691

-53 687

Flux liés aux immeubles de placement

6 037

177

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-29 026

-15 636

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-29 680

-69 146

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-29 343

102 350

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-59 147

-5 930

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-88 490

96 420

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

231 883

-27 148

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

115 012

108 751

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-285 267

-251 858

Trésorerie à l'ouverture

-170 255

-143 107

    Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

113 857

115 012

    Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-52 229

-285 267

Trésorerie à la clôture

61 628

-170 255

Variation de la trésorerie nette

231 883

-27 148

 

 

VI. — Annexe aux états financiers du groupe.

 

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

 

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

– les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450  M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450  M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217  M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque Société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

— Conclusion des travaux de valorisation des titres de participations BPCE SA : Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une dépréciation sur les titres de participation BPCE SA, détenus par les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture :

— Fin de la centralisation quotidienne des flux de Livret A et Livret développement durable : Conformément à l'Annexe 2 de la convention de centralisation Livret A - LDD signée le 17 février 2009, la centralisation quotidienne Livret A a pris fin le 1er janvier 2012.

A compter de cette date, la centralisation des encours est réalisée mensuellement.

A ce titre le mécanisme automatique de remontée des flux a pris fin le 31 décembre 2011, à l'exception des flux de capitalisation des intérêts déposants qui a pris fin le 15 janvier 2012.

 

Note 2. — Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

(1) Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http ://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2010 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011, et plus particulièrement les amendements à IAS 24 – Informations relatives aux parties liées et les amendements à IFRIC 14 « IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction ».

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Enfin, le groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2011, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2011. Les états financiers consolidés du Groupe AQUITAINE POITOU-CHARENTES au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le Directoire du 30 janvier 2012. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 20 avril 2012.

 

Note 3. — Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

En % de contrôle

En % d'intérêt

Méthode de consolidation

SLE APC

Société locale d'épargne

Française

100,00%

100,00%

IG

BEAULIEU IMMOBILISATIONS

Location immobilière

Française

100,00%

100,00%

IG

EXPANSO

Établissement de crédit

Française

91,16%

91,16%

IG

SUD OUEST BAIL

Établissement de crédit

Française

100,00%

91,16%

IG

TOURNON

SCI de gestion et de Location

Française

100,00%

100,00%

IG

BATIMAP

Établissement de crédit

Française

31,81%

28,99%

IP

BATIMUR

Établissement de crédit

Française

33,33%

30,38%

IP

EXPANSO INVESTISSEMENT

Fonds commun de Placement à risques

Française

99,55%

99,55%

IG

EXPANSO CAPITAL

Établissement de crédit

Française

100,00%

91,16%

IG

SEBADOUR

Établissement de crédit

Française

82,32%

75,04%

IG

 

 

SLE APC regroupe les 15 Sociétés Locales d'épargne de la Caisse d'Épargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES suivantes :

— SLE Dordogne Périgord ;

— SLE Sud Gironde Bassin d'Arcachon ;

— SLE Bordeaux Garonne ;

— SLE les Trois Mers ;

— SLE Lot et Garonne ;

— SLE Economie et Dév Régional ;

— SLE Landes ;

— SLE Pays Basque ;

— SLE Béarn ;

— SLE Nord Poitou Haute Charente ;

— SLE Angouleme Sud Charentes ;

— SLE Saintes Cognac ;

— SLE la Rochelle Rochefort Royan ;

— SLE Deux Sèvres ;

— SLE Poitiers.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particulier des entités ad hoc . — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

— Cas particulier des activités de capital-investissement : Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20% et 50%, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

3.3.2. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

– Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;

– Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quelque soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.4. Engagement de rachat sur intérêts minoritaires. — Le groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations.

En application de la norme IAS 32, lorsque les actionnaires minoritaires disposent d’options de vente de leurs participations, leur quote-part dans l’actif net des filiales revêt le caractère de dettes et non de capitaux propres.

La différence entre cet engagement et les intérêts minoritaires, représentant la contrepartie de la dette, est comptabilisée de manière différente selon que les engagements de rachat sur intérêts minoritaires ont été conclus avant le 1er janvier 2010, date de mise en application des normes IFRS 3R et IAS 27R (comptabilisation en écart d’acquisition) ou après (comptabilisation en capitaux propres).

 

 

Note 4. — Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Le groupe a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

— Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat : Cette catégorie comprend :

– les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

– et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance :Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

– une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

– une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

– le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

– un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

– un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

– une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

— Prêts et créances : Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

— Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

— Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

— Règles appliquées en cas de cession partielle : En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

– Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

– Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

– Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

- des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de prêts et emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

- des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de Mark-to-Market pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

– Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

- un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

- un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

– Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

– Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

– Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

– essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

— Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

— Cas particuliers :

– Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

– Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

– Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

– ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

– Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

– Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

— Opérations de prêts de titres : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Épargne :

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 5 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

— Engagements sur les contrats d’épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

 

4.9.1. Contrats de location – financement. — Un contrat de location – financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettent de distinguer un contrat de location financement d’un contrat de location simple :

— Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— Le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

— Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins value sur le bien…) ;

— Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement). La part de variation au titre des périodes échues est enregistrée en résultat et la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

— La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.11. Paiements fondés sur base d’actions. — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions.

La charge supportée par le groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan.

La charge pour le groupe est enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options.

Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres.

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le groupe supporte un passif, la charge correspond à la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dettes réévalué à la juste valeur par le résultat à chaque arrêté.

 

4.12. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

Pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

 

Note 5. — Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé des emprunts de titres et opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Transaction

Sur

option

Total

Transaction

Sur

option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

0

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

29 723

29 723

 

98 136

98 136

Titres à revenu fixe

0

29 723

29 723

0

98 136

98 136

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

0

 

 

0

Prêts aux établissements de crédit

 

 

0

 

 

0

Prêts à la clientèle

 

319 911

319 911

 

335 698

335 698

Prêts

0

319 911

319 911

0

335 698

335 698

Opérations de pension

 

 

0

 

 

0

Dérivés de transaction

6 309

 

6 309

7 307

 

7 307

        Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

6 309

349 634

355 943

7 307

433 834

441 141

 

 

— Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

 

29 723

29 723

Prêts et opérations de pension

319 911

 

 

319 911

        Total au 31 décembre 2011

319 911

0

29 723

349 634

 

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier :

– des actifs comprenant des dérivés incorporés comme certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales ;

– des obligations structurées couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture ;

– des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

— Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit : Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts à la clientèle

319 911

 

 

 

335 698

 

 

 

        Total

319 911

0

0

0

335 698

0

0

0

 

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dérivés de transaction

50 927

39 667

Comptes à terme et emprunts interbancaires

24 942

34 253

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

1 270

2 148

Passifs financiers à la juste valeur sur option

26 212

36 401

        Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

77 139

76 068

 

 

— Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

24 942

24 942

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

1 270

 

 

1 270

        Total au 31 décembre 2011

1 270

0

24 942

26 212

 

 

Les passifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent notamment, des émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. Ces opérations sont réalisées pour l’essentiel par Natixis.

— Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

24 942

24 942

 

 

34 253

34 253

 

 

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

1 270

1 270

 

 

2 148

2 148

 

 

        Total

26 212

26 212

0

0

36 401

36 401

0

0

 

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

La variation de juste valeur imputable au risque de crédit propre (valorisation du spread émetteur) n’est pas significative.

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

341 677

6 091

50 389

449 457

7 307

38 763

Opérations fermes

341 677

6 091

50 389

449 457

7 307

38 763

Instruments de taux

107 466

 

538

166 466

 

904

Instruments de change

10 539

218

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

118 005

218

538

166 466

0

904

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

        Total des instruments dérivés de transaction

459 682

6 309

50 927

615 923

7 307

39 667

 

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Elle est également utilisée pour les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

633 920

4 769

57 119

232 124

3 306

23 653

Opérations fermes

633 920

4 769

57 119

232 124

3 306

23 653

Couverture de juste valeur

633 920

4 769

57 119

232 124

3 306

23 653

Instruments de taux

615 500

1 185

46 659

652 000

848

33 672

Opérations fermes

615 500

1 185

46 659

652 000

848

33 672

Instruments de taux

122 000

 

1 068

122 000

 

1 190

Opérations conditionnelles

122 000

0

1 068

122 000

0

1 190

Couverture de flux de trésorerie

737 500

1 185

47 727

774 000

848

34 862

        Total des instruments dérivés de couverture

1 371 420

5 954

104 846

1 006 124

4 154

58 515

 

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Obligations et autres titres à revenu fixe

565 331

505 673

Titres à revenu fixe

565 331

505 673

Actions et autres titres à revenu variable

1 249 292

1 415 226

Créances douteuses

19 155

30 724

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 833 778

1 951 623

Dépréciation des créances douteuses

-137 212

-55 133

        Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 696 566

1 896 490

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

-28 124

14 909

 

 

Au cours de l’exercice 2011, en application de l’amendement à IAS39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » et aucun actifs financiers disponibles à la vente ont été reclassés en « Prêts et créances », comme en 2010.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Comme au 31 décembre 2010, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2011 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 82 605  K€ sur les titres BPCE. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur autres actifs.

Les participations (actions ordinaires) détenus dans BPCE sont inscrites sur la ligne « Actions et autres titres à revenu variable » pour un montant de 770 400  K€ au 31 décembre 2011.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

6 309

 

6 309

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

6 309

0

6 309

    Titres

 

 

29 723

29 723

    Autres actifs financiers

 

319 911

 

319 911

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

319 911

29 723

349 634

Instruments dérivés de couverture

 

5 954

 

5 954

    Titres

664 034

18 474

1 014 058

1 696 566

Actifs financiers disponibles à la vente

664 034

18 474

1 014 058

1 696 566

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

50 927

 

50 927

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

50 927

0

50 927

Instruments dérivés de couverture

 

104 846

 

104 846

    Autres passifs financiers

 

24 942

1 270

26 212

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

24 942

1 270

26 212

 

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

6 794

513

7 307

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

6 794

513

7 307

    Titres

25 066

36 924

36 146

98 136

    Autres actifs financiers

 

335 698

 

335 698

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

25 066

372 622

36 146

433 834

Instruments dérivés de couverture

 

4 154

 

4 154

    Titres

748 843

11 625

1 136 382

1 896 850

Actifs financiers disponibles à la vente

748 843

11 625

1 136 382

1 896 850

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

39 667

 

39 667

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

39 667

0

39 667

Instruments dérivés de couverture

 

58 515

 

58 515

    Autres passifs financiers

 

27 674

8 727

36 401

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

27 674

8 727

36 401

 

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En

milliers

d’euros)

01/01/2011

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats / émission

Ventes / remboursements 

Reclassements

Autres variations 

31/12/2011

Au compte de résultat

Directement en capitaux propres

Vers la catégorie prêts et créances

De et vers les niveaux 1 et 2

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Instruments dérivés

513

218

 

 

 

 

-731

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

513

218

0

0

0

0

-731

0

0

    Titres

36 146

1 148

 

 

-7 571

 

 

 

29 723

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

36 146

1 148

0

0

-7 571

0

0

0

29 723

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

29 723

    Titres

1 136 382

-76 994

-1 172

11 974

-50 949

 

-2 826

-2 357

1 014 058

Actifs financiers disponibles à la vente

1 136 382

-76 994

-1 172

11 974

-50 949

0

-2 826

-2 357

1 014 058

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres passifs financiers

8 727

 

 

 

-7 457

 

 

 

1 270

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

8 727

0

0

0

-7 457

0

0

0

1 270

 

 

Au 31 décembre 2011, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les titres de participations AFS.

Les prêts structurés aux collectivités locales inscrits dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur sur option sont, pour la plupart d’entre eux, classés en niveau 2 dans la mesure où l’essentiel des paramètres utilisés sont considérés comme observables.

Au cours de l’exercice, -75 628  K€ de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3.

Au cours de l’exercice, -1 172  K€ de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En

milliers

d’euros)

01/01/2010 

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats / émission 

Ventes / remboursements 

Reclassements

Autres variations 

31/12/2010

Au compte de résultat

Directement en capitaux propres

Vers la catégorie Prêts et créances

De et vers les niveaux 1 et 2

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Instruments dérivés

511

2

 

 

 

 

 

 

513

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

511

2

0

0

0

0

0

0

513

Autres actifs financiers

434 209

1 338

 

 

-30 868

7 285

-375 818

 

36 146

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

434 209

1 338

0

0

-30 868

7 285

-375 818

0

36 146

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

72 292

    Titres

1 356 589

-7 872

-7 455

112 336

-321 856

7 110

-1 404

-1 106

1 136 342

Actifs financiers disponibles à la vente

1 356 589

-7 872

-7 455

112 336

-321 856

7 110

-1 404

-1 106

1 136 342

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres passifs financiers

11 626

324

 

 

-3 224

 

 

 

8 726

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

11 626

324

0

0

-3 224

0

0

0

8 726

 

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur les établissements de crédit

7 510 170

8 465 020

Dépréciations individuelles

-983

-978

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

7 509 187

8 464 042

 

 

Au cours de l’exercice, en application de l’amendement de la norme IAS 39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie des « Prêts et créances sur les établissements de crédit », comme en 2010.

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 7 546 431  K€ au 31 décembre 2011 (8 475 520  K€ au 31 décembre 2010).

— Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

5 961 496

6 225 944

Comptes et prêts

1 547 863

2 238 505

Prêts subordonnés et prêts participatifs

572

571

Prêts et créances dépréciés

239

 

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

7 510 170

8 465 020

 

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 502 270  K€ au 31 décembre 2011 (2 211 245  K€ au 31 décembre 2010).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 4 902 869  K€ au 31 décembre 2011 (5 125 243  K€ au 31 décembre 2010).

 

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur la clientèle

13 082 827

11 864 298

Dépréciations individuelles

286 872

271 627

Dépréciations sur base de portefeuilles

-176 389

-163 922

        Total des prêts et créances sur la clientèle

13 193 310

11 972003

 

 

Au cours de l’exercice, en application de l’amendement de la norme IAS 39, aucun ’actifs financiers a été reclassés vers la catégorie des « Prêts et créances sur la clientèle ».

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 13 983 406  K€ au 31 décembre 2011 (12 552 242  K€ au 31 décembre 2010).

— Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

89 487

67 464

    Crédits de trésorerie

1 238 961

1 138 695

    Crédits à l'équipement

3 946 657

3 682 530

    Crédits au logement

7 434 551

6 490 418

    Autres crédits

22 633

131 500

    Prêts subordonnés

32 960

33 772

Autres concours à la clientèle

12 675 762

11 476 915

    Titres assimilés à des prêts et créances

2 017

2 015

    Autres prêts et créances sur la clientèle

315 561

317 904

        Total des prêts et créances sur la clientèle

13 082 827

11 864 298

 

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Caisse d’Épargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas procédé au cours de l’exercice au reclassement d’actifs financiers en application des amendements à IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers ».

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Obligations et autres titres à revenu fixe

14 283

14 263

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

14 283

14 263

        Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

14 283

14 263

 

 

Au cours de l’exercice, en application de l’amendement de la norme IAS39, aucun actifs financiers a été reclassés vers la catégorie des « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance s’élève à 14 898  K€ au 31 décembre 2011 (15 168  K€ au 31 décembre 2010).

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plus-values latentes sur OPCVM

-5 088

-1 246

GIE fiscaux

-7 981

-25 584

Provisions pour passifs sociaux

0

4 964

Provisions pour activité d'épargne-logement

9 801

10 527

Autres provisions non déductibles

12 398

11 959

Autres sources de différences temporelles

17 970

23 242

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

27 100

23 862

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

11 807

7 139

Provisions sur base de portefeuilles

6 913

7 823

Autres éléments de valorisation du bilan

2 664

-16 503

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

21 384

-1 541

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

16 283

12 461

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

64 767

34 782

Comptabilisés :

 

 

    A l'actif du bilan

64 767

34 782

    Au passif du bilan

 

 

 

 

— Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-22 308

9 648

-12 660

14 909

-4 417

10 492

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-34 294

11 807

-22 487

-20 736

7 139

-13 597

    Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-56 602

21 455

-35 147

-5 827

2 722

-3 105

Part du groupe

 

 

0

 

 

0

Intérêts minoritaires

1 461

-486

975

1 467

-495

972

 

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

186 526

151 821

Charges constatées d'avance

2 201

2 093

Produits à recevoir

36 615

34 624

Autres comptes de régularisation

20 981

70 913

Comptes de régularisation - actif

246 323

259 451

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

2 878

Débiteurs divers

85 940

88 384

Actifs divers

85 940

91 262

        Total des comptes de régularisation et actifs divers

332 263

350 713

 

 

5.10. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement :

 

 

 

 

 

 

    Comptabilisés au coût historique

30 848

-17 774

13 074

25 801

-12 848

12 953

        Total des immeubles de placement

30 848

-17 774

13 074

25 801

-12 848

12 953

 

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 23 798  K€ au 31 décembre 2011 (22 990  K€ au 31 décembre 2010).

 

5.11. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

    Terrains et constructions

135 747

-67 917

67 830

141 969

-71 489

70 480

    Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

222 602

-158 432

64 170

208 559

-149 546

59 013

        Total des immobilisations corporelles

358 349

-226 349

132 000

350 528

-221 035

129 493

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

5 471

0

5 471

5 171

-890

4 281

    Logiciels

7 444

-7 245

199

8 024

-7 110

914

    Autres immobilisations incorporelles

7 254

-2 063

5 191

1 900

-1 897

3

        Total des immobilisations incorporelles

20 169

-9 308

10 861

15 095

-9 897

5 198

 

 

5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes à vue

69 502

311 963

Dettes rattachées

23

8

Dettes à vue envers les établissements de crédit

69 525

311 971

Emprunts et comptes à terme

5 091 864

5 422 636

Opérations de pension

54 064

0

Dettes rattachées

54 132

51 473

Dettes à termes envers les établissements de crédit

5 200 060

5 474 109

        Total des dettes envers les établissements de crédit

5 269 585

5 786 080

 

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5 215 098  K€ au 31 décembre 2011 (5 546 494  K€ au 31 décembre 2010).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 5 476 855  K€ au 31 décembre 2011 (5 947 673  K€ au 31 décembre 2010).

 

5.12.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

2 520 602

2 503 560

    Livret A

5 792 259

5 605 051

    PEL / CEL

2 623 704

2 543 162

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

3 527 084

3 306 475

Dettes rattachées

1 100

1 487

Comptes d'épargne à régime spécial

11 944 147

11 456 175

Comptes et emprunts à vue

9 363

12 331

Comptes et emprunts à terme

981 885

954 596

Dettes rattachées

42 937

39 864

Autres comptes de la clientèle

1 034 185

1 006 791

        Total des dettes envers la clientèle

15 498 934

14 966 526

 

 

Les comptes à terme incluent notamment 263 978  K€ d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 15 514 022  K€ au 31 décembre 2011 (14 983 968  K€ au 31 décembre 2010).

 

5.13. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Bons de caisse et Bons d'Épargne

12 747

14 944

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

5 539

1 820

        Total

18 286

16 764

Dettes rattachées

126

687

        Total des dettes représentées par un titre

18 412

17 451

 

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 18 412  K€ au 31 décembre 2011 (17 451  K€ au 31 décembre 2010).

 

5.14. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

136 751

85 254

Produits constatés d'avance

137 446

126 358

Charges à payer

62 728

59 196

Autres comptes de régularisation créditeurs

8 114

4 240

Comptes de régularisation - passif

345 039

275 048

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

14 541

23 703

Créditeurs divers

80 320

83 605

Passifs divers

94 861

107 308

        Total des comptes de régularisation et passifs divers

439 900

382 356

 

 

5.15. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31/12/2011

Provisions pour engagements sociaux

26 107

747

-14 417

-34

 

12 403

    Provisions pour activité d'épargne-logement

30 577

 

-2 111

 

 

28 466

    Provisions pour engagements hors bilan

900

300

 

-10

 

1 190

    Provisions pour litiges

22 513

3 537

-3 457

-675

 

21 918

    Autres

3 584

687

 

-707

 

3 564

Autres provisions

57 574

4 524

-5 568

-1 392

0

55 138

        Total des provisions

83 681

5 271

-19 985

-1 426

0

67 541

 

 

5.15.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

103 337

840 714

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 739 134

874 370

    Ancienneté de plus de 10 ans

388 256

443 358

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 230 727

2 158 442

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

398 648

382 544

        Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

2 629 375

2 540 986

 

 

5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

25 390

28 711

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

80 508

91 042

        Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

105 898

119 753

 

 

5.15.2.1. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Dotations/Reprises nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement

 

 

0

    Ancienneté de moins de 4 ans

0

62

62

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

10 265

-8 561

1 704

    Ancienneté de plus de 10 ans

14 583

5 579

20 162

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

24 848

-2 920

21 928

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

4 212

971

5 183

Provisions constituées au titre des crédits PEL

366

-434

-68

Provisions constituées au titre des crédits CEL

1 160

263

1 423

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 526

-171

1 355

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

30 586

-2 120

28 466

 

 

5.16. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

138 000

190 600

        Total

138 000

190 600

Dettes rattachées

1 507

1 714

        Total des dettes subordonnées

139 507

192 314

 

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 143 246  K€ au 31 décembre 2011 (197 162  K€ au 31 décembre 2010).

— Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Émission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

190 600

 

-52 600

 

138 000

        Total

190 600

0

-52 600

0

138 000

 

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel :

 

Date d'émission

Date d'échéance

Taux

Devise

Montant au 31/12/2010

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

4 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

5 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

6 000

21/12/2004

14/02/2015

4,50%

EUR

3 000

15/12/2006

06/07/2015

4,35%

EUR

20 000

30/12/2008

21/07/2014

Variable au trimestre E3M+136bp

EUR

100 000

 

 

 

 

138 000

 

 

Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par BPCE.

 

5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.17.1. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales :

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

23 731 275

20

474 625

18 731 275

20

374 625

    Augmentation de capital

 

 

 

5 000 000

20

100 000

Valeur à la clôture

23 731 275

 

474 625

23 731 275

 

474 625

Certificats coopératifs d'investissement :

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

5 932 819

20

118 656

4 682 819

20

93 656

    Augmentation de capital

 

 

 

1 250 000

20

25 000

Valeur à la clôture

5 932 819

 

118 656

5 932 819

 

118 656

 

 

L’entrée des sociétés locales d’épargne dans le périmètre de consolidation au 1er janvier 2010 n’a pas eu d’impact sur le montant du capital du groupe. En effet, les SLE sont considérées comme des entités ad hoc intégrées globalement (cf. §13.1) et leur consolidation impacte donc les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales et des CCI correspondent à celles de la Caisse d’Épargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2011 :

— 474 625  K€ de parts sociales (23 731 275 parts sociales de 20 € chacune) entièrement souscrites par :

– les sociétés locales d'épargne ;

– 118 656  K€ de certificats coopératifs d’investissement – CCI (5 932 819 certificats de 20 € chacun) détenus par Natixis.

 

 

Note 6. — Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec la clientèle

510 430

-304 164

206 266

478 972

-249 207

229 765

    Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

506 518

-41 487

465 031

472 062

-45 596

426 466

    Comptes d'épargne à régime spécial

3 912

-262 677

-258 765

6 910

-203 611

-196 701

Opérations avec les établissements de crédit

228 430

-165 163

63 267

218 048

-151 964

66 084

Opérations de location-financement

24 057

 

24 057

21 347

 

21 347

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-9 704

-9 704

 

-7 885

-7 885

Instruments dérivés de couverture

17 061

-34 185

-17 124

9 549

-29 428

-19 879

Actifs financiers disponibles à la vente

19 510

 

19 510

14 878

 

14 878

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

594

 

594

657

 

657

Autres produits et charges d'intérêts

1 092

-1

1 091

21

 

21

        Total des produits et charges d'intérêts

801 174

-513 217

287 957

743 472

-438 484

304 988

 

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 2 111  K€ au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (4 870  K€ au titre de l’exercice 2010).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 162 789  K€ (143 710  K€ au titre de l’exercice 2010) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

104

-74

30

99

-68

31

Opérations avec la clientèle

66 655

-162

66 493

57 671

-136

57 535

Prestation de services financiers

10 083

-8 365

1 718

4 476

-8 836

-4 360

Vente de produits d'assurance vie

61 594

 

61 594

60 404

 

60 404

Moyens de paiement

48 305

-28 196

20 109

45 490

-26 530

18 960

Opérations sur titres

8 217

-190

8 027

9 627

-197

9 430

Activités de fiducie

3 301

 

3 301

3 914

 

3 914

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

7 890

 

7 890

7 198

-1

7 197

Autres commissions

18 543

 

18 543

18 183

 

18 183

        Total des commissions

224 692

-36 987

187 705

207 062

-35 768

171 294

 

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats sur instruments financiers de transaction

-20 419

-12 734

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

21 966

17 454

Résultats sur opérations de couverture

16

-119

    Inefficacité de la couverture de juste valeur

7

106

        Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-24 715

-7 080

        Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

24 722

7 186

    Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

9

-225

Résultats sur opérations de change

43

57

            Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

1 606

4 658

 

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats de cession

9 975

10 287

Dividendes reçus

1 933

11 406

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-5 527

-2 876

        Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6 381

18 817

 

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur activités immobilières

3 554

-495

3 059

1 013

-283

730

Produits et charges sur opérations de location

1 537

-1 390

147

648

-796

-148

Produits et charges sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

4 225

-3 577

648

4 320

-3 784

536

Charges refacturées et produits rétrocédés

 

-7

-7

 

-7

-7

Autres produits et charges divers d'exploitation

7 206

-3 859

3 347

5 899

-12 683

-6 784

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

4 180

-2 295

1 885

3 863

-3 992

-129

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

15 611

-9 738

5 873

14 082

-20 466

-6 384

        Total des produits et charges des autres activités

20 702

-11 623

9 079

15 743

-21 545

-5 802

 

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Charges de personnel

-193 837

-190 902

    Impôts et taxes

-11 389

-9 925

    Services extérieurs

-112 801

-120 225

Autres frais administratifs

-124 190

-130 150

        Total des charges générales d'exploitation

-318 027

-321 052

 

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2011

Prêts et créances interbancaires

-2 353

714

 

 

-1 639

Prêts et créances avec la clientèle

-44 900

32 278

-17 660

1 642

-28 640

Autres actifs financiers

-351

3 490

 

 

3 139

Engagements par signature

-300

10

 

 

-290

        Total Coût du risque 2011

-47 904

36 492

-17 660

1 642

-27 430

 

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2010

Prêts et créances interbancaires

-911

1 379

 

 

468

Prêts et créances avec la clientèle

-44 969

37 572

-15 635

2 151

-20 881

Autres actifs financiers

-445

6 992

 

 

6 547

Engagements par signature

-505

19

 

 

-486

        Total Coût du risque 2010

-46 830

45 962

-15 635

2 151

-14 352

 

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

955

-371

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-82 605

-14 882

        Total des gains ou pertes sur autres actifs

-81 650

-15 253

 

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Impôts courants

-41 792

-33 240

Impôts différés

7 065

-7 140

Impôts sur le résultat

-34 727

-40 380

 

 

— Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net (part du groupe)

12 434

81 663

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

162

853

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-34 727

-40 380

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

47 323

122 896

Taux d'imposition de droit commun français (B) (*)

36,09%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

17 079

42 313

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Incidence de la restructuration des titres super-subordonnés

 

 

Conséquence de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

1 445

 

Effet des différences permanentes

1 986

-707

Impôts à taux réduit et activités exonérées

27 787

2 441

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

6 552

-177

Autres éléments

-20 122

-3 490

Impôts sur le résultat

34 727

40 380

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

73,38%

32,86%

(*) Le taux d'impôt pour 2011 est celui résultant du projet de loi de finances rectificative pour 2011 non promulgué à ce jour.

 

 

Note 7. — Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Capitaux propres part du groupe

1 798 793

1 806 091

Intérêts minoritaires

1 074

1 693

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-568

-1 283

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

1 799 299

1 806 501

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

91 432

133 378

Déductions des fonds propres

-597 085

-675 862

    Dont déduction des fonds propres de base

-505 653

-542 484

    Dont déduction des fonds propres complémentaires

-91 432

-133 378

Fonds propres prudentiels

1 293 646

1 264 017

 

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

Au cours de l’année 2011, le Groupe Caisse d’Épargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Épargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

355 943

441 141

Instruments dérivés de couverture

5 954

4 154

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

580 390

529 320

Prêts et créances sur les établissements de crédit

7 509 187

8 464 042

Prêts et créances sur la clientèle

13 193 310

11 972003

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

14 283

14 263

Exposition nette des engagements au bilan

21 659 067

21 424 923

Engagements par signature et des garanties financières données

1 937 634

2 017 640

Exposition nette des engagements de hors bilan

1 937 634

2 017 640

Exposition globale nette au risque de crédit

23 596 701

23 442 563

 

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres variations (1)

31/12/2011

Actifs financiers disponibles à la vente

-7 077

-351

 

3 332

 

-4 096

Opérations interbancaires

-979

-288

 

284

 

-983

Opérations avec la clientèle

-163 922

-48 397

1 762

35 844

-1 677

-176 390

Autres actifs financiers

-437

 

 

158

 

-279

Dépréciations déduites de l'actif

-172 415

-49 036

1 762

39 618

-1 677

-181 748

Provisions sur engagements par signature et sur garanties financières données

-901

-300

 

10

 

-1 191

        Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

-173 316

-49 336

1 762

39 628

-1 677

-182 939

 

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette) 

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

43 789

728

63

 

 

44 580

        Total au 31 décembre 2011

43 789

728

63

0

0

44 580

        Total au 31 décembre 2010

65 342

2 866

0

103

0

68 311

 

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

 

7.2.5. Prêts et créances restructurés. — Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur la clientèle

944

1 062

        Total des prêts et créances restructurés

944

1 062

 

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le Groupe d’Épargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les marchés, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

L’information relative à la gestion du risque de taux d’intérêt requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques correspond à la description synthétique du cadre général de la gestion du risque de taux, à la description synthétique des limites fixées en matière de risque de taux. Elle est complétée par la présentation de la méthode d’évaluation et de surveillance du risque de taux global qui se base sur une analyse statique, une analyse dynamique sur l’horizon de gestion, la définition des scenarii d’analyse du risque de taux et les principales hypothèses d’écoulement. Le rapport sur la gestion des risques précise les enseignements principaux dégagés des mesures de risques et les critères et seuils d’identification des incidents significatifs. Le document décrit le dispositif de contrôle permanent et la gestion des dépassements et fournit une description synthétique des reportings utilisés pour la gestion du risque de taux. Le rapport s’achève par une conclusion synthétique sur la gestion du risque de taux.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques se composent de la description synthétique du cadre général de la gestion du risque de liquidité, de la description des limites fixées en matière de risque de liquidité, du traitement des dépassements éventuels de limites observés au cours du dernier exercice et des procédures suivies pour autoriser ces dépassements. Le rapport présente également les critères et les seuils d’identification des incidents significatifs ainsi que le dispositif de contrôle permanent. Le document décrit les sources de financement et le plan d’urgence mis en place pour faire face à une crise de liquidité. Le rapport se termine par une conclusion synthétique sur la gestion du risque de liquidité.

— Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

113 857

 

 

 

 

113 857

Instruments dérivés de transaction

6 309

 

 

 

 

6 309

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 721

16 894

43 119

286 900

 

349 634

Instruments dérivés de couverture

5 954

 

 

 

 

5 954

Actifs financiers disponibles à la vente

26 468

136 549

181 862

220 136

1 131 551

1 696 566

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 285 121

81 902

1 032 378

107 483

2 303

7 509 187

Prêts et créances sur la clientèle

682 716

971 620

4 134 527

7 346 708

57 739

13 193 310

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

339

9 976

3 968

 

14 283

Actifs financiers par échéance

7 123 146

1 207 304

5 401 862

7 965 195

1 191 593

22 889 100

Instruments dérivés de transaction

50 927

 

 

 

 

50 927

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

154

3 196

22 862

 

 

26 212

Instruments dérivés de couverture

104 846

 

 

 

 

104 846

Dettes envers les établissements de crédit

595 083

581 591

2 347 419

1 742 392

3 100

5 269 585

Dettes envers la clientèle

13 348 531

725 605

1 333 060

91 005

733

15 498 934

Dettes représentées par un titre

11 593

4 776

2 043

 

 

18 412

Dettes subordonnées

723

784

138 000

 

 

139 507

Passifs financiers par échéance

14 111 857

1 315 952

3 843 384

1 833 397

3 833

21 108 423

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

 

 

21 917

13 204

 

35 121

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

171 907

309 505

571 742

370 245

39 651

1 463 050

Engagements de financement donnés

171 907

309 505

593 659

383 449

39 651

1 498 171

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

23 492

82 167

476 226

3 934 561

 

4 516 446

Engagements de garantie en faveur clientèle

5 095

13 351

152 896

2 355 264

156 679

2 683 285

Engagements de garantie donnés

28 587

95 518

629 122

6 289 825

156 679

7 199 731

 

 

Note 8. — Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Salaires et traitements

-109 836

-106 632

    Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

 

 

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-30 658

-26 557

Autres charges sociales et fiscales

-43 924

-50 468

Intéressement et participation

-9 419

-7 245

        Total des charges de personnel

-193 837

-190 902

 

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 786 cadres et 1 990 non cadres, soit un total de 2 776 personnes.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Épargne accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Caisses d'Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Épargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

350 583

9 847

2 640

363 070

320 943

12 794

2 569

336 306

Juste valeur des actifs du régime

-345 530

-84

 

-345 614

-322 371

-3 204

 

-325 575

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

-30 559

 

 

-30 559

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels non reconnus

-5 053

 

 

-5 053

15 845

-469

 

15 376

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

 

9 763

2 640

12 403

-16 142

9 121

2 569

-4 452

Engagements sociaux passifs

 

9 763

2 640

12 403

14 417

9 121

2 569

26 107

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

30 559

 

 

30 559

 

 

Depuis le 31 décembre 2008, dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, la CGRCE (institution de retraite supplémentaire, gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau Caisse d’Épargne) a fusionné avec la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), une institution de prévoyance.

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

326 006

9 121

2 569

337 696

301 710

12 007

2 401

316 118

Coût des services rendus

 

499

78

577

 

531

90

621

Coût financier

11 461

357

123

11 941

11 956

572

169

12 697

Prestations versées

-7 924

-136

-126

-8 186

-8 029

-156

-176

-8 361

Ecarts actuariels

21 040

6

-4

21 042

15 491

-123

85

15 453

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

-185

-37

 

-222

Dette actuarielle en fin de période

350 583

9 847

2 640

363 070

320 943

12 794

2 569

336 306

Juste valeur des actifs en début de période

-327 627

 

 

-327 627

-297 356

-3 096

 

-300 452

Rendement attendu des actifs

-11 067

-84

 

-11 151

-11 428

-129

 

-11 557

Cotisations reçues

-14 811

 

 

-14 811

-15 323

 

 

-15 323

Prestations versées

7 924

 

 

7 924

8 029

 

 

8 029

Ecarts actuariels de l'exercice

51

 

 

51

-6 478

21

 

-6 457

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

185

 

 

185

Juste valeur des actifs en fin de période

-345 530

-84

 

-345 614

-322 371

-3 204

 

-325 575

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

-30 559

 

 

-30 559

-30 031

 

 

-30 031

Rendement attendu des droits à remboursement

-394

 

 

-394

-528

 

 

-528

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

30 953

 

 

30 953

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

-30 559

 

 

-30 559

Solde net des engagements

5 053

9 763

2 640

17 456

-31 987

9 590

2 569

-19 828

Ecarts actuariels non reconnus

-5 053

 

 

-5 053

15 845

-469

 

15 376

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

 

9 763

2 640

12 403

-16 142

9 121

2 569

-4 452

 

 

— Ajustements liés à l’expérience au titre des régimes à prestations définies : Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En millions d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2007

Valeur actualisée des engagements et droits à remboursement financés (1)

350 583

320 942

306 471

319 391

305 049

Juste valeur des actifs du régime (2)

-345 531

-352 929

-332 079

-324 659

-314 662

Solde net au bilan

5 052

-31 987

-25 608

-5 268

-9 613

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience (pertes) gains - En % de (1)

0,44%

4,10%

2,62%

0,48%

3,99%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience (pertes) gains - En % de (2)

0,02%

1,97%

1,12%

5,30%

-6,71%

 

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

495

78

573

 

531

90

621

Coût financier

11 461

354

123

11 938

11 956

572

169

12 697

Rendement attendu des actifs de couverture

-11 067

-84

 

-11 151

-11 428

-129

 

-11 557

Rendement attendu des droits à remboursement

-394

 

 

-394

-528

 

 

-528

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

 

 

 

 

-12

85

73

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total des charges des régimes à prestations définies

 

765

201

966

 

962

344

1 306

 

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31/12/2011

31/12/2010

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

3,80%

3,11%

3,11%

3,70%

6,61%

3,24%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,40%

 

 

3,70%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

2,60%

 

 

1,75%

 

 

Tables de mortalité

 

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

 

8.2.5. Sensibilité des engagements aux variations des principales hypothèses. — Dans le cas d’un taux d’actualisation fixé à 3,8% + 1,0% = 4,8%, le montant de l’engagement au 31 décembre 2011 passerait de 335 M€ à 280 M€, soit une baisse de l’engagement de 55 M€ (-16,1%).

Réciproquement, dans le cas d’un taux d’actualisation fixé à 3,8% - 1,0% = 2,7%, le montant de l’engagement au 31 décembre 2011 passerait de 335 M€ à 408 M€, soit une hausse de l’engagement de 73 M€ (+21,7%).

 

 

Note 9. — Information sectorielle.

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont Pôle Clientèle

2011

2010

2011

2010

Produit net bancaire

492 728

493 955

453 975

416 833

    Frais de gestion

-336 326

-341 452

-324 218

-329 610

Résultat brut d'exploitation

156 402

152 503

129 757

87 223

    Coût du risque

-27 430

-14 352

-25 359

-16 248

Résultat d'exploitation

128 972

138 151

104 398

70 975

    Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-81 650

-15 253

393

-374

Résultat courant avant impôt

47 322

122 898

104 791

70 601

 

 

L’activité Clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

 

Note 10. — Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

— Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés en faveur

1 496 949

1 566 192

    Des établissements de crédit

35 121

42 152

    De la clientèle

1 461 828

1 524 040

        Ouvertures de crédit confirmées

1 398 142

1 478 710

        Autres engagements

63 686

45 330

Engagements de financement reçus

981 274

1 186 721

    D'établissements de crédit

981 274

1 186 721

 

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

7 196 935

5 153 489

    D'ordre des établissements de crédit

4 516 446

4 138 701

    D'ordre de la clientèle

2 680 489

1 014 788

Engagements de garantie reçus

7 557 330

10 041 218

    D'établissements de crédit

163 556

143 310

    De la clientèle

7 393 774

9 897 908

 

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Instruments de dettes

54 064

 

Prêts et avances

6 747 522

4 690 767

        Total

6 801 586

4 690 767

 

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 2 980 136  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP (2 425 160  K€ au 31 décembre 2010) ;

— 490 450  K€ de créances nanties auprès de la SFEF (580 391  K€ au 31 décembre 2010) ;

— 916 346  K€ de crédits immobiliers auprès de GCE Covered Bonds contre 1 422 255  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 275 574  K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 247 961  K€ au 31 décembre 2010.

— 318 981  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH ;

— 1 766 035  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Caisse d’Épargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

 

Note 11. — Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe Caisse d’Épargne sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du Groupe AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Caisse d’Épargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Caisses d’Épargne prises dans leur ensemble (cas notamment des entités CE Holding Promotion ou de la SAS Triton) ;

— les centres informatiques (GCE Technologies, GCE Business Services…).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Société-mère ou Société locales d'épargne

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Société-mère ou Société locales d'épargne

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Crédits

 

1 488 126

 

9 069

 

2 168 753

 

10 924

Autres actifs financiers

 

131 957

 

 

 

169 646

 

 

Autres actifs

724

2 552

 

 

728

12 848

 

 

        Total des actifs avec les entités liées

724

1 622 635

0

9 069

728

2 351 247

0

10 924

Dettes

 

4 973 668

 

1 191

 

5 425 204

 

1 150

Autres passifs financiers

 

380 621

 

 

 

559 434

 

 

Autres passifs

95 353

1 578

 

 

88 811

3 994

 

 

        Total des passifs envers les entités liées

95 353

5 355 867

0

1 191

88 811

5 988 632

0

1 150

Intérêts, produits et charges assimilés

619

-133 682

 

328

-2 767

-114 529

 

349

Commissions

 

 

 

-8

 

 

 

7

Résultat net sur opérations financières

 

-15 217

 

 

 

8 915

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total du PNB réalisé avec les entités liées

619

-148 899

0

320

-2 767

-105 614

0

356

Engagements donnés

 

430 660

 

9 039

 

467 707

 

11 626

Engagements reçus

 

950 000

 

 

 

1 170 000

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

1 812 380

 

 

 

1 621 038

 

 

        Total des engagements avec les entités liées

0

3 193 040

0

9 039

0

3 258 745

0

11 626

 

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire de la Caisse d’Épargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

— Rémunération des dirigeants mandataires sociaux : Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2011 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 429  K€ (1 118  K€ en 2010).

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Note 12. — Informations sur les opérations de location-financement.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Inférieur à 1 an

54 097

53 414

Entre 1 et 5 ans

161 834

163 344

A plus de 5 ans

181 450

172 060

Investissement brut dans les contrats de location-financement, à recevoir par maturité

397 381

388 818

Inférieurs à 1 an

41 572

43 316

Entre 1 et 5 ans

126 357

134 025

A plus de 5 ans

157 225

149 602

Paiements minimaux actualisés

325 154

326 943

Produits financiers non acquis

72 227

61 904

 

 

Note 13. — Autres informations.

 

13.1. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Montants (En milliers d’euros)

PRICE WATERHOUSE COOPERS

KPMG

2011

2010

Variation

(%) (3)

2011

2010

Variation

(%) (3)

Montant

En %

Montant

En %

Montant

En %

Montant

En %

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

232

100,0%

220

100,0%

5,5%

332

100,0%

330

100,0%

0,6%

        Emetteur

232

 

220

 

 

232

 

213

 

 

        Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

100

 

117

 

 

    Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

        Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Sous-total

232

100,0%

220

100,0%

5,5%

332

100,0%

330

100,0%

0,6%

            Total

232

100,0%

220

100,0%

5,5%

332

100,0%

330

100,0%

0,6%

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2011.)

 

Mesdames, Messieurs ;

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés part du groupe. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.5, 6.7 et 7.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.2, 4.1.6, 5.3, 6.4 et 6.7 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. Les notes 5.3 et 6.8 de l’annexe précisent notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

– Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5, 4.1.6, 4.1.7, 5.1, 5.2, 5.4, 5.5, 6.3, 6.4, 6.7 et 7.2 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10, 5.15 et 8.2 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5 et 5.15 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Toulouse-Labège, le 5 avril 2012 et Poitiers, le 5 avril 2012.

 

Les Commissaires aux Comptes :

PricewaterhouseCoopers Audit :

KPMG Audit, Département de KPMG SA :

Michel Pasquet, Associé ;

Philippe Saint-Pierre, Associé.

 

  

1201977

26/10/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6036
Texte de l'annonce :

1106036

26 octobre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°128


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

Banque coopérative réglée par la loi n° 99-532 du 25 juin 1999 au capital de 593 281 880 €.

Siège social : 61, rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

Situation au 30 septembre 2011.

(En milliers d’euros).

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, CCP

116 146

Créances sur les Établissements de Crédit

8 149 432

Créances sur la Clientèle

12 708 559

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

681 971

Actions et Autres Titres à revenu variable

312 508

Participations et Autres Titres détenus à long terme

59 745

Parts dans les Entreprises liées

1 027 368

Immobilisations incorporelles

4 726

Immobilisations corporelles

110 548

Autres actifs

194 488

Comptes de Régularisation

251 258

        Total actif

23 616 749

 

Passif

Montants

Dettes envers les Établissements de Crédit

5 349 853

Comptes créditeurs de la Clientèle

15 468 077

Dettes représentées par un titre

272 793

Autres passifs

129 349

Comptes de Régularisation

371 042

Provisions pour Risques et Charges

136 476

Dettes subordonnées

193 449

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

Capitaux propres Hors FRBG

1 583 806

    Capital

593 282

    Primes d'émission

652 002

    Réserves

308 617

    Provisions règlementées

838

    Report à nouveau

29 067

        Total passif

23 616 749

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 532 946

    Engagements de garantie

454 770

    Engagements sur titres

19

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

800 630

    Engagements de garantie

82 921

    Engagements sur titres

6 802

 

 

1106036

14/09/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5656
Texte de l'annonce :

1105656

14 septembre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°110


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

Banque coopérative réglée par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 593 281 880 €.

Siège social : 61, rue du Château d'Eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S.

 

Situation non consolidé au 30 juin 2011.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

111 273

Créances sur les Établissements de Crédit

8 195 540

Créances sur la Clientèle

12 430 670

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

655 937

Actions et Autres Titres à revenu variable

350 480

Participations et Autres Titres détenus à long terme

56 323

Parts dans les Entreprises liées

1 026 609

Immobilisations incorporelles

4 850

Immobilisations corporelles

108 635

Autres actifs

179 763

Comptes de Régularisation

278 215

        Total actif

23 398 295

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

5 479 557

Comptes créditeurs de la Clientèle

15 121 648

Dettes représentées par un titre

265 087

Autres passifs

152 327

Comptes de Régularisation

355 356

Provisions pour Risques et Charges

134 516

Dettes subordonnées

194 094

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

Capitaux propres Hors FRBG

1 583 806

    Capital

593 282

    Primes d'émission

652002

    Réserves

308 617

    Provisions règlementées

838

    Report à nouveau

29 067

        Total passif

23 398 295

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 537 292

    Engagements de garantie

452 654

    Engagements sur titres

19

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

473 637

    Engagements de garantie

78 765

    Engagements sur titres

6 802

 

 

1105656

06/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1811
Texte de l'annonce :

1101811

6 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au Capital : 593 281 880 €

Siège social : 61, rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

Situation au 31 mars 2011

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

112 479

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Etablissements de Crédit

8 449 011

Créances sur la Clientèle

12 071 131

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

631 002

Actions et Autres Titres à revenu variable

344 087

Participations et Autres Titres détenus à long terme

57 561

Parts dans les Entreprises liées

1 027 677

Immobilisations incorporelles

5 147

Immobilisations corporelles

105 234

Autres actifs

191 963

Comptes de Régularisation

234 592

    Total actif

23 229 884

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

5 466 746

Comptes créditeurs de la Clientèle

14 959 220

Dettes représentées par un titre

277 684

Autres passifs

171 122

Comptes de Régularisation

305 049

Provisions pour Risques et Charges

133 633

Dettes subordonnées

193 085

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

Capitaux propres Hors FRBG

1 531 768

    Capital

593 282

    Primes d'émission

652 002

    Réserves

298 611

    Provisions règlementées

838

    Report à nouveau

-12 965

    Résultat en instance d'approbation

79 673

        Total passif

23 229 884

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 603 472

    Engagements de garantie

435 670

    Engagements sur titres

19

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

470 305

    Engagements de garantie

77 450

    Engagements sur titres

9 398

 

 

1101811

03/11/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5758
Texte de l'annonce :

1005758

3 novembre 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°132


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES  

Banque coopérative réglée par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 593 281 880 €.

Siège social : 61, rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. 

Bilan au 30 septembre 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

118 390

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Établissements de Crédit

8 875 237

Créances sur la Clientèle

11 408 811

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

501 809

Actions et Autres Titres à revenu variable

349 187

Participations et Autres Titres détenus à long terme

62 440

Parts dans les Entreprises liées

1 029 480

Immobilisations incorporelles

5 272

Immobilisations corporelles

105 509

Autres actifs

200 424

Comptes de Régularisation

254 367

        Total actif

22 910 926

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

5 329 508

Comptes créditeurs de la Clientèle

14 839 672

Dettes représentées par un titre

248 396

Autres passifs

149 560

Comptes de Régularisation

352 279

Provisions pour Risques et Charges

156 375

Dettes subordonnées

193 273

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

Capitaux propres Hors FRBG

1 529 959

    Capital

593 282

    Primes d'émission

652002

    Réserves

298 611

    Provisions règlementées

838

    Report à nouveau

-14 774

Résultat en instance d'approbation

0

        Total passif

22 910 926

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 606 055

    Engagements de garantie

434 785

    Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

986 018

    Engagements de garantie

98 555

    Engagements sur titres

4 510

 

 

1005758

06/08/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4763
Texte de l'annonce :

1004763

6 août 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°94


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES

 

Banque coopérative réglée par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 593 281 880 €.

Siège social : 61, rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S.

 

Bilan publiable non consolidé au 30 juin 2010.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

N

Caisse, banques centrales, CCP

106 845

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Établissements de Crédit

9 432 289

Créances sur la Clientèle

11 315 447

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

461 228

Actions et Autres Titres à revenu variable

347 743

Participations et Autres Titres détenus à long terme

63 552

Parts dans les Entreprises liées

963 757

Immobilisations incorporelles

5 296

Immobilisations corporelles

106 686

Autres actifs

190 627

Comptes de Régularisation

281 396

        Total actif

23 274 866

 

Passif

N

Dettes envers les Établissements de Crédit

5 932 593

Comptes créditeurs de la Clientèle

14 632 726

Dettes représentées par un titre

248 195

Autres passifs

139 443

Comptes de Régularisation

312 268

Provisions pour Risques et Charges

159 071

Dettes subordonnées

193 933

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

Capitaux propres Hors FRBG

1 544 733

    Capital

593 282

    Primes d'émission

652002

    Réserves

298 611

    Provisions règlementées

838

    Report à nouveau

0

Résultat en instance d'approbation

0

        Total passif

23 274 866

 

Hors-bilan

N

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 734 435

    Engagements de garantie

438 465

    Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

945 068

    Engagements de garantie

32 369

    Engagements sur titres

40 979

 

 

1004763

05/05/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1850
Texte de l'annonce :

1001850

5 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES 

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital : 468 281 880 €.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

Document comptables annuels.

 

A. — Comptes sociaux.

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2009.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisses, banques centrales

 

108 751

124 407

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

 

7 881

Créances sur les établissements de crédit

3.1

9 512 349

9 282 406

Operations avec la clientèle

3.2

10 915 373

10 379 863

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

711 274

716 335

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

303 313

364 035

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

39 034

65 209

Parts dans les entreprises liées

3.4

959 494

1 010 501

Immobilisations incorporelles

3.5.1

5 361

5 710

Immobilisations corporelles

3.5.2

108 903

114 415

Autres actifs

3.7

222 204

241 766

Comptes de régularisation

3.8

298 270

423 321

    Total de l'actif

 

23 184 326

22 735 848

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés

 

1 896 398

1 584 491

    Engagements de financement

4.1

1 630 037

1 313 870

    Engagements de garantie

4.1

266 361

254 900

    Engagements sur titres

 

0

15 721

 

 

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

6 090 357

5 890 692

Operations avec la clientèle

3.2

14 709 715

14 532 247

Dettes représentées par un titre

3.6

41 010

124 340

Autres passifs

3.7

157 102

162 391

Comptes de régularisation

3.8

283 750

334 338

Provisions

3.9

157 717

150 071

Dettes subordonnées

3.10

192 253

191 961

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.11

111 904

111 904

Capitaux propres hors FRBG

3.12

1 440 517

1 237 904

    Capital souscrit

 

468 282

273 282

    Primes d'émission

 

652 002

652 002

    Réserves

 

292 300

299 477

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

838

1 091

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

27 095

12 052

        Total du passif

 

23 184 326

22 735 848

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements reçus

 

177 491

173 633

    Engagements de financement

4.1

70 305

70 305

    Engagements de garantie

4.1

101 191

87 606

    Engagements sur titres

 

5 995

15 722

 

 

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

5.1

788 318

971 295

Intérêts et charges assimilées

5.1

-526 939

-769 990

Revenus des titres à revenu variable

5.2

12 292

72 692

Commissions (produits)

5.3

195 525

194 355

Commissions (charges)

5.3

-39 221

-35 788

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

2 195

-487

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

25 244

-104 163

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

13 951

15 251

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-7 890

-9 659

    Produit net bancaire

 

463 475

333 507

Charges générales d'exploitation

5.7

-333 317

-342 852

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-16 360

-17 086

    Résultat brut d'exploitation

 

113 798

-26 431

Coût du risque

5.8

-16 738

-21 781

Résultat d'exploitation

 

97 060

-48 212

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-59 876

-1 173

    Résultat courant avant impôt

 

37 184

-49 385

Impôt sur les bénéfices

5.11

-10 341

9 451

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

253

51 986

    Résultat net

 

27 095

12 052

 

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Les Caisses d’Epargne sont détenues à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72 %, regroupant les activités de marché et de services financiers,

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Epargne,

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Epargne,

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne détiennent également respectivement 100 % de leur ancien organe central :

– la BFBP pour les Banques Populaires renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

– et la CNCE pour les Caisses d’Epargne renommée Caisses d’Epargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contracté par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 millions d’euros). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Epargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 millions d’euros (10 millions d’euros par les Banques Populaires et 10 millions d’euros par les Caisses d’Epargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3 % des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Epargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Epargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Epargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée par la Caisse d'Epargne dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

— Une conjoncture incertaine, un profil de reprise heurté :

2009 : un début d’année marqué par une crise à son paroxysme …

Après une baisse d’activité déjà forte fin 2008, le premier trimestre 2009 se traduit par une profonde récession des économies avancées et une contraction brutale du commerce mondial. Les tensions demeurent aigües sur les marchés financiers, confirmant l’aversion au risque des investisseurs.

… suivi de quelques signes d’accalmie …

Grâce à la mise en oeuvre des plans de relance par les gouvernements, les banques centrales ou le FMI, la sortie de récession se confirme au cours des trimestres suivants. Le fonctionnement des marchés financiers s’est ainsi amélioré, permettant le retour progressif à des conditions normalisées de financement de l’économie réelle. Les marchés immobiliers semblent également se ressaisir après la violente crise qu’ils ont traversée. Les prix et les volumes de transaction se redressent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. En France, les prix des logements anciens se sont stabilisés au troisième trimestre et les stocks de logements neufs diminuent grâce au rebond des ventes. Enfin, le PIB des économies avancées croît de nouveau, après plusieurs trimestres consécutifs de baisse.

… dans un contexte qui demeure incertain

Ces signes d’amélioration restent cependant fragiles, comme le montrent les divergences de perspectives entre pays ou entre secteurs. Les moteurs de croissance (demande des entreprises, consommation des ménages) peinent à redémarrer, lésés par certains freins (surcapacités de production, croissance du chômage, endettement des ménages).

 

— Banalisation du Livret A : Depuis le 1er janvier 2009, la distribution du Livret A est étendue à tous les établissements bancaires.

Dans le cadre de la transition qui durera jusqu’en 2011, les Caisses d’Epargne, distributeur historique avec La Poste, bénéficient d’une rémunération additionnelle comprise entre 0,1 % et 0,3 % et sont tenues de centraliser une part plus importante des liquidités collectées.

Par ailleurs, au cours de l’année 2009, le taux d’intérêt annuel du Livret A a été révisé trois fois à la baisse pour atteindre 1,25 % contre 4 % en début d’année.

 

— Création du Groupe BPCE : Le projet de rapprochement, initié en octobre 2008 par les Groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire, s’est poursuivi au premier semestre 2009, sous la conduite de François Pérol, nommé directeur général de la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et Président du directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE), pour se concrétiser au terme d’un calendrier ambitieux.

Les étapes, nécessaires à la naissance du deuxième acteur bancaire français, se sont ainsi succédées, pour se conclure par l’approbation des assemblées générales extraordinaires de la BFBP, de la CNCE et de BPCE SA le 31 juillet dernier et par la constitution du Groupe BPCE.

Depuis le 3 août 2009, BPCE SA est détenue à parité par les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne après apport à une coquille commune des activités de leurs organes centraux et des principaux actifs de la BFBP et de la CNCE. Le nouveau groupe bénéficie par ailleurs d’un apport en fonds propres de l’Etat français, avec :

– 4,05 milliards d’euros de titres super subordonnés émis par la CNCE et la BFBP entre le quatrième trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009 et apportés à BPCE SA,

– 3 milliards d’euros d’actions de préférence sans droit de vote émises le 31 juillet 2009 par BPCE SA.

 

— Autres évolutions de périmètre : Au-delà de la création du Groupe BPCE, aucune évolution significative de périmètre n’est intervenue en 2009. Néanmoins, les événements suivants sont à noter :

– Finalisation de la cession de 35 % du capital de CACEIS à Crédit Agricole SA

– Natixis conserve une participation résiduelle de 15 % au capital de CACEIS.

– Exercice de l’option de vente de CNP Assurances sur sa participation de 11,34 % dans Natixis Global Asset Management (NGAM)

Cette décision ne modifie pas les relations opérationnelles entre les deux entreprises. NGAM continuera à gérer les encours d’assurance-vie de CNP Assurances collectés par le réseau des Caisses d’Epargne. Les actions acquises par CE Participations suite à la levée de l’option ont été cédées à Natixis, qui détient désormais 100% du capital de NGAM.

– Accroissement de la participation dans Socram Banque : Conformément aux termes de l’alliance stratégique nouée en 2004 avec la Macif et la Maif, le Groupe (via la holding CE Participations) a augmenté sa participation de 10% à 33,4% dans Socram Banque. Cette entité porte l’offre bancaire à destination des sociétaires des deux mutuelles d’assurance.

– Effet en année pleine de l’acquisition des 7 banques régionales ex-HSBC : Le Groupe Banque Populaire avait acquis en juillet 2008 sept banques régionales : la Société Marseillaise de Crédit (SMC), la Banque Chaix, la Banque de Savoie, la Banque Marze, la Banque Dupuy de Parseval, le Crédit Commercial du Sud-ouest et la Banque Pelletier. Excepté SMC, détenue à 100 % par BPCE SA, les banques régionales sont détenues en totalité (depuis le 24 juin 2009) par quatre Banques Populaires.

 

— Conclusion des travaux de valorisation des titres de participation BPCE SA, CE Participations et BP Participations : Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une dépréciation sur les titres de participation :

– CE Participations, détenus par les Caisses d’Epargne

– BP Participations, détenus par les Banques Populaires

– BPCE SA, détenus par les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement significatif postérieur à la clôture.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

La présentation des états financiers est conforme aux dispositions du règlement n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

La Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

– Continuité de l’exploitation,

– Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

– Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de location simple. — L‘avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du Plan Comptable Général sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier correspondant à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisées et provisionnées conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situation exceptionnelle de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée)

– macro-couverture (gestion globale de bilan)

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

Note 3 - INFORMATIONS SUR LES POSTES DU BILAN

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Créances à vue

6 201 467

6 804 165

    Comptes ordinaires

21 482

97 223

    Comptes et prêts au jour le jour

6 179 985

6 704 684

    Valeurs non imputées

 

2 258

Créances à terme

3 148 967

2 198 810

    Comptes et prêts à terme

3 141 796

2 191 639

    Prêts subordonnés et participatifs

7 171

7 171

    Créances rattachées

161 915

279 431

        Total

9 512 349

9 282 406

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 122 milliers d'euros à vue et 3 144 105 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 5 154 561 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

 

Passif

31/12/2009

31/12/2008

Dettes à vue

303 219

144 273

    Comptes ordinaires créditeurs

26 489

123 711

    Comptes et emprunts au jour le jour

250 000

 

    Autres sommes dues

26 730

20 562

Dettes à terme

5 738 559

5 689 576

    Comptes et emprunts à terme

5 705 411

5 366 243

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

33 148

323 333

    Dettes rattachées

48 579

56 843

        Total

6 090 357

5 890 692

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 272 834 milliers d'euros à vue et 5 749 903 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

— Créances sur la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

71 344

61 973

Créances commerciales

17 805

21 969

Autres concours à la clientèle

10 655 861

10 138 523

    Crédits de trésorerie et de consommation

1 032 490

1 010 758

    Crédits à l'équipement

3 726 402

3 413 559

    Crédits à l'habitat

5 845 281

5 663 656

    Autres crédits à la clientèle

21 188

13 049

    Prêts subordonnés

30 500

37 500

Créances rattachées

73 587

74 241

Créances douteuses

200 854

167 763

Dépréciations des créances sur la clientèle

-104 078

-84 605

        Total

10 915 373

10 379 863

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Passif

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'épargne à régime spécial

11 226 302

11 665 259

    Livret A

5 537 809

5 852 784

    PEL / CEL

2 443 096

2 444 117

    Autres comptes d'épargne à régime spécial*

3 245 397

3 368 358

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 429 290

2 817 245

Dépôts de garantie

205

216

Autres sommes dues

8 168

19 314

Dettes rattachées

45 750

30 214

        Total

14 709 715

14 532 247

 

(*) Détail :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Livret B

932 590

937 907

Livret jeune

137 967

141 116

LEP

1 445 224

1 530 115

CODEVI

611 300

639 578

PEP

90 029

95 988

Autres

28 287

23 654

 

3 245 397

3 368 358

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 332 137

////

2 332 137

2 092 207

////

2 092 207

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

439 723

439 723

 

124 710

124 710

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

0

 

 

0

Autres comptes et emprunts

 

657 430

657 430

 

600 328

600 328

    Total

2 332 137

1 097 153

3 429 290

2 092 207

725 038

2 817 245

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

1 553 886

31 052

-18 205

18 809

-12 584

Entrepreneurs individuels

500 701

56 997

-33 475

47 086

-29 211

Particuliers

5 828 609

110 679

-51 125

69 946

-39 051

Administrations privées

219 877

31

-31

31

-31

Administrations publiques et Sécurité Sociale

2 611 437

2 095

-1 242

1 629

-1 055

Autres

30 500

0

0

0

0

Créances rattachées

73 587

0

0

0

0

    Total au 31 décembre 2009

10 818 597

200 854

-104 078

137 501

-81 932

    Total au 31 décembre 2008

10 296 705

167 763

-84 605

110 902

-65 840

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Placement

Investissement

TAP

Total

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

///

0

0

7 881

///

7 881

Valeurs brutes

 

 

///

0

 

7 622

///

7 622

Créances rattachées

 

 

///

0

 

259

///

259

Dépréciations

 

 

///

0

 

0

///

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

691 817

19 457

0

711 274

603 258

113 077

0

716 335

Valeurs brutes

704 990

18 928

 

723 918

644 418

111 531

 

755 949

Créances rattachées

10 656

529

 

11 185

12 155

1 546

 

13 701

Dépréciations

-23 829

0

 

-23 829

-53 315

0

 

-53 315

Actions et autres titres à revenu variable

287 983

///

15 330

303 313

347 724

///

16 311

364 035

Montants bruts

310 293

///

17 181

327 474

395 665

///

17 444

413 109

Créances rattachées

 

///

 

0

 

///

 

0

Dépréciations

-22 310

///

-1 851

-24 161

-47 941

///

-1 133

-49 074

    Total

979 800

19 457

15 330

1 014 587

950 982

120 958

16 311

1 088 251

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

En milliers d'euros

31/12/2009

31/12/2008

 

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

299 718

18 928

318 646

483 688

111 531

595 219

Titres non cotés

378 101

 

378 101

107 415

 

107 415

Créances douteuses

3 342

 

3 342

 

 

0

Créances rattachées

10 656

529

11 185

12 155

1 546

13 701

    Total

691 817

19 457

711 274

603 258

113 077

716 335

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement à revenus fixes s’élèvent à 23 829 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 53 315 milliers d’euros au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 22 421 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 43 916 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent 0 milliers d'euros au 31 décembre 2009 contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 1 481 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 54 597 milliers d'euros.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Titres cotés

18

 

18

22

 

22

Titres non cotés

287 965

15 330

303 295

347 702

16 311

364 013

    Total

287 983

15 330

303 313

347 724

16 311

364 035

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 286 475 milliers d’euros d’OPCVM dont 281 464 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2009, contre 336 343 milliers d’euros d’OPCVM dont 370 856 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2008.

Pour les titres de placement à revenus variables, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 22 310 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 47 941 milliers d’euros au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 6 852 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 4 203 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 1 851 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 1 089 milliers d’euros au 31 décembre 2008 et les plus-values latentes s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2009

Effets publics

7 881

 

 

-7 881

 

 

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

113 077

 

 

-92 506

 

-97

 

-1 017

19 457

    Total

120 958

0

0

-100 387

0

-97

0

-1 017

19 457

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

31/12/2009

Valeurs brutes

1 081 115

15 881

-35 483

1 061 513

    Participations et autres titres détenus à long terme

69 988

3 873

-31 319

42 542

    Parts dans les entreprises liées

1 011 127

12 008

-4 164

1 018 971

Dépréciations

5 405

60 409

-2 828

62 986

    Participations et autres titres à long terme

4 779

811

-2 081

3 509

    Parts dans les entreprises liées

626

59 598

-747

59 477

    Immobilisations financières nettes

1 075 710

-44 528

-32 655

998 527

 

Les participations détenues dans BPCE et CE Participations sont inscrites sur la ligne « Parts dans les entreprises liées » pour un montant respectif avant dépréciation de 740 839 milliers d’euros et 190 833 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne de 931 650 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

— Création de BPCE : Le 7 juillet 2009, la CNCE a procédé à un rachat partiel de ses actions de préférence (actions B) souscrites par les Caisses d’Epargne en vue de leur annulation. Cette opération n’a eu aucun impact pour la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes (aucune action de préférence rachetée).

Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Caisse d’Epargne proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la CNCE, devenue CE Participations.

La transmission à la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 757 milliers d’euros, constitue un dividende à concurrence de 22 milliers d’euros et une réduction du prix de revient des titres CE Participations de -735 milliers d’euros.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions CE Participations (ex-CNCE), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

– détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires CE Participations dans les livres des Caisses d’Epargne du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires CE Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes pour 740 082 milliers d’euros :

– réduction de la valeur comptable des titres CE Participations à due concurrence ;

– maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence CE Participations.

 

(En milliers d’euros)

31/12/08

Rachat partiel des actions de préférence

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l’apport partiel d’actifs

31/12/09

Titres BPCE

 

 

757

740 082

740 839

Titres CE Participations (ex-CNCE)

931 650

0

-735

-740 082

190 833

Valeur brute

931 650

0

22

0

931 672

 

— Valorisation de la participation détenue dans BPCE et CE Participations : Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 29 007 milliers d’euros sur les titres BPCE et 29 853 milliers d’euros sur les titres CE Participations. Cette dépréciation est inscrite :

– « Gains et pertes sur actifs immobilisés »

Au 31 décembre 2009, la valeur nette comptable s’élève respectivement à 711 832 milliers d’euros pour les titres BPCE et 160 980 milliers d’euros pour les titres CE Participations.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SDR Expanso

10 502

17 107

109,60%

11 510

11 510

 

 

4 354

532

 

 

SCI Tournon

11 626

-194

100,00%

11 626

11 626

2 000

 

1 759

103

 

 

FCPR Expanso Invest

6 362

2 159

99,86%

6 353

6 353

 

 

851

-281

 

 

CIS Aquitaine Valley

3 418

 

100,00%

4 383

4 383

 

 

 

 

 

 

Sébadour

2 431

4 718

90,33%

2 196

2 196

 

 

551

68

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

486 407

19 179 163

3,78%

740 839

711 832

 

 

333 107

2 684

 

 

CE Participations

536 394

462 861

7,55%

190 833

160 980

 

 

347 372

354 995

 

 

SAS Foncière des CE

24 008

 

0

7 356

7 356

5 550

 

 

 

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

51 231

51 231

19 930

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

6 741

6 741

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2009

31/12/2008

Créances

3 077 985

38 861

3 116 846

2 191 698

Dont subordonnées

6 014

 

0

6 153

Dettes

6 140 296

8 164

6 148 460

5 859 071

Dont subordonnées

192 253

 

192 253

191 936

Engagements donnés

105 796

101 246

207 042

183 406

Engagements de financement

80 500

 

80 500

98 145

Engagements de garantie

25 296

101 246

126 542

85 261

Total

9 324 077

148 271

9 472 348

8 234 175

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

31/12/2009

Valeurs brutes

28 994

259

-18 542

10 711

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 617

51

-488

5 180

    Logiciels

23 377

208

-18 054

5 531

Amortissements et dépréciations

23 284

204

-18 138

5 350

    Droits au bail et fonds commerciaux

266

 

-266

0

    Logiciels

23 018

204

-17 872

5 350

        Total valeurs nettes

5 710

55

-404

5 361

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

31/12/2009

Valeurs brutes

305 027

20 060

-34 208

290 879

Immobilisations corporelles d'exploitation

291 753

19 659

-33 526

277 886

    Terrains

6 809

244

-78

6 975

    Constructions

78 187

5 173

-9 058

74 302

    Autres

206 757

14 242

-24 390

196 609

Immobilisations hors exploitation

13 274

401

-682

12 993

Amortissements et dépréciations

190 612

16 432

-25 068

181 976

Immobilisations corporelles d'exploitation

184 346

16 156

-24 522

175 980

    Constructions

37 840

2 210

-513

39 537

    Autres

146 506

13 946

-24 009

136 443

Immobilisations hors exploitation

6 266

276

-546

5 996

        Total valeurs nettes

114 415

3 628

-9 140

108 903

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Bons de caisse et bons d'épargne

18 711

25 843

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

20 643

95 209

Dettes rattachées

1 656

3 288

    Total

41 010

124 340

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 9 milliers d'euros.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

6 747

 

10

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

2 218

 

3 239

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

26 459

////

24 214

Créances et dettes sociales et fiscales

12 616

 

 

 

Dépôts de garantie reçus et versés

10

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers (1)

207 360

123 896

238 527

138 168

    Total

222 204

157 102

241 766

162 392

(*) Dont Gestion collective des obligations :

112 416

112 416

 

 

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

86

453

 

426

Charges et produits constatés d'avance (1)

17 846

106 226

9 374

99 124

Produits à recevoir/Charges à payer

37 753

83 901

46 134

75 354

Valeurs à l'encaissement

179 378

83 690

176 769

85 944

Autres (2)

63 207

9 480

191 043

73 490

    Total

298 270

283 750

423 320

334 338

(1) Dont produits constatés d’avance :

100 427

 

 

 

Etablissement prêts à taux zéro surcote emprunt

4 614

 

 

 

(2) droite à remb avant post emploi retraite CGR

30 031

 

27 577

 

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Reprises

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

35 054

132

-914

34 272

Provisions pour engagements sociaux

39 781

4 141

-762

43 160

Provisions pour PEL/CEL

32 690

2 757

 

35 447

Autres provisions pour risques

42 546

11 674

-9 382

44 838

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

2 673

232

-2 182

723

Provisions pour impôts

28 802

155

-1 062

27 895

Autres

11 071

11 287

-6 138

16 220

    Total

150 071

18 704

-11 058

157 717

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Reprises

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-90 884

-44 150

30 003

-105 031

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-84 605

-43 854

24 382

-104 077

Dépréciations sur autres créances

-6 279

-296

5 621

-954

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

35 053

132

-914

34 271

Provisions sur engagements hors bilan (1)

1 495

 

-914

581

Provisions pour risque de crédit clientèle (2)

33 558

132

 

33 690

    Total

-55 831

-44 018

29 089

-70 760

(1) Dont risque d’exécution d’engagement par signature : 581 milliers d’euros

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne. L'engagement de la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est limité au versement des cotisations (29 604 milliers d'euros en 2009).

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes concernent les régimes suivants

– Le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisse d’Epargne (Régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2009

Régime ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements financés (a)

306 471

11 918

2 401

320 790

319 391

 

 

319 391

Juste valeur des actifs du régime (b)

-302 048

 

 

-302 048

-297 082

 

 

-297 082

Juste valeur des droits à remboursement (c)

-30 031

 

 

-30 031

-27 577

 

 

-27 577

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

0

 

13 354

3 291

16 645

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

24 790

-370

 

24 420

4 449

-3 256

-366

827

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

-818

11 548

2 401

13 131

-819

10 098

2 925

12 204

Passif

29 212

11 548

2 401

 

26 758

10 098

2 925

39 781

Actif

30 031

 

 

 

27 577

 

 

27 577

 

La CGRCE était au 1er janvier 2008 une institution de retraite supplémentaire, régie par les articles L.941-1 et suivants du Code de la Sécurité Sociale gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau. Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, ces institutions ont eu l'obligation, avant le 31 décembre 2008, soit de procéder à leur dissolution, soit de demander un agrément en qualité d'institution de prévoyance, soit de fusionner avec une institution de prévoyance.

Les partenaires sociaux de la CGRCE ont opté pour cette troisième solution. Ainsi, au 31 décembre 2008, la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Epargne (GCPCE) a absorbé la CGRCE. Cette fusion n'a pas d'incidence comptable directe pour la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

 

— Ajustements lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Caisses d’Epargne (ex-CGRCE) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2006

31/12/2005

Valeur actualisée des engagements (1)

306 471

319 391

305 049

327 238

341 222

Juste valeur des actifs du régime et droits à remboursement (2)

-332 079

-324 659

-314 662

-332 651

-341 302

Déficit (surplus)

-25 608

-5 268

-9 613

-5 413

-80

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience pertes (gains) en % de (1)

2,60%

0,50%

4,00%

-1,10%

3,40%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience pertes (gains) en % de (2)

1,10%

5,30%

-6,70%

-3,40%

2,40%

 

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 88 % en obligations, 4 % en actions, 2 % en actifs immobiliers et 6 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Régime ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régime ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

633

73

706

 

414

29

443

Coût financier

11 815

1 454

181

13 450

12 805

471

19

13 295

Rendement attendu des actifs de couverture

-9 361

 

 

-9 361

-12 442

-156

 

-12 598

Rendement attendu des droits à remboursement

-2 454

 

 

-2 454

-363

 

 

-363

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

-61

-424

-485

 

-18

516

498

Coût des services passés

 

 

 

0

 

 

 

0

Autres

 

 

 

0

 

 

 

0

    Total

0

2 026

-170

1 856

0

711

564

1 275

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

Taux d'actualisation

4,10%

4,00%

3,40%

3,60%

3,40%

3,60%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,30%

4,10%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

3,50%

4,00%

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages, TPRV 93 pour les autres engagements de retraite et TGH TGF 05 pour la CGR.

 

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Epargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 2 899 milliers d’euros. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

 

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

1 543 413

1 391 733

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

169 733

260 158

    Ancienneté de plus de 10 ans

337 082

396 199

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 050 228

2 048 090

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

392 866

396 027

        Total

2 443 094

2 444 117

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédits octroyés :

 

 

    Au titre des plans épargne logement

39 386

38 769

    Au titre des comptes épargne logement

92 783

92 649

        Total

132 169

131 418

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2009

Dotations/ reprises nettes

31/12/2009

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

0

 

 

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

0

 

 

    Ancienneté de plus de 10 ans

19 901

8 956

28 857

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

19 901

8 956

28 857

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

9 267

-4 356

4 911

Provisions constituées au titre des crédits PEL

1 039

-539

500

Provisions constituées au titre des crédits CEL

2 483

-1 304

1 179

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

3 522

-1 843

1 679

    Total

32 690

2 757

35 447

 

3.10. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

190 600

190 600

Dettes rattachées

1 653

1 361

    Total

192 253

191 961

 

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par l’ex CNCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de La Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes (en milliers d'euros) :

 

Montant

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

7 000

EUR

05/11/1999

7 000

Base Euribor 3M-21bp

 

07/11/2011

 

 

11 133

EUR

05/11/1999

11 133

Base Euribor 3M

 

07/11/2011

 

 

34 467

EUR

28/12/1999

34 467

Base Taux fixe

 

05/11/2011

 

 

4 000

EUR

29/07/2004

4 000

5,20%

 

19/07/2014

 

 

5 000

EUR

29/07/2004

5 000

5,20%

 

19/07/2014

 

 

6 000

EUR

29/07/2004

6 000

5,20%

 

19/07/2014

 

 

3 000

EUR

17/12/2004

3 000

4,50%

 

14/02/2015

 

 

20 000

EUR

13/12/2006

20 000

4,35%

 

06/07/2015

 

 

100 000

EUR

24/12/2008

100 000

variable au trimestre E3M+136bp

 

21/07/2014

 

 

190 600

 

 

190 600

 

 

 

 

 

(1) Au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

 

 

 

111 904

    Total

111 904

0

0

0

111 904

 

3.12. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2007

273 281

652 002

220 300

100 210

1 245 793

Mouvements de l'exercice

 

 

80 269

-88 158

-7 889

    Total au 31 décembre 2008

273 281

652 002

300 569

12 052

1 237 904

Variation de capital

195 000

 

 

 

195 000

Résultat de la période

 

 

 

27 095

27 095

Distribution de dividendes

 

 

-7 178

-12 051

-19 229

Autres mouvements (1)

 

 

-253

 

-253

    Total au 31 décembre 2009

468 282

652 002

293 138

27 096

1 440 517

(1) Reprises de provisions pour investissements pour 253 milliers d’euros

 

Le capital social de la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 468 281 milliers d'euros et est composé pour 374 625 000 euros de 18 731 250 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 93 656 000 euros de certificats coopératifs d'investissement de nominal 20 euros détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 70 000 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 11/05/2009, par l’émission au pair :

– De 2 800 000 parts sociales nouvelles de 20 euros de valeur nominale chacune,

– De 700 000 CCI nouveaux de 20 euros de valeur nominale chacun.

Une seconde augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 125 000 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 12/10//2009, par l’émission au pair :

– De 5 000 000 parts sociales nouvelles de 20 euros de valeur nominale chacune,

– De 1 250 000 CCI nouveaux de 20 euros de valeur nominale chacun.

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2009

Total des emplois

1 325 168

1 776 219

5 272 064

6 318 685

15 300

14 707 436

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

0

Créances sur les établissements de crédit

411 804

834 206

1 544 235

385 606

 

3 175 851

Opérations avec la clientèle

611 497

872 559

3 495 324

5 825 631

15 300

10 820 311

Obligations et autres titres à revenu fixe

301 867

69 454

232 505

107 448

 

711 274

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

0

    Total des ressources

1 529 986

2 108 146

3 296 433

2 392 937

0

9 327 502

Dettes envers les établissements de crédit

467 272

1 240 407

1 955 384

2 124 062

 

5 787 125

Opérations avec la clientèle

1 035 175

859 711

1 166 552

245 676

 

3 307 114

Dettes représentées par un titre

27 539

8 028

5 443

 

 

41 010

Dettes subordonnées

 

 

169 054

23 199

 

192 253

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés :

 

 

En faveur des établissements de crédit

153 737

98 733

En faveur de la clientèle

1 476 300

1 215 137

    Ouverture de crédits documentaires

30 455

21 588

    Autres ouvertures de crédits confirmés

1 443 303

1 183 823

    Autres engagements

2 542

9 726

        Total des engagements de financement donnés

1 630 037

1 313 870

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

70 305

70 305

De la clientèle

 

 

        Total des engagements de financement reçus

70 305

70 305

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

29 237

34 340

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

190

    Autres garanties

29 237

34 150

D'ordre de la clientèle

237 124

220 560

    Cautions immobilières

119 099

194 160

    Cautions administratives et fiscales

 

 

    Autres cautions et avals donnés

31

31

    Autres garanties données

117 994

26 369

        Total des engagements de garantie donnés

266 361

254 900

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

101 191

87 606

        Total des engagements de garantie reçus

101 191

87 606

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

3 705 031

 

1 469 875

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

690 127

8 669 144

195 828

8 091 459

    Total

4 395 158

8 669 144

1 665 703

8 091 459

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 2 170 221 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP au 31 décembre 2009

– 690 127 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 195 828 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 1 254 913 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de GCE Covered Bonds contre 1 118 069 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 264 897 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 230 915 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations de gré à gré

1 217 541

1 854

1 219 395

878 405

2 431

880 836

Swaps de taux

1 217 541

1 854

1 219 395

878 405

2 431

880 836

    Total opérations fermes

1 217 541

1 854

1 219 395

878 405

2 431

880 836

Opérations de gré à gré

356 466

0

356 466

407 258

0

407 258

Options de taux

356 466

 

356 466

407 258

 

407 258

    Total opérations conditionnelles

356 466

0

356 466

407 258

0

407 258

    Total instruments financiers et change à terme

1 574 007

1 854

1 575 861

1 285 663

2 431

1 288 094

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Micro couverture

Position ouverte isolée

Total

Micro couverture

Position ouverte isolée

Total

Opérations fermes

1 217 541

1 854

1 219 395

878 405

2 431

880 836

Swaps de taux

1 217 541

1 854

1 219 395

878 405

2 431

880 836

Opérations conditionnelles

356 466

0

356 466

407 258

0

407 258

Options de taux

356 466

 

356 466

407 258

 

407 258

    Total

1 574 007

1 854

1 575 861

1 285 663

2 431

1 288 094

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2009

Opérations fermes

102 869

462 921

653 605

1 219 395

Opérations de gré à gré

102 869

462 921

653 605

1 219 395

Opérations conditionnelles

68 000

227 303

61 163

356 466

Opérations de gré à gré

68 000

227 303

61 163

356 466

    Total

170 869

690 224

714 768

1 575 861

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

23 178 175

23 178 531

22 731 338

22 731 653

Dollar

5 917

5 598

4 301

4 002

Yen

105

106

111

108

Autres devises

129

91

98

85

    Total

23 184 326

23 184 326

22 735 848

22 735 848

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

283 300

-182 375

100 925

410 964

-288 008

122 956

Opérations avec la clientèle

458 582

-317 533

141 049

493 411

-448 256

45 155

Obligations et autres titres à revenu fixe

42 444

-15 839

26 605

64 947

-30 799

34 148

Dettes subordonnées

1 611

-7 021

-5 410

 

-4 574

-4 574

Autres (*)

2 381

-4 171

-1 790

1 973

1 647

3 620

Total

788 318

-526 939

261 379

971 295

-769 990

201 305

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 185 826 milliers d’euros (308 452 milliers d’euros au titre de l’exercice 2008) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation de la provision épargne logement présentée en charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle s’élève à 2 757 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009 (reprise de 3 091 € au titre de l’exercice 2008).

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

1 031

9 345

Participations et autres titres détenus à long terme

 

691

Parts dans les entreprises liées

11 261

62 656

    Total

12 292

72 692

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

4 124

-3 929

195

4 672

-4 614

58

Opérations avec la clientèle

57 077

 

57 077

54 837

 

54 837

Opérations sur titres

 

-98

-98

4 247

-584

3 663

Moyens de paiement

42 408

-25 919

16 489

50 182

-21 707

28 475

Opérations de change

161

 

161

164

 

164

Vente de produits d'assurance-vie

37 174

 

37 174

39 721

 

39 721

Autres commissions (1)

54 581

-9 275

45 306

40 532

-8 883

31 649

    Total

195 525

-39 221

156 304

194 355

-35 788

158 567

(1) Autres commissions :

 

 

 

 

 

 

Produits

 

 

 

 

 

 

    Commissions CNP

18 432

 

 

16 913

 

 

    Commissions OPCVM

8 675

 

 

11 699

 

 

    Assurances sur moyens de paiement

9 699

 

 

 

 

 

    Autres commissions

17 775

 

 

11 919

 

 

Charges

 

 

 

 

 

 

    Dont charges sur titres

4 910

 

 

4 960

 

 

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Titres de transaction

 

79

Opérations de change

22

35

Instruments financiers à terme

2 173

-601

    Total

2 195

-487

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

47 785

 

47 785

-70 191

 

-70 191

Dotations

-7 367

 

-7 367

-83 072

 

-83 072

Reprises

55 152

 

55 152

12 881

 

12 881

Résultat de cession

-22 466

 

-22 466

-33 936

-36

-33 972

Autres éléments

-75

 

-75

 

 

0

    Total

25 244

0

25 244

-104 127

-36

-104 163

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

382

-280

102

3 838

-1 535

2 303

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

0

120

 

120

Activités immobilières

1 032

-512

520

 

 

0

Autres activités diverses

416

-704

-288

 

 

0

Autres produits et charges accessoires

12 121

-6 394

5 727

11 293

-8 124

3 169

    Total

13 951

-7 890

6 061

15 251

-9 659

5 592

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel

 

 

    Salaires et traitements

-111 278

-115 405

    Charges de retraite et assimilées (1)

-27 151

-32 044

    Autres charges sociales

-36 426

-26 893

    Intéressement des salariés

-5 874

-6 082

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-14 997

-15 478

        Total des frais de personnel

-195 726

-195 902

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

-7 483

-7 876

    Autres charges générales d'exploitation

-130 108

-139 074

        Total des autres charges d'exploitation

-137 591

-146 950

        Total

-333 317

-342 852

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 731 cadres et 2088 non cadres, soit un total de 2 819 personnes.

Les rémunérations versées en 2009 aux membres du Directoire s’élèvent à 1 306 milliers d’euros.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Dotations

Reprises

Pertes couvertes et non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises

Pertes couvertes et non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-44 150

30 664

-7 158

453

-20 191

-32 138

41 068

-26 937

400

-17 607

Titres et débiteurs divers

-132

7 484

-3 899

 

3 453

-4 294

120

 

 

-4 174

    Total

-44 282

38 148

-11 057

453

-16 738

-36 432

41 188

-26 937

400

-21 781

Détail des reprises:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

25 873

 

 

 

 

41 068

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

4 791

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total reprises

 

30 664

 

 

 

 

41 068

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions

 

7 484

 

 

 

 

120

 

 

 

    Total

 

38 148

 

 

 

 

41 188

 

 

 

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

0

 

 

0

    Dotations (1)

-61 621

 

-61 621

 

 

0

    Reprises

2 134

 

2 134

13 996

 

13 996

Résultat de cession

 

-389

-389

-15 273

104

-15 169

        Total

-59 487

-389

-59 876

-1 277

104

-1 173

 (1) Dont CE Participations  29 853 K€

 BPCE  29 007 K€

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2009.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — La Caisse d Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est membre du groupe fiscal constitué par BPCE/BP participations/CE Participations.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi (en milliers d'euros) :

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

0,00%

Total

Au titre du résultat courant

95 957

462

 

96 419

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

 

 

95 957

462

0

96 419

Imputations des déficits

-64 741

 

 

-64 741

Bases imposables

31 216

462

 

31 678

Impôt correspondant

-10 405

-69

 

-10 475

+ Incidence de la quote-part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

 

 

 

 

+ Contributions 3,3%

-318

-3

 

-321

- Déductions au titre des crédits d'impôts

1 635

 

 

1 635

+ Impôt sur exercice antérieurs

-5 130

 

 

-5 130

+ impôt constaté d'avance sur nouveau PTZ

3 043

 

 

3 043

Impôt comptabilisé

-11 175

-72

0

-11 248

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

 

 

Provisions pour impôts

907

 

 

907

    Total

-10 268

-72

0

-10 341

 

5.12. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité

Dont banque commerciale

 

Exercice 2009

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2008

Produit net bancaire

463 475

333 507

388 163

388 888

Frais de gestion

-349 677

-359 938

-327 317

-341 346

Résultat brut d'exploitation

113 798

-26 431

60 846

47 542

Coût du risque

-16 738

-21 781

-24 441

-10 166

Résultat d'exploitation

97 060

-48 212

36 405

37 376

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-59 876

-1 173

41

103

Résultat courant avant impôt

37 184

-49 385

36 446

37 479

 

L’activité Clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

– Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

– Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

Note 6. - Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

Pricewaterhouse Coopers

KPMG

SACEF (C.E)

 

Exercice 2009

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

278

100%

319

86%

249

100%

319

86%

83

100%

165

100%

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

 

0%

54

14%

 

0%

54

14%

 

0%

 

 

    Total

278

100%

373

100%

249

100%

373

100%

83

100

165

100%

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2009, la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2009.)

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous

— Présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les nonnes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Evaluation des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.9.1 et 5.8 de l'annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Epargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l'actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Epargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.4 et 3.4.1 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l'annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres CE Participations et BPCE.

 

— Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Caisse d'Epargne détient des positions sur titres et instruments financiers. La note 2.3.4 et 23.10 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Caisse d'Epargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.9.3 de l'annexe.

 

— Provisionnement des produits d'épargne logement : Votre Caisse d'Epargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d'épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.9.3 de l'annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Labège et Poitiers, le 12 avril 2010.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit Département de KPMG SA :

Pricewaterhousecoopers Audit :

Philippe Saint-Pierre,

Michel Pasquet.

 

 

 

 

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public .  

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisse, banques centrales

 

108 751

124 407

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

489 122

554 975

Instruments dérivés de couverture

5.2

3 315

3 329

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 859 332

1 871 188

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

9 309 443

8 909 107

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

11 034 093

10 483 165

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

19 457

120 958

Actifs d'impôts courants

5.8

7 823

34 827

Actifs d'impôts différés

5.8

34 276

66 688

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

345 206

495 869

Immeubles de placement

5.13

11 924

10 748

Immobilisations corporelles

5.14

136 071

143 546

Immobilisations incorporelles

5.14

5 528

6 003

Total de l'actif

 

23 364 341

22 824 810

 

 

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

76 101

81 951

Instruments dérivés de couverture

5.2

27 593

10 976

Dettes envers les établissements de crédit

5.16.1

6 148 301

5 790 689

Dettes envers la clientèle

5.16.2

14 714 586

14 540 547

Dettes représentées par un titre

5.17

39 010

122 730

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

92

1 852

Passifs d'impôts courants

5.8

0

1 327

Passifs d'impôts différés

5.8

0

8 112

Comptes de régularisation et passifs divers

5.18

441 921

515 028

Provisions

5.20

96 690

85 371

Dettes subordonnées

5.21

192 253

191 961

Capitaux propres

 

1 627 794

1 474 266

Capitaux propres part du groupe

 

1 624 125

1 471 524

    Capital et primes liées

 

1 120 284

925 284

    Réserves consolidées

 

513 296

523 354

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

9 234

13 490

    Résultat de la période

 

-18 689

9 396

    Intérêts minoritaires

 

3 669

2 742

        Total du passif

 

23 364 341

22 824 810

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d'euros.)

 

 

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

6.1

774 369

945 371

Intérêts et charges assimilées

6.1

-512 097

-754 094

Commissions (produits)

6.2

192 954

189 216

Commissions (charges)

6.2

-35 482

-31 511

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

18 576

-11 769

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

7 471

39 690

Produits des autres activités

6.5

17 292

19 484

Charges des autres activités

6.5

-12 240

-14 087

    Produit net bancaire

 

450 843

382 300

Charges générales d'exploitation

6.6

-333 166

-343 054

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-19 164

-19 589

    Résultat brut d'exploitation

 

98 513

19 657

Coût du risque

6.7

-29 325

-43 466

Résultat d'exploitation

 

69 188

-23 809

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

-58 917

354

    Résultat avant impôts

 

10 271

-23 455

Impôts sur le résultat

6.11

-28 986

33 065

Résultat net

 

-18 715

9 610

    Résultat net part du groupe

 

-18 689

9 396

Intérêts minoritaires

 

-26

214

 

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultat net

 

-18 715

9 610

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

13 333

-38 977

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-1 983

-48 548

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

15 316

9 571

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

-7 225

-1 811

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-7 225

-1 811

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

 

Impôts

5.8

-9 647

7 596

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-3 539

-33 192

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

-22 254

-23 582

Part du groupe

 

-22 327

 

Intérêts minoritaires

 

73

 

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

 

Capital

Primes

Actions de préférence

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2008

273 281

652 003

 

 

542 833

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires :

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

Reclassement

 

 

 

 

 

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

Distribution 2008

 

 

 

 

-19 608

Effet des fusions

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

    Sous-total

0

 

0

0

-19 608

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

Résultat 2008

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

129

    Sous-total

0

 

0

0

129

Capitaux propres au 31 décembre 2008

273 281

652 003

0

0

523 354

Affectation du résultat de l'exercice 2008

 

 

 

 

9 396

Capitaux propres au 1er janvier 2009

273 281

652 003

0

0

532 750

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

195 000

 

 

 

 

Reclassement

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

-19 232

Effet des fusions

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

    Sous-total

195 000

 

0

0

-19 232

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

-221

    Sous-total

0

 

0

0

-221

Capitaux propres au 31 décembre 2009

468 281

652 003

0

0

513 297

 

Suite :

 

 

(En milliers d'euros)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2008

 

125 225

1 374

 

1 594 716

2 253

1 596 969

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

0

 

0

Reclassement

 

 

 

 

0

 

0

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

0

 

0

Distribution 2008

 

 

 

 

-19 608

 

-19 608

Effet des fusions

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

0

 

0

    Sous-total

0

0

0

0

-19 608

0

-19 608

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-111 171

-1 938

 

-113 109

 

-113 109

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

Résultat 2008

 

 

 

9 396

9 396

 

9 396

Autres variations

 

 

 

 

129

489

618

    Sous-total

0

0

0

9 396

9 525

489

10 014

Capitaux propres au 31 décembre 2008

0

14 054

-564

9 396

1 471 524

2 742

1 474 266

Affectation du résultat de l'exercice 2008

 

 

 

-9 396

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2009

0

14 054

-564

0

1 471 524

2 742

1 474 266

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

195 000

 

195 000

Reclassement

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-19 232

 

-19 232

Effet des fusions

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

0

 

0

    Sous-total

0

0

0

0

175 768

0

175 768

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

81

-4 338

 

-4 257

 

-4 257

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

-18 689

-18 689

 

-18 689

Autres variations

 

 

 

 

-221

927

706

    Sous-total

0

0

0

-18 689

-18 910

927

-17 983

Capitaux propres au 31 décembre 2009

0

14 135

-4 902

-18 689

1 624 125

3 669

1 627 794

 

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultat avant impôts

10 272

-23 455

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

19 963

20 469

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

92 977

19 322

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-13 536

-80 266

Produits/charges des activités de financement

7 021

4 574

Autres mouvements

103 604

107 017

    Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

210 029

71 116

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-179 105

-772 195

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-252 767

210 280

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-19 678

1 290 242

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-320 564

-239 863

Impôts versés

11 359

-5 746

    Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-760 755

482 718

    Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-540 454

530 379

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

114 366

-180 029

Flux liés aux immeubles de placement

258

8 102

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-9 015

-23 826

    Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

105 609

-195 753

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

175 768

-19 641

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-6 729

95 456

    Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

169 039

75 815

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

    Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-265 806

410 441

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

124 407

-89 329

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-1 708

377 071

Trésorerie à l'ouverture

122 699

287 742

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

108 751

-124 407

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-251 858

1 708

Trésorerie à la clôture

-143 107

-122 699

    Variation de la trésorerie nette

265 806

410 441

 

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72 %, regroupant les activités de marché et de services financiers,

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Epargne,

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Epargne,

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne détiennent respectivement également 100 % de leur ancien organe central :

– la BFBP pour les Banques Populaires, renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

– et la CNCE pour les Caisses d’Epargne, renommée Caisses d’Epargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contractées par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des deux fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire (450 millions d’euros). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Epargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 millions d’euros (10 millions d’euros par les Banques Populaires et 10 millions d’euros par les Caisses d’Epargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3 % des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

– Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Epargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

– Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Epargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

- est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

- lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Epargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

- lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

- si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

- si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

– Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

- est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

- puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

- si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée par la Caisse d'Epargne dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Faits caractéristiques de l’exercice :

 

— Une conjoncture incertaine, un profil de reprise heurté :

2009 : un début d’année marqué par une crise à son paroxysme …

Après une baisse d’activité déjà forte fin 2008, le premier trimestre 2009 se traduit par une profonde récession des économies avancées et une contraction brutale du commerce mondial. Les tensions demeurent aigües sur les marchés financiers, confirmant l’aversion au risque des investisseurs.

… suivi de quelques signes d’accalmie …

Grâce à la mise en oeuvre des plans de relance par les gouvernements, les banques centrales ou le FMI, la sortie de récession se confirme au cours des trimestres suivants. Le fonctionnement des marchés financiers s’est ainsi amélioré, permettant le retour progressif à des conditions normalisées de financement de l’économie réelle. Les marchés immobiliers semblent également se ressaisir après la violente crise qu’ils ont traversée. Les prix et les volumes de transaction se redressent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. En France, les prix des logements anciens se sont stabilisés au troisième trimestre et les stocks de logements neufs diminuent grâce au rebond des ventes. Enfin, le PIB des économies avancées croît de nouveau, après plusieurs trimestres consécutifs de baisse.

… dans un contexte qui demeure incertain

Ces signes d’amélioration restent cependant fragiles, comme le montrent les divergences de perspectives entre pays ou entre secteurs. Les moteurs de croissance (demande des entreprises, consommation des ménages) peinent à redémarrer, lésés par certains freins (surcapacités de production, croissance du chômage, endettement des ménages).

 

— Banalisation du Livret A : Depuis le 1er janvier 2009, la distribution du Livret A est étendue à tous les établissements bancaires.

Dans le cadre de la transition qui durera jusqu’en 2011, les Caisses d’Epargne, distributeur historique avec La Poste, bénéficient d’une rémunération additionnelle comprise entre 0,1 % et 0,3 % et sont tenues de centraliser une part plus importante des liquidités collectées.

Par ailleurs, au cours de l’année 2009, le taux d’intérêt annuel du Livret A a été révisé trois fois à la baisse pour atteindre 1,25 % contre 4 % en début d’année.

 

— Création du Groupe BPCE : Le projet de rapprochement, initié en octobre 2008 par les Groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire, s’est poursuivi au premier semestre 2009, sous la conduite de François Pérol, nommé directeur général de la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et Président du directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE), pour se concrétiser au terme d’un calendrier ambitieux.

Les étapes nécessaires à la naissance du deuxième acteur bancaire français se sont ainsi succédées, pour se conclure par l’approbation des assemblées générales extraordinaires de la BFBP, de la CNCE et de BPCE SA le 31 juillet dernier et par la constitution du Groupe BPCE.

Depuis le 3 août 2009, BPCE SA est détenue à parité par les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne après apport à une coquille commune des activités de leurs organes centraux et des principaux actifs de la BFBP et de la CNCE. Le nouveau groupe bénéficie par ailleurs d’un apport en fonds propres de l’Etat français, avec :

– 4,05 milliards d’euros de titres super subordonnés émis par la CNCE et la BFBP entre le quatrième trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009 et apportés à BPCE SA,

– 3 milliards d’euros d’actions de préférence sans droit de vote émises le 31 juillet 2009 par BPCE SA.

 

— Autres évolutions de périmètre : Au-delà de la création du Groupe BPCE, aucune évolution significative de périmètre n’est intervenue en 2009. Néanmoins, les événements suivants sont à noter :

– Finalisation de la cession de 35 % du capital de CACEIS à Crédit Agricole SA : Natixis conserve une participation résiduelle de 15 % au capital de CACEIS.

– Exercice de l’option de vente de CNP Assurances sur sa participation de 11,34 % dans Natixis Global Asset Management (NGAM) : Cette décision ne modifie pas les relations opérationnelles entre les deux entreprises. NGAM continuera à gérer les encours d’assurance-vie de CNP Assurances collectés par le réseau des Caisses d’Epargne. Les actions acquises par CE Participations suite à la levée de l’option ont été cédées à Natixis, qui détient désormais 100% du capital de NGAM.

– Accroissement de la participation dans Socram Banque : Conformément aux termes de l’alliance stratégique nouée en 2004 avec la Macif et la Maif, le Groupe (via la holding CE Participations) a augmenté sa participation de 10% à 33,4% dans Socram Banque. Cette entité porte l’offre bancaire à destination des sociétaires des deux mutuelles d’assurance.

– Effet en année pleine de l’acquisition des 7 banques régionales ex-HSBC : Le Groupe Banque Populaire avait acquis en juillet 2008 sept banques régionales : la Société Marseillaise de Crédit (SMC), la Banque Chaix, la Banque de Savoie, la Banque Marze, la Banque Dupuy de Parseval, le Crédit Commercial du Sud-ouest et la Banque Pelletier. Excepté SMC, détenue à 100 % par BPCE SA, les banques régionales sont détenues en totalité (depuis le 24 juin 2009) par quatre Banques Populaires.

 

— Conclusion des travaux de valorisation des titres de participation BPCE SA, CE Participations et BP Participations : Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une dépréciation sur les titres de participation :

– CE Participations, détenus par les Caisses d’Epargne

– BP Participations, détenus par les Banques Populaires

– BPCE SA, détenus par les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement significatif postérieur à la clôture.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2009 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

___________________________

(1) Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2008 du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009, et plus particulièrement la norme IAS 1 révisée « Présentation des états financiers », l’amendement à la norme IFRS 7 « Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers » (voir paragraphe 5.4) et la norme IFRS 8 « Segments opérationnels » (voir note 9)

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe.

Enfin, le Groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes du Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES en 2010.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2009, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

– la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

– le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

– les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) ;

– les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

– les impôts différés (note 4.12) ;

– les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3) ;

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le Groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le Groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le Groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

Entités

Activitée exercée

Nationalité

% De contrôle

% D'intérêt

Méthode de

 

 

 

 

 

consolidation

Beaulieu immobilisations

Location immobilière

Française

100,00%

100,00%

IG

Expanso

Etablissement de crédit

Française

91,16%

91,16%

IG

Sud ouest bail

Etablissement de crédit

Française

100,00%

91,16%

IG

Tournon

SCI de gestion et de Location

Française

100,00%

100,00%

IG

Batimap

Etablissement de crédit

Française

31,81%

28,99%

IP

Batimur

Etablissement de crédit

Française

33,33%

30,38%

IP

Expanso investissement

Fonds commun de Placement à risques

Française

99,55%

99,55%

IG

Expanso capital

Etablissement de crédit

Française

100,00%

91,16%

IG

Sebadour

Etablissement de crédit

Française

82,32%

78,68%

IG

EXPANSO a racheté les titres de SEBADOUR CAPITAL pour 7,9 Millions d'euros (détention à 100%)

EXPANSO CAPITAL n'est pas une entrée de périmètre, ses comptes étaient intégrés dans SEBADOUR au 31/12/08

 

3.1.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le Groupe sur les entités consolidables.

 

Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

 

Intégration proportionnelle : Les entreprises que le Groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

 

Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le Groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

– les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du Groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

– le Groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

– le Groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

– le Groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du Groupe.

 

Cas particulier des activités de capital-investissement : Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2009 des sociétés incluses dans le périmètre du Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES. Les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2009 ont été arrêtés par le directoire du 08 février 2010.

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

– de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture

– de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au Groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

3.4.2. Elimination des opérations réciproques. — L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.4.3. Regroupements d’entreprises. — Le Groupe n’a pas anticipé l’application de la norme IFRS 3 révisée relative aux regroupements d’entreprises au 31 décembre 2009.

Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, dans la mesure où la norme IFRS 3 en vigueur au 31 décembre 2009 exclut explicitement de son champ d’application ce type d’opérations.

Le coût du regroupement est égal au total des justes valeurs, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts directement afférant à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans l’actif net ainsi réévalué est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du Groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond à au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la meilleure estimation de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

3.4.4. Engagement de rachat sur intérêts minoritaires. — Le Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations.

En application de la norme IAS 32, lorsque les actionnaires minoritaires disposent d’options de vente de leurs participations, leur quote-part dans l’actif net des filiales revêt le caractère de dettes et non de capitaux propres.

Le Groupe enregistre en écart d’acquisition l’écart entre le montant de l’engagement et les intérêts minoritaires, représentant la contrepartie de la dette.

 

Note 4. –Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Le Groupe a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans les calculs du coût amorti.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux prescripteurs pour apport d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts de moins d'un an au moment de l’émission (durée initiale) sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

– actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

– actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

– prêts et créances ;

– actifs financiers disponibles à la vente.

 

— Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat :

Cette catégorie comprend :

– les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

– et les actifs financiers que le Groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur à l’initiation des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance : Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le Groupe à l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du Groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans.

Les opérations de couverture contre le risque de taux d’intérêt de ces titres ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

— Prêts et créances : Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être sujets à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

— Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont à l’origine comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués en juste valeur. Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

— Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

— Règles appliquées en cas de cession partielle : En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques

 

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont enregistrées initialement à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant leur taux d’intérêt effectif.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

 

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur ; la classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe Caisse d’Epargne sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable :

L’application de l’option permet :

– d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie ;

– d’éliminer les contraintes liées à la désignation, au suivi et à l’analyse de l’efficacité des couvertures dans le cas de couverture de juste valeur, la compensation s’effectuant de fait de façon « naturelle » en résultat (exemple : obligation détenue à taux fixe combinée avec un swap payeur taux fixe).

 

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivé(s) incorporé(s) : L’application de l’option est possible dans le cas où le ou les dérivés incorporés modifient substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du ou des dérivés incorporés n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (cas d’une option de remboursement au coût incorporé dans un instrument de dette par exemple). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni d’évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier aux prêts consentis par les Caisses d’Epargne aux collectivités locales et à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

– sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

– il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

– il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention – transaction ou couverture –, ils sont évalués à leur juste valeur.

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter dès l’initiation la relation de couverture (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture) ; par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert ; l’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des capitaux propres recyclables, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert, dans la marge d’intérêt.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

— Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du Groupe documentent leur macro-couverture en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

– des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de Prêts et Emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs / passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau du (des) prochain(s) fixing(s) ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité ; l’élément couvert comme étant équivalent à une portion (à un pourcentage) d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés. Ainsi, l’élément couvert ne correspond pas à la position nette (ou Gap) mais à une portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable.

L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant – pour chaque bande de maturité – un dérivé « hypothétique », dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de ce dérivé sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur du dérivé hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de Mark-to-Market pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques (instruments synthétiques représentatifs des éléments d’actifs/passifs à couvrir et de l’intention de gestion). Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur : D’autres établissements du Groupe documentent leur macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, la variation de la valorisation du swap réel doit compenser la variation de la valorisation d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est soit amorti linéairement sur la période restant à courir de la couverture initiale si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé, soit constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement le prix de négociation, autrement dit, la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix des transactions récentes.

 

— Instruments cotés sur un marché actif : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres observables :

 

– Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

 

– Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

- le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

- le paramètre est alimenté périodiquement ;

- le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

- les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. Le cas échéant un proxy peut être utilisé, sous réserve de démontrer et documenter sa pertinence.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant des paramètres non observables :

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

— Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

 

— Cas particuliers :

– Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués au bilan en juste valeur, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché ; il s’agit :

- des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des passifs exigibles à vue ;

- des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

– Juste valeur du portefeuille crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux à la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

– Juste valeur des dettes : Pour les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle à taux fixe de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre, à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers

 

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat, sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif (un « événement générateur de pertes ») et que ces événements générateurs de pertes ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier, qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dette.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le Groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 24 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le Groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dette tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dette sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dette peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés ;

– ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (< 1 an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Le référentiel IFRS distingue deux types de dépréciations enregistrées en coût du risque :

– les dépréciations individuelles ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégories de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut l’encours n’est pas déprécié.

 

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les risques non avérés au niveau individuel. Les encours sont, conformément à la norme IAS 39, regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes.

Les méthodologies de calcul des dépréciations sur base de portefeuilles des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne feront l’objet de travaux d’homogénéisation au cours de l’exercice 2010.

Les méthodes de calcul utilisées par les Banques Populaires reposent notamment sur le référentiel de mesure des risques mis en place dans le cadre de la réforme Bâle II appliqué à un croisement de trois portefeuilles (particuliers / professionnels / corporate) et de trois types de risques (pré-douteux / défaut non douteux / sectoriel). La ventilation par portefeuille obéit alors à la segmentation préconisée dans le référentiel Bâle II et les encours sains sont regroupés dans des portefeuilles de risque homogènes.

Les portefeuilles d'actifs homogènes ont ainsi été constitués suivant deux axes :

Les risques sur encours classés dans les deux premières classes de risques et correspondant à des probabilités de défaut élevées : ces créances, identifiées dans les systèmes de gestion par une notation spécifique, présentent des signes objectifs de dégradation, le plus souvent la présence d’une échéance impayée.

Les risques sectoriels et géographiques déterminés selon la combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs : la détection des indices objectifs de dépréciation de ces risques résulte d’une analyse et d’un suivi approfondi des secteurs d’activité et des pays. Un indice objectif de dépréciation est constitué le plus souvent d’une combinaison d’indicateurs d’ordre micro ou macro-économique propres au secteur ou au pays.

Dès lors qu’un groupe homogène doit être déprécié, la dépréciation est déterminée sur la base des pertes attendues des encours constituant le groupe, calculées suivant les modèles du ratio Bâle II.

Pour les Caisses d’Epargne, la méthodologie mise en place pour identifier les populations présentant une dégradation du risque de crédit depuis l’octroi, repose sur l’analyse des bases d’incidents, des notations internes fondées sur des données historiques, associée, le cas échéant, à l’appréciation des notations externes. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues sur l’assiette ainsi déterminée. La probabilité de défaut est calculée à maturité.

Il est fait appel au jugement d’expert pour adapter le résultat du calcul à la situation réelle des risques du Groupe.

La dépréciation est comptabilisée à l'actif et vient corriger le poste d'origine de l'actif déprécié présenté au bilan pour sa valeur nette.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Les amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 définissent les modalités des reclassements d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) vers d’autres catégories :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance »

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

 

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant, pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti, le nouveau coût amorti.

Un nouveau taux d’intérêt effectif est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes latents ou différés à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les titres disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes latents ou différés à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non en juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit dans un compte de titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

— Opérations de prêts de titres : Les prêts/emprunts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir. note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

– il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

– le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues

– constructions : 20 à 50 ans ;

– aménagements : 5 à 20 ans ;

– mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

– matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

– logiciels : maximum 5 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) sont retraitées en consolidation pour être inscrites à l’actif du bilan au poste « Immobilisations corporelles » lorsqu’elles sont significatives. Elles sont comptabilisées, au commencement du contrat, pour un montant égal à la juste valeur ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux à effectuer au titre de la location. Ces immobilisations sont amorties sur la durée prévue pour des biens de même catégorie.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et passifs liés. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Elles sont définies comme des passifs dont l'échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise. Ces passifs constituent une obligation actuelle juridique ou implicite à l'égard d'un tiers dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.

Un passif n'est comptabilisé que dans le cas où l'évaluation du montant peut être faite avec une fiabilité suffisante. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

— Engagements sur les contrats d’épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

Les modèles de calcul respectifs utilisés par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne feront l’objet de travaux d’homogénéisation au cours de l’exercice 2010.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

– les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

– les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

– les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d ‘actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

– seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

– les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

 

4.9.1. Contrats de location – financement. — Un contrat de location – financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui conduisent obligatoirement à qualifier une opération de contrat de location financement :

– Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

– Le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

– La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

– A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

– La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

Si le preneur résilie le contrat de location les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins value sur le bien…) ;

Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

Faculté pour le preneur de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (recalcul d’un nouveau plan d’amortissement). La part de variation au titre des périodes échues est enregistrée en résultat et la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le Groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.11. Paiements fondés sur base d’actions. — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le Groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions.

La charge supportée par le Groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan.

La charge pour le Groupe est enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options.

Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres.

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le Groupe supporte un passif, la charge correspond à la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dette réévaluée à sa juste valeur par le résultat à chaque arrêté.

 

4.12. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif.

La méthode du calcul global, qui consiste à appréhender tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle l'impôt deviendra exigible ou récupérable, est retenue pour le calcul des impôts différés.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

– aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente

– et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé des emprunts de titres et opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

0

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

128 985

128 985

 

152 923

152 923

Titres à revenu fixe

0

128 985

128 985

0

152 923

152 923

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

0

 

 

0

Prêts aux établissements de crédit

 

3 033

3 033

 

21 202

21 202

Prêts à la clientèle

 

348 295

348 295

 

366 708

366 708

Prêts

0

351 328

351 328

0

387 910

387 910

Opérations de pension

 

 

0

 

 

0

Dérivés de transaction

8 809

 

8 809

14 142

 

14 142

    Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

8 809

480 313

489 122

14 142

540 833

554 975

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

128 985

 

128 985

Prêts et opérations de pension

 

351 328

 

351 328

Total au 31/12/09

0

480 313

0

480 313

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier :

— des actifs comprenant des dérivés incorporés comme certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales

— des obligations structurées couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture

— des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

 

— Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit : Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

 

(En milliers d'euros)

31/12/09

31/12/08

 

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts aux établissements de crédit

3 033

 

 

 

21 202

 

 

 

Prêts à la clientèle

348 295

 

 

 

366 708

 

 

 

    Total

351 328

0

0

0

387 910

0

0

0

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dérivés de transaction

36 751

41 489

Comptes à terme et emprunts interbancaires

34 220

33 509

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

5 130

6 953

Passifs financiers à la juste valeur sur option

39 350

40 462

    Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

76 101

81 951

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

34 220

 

34 220

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

 

5 130

 

5 130

Total au 31/12/09

0

39 350

0

39 350

 

Les passifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent notamment, des émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. Ces opérations sont réalisées pour l’essentiel par Natixis.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/09

31/12/08

 

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

34 220

34 220

 

 

33 509

33 509

 

 

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

5 130

5 130

 

 

6 953

6 953

 

 

    Total

39 350

39 350

0

0

40 462

40 462

0

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

La variation de juste valeur imputable au risque de crédit propre (valorisation du spread émetteur) n’est pas significative.

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

501 749

8 809

35 480

746 619

14 013

39 898

Opérations fermes

501 749

8 809

35 480

746 619

14 013

39 898

Instruments de taux

234 466

 

1 271

285 258

129

1 591

Opérations conditionnelles

234 466

0

1 271

285 258

129

1 591

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

    Total des instruments dérivés de transaction

736 215

8 809

36 751

1 031 877

14 142

41 489

 

5.2. Instruments dérivés de couverture :

 

— Instruments dérivés de couverture : Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Elle est également utilisée pour les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

144 646

2 563

7 811

235 316

3 265

10 446

Opérations fermes

144 646

2 563

7 811

235 316

3 265

10 446

Couverture de juste valeur

144 646

2 563

7 811

235 316

3 265

10 446

Instruments de taux

652 000

752

18 692

6 500

 

242

Opérations fermes

652 000

752

18 692

6 500

0

242

Instruments de taux

122 000

 

1 090

122 000

64

288

Opérations conditionnelles

122 000

0

1 090

122 000

64

288

Couverture de flux de trésorerie

774 000

752

19 782

128 500

64

530

    Total des instruments dérivés de couverture

918 646

3 315

27 593

363 816

3 329

10 976

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Obligations et autres titres à revenu fixe

584 229

469 875

Titres à revenu fixe

584 229

469 875

Actions et autres titres à revenu variable

1 311 499

1 395 644

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 895 728

1 865 519

Dépréciation des créances douteuses

52 169

41 522

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-88 565

-35 853

    Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 859 332

1 871 188

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

17 721

5 051

 

Au cours de l’exercice 2009, en application de l’amendement à IAS 39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » et aucun actifs financiers disponibles à la vente ont été reclassés en « Prêts et créances ».

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le Groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 24 mois constituent des indices de perte de valeur.

Les participations (actions ordinaires et actions de préférence) détenues dans BPCE et CE Participations sont inscrites sur la ligne « Actions et autres titres à revenu variable » pour un montant respectif de 160 980 milliers d’euros et 711 832 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 29 007 milliers d’euros sur les titres BPCE et 29 853 milliers d’euros sur les titres CE Participations. Cette dépréciation est inscrite :

– en « Gains ou pertes nets sur autres actifs »

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

8 298

511

8 809

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

8 298

511

8 809

    Titres

43 071

 

85 914

128 985

    Autres actifs financiers

 

3 033

348 295

351 328

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

43 071

3 033

434 209

480 313

    Titres

491 363

11 380

1 356 589

1 859 332

Actifs financiers disponibles à la vente

491 363

11 380

1 356 589

1 859 332

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

36 751

 

36 751

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

36 751

0

36 751

Autres passifs financiers

 

27 724

11 626

39 350

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

27 724

11 626

39 350

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats / émission

Ventes / remboursements

Reclassements

Autres variations

31/12/2009

 

 

au compte de résultat

directement en capitaux propres

 

 

vers la catégorie Prêts et créances

de et vers les niveaux 1 et 2

 

 

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

8 386

-1 086

 

 

 

 

-2 268

-4 521

511

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

8 386

-1 086

0

0

0

0

-2 268

-4 521

511

Autres actifs financiers

103 169

5 022

 

4 974

-20 178

348 295

-7 073

 

434 209

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

103 169

5 022

0

4 974

-20 178

348 295

-7 073

0

434 209

Titres

1 159 648

-45 028

-1 761

281 978

-42 569

0

0

4 321

1 356 589

Actifs financiers disponibles à la vente

1 159 648

-45 028

-1 761

281 978

-42 569

0

0

4 321

1 356 589

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

36 915

 

 

 

 

 

-32 393

-4 522

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

36 915

0

0

0

0

0

-32 393

-4 522

0

Autres passifs financiers

25 024

414

 

 

-241

 

 

-13 571

11 626

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

25 024

414

0

0

-241

0

0

-13 571

11 626

 

Au 31 décembre 2009, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les titres de participations AFS.

Au cours de l’exercice, 40 678 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3.

Au cours de l’exercice, 2 885 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Prêts et créances sains

9 311 103

8 910 773

Prêts et créances sains nets

9 311 103

8 910 773

Dépréciations individuelles

-1 660

-1 666

Prêts et créances douteux nets

-1 660

-1 666

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

9 309 443

8 909 107

 

Au cours de l’exercice, en application de l’amendement de la norme IAS 39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie des « Prêts et créances sur les établissements de crédit ».

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 9 321 533 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (8 930 807 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

Décomposition des prêts et créances sains sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

6 452 572

7 062 528

Comptes et prêts

2 857 452

1 847 162

Prêts subordonnés et prêts participatifs

1 079

1 083

    Total des prêts et créances sains sur les établissements de crédit

9 311 103

8 910 773

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 827 122 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (1 785 261 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 5 154 561 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (5 660 067 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Prêts et créances sains

10 964 848

10 429 082

Prêts et créances sains nets

10 964 848

10 429 082

Prêts et créances douteux

226 793

188 653

Dépréciations individuelles

-157 548

-134 570

Prêts et créances douteux nets

69 245

54 083

    Total des prêts et créances sur la clientèle

11 034 093

10 483 165

 

Au cours de l’exercice, en application de l’amendement de la norme IAS 39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie des « Prêts et créances sur la clientèle »

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 11 803 448 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (10 561 403 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

Décomposition des prêts et créances sains sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

73 873

66 210

Crédits de trésorerie

1 047 517

1 033 370

Crédits à l'équipement

3 493 282

3 168 521

Crédits au logement

5 853 860

5 671 490

Autres crédits

142 344

135 095

Prêts subordonnés

34 966

42 692

Autres concours à la clientèle

10 571 969

10 051 168

Titres assimilés à des prêts et créances

2 014

2 025

Autres prêts et créances sur la clientèle

316 992

309 679

    Total des prêts et créances sains sur la clientèle

10 964 848

10 429 082

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas procédé au cours de l’exercice au reclassement d’actifs financiers en application des amendements à IAS 39 et IFRS7 « Reclassement d’actifs financiers ».

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le Groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Effets publics et valeurs assimilées

 

7 881

Obligations et autres titres à revenu fixe

19 457

113 077

    Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

19 457

120 958

Dépréciation

 

 

    Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

19 457

120 958

 

Au cours de l’exercice, en application de l’amendement de la norme IAS 39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie des « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance s’élève à 20 337 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (122 241 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

 

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Plus-values latentes sur OPCVM

-4 639

-14 664

GIE fiscaux

-26 669

-27 338

Provisions pour passifs sociaux

10 058

9 213

Provisions pour activité d'épargne-logement

12 204

11 255

Autres provisions non déductibles

17 109

16 708

Autres sources de différences temporelles

19 102

31 866

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

27 165

27 040

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

28 695

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

2 574

87

Provisions pour activité d'épargne-logement

 

 

Provisions sur base de portefeuilles

11 599

11 578

Autres éléments de valorisation du bilan

-15 679

-7 075

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-1 506

4 590

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

8 617

5 575

Impôts différés non constatés

 

-7 324

Impôts différés nets

34 276

58 576

Comptabilisés :

 

 

    A l'actif du bilan

34 276

66 688

    Au passif du bilan

 

8 112

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice

 

(En millions d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

17 722

-3 586

14 136

5 051

9 003

14 054

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-7 476

2 574

-4 902

-251

-313

-564

    Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

10 246

-1 012

9 234

4 800

8 690

13 490

Part du groupe

 

 

0

 

 

0

Intérêts minoritaires

1 323

-440

883

1 445

-495

950

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'encaissement

179 317

174 435

Charges constatées d'avance

2 291

4 961

Produits à recevoir

33 925

36 506

Autres comptes de régularisation

62 958

191 927

Comptes de régularisation - actif

278 491

407 829

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

1 059

Débiteurs divers

66 715

86 980

Actifs divers

66 715

88 039

    Total des comptes de régularisation et actifs divers

345 206

495 868

 

5.10. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/09

31/12/08

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

    Comptabilisés au coût historique

24 037

-12 113

11 924

21 794

-11 046

10 748

    Total des immeubles de placement

24 037

-12 113

11 924

21 794

-11 046

10 748

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 21 439 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (20 958 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

5.11. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/09

31/12/08

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

    Terrains et constructions

140 722

-67 236

73 486

143 755

-63 334

80 421

    Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

202 074

-139 489

62 585

212 179

-149 054

63 125

    Total des immobilisations corporelles

342 796

-206 725

136 071

355 934

-212 388

143 546

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

5 180

 

5 180

5 617

-266

5 351

    Logiciels

6 806

-6 462

344

24 614

-23 966

648

    Autres immobilisations incorporelles

1 900

-1 896

4

1 900

-1 896

4

    Total des immobilisations incorporelles

13 886

-8 358

5 528

32 131

-26 128

6 003

 

5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes à vue

390 543

107 654

Dettes rattachées

19

230

Dettes à vue envers les établissements de crédit

390 562

107 884

Emprunts et comptes à terme

5 673 710

5 301 143

Opérations de pension

33 148

323 333

Dettes rattachées

50 881

58 329

Dettes à termes envers les établissements de crédit

5 757 739

5 682 805

    Total des dettes envers les établissements de crédit

6 148 301

5 790 689

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5 982 932 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (5 659 483 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 6 306 221 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (5 888 533 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

5.12.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires créditeurs

2 334 221

2 089 072

Livret A

5 537 809

5 852 784

PEL / CEL

2 443 096

2 444 117

Autres comptes d'épargne à régime spécial

3 241 283

3 363 757

Dettes rattachées

2 322

2 767

Comptes d'épargne à régime spécial

11 224 510

11 663 425

Comptes et emprunts à vue

8 167

19 313

Comptes et emprunts à terme

1 109 415

743 123

Dettes rattachées

38 273

25 614

Autres comptes de la clientèle

1 155 855

788 050

    Total des dettes envers la clientèle

14 714 586

14 540 547

 

Les comptes à terme incluent notamment 439 723 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 14 729 553 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (14 560 018 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

5.13. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Bons de caisse et Bons d'Epargne

18 711

25 843

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

18 643

93 599

    Total

37 354

119 442

Dettes rattachées

1 656

3 288

    Total des dettes représentées par un titre

39 010

122 730

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 39 010 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (121 935 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

5.14. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'encaissement

83 630

84 303

Produits constatés d'avance

104 294

100 124

Charges à payer

61 809

59 918

Autres comptes de régularisation créditeurs

9 388

74 149

Comptes de régularisation - passif

259 121

318 494

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

30 606

22 232

Créditeurs divers

152 194

174 302

Passifs divers

182 800

196 534

    Total des comptes de régularisation et passifs divers

441 921

515 028

 

5.15. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements(1)

31/12/2009

Provisions pour engagements sociaux

41 501

5 164

-2 531

-782

-1

43 351

Provisions pour activité d'épargne-logement

32 690

2 757

 

 

 

35 447

Provisions pour engagements hors bilan

1 329

 

 

-914

 

415

Provisions pour restructurations

200

 

 

 

 

200

Provisions pour litiges

4 678

9 155

-827

-414

 

12 592

Autres

4 973

768

-303

-753

 

4 685

Autres provisions

43 870

12 680

-1 130

-2 081

0

53 339

    Total des provisions

85 371

17 844

-3 661

-2 863

-1

96 690

 

5.15.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

657 539

494 785

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 055 607

1 157 106

    Ancienneté de plus de 10 ans

337 082

396 199

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 050 228

2 048 090

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

392 866

396 027

        Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

2 443 094

2 444 117

 

5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

39 386

38 769

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

92 783

92 649

    Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

132 169

131 418

 

5.15.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Reprises

31/12/2009

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement :

 

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

 

0

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

 

 

0

    Ancienneté de plus de 10 ans

19 901

8 956

 

28 857

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

19 901

8 956

0

28 857

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

9 267

-4 356

 

4 911

Provisions constituées au titre des crédits PEL

1 039

-539

 

500

Provisions constituées au titre des crédits CEL

2 483

-1 304

 

1 179

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

3 522

-1 843

0

1 679

    Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

32 690

2 757

0

35 447

 

5.16. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

190 600

190 600

    Total

190 600

190 600

Dettes rattachées

1 653

1 361

    Total des dettes subordonnées

192 253

191 961

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 198 040 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (197 117 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel :

 

Date d'émission

Date d'échéance

Taux

Devise

Montant au 31/12/2008

05/11/2011

05/11/2011

Base Euribor 3M

EUR

11 133

28/12/1999

05/11/2011

Base Taux fixe

EUR

34 467

05/11/1999

05/11/2011

Base Euribor 3M-21bp

EUR

7 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

4 000

01/09/2007

19/07/2014

5,20%

EUR

5 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

6 000

21/12/2004

14/02/2015

4,50%

EUR

3 000

15/12/2006

06/07/2015

4,35%

EUR

20 000

30/12/2008

19/07/2014

Variable au trimestre E3M+136bp

EUR

100 000

 

 

 

 

190 600

 

Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par la BPCE.

 

5.17. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d'euros)

31/12/09

31/12/08

 

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales :

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

10 931 250

20

218 625

10 931 250

20

218 625

    Augmentation de capital

7 800 000

20

156 000

 

 

 

    Valeur à la clôture

18 731 250

 

374 625

10 931 250

 

218 625

Certificats coopératifs d'investissement :

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

2 732 819

20

54 656

2 732 819

20

54 656

    Augmentation de capital

1 950 000

20

39 000

 

 

 

    Valeur à la clôture

4 682 819

 

93 656

2 732 819

 

54 656

        Total

 

 

468 281

 

 

273 281

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Produits et charges d’intérêt. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

451 149

-304 307

146 842

486 822

-434 981

51 841

    Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

453 855

-48 711

405 144

484 468

-38 510

445 958

    Comptes d'épargne à régime spécial

-2 706

-255 596

-258 302

2 354

-396 471

-394 117

Prêts et créances avec les établissements de crédit

265 203

-172 082

93 121

385 089

-285 221

99 868

Opérations de location-financement

24 915

 

24 915

25 830

 

25 830

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

////

-11 904

-11 904

////

-20 353

-20 353

Instruments dérivés de couverture

11 633

-23 804

-12 171

14 808

-13 538

1 270

Actifs financiers disponibles à la vente

19 609

 

19 609

28 114

 

28 114

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

1 856

 

1 856

4 702

 

4 702

Autres produits et charges d'intérêts

4

 

4

6

-1

5

    Total des produits et charges d'intérêts

774 369

-512 097

262 272

945 371

-754 094

191 277

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 2 757 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (reprise nette de 3 091 milliers d’euros au titre de l’exercice 2008).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 185 826 milliers d’euros (308 453 milliers d’euros au titre de l’exercice 2008) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

340

-57

283

115

-64

51

Opérations avec la clientèle

53 326

-124

53 202

51 701

-231

51 470

Prestation de services financiers

7 192

-9 259

-2 067

5 032

-8 897

-3 865

Vente de produits d'assurance vie

55 607

0

55 607

56 634

0

56 634

Moyens de paiement

42 408

-25 940

16 468

50 182

-21 734

28 448

Opérations sur titres

9 905

-98

9 807

11 725

-584

11 141

Activités de fiducie

4 141

 

4 141

4 221

0

4 221

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

5 498

-4

5 494

3 356

-1

3 355

Autres commissions

14 537

 

14 537

6 250

0

6 250

    Total des commissions

192 954

-35 482

157 472

189 216

-31 511

157 705

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultats sur instruments financiers de transaction

 

79

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

21 603

13 063

Résultats sur instruments dérivés de transaction

-4 256

-26 576

Résultats sur opérations de couverture

1 206

1 630

    Inefficacité de la couverture de juste valeur

1 776

2 029

        Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

392

-2 825

        Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

1 384

4 854

    Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-570

-399

Résultats sur opérations de change

23

35

        Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

18 576

-11 769

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultats de cession

4 959

-28 473

Dividendes reçus

11 686

72 379

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-9 174

-4 216

    Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

7 471

39 690

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

– les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

– les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

– les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

– les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Revenus

1 033

-301

732

4 824

-386

4 438

Produits et charges sur activités immobilières

1 033

-301

732

4 824

-386

4 438

Produits et charges sur opérations de location

516

-1 497

-981

694

-497

197

Produits et charges sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

4 681

-3 068

1 613

3 838

-1 535

2 303

Charges refacturées et produits rétrocédés

 

-56

-56

2

-123

-121

Autres produits et charges divers d'exploitation

10 001

-6 335

3 666

9 909

-9 554

355

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

1 061

-983

78

217

-1 992

-1 775

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

15 743

-10 442

5 301

13 966

-13 204

762

    Total des produits et charges des autres activités

17 292

-12 240

5 052

19 484

-14 087

5 397

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Charges de personnel

-197 047

-196 985

Impôts et taxes

-8 441

-8 960

Services extérieurs

-127 398

-137 062

Autres charges

-280

-47

Autres frais administratifs

-136 119

-146 069

    Total des charges générales d'exploitation

-333 166

-343 054

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d'euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2009

Exercice 2008

Prêts et créances interbancaires

-2 805

1 767

 

 

-1 038

-47

Prêts et créances avec la clientèle

-53 395

32 387

-21 180

3 697

-38 491

-20 012

Autres actifs financiers

-6 931

16 220

 

 

9 289

-23 332

Engagements par signature

 

915

 

 

915

-75

Coût du risque

-63 131

51 289

-21 180

3 697

-29 325

-43 466

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-57

-371

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées (1)

-58 860

725

    Total des gains ou pertes sur autres actifs

-58 917

354

(1) Titres CE Participations : - 29 853 milliers d’euros Titres BPCE : - 29 007 milliers d’euros

 

6.9. Impôts sur le résultat :

6.9.1. Composantes du poste « Impôts sur le résultat » :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Impôts courants

-11 818

6 502

Impôts différés

-17 168

26 563

Impôts sur le résultat

-28 986

33 065

 

6.9.2. Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultat net (part du groupe)

-18 689

9 396

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

26

-214

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-28 986

33 065

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

10 271

-23 455

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

3 536

-8 076

Effet de la variation des impôts différés non constatés

-7 324

 

Effet des différences permanentes

-589

267

Impôts à taux réduit et activités exonérées

16 804

-25 758

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

1 912

502

Autres éléments

14 646

 

Impôts sur le résultat

28 985

-33 065

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

282,21%

140,97%

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le Groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

– des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du Groupe concernée ;

– des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Capitaux propres part du groupe

1 593 307

1 454 595

Intérêts minoritaires

2 812

1 579

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-713

-1 011

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

1 595 406

1 455 163

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

167 577

169 542

Déductions des fonds propres

-746 817

-826 621

Dont déduction des fonds propres de base

-579 240

-657 079

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-167 577

-169 542

Fonds propres prudentiels

1 016 166

798 084

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du Groupe, hors gains ou pertes latents ou différés filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

– les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

– les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Une décote de 20 % est appliquée à tous les instruments de dettes subordonnées de maturité inférieure à cinq ans.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le Groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le Groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2009, le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net

31/12/2009

Encours net

31/12/2008

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

489 122

 

 

489 122

554 975

Instruments dérivés de couverture

3 315

 

 

3 315

3 329

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

584 229

52 169

-14 056

622 342

487 754

Opérations interbancaires

9 311 103

 

-1 660

9 309 443

8 909 107

Opérations avec la clientèle

10 964 848

226 793

-157 549

11 034 092

10 483 165

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

19 457

 

 

19 457

120 958

Exposition des engagements au bilan

21 372 074

278 962

-173 265

21 477 771

20 559 288

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 865 376

4 666

-415

1 869 627

1 547 694

Exposition globale au risque de crédit

23 237 450

283 628

-173 680

23 347 398

22 106 982

 

La colonne « Dépréciation et provisions » comprend les dépréciations individuelles et les dépréciations sur base de portefeuilles.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres variations (1)

31/12/2009

Actifs financiers disponibles à la vente

-23 643

-6 634

 

16 221

 

-14 056

Opérations interbancaires

-1 667

-484

 

491

 

-1 660

Opérations avec la clientèle

-132 828

-57 414

215

36 269

-3 117

-156 875

Autres actifs financiers

-1 515

-296

 

 

1 137

-674

Dépréciations déduites de l'actif

-159 653

-64 828

215

52 981

-1 980

-173 265

Provisions sur engagements par signature et sur garanties financières données

-1 329

 

 

914

 

-415

    Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

-160 982

-64 828

215

53 895

-1 980

-173 680

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

– un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

– un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

– un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

 

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

 

 

Prêts et avances

56 528

4 459

 

 

 

60 987

Total au 31/12/09

56 528

4 459

0

0

0

60 987

Total au 31/12/08

99 978

1 457

0

0

0

101 435

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

 

7.2.5. Prêts et créances restructurés. — Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Prêts et créances sur la clientèle

2 689

4 254

    Total des prêts et créances restructurés

2 689

4 254

 

7.2.6. Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché :

– Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment ;

– les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

– les cours de change ;

– les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

– et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de la présentation synthétique des principales activités, de la description des processus de décision, négociation, validation et règlements des opérations, du dispositif de limites pour les risques de marché, du dispositif de mesure des risques de marché, de la présentation du dispositif de contrôle permanent, du suivi de la gestion des dépassements, de la présentation des Stress scenarii, de la définition des critères et des seuils d’identification des incidents significatifs et de la présentation des principales conclusions de l’analyse et la mesure des risques de marché.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts.

L’information relative à la gestion du risque de taux d’intérêt requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques correspond à la description synthétique du cadre général de la gestion du risque de taux, à la description synthétique des limites fixées en matière de risque de taux. Elle est complétée par la présentation de la méthode d’évaluation et de surveillance du risque de taux global qui se base sur une analyse statique, une analyse dynamique sur l’horizon de gestion, la définition des scenarii d’analyse du risque de taux et les principales hypothèses d’écoulement. Le rapport sur la gestion des risques précise les enseignements principaux dégagés des mesures de risques et les critères et seuils d’identification des incidents significatifs. Le document décrit le dispositif de contrôle permanent et la gestion des dépassements et fournit une description synthétique des reportings utilisés pour la gestion du risque de taux. Le rapport s’achève par une conclusion synthétique sur la gestion du risque de taux.

 

7.5. Risque de liquidité. — Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques se composent de la description synthétique du cadre général de la gestion du risque de liquidité, de la description des limites fixées en matière de risque de liquidité, du traitement des dépassements éventuels de limites observés au cours du dernier exercice et des procédures suivies pour autoriser ces dépassements. Le rapport présente également les critères et les seuils d’identification des incidents significatifs ainsi que le dispositif de contrôle permanent. Le document décrit les sources de financement et le plan d’urgence mis en place pour faire face à une crise de liquidité. Le rapport se termine par une conclusion synthétique sur la gestion du risque de liquidité

 

7.5.1. Gestion du risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5.2. Echéance des emplois et ressources par durée restant à courir. — Le tableau qui suit présente les actifs et les passifs financiers par date d’échéance contractuelle sur base actualisée :

 

 

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

108 751

 

 

 

 

108 751

Instruments dérivés de transaction

8 809

////

////

////

////

8 809

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

9 069

23 498

125 600

322 146

 

480 313

Instruments dérivés de couverture

3 315

////

////

////

////

3 315

Actifs financiers disponibles à la vente

298 781

47 008

140 471

98 377

1 274 695

1 859 332

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 843 376

768 070

1 216 715

477 329

3 953

9 309 443

Prêts et créances sur la clientèle

446 738

551 228

4 208 152

5 809 946

18 029

11 034 093

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

5 213

10 173

4 071

 

19 457

Actifs financiers par échéance

7 718 839

1 395 017

5 701 111

6 711 869

1 296 677

22 823 513

Instruments dérivés de transaction

36 751

////

////

////

////

36 751

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

125

99

19 395

19 731

 

39 350

Instruments dérivés de couverture

27 593

////

////

////

////

27 593

Dettes envers les établissements de crédit

869 688

1 152 080

1 938 949

2 185 303

2 281

6 148 301

Dettes envers la clientèle

12 437 952

301 714

1 720 631

254 232

57

14 714 586

Dettes représentées par un titre

27 540

4 594

6 876

 

 

39 010

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

92

////

////

////

////

92

Dettes subordonnées

560

1 093

167 600

23 000

 

192 253

Passifs financiers par échéance

13 400 301

1 459 580

3 853 451

2 482 266

2 338

21 197 936

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Salaires et traitements

-106 363

-113 924

Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

-2 899

 

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-30 621

-32 057

Autres charges sociales et fiscales

-54 099

-44 673

Intéressement et participation

-5 964

-6 331

    Total des charges de personnel

-197 047

-196 985

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 752 cadres et 2 104 non cadres, soit un total de 2 856 personnes.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Epargne accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

– le régime de retraite des Caisses d'Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Epargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Régimes CARBP / CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP / CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

306 471

 

 

306 471

319 391

 

 

319 391

Juste valeur des actifs du régime

-302 048

 

 

-302 048

-297 082

 

 

-297 082

Juste valeur des droits à remboursement

-30 031

 

 

-30 031

-27 577

 

 

-27 577

Valeur actualisée des engagements non financés

 

11 918

2 401

14 319

 

13 354

3 291

16 645

Ecarts actuariels non reconnus

24 789

-370

 

24 419

4 449

-3 256

-366

827

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

-819

11 548

2 401

13 130

-819

10 098

2 925

12 204

Engagements sociaux passifs

29 212

 

 

29 212

26 758

10 098

2 925

39 781

Engagements sociaux actifs

-30 010

 

 

-30 010

27 577

 

 

27 577

 

La CGRCE était au 1er janvier 2008 une institution de retraite supplémentaire régie par les articles L.941-1 et suivants du Code de la Sécurité Sociale gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du réseau. Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, ces institutions ont eu l'obligation, avant le 31 décembre 2008, soit de procéder à leur dissolution, soit de demander un agrément en qualité d'institution de prévoyance, soit de fusionner avec une institution de prévoyance.

Les partenaires sociaux de la CGRCE ont opté pour cette troisième solution. Ainsi, au 31 décembre 2008, la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Epargne (GCPCE) a absorbé la CGRCE. Cette fusion n'a pas eu d'incidence comptable directe pour le Groupe Caisse d’Epargne.

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Régimes CARBP / CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP / CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

319 391

13 354

3 291

336 036

305 048

12 666

2 436

320 150

Coût des services rendus

 

633

73

706

 

414

30

444

Coût financier

11 815

1 454

181

13 450

12 805

396

75

13 276

Prestations versées

-7 994

-45

-101

-8 140

-8 193

 

-144

-8 337

Ecarts actuariels

-16 741

-2 661

-424

-19 826

21 049

-122

894

21 821

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

-817

-619

-1 436

-11 318

 

 

-11 318

Dette actuarielle en fin de période

306 471

11 918

2 401

320 790

319 391

13 354

3 291

336 036

Juste valeur des actifs en début de période

-297 082

 

 

-297 082

-287 449

 

 

-287 449

Rendement attendu des actifs

-9 361

 

 

-9 361

-12 442

 

 

-12 442

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

7 994

 

 

7 994

8 193

 

 

8 193

Ecarts actuariels de l'exercice

-3 599

 

 

-3 599

-16 704

 

 

-16 704

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

11 320

 

 

11 320

Juste valeur des actifs en fin de période

-302 048

 

 

-302 048

-297 082

 

 

-297 082

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

-27 577

 

 

-27 577

-27 214

 

 

-27 214

Rendement attendu des droits à remboursement

-2 454

 

 

-2 454

-364

 

 

-364

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

-30 031

 

 

-30 031

-27 578

 

 

-27 578

Solde net des engagements

-25 608

11 918

2 401

-11 289

-5 269

13 354

3 291

11 376

Ecarts actuariels non reconnus

24 790

-370

 

24 420

 

 

 

 

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

4 449

-3 256

-366

827

Solde net au bilan

-818

11 548

2 401

13 131

-820

10 098

2 925

12 203

 

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 88 % en obligations, 4 % en actions, 2 % en actifs immobiliers et 6 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Ajustements liés à l’expérience au titre des régimes à prestations définies : Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En millions d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2006

01/01/2006

Valeur actualisée des engagements et droits à remboursement financés (1)

306 471

319 391

305 049

327 238

341 222

Juste valeur des actifs du régime (2)

-332 079

-324 659

-314 662

-332 651

-341 302

Solde net au bilan

-25 608

-5 268

-9 613

-5 413

-80

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience (pertes) gains - En % de (1)

2,6%

0,5%

4,0%

-1,1%

3,4%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience (pertes) gains - En % de (2)

1,1%

5,3%

-6,7%

-3,4%

2,4%

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Régimes CARBP / CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP / CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

633

73

706

 

414

29

443

Coût financier

11 815

1 454

181

13 450

12 805

471

19

13 295

Rendement attendu des actifs de couverture

-9 361

 

 

-9 361

-12 442

-156

 

-12 598

Rendement attendu des droits à remboursement

-2 454

 

 

-2 454

-363

 

 

-363

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

 

-61

-424

-485

 

-18

516

498

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des charges des régimes à prestations définies

 

2 026

-170

1 856

 

711

564

1 275

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31/12/2009

31/12/2008

 

Régimes CARBP / CGPCE

Retraites

Autres engagements

Régimes CARBP / CGPCE

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

4,10%

3,40%

3,40%

4,00%

3,60%

3,60%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,30%

 

 

4,10%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

3,50%

 

 

4,00%

 

 

Tables de mortalité

 

 

 

TGH/TGF 05

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

– TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

– TPRV 93 pour les autres engagements de retraite et

– TGH TGF 05 pour la CGR.

 

8.3. Paiements fondés sur base d’actions :

 

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Epargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 2 899 milliers d’euros. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité 

Dont banque commerciale 

 

2009

2008

2009

2008

Produit net bancaire

450 843

382 300

394 556

394 756

Frais de gestion

-352 330

-362 643

-331 723

-346 006

Résultat brut d'exploitation

98 513

19 657

62 833

48 750

Coût du risque

-29 325

-43 466

-25 703

-9 664

Résultat d'exploitation

69 188

-23 809

37 130

39 086

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-58 917

354

40

353

Résultat courant avant impôt

10 271

-23 455

37 170

39 439

 

L’activité Clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

– Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

– Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés en faveur

1 591 007

1 277 997

    Des établissements de crédit

74 601

14 542

    De la clientèle

1 516 406

1 263 455

        Ouvertures de crédit confirmées

1 472 599

1 204 598

    Autres engagements

43 807

58 857

Engagements de financement reçus

79 129

77 897

    D'établissements de crédit

79 129

77 897

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés

4 680 862

1 945 285

    D'ordre des établissements de crédit

3 746 880

1 715 695

    D'ordre de la clientèle

933 982

229 590

Engagements de garantie reçus

8 839 480

8 240 256

    D'établissements de crédit

167 906

146 414

    De la clientèle

8 671 574

8 093 842

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Instruments de dettes

33 148

323 250

Prêts et avances

4 395 157

1 665 703

    Total

4 428 305

1 988 953

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 2 170 221 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP.

– 690 127 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF (195 828 milliers d’euros au 31 décembre 2008),

– 1 254 913 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de GCE Covered Bonds contre 1 118 069 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 264 897 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 230 915 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe Caisse d’Epargne sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe et le entreprises sociales pour l’habitat (ESH ) dans lesquelles le Groupe est le seul actionnaire de référence.

 

11.1. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire de la Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

 

— Rémunération des dirigeants mandataires sociaux : Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2009 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 306 milliers d’euros (1 308 milliers d’euros en 2008)

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeant mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Note 12. – Informations sur les opérations de location-financement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Inférieur à 1 an

51 751

56 314

Entre 1 et 5 ans

168 214

183 920

A plus de 5 ans

189 326

191 781

Investissement brut dans les contrats de location-financement, à recevoir par maturité

409 291

432 015

Inférieurs à 1 an

42 373

44 206

Entre 1 et 5 ans

140 583

145 428

A plus de 5 ans

141 907

126 666

Paiements minimaux actualisés

324 863

316 300

Produits financiers non acquis

84 428

88 479

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2009.)

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009 sur :

— Le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, telsqu'ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— La vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les nonnes d'exercice professionnel applicables en

France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolides ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Evaluation des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.1, 6.7, 7.2.2 et 7.2.3 de l'annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

— Valorisation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.5 et 4.1.6 de l'annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes de l'annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.2, 5.3 et 5.7 de l'annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu'il existe une indication objective de baisse

– prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu'il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l'identification d'indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 5.3 de l'annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres CE Participations et BPCE.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes 4.10 et 8.2 de l'annexe aux comptes consolidés.

— Provisionnement des produits d'épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d'épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes 4.5 et 5.15.3 de l'annexe aux comptes consolidés.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux nonnes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Labège et Poitiers, le 12 avril 2010.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit Département de KPMG SA :

Pricewaterhousecoopers Audit :

Philippe Saint-Pierre,

Michel Pasquet.

 

 

VIII. — Rapport de gestion

  

1001850

28/04/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou Charente
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1516
Texte de l'annonce :

1001516

28 avril 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°51


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES  

Banque coopérative régle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital : 468 281 880 euros.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux. 

Bilan non consolidé au 31 mars 2010.

(en milliers d'euros.) 

ACTIF

MONTANT

Caisse , Banques Centrales, CCP

106 296

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Etablissements de Crédit

9 535 971

Créances sur la Clientèle

11 043 613

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

518 494

Actions et Autres Titres à revenu variable

332 655

Participations et Autres Titres détenus à long terme

64 352

Parts dans les Entreprises liées

972 082

Immobilisations Incorporelles

5 322

Immobilisations Corporelles

107 804

Autres Actifs

191 067

Comptes de Régularisation

325 710

        TOTAL ACTIF

23 203 366

 

PASSIF

MONTANT

Dettes envers les Etablissements de Crédit

5 855 747

Comptes créditeurs de la Clientèle

14 631 310

Dettes représentées par un titre

254 166

Autres Passifs

213 798

Comptes de Régularisation

349 098

Provisions pour Risques et Charges

153 818

Dettes Subordonnées

193 008

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

Capitaux propres Hors FRBG

1 413 422

     Capital

468 282

     Primes d'Emission

652 002

     Réserves

292 300

     Provisions règlementées

838

     Report à nouveau

0

Résultat en instance d'approbation

27 095

        TOTAL PASSIF

23 203 366

 

HORS-BILAN

MONTANT

ENGAGEMENTS DONNES

 

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

1 649 196

ENGAGEMENTS DE GARANTIE

249 819

ENGAGEMENTS SUR TITRES

 

ENGAGEMENTS RECUS

 

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

70 305

ENGAGEMENTS DE GARANTIE

115 252

 ENGAGEMENTS SUR TITRES

 16 605

 

1001516

23/10/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7498
Texte de l'annonce :

0907498

23 octobre 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°127


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES  

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital 343 281 880 €.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux. 

Bilan au 30 septembre 2009.  

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

107 008

Créances sur les établissements de crédit

9 736 320

Créances sur la clientèle

10 660 507

Obligations et autres titres à revenu fixe

715 976

Actions et autres titres à revenu variable

288 209

Participations et autres titres détenus à long terme

54 705

Parts dans les entreprises liées

1 027 253

Immobilisations incorporelles

7 354

Immobilisations corporelles

106 760

Autres actifs

191 319

Comptes de régularisation

268 167

    Total actif

23 163 578

  

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

5 899 749

Comptes créditeurs de la clientèle

14 669 093

Dettes représentées par un titre

291 867

Autres passifs

165 357

Comptes de régularisation

388 926

Provisions pour risques et charges

154 715

Dettes subordonnées

193 292

Fonds pour risques bancaires Généraux

111 904

Capitaux propres hors FRBG

1 288 675

    Capital

343 282

    Primes d'émission

652 002

    Réserves

292 300

    Provisions règlementées

1 091

    Report à nouveau

0

    Résultat en instance d'approbation

0

        Total passif

23 163 578

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 507 090

    Engagements de garantie

257 927

    Engagements sur titres

5 646

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

70 305

    Engagements de garantie

122 437

    Engagements sur titres

0

 

 

0907498

29/07/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6080
Texte de l'annonce :

0906080

29 juillet 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°90


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU CHARENTES  

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital 343 281 880 €.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

 

Bilan au 30 juin 2009.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

106 274

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Etablissements de Crédit

9 822 152

Créances sur la Clientèle

10 483 362

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

742 893

Actions et Autres Titres à revenu variable

275 525

Participations et Autres Titres détenus à long terme

55 478

Parts dans les Entreprises liées

1 027 234

Immobilisations incorporelles

5 396

Immobilisations corporelles

111 289

Autres actifs

188 338

Comptes de Régularisation

270 113

    Total actif

23 088 054

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

5 975 799

Comptes créditeurs de la Clientèle

14 624 869

Dettes représentées par un titre

300 206

Autres passifs

100 226

Comptes de Régularisation

340 573

Provisions pour Risques et Charges

151 701

Dettes subordonnées

194 101

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 904

Capitaux propres Hors FRBG

1 288 675

    Capital

343 282

    Primes d'émission

652 002

    Réserves

292 300

    Provisions règlementées

1 091

    Report à nouveau

0

    Résultat en instance d'approbation

0

        Total passif

23 088 054

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 364 475

    Engagements de garantie

252 922

    Engagements sur titres

0

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

70 305

    Engagements de garantie

98 116

    Engagements sur titres

7 394

 

 

0906080

11/05/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2777
Texte de l'annonce :

0902777

11 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°56


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



CAISSE D’EPARGNE et de prevoyance AQUITAINE POITOU-CHARENTES

 

Banque coopérative au Capital : 273 281 880 €.

Siège social : 61, rue du Château d’eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

 

Comptes individuels annuels.

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Caisses, banques centrales

 

124 407

89 303

Effets publics et valeurs assimilées

3.3 / 3.5

7 881

7 870

Créances sur les établissements de crédit

3.1 / 3.5

9 282 406

8 567 967

    A vue

 

7 056 420

6 410 565

    A terme

 

2 225 986

2 157 402

Operations avec la clientèle

3.2 / 3.5 / 3.9

10 379 863

9 572 784

    Créances commerciales

 

21 801

21 589

    Autres concours à la clientèle

 

10 279 663

9 468 326

    Comptes ordinaires débiteurs

 

78 399

82 869

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3 / 3.5

716 335

977 831

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

364 035

1 484 344

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

65 209

74 021

Parts dans les entreprises liées

3.4

1 010 501

761 111

Immobilisations incorporelles

3.6

5 710

4 710

Immobilisations corporelles

3.6

114 415

112 860

Autres actifs

 

241 766

412 028

Comptes de régularisation

3.8

423 321

192 654

        Total de l'actif

 

22 735 848

22 257 481

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Engagements donnés

4.1 / 4.2 / 4.3

1 584 491

1 779 178

    Engagements de financement

3.4

1 313 870

1 509 520

        Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

98 733

122 015

        Engagements en faveur de la clientèle

 

1 215 137

1 387 505

    Engagements de garantie

3.4

254 900

269 658

        Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

34 340

2 829

        Engagements d'ordre de la clientèle

 

220 560

266 829

    Engagements sur titres

 

15 721

0

        Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

15 721

 

 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

 

Passif

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Dettes envers les établissements de crédit

3.1 / 3.5

5 890 692

6 492 190

    A vue

 

470 135

494 272

    A terme

 

5 420 557

5 997 918

Operations avec la clientèle

3.2 / 3.5

14 532 247

13 694 505

    Comptes d'épargne à régime spécial

 

11 668 877

10 966 508

        A vue

 

9 497 528

8 404 791

        A terme

 

2 171 349

2 561 717

    Autres dettes :

 

2 863 370

2 727 997

        A vue

 

2 112 837

2 078 636

        A terme

 

750 533

649 361

Dettes représentées par un titre

3.5 / 3.7

124 340

110 489

    Bons de caisse

 

27 977

33 835

    Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

 

96 363

76 654

    Emprunts obligataires

 

 

 

    Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

Autres passifs

 

162 391

102 421

Comptes de régularisation

3.8

334 338

212 489

Provisions

3.9

150 071

144 103

Dettes subordonnées

3.4 / 3.5 / 3.10.3

191 961

91 930

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.10.2

111 904

163 560

Capitaux propres hors FRBG

3.10.1

1 237 904

1 245 794

    Capital souscrit

 

273 281

273 281

    Primes d'émissions

 

652 003

652 003

    Réserves

 

299 477

264 424

    Ecart de réévaluation

 

 

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 091

1 423

    Report à nouveau

 

0

-45 547

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

12 052

100 210

        Total du passif

 

22 735 848

22 257 481

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Engagements reçus

4.2 / 4.3

173 633

140 121

    Engagements de financement

3.4

70 305

35 915

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

70 305

35 915

    Engagements de garantie

 

87 606

103 461

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

87 606

103 461

    Engagements sur titres

 

15 722

745

        Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

15 722

0

        Autres engagements reçus

 

0

745

 

 

II. — Compte de résultat 2008.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2008

Exercice 2007

+ Intérêts et produits assimilés

5.1

971 295

874 063

- Intérêts et charges assimilées

5.1

-769 990

-680 997

+ Revenus des titres à revenu variable

5.2

72 692

59 222

+ Commissions (produits)

5.3

194 355

203 494

- Commissions (charges)

5.3

-35 788

-35 879

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

-487

64

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement

 

 

 

Et assimilés

5.5

-104 163

36 520

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

15 251

15 552

- Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-9 659

-10 857

Produit net bancaire

 

333 507

461 183

- Charges générales d'exploitation

5.7

-342 852

-338 679

- Dotations aux amortissements et aux dépréciations

 

-17 086

-14 537

Sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

 

 

Résultat brut d'exploitation

 

-26 431

107 967

- Coût du risque

5.8

-21 781

-6 594

Résultat d'exploitation

 

-48 212

101 373

+/-Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-1 173

-8 187

Résultat courant avant impôt

 

-49 385

93 186

-Impôt sur les bénéfices

5.11

9 451

7 234

+/-Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

51 986

-211

+/-Résultat net

 

12 052

100 210

 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

 

 

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre juridique et financier – faits caractéristiques de l’exercice et événements postérieurs à la clôture.

 

1.1. Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. — Les Caisses d'Epargne constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne (CNCE). Le Groupe Caisse d'Epargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des Caisses d'Epargne et au développement de leurs activités. Une Fédération Nationale des Caisses d'Epargne a été constituée selon les modalités prévues par la Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L 512-99 du Code monétaire et financier.

 

Caisses d'Epargne. — Les Caisses d’Epargne sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les Caisses d’Epargne sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales et de certificats coopératifs d’investissement.

 

Sociétés locales d'épargne. — Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

Caisse Nationale des Caisses d'Epargne (CNCE). — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la CNCE est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est entièrement détenu depuis le 29 janvier 2007 par les Caisses d’Epargne.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des Caisses d’Epargne et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

Filiales. — Les filiales et participations nationales relèvent de quatre grands pôles :

— La Banque commerciale qui regroupe la banque de détail (dont la Banque Palatine et le Crédit Foncier), la banque du développement régional et l’outre-mer et international (dont la Financière OCEOR);

— Les activités de services immobiliers, c’est-à-dire les transactions, ventes, aménagements et promotion, expertise conseil/gestion d’actifs;

— Les activités d’assurance et de services à la personne;

— Natixis, l’établissement contrôlé conjointement par les Groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire et regroupant leurs activités de marché et de services financiers :

– Banque de financement et d’investissement,

– Gestion d’actifs (Natixis Global Asset Management),

– Capital-investissement et gestion privée,

– Services aux investisseurs (dont CACEIS) c’est-à-dire conservation, monétique, assurance, garantie, ingénierie sociale, crédit à la consommation,

– Poste clients (dont la COFACE), c’est-à-dire assurance crédit, affacturage, information d’entreprises, gestion de créances.

 

Filiales dans le domaine informatique/ Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de deux GIE informatiques nationaux se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information.

 

1.2. Système de garantie. — En application des dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier complétées par celles de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, la CNCE, en tant qu’organe central, a organisé le système de garantie et de solidarité au sein du Groupe Caisse d’Epargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les Caisses d’Epargne qui sont affiliées de droit à la CNCE en vertu de l’article L. 512-95 du Code monétaire et financier, mais également les établissements de crédit de droit français qui sont affiliés à la CNCE sur décision de celle-ci conformément aux articles R. 512-57 et R. 512-58 du Code monétaire et financier. Plus globalement, le système de garantie couvre toutes les entités du Groupe en vertu du principe de responsabilité fondé sur les liens d’actionnariat.

Le cas particulier de Natixis, établissement de crédit contrôlé conjointement par la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, organe central du réseau des Banques Populaires) et la CNCE, relève de la nouvelle disposition introduite par l’article 42 de la loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 qui complète l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier. Cette disposition permet l’affiliation d’un établissement de crédit à plusieurs organes centraux qui le contrôlent conjointement directement ou indirectement.

Elle prévoit la conclusion d’une convention entre les organes centraux concernés pour définir les modalités d’exercice de leurs pouvoirs respectifs sur l’établissement affilié ainsi que la mise en oeuvre de leurs obligations à son égard, en particulier en matière de liquidité et de solvabilité. Après agrément par le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) le 30 mars 2007, la convention d’affiliation de Natixis à la CNCE et à la BFBP a été signée le 2 avril 2007 en présence de Natixis. Cette affiliation est effective depuis cette même date.

En tout état de cause, la BFBP et la CNCE feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence de Natixis à la demande de la Commission bancaire. Elles ont pris l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord entre elles, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions de la Commission bancaire d’apporter en tant que de besoin, à parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités bancaires.

Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de Natixis, la BFBP et/ou la CNCE se retrouveraient dans une situation nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice, les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne seraient mis en jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier.

La participation des Caisses d'Epargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) créé en vertu de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate d’environ 280 millions d'euros au 31 décembre 2008. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

 

1.3. Faits caractéristiques de l’exercice :

 

Fusions des Caisses d’Epargne. — L’année 2008 est marquée, au sein du Groupe Caisse d’Epargne, par l’achèvement des processus de fusion entre Caisses d’Epargne initiés en 2006, visant à doter ces dernières des moyens humains et financiers nécessaires pour accélérer leur développement commercial.

Au 31 décembre 2008, le Groupe Caisse d’Epargne compte 17 Caisses d’Epargne régionales.

 

Augmentation du capital de la CNCE. — Le changement de la réglementation entraîné par la réforme Bâle II a modifié les règles de calcul du ratio de fonds propres de base. Aussi, afin de maintenir son ratio de fonds propres de base à un niveau élevé, la CNCE a réalisé une augmentation de capital lors de l’assemblée générale extraordinaire convoquée le 26 mars 2008.

Elle s’est traduite par l’émission d’actions ordinaires pour 1,6 milliard d’euros et par l’émission d’actions de préférence pour 1,6 milliard d’euros, qui ont été souscrites intégralement par les Caisses d’Epargne.

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a souscrit 188 867 milliers d’euros à cette augmentation de capital.

 

Incidences de la crise financière. — L’année 2008 est marquée par l’aggravation de la crise financière née au cours de l’exercice 2007 de l’effet de la baisse de valeur des biens immobiliers aux Etats-Unis et de la hausse des taux d’intérêt.

Au cours du premier semestre 2008, la crise de l’immobilier résidentiel américain s’est accentuée, avec pour conséquence notable une détérioration de la situation financière des sociétés de rehaussement de crédit qui accordaient des garanties portant sur des actifs immobiliers titrisés.

Au cours du second semestre, la crise financière s’est intensifiée et de profonds bouleversements économiques et financiers ont marqué cette période : les faillites en septembre de Lehman Brothers et de Washington Mutual, la quasi-paralysie du marché interbancaire pendant plusieurs semaines ou le sauvetage de grands acteurs bancaires par fusions, rachats de crédits en défaisance ou interventions étatiques.

Progressivement, au cours du dernier trimestre 2008, la crise du crédit a succédé à la crise bancaire et la réduction des crédits accordés par les établissements bancaires à l’économie « réelle » est venue s’ajouter à une phase de ralentissement cyclique normal après le rebond des années précédentes.

Ce contexte de fortes turbulences a conduit les gouvernements de la plupart des pays industrialisés à prendre des mesures de grande ampleur pour restaurer la confiance et à mettre en oeuvre des plans pour assurer le financement de l’économie. (cf. § 1.2 du rapport sur la gestion des risques relatif à la crise de liquidité et aux modalités de refinancement).

Incités par les pouvoirs politiques (le Congrès américain ou les dirigeants européens réunis en G8), les régulateurs comptables internationaux ont de leur coté tenté d’apporter des réponses au débat sur la juste valeur, élément souvent considéré comme un facteur aggravant de la crise financière. Dans ce contexte, des précisions ont été apportées sur la manière d’appliquer la juste valeur dans un environnement de crise et plus particulièrement sur les modalités d’appréciation du caractère inactif d’un marché, et l’IASB a supprimé les différences existant avec les normes américaines sur les reclassements des instruments financiers. Dans un soucis d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a fait évoluer les textes régissant les reclassements de portefeuille en référentiel comptable français. (cf. § 2.1.3 des états financiers sur le reclassement de portefeuille).

Enfin, en réponse à la crise financière, le Forum de Stabilité Financière a formulé, dans son rapport du 7 avril 2008, des recommandations en matière de transparence qui visent à améliorer l’information financière relative à certaines expositions à risque. Ces recommandations s’appuient sur les travaux du Groupe des « Senior Supervisors » qui a identifié les meilleures pratiques en matière de transparence à partir des communications financières émises par les banques internationales.

Les expositions à risques présentées conformément à ces recommandations sont détaillées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Livret A. — Les modalités de la réforme du Livret A sont fixées aux articles 145 et 146 de la Loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie et portent plus particulièrement sur :

— L’ouverture à compter du 1er janvier 2009 de la distribution du livret A à toutes les banques ;

— Le maintien d’une centralisation des fonds du Livret A et du LDD auprès de la Caisse des Dépôts suffisante pour lui permettre d’assurer ses missions ;

— Le maintien des principes de rémunération des établissements bancaires distribuant ce produit.

Depuis le 1er janvier 2009, la distribution du Livret A est banalisée à tous les établissements bancaires. Ceux-ci perçoivent un commissionnement de 0,6 % fixé par décret au titre de la centralisation à la Caisse des dépôts des fonds collectés sur le Livret A et le Livret de Développement Durable. Dans le cadre de la transition qui durera jusqu’en 2011, les Caisses d’Epargne bénéficieront d’une rémunération additionnelle comprise entre 0,1 % et 0,3 %, mais seront tenues de centraliser une part plus importante des liquidités collectées.

 

Migration informatique : projet CAP APC. — Le week-end du 18-20 octobre 2008, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a migré vers le système informatique My Sys. La Caisse fut la première à passer de RSI à Mys Sys et fut suivie quelques mois après par la Caisse Ile de France.

Evolutif et très accessible, ce nouveau système privilégie le client et la qualité de la relation commerciale.

18 mois de travaux ont été nécessaires pour préparer cette migration, sollicitant tous les corps de métiers, soit environ 200 personnes.

De nombreux moyens et outils ont été déployés progressivement afin de comprendre les évolutions et de s’approprier le nouvel outil : formations, briefs agence, réunions managers, classeur « Ce qui change », procédures et modes opératoires, site et rubriques d’informations dédiés sur CultureNet, assistance au démarrage...

Après le week end de migration, les équipes sont restées mobilisées pour réaliser les ajustements nécessaires.

 

Nouvelle Charte financière. — La nouvelle charte financière groupe est applicable depuis le 1er octobre 2008. En CEAPC, la mise en place a été effectuée à partir du 16 octobre, en lien avec la migration informatique et le passage sur un portefeuille unique CEAPC. Au 31/12/2008, le portefeuille CEAPC est réparti en 5 compartiments :

— Portefeuille Compte propre : portefeuille de trading ; contrainte de liquidité journalière et limite en VaR ;

— Portefeuille Moyen Long Terme Investisseur : limité liée aux fonds propres disponibles (net du Capital investissement) ; cette limite est respectée au 28/02/2009.

— Corporates ;

— Portefeuille ALM : produits permettant la couverture du risque de liquidité et de taux et constituant une réserve de liquidité.

— Portefeuille Investissement en Capital (IC) : inclus le capital risque, l’investissement Immobilier Hors exploitation et les participations locales.

 

Mise en place de l’outil FERMAT ALM. — Le Comité de Gestion Banque Commerciale du 10 décembre 2008 a validé la bascule ainsi que le principe de consolidation de la position ALM de la banque commerciale sur l’arrêté du 31 décembre 2008. Cette décision a été confirmée en Comité ALM Groupe du 22 décembre 2008 ainsi que par le Comité Risque Groupe du 22 janvier 2009.

Le dossier d’homologation démontre une meilleure appréhension des risques ALM sur Fermat tant dans l’exercice statique que dynamique.

Les travaux réalisés par les CEP montrent que la solution est homologable et les écarts entre les 2 outils sont pour la plupart justifiés par une meilleure modélisation des risques sur Fermat.

Les résultats obtenus sont probants sur les indicateurs ALM statiques et dynamiques et notamment sur ceux utilisés dans le cadre du dispositif de limites GCE.

Dans ce contexte, la CEAPC a opté pour une bascule sur FERMAT ALM et l’abandon d’un double run avec ALM-SIS dès la situation au 31 décembre 2008. Nous avons néanmoins maintenu une solution de secours en conservant une base ALM-SIS en date du 30 septembre qui pourra le cas échéant être recalée sur l’arrêté du 31 décembre 2008. Ce dispositif est beaucoup moins contraignant qu’une alimentation d’ ALM-SIS et permet d’estimer la position ALM par l’ajustement des productions nouvelles du dernier trimestre.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture :

— Nexity : cession de la participation dans le Crédit Foncier :

Le 29 janvier 2009, Nexity et la CNCE ont signé l’accord concrétisant l’acquisition annoncée en décembre 2008 par la CNCE de la participation de 23,4% détenue par Nexity dans le Crédit Foncier de France.

 

 

 

 

Note 2. – Informations sur les règles et principes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du règlement n° 91-01 du CRBF modifié par le règlement n°2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

— et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.1.1. Créances sur les établissements de crédit. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme.

Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit.

 

2.1.2. Créances sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de celles matérialisées par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes débiteurs et autres crédits.

Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 3.4. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

A compter du 31 décembre 2008, le classement en encours douteux des créances sur les acquéreurs de logement s'opère conformément aux dispositions réglementaires au plus tard lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis six mois ou 180 jours (contre 3 mois ou 60 jours auparavant).

Au sein des encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an sont qualifiées de créances compromises à moins que le caractère contraire soit démontré.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché du fait de la situation financière du débiteur sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variables. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Quand le risque de crédit porte sur des engagements de financement ou de garantie inscrits en hors bilan, le risque est pris en compte sous forme de provision pour risques et charges.

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires, il est constaté sous forme de provision au passif.

Pour la présentation des comptes en annexe, la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d'Epargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commerciaux, financiers et des risques.

 

2.1.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies sur le plan comptable par deux textes principaux :

— Le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement du CRB n° 90-01 du 23 février 1990, texte de base en la matière et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— Le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui aborde les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction,

En ce qui concerne les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Ce sont des titres soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. L’étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exception, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 n’entrent toutefois pas dans le périmètre de la règle de contagion en cas de cession ultérieure, lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le Règlement 2008-17 du 17 décembre 2008 modifiant le règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’Avis 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « titres de transaction » et hors de la catégorie « titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie des titres de transaction, vers les catégories des titres d’investissement et des titres de placement est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif, et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

La date d’effet des transferts hors de la catégorie « titres de transaction » et hors de la catégorie « titres de placement » susmentionnés ne peut être antérieure au 1er juillet 2008 et doit être la même que celle retenue pour l’établissement des comptes consolidés.

Aucun reclassement n’a été effectué en 2008.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

2.1.4. Immobilisations incorporelles. — Elles sont inscrites pour leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires inclus).

Les biens sont amortis selon leurs durées probables d’utilisation. En particulier, les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

2.1.5. Constructions. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— Le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs,

— Le règlement CRC n° 2004-06 qui met en application l’avis du CNC n° 2004-15 relatif à la définition, la comptabilisation et à l’évaluation des actifs.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

2.1.6. Autres immobilisations corporelles. — Elles sont inscrites à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires), à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération.

Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

— Mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— Matériels informatiques : 3 à 5 ans.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

2.1.7. Dettes envers les établissements de crédit et comptes créditeurs de la clientèle. — Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

2.1.8. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

2.1.9. Dettes représentées par un titre. — Elles sont présentées selon la nature de leur support. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.1.10. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ils sont évalués selon la même méthode actuarielle que celle appliquée aux avantages postérieurs à l’emploi.

 

Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, …) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, …) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

2.1.11. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la Caisse d’Epargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

2.1.12. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.1.13. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément au règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2008.

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires. — La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 5 660 067 milliers d'euros au 31 décembre 2008.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 279 407 milliers d'euros et 54 518 milliers d'euros au 31 décembre 2008.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle (en milliers d'euros :

 

Actif

31/12/2008

31/12/2007

Créances commerciales

21 969

20 988

Autres concours à la clientèle

10 138 523

9 335 601

    Crédits de trésorerie

1 010 758

1 026 909

    Crédits à l'équipement

3 413 559

3 115 828

    Prêts épargne logement

131 410

124 894

    Autres crédits à l'habitat

5 532 246

5 026 095

    Autres

50 549

41 874

Comptes ordinaires débiteurs

61 973

76 739

Créances rattachées

74 241

61 209

Créances douteuses

167 763

171 080

Dépréciations sur créances douteuses

-84 605

-92 835

        Total

10 379 863

9 572 783

 

 

Passif

31/12/2008

31/12/2007

Comptes d'épargne à régime spécial

11 665 259

10 905 250

    Livret A

5 852 784

5 095 258

    Livret Jeune, Livret B et Livret de Développement Durable

1 718 601

1 378 272

    PEL et CEL

2 444 117

2 779 243

    LEP

1 530 115

1 517 806

    PEP

95 988

105 516

    Autres

23 654

29 156

Autres dettes

2 836 774

2 706 042

    Comptes ordinaires créditeurs

2 092 207

2 047 524

    Autres

744 567

658 518

Dettes rattachées

30 214

83 213

        Total

14 532 247

13 694 505

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit :

 

Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2008 :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Créances sur les établissements de crédit

9 282 406

0

 

 

 

Créances sur la clientèle :

10 296 705

167 763

-84 605

110 902

-65 840

    Particuliers : crédits immobiliers

4 854 010

79 086

-39 884

27 592

-10 238

    Particuliers : autres

824 750

13 438

-6 777

26 443

-19 262

    Professionnels

458 226

7 466

-3 765

22 770

-9 561

    Entreprises

1 449 648

23 619

-11 911

30 042

-23 841

    Collectivités et institutionnels locaux

2 672 300

43 539

-21 957

1 250

-826

    Autres

37 772

615

-310

2 805

-2 112

 

L’impact du passage à 6 mois du délai d’observation des impayés pour le déclassement en douteux des créances sur les acquéreurs de logement n’est pas significatif.

 

Créances restructurées. — Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 4 012 milliers d'euros, après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 1 475 milliers d'euros au 31 décembre 2008.

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixes et variables :

 

(En milliers d'euros)

Transaction

Placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

31/12/2008

31/12/2007

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

7 622

 

259

7 881

7 870

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

591 103

111 531

 

13 701

716 335

977 831

Actions et autres titres à revenu variable (2)

0

347 724

 

16 311

 

364 035

1 484 344

    Total au 31 décembre 2008

 

938 827

119 153

16 311

13 960

1 088 251

 

    Total au 31 décembre 2007

 

 

 

 

 

 

2 470 046

(1) Dont titres cotés 595 218 milliers d'euros au 31 décembre 2008 contre 812 485 milliers d'euros au 31 décembre 2007

(2) Dont titres cotés 22 milliers d'euros au 31 décembre /2008 contre 22 milliers d'euros au 31 décembre 2007

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à moins 4 635 milliers d'euros au 31 décembre 2008 contre 2 582 milliers d'euros au 31décembre 2007 pour les titres de placement et à moins 25 milliers d'euros, au 31 décembre 2008 contre 407 milliers d'euros au 31 décembre 2007 pour les titres d'investissement

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 172 733 milliers d'euros.

Il n'y a pas eu de transfert de titres au cours de la période.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit :

 

En milliers d'euros

Placement

Activité de portefeuille

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2008

31/12/2007

Valeur nette comptable

946 449

2 309 861

16 311

12 085

Valeur de marché

1 006 676

2 348 639

11 403

15 715

Plus-values latentes (1)

60 227

38 778

-4 908

3 630

Moins-values latentes dépréciées

101 255

28 183

1 133

1 176

(1) dont 256 milliers d'euros sur les effets publics et valeurs assimilées, 629 427 milliers d'euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 369 371 milliers d'euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

Les moins-values sur les titres d'investissement faisant l'objet d'une provision s'élèvent à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2008.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital (1)

Quote-part du capital détenue

 (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SDR Expanso

11 930

16 638

96,48%

11 510

11 510

 

 

4 760

1 345

 

 

SCI Tournon

11 626

297

100,00%

11 626

11 626

2 000

 

3 145

1 250

 

 

FCPR Expanso Invest

6 362

6 910

99,84%

6 352

6 352

 

 

5 188

5 509

161

 

CIS Aquitaine Valley

3 418

 

78,61%

2 687

2 687

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sébadour

3 900

3 369

56,31%

2 196

2 196

 

 

379

-109

 

 

SAS Foncière des CE

24 008

 

30,35%

7 286

7 286

4 847

 

 

 

22

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

///

///

///

978 952

978 326

17 778

 

////

////

60 782

 

Filiales étrangères (ensemble)

///

///

///

 

 

 

 

////

////

 

 

Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

///

///

///

18 080

14 793

11 062

 

////

////

8 625

 

Participations dans les sociétés étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Y compris FRBG le cas échéant

 

Comme indiqué dans la note 2.1.3, les titres de participations et les parts dans les entreprises liées sont évalués à la clôture de l’exercice au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité.

La valeur d’utilité des actions ordinaires de la Caisse Nationale des Caisses d’épargne (CNCE) a été déterminée sur la base de l’actualisation des flux de dividendes futurs distribuables (DDM) ressortant du dernier plan d’affaires consolidé de la CNCE, tel que revu par les instances dirigeantes de la CNCE.

Les paramètres appliqués (Beta, taux sans risque et prime de risque) sont ceux utilisés dans le cadre des méthodologies mises en oeuvre pour les tests de dépréciation des filiales bancaires de la CNCE (taux d’actualisation de 10 % et taux de croissance à l’infini, au-delà de l’horizon du plan d’affaires prévisionnel compris entre 2 % et 2,5 %).

Cette valeur d’utilité a été confortée par une valorisation suivant la méthode dite de « la somme des parties » consistant à valoriser séparément les différents métiers et filiales de la CNCE, à partir des derniers plans prévisionnels d’affaires approuvés par la Direction des dites entités ou filiales, en leur appliquant les paramètres propres à leur secteur d’activité.

La valeur d’utilité des actions ordinaires de la CNCE ainsi déterminée est supérieure à la valeur d’acquisition des titres inscrits dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Cette valeur d’utilité n’intègre pas les effets d’une aggravation ou d’une prolongation éventuelle de la crise économique et financière qui pourraient nécessiter la révision des dits plans d’affaires au cours de l’exercice 2009 et qui conduiraient à réexaminer la valorisation des actions ordinaires de la CNCE détenues par la Caisse d’Epargne.

 

3.4.2. Entreprises dont la caisse d'épargne est associée indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BAI-BRITTANY FERRIES

260, Bd St Germain 75007 Paris

GIE

CASTELLANE BAIL

RUE DES CAPUCINES PARIS

GIE

CDS ECUREUIL

77, Bd St Jacques 75014 Paris

GIE

CREDECUREUIL

27/29, Rue de la Tombe Issoire 75673 Paris

GIE

DU VERGNE

Rue du Vergne 33080 Bordeaux Cedex

GIE

ECUREUIL AQUIT POITOU-CHARENTES

Av du Futuroscope 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

ECUREUIL DE BEAULIEU

Rue GAY LUSSAC POITIERS

SCI

EDITH BAIL 1

Quai P. DOUMERE COURBEVOIE

GIE

EDITH BAIL 2

Quai P. DOUMERE COURBEVOIE

GIE

EDITH BAIL 3

Quai P. DOUMERE COURBEVOIE

GIE

EDITH BAIL 4

Quai P. DOUMERE COURBEVOIE

GIE

FINELER AUTAN

Bd ST GERMAIN PARIS

GIE

FINELER MAESTRO

Bd ST GERMAIN PARIS

GIE

FINELER MELTEM

Bd ST GERMAIN PARIS

GIE

FINELER MOUSSON

Bd ST GERMAIN PARIS

GIE

FINELER SIMOUN

Bd ST GERMAIN PARIS

GIE

FINELER TRAMONTANE

Bd ST GERMAIN PARIS

GIE

GCE ACHATS

50 Av Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

GCE ASSURANCE PRODUCTION SCE

88 Avenue de France 75641 Paris cedex 13

GIE

GCE BUSSINESS SERVICES

Rue F. BRAUDEL PARIS CEDEX 13

GIE

GCE DISTRIBUTION

AV. P. MENDES France PARIS

GIE

GCE GARANTIES ENTREPRISES

50 Av Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

GCE MOBILIZ

50 Av Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

GCE TECHNOLOGIES

50 Av Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

GIE CHANTACO

4 Rue Gaillon 75002 Paris 02

GIE

GIE CHIBERTA

4 Rue Gaillon 75002 Paris 02

GIE

GIE DISTRIBUTION

50 Av Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

GIE GCE BUSINESS SERVICES

Immeuble le Malraux 12/20 rue Fernand Braudel 75214 Paris cedex 13

GIE

GIE OLIVIA BAIL

19 boulevard des Italiens - 75002 Paris

GIE

GIRCE INGENIERIE

Rue du Fort de Noyelles 59113 Seclin

GIE

GIROLATA BAIL

Bd ST GERMAIN PARIS

GIE

HOURTIN PORT

110, Av de la Jallère 33075 Bordeaux

SCI

KELTIA

41, Av de l'Opéra 75002 Paris

GIE

LA JALLERE

1, Terrasse Front du Médoc 33000

SCI

NAVIRE H 1413

19, Bd des Italiens 75002 Paris

GIE

NAVIRE H1411

Bd DES ITALIENS PARIS

GIE

NEUILLY CONTENTIEUX

AV. G. POMPIDOU LEVALLOIS PERRET

GIE

OPERA 1 BAIL

9, Quai du Prés P. Doumer 92400 Courbevoie

GIE

PAPANGUE BAIL

Quai P. DOUMERE COURBEVOIE

GIE

PRONYFI

37, Av Henry Lafleur 98 849 Nouméa Cedex

GIE

ROXANE DE BERGERAC

9, Quai du Prés P. Doumer 92400 Courbevoie

GIE

S.C.I. DU VERGNE

Rue du VERGNE BORDEAUX

SCI

SAVINIEN DE BERGERAC

9, Quai du Prés P. Doumer 92400 Courbevoie

GIE

SIRCE 2

AV.DU MAINE PARIS

GIE

SPRING RAIN

103, Av des Champs Elysées 75008 Paris

GIE

ST PIERRE INVEST

Bd ST GERMAIN PARIS

GIE

SYLVIE BAIL

19, Rue des Capucines 75001 Paris

GIE

TOURNON

61, Rue du Château d'eau 33076 Bordeaux

SCI

VERONIQUE BAIL

19, Rue des Capucines 75001 Paris

GIE

VULCAIN ENERGIE

Rue BASSANO PARIS

GIE

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées. — Seuls les encours existants en fin de période entre la Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES et les entreprises liées, c’est-à-dire les entités effectivement incluses dans le périmètre de consolidation par intégration globale du Groupe Caisse d’Epargne, sont déclarées dans le tableau suivant :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2008

31/12/2007

Créances

2 120 633

71 065

2 191 698

2 109 417

    Dont subordonnées

6 153

0

6 153

6 151

Dettes

5 839 476

19 595

5 859 071

6 449 994

    Dont subordonnées

191 936

0

191 936

91 930

Engagements de financement donnés

91 404

6 741

98 145

108 431

Engagements de financement reçus

70 559

2 299 400

2 369 959

35 915

Engagements de garantie donnés d'ordre

85 261

 

85 261

215 232

Des entreprises liées

 

 

 

 

 

3.5. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 mois

De 1 à 3 mois

De 3 à 6 mois

De 6 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2008

Total des emplois

 

 

 

 

 

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

7 881

 

 

 

 

 

7 881

Créances sur les établissements de crédit

7 291 737

44 768

109 285

135 005

1 230 645

470 966

9 282 406

Opérations avec la clientèle

371 707

182 390

270 994

600 838

3 316 275

5 637 659

10 379 863

Obligations et autres titres à revenu fixe

66 121

28 307

116 090

61 552

284 851

159 414

716 335

    Total des ressources

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

827 557

73 339

263 445

462 103

2 484 843

1 779 405

5 890 692

Opérations avec la clientèle

12 470 850

289 652

280 385

574 795

591 881

324 684

14 532 247

Dettes représentées par un titre :

48 272

22 307

37 024

8 562

8 175

0

124 340

    Bons de caisse et d'épargne

17 448

659

553

1 141

8 175

0

27 976

    TMI et TCN

30 824

21 648

36 471

7 421

0

0

96 364

Dettes subordonnées

 

 

 

 

52 976

138 985

191 961

 

3.6. Immobilisations corporelles et incorporelles :

3.6.1. Variations ayant affecté les postes d'immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

Valeur brute

01/01/2008

Acquisitions

Cessions/Mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute

31/12/2008

Amortissements et dépréciations 31/12/2008

Valeur nette

31/12/2008

Incorporelles

27 730

1 266

2

 

28 994

23 284

5 710

Corporelles

292 195

40 914

28 082

 

305 027

190 612

114 415

    Total

319 925

42 180

28 084

0

334 021

213 896

120 125

 

3.6.2. Immobilisations incorporelles. — L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2008 concerne (valeur nette en milliers d'euros) :

— Les logiciels : 359 milliers d’euros

— Les fonds commerciaux : 5 351 milliers d’euros

 

3.6.3. Immobilisations corporelles. — La valeur nette au 31 décembre 2008 des terrains et constructions s'élève à 47 156 milliers d'euros dont 38 924 milliers d'euros utilisés pour les propres activités de l’établissement.

 

3.7. Dettes représentées par un titre. — Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Bons de caisse et bons d'épargne

2 134

2 925

TMI et TCN

1 154

471

    Total

3 288

3 396

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 12 milliers d'euros.

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

Actif

Passif

Droits à remb. avant post emploi retraite CGR

27 577

 

Gains à étaler sur IFT Contrats de couverture

 

426

Charges et produits constatés d'avance (1)

9 374

99 124

Produits à recevoir/Charges à payer

46 134

75 354

Valeurs à l'encaissement

176 769

85 944

Autres

163 467

73 490

    Total au 31 décembre 2008

423 321

334 338

    Total au 31 décembre 2007

192 654

212 489

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres

31/12/2008

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actif

-94 448

-34 963

0

38 244

283

-90 884

Crédits à la clientèle

-92 835

-30 669

 

38 124

775

-84 605

Autres

-1 613

-4 294

 

120

-492

-6 279

Provisions inscrites au passif

33 085

4 912

0

-2 944

 

35 053

Risques d'exécution d'engagement par signature

1 421

234

 

-160

 

1 495

Crédits à la clientèle

31 664

4 678

 

-2 784

 

33 558

    Total

-61 363

-30 051

0

35 300

283

-55 831

 

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.2. Provisions (hors risque de contrepartie). — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d'euros)

01/01/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres

31/12/2008

Litiges, amendes et pénalités

2 902

3 222

-442

-951

 

4 731

Engagements sociaux

38 408

2 228

 

-855

 

39 781

PEL/CEL

35 780

 

 

-3 091

 

32 689

Autres opérations bancaires et non bancaires

33 928

6 397

 

-2 501

-7

37 817

    Total

111 018

11 847

-442

-7 398

-7

115 018

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d'Epargne. L'engagement de la Caisse d'Epargne est limité au versement des cotisations.

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Caisse d'Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des caisses d’épargne géré antérieurement au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une caisse de retraite propre au GCE ; la CGRCE est assimilée à un fonds d'avantages à long terme,

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

319 391

 

 

319 391

305 049

7 192

 

312 241

Juste valeur des actifs du régime

-297 082

 

 

-297 082

-287 449

-3 500

 

-290 949

Juste valeur des droits à remboursement

-27 577

 

 

-27 577

-27 214

 

 

-27 214

Valeur actualisée des engagements non financés

 

13 354

3 291

16 645

 

5 539

2 436

7 975

Ecarts actuariels non reconnus

4 449

-3 256

-366

827

8 795

914

-440

9 269

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

0

 

 

 

0

    Solde net au bilan

-819

10 098

2 925

12 204

-819

10 145

1 996

11 322

Engagements sociaux passifs

26 758

10 098

2 925

39 781

26 396

10 145

1 996

38 537

Engagements sociaux actifs

27 577

 

 

27 577

27 214

 

 

27 214

 

La CGRCE était au 1er janvier 2008 une institution de retraite supplémentaire régie par les articles L.941-1 et suivants du Code de la Sécurité Sociale gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du réseau. Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, ces institutions ont eu l'obligation, avant le 31 décembre 2008, soit de procéder à leur dissolution, soit de demander un agrément en qualité d'institution de prévoyance, soit de fusionner avec une institution de prévoyance.

Les partenaires sociaux de la CGRCE ont opté pour cette troisième solution. Ainsi, au 31 décembre 2008, la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Epargne (GCPCE) absorbe la CGRCE. Cette fusion n'a pas d'impact comptable direct pour la Caisse d'Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des caisses d’épargne (CGRCE). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En milliers d'euros)

31/12/08

31/12/07

31/12/06

31/12/05

Valeur actualisée des engagements (1)

319 391

305 049

327 238

341 222

Juste valeur des actifs de régime et des droits à remboursement (2)

-324 659

-314 662

-332 651

-341 302

Déficit (surplus)

-5 268

-9 613

-5 413

-80

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience (pertes) gains en% de (1)

0,5%

4,0%

-1,1%

3,4%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience (pertes) gains en % de (2)

5,3%

-6,7%

-3,4%

2,4%

 

Au 31 décembre 2008, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 88 % en obligations, 6 % en actions, 2 % en actifs immobiliers et 4 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

305 048

12 666

2 436

320 150

327 238

12 451

2 053

341 742

Coût des services rendus

 

414

30

444

 

430

103

533

Coût financier

12 805

396

75

13 276

12 309

413

46

12 768

Prestations versées

-8 193

 

-144

-8 337

-8 314

-188

-105

-8 607

Ecarts actuariels

21 049

-122

894

21 821

-26 184

-1 017

339

-26 862

Coûts des services passés

 

 

 

0

 

 

 

0

Autres (écarts de conversion, variations de période)

-11 318

 

 

-11 318

 

295

 

295

    Dette actuarielle en fin de période

319 391

13 354

3 291

336 036

305 049

12 384

2 436

319 869

Juste valeur des actifs en début de période

-287 449

 

 

-287 449

-278 872

-3 515

 

-282 387

Rendement attendu des actifs

-12 442

 

 

-12 442

-13 392

-159

 

-13 551

Cotisations reçues

 

 

 

0

-25 483

 

 

-25 483

Prestations versées

8 193

 

 

8 193

8 314

188

 

8 502

Ecarts actuariels de l'exercice

-16 704

 

 

-16 704

21 986

-14

 

21 972

Autres (écarts de conversion, variations de période)

11 320

 

 

11 320

 

 

 

0

    Juste valeur des actifs en fin de période

-297 082

0

0

-297 082

-287 447

-3 500

0

-290 947

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

-27 214

 

 

-27 214

-53 779

 

 

-53 779

Rendement attendu des droits à remboursement

-364

 

 

-364

1 082

 

 

1 082

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

0

25 483

 

 

25 483

Prestations versées

 

 

 

0

 

 

 

0

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

0

 

 

 

0

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

0

 

 

 

0

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

-27 578

0

0

-27 578

-27 214

0

0

-27 214

    Solde net des engagements

-5 269

13 354

3 291

11 376

-9 612

8 884

2 436

1 708

Ecarts actuariels non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

0

Coûts des services passés non reconnus

4 449

-3 256

-366

827

8 794

851

-440

9 205

    Solde net au bilan

-820

10 098

2 925

12 203

-818

9 735

1 996

10 913

 

(1) Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

414

29

443

 

271

103

374

Coût financier

12 805

471

19

13 295

12 309

253

46

12 608

Rendement attendu des actifs de couverture

-12 442

-156

 

-12 598

-13 391

-125

 

-13 516

Rendement attendu des droits à remboursement

-363

 

 

-363

1 082

 

 

1 082

Ecarts actuariels

 

-18

516

498

 

-18

-121

-139

Coûts des services passés

 

 

 

0

 

 

 

0

Evénements exceptionnels

 

 

 

0

 

 

 

0

    Total des charges des régimes à prestations définies

0

711

564

1 275

0

381

28

409

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

31/12/2008

31/12/2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

4,00%

3,60%

3,60%

4,60%

4,20%

4,20%

Rendement attendu des actifs des régimes

4,10%

 

 

4,60%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

4,00%

 

 

4,20%

 

 

Tables de mortalité

TGH/TGF 05

 

 

 

 

 

 

(2) 3,80 % au 31/12/2008 et 4,59% au 31/12/2007 pour les avantages tarifaires aux retraités.

 

Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA). — Lors de sa réunion du 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a attribué gratuitement, de manière égalitaire et nominative, 60 actions Natixis au profit des salariés de Natixis ainsi que des sociétés qui lui sont liées, directement ou indirectement, dans les conditions de l’article L.225-197-2 du Code du Commerce, sous réserve que ces sociétés répondent aux dites conditions au moins depuis le 17 novembre 2006.

Cette attribution concerne les salariés, en France, du Groupe Banque Populaire, du Groupe Caisse d’Épargne, de Natixis et de ses filiales, ayant au moins 3 mois d’ancienneté à la date du 12 novembre 2007, soit au total près de 110 000 personnes.

Le Directoire de Natixis a ainsi attribué des actions gratuites à chaque bénéficiaire qui seront acquises après une période de 2 ans sous condition de présence.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés qui sera refacturée à l’issue de la période d’acquisition par Natixis qui a procédé à l’acquisition des actions sur le marché.

La charge globale a été calculée sur la base du prix d’acquisition unitaire des actions par Natixis ; le calcul tenant compte d’un taux moyen de turn over estimé de 2,25 % sur la période (jusqu’au 12 novembre 2009) et de la contribution patronale de 10 %, instituée par l’article 13 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale.

La prise en compte de la charge est étalée sur la période de 2 ans au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les bénéficiaires.

Au 31 décembre 2008, le montant constaté à ce titre s’élève à 1 347 milliers d’euros ce qui porte la provision constituée à 1 531 milliers d'euros.

Par ailleurs, en conséquence de la réalisation de l’augmentation de capital réalisée par Natixis en septembre 2008, et afin de préserver les droits économiques des bénéficiaires, le Directoire de Natixis a décidé d’attribuer 33 actions gratuites complémentaires aux bénéficiaires du SAGA.

Cette opération n'a pas d'impact significatif sur l'évaluation de la charge globale constatée dans les comptes des entreprises concernées.

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

 

Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de moins de 4 ans

1 391 733

471 663

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

260 158

1 320 305

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de plus de 10 ans

396 199

573 820

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 048 090

2 365 788

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

396 027

413 455

    Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

2 444 117

2 779 243

 

Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

92 649

80 610

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

38 769

44 555

    Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

131 418

125 165

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Variations nettes

31/12/2008

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de moins de 4 ans

 

 

0

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

 

0

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de plus de 10 ans

23 391

-3 490

19 901

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

23 391

-3 490

19 901

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

9 385

-118

9 267

Provisions constituées au titre des crédits PEL

558

481

1 039

Provisions constituées au titre des crédits CEL

2 446

37

2 483

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

3 004

518

3 522

    Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

35 780

-3 090

32 690

 

3.10. Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées :

3.10.1. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Au 31 décembre 2006

91 626

89 550

219 907

51 406

452 489

Mouvements de l'exercice

181 655

562 452

393

48 804

793 304

Au 31 décembre 2007

273 281

652 002

220 300

100 210

1 245 793

    Augmentation de capital

 

 

 

 

 

    Affectation réserves

 

 

 

 

 

    Distribution

 

 

80 600

-100 210

-19 610

    Changement de méthode

 

 

 

 

 

    Autres variations Provisions reg

 

 

-331

 

-331

    Résultat au 31 décembre 2008

 

 

 

12 052

12 052

    Acompte sur dividende

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2008

273 281

652 002

300 569

12 052

1 237 904

 

Le capital social de la Caisse d'Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES s'élève à 273 281 milliers d'euros et est composé pour 218 625 euros de 10 931 275 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et des 54 656 milliers d’euros de 2 732 819 certificats d’investissement de nominal de 20 euros.

 

3.10.2. Variation du FRBG :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Dotations

Reprises

31/12/2008

Fonds pour risques bancaires généraux

163 560

 

-51 656

111 904

 

3.10.3. Dettes subordonnées. — La CNCE a accordé des prêts subordonnés remboursables à la Caisse d'Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la caisse d’épargne au titre de l'article 4.d du règlement n°90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Date d'émission

Date d'échéance

Taux

Devise

Montant au 31/12/2008

05/11/1999

05/11/2011

Base Euribor 3M

EUR

11 133

28/12/1999

05/11/2011

Base Taux fixe

EUR

34 467

05/11/1999

05/11/2011

Base Euribor 3M-21bp

EUR

7 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

4 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

5 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

6 000

21/12/2004

14/02/2015

4,50%

EUR

3 000

15/12/2006

06/07/2015

4,35%

EUR

20 000

30/12/2006

19/07/2014

Variable au trimestre E3M+136bp

EUR

100 000

 

 

 

 

190 600

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Actifs donnés en garantie des engagements de la Caisse d’Epargne ou de tiers. — Dans un contexte où la liquidité constitue un enjeu majeur, les établissements de crédit français bénéficient désormais de plusieurs dispositifs de refinancement reposant sur la mise en garantie d’actifs financiers :

 

— Banque Centrale (BCE) : Dans le cadre de l’accès aux possibilités de refinancement de la Banque Centrale, la CNCE est l’établissement mobilisateur qui à ce titre est contrepartie aux refinancements accordés par la Banque de France. Afin de garantir ces refinancements, l’organisme mobilisateur a l’obligation de constituer un pool de garantie au sein duquel les garanties supportées sont gérées de manière fongible.

Ces garanties sont de deux natures :

– d’une part, l’apport de créances privées soit détenu en propre, soit détenues par des établissements comme les caisses d’épargne, dans le cadre d’une convention établie conformément aux dispositions de la Banque de France. A cet effet les établissements cédants donnent mandat à l’établissement mobilisateur (CNCE) de céder en leur nom des créances au bénéfice de la Banque de France. La mobilisation des créances donne lieu à une cession en pleine propriété à titre de garantie conformément aux dispositions des articles 313-23 et 313-24 du Code monétaire et financier (cession Dailly).

– d’autre part, l’apport de titres en nantissement qui sont physiquement livrés à la Banque de France qui les inscrit dans un compte titre dédié. Ces titres peuvent avoir été préalablement reçus par l’établissement mobilisateur par voie d’emprunt ou de pension.

 

— Société de Financement de l’Economie Française (SFEF) : Afin d’assurer un soutien à l’économie française et particulièrement aux activités de crédit, l’Etat et les principaux groupes bancaires français ont créé la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française) destinée à refinancer les banques françaises pour des maturités moyennes (jusqu’à 5 ans). Ce dispositif vient compléter le refinancement bancaire de court terme assuré par la Banque Centrale.

Les prêts de la SFEF sont garantis par un mécanisme de nantissement d’actifs. Le mécanisme repose sur l’article L.431-7-3 du code monétaire et financier : la garantie est constituée par des affectations en nantissement de créances éligibles.

La garantie de l’Etat est accordée à titre onéreux de manière à ce que les bénéficiaires assument un coût correspondant à des conditions normales de marché. Les prêts de la SFEF aux établissements sont garantis par un nantissement de créances (prêts à la consommation, prêts immobiliers hors GCE Covered Bonds). La CNCE ne joue qu’un rôle de mandataire et de teneur de compte des Caisses d’Epargne.

 

— GCE Covered Bonds (GCE CB): Afin de diversifier les sources de financement du Groupe, la GCE a créé un véhicule d’émission (GCE Covered Bonds) qui lui permet de réaliser des émissions AAA de type « Covered Bonds » à destination d'investisseurs institutionnels et/ou qualifiés. Le principe général est d’émettre des obligations sur le marché et de les garantir par un ensemble surdimensionné de prêts (pool) respectant des critères d’éligibilité prédéfinis. Dans un premier temps, les prêts concernent les Caisses d’Epargne (CEP) et le Crédit Foncier (CFF).

GCE Covered Bonds bénéficie d’une garantie financière accordée par les CEP et le CFF sous la forme d’un portefeuille de créances qu’ils détiennent. Cette garantie financière est régie par l’article L 431-7-3 du code monétaire et financier.

Les ressources collectées par GCE Covered Bonds sont intégralement prêtées à la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne (CNCE). La CNCE, en tant que société « centralisatrice », prête ces mêmes ressources aux CEP et au CFF selon une clé de répartition correspondant au poids des créances éligibles au dispositif Covered Bonds pour chaque établissement au moment de la constitution du pool.

 

— Banque Européenne d’Investissement (BEI) : Le Groupe Caisse d’Epargne joue un rôle majeur auprès du secteur public en France et contribue à accompagner les collectivités locales dans leurs projets d’investissements.

Afin d’optimiser les conditions financières de ses offres à ses clients, le Groupe a recours en partie à des financements obtenus auprès de la BEI, l’institution financière européenne qui a vocation à financer en direct ou par le biais du système bancaire des investissements dans des domaines prioritaires définis par les instances de l’Union européenne (cohésion, réseaux de transport, énergie, environnement, recherche et développement et PME).

A ce titre, la CNCE reçoit les fonds de la BEI et les répartit entre les Caisses d'Epargne, le Crédit Foncier, la Financière Océor et éventuellement d’autres établissements du Groupe qui, in fine, les prêtent aux bénéficiaires à des conditions financières avantageuses.

Les financements obtenus de la BEI sont, pour la plupart, assortis de garanties à chaque niveau sous forme de bordereau de cession de créances professionnelles (cessions Dailly) de prêts à des collectivités publiques à la CNCE et endossé par cette dernière au bénéfice de la BEI.

Au 31 décembre 2008, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 195 828 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF,

– 1 118 069 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de GCE Covered Bonds,

– 230 915 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Au 31 décembre 2007, 207 774 milliers d’euros de créances étaient apportées en garantie des financements obtenus de la BEI.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers à terme :

 

 

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

31/12/2008

31/12/2007

Operations sur marches de gré a gré (1)

 

 

 

 

 

Opérations fermes

878 405

 

2 431

880 836

1 031 271

Opérations conditionnelles

407 258

 

 

407 258

490 678

    Total (montants nominaux)

1 285 663

 

2 431

1 288 094

1 521 949

    Total (juste valeur)

 

 

 

 

6 837

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

 

(En milliers d'euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

31/12/2008

Opérations fermes

878 405

 

2 431

 

880 836

Opérations conditionnelles

407 258

 

 

 

407 258

Achats

407 258

 

 

 

 

Ventes

 

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2008

1 285 663

 

2 431

 

1 288 094

Total au 31 décembre 2007

1 423 960

95 000

2 989

 

1 521 949

 

4.2.2. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2008

Operations sur marches de gré a gré

 

 

 

 

Opérations fermes

337 544

303 184

240 108

880 836

Opérations conditionnelles

50 792

295 303

61 163

407 258

    Total

388 336

598 487

301 271

1 288 094

 

4.2.3. Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d'Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d'Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

— Le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05,

— Le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d'Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES par :

— La signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives,

— La signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de titres.

 

(En milliers d'euros)

Gouvernement et banques centrales de l'OCDE et org. Assimilés

Etablissements financiers de l'OCDE et org. Assimilés

Autres contreparties

31/12/2008

Equivalent risque de crédit non pondéré avant

 

 

 

 

Accord de compensation et de collatéralisation

 

78

11

89

Effets des accords de compensation par liquidation

 

 

 

 

Effet de collatéralisation

 

 

 

 

Equivalent risque de crédit non pondéré après

 

 

 

 

Accord de compensation et de collatéralisation (1)

 

78

11

89

Equivalent risque de crédit pondéré après

 

 

 

 

Accord de compensation et de collatéralisation

 

16

11

27

(1) Dont coût de remplacement net positif.

 

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au Réseau des caisses d'épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

Au 31 décembre 2008, l'équivalent risque de crédit pondéré, tel qu'il ressort du précédent tableau, représente 0,002 % de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,479% au 31 décembre 2007.

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

22 731 318

22 731 648

22 253 477

22 253 732

Dollar

4 301

4 002

3 976

3 742

Livre sterling

20

5

12

3

Yen

111

108

2

0

Autres devises

98

85

15

5

    Total

22 735 848

22 735 848

22 257 482

22 257 482

 

4.4. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan au 31 décembre 2008 :

 

(En milliers d'euros)

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements reçus de la clientèle

 

8 091 553

Autres engagements

1 665 703

 

Total

1 665 703

8 091 553

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Produits

Charges

Exercice 2008

Exercice 2007

Exercice 2008

Exercice 2007

Opérations avec les établissements de crédit

410 964

362 814

-288 008

-287 176

Opérations avec la clientèle

493 411

427 462

-448 256

-360 289

Obligations et autres titres à revenu fixe

64 947

78 229

-30 799

-30 856

Dettes subordonnées

 

482

-4 574

-2 058

Autres

1 973

5 076

1 647

-618

    Total

971 295

874 063

-769 990

-680 997

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

— La couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 195 883 milliers d'euros en 2008,

— Un complément de rémunération sur encours, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 54 148 milliers d'euros en 2008.

Au 31 décembre 2008, la reprise de la provision épargne logement s’élève à 3 091 milliers d’euros.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Actions et autres titres à revenu variable

9 345

646

Participations et autres titres détenus à long terme

691

3 131

Parts dans les entreprises liées

62 656

55 445

    Total

72 692

59 222

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

4 672

-4 614

 

Opérations avec la clientèle

54 837

 

 

Opérations sur titres

15 946

-584

 

Moyens de paiement

50 182

-21 707

 

Vente de produits d'assurance-vie

56 634

 

 

Autres commissions (1)

12 084

-8 883

 

    Total au 31 décembre 2008

194 355

-35 788

158 567

    Total au 31 décembre 2007

203 494

-35 879

167 615

 

(1) Autres Commissions :

— Charges :

– Opérations avec la CNCE : 3 277 milliers d’euros ;

– Charges sur titres gérés en dépôts : 4 960 milliers d’euros ;

– Autres commissions : 646 milliers d’euros.

— Produits :

– Ventes de produits d’assurance : 5 811 milliers d’euros ;

– Produits location coffres forts : 507 milliers d’euros ;

– Produits sur services télématiques : 1 020 milliers d’euros ;

– Commissions SACCEF : 949 milliers d’euros ;

– Autres commissions : 3 797 milliers d’euros.

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Titres de transaction

79

 

Change

35

5

Instruments financiers

-601

59

    Total

-487

64

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Titres de placement

TAP

Exercice 2008

Exercice 2007

Résultat des cessions

-33 936

-36

-33 972

62 913

Dotation (reprise) nette aux (de) dépréciations

-70 191

 

-70 191

-26 393

    Total

-104 127

-36

-104 163

36 520

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Produits

Charges

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

3 838

-1 535

Transferts de charges

120

 

Autres produits et charges

11 293

-8 124

    Total au 31 décembre 2008

15 251

-9 659

    Total au 31 décembre 2007

15 552

-10 857

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Frais de personnel

-195 902

-195 023

    Salaires et traitements

-115 405

-115 915

    Charges de retraite (1)

-32 044

-26 455

    Autres charges sociales et fiscales

-42 371

-46 440

    Intéressement et participation

-6 082

-6 213

Impôts et taxes

-7 876

-7 958

Services extérieurs et autres frais administratifs

-139 074

-135 698

        Total

-342 852

-338 679

 

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (cf. note 11).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 704 cadres et 2 215 non cadres, soit un total de 2 919.

Les principaux dirigeants sont les membres du directoire de la Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2008 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 308 milliers d’euros.

Le montant des avantages post emploi au titre de l’exercice 2008 s’élève à 208 milliers d’euros.

 

Dispositions sur le régime de retraite. — Les présidents de directoire des Caisses d’Epargne peuvent bénéficier, par une convention conclue en date du 18 juillet 2005, d’un régime de retraite supplémentaire à prestations définies de type additif destiné à leur procurer un complément de retraite déterminé en fonction de leur salaire.

Pour bénéficier de ce régime de retraite, les bénéficiaires doivent remplir l’ensemble des conditions ci-après définies au jour de leur départ :

– Achever définitivement sa carrière professionnelle au sein du Groupe Caisse d’Epargne. Cette condition est remplie, lorsque le bénéficiaire fait partie des effectifs à la date de son départ ou de sa mise à la retraite,

– Avoir, à la date de son départ ou de sa mise à la retraite, au moins 10 années d’ancienneté dans les fonctions de Président du Directoire d'une Caisse d’Epargne ou de Directeur Général d'un établissement affilié à la CNCE (au sens de l'article L. 511-31 du Code Monétaire et Financier) sans que le nombre d'années pris en compte à ce titre ne puisse excéder 5 ans.

– Avoir procédé à la liquidation des régimes de retraite de base de la Sécurité Sociale, et complémentaires obligatoires ARRCO, AGIRC.

Les bénéficiaires auront droit à une rente annuelle égale à 10 % de la rémunération brute moyenne des trois meilleures années civiles complètes perçue au sein du Groupe Caisse d’Epargne, à la date de rupture du contrat de travail ou à la fin de son mandat social.

Par ailleurs, les membres de Directoire bénéficient au même titre que tous les cadres dirigeants du Groupe de deux régimes additionnels en points gérés par des institutions de prévoyance.

 

Indemnités de fin de mandat. — Les indemnités de fin de mandat des mandataires sociaux des Caisses d'Epargne sont régies par des dispositions prises en 2003 par le Comité de Rémunération et de Sélection de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne.

En cas de non renouvellement ou d'interruption du mandat à l'initiative de l'entreprise sans motif réel ou à caractère abusif, une indemnité couvrant le préjudice subi serait versée au mandataire social concerné. Cette indemnité ne saurait excéder 28 mensualités de la rémunération brute dans le cas d'un mandataire social bénéficiant d'un contrat de travail et de 36 mensualités pour un mandataire social ne bénéficiant pas d'un contrat de travail.

Début 2009, cette indemnité a été plafonnée à 24 mois, en extension au Groupe Caisse d'Epargne des recommandations AFEP / MEDEF du 6 octobre 2008 relatives au gouvernement d'entreprise et à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ou organisé.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux dépréciations

-32 138

-4 294

-36 432

Reprises de dépréciations

41 068

120

41 188

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des dépréciations

-14 438

 

-14 438

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des dépréciations

-12 499

 

-12 499

Récupérations sur créances amorties

400

 

400

    Total au 31 décembre 2008

-17 607

-4 174

-21 781

    Total au 31 décembre 2007

-3 192

-3 402

-6 594

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Sur immobilisations corporelles

104

-441

Sur immobilisations incorporelles

 

84

Sur titres de participations/Parts dans les entreprises liées

-1 277

251

Sur autres titres détenus à long terme

 

-8 081

    Total

-1 173

-8 187

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2008.

 

5.11. Impôt sur les sociétés. — L’impôt sur les sociétés, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi (en milliers d'euros) :

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

0,00%

Au titre du résultat courant au 31 décembre 2008

-79 654

 

 

Au titre du résultat exceptionnel au 31 décembre 2008

 

 

 

Réintégrations / déductions dues à l'intégration fiscale

 

 

 

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables du groupe fiscal

-79 654

 

 

Impôt correspondant

 

 

 

+ Incidence de la quote-part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

 

 

 

+ Contributions 3,3%

 

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

 

 

 

- Incidence de l'intégration fiscale

 

 

 

- Carry back

6 453

 

 

- Impôt sur exercices antérieurs

-107

 

 

- Impôt constaté d'avance sur nouveau PTZ

2 247

 

 

Impôt comptabilisé

8 593

 

 

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

 

Provision pour litiges Reprise

158

 

 

Provisions pour impôt différé sur GIE fiscaux

700

 

 

        Total

9 451

 

 

 

5.12. Répartition de l'activité - Banque Commerciale :

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité

Dont banque commerciale

Exercice 2008

Exercice 2007

Exercice 2008

Exercice 2007

Produit net bancaire

333 507

461 183

388 888

400 172

    Frais de gestion

-359 938

-353 216

-341 346

-335 124

Résultat brut d'exploitation

-26 431

107 967

47 542

65 048

    Coût du risque

-21 781

-6 594

-10 166

-8 150

Résultat d'exploitation

-48 212

101 373

37 376

56 898

    Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-1 173

-8 187

103

41

Résultat courant avant impôt

-49 385

93 186

37 479

56 939

 

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la segmentation du Groupe Caisse d'Epargne et recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres,

— Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

 

 

 

Pricewaterhouse Coopers

KPMG

SACEF (C.E)

2008

2007

2008

2007

2008

2007

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

319

836%

323

100%

319

86%

506

100%

165

100%

2

100%

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux Comptes

54

14%

 

 

54

14%

 

 

 

0%

 

 

    Total

373

100%

323

100%

373

100%

506

100%

165

100%

2

100%

 

Précision. — Les honoraires 2007 de KPMG sont conformes à la brochure AMF. Ils comportent les honoraires relatifs au contrôle des filiales du groupe APC à hauteur de 157 K€.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

 

Mesdames. Messieurs les Sociétaires

Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes

61. rue du Château d'eau

33076 Bordeaux Cedex

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008 sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charenlestels qu'ils sont joints au présent rapport,

— La justification de nos appréciations.

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. 11 nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de ta Caisse d'Epargne à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — La crise financière et économique, qui s'est notamment traduite par la hausse exceptionnelle de la volatilité, la forte contraction de la liquidité sur certains marchés, ainsi qu'une difficulté à apprécier les perspectives économiques et financières, a de multiples impacts sur les établissements de crédit, notamment sur leurs activités, leurs résultats, leurs risques et leur refinancement, tel qu'exposé dans la note 1.3 de l'annexe. Cette situation crée des conditions spécifiques cette année pour In préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

– Comme indiqué dans les notes 2.1.2. 3.9.1 et 5.8 de l'annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Epargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l'actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Epargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.1.3 et 3.4.1 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les cléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Votre Caisse d'Epargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.1.3 et 2.1.12 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Votre Caisse d'Epargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprie de l'information fournie dans les notes 2.1.10 et 3.9.2 de l'annexe.

– Votre Caisse d'Epargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d'épargne-logement. Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes 2.1.13 et 3.9.2 de l'annexe.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à lbnnuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Poitiers et Toulouse, le 8 avril 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

Pricewaterhousecoopers Audit :

KPMG Audit:

Michel Pasquet,

Philippe Saint Pierre ;

Associé

Associé.

 

 

 

B. — Comptes consolidés.

 

 

Les rapports annuels de gestion de la caisse d’épargne aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au greffe du tribunal de bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — B ilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Caisse, banques centrales

 

124 407

89 329

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

554 975

584 726

Instruments dérivés de couverture

5.2

3 329

6 407

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 871 188

2 990 127

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.4.1

8 909 107

8 237 832

Prêts et créances sur la clientèle

5.4.2

10 483 165

9 825 200

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.6

120 958

132 046

Actifs d'impôts courants et actifs d'impôts différés

5.10

101 515

49 452

Comptes de régularisation et actifs divers

5.12.1

495 869

340 992

Immeubles de placement

5.14.1

10 748

13 981

Immobilisations corporelles

5.14.2

143 546

142 146

Immobilisations incorporelles

5.14.3

6 003

5 098

    Total de l'actif

 

22 824 810

22 417 336

 

 

Passif

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

81 951

65 020

Instruments dérivés de couverture

5.2

10 976

10 858

Dettes envers les établissements de crédit

5.5.1

5 790 689

6 391 820

Dettes envers la clientèle

5.5.2

14 540 547

13 723 232

Dettes représentées par un titre

5.11.1

122 730

108 871

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

1 852

3 617

Passifs d'impôts courants et passifs d'impôts différés

5.10

9 439

9 647

Comptes de régularisation et passifs divers

5.12.2

515 028

332 169

Provisions

5.16

85 371

83 203

Dettes subordonnées

5.11.2

191 961

91 931

Capitaux propres

 

1 474 266

1 596 968

Capitaux propres part du groupe

 

1 471 524

1 594 715

    Capital et primes liées

 

925 284

925 283

    Réserves consolidées

 

523 354

504 875

    Résultat de l'exercice

 

9 396

37 958

    Gains/pertes latents ou différés

 

13 490

126 599

    Intérêts minoritaires

 

2 742

2 253

        Total du passif

 

22 824 810

22 417 336

 

 

II. — C ompte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma 31/12/2007

Produits d'intérêts et assimilés

6.1

945 371

379 634

842 022

Charges d'intérêts et assimilées

6.1

-754 094

-310 711

-657 507

Commissions (produits)

6.2

189 216

82 999

196 596

Commissions (charges)

6.2

-31 511

-15 995

-34 137

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-11 769

1 961

21 215

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

39 690

62 605

123 550

Produits des autres activités

6.5

19 484

8 877

14 930

Charges des autres activités

6.5

-14 087

-6 873

-13 155

    Produit net bancaire

 

382 300

202 497

493 514

Charges générales d'exploitation

6.6

-343 054

-138 537

-339 401

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

6.7

-19 589

-6 794

-17 345

    Résultat brut d'exploitation

 

19 657

57 166

136 768

Coût du risque

6.8.3

-43 466

-7 381

-12 677

    Résultat d'exploitation

 

-23 809

49 785

124 091

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

354

73

-1 136

Variations de valeurs des écarts d'acquisition

 

 

 

 

    Résultat avant impôt

 

-23 455

49 858

122 955

Impôts sur le résultat

6.10

33 065

-10 625

-20 737

    Résultat net

 

9 610

39 233

102 218

    Dont

 

 

 

 

    Résultat net part du groupe

 

9 396

37 958

101 980

Intérêts minoritaires

 

214

1 275

238

 

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains/Pertes latents ou différés

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2007

91 626

89 550

388 253

186 149

0

 

755 578

11 498

767 076

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Apport CE Pays de l'Adour

71 141

245 478

 

 

 

 

316 619

 

316 619

Apport ce Poitou-Charentes

110 514

331 158

 

 

 

 

441 672

 

441 672

Frais imputés à la prime de fusion

 

-14 183

 

 

 

 

-14 183

 

-14 183

Apport CE Pays de l'Adour Réserves consolidées

 

 

25 765

 

 

 

25 765

 

25 765

Apport CE Poitou-Charentes Réserves consolidées

 

 

70 271

 

 

 

70 271

 

70 271

CE Aquitaine Nord Réserves consolidés

 

 

18 054

 

 

 

18 054

 

18 054

Distribution 2007

 

 

-6 889

 

 

 

-6 889

 

-6 889

Résultat CEPA et CEPC de 2007

 

 

64 023

 

 

 

64 023

 

64 023

Report à nouveau CE Aquitaine Nord

 

 

-18 054

 

 

 

-18 054

 

-18 054

Report à nouveau CE Poitou-Charentes

 

 

-17 903

 

 

 

-17 903

 

-17 903

Report à nouveau CE Pays de l'Adour

 

 

-9 589

 

 

 

-9 589

 

-9 589

Retraitement de la plus value entre CE Poitou-Charentes et Beaulieu

 

 

-9 347

 

 

 

-9 347

 

-9 347

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

0

-9 245

-9 245

Autres variations

 

 

291

 

 

 

291

 

291

    Sous-total

181 655

562 453

116 622

0

0

0

860 730

-9 245

851 485

Gains ou pertes latents ou différés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de juste valeur des instruments financiers affectant les capitaux propres

 

 

 

-60 924

1 374

 

-59 550

 

-59 550

Variations de juste valeur des instruments financiers rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Quote-part dans les variations de capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Sous-total

0

0

0

-60 924

1 374

0

-59 550

0

-59 550

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat 2007

 

 

 

 

 

37 958

37 958

 

37 958

    Sous-total

0

0

0

0

0

37 958

37 958

0

37 958

Capitaux propres au 31 décembre 2007

273 281

652 003

504 875

125 225

1 374

37 958

1 594 716

2 253

1 596 969

Affectation du résultat de l'exercice 2007

 

 

37 958

 

 

-37 958

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2008

273 281

652 003

542 833

125 225

1 374

0

1 594 716

2 253

1 596 969

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution 2008

 

 

-19 608

 

 

 

-19 608

 

-19 608

Effet de la fusion des Caisses d'Epargne

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Sous-total

0

0

-19 608

0

0

0

-19 608

0

-19 608

Gains ou pertes latents ou différés

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Variations de juste valeur des instruments financiers affectant les capitaux propres

 

 

 

-111 171

-1 938

 

-113 109

 

-113 109

Variations de juste valeur des instruments financiers rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Quote-part dans les variations de capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Sous-total

0

0

0

-111 171

-1 938

0

-113 109

0

-113 109

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat 2008

 

 

 

 

 

9 396

9 396

 

9 396

Autres variations

 

 

129

 

 

 

129

489

618

    Sous-total

0

0

129

0

0

9 396

9 525

489

10 014

Capitaux propres au 31 décembre 2008

273 281

652 003

523 354

14 054

-564

9 396

1 471 524

2 742

1 474 266

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie.

 

Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées, d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et des immobilisations corporelles et incorporelles.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres, les dettes subordonnées et les dettes obligataires.

Les activités opérationnelles comprennent les flux qui ne relèvent pas des deux autres catégories. Sont en particulier affectés aux activités opérationnelles, les titres relatifs à des participations stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente ».

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales ainsi que les comptes à vue (actif et passif) des établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Résultat avant impôt

-23 455

122 909

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

20 469

18 325

Dépréciation des écarts d'acquisition

 

-254

Dotations nettes aux provisions

19 322

-55 503

Quote-part des sociétés mises en équivalence

 

 

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-80 266

-70 358

Produits/charges des activités de financement

4 574

4 425

Autres mouvements

107 017

175 482

    Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

71 116

72 117

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-772 195

110 080

Flux liés aux opérations avec la clientèle

210 280

-238 650

Flux liés aux autres opérations affectant les actifs et les passifs financiers

1 290 242

-149 417

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et des passifs non financiers

-239 863

-29 622

Impôts versés

-5 746

-35 142

    Augmentation/(Diminution) nette des actifs provenant des activités opérationnelles

482 718

-342 751

    Flux nets générés par l'activité opérationnelle (A)

530 379

-147 725

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-180 029

3 791

Flux liés aux immeubles de placement

8 102

1 861

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-23 826

-33 237

    Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-195 753

-27 585

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-19 641

-23 124

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

95 456

-4 005

    Flux net de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

75 815

-27 129

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

    Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

410 441

-202 439

Trésorerie à l'ouverture

287 742

85 303

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

-89 329

85 303

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

377 071

 

    Trésorerie à la clôture

-122 699

287 742

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

-124 407

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

1 708

287 742

    Variation de la trésorerie nette

410 441

-202 439

 

 

V. — Notes annexes aux comptes consolides du groupe caisse d’épargne aquitaine Poitou-Charentes.

 

Note 1 – Cadre juridique et financier – Faits caractéristiques de l’exercice et événements postérieurs à la clôture

 

1.1. Cadre juridique. — Les Caisses d'Epargne constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne (CNCE). Le Groupe Caisse d'Epargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des Caisses d'Epargne et au développement de leurs activités. Une Fédération Nationale des Caisses d’Epargne a été constituée selon les modalités prévues par la Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L. 512-99 du Code monétaire et financier.

 

Caisses d'Epargne. — Les Caisses d'Epargne sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les Caisses d'Epargne sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales et de certificats coopératifs d’investissement.

 

Sociétés locales d'épargne. — Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

Caisse Nationale des Caisses d'Epargne (CNCE). — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la CNCE est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est entièrement détenu depuis le 29 janvier 2007 par les Caisses d'Epargne.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des Caisses d’Epargne et de réaliser toutes opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

Filiales. — Les filiales et participations nationales relèvent de quatre grands pôles :

— la Banque commerciale, qui regroupe la banque de détail (dont la Banque Palatine et le Crédit Foncier), la banque du développement régional et l’outre-mer et l’international (dont la Financière Océor) ;

— les activités de services immobiliers, c’est-à-dire les transactions, ventes, aménagements et promotion, expertise conseil / gestion d’actifs ;

— les activités d’assurance et de services à la personne ;

— Natixis, l’établissement contrôlé conjointement par les Groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire et regroupant leurs activités de marché et de services financiers :

– banque de financement et d’investissement,

– gestion d’actifs (Natixis Global Asset Management),

– capital-investissement et gestion privée,

– services aux investisseurs (dont CACEIS) c’est-à-dire conservation, monétique, assurance, garantie, ingénierie sociale, crédit à la consommation,

– poste clients (dont la Coface), c’est-à-dire assurance crédit, affacturage, information d’entreprises, gestion de créances.

 

Filiales dans le domaine informatique. — Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de deux GIE informatiques nationaux se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information.

 

1.2. Système de garantie. — En application des dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier complétées par celles de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, la CNCE, en tant qu’organe central, a organisé le système de garantie et de solidarité au sein du Groupe Caisse d’Epargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les Caisses d’Epargne qui sont affiliées de droit à la CNCE en vertu de l’article L. 512-95 du Code monétaire et financier, mais également les établissements de crédit de droit français qui sont affiliés à la CNCE sur décision de celle-ci conformément aux articles R. 512-57 et R. 512-58 du Code monétaire et financier. Plus globalement, le système de garantie couvre toutes les entités du Groupe en vertu du principe de responsabilité fondé sur les liens d’actionnariat.

Le cas particulier de Natixis, établissement de crédit contrôlé conjointement par la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, organe central du réseau des Banques Populaires) et la CNCE, relève de la nouvelle disposition introduite par l’article 42 de la loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 qui complète l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier. Cette disposition permet l’affiliation d’un établissement de crédit à plusieurs organes centraux qui le contrôlent conjointement directement ou indirectement.

Elle prévoit la conclusion d’une convention entre les organes centraux concernés pour définir les modalités d’exercice de leurs pouvoirs respectifs sur l’établissement affilié ainsi que la mise en oeuvre de leurs obligations à son égard, en particulier en matière de liquidité et de solvabilité. Après agrément par le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) le 30 mars 2007, la convention d’affiliation de Natixis à la CNCE et à la BFBP a été signée le 2 avril 2007 en présence de Natixis. Cette affiliation est effective depuis cette même date.

En tout état de cause, la BFBP et la CNCE feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence de Natixis à la demande de la Commission bancaire. Elles ont pris l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord entre elles, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions de la Commission bancaire d’apporter en tant que de besoin, à parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités bancaires.

Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de Natixis, la BFBP et/ou la CNCE se retrouveraient dans une situation nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice, les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne seraient mis en jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier.

La participation des Caisses d'Epargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) créé en vertu de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate d’environ 280 millions d'euros au 31 décembre 2008. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

 

1.3. Faits caractéristiques de l’exercice :

 

Banalisation du Livret A. — Les modalités de la réforme du Livret A sont fixées aux articles 145 et 146 de la Loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie et portent plus particulièrement sur :

— L’ouverture à compter du 1er janvier 2009 de la distribution du livret A à toutes les banques ;

— Le maintien d’une centralisation des fonds du Livret A et du LDD auprès de la Caisse des Dépôts suffisante pour lui permettre d’assurer ses missions ;

— Le maintien des principes de rémunération des établissements bancaires distribuant ce produit.

 

Depuis le 1er janvier 2009, la distribution du Livret A est banalisée à tous les établissements bancaires. Ceux-ci perçoivent un commissionnement de 0,6 % fixé par décret au titre de la centralisation à la Caisse des dépôts des fonds collectés sur le Livret A et le Livret de Développement Durable. Dans le cadre de la transition qui durera jusqu’en 2011, les Caisses d’Epargne bénéficieront d’une rémunération additionnelle comprise entre 0,1 % et 0,3 %, mais seront tenues de centraliser une part plus importante des liquidités collectées.

 

Conséquences de la crise financière. — L’année 2008 est marquée par l’aggravation de la crise financière née au cours de l’exercice 2007 de l’effet de la baisse de valeur des biens immobiliers aux Etats-Unis et de la hausse des taux d’intérêt.

Au cours du premier semestre 2008, la crise de l’immobilier résidentiel américain s’est accentuée, avec pour conséquence notable une détérioration de la situation financière des sociétés de rehaussement de crédit qui accordaient des garanties portant sur des actifs immobiliers titrisés.

Au cours du second semestre, la crise financière s’est intensifiée et de profonds bouleversements économiques et financiers ont marqué cette période : les faillites en septembre de Lehman Brothers et de Washington Mutual, la quasi-paralysie du marché interbancaire pendant plusieurs semaines ou le sauvetage de grands acteurs bancaires par fusions, rachats de crédits en défaisance ou interventions étatiques.

Progressivement, au cours du dernier trimestre 2008, la crise du crédit a succédé à la crise bancaire et la réduction des crédits accordés par les établissements bancaires à l’économie « réelle » est venue s’ajouter à une phase de ralentissement cyclique normal après le rebond des années précédentes.

Ce contexte de fortes turbulences a conduit les gouvernements de la plupart des pays industrialisés à prendre des mesures de grande ampleur pour restaurer la confiance et à mettre en oeuvre des plans pour assurer le financement de l’économie.

Incités par les pouvoirs politiques (le Congrès américain ou les dirigeants européens réunis en G8), les régulateurs comptables internationaux (FASB et IASB) ont de leur coté tenté d’apporter des réponses au débat sur la juste valeur, élément souvent considéré comme un facteur aggravant de la crise financière. Dans ce contexte, des précisions ont été apportées sur la manière d’appliquer la juste valeur dans un environnement de crise et plus particulièrement sur les modalités d’appréciation du caractère inactif d’un marché, et l’IASB a supprimé les différences entre IAS 39 et les normes américaines sur les reclassements des instruments financiers.

Enfin, en réponse à la crise financière, le Forum de Stabilité Financière a formulé, dans son rapport du 7 avril 2008, des recommandations en matière de transparence qui visent à améliorer l’information financière relative à certaines expositions à risque. Ces recommandations s’appuient sur les travaux du Groupe des « Senior Supervisors » qui a identifié les meilleures pratiques en matière de transparence à partir des communications financières émises par les banques internationales.

Les expositions à risques présentées conformément à ces recommandations sont détaillées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Impact de la crise financière sur la valorisation du portefeuille CEAPC.

La crise des Subprimes qui s’est déclenchée en août 2007 s’est propagée en s’amplifiant au cours de l’année 2008. En septembre 2008, elle a connu un nouvel approfondissement avec la faillite de Lehman Brothers.

Cette situation de crise a conduit la CEAPC à alléger fortement son portefeuille au cours de l’année 2008 (baisse de l’encours des compartiments MLT et Compte Propre de 53,5%).

L’impact global sur le portefeuille de la CEAPC peut être synthétisé dans le graphique suivant :

 

 

 

Les plus ou moins-values latentes sont passées de -10,1 M€ au 31/12/07 à -93,0 M€ au 31/12/08.

Dans le même temps, 44.8 M€ de moins-values ont été réalisées.

Au 31 décembre 2008, 11 actifs, pour une valeur bilan de 59,8 M€, étaient classés en « Dépréciation Durable ». Les moins-values sur ces 11 actifs s’élevaient à 27,4 M€.

 

Code ISIN

Libellé

Instrument de dette ou de capitaux propres

Valeur d’acquisition

Dépréciation

Dépréciation constatée (PNB ou coût du risque)

Froo10640615

ODDO CT

Instrument de dette

2 561 436

-1 807 886,25

Coût du risque

Froo10640607

ODDOCT PARTB

Instrument de dette

1 205 254

-854 244,60

Coût du risque

Luo194338389

AXA LIBORPLUS

Instrument de dette

9 551 777

-6 165 111,55

Coût du risque

Froo10444828

TITANIUM

Instrument de dette

8 000 000

-1 761 920,00

Coût du risque

Lu0212994056

AXA WF TALENTS

Actions

3 008 600

-604 240,00

PNB

Fr0000981631

GREENWAY

Fond Alternatif

15 001 330

-2 127 504,55

PNB

Frooo0981151

GROUPAMA

Fond Alternatif

6 035 482

-1 398 297,10

PNB

Xs0226781242

KAUPHTING

Titre obligataire

5 000 000

-4 647 615,03

Coût du risque

 

CLO HUDSON

Instrument de dette

4 000 000

-2 462 800,00

Coût du risque

Froo10235507

LAZARD ALPHA

Instrument de dette

5 483 691

-3 079 239,40

Coût du risque

Froo10024539

LAZARD EURO

Instrument de dette

5 626 108

-2 511 779,20

Coût du risque

 

Migration informatique. — Le week-end du 18-20 octobre 2008, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a migré vers le système informatique My Sys. La Caisse fut la première à passer de RSI à Mys Sys et fut suivie quelques mois après par la Caisse Ile de France.

Evolutif et très accessible, ce nouveau système privilégie le client et la qualité de la relation commerciale.

18 mois de travaux ont été nécessaires pour préparer cette migration, sollicitant tous les corps de métiers, soit environ 200 personnes.

De nombreux moyens et outils ont été déployés progressivement afin de comprendre les évolutions et de s’approprier le nouvel outil : formations, briefs agence, réunions managers, classeur « Ce qui change », procédures et modes opératoires, site et rubriques d’informations dédiés sur CultureNet, assistance au démarrage...

Après le week end de migration, les équipes sont restées mobilisées pour réaliser les ajustements nécessaires.

 

Nouvelle Charte Financière. — La nouvelle charte financière groupe est applicable depuis le 1er octobre 2008. En CEAPC, la mise en place a été effectuée à partir du 16 octobre, en lien avec la migration informatique et le passage sur un portefeuille unique CEAPC. Au 31/12/2008, le portefeuille CEAPC est réparti en 5 compartiments :

— Portefeuille Compte propre : portefeuille de trading ; contrainte de liquidité journalière et limite en VaR ;

— Portefeuille Moyen Long Terme Investisseur : limite liée aux fonds propres disponibles (net du Capital Investissement) ; cette limite est respectée au 28/2/2009.

— Corporates ;

— Portefeuille ALM : produits permettant la couverture du risque de liquidité et de taux et constituant une réserve de liquidité.

— Portefeuille Investissement en Capital (IC) : inclus le capital risque, l’investissement Immobilier Hors exploitations et les participations locales.

 

Mise en place de l’outil FERMAT ALM. — Le Comité de Gestion Banque Commerciale du 10 décembre 2008 a validé la bascule ainsi que le principe de consolidation de la position ALM de la banque commerciale sur l’arrêté du 31 décembre 2008. Cette décision a été confirmée en comité ALM Groupe du 22 décembre 2008 ainsi que par le Comité Risque Groupe du 22 janvier 2009.

Le dossier d’homologation démontre une meilleure appréhension des risques ALM sur Fermat tant dans l’exercice statique que dynamique.

Les travaux réalisés par les CEP montrent que la solution est homologable et les écarts entre les 2 outils sont pour la plupart justifiés par une meilleure modélisation des risques sur Fermat.

Les résultats obtenus sont probants sur les indicateurs ALM statiques et dynamiques et notamment sur ceux utilisés dans le cadre du dispositif de limites GCE.

Dans ce contexte, la CEAPC a opté pour une bascule sur FERMAT ALM et l’abandon d’un double run avec ALM-SIS dès la situation au 31 décembre 2008. Nous avons néanmoins maintenu une solution de secours en conservant une base ALM-SIS en date du 30 septembre qui pourra le cas échéant être recalée sur l’arrêté du 31 décembre 2008. Ce dispositif est beaucoup moins contraignant qu’une alimentation d’ALM-SIS et permet d’estimer la position ALM par l’ajustement des productions nouvelles du dernier trimestre.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture :

— Nexity : cession de la participation dans le Crédit Foncier : Le 29 janvier 2009, Nexity et la CNCE ont signé l’accord concrétisant l’acquisition annoncée en décembre 2008 par la CNCE de la participation de 23,4% détenue par Nexity dans le Crédit Foncier de France.

 

Note 2. – Cadre réglementaire.

 

Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2008 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (cf. note ).

Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2007 ont été complétées par les normes et interprétations dont l’application est obligatoire pour la première fois en 2008 :

 

— Amendements IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers » : L’IASB a publié le 13 octobre 2008 des amendements à IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation » et à IFRS 7 « Instruments financiers : information à fournir » qui permettent le reclassement de certains instruments financiers.

Ces amendements visent à réduire les différences entre le référentiel IFRS et le référentiel comptable américain (« US Gaaps ») et permettent aux institutions financières européennes de ne pas être désavantagées vis-à-vis de leurs concurrents internationaux en termes de règles comptables et d’interprétations.

Les dispositions de cet amendement sont applicables à compter du 1er juillet 2008 et portent sur les reclassements suivants :

– Reclassement de titres détenus à des fins de transaction vers les catégories « Titres disponibles à la vente », « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et Créances » ;

– Reclassement de « Titres disponibles à la vente » vers la catégorie « Prêts et Créances ».

L’impact de ces reclassements sur les comptes du Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES est décrit dans la note .

 

— IFRIC 11, « Actions propres et transactions intra-groupe » et IFRIC 14 « IAS 19 – Limitation de l’actif au titre de prestations définies, obligations de financement minimum et leur interaction ».

L’application de ces interprétations n’a eu aucune incidence sur les comptes consolidés du Groupe.

Le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas opté pour une application anticipée des normes, amendements et interprétations suivants :

 

— IFRS 8 « Segments opérationnels » : La norme IFRS 8 « Segments opérationnels » relative à l’information sectorielle, adoptée par l’Union européenne le 22 novembre 2007 est applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009, date à laquelle le Groupe appliquera la norme IFRS 8. L’information sectorielle continue donc d’être définie par la norme IAS 14. En dehors des aspects de présentation, cette norme peut, dans certains cas, avoir des incidences sur la dépréciation des écarts d’acquisition qui seraient réalloués à de nouveaux secteurs.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de cette norme sur les comptes du Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES en 2009.

 

— Amendements à IFRS 2, à IAS 23 et IFRIC 13 « Programme de fidélisation des clients » : Il n’est pas attendu d’impact significatif de leur application sur les comptes du Groupe en 2009.

Les interprétations suivantes n’ont pas encore été adoptées au niveau européen :

– IFRIC 12 « Concessions » ;

– IFRIC 15 « Construction d’un bien immobilier » ;

– IFRIC 16 « Couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger.

Aucun impact significatif sur les états financiers du Groupe n’est attendu de l’application de ces interprétations.

 

Enfin, certaines normes publiées par l’IASB au cours de l’exercice 2008 n’entreront en vigueur de manière obligatoire qu’à compter du 1er janvier ou du 1er juillet 2009 ou après leur adoption par l’Union européenne :

– IFRS 3 révisée et IAS 27 révisée ;

– Amendements à IAS 32 et IAS 1 ;

– Améliorations des IFRS 2008 ;

– Amendements à IFRS 1 et IAS 27.

Elles n’ont pas été appliquées par le Groupe.

 

Note 3. – Principes d'élaboration des comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

 

3.1. Périmètre de consolidation. — Les états financiers consolidés du Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES incluent les comptes de la Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable, dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble.

 

3.1.1. Notion de contrôle. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

Le contrôle conjoint est le partage, en vertu d’un accord contractuel, du contrôle d’une entité entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, de sorte que les politiques financières et opérationnelles résultent de leur accord. Les décisions financières et opérationnelles stratégiques nécessitent l’accord unanime des parties participant au contrôle.

L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. Elle peut notamment résulter d’une représentation dans les organes de direction ou de surveillance, de la participation aux décisions stratégiques, de l’existence d’opérations interentreprises importantes, de l’échange de personnel de direction, de liens de dépendance technique. La situation d'influence notable est présumée lorsque le Groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le Groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Au 31 décembre 2008 : Groupe AQUITAINE POITOU-CHARENTES

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

% De contrôle

% D'intérêt

Méthode de consolidation

Beaulieu immobilisations

Location immobilière

Française

100,00%

100,00%

IG

Expanso

Etablissement de crédit

Française

91,16%

91,16%

IG

Sud ouest bail

Etablissement de crédit

Française

100,00%

91,16%

IG

Tournon

SCI de gestion et de Location

Française

100,00%

100,00%

IG

Batimap

Etablissement de crédit

Française

31,81%

28,99%

IP

Batimur

Etablissement de crédit

Française

33,33%

30,38%

IP

Expanso investissement

Fonds commun de Placement à risques

Française

99,55%

99,55%

IG

Sebadour

Etablissement de crédit

Française

82,32%

78,68%

IG

 

3.1.2. Cas particulier des entités ad hoc . — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le Groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— Les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du Groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— Le Groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; ce pouvoir peut avoir été délégué par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— Le Groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— Le Groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Compte-tenu de la situation nouvelle créée par la crise financière, le Groupe a réexaminé la situation de certaines structures non consolidées au regard des critères de la norme IAS 27 et de l’interprétation SIC 12, mais également, le cas échéant, les effets de certains événements intervenus ou étant susceptibles d’intervenir (tirage de lignes de liquidité, reprise d’actifs, etc.).

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes.

 

3.1.3. Cas particulier des activités de capital-investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les coentreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le Groupe sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité.

Les comptes des entreprises sous contrôle exclusif, y compris les entreprises à structure de comptes différente, sont consolidés par la méthode de l’intégration globale.

Les comptes des entreprises que le Groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidés par la méthode de l’intégration proportionnelle.

Les comptes des entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidés par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Présentation des états financiers et date de clôture

3.3.1. Présentation des comptes consolidés. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n°2004 R 03 du 27 octobre 2004 du Conseil national de la comptabilité.

 

3.3.2. Date de clôture. — Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2008 des sociétés incluses dans le périmètre du Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES. Les états financiers consolidés du Groupe ont été arrêtés par le directoire de la Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES du 02 février 2009.

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.4.1. Elimination des opérations internes. — L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidé des opérations internes au Groupe a été éliminé. Les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont elles aussi éliminées. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.5. Regroupements d’entreprises. — Le Groupe a choisi de ne pas retraiter selon les dispositions prévues par la norme IFRS 1 les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2005, date de transition du Groupe Caisse d’Epargne aux normes IFRS. En particulier, les écarts d’acquisition résiduels à cette date ne sont plus amortis et font l’objet d’un test de dépréciation.

Les actifs et passifs acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2005 doivent néanmoins répondre aux critères généraux de reconnaissance fixés par les normes IFRS pour figurer en bilan d’ouverture.

Les regroupements d’entreprises postérieurs au 1er janvier 2005 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des regroupements impliquant des entités sous contrôle commun, dans la mesure où la norme IFRS 3 exclut explicitement de son champ d’application ce type d’opérations.

Pour ces opérations, et notamment les fusions de Caisses d’Epargne, le Groupe a opté pour un traitement au coût historique.

Le coût d’acquisition est égal au total des justes valeurs, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts directement afférant à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs, passifs éventuels et éléments de hors-bilan identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de douze mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût d’acquisition et la quote-part de l’actif net ainsi réévalué est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) devant retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du Groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité. Le test de dépréciation consiste alors à comparer la valeur comptable de chaque UGT (comprenant les écarts d’acquisition qui lui sont affectés) à sa valeur recouvrable, cette valeur étant définie comme la valeur la plus élevée entre la valeur de marché et la valeur d’utilité de l’UGT.

La valeur de marché est déterminée comme la meilleure estimation de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Note 4. – Informations sur les règles et principes comptables.

 

4.1. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe, qui est l'euro. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— Seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— Les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.2. Actifs et passifs financiers :

4.2.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres acquis non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction.

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission comme par exemple les frais de dossier. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

 

Créances restructurées. — Ce sont les créances qui ont fait l’objet d’une restructuration suite aux difficultés financières du débiteur. Cette restructuration peut soit résulter d’un accord amiable avec l’établissement, soit résulter d’une décision de justice ou de commission de surendettement.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

 

Dépréciation des créances. — Les créances sont dépréciées lorsqu’il existe, après la mise en place du prêt, un ou plusieurs indice(s) objectif(s) de dépréciation, dont l'impact sur les flux de trésorerie futurs peut être mesuré de manière fiable.

 

Dépréciation sur base individuelle. — L’appréciation du caractère avéré du risque s’effectue en premier lieu sur base individuelle. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Les critères retenus pour considérer un encours comme douteux correspondent aux situations suivantes :

— Existence d’un ou plusieurs impayé(s) depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur les acquéreurs de logement et sur les preneurs de crédit bail immobilier et neuf mois pour les créances sur des collectivités locales) ;

— Situation de la contrepartie présentant des caractéristiques telles, qu’indépendamment de l’existence de tout impayé il existe un risque avéré (difficultés financières importantes du débiteur, augmentation du nombre de retards de paiement, forte probabilité de dépôt de bilan, etc.) ;

— Existence de procédures contentieuses.

La dépréciation est égale à la différence entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, des flux futurs de trésorerie estimés recouvrables, en tenant compte de l’effet des garanties intrinsèques au contrat. Le montant de cette dépréciation est comptabilisé en « Coût du risque » au compte de résultat, et la valeur de l’actif financier est réduite par la constatation d’une dépréciation, enregistrée dans un compte de dépréciation distinct. Toute diminution ultérieure de la perte objectivement lié à un événement survenant après la dépréciation est constatée par le compte de résultat, également dans le poste « Coût du risque ».

A compter de la dépréciation de l’actif, le poste « Produits d’intérêts et assimilés » du compte de résultat enregistre la rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser les flux futurs estimés recouvrables.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, il est admis que les pertes prévisionnelles puissent faire l’objet d’une estimation statistique.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les contreparties non dépréciées sur base individuelle font l’objet d’une analyse par portefeuilles homogènes. L’existence d’un risque de crédit avéré sur un ensemble homogène de créances donne lieu à l’enregistrement d’une dépréciation, sans attendre que le risque ait individuellement affecté une ou plusieurs créance(s).

La méthodologie mise en place par le Groupe pour identifier les populations présentant une dégradation du risque de crédit depuis l’octroi, repose sur l’analyse des bases d’incidents, des notations internes fondées sur des données historiques, associée, le cas échéant, à l’appréciation des notations externes. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée.

La provision collective est déterminée sur la base des pertes attendues sur l’assiette ainsi déterminée. La probabilité de défaut est calculée à maturité.

 

4.2.2. Titres :

A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— Prêts et créances ;

— Actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

Cette catégorie comprend :

— Les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs financiers que le Groupe, en application de l’option offerte par la norme IAS 39, a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note « Actifs et passifs financiers en juste valeur sur option ».

La juste valeur à l’initiation des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours BID). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau Groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans (« règle du tainting »).

Les opérations de couverture contre le risque de taux d’intérêt de ces titres ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être sujets à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont à l’origine comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués en juste valeur. Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note .

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Reclassements d’actifs financiers. — L’amendement d’IAS 39 et d’IFRS 7 du 13 octobre 2008 définit les modalités des reclassements d’actifs financiers non-dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) vers d’autres catégories.

— Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance »

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable et ne faisant pas l’objet d’une couverture contre le risque de taux d’intérêt peuvent faire l’objet d’un reclassement en catégorie « détenus jusqu’à l’échéance ». Le Groupe doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité.

— Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances »

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et Créances » et, en particulier, tout titre non coté sur un marché actif, peut fait l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen-long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant, pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti, le nouveau coût amorti.

Un nouveau taux d’intérêt effectif est alors calculé afin de faire converger le coût amorti en date du reclassement vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera partiellement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes latents ou différés à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs à la juste valeur par résultat, sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dette.

Pour les « Instruments de capitaux propres », une baisse durable ainsi qu’une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation dans un contexte de forte volatilité des marchés. Une telle baisse est désormais présumée pour les titres cotés en cas de perte supérieure à 30 % au moins de la valeur sur une période de six mois consécutifs (auparavant 20 %). Cette démarche ne saurait cependant exclure l’examen ligne à ligne des indices objectifs de dépréciation, en particulier, en cas de baisse très significative précédant la clôture des comptes. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur dépréciation durable est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note .

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente » Les gains de valeur subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dette tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dette sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances.

La dépréciation des instruments de dette peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « coût du risque ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

Traitement des opérations d’achetés / vendus. — Lors d’opérations de rachats-souscriptions de parts d’OPCVM sur une même valeur liquidative, la qualification de cession parfaite au sens de la norme IAS 39 nécessite d’être démontrée pour permettre la constatation de plus ou moins values réalisées en résultat.

L’opération est considérée comme une cession parfaite lorsque le prix de sortie est un prix réel de marché.

Le respect simultané des trois critères suivants permet notamment de respecter cette condition :

— le fonds bénéficie d’un agrément AMF ou passeport européen UCITS 3 ;

— l’ordre de rachat porte sur un encours inférieur à 10 % de l’actif net de l’OPCVM ;

— en cas de rachat dissocié de la souscription, les frais ne doivent pas excéder 1 % de l’encours considéré.

Dans le cas contraire, les opérations de rachats-souscriptions ne permettent pas d’externaliser de résultat, sauf à établir que la valeur de transaction est fiable et objective.

 

4.2.3. Dettes représentées par un titre. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dette s’il existe une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont enregistrées initialement à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant leur taux d’intérêt effectif.

Sur l’évaluation des émissions classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur, voir note .

 

4.2.4. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention – transaction ou couverture –, ils sont évalués à leur juste valeur.

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan dans le poste « Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter dès l’initiation la relation de couverture (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture) ; par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert ; l’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est rattachée au bilan par nature à l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale.

 

Couverture de flux de trésorerie. — La couverture de flux de trésorerie a pour objectif de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux futurs d’un instrument financier (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux révisable).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite dans une ligne spécifique des capitaux propres recyclables, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert, dans la marge d’intérêt.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou de disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

Macro-couverture. — Le Groupe applique les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite « carve-out »).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le « carve-out » de l’Union européenne autorise en particulier la couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe avec la clientèle (crédits, épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro - couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro – couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro - couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— Un « test d’assiette » : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de surcouverture ;

— Un test quantitatif : pour les autres swaps, en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, la variation de la valorisation du swap réel doit compenser la variation de la valorisation d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est soit amorti linéairement sur la période restant à courir de la couverture initiale si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé, soit constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro - couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

Les dérivés incorporés « séparables » rencontrés dans le Groupe sont par exemple les options de taux simples ou complexes susceptibles d’introduire un effet de levier significatif dans des prêts, des titres obligataires ou des passifs financiers, les indexations à des performances boursières de titres obligataires, les indexations à un risque de contrepartie qui n’est pas celui de l’émetteur de l’instrument de dette sous-jacent (CDO synthétique).

Il n’y a pas de bifurcation dans le cas des instruments contenant une clause d’indexation qui ne répond pas à la définition d’un dérivé incorporé (CDO cash par exemple).

En présence d’un contrat contenant un dérivé incorporé, le Groupe privilégie la comptabilisation de l’opération dans le poste « Juste valeur sur option ».

 

4.2.5. Détermination de la juste valeur. — Les actifs et passifs financiers de poste « Juste valeur par résultat » et les actifs du poste « Actifs financiers disponibles à la vente » sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement le prix de négociation, autrement dit, la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut-être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix des transactions récentes.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peuvent être documentés à partir des critères suivants :

— Volume du marché primaire quasi-inexistant et volume du marché secondaire également très réduit ;

— Grandes difficultés pour obtenir des cotations;

— Nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché;

— Prix obtenus très volatiles et très différents d’une source à l’autre;

— PRIX très éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif; écarts très importants entre le bid et le ask (fourchette très large).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif.

 

4.2.6. Actifs et passifs financiers en juste valeur sur option. — L’amendement à la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

L’application de cette option est réservée aux situations suivantes :

 

Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet :

— D’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie ;

— D’éliminer les contraintes liées à la désignation, au suivi et à l’analyse de l’efficacité des couvertures dans le cas de couverture de juste valeur, la compensation s’effectuant de fait de façon « naturelle » en résultat (exemple : obligation détenue à taux fixe combinée avec un swap payeur taux fixe).

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivé(s) incorporé(s). — L’application de l’option est possible dans le cas où le ou les dérivé(s) incorporé(s) modifie(nt) substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du ou des dérivé(s) incorporé(s) n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (cas d’une option de remboursement au coût incorporé dans un instrument de dette par exemple). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni d’évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier aux contrats de prêts structurés comme par exemple certains prêts consentis par les Caisses d’Epargne aux collectivités locales.

 

4.2.7. Garanties financières et engagements de financement :

 

Garanties financières. — Un contrat répond à la définition d’une garantie financière lorsqu’il répond à un principe indemnitaire selon lequel l’émetteur (le garant) remboursera le souscripteur de la garantie suite aux pertes qu’il aura effectivement subies en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement sur un instrument de dette qu’il détient.

A la date de mise en place, ces contrats sont enregistrés à leur juste valeur initiale, qui correspond, si le contrat est rémunéré, à la commission / rémunération du risque pris par l’émetteur. Par la suite, ces garanties sont évaluées au montant le plus élevé entre le montant déterminé selon la norme IAS 37 (montant égal à la meilleure estimation des dépenses nécessaires pour éteindre l’obligation) et la juste valeur initiale diminuée le cas échéant de l’amortissement de la rémunération tel que défini par la norme IAS 18.

En revanche, une garantie qui donne lieu à paiement en réponse aux variations d’une variable financière ou non (fonction par exemple d’une notation de crédit) est considérée comme un dérivé au sens de la norme IAS 39 et comptabilisée comme tel.

Si, en plus de l’existence d’un principe indemnitaire, il y a transfert d’un risque significatif, le contrat de garantie financière peut répondre alors également à la définition d’un contrat d’assurance selon la norme IFRS 4. Les garanties financières clairement désignées comme des contrats d’assurance auxquelles des règles comptables propres aux contrats d’assurance étaient appliquées préalablement à la mise en oeuvre des normes IFRS sont enregistrées comme des contrats d’assurance dans les comptes du Groupe.

 

Engagements de financement. — Les engagements de financement qui ne répondent pas à la définition d’un instrument dérivé sont traités comme des opérations de hors-bilan.

Une provision est constituée lorsqu’il existe un risque avéré de défaillance de la contrepartie. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les engagements de financement sont identiques à ceux retenus dans l’appréciation du risque avéré pour la dépréciation des créances sur base individuelle.

 

4.2.8. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

 

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette est un passif financier enregistré au coût amorti et non en juste valeur.

Chez le cessionnaire, il n’y a pas de comptabilisation des actifs reçus mais comptabilisation d’une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées. Le montant décaissé à l’actif est enregistré dans un compte de « Titres reçus en pension livrée ».

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent d’être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est laissée en valeur nominale dans les prêts et créances.

 

Opérations de prêts de titres. — Les prêts / emprunts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne peuvent donner lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Côté emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2.9. Revenus et charges relatifs aux actifs et passifs financiers. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat s’assimilent à des compléments d’intérêt tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaire.

Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

4.3. Immobilisations. — Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins administratives ou de production de services. Les immobilisations de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Les immobilisations sont enregistrées pour leur coût d’acquisition, éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

— Constructions : 20 à 50 ans ;

— Aménagements : 5 à 20 ans ;

— Mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— Matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— Logiciels : maximum 5 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

4.4. Contrats de location. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

 

4.4.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, une créance financière représentative de la valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat (augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle) est enregistrée. Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat et sont imputés en amortissement du capital et en intérêts, de telle sorte que le revenu net traduit un taux de rentabilité constant sur l'encours d'investissement net résiduel. Le taux d’intérêt est le taux d’intérêt implicite du contrat.

Les dépréciations constatées sur ces prêts suivent les mêmes règles que celles décrites pour les « Prêts et créances ».

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.4.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.5. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les douze mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.6. Provisions de passif. — Les provisions de passif autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructuration.

Elles sont définies comme des passifs dont l'échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise. Ces passifs constituent une obligation actuelle juridique ou implicite à l'égard d'un tiers dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.

Un passif n'est comptabilisé que dans le cas où l'évaluation du montant peut être faite avec une fiabilité suffisante. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.7. Distinction entre dettes et capitaux propres. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de délivrer de la trésorerie aux détenteurs des titres.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur ; la classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par le Groupe Caisse d’Epargne sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.8. Avantages au personnel. — Le Groupe Caisse d’Epargne accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.8.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes, payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.8.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ils sont évalués selon la même méthode actuarielle que celle appliquée aux avantages postérieurs à l’emploi.

 

4.8.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.8.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetés). La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

Le Groupe a choisi, conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, de comptabiliser dans les capitaux propres les écarts actuariels cumulés à la date de transition.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.9. Paiements fondés sur base d’actions. — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le Groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions.

Le Groupe a choisi d’appliquer la norme IFRS 2 pour les plans octroyés après le 7 novembre 2002 dont les droits ne sont pas encore acquis au 1er janvier 2005.

La charge supportée par le Groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan.

La charge pour le Groupe doit être enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options.

Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres.

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le Groupe encourt un passif, la charge est évaluée à hauteur de la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dette. Cette dette est réévaluée à sa juste valeur, les variations de la juste valeur étant comptabilisées en résultat jusqu’à son règlement.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles observées entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif.

La méthode du calcul global, qui consiste à appréhender tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle l'impôt deviendra exigible ou récupérable, est retenue pour le calcul des impôts différés.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entreprise consolidée. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie, pour lesquels les impôts différés correspondants sont imputés sur les capitaux propres.

 

4.11. Détermination de la juste valeur en annexe. — Les principes de détermination de la juste valeur des instruments inscrits à la juste valeur au bilan sont décrits dans la note .

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués au bilan en juste valeur, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché ; il s’agit :

— des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille crédits. — La juste valeur des crédits a été déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux à la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle à taux fixe de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre, en l’absence de marché actif de ces dettes, à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

Juste valeur des immobilisations. — La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée sur la base des résultats des expertises menées par des experts immobiliers indépendants.

Les immeubles les plus significatifs sont expertisés chaque année, les autres font l’objet d’une expertise régulière, sauf évènement particulier affectant significativement la valeur du bien.

 

4.12. Utilisation d’estimations dans la préparation des états financiers. — La préparation des états financiers exige la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des gestionnaires.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour l’évaluation en juste valeur des instruments financiers et lors de l’évaluation des écarts d’acquisition, les régimes de retraites et autres avantages sociaux et les provisions.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de valoriser en option juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé des emprunts de titres et opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

0

 

 

0

Obligations

 

35 883

35 883

 

37 221

37 221

Titres subordonnés

 

 

0

 

 

0

Fonds communs de créances

 

8 557

8 557

 

25 317

25 317

TCN et titres du marché interbancaire

 

108 483

108 483

 

206 126

206 126

    Titres à revenu fixe

0

152 923

152 923

0

268 664

268 664

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

0

 

 

0

Prêts aux établissements de crédit

 

21 202

21 202

 

21 357

21 357

Prêts à la clientèle

 

366 708

366 708

 

274 146

274 146

    Prêts

0

387 910

387 910

0

295 503

295 503

Opérations de pension

 

 

0

 

 

0

Dérivés de transaction

14 142

 

14 142

20 559

 

20 559

    Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

14 142

540 833

554 975

20 559

564 167

584 726

 

Les actifs financiers valorisés en juste valeur sur option concernent en particulier des actifs comprenant des dérivés incorporés comme certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, des obligations couvertes par un swap structuré non désigné comme instrument de couverture, ou encore des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit (CDO synthétiques par exemple).

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Dérivés de transaction

41 489

12 852

Comptes à terme et emprunts interbancaires

33 509

31 727

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

6 953

8 032

Opérations de pension

 

12 409

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

40 462

52 168

    Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

81 951

65 020

 

Les passifs financiers valorisés en juste valeur sur option comprennent, en particulier, des émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. Ces opérations sont réalisées pour l’essentiel par Natixis.

 

5.1.3. Dérivés détenus à des fins de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

 

 

31/12/2007

 

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Taux

746 619

14 013

39 898

739 325

18 963

12 186

Opérations fermes

746 619

14 013

39 898

739 325

18 963

12 186

Taux

285 258

129

1 591

66 988

1 596

666

Opérations conditionnelles

285 258

129

1 591

66 988

1 596

666

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

    Total des dérivés détenus à des fins de transaction

1 031 877

14 142

41 489

806 313

20 559

12 852

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée par les Caisses d’Epargne pour la gestion globale de leur risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Elle est également utilisée pour les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Taux

235 316

3 265

10 446

399 484

4 631

10 858

Change

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

235 316

3 265

10 446

399 484

4 631

10 858

    Taux

 

 

 

401 690

 

 

    Actions

 

 

 

 

 

 

    Autres

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

0

0

0

401 690

0

0

Couverture de juste valeur

235 316

3 265

10 446

801 174

4 631

10 858

    Taux

6 500

 

242

6 500

43

 

    Change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

6 500

0

242

6 500

43

0

    Taux

122 000

64

288

22 000

1 733

 

Opérations conditionnelles

122 000

64

288

22 000

1 733

0

Couverture de flux de trésorerie

128 500

64

530

28 500

1 776

0

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

    Total des instruments dérivés de couverture

363 816

3 329

10 976

829 674

6 407

10 858

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, et les prêts et créances).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Obligations

173 378

222 438

Titres subordonnés

53 806

54 236

Fonds communs de créances

4 095

15 999

TCN et titres du marché interbancaire

238 596

313 332

    Titres à revenu fixe

469 875

606 005

Prêts à la clientèle

 

10 108

Prêts

0

10 108

Actions et autres titres à revenu variable

1 395 644

2 382 360

Créances douteuses

41 522

 

    Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 907 041

2 998 473

Dépréciation des créances douteuses

-35 853

-8 346

    Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 871 188

2 990 127

 

Les instruments de capitaux propres qui n’ont pas de prix coté sur un marché actif et dont la juste valeur ne peut être évaluée de manière fiable sont évalués au coût. Les cas particuliers de valorisation des titres de capital dans le Groupe Caisse d’Epargne concernent notamment les actifs suivants :

— Titres de sociétés civiles immobilières sous contrôle non consolidées : actif net comptable non réévalué ;

— Titres de sociétés d’économie mixte ou d’HLM : prix de revient ou s’il est inférieur l’actif net comptable ;

— Titres détenus dans le cadre de montages fiscaux : coût historique.

— Participations dans des sociétés de capital-risque : valeur liquidative.

En application de l’amendement à IAS 39, aucun actif financier disponibles à la vente ont été reclassés vers la catégorie « Prêts et créances » à compter du 1er juillet 2008 (voir § ).

La participation (actions ordinaires et actions de préférence) détenue dans la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne est inscrite sur la ligne Actions et autres titres à revenu variable pour un montant de 931 650 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Comme indiqué dans la note 4.2.5, en l’absence de cotation et s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthode de valorisation reposant sur des modèles internes.

La valeur d’utilité des actions ordinaires de la Caisse Nationale des Caisses d’épargne (CNCE) a été déterminée sur la base de l’actualisation des flux de dividendes futurs distribuables (DDM) ressortant du dernier plan d’affaires consolidé de la CNCE, tel que revu par les instances dirigeantes de la CNCE.

Les paramètres appliqués (Beta, taux sans risque et prime de risque) sont ceux utilisés dans le cadre des méthodologies mises en oeuvre pour les tests de dépréciation des filiales bancaires de la CNCE (taux d’actualisation de 10 % et taux de croissance à l’infini, au-delà de l’horizon du plan d’affaires prévisionnel compris entre 2 % et 2,5 %).

Cette valeur d’utilité a été confortée par une valorisation suivant la méthode dite de « la somme des parties » consistant à valoriser séparément les différents métiers et filiales de la CNCE ,à partir des derniers plans prévisionnels d’affaires approuvés par la Direction des dites entités ou filiales, en leur appliquant les paramètres propres à leur secteur d’activité.

La valeur d’utilité des actions ordinaires de la CNCE ainsi déterminée est représentative de la juste valeur des actions ordinaires de la CNCE inscrite dans les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

Cette valeur d’utilité n’intègre pas les effets d’une aggravation ou d’une prolongation éventuelle de la crise économique et financière qui pourraient nécessiter la révision des dits plans d’affaires au cours de l’exercice 2009 et qui conduiraient à réexaminer la valorisation des actions ordinaires de la CNCE détenues par la Caisse d’Epargne.

 

5.4. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable et qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.4.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Comptes ordinaires débiteurs

7 062 528

6 437 167

Comptes et prêts au jour le jour

368

304

    Créances à vue sur les établissements de crédit

7 062 896

6 437 471

Comptes et prêts à terme

1 846 794

1 800 980

Prêts subordonnés et prêts participatifs

1 083

1 085

    Créances à terme sur les établissements de crédit

1 847 877

1 802 065

Créances douteuses

 

3 931

    Montant brut des prêts et créances sur les établissements de crédit

8 910 773

8 243 467

Dépréciation

-1 666

-5 635

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

8 909 107

8 237 832

 

La ligne « Dépréciation » comprend les dépréciations individuelles et les dépréciations sur base de portefeuilles.

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 8 930 807 milliers d’euros au 31 décembre 2008 et à 8 206 028 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

En application de l’amendement à IAS 39, aucun actif financier n’a été reclassé vers la catégorie des « Prêts et créances sur les établissements de crédit » à compter du 1er juillet 2008 (voir § ).

 

5.4.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Comptes ordinaires débiteurs

66 210

80 994

Prêts à la clientèle financière

 

1 145

Crédits de trésorerie

1 033 370

1 045 794

Crédits à l'équipement

3 168 521

2 929 036

Crédits au logement

5 671 490

5 148 977

Autres crédits

135 095

227 579

Prêts subordonnés

42 692

40 714

    Autres concours à la clientèle

10 051 168

9 393 245

Opérations de location-financement

309 679

292 667

Titres assimilés à des prêts et créances

2 025

2 023

Créances douteuses

188 653

198 426

    Montant brut des prêts et créances sur la clientèle

10 617 735

9 967 355

Dépréciation

-134 570

-142 155

    Total des prêts et créances sur la clientèle

10 483 165

9 825 200

 

La ligne « Dépréciation » comprend les dépréciations individuelles et les dépréciations sur base de portefeuilles.

La juste valeur au 31 décembre 2008 des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 10 561 403 milliers d’euros et à 9 559 712 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

En application de l’amendement à IAS 39, aucun actifs financiers ont été reclassés vers la catégorie des « Prêts et créances sur la clientèle » à compter du 1er juillet 2008 (voir § ).

 

5.5. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Elles sont présentées selon leur nature, en prenant en compte les critères à vue / à terme.

 

5.6. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Compte à vue des établissements de crédit

107 654

417 182

Dettes rattachées

230

199

Dettes à vue envers les établissements de crédit

107 884

417 381

Emprunts et comptes à terme

5 301 143

5 774 454

Opération de pension

323 333

143 138

Dettes rattachées

58 329

56 847

Dettes à termes envers les établissements de crédit

5 682 805

5 974 439

    Total des dettes envers les établissements de crédit

5 790 689

6 391 820

 

Au 31 décembre 2008, la juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 5 888 533 milliers d’euros et à 6 392 390 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.5.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Comptes ordinaires créditeurs

2 089 072

2 048 367

    A vue

19 313

30 137

    A terme

743 123

663 548

    Dettes rattachées

25 614

21 511

Autres comptes à vue et comptes à terme

788 050

715 196

    Livret A

5 852 784

5 095 258

    Livret jeune

141 116

140 534

    Livret B

937 907

678 251

    PEL

2 048 090

2 365 788

    CEL

396 027

413 455

    Livret de développement durable

639 578

559 487

    Pep

91 387

99 070

    Autres

1 553 769

1 546 962

    Dettes rattachées

2 767

60 864

Comptes d'épargne à régime spécial

11 663 425

10 959 669

    Total des dettes envers la clientèle

14 540 547

13 723 232

 

La juste valeur au 31 décembre 2008 des dettes envers la clientèle s’élève à 14 560 018 milliers d’euros et à 13 737 815 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.6. Actifs financiers détenus jusqu'à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le Groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Effets publics et valeurs assimilées

7 881

7 869

Obligations

113 077

124 177

    Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

120 958

132 046

Dépréciation

0

0

    Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

120 958

132 046

 

Au 31 décembre 2008, la juste valeur des actifs financiers détenus jusqu'à l’échéance s’élève à 122 241 milliers d’euros et à 131 585 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.7. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas procédé au cours de l’exercice au reclassement d’actifs financiers en application des amendements à IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers ».

 

5.8. Actifs financiers donnés en garantie. — Dans un contexte où la liquidité constitue un enjeu majeur, les établissements de crédit français sont désormais susceptibles de bénéficier de plusieurs dispositifs de refinancement reposant sur la mise en garantie d’actifs financiers :

 

— Banque Centrale (BCE) : Dans le cadre de l’accès aux possibilités de refinancement de la Banque Centrale, la CNCE est l’établissement mobilisateur qui à ce titre est contrepartie aux refinancements accordés par la Banque de France. Afin de garantir ces refinancements, l’organisme mobilisateur a l’obligation de constituer un pool de garantie au sein duquel les garanties supportées sont gérées de manière fongible.

Ces garanties sont de deux natures :

– d’une part, l’apport de créances privées soit détenues en propre, soit détenues par des établissements comme les caisses d’épargne, dans le cadre d’une convention établie conformément aux dispositions de la Banque de France . A cet effet les établissements cédants donnent mandat à l’établissement mobilisateur (CNCE) de céder en leur nom des créances au bénéfice de la Banque de France. La mobilisation des créances donne lieu à une cession en pleine propriété à titre de garantie conformément aux dispositions des articles 313-23 et 313-24 du Code monétaire et financier (cession Dailly).

– d’autre part, l’apport de titres en nantissement qui sont physiquement livrés à la Banque de France qui les inscrit dans un compte titre dédié. Ces titres peuvent avoir été préalablement reçus par l’établissement mobilisateur par voie d’emprunt ou de pension.

 

— Société de Financement de l’Economie Française (SFEF) : La SFEF, qui bénéficie de la garantie de explicite de l’Etat pour se refinancer sur les marchés, peut être sollicitée par chaque établissement financier établi en France. La garantie de l’Etat est accordée à titre onéreux de manière à ce que les bénéficiaires assument un coût correspondant à des conditions normales de marché.

Les prêts de la SFEF aux établissements sont garantis par un mécanisme de nantissement d’actifs. Le mécanisme repose sur l’article L.431-7-3 du code monétaire et financier : la garantie est constituée par des affectations en nantissement de créances éligibles (prêts à la consommation, prêts immobiliers).

Dans sa mission d’organe central, la CNCE agit auprès de la SFEF en tant que représentant et coordinateur des établissements bénéficiaires du Groupe. La CNCE ne joue qu’un rôle de mandataire et de teneur de compte des Caisses d’Epargne.

 

— GCE Covered Bonds (GCE CB): GCE Covered Bonds réalise des émissions AAA de type « Covered Bonds » sur le marché, ces émissions étant garanties par un ensemble surdimensionné de prêts à l’habitat octroyés par les Caisses d’Epargne et le Crédit Foncier de France respectant des critères d’éligibilité prédéfinis. Cette garantie financière est régie par l’article L 431-7-3 du code monétaire et financier.

Les ressources collectées par GCE Covered Bonds sont intégralement prêtées à la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne (CNCE). La CNCE, en tant que société « centralisatrice », prête ces mêmes ressources aux Caisses d’Epargne et au Crédit Foncier de France selon une clé de répartition correspondant au poids des créances éligibles au dispositif Covered Bonds pour chaque établissement au moment de la constitution du pool.

 

— Banque Européenne d’Investissement (BEI) : Le Groupe Caisse d’Epargne joue un rôle majeur auprès du secteur public en France et contribue à accompagner les collectivités locales dans leurs projets d’investissements.

Afin d’optimiser les conditions financières de ses offres à ses clients, le Groupe a recours en partie à des financements obtenus auprès de la BEI, l’institution financière européenne qui a vocation à financer en direct ou par le biais du système bancaire des investissements dans des domaines prioritaires définis par les instances de l’Union européenne (cohésion, réseaux de transport, énergie, environnement, recherche et développement et PME).

A ce titre, la CNCE reçoit les fonds de la BEI et les répartit entre les Caisses d'Epargne, le Crédit Foncier, la Financière Océor et éventuellement d’autres établissements du Groupe qui, in fine, les prêtent aux bénéficiaires à des conditions financières avantageuses.

Les financements obtenus de la BEI sont, pour la plupart, assortis de garanties à chaque niveau sous forme de bordereau de cession de créances professionnelles (cessions Dailly) de prêts à des collectivités publiques à la CNCE et endossé par cette dernière au bénéfice de la BEI.

Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Instruments de capitaux propres

 

 

Instruments de dettes

323 250

34 000

Prêts et avances

1 665 703

 

    Dont BCE (TRICP)

 

 

    Dont SFEF

195 828

 

    Dont BEI

230 915

 

    Dont Covered Bonds

1 118 069

 

        Total

1 988 953

34 000

 

5.9. Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. — Selon l’avis n 06-10 du 30 juin 2006 du CNC, qui définit les opérations de re-use, il s’agit des instruments financiers reçus en garantie dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

Le constituant conserve l’essentiel des risques et avantages attachés à l’actif donné en garantie, le bénéficiaire de ce contrat ayant l’obligation de restituer au constituant cet actif. Lors de la remise en pleine propriété de l’actif donné en garantie, le constituant enregistre une créance représentative de la valeur comptable de l’actif donné en garantie ainsi transféré. Cette créance est inscrite dans la catégorie d’origine de l’actif donné en garantie.

Le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas réalisé à ce jour d’opération de re-use .

 

5.10. Impôts courants et impôts différés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Impôts courants

34 827

22 306

Impôts différés

66 688

27 146

    Actifs d'impôts courants et d'impôts différés

101 515

49 452

Impôts courants

1 327

741

Impôts différés

8 112

8 906

    Passifs d'impôts courants et d'impôts différés

9 439

9 647

 

Actifs et passifs d'impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation suivantes(1) (les actifs d'impôts différés sont signés avec un signe positif, les passifs d'impôts différés figurent avec un signe négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Variations de l'exercice

31/12/2008

Ayant un impact sur le résultat

Ayant un impact sur les réserves

Autres mouvements

Plus-values latentes sur OPCVM

-1 748

-12 916

0

0

-14 664

GIE Fiscaux

-28 168

830

0

0

-27 338

Provisions pour passifs sociaux

9 088

125

0

0

9 213

Provisions pour PEL CEL

12 319

-1 064

 

 

11 255

Autres provisions non déductibles (1)

15 272

1 436

0

0

16 708

Autres différences temporelles

11 349

20 517

0

0

31 866

    Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

18 112

8 928

0

0

27 040

    Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

8 020

20 675

0

0

28 695

Juste valeur sur instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-721

0

808

0

87

Provisions liées à l'activité d'épargne logement

0

0

0

0

0

Provisions sur base de portefeuille

10 943

635

0

0

11 578

Autres éléments de revalorisation du bilan

-14 118

9 165

-2 122

0

-7 075

    Impôts différés liés au mode de valorisation du référentiel IFRS

-3 896

9 800

-1 314

0

4 590

    Impôts différés sur retraitements

3 328

2 247

0

0

5 575

    Impôts différés actifs non reconnus (2)

-7 324

0

0

0

-7 324

    Impôts différés actifs nets

18 240

41 650

-1 314

0

58 576

Impôts différés comptabilisés

 

 

 

 

 

A l'actif du bilan

27 146

 

 

 

66 688

Au passif du bilan

8 906

 

 

 

8 112

    Position nette

18 240

41 650

-1 314

 

58 576

(1) Hors produit constaté d’avance relatifs au traitement du crédit d’impôt lié aux avances remboursables sans intérêt pour l’acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété.

(2) L’écart constaté entre le total figurant dans cette colonne et l’impôt différé comptabilisé en résultat au cours de l’exercice correspond à l’annulation de l’économie fiscale relative aux justes valeurs négatives des instruments financiers disponibles à la vente (enregistrée au niveau de la charge d’impôt exigible).

 

5.11. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

5.11.1. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Bons de caisse et Bons d'Epargne

27 977

33 835

TMI, TCN et certificats de dépôts

94 753

75 036

    Total des dettes représentées par un titre dettes rattachées incluses

122 730

108 871

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 121 935 milliers d’euros au 31 décembre 2008 et à 109 881 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.11.2. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Dettes subordonnées à durée déterminée

191 961

91 931

    Total des dettes subordonnées

191 961

91 931

 

Au 31 décembre 2008, la juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 197 117 milliers d’euros et à 93 247 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel.

 

Date d'émission

Date d'échéance

Taux

Devise

Montant

 au 31/12/2008

05/11/2011

05/11/2011

Base Euribor 3M

EUR

11 133

28/12/1999

05/11/2011

Base Taux fixe

EUR

34 467

05/11/1999

05/11/2011

Base Euribor 3M-21bp

EUR

7 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

4 000

01/09/2007

19/07/2014

5,20%

EUR

5 000

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

EUR

6 000

21/12/2004

14/02/2015

4,50%

EUR

3 000

15/12/2006

06/07/2015

4,35%

EUR

20 000

30/12/2006

19/07/2014

Variable au trimestre E3M+136bp

EUR

100 000

 

 

 

 

190 600

 

Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne.

 

5.12. Comptes de régularisation, actifs et passifs divers. — Les comptes de régularisation, actifs et passifs divers correspondent à des comptes techniques dont la composition est détaillée ci-après :

 

5.12.1. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Charges constatées d'avance

4 961

4 470

Produits à recevoir

36 506

35 911

Autres comptes de régularisation

366 362

165 962

    Comptes de régularisation - actif

407 829

206 343

Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres

1 059

 

Débiteurs divers

86 981

134 648

    Actifs divers

88 040

134 648

    Total des comptes de régularisation et actifs divers

495 869

340 991

 

5.12.2. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Charges à payer

59 918

53 142

Produits constatés d'avance

100 124

96 155

Comptes d'encaissement

84 303

39 786

Autres comptes de régularisation créditeurs

74 149

7 604

    Comptes de régularisation - passif

318 494

196 687

Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres

22 232

13 356

Passifs divers

174 302

122 127

    Passifs divers

196 534

135 483

    Total des comptes de régularisation et passifs divers

515 028

332 170

 

5.13. Parts dans les entreprises mises en équivalence. — Le Groupe Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas de société mises en équivalence dans son périmètre.

 

5.14. Immobilisations :

5.14.1. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

Immeubles de placement

Valeur brute au 1er janvier 2008

30 320

Acquisitions

23

Cessions, mises hors service

-10 643

Autres mouvements

2 094

    Valeur brute au 31 décembre 2008

21 794

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 1er janvier 2008

-16 339

Dotations

-890

Reprises

4 385

Autres mouvements

1 798

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 31 décembre 2008

-11 046

    Valeur nette comptable au 31 décembre 2008

10 748

    Valeur nette comptable au 1er janvier 2008

13 981

 

Au 31 décembre 2008, la juste valeur des immeubles de placement s’élève à 20 958 milliers d’euros et à 28 449 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.14.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

Terrains et constructions

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

Total des immobilisations corporelles

Valeur brute au 1er janvier 2008

146 830

191 299

338 129

Acquisitions

19 482

22 595

42 077

Cessions, mises hors service

-22 003

-1 694

-23 697

Autres mouvements

-554

-21

-575

    Valeur brute au 31 décembre 2008

143 755

212 179

355 934

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 1er janvier 2008

-60 295

-135 688

-195 983

Dotations

-4 369

-14 979

-19 348

Reprises

1 257

1 578

2 835

Autres mouvements

73

35

108

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 31 décembre 2008

-63 334

-149 054

-212 388

    Valeur nette comptable au 31 décembre 2008

80 421

63 125

143 546

    Valeur nette comptable au 1er janvier 2008

86 535

55 611

142 146

 

5.14.3. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

Droits au bail

Logiciels

Autres immobilisations incorporelles

Total immobilisations incorporelles

Valeur brute au 1er janvier 2008

4 230

24 428

1 900

30 558

Acquisitions

1 121

188

 

1 309

Cessions, mises hors service

 

-2

 

-2

Autres mouvements

266

 

 

266

    Valeur brute au 31 décembre 2008

5 617

24 614

1 900

32 131

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 1er janvier 2008

 

-23 561

-1 896

-25 457

Dotations

 

-3

 

-3

Reprises

 

 

 

0

Autres mouvements

-266

-402

 

-668

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 31 décembre 2008

-266

-23 966

-1 896

-26 128

    Valeur nette comptable au 31 décembre 2008

5 351

648

4

6 003

    Valeur nette comptable au 1er janvier 2008

4 230

867

4

5 101

 

5.15. Ecarts d’acquisition. — Le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas d’écart d’acquisition dans ses comptes.

 

5.16. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres mouvements

31/12/2008

Engagements sociaux

38 751

3 601

-856

 

5

41 501

Autres provisions

44 452

4 108

-1 150

-3 533

-7

43 870

Activités d'épargne-logement

35 781

 

 

-3 091

 

32 690

Engagement par signature

1 262

234

-160

 

-7

1 329

Restructuration

200

 

 

 

 

200

Litiges

2 849

3 222

-951

-442

 

4 678

Autres

4 360

652

-39

 

 

4 973

    Total des provisions

83 203

7 709

-2 006

-3 533

-2

85 371

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de moins de 4 ans

494 785

471 663

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 157 106

1 320 305

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de plus de 10 ans

396 199

573 820

    Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 048 090

2 365 788

    Encours collectés au titre des comptes épargne logement

396 027

413 455

    Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

2 444 117

2 779 243

 

5.16.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

92 649

80 610

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

38 769

44 555

    Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

131 418

125 165

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Variations nettes

31/12/2008

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de moins de 4 ans

 

 

0

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

 

0

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de plus de 10 ans

23 391

-3 490

19 901

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

23 391

-3 490

19 901

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

9 385

-118

9 267

Provisions constituées au titre des crédits PEL

558

481

1 039

Provisions constituées au titre des crédits CEL

2 446

37

2 483

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

3 004

518

3 522

    Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

35 780

-3 090

32 690

 

5.17. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales :

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

10 931 813

20

218 636

3 665 069

20

73 301

Augmentation de capital

 

 

 

7 266 744

20

145 335

Réduction de capital

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

    Valeur à la clôture

10 931 813

 

218 636

10 931 813

 

218 636

Certificats coopératifs d'investissement :

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

2 732 281

20

54 645

916 267

20

18 325

Augmentation de capital

 

 

 

1 816 014

20

36 320

Réduction de capital

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

    Valeur à la clôture

2 732 281

 

54 645

2 732 281

 

54 645

    Total

 

 

273 281

 

 

273 281

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma 31/12/2007

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Portefeuille des actifs disponibles à la vente

28 114

0

28 114

19 995

0

19 995

33 831

0

33 831

    Titres à revenu fixe

28 453

 

28 453

20 181

 

20 181

34 129

 

34 129

    Prêts

-339

 

-339

-186

 

-186

-298

 

-298

Opérations interbancaires

385 089

-285 221

99 868

149 257

-156 446

-7 189

329 464

-272 322

57 142

Opérations avec la clientèle

486 822

-434 981

51 841

175 684

-139 762

35 922

433 611

-353 706

79 905

    Comptes à vue, à terme, prêts et emprunts (hors régime spécial) et opérations de pension

484 468

-38 510

445 958

170 655

-17 086

153 569

423 159

-29 357

393 802

    Prêts et comptes à terme à régime spécial

2 354

-396 471

-394 117

5 029

-122 676

-117 647

10 452

-324 349

-313 897

Opérations de location-financement

25 830

 

25 830

23 247

 

23 247

23 247

 

23 247

Portefeuille des actifs détenus jusqu'à l'échéance

4 702

0

4 702

677

0

677

5 061

0

5 061

    Titres à revenu fixe

4 702

 

4 702

677

 

677

5 061

 

5 061

    Prêts

 

 

0

 

 

0

 

 

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-20 353

-20 353

 

-3 215

-3 215

 

-13 608

-13 608

    Certificats de dépôts et autres titres

 

-15 779

-15 779

 

-736

-736

 

-9 183

-9 183

    Emprunts obligataires

 

 

0

 

 

0

 

 

0

    Emprunts participatifs et subordonnés

 

-4 574

-4 574

 

-2 479

-2 479

 

-4 425

-4 425

Dérivés de couverture

14 808

-13 538

1 270

10 774

-11 288

-514

16 808

-17 871

-1 063

    Dérivés de couverture de juste valeur

13 963

-13 538

425

10 495

-11 288

-793

16 503

-17 871

-1 368

    Dérivés de couverture de flux de trésorerie

845

 

845

279

 

279

305

 

305

Intérêts sur actifs financiers dépréciés

 

 

0

 

 

0

 

 

0

Autres

6

-1

5

 

 

0

 

 

0

    Total des intérêts, produits et charges assimilés

945 371

-754 094

191 277

379 634

-310 711

68 923

842 022

-657 507

184 515

 

Les produits d’intérêt sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des Dépôts. Cette rémunération intègre :

— La couverture des intérêts versés par la Caisse d’Epargne aux déposants inscrits au poste « Opérations avec la clientèle » pour un montant de -195 889 milliers d’euros en 2008 ;

— Un complément de rémunération sur encours destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s’est élevé à 54 143 milliers d’euros en 2008.

 

6.2. Commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma 31/12/2007

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

115

-64

51

1 622

-1 058

564

1 796

-1 088

708

Opérations avec la clientèle

51 701

-231

51 470

23 435

-48

23 387

53 608

-48

53 560

Prestation de services financiers

5 032

-8 897

-3 865

3 421

-5 016

-1 595

6 670

-12 510

-5 840

Vente de produits d'assurance vie

56 634

0

56 634

24 506

0

24 506

54 582

0

54 582

Moyens de paiement

50 182

-21 734

28 448

20 309

-9 383

10 926

46 889

-19 765

27 124

Opérations sur titres

11 725

-584

11 141

6 157

-407

5 750

14 918

-681

14 237

Activités de fiducie

4 221

0

4 221

1 489

0

1 489

4 573

0

4 573

Opérations de change et d'arbitrage

165

0

165

28

0

28

90

0

90

Opérations de hors-bilan

3 356

-1

3 355

22

-83

-61

2 411

-45

2 366

Autres commissions

6 085

 

6 085

2 010

0

2 010

11 059

0

11 059

    Total des commissions

189 216

-31 511

157 705

82 999

-15 995

67 004

196 596

-34 137

162 459

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat, y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma

31/12/2007

Résultats sur instruments financiers de transaction

79

1 468

0

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur sur option

13 063

987

7 167

Résultat sur instruments dérivés de transaction

-26 576

 

10 511

Résultats sur opérations de couverture

1 630

-500

3 532

Inefficacité de la couverture de juste valeur

2 029

32

4 108

    Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-2 825

2 465

2 870

    Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

4 854

-2 433

1 238

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-399

-532

-576

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

 

Résultats sur opérations de change

35

6

5

    Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-11 769

1 961

21 215

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs disponibles à la vente et les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma

31/12/2007

Résultats de cession

-28 473

40 385

65 156

Dividendes reçus

72 379

22 800

59 104

Dépréciation durable

-4 216

-580

-710

Actions et autres titres à revenu variable

39 690

62 605

123 550

    Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

39 690

62 605

123 550

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— Les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— Les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma 31/12/2007

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Résultat de cession d'immeubles de placement

3 914

 

3 914

21

 

21

332

 

332

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

 

-386

-386

 

-193

-193

66

-535

-469

Revenus et charges sur immeubles de placement

910

 

910

464

 

464

928

 

928

Produits et charges sur immeubles de placement

4 824

-386

4 438

485

-193

292

1 326

-535

791

Résultat de cession

 

 

0

 

 

0

 

 

0

Dotations et reprises pour dépréciation d'actifs

225

-497

-272

118

-786

-668

118

-786

-668

Autres produits et charges

469

 

469

499

 

499

499

 

499

Opérations de locations opérationnelles

694

-497

197

617

-786

-169

617

-786

-169

Revenu

 

 

 

45

 

45

59

 

59

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

3 838

-1 535

2 303

1 691

-648

1 043

3 531

-2 206

1 325

Produits rétrocédés, charges refacturées

2

-123

-121

10

-3

7

615

-225

390

Autres produits et charges divers d'exploitation

9 909

-9 554

355

5 930

-5 051

879

8 273

-9 077

-804

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

217

-1 992

-1 775

99

-192

-93

509

-326

183

Autres produits d'exploitation bancaire

13 966

-13 204

762

7 730

-5 894

1 836

12 928

-11 834

1 094

Total des produits et charges des autres activités

19 484

-14 087

5 397

8 877

-6 873

2 004

14 930

-13 155

1 775

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma

31/12/2007

Charges de personnel

-196 985

-79 152

-196 923

Impôts et taxes

-8 960

-4 381

-8 878

Services extérieurs

-137 062

-54 997

-133 485

Autres charges

-47

-7

-115

Autres frais administratifs

-146 069

-59 385

-142 478

    Total des charges générales d'exploitation

-343 054

-138 537

-339 401

 

6.7. Dotations, reprises aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma

 31/12/07

Dotations nettes aux amortissements

-19 589

-6 794

-17 345

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-19 589

-6 794

-17 345

 

6.8. Risque de crédit :

6.8.1. Exposition globale au risque de crédit. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net31/12/2008

Encours net

31/12/2007

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

554 975

 

 

554 975

564 167

Instruments dérivés de couverture

3 329

 

 

3 329

6 407

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

469 875

41 522

-23 643

487 754

615 823

Opérations interbancaires

8 910 774

 

-1 667

8 909 107

8 237 833

Opérations avec la clientèle

10 429 081

188 653

-134 569

10 483 165

9 825 200

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

120 958

 

 

120 958

132 046

Garanties financières données

263 930

2 750

 

266 680

629 067

Engagements par signature

1 277 997

1 688

1 329

1 281 014

1 485 315

    Exposition globale au risque de crédit

22 030 919

234 613

-158 550

22 106 982

21 495 858

 

La colonne « Dépréciation et provisions » comprend les dépréciations individuelles et les dépréciations collectives sur base de portefeuilles.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques .

 

6.8.2. Créances restructurées. — Le tableau suivant recense la valeur comptable des créances restructurées (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Prêts et créances sur la clientèle

4 254

5 488

    Total des créances restructurées

4 254

5 488

 

6.8.3. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations collectives constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Par exception, les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres inscrits en option juste valeur) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma

31/12/07

Opérations interbancaires

-1 149

-1 202

-1 202

Opérations avec la clientèle

-33 293

-19 113

-42 473

Autres actifs financiers

-23 492

-25

-25

Engagements par signature

-234

 

-1 853

    Dotations aux dépréciations et provisions

-58 168

-20 340

-45 553

Opérations interbancaires

1 102

1 248

1 248

Opérations avec la clientèle

44 410

26 568

51 883

Autres actifs financiers

160

13

32

Engagements par signature

160

 

803

    Reprises de dépréciations et provisions

45 832

27 829

53 966

    Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-12 336

7 489

8 413

Pertes sur créances interbancaires irrécouvrables

 

 

 

Pertes sur créances irrécouvrables avec la clientèle

-35 055

-15 706

-22 348

Pertes sur autres actifs financiers

 

 

 

Pertes sur engagements par signature

 

 

 

    Pertes sur créances irrécouvrables

-35 055

-15 706

-22 348

Récupérations sur créances interbancaires amorties

 

 

 

Récupérations sur créances amorties avec la clientèle

3 925

836

1 258

Récupérations sur autres actifs financiers

 

 

 

Récupérations sur engagements par signature

 

 

 

    Récupérations sur créances amorties

3 925

836

1 258

    Coût du risque

-43 466

-7 381

-12 677

 

6.8.4. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Dotations nettes de reprises

Autres variations

31/12/2008

Sur base individuelle

-3 930

-2

3 932

0

Sur base de portefeuille

-1 705

38

 

-1 667

Opérations interbancaires (hors location - financement)

-5 635

36

3 932

-1 667

    Sur base individuelle

-95 313

7 061

-1 055

-89 307

    Sur base de portefeuille

-33 240

-1 721

5

-34 956

Opérations avec la clientèle (hors location - financement)

-128 553

5 340

-1 050

-124 263

    Sur base individuelle

-13 602

5 038

-1

-8 565

    Sur base de portefeuille

 

 

 

0

Opérations de location - financement

-13 602

5 038

-1

-8 565

    Actifs financiers disponibles à la vente

 

-23 352

-291

-23 643

    Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

 

 

 

0

Autres actifs financiers

-809

20

-726

-1 515

    Dépréciations déduites de l'actif

-148 599

-12 918

2 155

-159 362

Engagements par signature

1 262

74

 

1 336

    Provisions inscrites au passif

1 262

74

-7

1 329

        Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

-149 861

12 992

2 148

-134 721

 

6.8.5. Information sur les arriérés de paiement. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— Un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— Un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— Un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Au 31 décembre 2008, les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Arriérés de paiement

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

31/12/2008

Prêts et avances

99 978

1 457

 

 

101 435

    Total des arriérés de paiement

99 978

1 457

0

0

101 435

 

Au 31 décembre 2007, ces encours se répartissaient comme suit :

 

(En milliers d'euros)

Arriérés de paiement

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

31/12/2007

Prêts et avances

32 759

656

27

343

33 785

    Total des arriérés de paiement

32 759

656

27

343

33 785

 

6.8.6. Instruments de garantie couvrant les arriérés de paiement et les actifs dépréciés. — Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

 

(En milliers d'euros)

Juste valeur de la garantie associée

31/12/2008

31/12/2007

Arriérés de paiement

Actifs dépréciés sur base individuelle

Instruments de dettes

 

 

0

 

Prêts et avances

 

49 504

49 504

22 702

Autres actifs financiers

 

 

0

 

    Total

0

49 504

49 504

22 702

 

6.8.7. Actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

6.9. Gains ou pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma

31/12/2007

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-371

73

-533

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

725

 

-603

    Total des gains ou pertes sur autres actifs

354

73

-1 136

 

6.10. Impôts :

6.10.1. Composante du poste « Impôts » :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma

 31/12/07

Impôts courants

-156

-178

-4 434

Impôts différés

26 563

-10 693

-16 303

Carry back

6 453

 

 

Autres

205

246

 

    Impôts comptabilisés

33 065

-10 625

-20 737

 

6.10.2. Explication des impôts comptabilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma

31/12/07

Résultat net (part du groupe)

9 396

37 958

101 980

Pertes de valeur sur écarts d'acquisition

 

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

-214

-1 275

-237

Quote-part de résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Impôts

33 065

-10 625

-20 737

    Résultat comptable avant impôts et dépréciation des écarts d'acquisition (A)

-23 455

49 858

122 954

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

34,43%

    Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-8 076

17 166

42 333

Effet de la variation des impôts différés non constatés

-25 758

2 401

7 324

Effet des différences permanentes

267

-1 404

-10 412

Effet des opérations imposées à taux réduit ou exonérées

0

-2 645

-6 652

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

502

-4 893

-11 856

Autres éléments

 

 

 

    Charge impôts comptabilisés

-33 065

10 625

20 737

Taux effectif d'impôt (impôts comptabilisés rapportés au résultat taxable)

140,97%

21,31%

16,87%

 

Note 7. – Avantages au personnel.

 

7.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Pro forma

31/12/07

Salaire et traitements

-113 924

-46 238

-116 281

Charges de régimes à prestations et cotisations définies

-32 057

-16 007

-26 483

Autres charges sociales et fiscales

-44 673

-13 755

-47 793

Intéressement et participation

-6 331 

-3 152

-6 366

    Total des charges de personnel

-196 985

-79 152

-196 923

 

7.2. Effectif moyen :

 

 

Exercice 2008

Exercice 2007

Cadres

715

693

Non-cadres

2 229

2 290

    Total

2 944

2 983

 

Tous les salariés du Groupe Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES sont employés en France.

 

7.3. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Epargne accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Caisses d'Epargne antérieurement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d'Epargne (CGRCE) ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

Au 1er janvier 2008, la CGRCE était une institution de retraite supplémentaire régie par les articles L.941-1 et suivants du Code de la Sécurité Sociale gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du réseau. Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon , ces institutions ont eu l'obligation, avant le 31 décembre 2008, soit de procéder à leur dissolution, soit de demander un agrément en qualité d'institution de prévoyance, soit de fusionner avec une institution de prévoyance.

Les partenaires sociaux de la CGRCE ont opté pour cette troisième solution. Ainsi, au 31 décembre 2008, la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Epargne (GCPCE) absorbe la CGRCE. Cette fusion n'a pas d'impact comptable direct pour le Groupe Caisse d'Epargne.

Ce changement de statuts avait conduit le Groupe Caisse d’Epargne à constituer dès 2005 une provision complémentaire de 149 millions d’euros et à effectuer deux opérations de transfert d’actifs au profit de la CGRCE d’un montant total de 1 391 millions d’euros. Ces opérations de transfert d’actifs se sont poursuivies en 2006 et en 2007 pour respectivement 380 millions d’euros et 365 millions d’euros.

 

7.3.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

319 391

 

 

319 391

305 049

7 192

 

312 241

Juste valeur des actifs du régime

-297 082

 

 

-297 082

-287 449

-3 500

 

-290 949

Juste valeur des droits à remboursement

-27 577

 

 

-27 577

-27 214

 

 

-27 214

Valeur actualisée des engagements non financés

 

13 354

3 291

16 645

 

5 539

2 436

7 975

Ecarts actuariels non reconnus

4 449

-3 256

-366

827

8 795

914

-440

9 269

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

    Solde net au bilan

-819

10 098

2 925

12 204

-819

10 145

1 996

11 322

Engagements sociaux passifs

26 758

10 098

2 925

39 781

26 396

10 145

1 996

38 537

Engagements sociaux actifs

27 577

 

 

27 577

27 214

 

 

27 214

 

7.3.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

305 048

12 666

2 436

320 150

327 238

12 451

2 053

341 742

Coût des services rendus

 

414

30

444

 

430

103

533

Coût financier

12 805

396

75

13 276

12 309

413

46

12 768

Prestations versées

-8 193

 

-144

-8 337

-8 314

-188

-105

-8 607

Ecarts actuariels

21 049

-122

894

21 821

-26 184

-1 017

339

-26 862

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

-11 318

 

 

-11 318

 

295

 

295

    Dette actuarielle en fin de période

319 391

13 354

3 291

336 036

305 049

12 384

2 436

319 869

Juste valeur des actifs en début de période

-287 449

 

 

-287 449

-278 872

-3 515

 

-282 387

Rendement attendu des actifs

-12 442

 

 

-12 442

-13 392

-159

 

-13 551

Cotisations reçues

 

 

 

 

-25 483

 

 

-25 483

Prestations versées

8 193

 

 

8 193

8 314

188

 

8 502

Ecarts actuariels de l'exercice

-16 704

 

 

-16 704

21 986

-14

 

21 972

Autres (écarts de conversion, variations de période)

11 320

 

 

11 320

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

-297 082

 

 

-297 082

-287 447

-3 500

 

-290 947

    Juste valeur des droits à remboursement en début de période

-27 214

 

 

-27 214

-53 779

 

 

-53 779

Rendement attendu des droits à remboursement

-364

 

 

-364

1 082

 

 

1 082

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

25 483

 

 

25 483

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

    Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

-27 578

 

 

-27 578

-27 214

 

 

-27 214

    Solde net des engagements

-5 269

13 354

3 291

11 376

-9 612

8 884

2 436

1 708

Ecarts actuariels non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

Coûts des services passés non reconnus

4 449

-3 256

-366

827

8 794

851

-440

9 205

Solde net au bilan

-820

10 098

2 925

12 203

-818

9 735

1 996

10 913

 

Ajustements liés à l’expérience au titre du régime de retraite des Caisses d’Epargne. — Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2006

Valeur actualisée des engagements financés (1)

319 391

305 049

327 238

Juste valeur des actifs du régime (2)

-324 659

-314 662

-332 651

Solde net au bilan

-5 268

-9 613

-5 413

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience (perte) gains - En % de (1)

0,5%

4,0%

-1,1%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience (perte) gains - En % de (2)

5,3%

-6,7%

-3,4%

 

7.3.3. Décomposition de la charge des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

414

29

443

 

271

103

374

Coût financier

12 805

471

19

13 295

12 309

253

46

12 608

Rendement attendu des actifs de couverture

-12 442

-156

 

-12 598

-13 391

-125

 

-13 516

Rendement attendu des droits à remboursement

-363

 

 

-363

1 082

 

 

1 082

Ecarts actuariels

 

-18

516

498

 

-18

-121

-139

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Evénements exceptionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des charges des régimes à prestations définies

 

711

564

1 275

 

381

28

409

 

7.3.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

31/12/2008

31/12/2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

4,00%

3,60%

3,60%

4,60%

4,20%

4,20%

Rendement attendu des actifs des régimes

4,10%

 

 

4,60%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

4,00%

 

 

4,20%

 

 

Tables de mortalité

TGH/TGF 05

 

 

 

 

 

 

7.4. Paiements fondés sur base d’actions. — Sont présentés ci-après les principaux plans de paiements fondés sur base d’actions du Groupe.

 

Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA). — Lors de sa réunion du 12 Novembre 2007, le Directoire de Natixis a attribué gratuitement, de manière égalitaire et nominative, 60 actions Natixis au profit des salariés Natixis ainsi que des sociétés qui lui sont liées, directement ou indirectement, dans les conditions de l’article L.225-197-2 du Code de Commerce, sous réserve que ces sociétés répondent aux dites conditions au moins depuis le 17 novembre 2006.

Cette attribution concerne les salariés, en France, du Groupe Banque Populaire, du Groupe Caisse d’Épargne, de Natixis et de ses filiales, ayant au moins 3 mois d’ancienneté à la date du 12 novembre 2007, soit au total près de 110 000 personnes.

Le Directoire de Natixis a ainsi attribué des actions gratuites à chaque bénéficiaire qui seront acquises après une période de 2 ans sous condition de présence.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés qui sera refacturée à l’issue de la période d’acquisition par Natixis qui a procédé à l’acquisition des actions sur le marché.

La charge globale a été calculée sur la base du prix d’acquisition unitaire des actions par Natixis, le calcul tenant compte d’un taux moyen de turn-over estimé de 2,25 % sur la période (jusqu’au 12 novembre 2009) et de la contribution patronale de 10 %, instituée par l’article 13 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale.

La prise en compte de la charge est étalée sur la période de 2 ans au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les bénéficiaires.

Au 31 décembre 2008, le montant constaté à ce titre s’élève à 1 347 milliers d’euros, ce qui porte la provision constituée à 1 531 milliers d'euros.

Par ailleurs, en conséquence de l’augmentation de capital réalisée par Natixis en septembre 2008, et afin de préserver les droits économiques des bénéficiaires, le Directoire de Natixis du 8 décembre 2008 a décidé d’attribuer 33 actions gratuites complémentaires aux bénéficiaires du plan SAGA.

Cette opération n'a pas d'impact significatif sur l'évaluation de la charge globale constatée dans les comptes des entreprises concernées.

 

Plans d’options de souscription Natixis. — Le Groupe Caisse d’Epargne est concerné par l’application de la norme IFRS 2 pour des plans dont la date d’attribution est postérieure au 7 novembre 2002 conformément aux dispositions transitoires de cette norme. Chaque plan est attribué pour une durée de quatre ans.

 

Note 8. – Informations sectorielles.

 

Les conventions retenues pour l’élaboration du compte de résultat relatif à l’exercice 2008 du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont décrites dans la note 3 « Principes d’élaboration des comptes consolidés. »

Les conventions retenues pour l’élaboration des résultats par métier ont pour objectif de donner une image représentative des résultats et de la rentabilité de chaque métier.

Les transactions entre les pôles sont conclues à des conditions de marché.

Le compte de résultat du groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est segmenté en trois grands pôles métiers : le pôle Banque Commerciale, le pôle Activités Financière et le pôle Holding.

 

1. Le pôle Banque Commerciale est constitué :

– Des activités banque de détail qui se déclinent sur des marchés des particuliers et des professionnels.

– Des activités banque de développement régional qui sont ventilées sur les marchés suivants : entreprises, collectivités et institutionnels locaux, économie sociale, HLM et professionnels de l’immobiliers.

2. Le pôle Activités Financières est constitué :

– Du compartiment ALM qui assure la liquidité et pilote le risque de taux.

– Du compartiment bancaire intégrant des opérations financières dont l’objectif est de garantir la régularité du produit net bancaire.

– Du compartiment compte propre visant à accroître le produit net bancaire par la réalisation d’opérations directionnelle

 

(En milliers d’euros)

Total de l’activité

Dont banque commerciale

2008

2007

2006

2007

Produit net bancaire

382 300

202 497

394 756

159 883

Frais de gestion

362 643

-145 331

-346 006

-143 407

Résultat brut d'exploitation

19 657

57 166

48 750

16 476

Coût du risque

-43 466

-7 381

-9 664

-8 828

    Résultat d'exploitation

-23 809

49 785

39 086

7 648

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

354

73

353

-4 740

    Résultat courant avant impôts

-23 455

49 858

39 439

2 908

 

Le produit net bancaire du pôle Holding est de 57 378 milliers d’euros pour 2008 et de 20 224 milliers d’euros pour 2007.

Le produit net bancaire du pôle Activités Financières est de -14 613 milliers pour 2008 et de 15 012 milliers pour 2007.

 

Note 9. – Engagements de financement et de garantie.

 

Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

En milliers d'euros

31/12/2008

31/12/2007

Engagements donnés

3 239 003

2 112 863

    Engagements de financement

1 277 997

1 483 651

        En faveur des établissements de crédit

14 542

27 515

        En faveur de la clientèle

1 263 455

1 456 136

    Engagements de garantie

1 945 285

624 439

        En faveur des établissements de crédit

1 715 695

258 868

        En faveur de la clientèle

229 590

365 571

    Engagements sur titres (titres à livrer)

15 721

4 773

        Autres engagements donnés

 

 

Engagements reçus

8 333 874

5 187 901

    Engagements de financement

77 897

44 429

        Reçus d'établissements de crédit

77 897

44 429

        Reçus de la clientèle

 

 

    Engagements de garantie

8 240 256

5 138 699

        Reçus d'établissements de crédit

146 414

185 032

        Reçus de la clientèle

8 093 842

4 953 667

    Engagements sur titres (titres à recevoir)

15 721

4 773

        Autres engagements reçus

 

 

 

Les engagements de garantie donnés comprennent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

 

Note 10. – Autres informations.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers. — Au 31 décembre 2008, la répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

Valeur comptable

Juste valeur comptabilisée ou fournie dans les états financiers

Dont

Variation de juste valeur comptabilisée en résultat

Cotations sur un marché actif

Modèle interne basé sur des données observables

Modèle interne basé sur des données non observables

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Transaction

14 142

14 142

 

5 756

8 386

-6 615

    Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

540 833

540 833

57 966

379 698

103 169

-34 630

    Instruments dérivés de couverture

3 329

3 329

 

3 042

287

 

    Actifs financiers disponibles à la vente

1 871 188

1 871 188

690 793

24 640

1 159 648

 

    Prêts et créances sur les établissements de crédit

8 909 107

8 930 807

 

8 966 249

482 988

 

    Prêts et créances sur la clientèle

10 483 165

10 561 403

 

26 088

10 549 884

 

    Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

120 958

122 241

122 241

 

 

 

Passif

 

 

 

 

 

 

    Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Transaction

41 489

41 489

 

4 574

36 915

-29 244

    Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

40 462

40 462

 

15 438

25 024

-993

    Instruments dérivés de couverture

10 976

10 976

 

9 188

1 788

 

    Dettes envers les établissements de crédit

5 790 689

5 888 533

 

5 533 651

875 536

 

    Dettes envers la clientèle

14 540 547

14 560 018

 

14 543 936

20 835

 

    Dettes représentées par un titre

122 730

121 935

 

123 545

 

 

    Dettes subordonnées

191 961

197 117

 

197 117

 

 

 

Au 31 décembre 2007, la répartition était la suivante :

 

 

 

Valeur comptable

Juste valeur comptabilisée ou fournie dans les états financiers

Dont

Variation de juste valeur comptabilisée sur des actifs évalués sur la base de données non observables

Cotations sur un marché actif

Modèle interne basé sur des données observables

Modèle interne basé sur des données non observables

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Transaction

20 559

20 559

 

20 559

 

 

    Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

564 167

564 167

63 016

13 356

487 795

-10 928

    Instruments dérivés de couverture

6 407

6 407

 

6 371

36

 

    Actifs financiers disponibles à la vente

2 990 127

2 995 113

1 914 325

22 927

1 057 861

 

    Prêts et créances sur les établissements de crédit

8 237 832

8 206 106

 

43 117

8 162 989

 

    Prêts et créances sur la clientèle

9 825 200

9 558 566

 

342 641

9 215 925

 

    Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

132 046

131 585

131 585

 

 

 

Passif

 

 

 

 

 

 

    Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Transaction

12 852

12 852

 

12 529

323

48

    Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

52 168

52 168

 

52 168

0

-559

    Instruments dérivés de couverture

10 858

10 858

 

10 827

31

 

    Dettes envers les établissements de crédit

6 391 820

6 392 640

 

83 062

6 309 578

 

    Dettes envers la clientèle

13 723 232

13 737 815

 

38 554

13 699 261

 

    Dettes représentées par un titre

108 871

109 881

 

 

109 881

 

    Dettes subordonnées

91 931

93 247

 

93 246

 

 

 

La juste valeur déterminée à partir de cotations est la juste valeur obtenue à la date d’évaluation, par référence directe à des prix publiés sur un marché actif auquel l’entité a accès.

Lorsque la juste valeur est déterminée à partir d’une technique de valorisation, le montant des justes valeurs déterminées à partir de données non observables est mis en évidence.

La mesure de l’observabilité concerne les modèles de valorisation utilisés par le Groupe et les paramètres utilisés dans les modèles de valorisation.

 

Observabilité des modèles de valorisation utilisés. — Un certain nombre de produits, en particulier les produits dérivés, sont valorisés à partir de modèles de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s'appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (i.e. pour lesquels les techniques de valorisation sont largement répandues) pour l’instrument financier concerné. Lorsque l’une de ces deux conditions n’est pas remplie, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

Observabilité des paramètres utilisés dans les modèles de valorisation. — Les marchés liquides permettent d’obtenir les données de marché utilisées pour les valorisations mark to model. Au sens de la norme, un paramètre est défini comme observable s’il est non propriétaire (les données doivent provenir d’une source extérieure à l’établissement), facilement accessible (l’accès aux données doit pouvoir se faire facilement, par exemple via des services de fournisseurs de données ou de contributions), régulièrement disponible, basé sur un consensus ou sur des transactions de marché (observées ou par le biais de cotations constituant un engagement de la contrepartie à traiter).

L’analyse du caractère observable s’appuie sur chacune de ces sources individuellement ou sur une combinaison de celles-ci.

Les instruments dont la juste valeur est déterminée à partir d’un modèle alimenté avec des données non observables sont principalement des tranches de titrisation classées dans les catégories « Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option » et / ou « Actifs financiers disponibles à la vente » pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

Par ailleurs, l’essentiel des dérivés structurés sont des produits dont la juste valeur est déterminée à partir de techniques de valorisation utilisant des données non observables. Les dérivés simples (swaps de taux standard, CMS ou TEC, swap et option de change standard, cap / floor, FRA, dérivés de crédit sur indice) sont en revanche déterminés à partir de modèles reconnus comme des standards de place et de paramètres observables. Ces instruments dérivés sont généralement négociés avec Natixis.

 

10.2. Echéance des emplois et ressources par durée restant à courir. — Le tableau qui suit présente les actifs et les passifs financiers par date d’échéance contractuelle sur base actualisée :

— pour les titres à revenu fixe, les prêts et les dettes, l’ensemble du coût amorti (capital restant dû + frais / produits accessoires intégrés dans le calcul du TIE + surcote / décote non étalée + dépréciation) est ventilé en fonction des échéances contractuelles de remboursement ;

— Pour les titres à revenu variable, sauf information contraire, l’ensemble de la juste valeur (valeur nominale + réévaluation + dépréciation durable) est positionné dans la colonne « Indéterminée » ;

— La juste valeur positive ou négative des dérivés de transaction est présentée dans la colonne « Moins d’1 mois » ;

— Pour les dérivés de couverture, la juste valeur positive ou négative est positionnée à la date d’échéance du contrat ;

— Les créances et dettes à vue sont reprises dans la colonne « Moins d’1 mois » ;

— Les créances ou dettes rattachées sont positionnées par défaut dans la colonne « Moins d’1 mois ».

 

(En milliers d'euros)

Moins d'1 mois

De 1 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 2 ans

De 2 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

124 407

 

 

 

 

 

 

124 407

Instruments dérivés de transaction

14 142

 

 

 

 

 

 

14 142

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

9 509

22 311

75 102

23 596

193 469

216 846

0

540 833

Instruments dérivés de couverture

1 133

543

575

0

0

1 078

0

3 329

Actifs financiers disponibles à la vente

16 299

19 403

127 897

69 444

90 812

140 865

1 406 468

1 871 188

Prêts et créances sur les établissements de crédit

7 280 696

19 001

180 236

246 818

815 900

354 407

12 049

8 909 107

Prêts et créances sur la clientèle

466 250

184 012

881 529

45 252

3 443 375

5 431 475

31 272

10 483 165

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

58 186

0

43 785

5 102

9 932

3 953

0

120 958

    Actifs financiers par échéance

7 970 622

245 270

1 309 124

390 212

4 553 489

6 148 624

1 449 789

22 067 129

Instruments dérivés de transaction

41 489

 

 

 

 

 

 

41 489

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

74

152

0

0

12 880

27 356

0

40 462

Instruments dérivés de couverture

638

1 350

5 425

869

2 169

525

0

10 976

Dettes envers les établissements de crédit

533 141

87 461

817 745

888 513

1 643 393

1 816 032

4 403

5 790 689

Dettes envers la clientèle

12 466 867

289 994

857 905

71 115

649 809

204 556

301

14 540 547

Dettes représentées par un titre

46 661

22 308

45 585

0

8 176

0

0

122 730

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

1 852

1 852

Dettes subordonnées

0

249

1 088

0

52 600

138 024

0

191 961

    Passifs financiers par échéance

13 088 870

401 515

1 727 748

960 497

2 369 028

2 186 493

6 556

20 740 707

 

Les actifs et passifs financiers courants sont les montants payables ou recouvrables à moins de douze mois.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques..

 

10.3. Ventilation du bilan par devises :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

22 820 330

22 820 661

22 413 331

22 413 586

Dollar américain

4 301

3 976

3 976

3 742

Autres devises

179

173

29

8

    Total

22 824 810

22 824 810

22 417 336

22 417 336

 

10.4. Informations sur les opérations de location-financement :

 

— Location financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Inférieur à 1 an

56 314

50 030

Entre 1 et 5 ans

183 920

168 447

A plus de 5 ans

191 781

152 208

    Investissement brut dans les contrats de location-financement, à recevoir par maturité

432 015

370 685

Inférieurs à 1 an

44 206

39 530

Entre 1 et 5 ans

145 428

139 335

A plus de 5 ans

126 666

136 604

    Paiements minimaux actualisés

316 300

315 469

Produits financiers non acquis

88 479

70 238

 

10.5. Parties liées. — Les parties liées au Groupe Caisse d’Epargne sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE), Natixis, les centres informatiques, les principaux dirigeants du Groupe et les entreprises sociales pour l’habitat (ESH) dans lesquelles le Groupe est seul actionnaire de référence.

 

10.5.1. Rémunération des organes de direction et d’administration. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire de la Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2008 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève à 1 308 milliers d’euros.

Le montant des avantages post emploi au titre de l’exercice 2008 s’élève à 208 milliers d’euros.

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux membres du directoire (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence) et les jetons de présence perçus par les membres du conseil de surveillance.

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent le complément de retraite issu du régime de retraite des membres du directoire de la Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES.

Au titre des avantages postérieurs à l’emploi, certains dirigeants du Groupe Caisse d’Epargne bénéficient, par une convention conclue en date du 18 juillet 2005, d’un régime de retraite supplémentaire à prestations définies, de type additif, et destiné à leur procurer un complément de retraite déterminé en fonction de leur salaire.

Pour bénéficier de ce régime de retraite, les bénéficiaires devront remplir l’ensemble des conditions suivantes définies au jour de leur départ :

— Achever définitivement leur carrière professionnelle au sein du Groupe Caisse d’Epargne ;

— Avoir, au moment du départ ou de la mise à la retraite, dix ans d’ancienneté dans les fonctions de membre du directoire de la CNCE ou de président du directoire d’une Caisse d’Epargne ;

— Avoir procédé à la liquidation des régimes de retraite de base de la Sécurité sociale, et complémentaires Arco, Agirc.

Les bénéficiaires auront droit à une rente annuelle égale à 10 % de leur rémunération brute moyenne des trois meilleures années civiles complètement perçues au sein du Groupe Caisse d’Epargne, à la date de rupture du contrat de travail ou à la fin de son mandat social.

Par ailleurs, les membres du Directoire bénéficient au même titre que tous les cadres dirigeants du Groupe de deux régimes additionnels en points gérés par des institutions de prévoyance.

Les indemnités de fin de contrat de travail correspondent aux indemnités de fin de mandat des membres du directoire de la Caisse d’Epargne AQUITAINE POITOU-CHARENTES qui sont régies par des dispositions prises en 2003 par le comité de rémunération et de sélection de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne.

En cas de non-renouvellement ou d’interruption du mandat à l’initiative de l’entreprise sans motif réel ou à caractère abusif, une indemnité couvrant le préjudice subi serait versée au mandataire social concerné. Cette indemnité ne saurait excéder 28 mensualités de la rémunération brute dans le cas d’un mandataire social bénéficiant d’un contrat de travail et de 36 mensualités pour un mandataire social ne bénéficiant pas d’un contrat de travail.

Ce dispositif a été actualisé en application de la loi n°2007-1223 du 21 août 2007.

Début 2009, cette indemnité a été plafonnée à 24 mois, en extension au Groupe Caisse d'Epargne des recommandations AFEP / MEDEF du 6 octobre 2008 relatives au gouvernement d'entreprise et à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ou organisé.

 

10.5.2. Relations avec les parties liées. — Les parties liées au Groupe Caisse d’Epargne sont les sociétés consolidées et les principaux dirigeants du Groupe.

Les transactions opérées entre le Groupe Caisse d’Epargne et les parties qui lui sont liées sont réalisées aux conditions de marché prévalant au moment de la réalisation de ces transactions.

 

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2008)

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires

CAISSE D'EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES

61, rue du Château d'eau 33076 Bordeaux Cedex

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008 sur :

— le contrôle des comptes consolidés du Groupe Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — La crise financière et économique, qui s'est notamment traduite par la hausse exceptionnelle de la volatilité, la forte contraction de la liquidité sur certains marchés, ainsi qu'une difficulté à apprécier les perspectives économiques et financières, a de multiples impacts sur les établissements de crédit, notamment sur leurs activités, leurs résultats, leurs risques et leur refinancement, tel qu'exposé dans la note 1.3 de l'annexe. Cette situation crée des conditions spécifiques cette année pour la préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

 

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.2.1, 6.8.3, 6.8.4, 6.8.5 de l'annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuilles.

 

– Valorisation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.2.2, 4.2.4, 4.2.5, 4.2.6. et 10.1, de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes de l'annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.2.2, 5.3 et 5.6 de l'annexe) :

- pour les instruments de capitaux propres lorsqu'il existe une indication objective de baisse durable ainsi que de diminution significative de la valeur de ces actifs ;

- pour les instruments de dette lorsqu'il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l'identification d'indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

 

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes 4.8 et 7.3 de l'annexe aux comptes consolidés.

 

– Provisionnement des produits d'épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans épargne logement. Nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de cette provision et avons vérifié que les notes 4.6 et 5.16.3 de l'annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

A Poitiers et Toulouse le 8 avril 2009

 

Les Commissaires aux comptes :

 

Pricewaterhousecoopers Audit :

KPMG Audit:

Michel Pasquet,

Philippe Saint Pierre ;

Associé

Associé.

 

 

 

 

 

 

 

0902777

06/05/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2550
Texte de l'annonce :

0902550

6 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU-CHARENTES  

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 273 281 480 €.

Siège social : 61, rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux. 

 

Situation au 31 mars 2009.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

101 716

Effets publics et valeurs assimilées

0

Créances sur les établissements de crédit

9 461 009

Créances sur la clientèle

10 383 667

Obligations et autres titres à revenu fixe

843 154

Actions et autres titres à revenu variable

269 677

Participations et autres titres détenus à long terme

47 710

Parts dans les entreprises liées

1 033 443

Immobilisations incorporelles

5 674

Immobilisations corporelles

113 434

Autres actifs

209 864

Comptes de régularisation

272 758

    Total actif

22 742 106

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

5 628 664

Comptes créditeurs de la clientèle

14 611 012

Dettes représentées par un titre

344 693

Autres passifs

133 792

Comptes de régularisation

328 517

Provisions pour risques et charges

151 864

Dettes subordonnées

193 756

Fonds pour risques bancaires généraux

111 904

Capitaux propres hors FRBG

1 225 852

    Capital

273 282

    Primes d'émission

652 002

    Réserves

299 477

    Provisions règlementées

1 091

    Report à nouveau

0

    Résultat en instance d'approbation

12 052

        Total passif

22 742 106

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 300 529

    Engagements de garantie

242 837

    Engagements sur titres

4 679

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

70 305

    Engagements de garantie

91 660

    Engagements sur titres

0

 

 

0902550

27/10/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13486
Texte de l'annonce :

0813486

27 octobre 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°130


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE D'ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU-CHARENTES  

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 273 281 480 €.

Siège social : 61, rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux. 

Situation non consolidée au 30 septembre 2008.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

N

Caisse, banques centrales, CCP

98 247

Effets publics et valeurs assimilées

7 810

Créances sur les établissements de crédit

8 813 377

Créances sur la clientèle

10 205 184

Obligations et autres titres à revenu fixe

830 810

Actions et autres titres à revenu variable

470 060

Participations et autres titres détenus à long terme

51 921

Parts dans les entreprises liées

988 762

Immobilisations incorporelles

4 864

Immobilisations corporelles

115 123

Autres actifs

411 045

Comptes de régularisation

215 398

        Total actif

22 212 601

 

PASSIF

N

Dettes envers les établissements de crédit

5 607 301

Comptes créditeurs de la clientèle

14 264 659

Dettes représentées par un titre

397 378

Autres passifs

158 658

Comptes de régularisation

190 787

Provisions pour risques et charges

142 903

Dettes subordonnées

92 937

Fonds pour risques bancaires généraux

132 060

Capitaux propres hors FRBG

1 225 918

    Capital

273 281

    Primes d'émission

652 002

    Réserves

299 477

    Provisions règlementées

1 158

        Total passif

22 212 601

 

Hors-bilan

N

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

1 520 376

    Engagements de garantie

254 421

    Engagements sur titres

113 897

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

53 216

    Engagements de garantie

315 819

    Engagements sur titres

189 880

 

 

0813486

01/08/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11001
Texte de l'annonce :

0811001

1 août 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°93


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU-CHARENTES  

Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999

Capital : 273 281 480 €.

61, Rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux. 

Situation non consolidée au 30 juin 2008.

(En milliers d’euros)  

Actif

N

Caisse, banques centrales, CCP

94 607

Effets Publics et Valeurs assimilées

7 740

Créances sur les Etablissements de Crédit

8 672 146

Créances sur la Clientèle

10 083 210

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

896 281

Actions et Autres Titres à revenu variable

803 440

Participations et Autres Titres détenus à long terme

52 141

Parts dans les Entreprises liées

977 222

Immobilisations incorporelles

4 771

Immobilisations corporelles

113 034

Autres actifs

434 555

Comptes de Régularisation

184 294

        Total actif

22 323 441

 

 

 

Passif

N

Dettes envers les Etablissements de Crédit

6 011 575

Comptes créditeurs de la Clientèle

13 915 838

Dettes représentées par un titre

418 387

Autres passifs

150 418

Comptes de Régularisation

228 048

Provisions pour Risques et Charges

142 536

Dettes subordonnées

93 650

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

137 060

Capitaux propres Hors FRBG

1 225 929

    Capital

273 281

    Primes d'émission

652 002

    Réserves

299 477

    Provisions règlementées

1 169

        Total passif

22 323 441

 

 

Hors-bilan

N

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

1 543 875

    Engagements de garantie

269 151

    Engagements sur titres

37 599

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

89 149

    Engagements de garantie

343 525

    Engagements sur titres

48 317

 

 

0811001

19/05/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6422
Texte de l'annonce :

0806422

19 mai 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°61


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU-CHARENTES  

Banque coopérative réglée par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 273 281 480 €

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

Situation au 31 mars 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

90 231

Effets Publics et Valeurs assimilées

7 671

Créances sur les Etablissements de Crédit

8 485 988

Créances sur la Clientèle

9 774 591

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

924 489

Actions et Autres Titres à revenu variable

1 193 934

Participations et Autres Titres détenus à long terme

49 442

Parts dans les Entreprises liées

973 694

Immobilisations Incorporelles

4 730

Immobilisations Corporelles

110 405

Autres Actifs

450 974

Comptes de Régularisation

201 540

    Total actif

22 267 689

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

6 126 245

Comptes créditeurs de la Clientèle

13 693 402

Dettes représentées par un titre

474 900

Autres Passifs

104 087

Comptes de Régularisation

226 878

Provisions pour Risques et Charges

140 126

Dettes Subordonnées

92 710

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

163 560

Capitaux propres Hors FRBG

1 145 571

    Capital

273 281

    Primes d'Emission

652 002

    Réserves

264 424

    Provisions règlementées

1 411

    Report à nouveau

-45 547

    Résultat en instance d'approbation

100 210

        Total passif

22 267 689

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

1 596 655

    Engagements de garantie

262 386

    Engagements sur titres

80 789

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

90 454

    Engagements de garantie

346 208

    Engagements sur titres

47 822

 

 

0806422

23/04/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Poitou-Charentes
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4254
Texte de l'annonce :

0804254

23 avril 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°49


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE POITOU-CHARENTES

 

Banque coopérative régie par la loi n° 99-532 du 25 juin 1999 au capital de 273 281 880 €.

Siège social : 61, Rue du Château d’eau, 33076 Bordeaux cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

Documents comptables annuels 

 

A. — Comptes sociaux 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — Bilan aux 31 décembre 2007 et 2006

(En milliers d’euros)

 

Actif

Notes

2007

2006

2006 proforma

Caisses, Banques centrales, CCP

 

89 303

37 991

93 608

Effets publics et valeurs assimilées

5.7

7 870

20 545

28 404

Créances sur les établissements de crédit

3.6.7

8 567 967

3 928 825

8 788 381

    A vue

 

6 410 565

2 448 612

6 135 739

    A terme

 

2 157 402

1 480 213

2 652 642

Operations avec la clientèle

4.6.7.11

9 572 783

3 320 694

8 761 589

    Créances commerciales

 

21 589

3 315

20 563

    Autres concours à la clientèle

 

9 468 326

3 291 830

8 669 868

    Comptes ordinaires débiteurs

 

82 869

25 549

71 158

Obligations et autres titres à revenu fixe

5.7

977 831

585 011

1 165 193

Actions et autres titres à revenu variable

5

1 484 344

735 476

1 120 300

Participations et autres titres détenus

6

74 021

61 414

78 870

A long terme

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

6

761 111

275 540

709 687

Immobilisations incorporelles

8

4 710

4 783

11 268

Immobilisations corporelles

8

112 860

44 766

98 895

Autres actifs

 

412 028

208 518

517 044

Comptes de régularisation

10

192 654

147 546

320 044

        Total de l'actif

 

22 257 481

9 371 109

21 693 282

 

 

Hors bilan

Notes

2007

2006

2006 proforma

Engagements donnés :

13.14.15

1 779 178

 

1 723 473

Engagements de financement

6

1 509 520

575 534

1 383 267

Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

122 015

98 767

143 957

Engagements en faveur de la clientèle

 

1 387 505

476 767

1 239 310

Engagements de garantie :

6

269 658

208 424

338 142

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

2 829

0

15

Engagements d'ordre de la clientèle

 

266 829

208 424

338 127

Engagements sur titres

 

0

 

2 064

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

 

0

Autres engagements donnés

 

0

 

2 064

 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

 

Passif

Notes

2007

2006

2006 proforma

Dettes envers les établissements de crédit

3.6.7

6 492 191

3 290 574

6 330 145

    A vue

 

494 272

165 878

281 839

    A terme

 

5 997 918

3 124 696

6 048 307

Opérations avec la clientèle

4.6.7

13 694 505

5 217 109

13 273 762

Comptes d'épargne à régime spécial

 

10 966 507

4 106 020

10 815 423

    A vue

 

8 404 791

3 082 103

8 019 955

    A terme

 

2 561 717

1 023 917

2 795 469

Autres dettes

 

2 727 997

1 111 089

2 458 339

    A vue

 

2 078 636

809 372

1 564 331

    A terme

 

649 361

301 717

894 008

Dettes représentées par un titre

7.9

110 489

28 444

63 184

    Bons de caisse

 

33 835

15 365

44 158

    Titres de marché interbancaire et titres de créances négociables

 

76 654

13 079

19 026

Autres passifs

 

102 421

52 148

117 968

Comptes de régularisation

10

212 489

123 277

297 797

Provisions

11

144 103

58 828

139 097

Dettes subordonnées

6.12

91 930

45 960

91 511

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

12

163 560

101 801

163 559

Capitaux propres hors FRBG

12

1 245 792

452 968

1 216 260

Capital souscrit

 

273 281

91 626

267 602

Primes d'émissions

 

652 003

89 550

200 099

Réserves

 

264 424

219 907

625 253

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 423

479

1 211

Report à nouveau

 

-45 547

0

0

Résultat de l'exercice (+/-)

 

100 210

51 406

122 095

        Total du passif

 

22 257 481

9 371 109

21 693 282

 

 

Hors bilan

Notes

2007

2006

2006 proforma

Engagements reçus :

14.15

140 121

 

277 058

Engagements de financement

6

35 915

134 772

150 377

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

35 915

134 772

150 377

Engagements de garantie :

 

103 461

33 773

124 618

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

103 461

33 773

124 618

Engagements sur titres

 

745

 

2 064

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

 

0

Autres engagements reçus

 

745

 

2 064

 

II. — Compte de résultat des exercices 2007 et 2006

(En milliers d’euros)

 

 

 

Notes

2007

2006

2006 proforma

+

Intérêts et produits assimilés

17

874 063

327 072

809 466

 

Intérêts et charges assimilées

17

-680 997

-244 092

-583 279

+

Revenus des titres à revenu variable

18

59 222

14 643

33 703

+

Commissions (produits)

19

203 494

83 219

203 233

 

Commissions (charges)

19

-35 879

-16 016

-34 462

+/-

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

20

64

442

465

+/-

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

21

36 520

19 829

33 489

+

Autres produits d'exploitation bancaire

22

15 552

9 524

16 192

 

Autres charges d'exploitation bancaire

22

-10 857

-5 324

-11 336

 

Produit net bancaire

 

461 183

189 297

467 472

 

Charges générales d'exploitation

23

-338 679

-127 102

-313 821

 

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-14 537

-5 172

-12 932

 

Résultat brut d'exploitation

 

107 967

57 023

140 719

 

Coût du risque

24

-6 594

-5 966

-15 344

 

Résultat d'exploitation

 

101 373

51 057

125 375

+/-

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

25

-8 187

7 233

12 784

 

Résultat courant avant impôt

 

93 186

58 290

138 159

+/-

Résultat exceptionnel

26

0

0

0

 

Impôt sur les bénéfices

27

7 234

-6 884

-17 097

+/-

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-211

0

1 032

+/-

Résultat net

 

100 210

51 406

122 095

 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

 

III. — Annexe aux comptes annuels individuels exercice 2007

 

1. – Cadre juridique et financier - faits caractéristiques de l’exercice

 

a) Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. — Les Caisses d' Epargne constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne (CNCE). Le Groupe Caisse d'Epargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des Caisses d' Epargne et au développement de leurs activités. Une Fédération Nationale des Caisses d' Epargne a été constituée selon les modalités prévues par la Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L. 512-99 du code monétaire et financier.

— Caisses d’Epargne : Les Caisses d' Epargne sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les Caisses d' Epargne sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales et de certificats coopératifs d’investissement.

— Sociétés Locales d’Epargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

— Caisse Nationale des Caisses d'Epargne (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est entièrement détenu depuis le 29 janvier 2007 par les Caisses d' Epargne.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des Caisses d' Epargne, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

— Filiales : Les filiales et participations nationales relèvent de quatre grands pôles :

– la Banque commerciale qui regroupe la banque de détail (dont la Banque Palatine et le Crédit Foncier), la banque du développement régional et l’outre-mer et international (dont la Financière OCEOR) ;

– les activités services à l’immobilier c’est-à-dire les transactions : ventes, aménagements et promotion, expertise conseil / gestion d’actifs ;

– les activités d’assurance et de services à la personne ;

– Natixis, banque d'investissements et de projets commune aux Groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire, qui regroupe désormais les activités de :

-Banque de financement et d’investissement ;

-Gestion d’actifs (Natixis Global Asset Management) ;

-Capital-investissement et gestion privée ;

- Services aux investisseurs (dont CACEIS) c’est-à-dire conservation, monétique, assurance, garantie, ingénierie sociale, crédit à la consommation ;

- Poste clients (dont la COFACE) c’est-à-dire assurance crédit, affacturage, information d’entreprises, gestion de créances.

Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d'œuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'un centre national (CNETI).

Dans le cadre du projet Performance SI, le Groupe Caisse d’Epargne a créé en août 2007 deux nouveaux GIE informatiques : GCE Technologies pour la Maîtrise d’œuvre et GCE Business Services pour la Maîtrise d’ouvrage.

 

b) Système de garantie. — En application des dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier complétées par celles de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, la CNCE en tant qu’organe central, a organisé le système de garantie et de solidarité au sein du Groupe Caisse d’Epargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les Caisses d’Epargne qui sont affiliées de droit à la CNCE en vertu de l’article L. 512-95 du Code monétaire et financier, mais également les établissements de crédit de droit français qui sont affiliés à la CNCE sur décision de celle-ci conformément aux articles R. 512-57 et R. 512-58 du Code monétaire et financier. Mais plus globalement, le système de garantie couvre toutes les entités du Groupe en vertu du principe de responsabilité fondée sur les liens d’actionnariat.

Le cas particulier de Natixis, établissement de crédit contrôlé conjointement par la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, organe central du réseau des Banques Populaires) et la CNCE, relève de la nouvelle disposition introduite par l’article 42 de la Loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 qui complète l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier. Cette disposition permet l’affiliation d’un établissement de crédit à plusieurs organes centraux qui le contrôlent conjointement directement ou indirectement.

Elle prévoit la conclusion d’une convention entre les organes centraux concernés pour définir les modalités d’exercice de leurs pouvoirs respectifs sur l’établissement affilié ainsi que de mise en œuvre de leurs obligations à son égard, en particulier en matière de liquidité et de solvabilité. Après agrément par le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) le 30 mars 2007, la convention d’affiliation de Natixis à la CNCE et à la BFBP a été signée le 2 avril 2007 en présence de Natixis. Cette affiliation est effective depuis cette même date.

En tout état de cause, la BFBP et la CNCE feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence de Natixis à la demande de la Commission Bancaire. Elles ont pris l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord entre eux, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions de la Commission bancaire d’apporter en tant que de besoin, à parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités bancaires.

Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de Natixis, la BFBP et/ou la CNCE se retrouveraient dans une situation nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice, les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne seraient mis en jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier.

La participation des Caisses d'Epargne au système de garantie prend la forme d'un Fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) créé en vertu de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate d’environ 270 millions d'euros au 31 décembre 2007. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en œuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

 

c) Faits caractéristiques de l’exercice :

— La convergence informatique : objectif 2010 : En décembre 2006, les Caisses d’ Epargne ont proposé, après plusieurs mois de travaux préparatoires, d’adopter un système d’information unique. L’objectif du programme « Performance SI » est de créer une meilleure qualité de service du système d’information et de générer des économies d’échelle.

Le Comité consultatif national a proposé la plate-forme SIRIS comme système d’information souche. A partir de celle-ci sera construit le système d’information de convergence. Celui-ci bénéficiera d’un enrichissement significatif des deux autres plates-formes : l’expérience acquise par Arpège en matière d’accompagnement et de méthodologie de conduite du changement, et l’architecture innovante des fermes de serveurs de la plate-forme RSI. Toutes les Caisses d’Epargne devraient avoir migré vers le système d’information cible avant la fin 2010.

— Opération de fusion : L’année 2007 est marquée au sein du Groupe Caisse d’ Epargne par la poursuite des processus de fusion entre Caisses d’ Epargne, visant à doter ces dernières des moyens humains et financiers nécessaires pour accélérer leur développement commercial.

Les Présidents de Conseil d’Orientation et de Surveillance et de Directoire des Caisses d’Epargne Aquitaine Nord, des Pays de l’Adour et de Poitou-Charentes ont signé, le 27 mars 2007, un protocole d’accord en vue d’étudier les modalités d’une fusion entre les trois établissements.

La fusion est effective depuis l’assemblée générale du 14 décembre 2007.

Les montants respectifs des apports des Caisses d’ Epargne Poitou-Charentes et Pays de l’Adour sont de 110 514 k€ et 71 141 k€.

La prime de fusion s’élève à 576 635 k€ et le montant des frais nets d’impôts liés aux opérations de fusion est de 14 183 k€.

Les données pro forma du 31 décembre 2006 sont celles d’Aquitaine Poitou-Charentes. Elles ont été constituées par agrégation des données des ex entités Aquitaine Nord, Poitou-Charentes et Pays de l’Adour et neutralisation de leurs opérations réciproques.

Les données du 31 décembre 2006 sont les données publiées de l’entité absorbante l’ex Caisse d’ Epargne Aquitaine Nord.

 

d) Evénements postérieurs à la clôture. — Livret A :

Produit d'épargne défiscalisé à taux réglementé (3,50 % depuis février 2008), le Livret A est actuellement commercialisé par les Caisses d'Epargne et la Banque Postale. La Caisse des Dépôts centralise 100 % des fonds collectés qu'elle utilise pour financer le logement social.

Répondant à une exigence des autorités européennes, le gouvernement a annoncé mi-décembre une banalisation de sa distribution à toutes les banques françaises, ainsi que celle du Livret Bleu proposé par le Crédit Mutuel, selon des modalités qui devront faire l'objet de changements législatifs en préparation. Le Président de la République a demandé au gouvernement de respecter 3 conditions pour cette réforme :

– préservation de la collecte et des montants mis à la disposition du financement du logement social ;

– réduction du coût du financement du logement social ;

– préservation de l'équilibre financier des réseaux distributeurs, dont les Caisses d'Epargne.

Augmentation de capital de la CNCE :

Le changement de la réglementation entraîné par la réforme Bâle II a modifié les règles de calcul du ratio de fonds propres de base. Aussi afin de maintenir son ratio de fonds propres de base à un niveau élevé, la CNCE va réaliser une augmentation de capital lors de l’assemblée générale extraordinaire convoquée le 26 mars 2008.

Elle se traduira par l’émission en interne d’actions ordinaires pour 1,6 milliards d’euros et par l’émission d’actions de préférence pour 1,6 milliards d’euros qui seront souscrites intégralement par les Caisses d’Epargne.

 

2. – Informations sur les règles et principes comptables

 

Note 1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’ Epargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du règlement n° 91-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

– Continuité de l’exploitation ;

– Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

– Indépendance des exercices.

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

a) Créances sur les établissements de crédit. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme.

Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit.

 

b) Créances sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de celles matérialisées par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes débiteurs et autres crédits.

Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 16. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

Le classement en encours douteux s'opère au plus tard lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an sont qualifiées de créances compromises à moins que le caractère contraire soit démontré.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché du fait de la situation financière du débiteur sont identifiées dans une sous catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variables. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4.2).

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Quand le risque de crédit porte sur des engagements de financement ou de garantie inscrits en hors bilan, le risque est pris en compte sous forme de provision pour risques et charges.

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires, il est constaté sous forme de provision au passif (cf. note 11).

Pour la présentation des comptes en annexe (note 4.2), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d'Epargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commerciaux, financiers et des risques.

 

c) Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Selon les dispositions du règlement CRC n° 2005-01, les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction,

En ce qui concerne les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

— Titres de transaction : La Caisse d'Epargne ne détient pas de titres de transaction.

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. L’étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains provenant des éventuels instruments de couverture sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres sauf dans des cas spécifiques énumérés par le règlement n° 2005-01 du CRC.

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

d) Immobilisations incorporelles. — Elles sont inscrites pour leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires inclus).

Les biens sont amortis selon leurs durées probables d’utilisation. En particulier, les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

e) Constructions. — Depuis le 1er janvier 2005, les entreprises appliquent les nouvelles règles introduites par :

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

– le règlement CRC n° 2004-06 qui met en application l’avis du CNC n° 2004-15 relatif à la définition, la comptabilisation et à l’évaluation des actifs.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Au niveau des constructions, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes distingue 3 composants (les éléments de structures, la toiture et les ouvrants).

La répartition au niveau de chaque immeuble est réalisée en fonction des coûts réels et les amortissements pour dépréciation sont calculés en fonction des durées probables d’utilisation suivantes :

 

Postes

 

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installation de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et de fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installation des constructions

10 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

f) Autres immobilisations corporelles. — Elles sont inscrites à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires), à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération.

Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Mobiliers et matériels spécialisés

4 à 10 ans

Matériels informatiques

3 à 5 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

g) Dettes envers les établissements de crédit et comptes créditeurs de la clientèle. — Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale : à vue ou à terme et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature : comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle. Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

h) Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

i) Dettes représentées par un titre. — Elles sont présentées selon la nature de leur support. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

j) Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ils sont évalués selon la même méthode actuarielle que celle appliquée aux avantages postérieurs à l’emploi.

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, …) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, …) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

Rémunération des dirigeants :

Dispositions sur le régime de retraite : Les présidents de directoire des Caisses d’Epargne peuvent bénéficier, par une convention conclue en date du 18 juillet 2005, d’un régime de retraite supplémentaire à prestations définies de type additif destiné à leur procurer un complément de retraite déterminé en fonction de leur salaire.

Pour bénéficier de ce régime de retraite, les bénéficiaires devront remplir l’ensemble des conditions ci-après définies au jour de leur départ :

– Achever définitivement sa carrière professionnelle au sein du Groupe Caisse d’Epargne. Cette condition est remplie, lorsque le bénéficiaire fait partie des effectifs à la date de son départ ou de sa mise à la retraite ;

– Avoir, à la date de son départ ou de sa mise à la retraite, au moins 10 années d’ancienneté dans les fonctions de Président du Directoire d'une Caisse d’Epargne ou de Directeur Général d'un établissement affilié à la CNCE (au sens de l'article L. 511-31 du Code Monétaire et Financier) sans que le nombre d'années pris en compte à ce titre ne puisse excéder 5 ans ;

– Avoir procédé à la liquidation des régimes de retraite de base de la Sécurité Sociale, et complémentaires obligatoires ARRCO, AGIRC.

Les bénéficiaires auront droit à une rente annuelle égale à 10 % de la rémunération brute moyenne des trois meilleures années civiles complètes perçue au sein du Groupe Caisse d’Epargne, à la date de rupture du contrat de travail ou à la fin de son mandat social.

Par ailleurs, les membres de Directoire bénéficient au même titre que tous les cadres dirigeants du Groupe de deux régimes additionnels en points gérés par des institutions de prévoyance.

Indemnités de fin de mandat : Les indemnités de fin de mandat des mandataires sociaux des Caisses d'Epargne sont régies par des dispositions prises en 2003 par le Comité de Rémunération et de Sélection de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne.

En cas de non renouvellement ou d'interruption du mandat à l'initiative de l'entreprise sans motif réel ou à caractère abusif, une indemnité couvrant le préjudice subi serait versée au mandataire social concerné. Cette indemnité ne saurait excéder 28 mensualités de la rémunération brute dans le cas d'un mandataire social bénéficiant d'un contrat de travail et de 36 mensualités pour un mandataire social ne bénéficiant pas d'un contrat de travail.

 

k) Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la Caisse d’Epargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

l) Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

m) Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément au règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe, une provision pour risques de contrepartie et une provision Epargne logement (cf. note 11).

— Provisions Epargne Logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Note 2. Changements de méthodes comptables. — Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2007 :

– En application du communiqué CNC de décembre 2005 et de l’Avis n° 2006-02 du CNC, le risque ‘épargne logement’ donne lieu, pour la première fois, à la constatation d’une provision spécifique dans les comptes annuels individuels.

- L’impact de ce changement de méthode, calculé au 1er janvier 2007, a été prélevé pour un montant de 47 142 milliers d’euros (la valeur brute hors effet impôts) sur les capitaux propres à l’ouverture de l’exercice 2007.

- Les changements effectués lors de la première application du Règlement CRC n° 2007-01sont traités selon les dispositions générales liées aux changements de méthode comptable prévu à l’article 314-1 du règlement CRC n° 99-03, c’est-à-dire que l’effet, de la nouvelle méthode est calculé de façon rétrospective, comme si celle-ci avait toujours été appliquée.

– Pour les prêts à taux zéro émis à compter du 1er février 2005, la rémunération reçue de l’Etat prend la forme d’un crédit d’impôt imposable imputable par cinquième sur l’impôt à payer. En application de l’Avis n° 2007-B du comité d’urgence du CNC, la charge d’impôt afférente au crédit d’impôt est désormais étalée concomitamment à la prise en compte de ce crédit d’impôt en produit d’intérêt.

– L’impact positif de ce changement de méthode, calculé au 1er janvier 2007, est inscrit pour un montant de 1 596 milliers d’euros en capitaux propres à l’ouverture de l’exercice 2007.

 

 

3. – Informations sur les postes du bilan

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Note 3. Opérations interbancaires. — La centralisation quotidienne à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A représente 4 959 501 milliers d'euros au 31 décembre 2007.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 215 041 milliers d'euros et 55 878 milliers d'euros au 31 décembre 2007.

 

Note 4. Opérations avec la clientèle :

 

Actif

2007

2006

Créances commerciales

20 988

19 225

Autres concours à la clientèle

9 335 601

8 551 160

    Crédits de trésorerie

1 026 909

920 745

    Crédits à l'équipement

3 115 828

2 903 243

    Prêts épargne logement

124 894

136 639

    Autres crédit à l'habitat

5 026 095

4 550 394

    Autres

41 874

40 138

Comptes ordinaires débiteurs

76 739

63 605

Créances rattachées

61 209

54 541

Créances douteuses

171 080

168 348

Provisions sur créances douteuses

-92 835

-95 289

        Total

9 572 783

8 761 589

 

 

Passif

2007

2006

Comptes d'épargne à régime spécial

10 905 250

10 746 430

    Livret A

5 095 258

4 851 454

    Livret Jeune, livret B et Livret de Dev Dur.

1 378 272

1 294 913

    PEL et CEL

2 779 243

2 998 966

    LEP

1 517 806

1 457 022

    PEP

105 516

113 512

    Autres

29 156

30 563

Autres dettes

2 706 042

2 442 800

    Comptes ordinaires créditeurs

2 047 524

1 955 618

    Autres

658 518

487 181

Dettes rattachées

83 213

84 533

        Total

13 694 505

13 273 762

 

Note 4.1. Répartition des encours de crédit :

— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2007 :

 

(En milliers d’euros)

Créances

saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses douteuses compromises

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

8 567 967

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

9 494 538

171 080

-92 835

80 006

59 024

Particuliers : crédits immobiliers

4 783 642

46 173

-13 979

15 136

-7 520

    Particuliers : autres

816 132

49 697

-35 911

32 597

-24 661

    Professionnels

486 921

52 042

-31 381

18 793

-14 992

    Entreprises

774 303

17 877

-8 164

11 796

-10 456

    Collectivités et institutionnels locaux

2 401 772

421

-279

280

-156

    Autres

231 768

4 870

-3 121

1 404

-1 239

 

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 10 625 milliers d'euros, après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 574 milliers d'euros au 31 décembre 2007 (cf. note 1d).

 

Note 5. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixe et variable :

 

 

Transaction

Placement

Investis

sement

Activité de

portefeuille

Créances

rattachées

Total

2007

Total

2006 proforma

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

7 611

0

259

7 870

28 404

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

837 602

122 304

0

17 926

977 831

1 165 193

Actions et autres titres à revenu variable (2)

0

1 472 259

0

12 085

0

1 484 344

1 120 300

    Total 2007

0

2 309 861

129 915

12 085

18 184

2 470 046

 

    Total 2006

0

2 141 913

130 913

18 889

22 181

 

2 313 896

(1) dont titres cotés 812 485 milliers d'euros en 2007 contre 1 084 371 milliers d'euros en 2006 ;

(2) dont titres cotés 226 158 milliers d'euros en 2007 contre 161 050 milliers d'euros en 2006.

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à moins 2 582 milliers d'euros en 2007 contre 7 932 milliers d'euros en 2006 pour les titres de placement et à 407 milliers d'euros en 2007 contre moins 1 264 milliers d'euros en 2006 pour les titres d'investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 177 220 milliers d’euros.

Il n’existe pas de créances représentatives des titres prêtés au 31 décembre 2007 .Il en est de même pour 2006.

Au cours des 2 derniers exercices, le(s) transfert(s) suivant(s) ont été opéré(s) :

 

Portefeuille d'origine

Portefeuille de destination 

Montant transféré en cours d'exercice

2007

2006 proforma

Titres d'investissement

titres de placement

0

277 084

 

L’application des dispositions du règlement CRC n° 2005-01 relatif à la comptabilisation des opérations sur titres, à compter du 1er janvier 2006, s’est notamment traduit par le reclassement d’une partie du portefeuille de titres d’investissement vers le portefeuille de titres de placement.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement s'analysent comme suit :

 

(En milliers d'euros)

Placement

Act de portefeuille

2007

2006

2007

2006 proforma

Valeur nette comptable

2 309 861

2 157 058

12 085

18 889

Valeur de marché

2 348 639

2 201 967

15 715

20 030

Plus-values latentes (1)

38 777

44 275

3 630

1 141

Moins-values latentes provisionnées

28 183

1 874

1 176

1 090

(1) dont 15 687 milliers d'euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 10 748 milliers d'euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

Les moins-values sur les titres d'investissement faisant l'objet d'une provision s'élèvent à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2007.

 

Note 6. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus a long terme :

a) Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros)

 

Informations financières filiales et participations

Capital 

Capitaux propres autres que le capital (1) 

Quote part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    SDR Expanso

11 930

13 095

91,14

11 511

11 511

 

 

 

3 850

 

 

    SCI Tournon

11 626

-1 733

99,90

11 626

11 626

2 000

 

 

195

 

 

    FCPR Expanso Invest.

13 761

-1 495

79,35

10 912

10 912

 

 

 

3 057

519

 

    CIS Aquitaine Valley

3 418

 

67,80

2 318

2 318

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    SEBADOUR

3 900

3 197

41,20

2 196

2 196

 

 

586

719

 

 

    SAS Foncière des CE

24 008

 

12,93

3 106

3 106

2 062

 

 

 

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

265 361

265 217

2 016

 

 

 

20 550

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés

 

 

 

45 591

41 920

12 579

 

 

 

572

 

françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Caisse d' Epargne détient en outre, à hauteur de moins de 10 % du capital des titres de filiales communes au Groupe Caisse d' Epargne. L'ensemble de ces titres représente une valeur nette comptable de 726 018 milliers d'euros.

 

b) entreprises dont la Caisse d' Epargne est associée indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

3CE

3, Av de la Jallère 33049 Bordeaux

GIE

Amtrak

260, Bd St Germain 75007 Paris

GIE

BAI-Brittany Ferries

260, Bd St Germain 75007 Paris

GIE

CASTELLANE Bail

rue des Capucines Paris

GIE

CDS Ecureuil

77, Bd St Jacques 75014 Paris

GIE

CNETI

Rue Masseran Paris

GIE

CREDECUREUIL

27/29, Rue de la Tombe Issoire 75673 Paris

GIE

Du Vergne

Rue du Vergne 33080 Bordeaux Cedex

GIE

EASI

3, Av de la Jallère 33049 Bordeaux

GIE

Ecureuil Aquit Poitou-Charentes

Av du Futuroscope 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

ECUREUIL DE BEAULIEU

Rue Gay Lussac Poitiers

SCI

EDITH BAIL 1

Quai P. Doumere Courbevoie

GIE

EDITH BAIL 2

Quai P. Doumere Courbevoie

GIE

EDITH BAIL 3

Quai P. Doumere Courbevoie

GIE

EDITH BAIL 4

Quai P. Doumere Courbevoie

GIE

FINELER AUTAN

Bd St Germain Paris

GIE

FINELER MAESTRO

Bd St Germain Paris

GIE

FINELER MELTEM

Bd St Germain Paris

GIE

FINELER MOUSSON

Bd St Germain Paris

GIE

FINELER SIMOUN

Bd St Germain Paris

GIE

FINELER TRAMONTANE

Bd St Germain Paris

GIE

GCE Achats

50 Av Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

GCE Assurance Production Sce

88 Avenue de France 75641 Paris cedex 13

GIE

GCE BUSSINESS SERVICES

Rue F. Braudel Paris Cedex 13

GIE

GCE DISTRIBUTION

Av. P. Mendes France PARIS

GIE

GCE Garanties Entreprises

50 Av Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

GCE Mobiliz

50 Av Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

GCE Technologies

50 Av Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

GEMO RSI

76 Boulevard Pasteur 75015 Paris

GIE

GIE CHANTACO

4 Rue Gaillon 75002 Paris 02

GIE

GIE CHIBERTA

4 Rue Gaillon 75002 Paris 02

GIE

GIE DISTRIBUTION

50 Av Pierre Mendès France 75201 Paris cedex 13

GIE

GIE Gce Business Services

Immeuble le Malraux 12/20 rue Fernand Braudel 75214 Paris cedex 13

GIE

GIE OLIVIA Bail

19 boulevard des Italiens - 75002 Paris

GIE

GIROLATA BAIL

Bd St Germain Paris

GIE

Hourtin Port

110, Av de la Jallère 33075 Bordeaux

SCI

Keltia

41, Av de l'Opéra 75002 Paris

GIE

La Jallère

1, Terrasse Front du Médoc 33000

SCI

NAVIRE H 1413

19, Bd des Italiens 75002 Paris

GIE

NAVIRE h1411

Bd des Italiens Paris

GIE

NEUILLY CONTENTIEUX

AV. G. Pompidou Levallois Perret

GIE

OPERA 1 BAIL

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

PAPANGUE Bail

Quai P. Doumere Courbevoie

GIE

Pronyfi

37, Av Henry Lafleur 98 849 Nouméa Cedex

GIE

Roxane de Bergerac

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

S.C.I. DU VERGNE

Rue du Vergne Bordeaux

SCI

Savinien de Bergerac

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

SEDI RSI

76 Boulevard Pasteur 75015 Paris

GIE

SIRCE 2

Av.du Maine Paris

GIE

Spring Rain

103, Av des Champs Elysées 75008 Paris

GIE

St Pierre Invest

Bd St Germain Paris

GIE

Sylvie BAIL

19, Rue des Capucines 75001 Paris

GIE

T.G.V. BAIL 1

Rue de Beaubourg Paris

GIE

T.G.V. BAIL 2

Rue de Beaubourg Paris

GIE

T.G.V. BAIL 3

Rue de Beaubourg Paris

GIE

Tournon

61, Rue du Château d'eau 33076 Bordeaux

SCI

VAVIN Tahiti Bail

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Véronique Bail

19, Rue des Capucines 75001 Paris

GIE

VULCAIN ENERGIE

Rue Bassano Paris

GIE

 

c) Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

2007

2006 proforma

Créances

2 087 979

21 438

2 109 417

2 571 393

    Dont subordonnées

6 151

0

6 151

6 100

Dettes

6 446 984

3 010

6 449 994

7 841 707

    Dont subordonnées

91 930

0

91 930

91 151

Engagements de financement donnés

102 293

6 138

108 431

132 396

Engagements de financements reçus

35 915

0

35 915

150 377

Engagements de garantie donnés

213 143

2 089

215 232

125 230

 

Note 7. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir hors créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

de 0

à 3 mois

de 3 mois

à 1 an

de 1 an

à 5 ans

plus de 5 ans

Total 2007

        Total des emplois

885 617

1 174 905

4 673 321

5 474 690

12 208 533

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

7 870

0

7 870

Créances sur les établissements de crédit

317 108

208 735

1 078 071

432 211

2 036 125

Opérations avec la clientèle

536 560

858 414

3 097 162

4 913 743

9 405 879

Obligations et autres titres à revenu fixe

31 949

107 756

490 219

128 736

758 659

        Total des ressources

2 781 734

1 599 375

3 095 066

1 849 184

9 325 359

Opérations interbancaires et assimilés

1 279 286

613 038

2 475 170

1 601 648

5 969 143

Opérations avec la clientèle

1 415 415

972 957

557 639

209 535

3 155 546

Dettes représentées par un titre :

86 082

13 379

9 658

0

 

    Bons de caisse et d'épargne

21 226

1 790

9 658

0

32 673

    TMI et TCN

64 857

11 589

0

0

76 446

    Dettes subordonnées

952

0

52 600

38 000

91 552

 

Note 8. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Variations ayant affecté les postes d'immobilisation :

 

(En milliers d'euros)

Valeur brute 1er/01/2007

Acquisitions

Cessions / mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute 2007

Amortissements et dépréciations 31/12/2007

Valeur nette 2007

Incorporelles

34 035

435

0

-6 740

27 730

-23 020

4 710

Corporelles

270 052

36 621

-14 538

60

292 195

-179 334

112 860

    Total

304 087

37 056

-14 538

-6 680

319 925

-202 354

117 570

 

b) Immobilisations incorporelles. — L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2007 concerne (valeur nette en milliers d'euros). :

 

Les logiciels

480 milliers d’euros

Les fonds commerciaux

4 229 milliers d’euros

 

c) Immobilisations corporelles. — La valeur nette au 31 décembre 2007 des terrains et constructions s'élève à 59 128 milliers d'euros dont 49 950 milliers d'euros utilisés pour les propres activités du l’établissement.

 

Note 9. Dettes représentées par un titre. — Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante :

 

Dettes représentées par un titre

31/12/07

31/12/2006 proforma

Bons de caisse et bons d'épargne

2 925

4 654

TMI et TCN

471

132

    Total

3 396

4 786

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 11 milliers d'euros.

 

Note 10. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme

596

519

Charges et produits à répartir

2

0

Charges et produits constatés d'avance

6 117

92 741

Produits à recevoir / Charges à payer

45 246

71 769

Valeurs à l'encaissement

127 308

40 038

Autres

13 385

7 422

    Total 2007

192 654

212 489

    Total 2006

320 044

297 797

 

Note 11. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2007

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2007

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actif

-95 287

-31 706

1 631

30 914

-94 448

Crédits à la clientèle

-95 287

-30 093

1 631

30 914

-92 835

Autres

0

-1 613

0

0

-1 613

Provisions inscrites au passif

32 485

10 161

-200

-9 361

33 085

Risques d'exécution d'engagement par signature

371

1 853

0

-803

1 421

Crédits à la clientèle (1)

28 484

8 308

0

-5 128

31 664

Autres

3 630

0

-200

-3 430

 

    Total

-62 802

-21 545

1 431

21 552

-61 363

 

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations permettant d'évaluer les probabilités de défaillance sont disponibles.

 

Note 11 bis. Provisions :

a) Provisions (hors risque de contrepartie) :

 

(En milliers d'euros)

1er/01/2007

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres mouvements (1)

31/12/2007

Litiges, amendes et pénalités

2 977

1 274

-1 098

-657

454

2 949

Engagements sociaux (note 11b)

63 453

1 008

-16 389

-10 767

0

37 305

PEL/CEL (note 11c)

0

0

-2 329

-9 033

47 142

35 780

Autres opérations bancaires et non bancaires (dont provision pour impôts)

40 184

3 249

-1 337

-6 665

-447

34 983

    Total

106 614

5 530

-21 154

-27 122

47 149

111 018

 

(1) en application du Règlement du CRC n° 2007-01 reprenant les dispositions de l’Avis n° 2006-02 du CNC, le risque ‘épargne logement’ donne lieu, pour la première fois, à la constatation d’une provision spécifique dans les comptes annuels individuels. L’impact de ce changement de méthode, calculé au 1er janvier 2007, a été prélevé pour un montant de 47 142 milliers d’euros (la valeur brute hors effet impôts) sur les capitaux propres à l’ouverture de l’exercice 2007.

 

b) Provisions pour engagements sociaux. :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d'Epargne. L'engagement de la Caisse d'Epargne est limité au versement des cotisations (26 330 milliers d'euros en 2007).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d'Epargne concernant les régimes suivants :

– CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une caisse de retraite propre au GCE ; la CGRCE est assimilée à un fonds d'avantages à long terme ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés selon la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

CGRCE

Retraite

Autres engagements

Total 31/12/07

Valeur actualisée des engagements financés (a)

305 049

7 192

 

312 241

Juste valeur des actifs du régime (b)

-287 449

-3 500

 

-290 949

Juste valeur des droits à remboursements (c)

-27 214

 

 

-27 214

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

5 474

2 436

7 910

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

8 795

851

-440

9 206

Solde net au bilan (a)+(b) +(c)+(d) +(e)

-819

10 017

1 996

11 194

Passif

26 395

2 841

440

29 676

Actif

27 214

0

0

27 214

 

 

(En milliers d’euros)

CGRCE

Retraite

Autres engagements

Total 31/12/06 proforma

Valeur actualisée des engagements financés (a)

327 238

7 767

 

335 005

Juste valeur des actifs du régime (b)

-278 872

-791

 

-279 663

Juste valeur des droits à remboursements (c)

-53 779

-2 724

 

-56 503

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

4 967

2 076

7 043

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

4 594

-1 240

-21

3 333

Solde net au bilan (a)+(b) +(c)+(d) +(e)

-819

7 979

2 055

9 215

Passif

52 960

6 144

1 618

 

Actif

53 779

 

 

 

 

L'impact pour la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes de l'instauration par la Loi de Financement de la Sécurité Sociale de 2008 (LFSS 2008) d'une contribution patronale sur les préretraites représente environ 2 % du passif. Considéré comme un changement d'hypothèses actuarielles, l'impact de cette modification a été comptabilisé en tant qu'écart actuariel non reconnu. Aucun autre impact matériel n'a été identifié suite à la mise en œuvre des dispositions de la LFSS 2008.

 

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des caisses d’épargne (CGRCE) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs non liées à des changements d’hypothèses

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006 proforma

31/12/2005 proforma

01/01/2005 proforma

Valeur actualisée des engagements

305 049

327 238

341 223

322 501

Juste valeur des actifs du régime et droits à remboursement

-314 663

-332 651

-341 302

-322 501

Déficit (surplus)

-9 614

-5 413

-79

0

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience pertes (gains) en %

4.0%

-1.1%

3.4%

 

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience pertes (gains) en %

-6.7%

-3.4%

-2.4%

 

 

Au 31 décembre 2007, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 78 % en obligations, 7 % en actions, 1 % en actifs immobiliers et 14 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

CGRCE (1)

Retraites

Autres engagements

Total

Total 2006 proforma

0

15 619

147

15 766

Total 2007

0

16 079

-19

16 060

(1)Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006 proforma

Coût des services rendus de la période

2 601

2 392

Coût financier

6 874

7 284

Rendement attendu des actifs du régime

-10 325

-6 933

Rendement attendu des droits à remboursement

850

-2 742

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

 

 

Autres

 

 

    Total

0

0

 

Au cours de l'exercice 2007, une opération de transfert d'un montant de 25 483 milliers d'euros a été réalisée vers la CGRCE.

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2007

31/12/2005 proforma

31/12/2007

31/12/2006 proforma

31/12/2007

31/12/2006 proforma

Taux d'actualisation

4,60%

4,10%

4,20%

(1) 3,68%

4,20%

3,68%

Rendement attendu des actifs du régime

4,60%

4,10%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

4,20%

3,90%

 

 

 

 

(1) 4,59% au 31 décembre 2007 et 3,84% au 31 décembre 2006 pour les avantages tarifaires aux retraités.

 

— Attribution gratuite d’actions destinées aux salariés : Lors de sa réunion du 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a attribué gratuitement, de manière égalitaire et nominative, 60 actions Natixis au profit des salariés de Natixis ainsi que des sociétés qui lui sont liées, directement ou indirectement, dans les conditions de l’article L. 225-197-2 du Code du Commerce, sous réserve que ces sociétés répondent aux dites conditions au moins depuis le 17 novembre 2006.

Cette attribution concerne les salariés, en France, du Groupe Banque Populaire, du Groupe Caisse d’Épargne, de Natixis et de ses filiales, ayant au moins 3 mois d’ancienneté à la date du 12 novembre 2007, soit au total près de 110 000 personnes.

Le Directoire de Natixis a ainsi attribué des actions gratuites à chaque bénéficiaire qui seront acquises dans 2 ans sous condition de présence.

Chaque entité constate dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés qui sera refacturée à l’issue de la période d’acquisition par Natixis qui a procédé à l’acquisition des actions sur le marché.

La charge globale est calculée sur la base d’un prix d’acquisition unitaire des actions de 15,4185 € ; le calcul tenant compte d’un taux moyen de turn over estimé de 2,25 % sur la période (jusqu’au 12 novembre 2009) et de la nouvelle contribution patronale de 10 %, instituée par l’article 13 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale, calculée sur la valeur des actions à la date de la décision d’attribution par le Directoire.

La prise en compte de la charge est étalée sur la période de 2 ans au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les bénéficiaires. Au 31 décembre 2007, le montant constaté à ce titre s’élève à 199 milliers d’euros.

— Plan d’options d’achat d’actions : L’Assemblée Générale des actionnaires de Natixis du 17 novembre 2006 a autorisé le directoire à attribuer des options de souscription d’actions aux salariés et aux mandataires sociaux de Natixis ainsi que des sociétés qui lui sont liées. En application de cette autorisation, le directoire de Natixis réuni le 29 janvier 2007, a décidé que le prix d’exercice des options d’action ressort à 22,15 euros. Les options qui ont été consenties dans le cadre de ce plan ne peuvent être exercées qu’à compter du 29 janvier 2011 ; les options non exercées deviendront caduques le 29 janvier 2014. Les autres caractéristiques du plan sont les suivantes :

Nombre total d’actions susceptibles d’être attribuées : 180 480

Nombre de bénéficiaires : 3008

 

c) Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2007

31/12/2006 proforma

Encours collectés au titre des PEL-ancienneté de moins de 4 ans

471 663

621 031

Encours collectés au titre des PEL-ancienneté de plus de 4 ans et moins de 10 ans

1 320 305

1 186 784

Encours collectés au titre des PEL-ancienneté de plus de 10 ans

573 820

774 584

Encours collectés au titre des plans d'épargne logement

2 365 788

2 582 399

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

413 455

416 565

    Total

2 779 243

2 998 964

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/07

31/12/2006 proforma

Encours des crédits octroyés au titre des plans d'épargne logement

23 240

30 784

Encours des crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

101 924

106 029

    Total

125 164

136 813

 

— Provisions sur engagement liés aux comptes et plans d’Epargne Logement :

 

(En milliers d’euros)

1er/01/07

Dotations/ reprises nettes

31/12/07

Provision constituées au titre des PEL-ancienneté de moins de 4 ans

0

0

0

Provisions constituées au titre des PEL-ancienneté de plus de 4 ans et moins de 10 ans

0

0

0

Provisions constituées au titre des PEL-ancienneté de plus de 10 ans

34 992

-11 737

23 391

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement

34 992

-11 737

23 391

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

9 250

135

9 385

Provisions constituées au titre des crédits PEL

653

-95

558

Provisions constituées au titre des crédits CEL

2 248

198

2 446

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

2 901

103

3 004

    Total

47 143

-11 499

35 780

 

Note 12. Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées :

a) Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes d'émission/ Primes de fusion

Réserves / autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Au 31 décembre 2005

88 752

89 550

185 463

41 310

405 075

Mouvements de l'exercice 2006

2 874

0

34 444

10 096

47 414

Au 31 décembre 2006

91 626

89 550

219 907

51 406

452 489

Augmentation capital suite apport fusion (1)

181 655

562 452

 

 

744 107

Affectation réserves

 

 

51 406

-122 096

-70 690

Distribution de dividendes

 

 

-6 889

 

-6 889

Autres variations, changements de méthode (2)

 

 

-45 547

70 690

25 143

Provisions réglementées

 

 

1 423

 

1 423

Résultat 2007

 

 

 

100 210

100 210

Acompte sur dividende

\\\\\\

\\\\\\

0

\\\\\\

 

Au 31 décembre 2007

273 281

652 002

220 300

100 210

1 245 793

 

Le capital social de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes s'élève à 273 281 milliers d'euros et est composé pour 218 625 milliers d’euros de 10 931 275 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les Sociétés Locales d' Epargne et des 54 656 milliers d’euros de 2 732 819 certificats d’investissement de nominal 20 euros.

Les changements de méthodes intervenus au 1er janvier 2007 sont décrits en note 2.

 

b) Variation du FRBG :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2006 proforma

Dotations

Reprises

2007

Fonds pour risques bancaires généraux

163 559

0

0

163 559

 

c) Dettes subordonnées. — La CNCE a accordé des prêts subordonnés remboursables à la Caisse d' Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Caisse d’ Epargne au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant

Devise

Date émission

Prix émission

Taux

Step up

Call émetteur

Cas de paiement obligatoire

11 133

Euro

05/11/1999

11 133

Base Euribor 3M

 

 

 

34 467

Euro

28/12/1999

34 467

Base Taux fixe

 

 

 

7 000

Euro

05/11/1999

7 000

Euribor 3 mois-21bp

 

 

 

4 000

Euro

01/09/2004

4 000

5,20%

 

 

 

5 000

Euro

01/09/2004

5 000

5,20%

 

 

 

6 000

Euro

01/09/2004

6 000

5,20%

 

 

 

3 000

Euro

21/12/2004

3 000

4,50%

 

 

 

20 000

Euro

15/12/2006

20 000

4,35%

 

 

 

 

4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées

 

Note 13. Actifs donnés en garantie des engagements de la Caisse ou de tiers :

 

Description des actifs

Montant

Passifs ou engagements concernés

Nantissement titres de placement

45 490

Emprunts interbancaires

Nantissement titres d’investissement

7 622

Emprunts interbancaires

Nantissement titres de l'activité de portefeuille

617

Emprunts interbancaires

Nantissement titres de créances clientèles

51 743

Emprunts interbancaires

 

Note 14. Opérations sur instruments financiers à terme :

a) Engagements sur instruments financiers à terme. — Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

 

(En milliers d'euros)

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2007

Total 2006 proforma

Operations sur marches de gré a gré (1)

 

 

 

 

 

Opérations fermes

1 028 282

 

2 989

1 031 271

1 129 101

Opérations conditionnelles

490 678

 

 

490 678

400 426

    Total (montants nominaux)

1 518 960

0

2 989

1 521 949

1 529 527

    Total (juste valeur)

6 837

 

 

6 837

-5 317

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

 

(En milliers d’euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total 2007

Opérations fermes

933 282

95 000

 

0

1 028 282

Opérations conditionnelles

490 678

0

2 989

0

493 667

Achats

490 678

 

2 989

0

493 667

Ventes

0

 

 

0

0

    Total 2007

1 423 960

95 000

2 989

0

1 521 949

    Total 2006

1 431 003

95 000

3 527

0

1 529 530

 

b) Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

de 0 à 1 an

de 1 à 5 ans

plus de

5 ans

Total 2007

Operations sur marches de gré a gré

 

 

 

 

Opérations fermes

191 436

530 081

309 753

1 031 270

Opérations conditionnelles

83 420

346 095

61 163

490 678

    Total

274 856

876 176

370 916

1 521 948

 

c) Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

– le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

– le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes par :

– la signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;

– la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de titres.

 

(En milliers d’euros)

Gouvernement et banques centrales de l'OCDE et org. Assimilés

Etablissements financiers de l'OCDE et org. Assimilés

Autres contreparties

Total 2007

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation

 

1

26

27

Effets des accords de compensation par liquidation

 

 

 

0

Effet de collatéralisation

 

 

 

0

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation (1)

 

1

26

27

Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

 

1

13

14

(1) dont coût de remplacement net positif

 

1

12

13

 

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au Réseau des Caisses d' Epargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

Au 31 décembre 2007, l'équivalent risque de crédit pondéré, tel qu'il ressort du précédent tableau, représente 0,479 % de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,484 % au 31 décembre 2006.

 

Note 15. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2007

31/12/2006 proforma

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

22 253 476

22 253 732

21 685 369

21 688 949

Dollar américain

3 976

3 742

7 785

4 225

Livre sterling

12

3

9

0

Yen japonais

2

0

2

0

Autres devises

15

5

117

108

    Total

22 257 481

22 257 481

21 693 282

21 693 282

 

Note 16. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan au 31 décembre 2007 :

 

(En milliers d'euros)

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements reçus de la clientèle

 

1 087 438

Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail :

 

 

    Mobilier

0

 

    Immobilier

0

 

Autres engagements :

71 396

1 145 387

    Assurances

 

606 043

    Administrations

 

166 144

    Autres

71 396

373 200

        Total

71 396

2 232 825

Dont entreprises liées

55 600

1 095 886

 

Aucun autre engagement significatif n’a été donné ou reçu par la Caisse en 2007.

 

5. Informations sur le compte de résultat

 

Note 17. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

2007

2006 proforma

2007

2006 proforma

Sur opérations avec les établissements de crédit

362 814

336 700

-287 176

-236 929

Sur opérations avec la clientèle

427 462

385 674

-360 289

-318 135

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

78 229

80 693

-30 856

-23 334

Relatives à des dettes subordonnées

482

458

-2 058

-1 148

Autres intérêts et produits assimilés

5 075

6 005

-617

-3 797

    Total

874 063

809 530

-680 997

-583 343

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Cette rémunération comprend :

– la couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 137 029 milliers d'euros en 2007 ;

– un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 49 279 milliers d'euros en 2007.

Au 31 décembre 2007, la dotation de la provision Epargne Logement s’élève à moins 11 363 milliers d’euros.

 

Note 18. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

2007

2006 proforma

Actions et autres titres à revenu variable

646

592

Participations et autres titres détenus à long terme

3 131

2 971

Parts dans les entreprises liées

55 446

30 140

    Total

59 222

33 703

 

Note 19. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

-2 947

1 185

Sur opérations avec la clientèle

0

58 700

Relatives aux opérations sur titres

-1 550

20 790

Sur moyens de paiement

-19 740

46 889

Sur vente de produits d'assurance-vie

 

54 583

Autres commissions (1)

-11 642

21 348

    Total 2007

-35 879

203 494

    Total 2006 proforma

-34 463

203 234

 

 

Autres commissions charges :

 

Commissions – Opérations avec la CNCEP :

4 749 milliers d’euros

Commissions – Charges sur titres gérés en dépôts :

1 790 milliers d’euros

Commissions – Autres prestations de services financiers :

357 milliers d’euros

Autres commissions produits :

 

Commissions – Ventes de prod d’assurance (non vie) :

2 494 milliers d’euros

Commissions – Produits sur engmt de garantie d’ordre clientèle :

404 milliers d’euros

Commissions – Produits sur engagement de financement :

1 504 milliers d’euros

Commissions – Produits location coffres forts :

467 milliers d’euros

Commissions – Produits sur services télématiques :

1 045 milliers d’euros

Commissions – Autres produits :

4 261 milliers d’euros

 

Note 20. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

2007

2006 proforma

Change

5

31

Instruments financiers

60

434

    Total

64

465

 

Note 21. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros

Titres de placement

Tap

Total 2007

Total 2006 proforma

Résultat des cessions

55 713

7 200

62 913

31 975

Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

-26 306

-87

-26 393

1 515

    Total

29 407

7 113

36 520

33 490

 

Note 22. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

3 531

-1 203

Transferts de charges

605

-222

Autres produits et charges (1)

11 416

-9 432

    Total 2007

15 552

-10 857

    Total 2006 proforma

16 192

-11 336

 

 

(1)

 

Autres produits :

 

Plus-values de cession immobilisations de placement:

21 milliers d'euros

Plus-values de cession immobilisations hors expl :

327 milliers d'euros

Loyers des immeubles de placement:

915 milliers d'euros

Reprise provisions-autres op d'exploit banc:

4 567 milliers d'euros

Produits divers d'exploitation bancaire:

4 169 milliers d'euros

Subventions d'exploitation:

156 milliers d'euros

Autres produits:

1 261 milliers d'euros

Autres charges :

 

Dotation amortissements immobilisations de placement:

-339 milliers d'euros

Dotation Provisions s/autres opérations bancaires:

-441 milliers d'euros

Subventions PELS:

-3 467 milliers d'euros

Autres charges:

-5 185 milliers d'euros

 

Note 23. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

2007

2006 proforma

Frais de personnel

-195 023

-189 934

    Salaires et traitements

-115 915

-112 371

    Charges de retraite (1)

-26 455

-24 949

    Autres charges sociales et fiscales

-46 440

-44 990

    Intéressement et participation

-6 213

-7 624

Impôts et taxes

-7 958

-8 179

Services extérieurs et autres frais administratifs

-135 697

-115 709

        Total

-338 679

-313 821

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (cf. note 11).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

 

Cadre:

679

Non cadres:

2 277

    Total

2 956

 

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2007 aux membres des organes de Direction à raison de leurs fonctions s’élève 2 380 milliers d’euros.

 

Note 24. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux dépréciations

-33 597

-3 406

-37 003

Reprises de dépréciations

40 576

19

40 595

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des dépréciations

-8 298

-16

-8 314

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des dépréciations

-2 430

0

-2 430

Récupération sur créances amorties

557

0

557

2007

-3 192

-3 403

-6 594

2006 proforma

-11 090

-4 254

-15 344

 

Note 25. Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006 proforma

Sur immobilisations corporelles

-441

454

Sur immobilisations incorporelles

84

-1

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et

251

6 675

Autres titres détenus à long terme

-8 081

5 647

Sur titres d'investissement

 

10

    Total

-8 187

12 784

 

Note 26. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

 

Note 27. Impôt sur les bénéfices. — L’impôt de la société, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi.

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

0,00%

 

Au titre du résultat courant 2007

-4 594

2 132

1 848

 

Au titre du résultat exceptionnel 2007

0

0

0

 

Réintégrations/déductions dues à l'intégration fiscale

 

 

 

 

Imputation des déficits

 

-319

 

 

Bases imposables du groupe fiscal

 

 

 

 

Impôt correspondant

 

 

 

 

+ Incidence de la quote part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

77

 

 

 

+ Contributions 3,3%

 

 

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

55

 

 

 

-Incidence de l'intégration fiscale

 

 

 

 

Impôt comptabilisé

29

-272

-122

 

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

 

 

Provisions pour impôt différé sur GIE fiscaux

4 303

35

 

 

Impôt constaté d'avance sur nouveaux prêts à taux zéro

1 731

 

 

 

Contribution 10%

-35

 

 

 

Autres provisions pour risques et charges

1 289

 

 

 

Régul diverses

276

 

 

 

    Total

7 593

-237

-122

7 234

 

Note 28. Répartition de l'activité - banque Commerciale :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont banque commerciale

2007

2006 proforma

2007

2006 proforma

Produit net bancaire

461 183

467 472

400 172

400 939

Frais de gestion

-353 216

-326 752

-335 124

-322 565

Résultat brut d'exploitation

107 967

140 719

65 048

78 374

Coût du risque

-6 594

-15 344

-8 150

-16 353

Résultat d'exploitation

101 373

125 375

56 898

62 021

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-8 187

12 784

41

470

Résultat courant avant impôt

93 186

138 159

56 939

62 491

 

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du Groupe Caisse d'Epargne et recouvre notamment les éléments suivants :

1. Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

2. Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres ;

3. Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro processus (méthode ABC).

 

6. – Autres informations

 

Note 29. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes établit des comptes consolidés conformes au référentiel IFRS applicables aux établissements de crédit.

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2007, sur :

– le contrôle des comptes annuels de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

– la justification de nos appréciations ;

– les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les nonnes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. 11 consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, (et conformément aux dispositions de l'article L. 232-6 du Code de commerce), nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans la note 2 de l'annexe concernant :

– le changement de méthode comptable résultant de l'application à compter du 1er janvier 2007 du communiqué de décembre 2005 du CNC portant sur le provisionnement des engagements épargne logement ;

– le changement de méthode comptable résultant de l'application de l'avis 2007-B du comité d'urgence du CNC du 2 mai 2007, relatif à la comptabilisation du crédit d'impôt lié aux avances remboursables sans intérêt pour l'acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Comme indiqué dans les notes 1-b et 11.1 de l'annexe aux comptes annuels relatives aux règles et principes comptables, votre Caisse d'Epargne constitue des dépréciations et des provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction, relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l'actif*par des dépréciations déterminées sur base individuelle et au passif par des provisions calculées sur base de portefeuille, ou destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Les titres de participation et autres titres détenus à long tenue sont évalués à leur valeur d'utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 1-c de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Votre Caisse d'Epargne détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 1-c. 1-1, 5 et 14 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la Caisse et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Votre Caisse d'Epargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux (notes 1 j et 11.2.b). Ces engagements ont fait l'objet d'une évaluation interne pour ce qui concerne les indemnités do fin de carrière, les médailles du travail et les autres avantages à long terme, et ont été évalués par des actuaires externes pour ce qui concerne la CGRCE. Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné les hypothèses et modalités de calcul sous-tendant l'évaluation des engagements provisionnés au titre des indemnités de fin de carrière, aux médailles du travail et aux autres avantages à long tenue

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux nonnes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à fonnuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Toulouse, le 21 mars 2008

Poitiers, le 21 mars 2008

 

 

KPMG Audit :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Département de KPMG S.A.

 

Philippe Saint Pierre

Michel Pasquet

Associé

Associé

 

B. — Comptes consolidés IFRS

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont été déposés au Greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

I. — Bilan consolidé

(En milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Caisse, banques centrales

 

89 329

38 020

93 638

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1

584 726

212 880

586 834

Instruments dérivés de couverture

5.2

6 407

2 397

4 127

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

2 990 127

1 699 868

2 859 404

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.4

8 237 832

3 778 789

8 319 516

Prêts et créances sur la clientèle

5.4

9 825 200

3 713 128

9 146 006

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.6

132 046

16 007

132 830

Actifs d'impôts courants et actifs d'impôts différés

 

49 452

14 446

43 944

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

340 992

231 908

498 801

Immeubles de placement

5.12

13 981

12 407

16 746

Immobilisations corporelles

5.12

142 146

57 502

127 753

Immobilisations incorporelles

5.12

5 098

2 066

4 603

    Total de l'actif

 

22 417 336

9 779 418

21 834 202

 

Conformément aux règles d’établissement des comptes consolidés la situation à la clôture au bilan représente les actifs et passifs du groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

A l’ouverture, les données sont représentatives du bilan du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Nord.

Dans le but de faciliter la comparaison entre les exercices un pro forma à été réalisé sur le Groupe Aquitaine Poitou-Charentes au 31 décembre 2006 par sommation des comptes des entités.

 

Passif

Notes

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1

65 020

7 557

70 709

Instruments dérivés de couverture

5.2

10 858

9 165

14 866

Dettes envers les établissements de crédit

5.5

6 391 820

3 397 403

6 124 869

Dettes envers la clientèle

5.5

13 723 232

5 249 942

13 296 983

Dettes représentées par un titre

5.9

108 871

28 439

61 566

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

3 617

0

7 280

Passifs d'impôts courants et passifs d'impôts différés

 

9 647

9 266

21 600

Comptes de régularisation et passifs divers

5.10

332 169

212 837

430 370

Provisions

5.13

83 203

49 468

120 091

Dettes subordonnées

5.9

91 931

48 265

91 511

Capitaux propres

 

1 596 968

767 076

1 594 357

Capitaux propres part du groupe

 

1 594 715

755 578

1 592 211

Capital et primes liées

5.14

925 283

181 176

933 786

Réserves consolidées

 

504 875

337 690

341 690

Résultat de l'exercice

 

37 958

50 563

119 462

Gains/pertes latents ou différés

 

126 599

186 149

197 273

Intérêts minoritaires

 

2 253

11 498

2 146

    Total du passif

 

22 417 336

9 779 418

21 834 202

 

Conformément aux règles d’établissement des comptes consolides la situation à la clôture au bilan représente les actifs et passifs du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes.

A l’ouverture, les données sont représentatives du bilan du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Nord.

Dans le but de faciliter la comparaison entre les exercices un pro forma a été réalisé sur le Groupe Aquitaine Poitou-Charentes au 31 décembre 2006 par sommation des comptes des entités.

 

II. — Compte de résultat consolidé

(En milliers d’euros)

 

 

Notes

31/12/2007

31/12/2006

Produits d'intérêts et assimilés

6.1

379 634

341 705

Charges d'intérêts et assimilées

6.1

-310 711

-255 761

Commissions (produits)

6.2

82 999

83 841

Commissions (charges)

6.2

-15 995

-16 543

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

1 961

7 046

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

62 605

37 384

Produits des autres activités

6.5

8 877

12 886

Charges des autres activités

6.5

-6 873

-8 618

Produit net bancaire

 

202 497

201 940

Charges générales d'exploitation

6.6

-138 537

-132 127

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

6.7

-6 794

-6 046

Résultat brut d'exploitation

 

57 166

63 767

Coût du risque

6.8

-7 381

-4 749

Résultat d'exploitation

 

49 785

59 018

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

73

5 073

Résultat avant impôt

 

49 858

64 091

Impôts sur le résultat

6.10

-10 625

-12 971

Résultat net

 

39 233

51 120

Intérêts minoritaires

 

-1 275

-557

Résultat net part du Groupe

 

37 958

50 563

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres

(En milliers d’euros)

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains/pertes latents ou différés (nets d'IS)

Résultat net part du groupe

Total Capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires 

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes 

 

Réserves de conversion 

Ecarts de Réévaluation

Variations de valeur des instruments financiers

Variation juste valeur sur actifs disponibles à la vente

Variation juste valeur dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2006

88 752

89 550

304 121

 

 

179 216

298

41 040

702 977

10 985

713 962

Affectation du résultat 2005

 

 

34 175

 

 

 

 

-34 175

0

 

0

Augmentation de capital

2 874

 

 

 

 

 

 

 

2 874

 

2 874

Composante capitaux propres des instruments hybrides

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Composante capitaux propres des plans de paiements sur base d'actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution 2006 au titre du résultat 2005

 

 

 

 

 

 

 

-6 865

-6 865

 

-6 865

Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de valeurs des instruments financiers et immobilisations affectant les capitaux propres

 

 

 

 

 

6 933

-298

 

6 635

 

6 635

Variations de valeurs des instruments financiers et immobilisations rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat 2006

 

 

 

 

 

 

 

50 563

50 563

 

50 563

Sous-total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Changement de méthodes comptables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quote part dans les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

-606

 

 

 

 

 

-606

513

-93

Capitaux propres au 31 décembre 2006 avant affectation

91 626

89 550

337 690

 

 

186 149

0

50 563

755 578

11 498

767 076

Affectation résultat 2006

 

 

50 563

 

 

 

 

-50 563

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2007

91 626

89 550

388 253

 

 

186 149

0

0

755 578

11 498

767 076

Augmentation de capital / fusion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apport Ex -CE Pays de l'Adour

71 141

245 478

 

 

 

 

 

 

 

 

316 619

Apport Ex- CE Poitou-Charentes

110 514

331 158

 

 

 

 

 

 

 

 

441 672

Frais imputés à la prime de fusion

 

-14 183

 

 

 

 

 

 

 

 

-14 183

Apport CE Pays de l'Adour Réserves consolidées

 

 

25 765

 

 

 

 

 

 

 

25 765

Apport CE Poitou-Charentes Réserves consolidées

 

 

70 271

 

 

 

 

 

 

 

70 271

CE Aquitaine Nord Réserves consolidées

 

 

18 054

 

 

 

 

 

 

 

18 054

Composante capitaux propres des instruments hybrides

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Composante capitaux propres des plans de paiements sur base d'actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution 2007 au titre du résultat 2006

 

 

-6 889

 

 

 

 

 

 

 

-6 889

Résultat 2007

 

 

 

 

 

 

 

37 958

 

 

37 958

Résultats CEPA et CEPC de 2007

 

 

64 023

 

 

 

 

 

 

 

64 023

Report à nouveau CE Aquitaine Nord

 

 

-18 054

 

 

 

 

 

 

 

-18 054

Report à nouveau CE Poitou-Charentes

 

 

-17 903

 

 

 

 

 

 

 

-17 903

Report à nouveau CE Pays de l'adour

 

 

-9 589

 

 

 

 

 

 

 

-9 589

Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de valeurs des instruments financiers et immobilisations affectant les capitaux propres

 

 

 

 

 

-60 924

1 374

 

 

 

-59 550

Variations de valeurs des instruments financiers et immobilisations rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-9 245

-9 245

Changement de méthodes comptables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retraitement de la plus value entre CE Poitou-Charentes et Beaulieu

 

 

-9 347

 

 

 

 

 

 

 

-9 347

Autres variations

 

 

291

 

 

 

 

 

 

 

291

Capitaux propres au 31 décembre 2007

273 281

652 003

504 875

 

 

125 225

1 374

37 958

1 594 716

2 253

1 596 969

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées, d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et des immobilisations corporelles et incorporelles.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres, les dettes subordonnées et les dettes obligataires.

Les activités opérationnelles comprennent les flux qui ne relèvent pas des deux autres catégories. Sont en particulier affectés aux activités opérationnelles, les titres relatifs à des participations stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente ».

Composition de la trésorerie et des équivalents trésorerie.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales et CCP, ainsi que les comptes à vue (actif et passif) des établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Pro forma 31/12/2006

31/12/2006

Résultat avant impôt (*)

122 909

157 753

65 535

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

18 325

16 634

7 012

Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

-254

 

 

Dotations nettes aux provisions

-55 503

-36 759

-18 534

Quote part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

 

Pertes nettes / gains nets des activités d'investissement

-70 358

-57 152

-26 242

Charges et produits des activités de financement

4 425

3 384

2 321

Autres mouvements

175 482

34 573

31 248

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et autres ajustements

72 117

-39 320

-4 195

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

110 080

475 321

389 746

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-238 650

-256 962

-106 881

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-149 417

-458 553

-284 860

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-29 622

-44 179

-44 824

Impôts versés

-35 142

3 293

6 745

Augmentation / Diminution nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-342 751

-281 080

-40 073

Total flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

-147 725

-162 647

21 267

Flux liés aux actifs financiers et participations

3 791

73 062

-22 316

Flux liés aux immeubles de placement

1 861

3 514

1 861

Flux liés aux Immobilisations corporelles et incorporelles

-33 237

-29 949

-15 878

Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-27 585

46 627

-36 332

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-23 124

14 309

7 628

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-4 005

16 667

-2 310

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-27 129

30 976

5 318

Effet net de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie(D)

0

0

 

TOTAL (A+B+C+D) : Augmentation/Diminution nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie

-202 439

-85 044

-9 747

Trésorerie et équivalent de trésorerie à l'ouverture

-85 304

-33 880

-75 557

Trésorerie et équivalent de trésorerie à la clôture

-287 742

-118 923

-85 304

Variation de la trésorerie nette

-202 439

-85 044

-9 747

(*) Dont part du résultat avant impôt revenant aux minoritaires

 

 

 

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

 

Pro forma 31/12/2006

 

31/12/2006

 

 

Créances

Dettes

Créances

Dettes

Créances

Dettes

Caisse

89 278

 

91 891

 

36 309

 

Banques centrales

51

 

1 747

 

1 711

 

Sous-total

89 329

0

93 638

0

38 020

0

Soldes à vue sur établissements de crédit

40 310

417 381

53 981

266 542

27 925

151 249

Solde net trésorerie et équivalents de trésorerie

-287 742

 

-118 923

 

-85 304

 

 

V. — Annexes aux états financiers

Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes

 

Note 1. Cadre juridique et financier – faits caractéristiques de l’exercice et événements postérieurs à la clôture.

 

1.1. Cadre juridique. — Les Caisses d'Epargne constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne (CNCE). Le Groupe Caisse d'Epargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des Caisses d'Epargne et au développement de leurs activités. Une Fédération Nationale des Caisses d’Epargne a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L. 512-99 du Code monétaire et financier.

 

— Caisses d'Epargne : Les Caisses d'Epargne sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les Caisses d'Epargne sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales et de certificats coopératifs d’investissement.

 

— Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— Caisse Nationale des Caisses d'Epargne (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la CNCE est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est entièrement détenu depuis le 29 janvier 2007 par les Caisses d'Epargne.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des Caisses d’Epargne et de réaliser toutes opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— Filiales : Les filiales et participations nationales relèvent de quatre grands pôles :

– la Banque commerciale qui regroupe la banque de détail (dont la Banque Palatine et le Crédit Foncier), la banque du développement régional et l’outre-mer et international (dont la Financière OCEOR) ;

– les activités services immobiliers c’est-à-dire les transactions : ventes, aménagements et promotion, expertise conseil / gestion d’actifs ;

– les activités d’assurance et de services à la personne ;

– Natixis, banque d'investissements et de projets commune aux Groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire, qui regroupe désormais les activités de :

- Banque de financement et d’investissement ;

- Gestion d’actifs (Natixis Global Asset Management)

- Capital-investissement et gestion privée ;

- Services aux investisseurs (dont CACEIS) c’est-à-dire conservation, monétique, assurance, garantie, ingénierie sociale, crédit à la consommation,

- Poste clients (dont la COFACE) c’est-à-dire assurance crédit, affacturage, information d’entreprises, gestion de créances.

 

— Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d'œuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'un centre national (CNETI).

 

1.2. Système de garantie. — En application des dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier complétées par celles de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, la CNCE en tant qu’organe central, a organisé le système de garantie et de solidarité au sein du Groupe Caisse d’Epargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les Caisses d’Epargne qui sont affiliées de droit à la CNCE en vertu de l’article L. 512-95 du Code monétaire et financier, mais également les établissements de crédit de droit français qui sont affiliés à la CNCE sur décision de celle-ci conformément aux articles R. 512-57 et R. 512-58 du Code monétaire et financier. Mais plus globalement, le système de garantie couvre toutes les entités du Groupe en vertu du principe de responsabilité fondée sur les liens d’actionnariat.

Le cas particulier de Natixis, établissement de crédit contrôlé conjointement par la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, organe central du réseau des Banques Populaires) et la CNCE, relève de la nouvelle disposition introduite par l’article 42 de la loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 qui complète l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier. Cette disposition permet l’affiliation d’un établissement de crédit à plusieurs organes centraux qui le contrôlent conjointement directement ou indirectement.

Elle prévoit la conclusion d’une convention entre les organes centraux concernés pour définir les modalités d’exercice de leurs pouvoirs respectifs sur l’établissement affilié ainsi que de mise en œuvre de leurs obligations à son égard, en particulier en matière de liquidité et de solvabilité. Après agrément par le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) le 30 mars 2007, la convention d’affiliation de Natixis à la CNCE et à la BFBP a été signée le 2 avril 2007 en présence de Natixis. Cette affiliation est effective depuis cette même date.

En tout état de cause, la BFBP et la CNCE feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence de Natixis à la demande de la Commission bancaire. Elles ont pris l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord entre eux, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions de la Commission bancaire d’apporter en tant que de besoin, à parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités bancaires.

Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de Natixis, la BFBP et/ou la CNCE se retrouveraient dans une situation nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice, les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne seraient mis en jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier.

La participation des Caisses d'Epargne au système de garantie prend la forme d'un Fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) créé en vertu de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate d’environ 270 millions d'euros au 31 décembre 2007. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en œuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

 

1.3. Faits caractéristiques de l’exercice :

— La convergence informatique : objectif 2010 : En décembre 2006, les Caisses d’Epargne ont proposé, après plusieurs mois de travaux préparatoires, d’adopter un système d’information unique. L’objectif du programme « Performance SI » est de créer une meilleure qualité de service du système d’information et de générer des économies d’échelle.

Le comité consultatif national a proposé la plate-forme SIRIS comme système d’information souche. A partir de celle-ci sera construit le système d’information de convergence. Celui-ci bénéficiera d’un enrichissement significatif des deux autres plates-formes : l’expérience acquise par Arpège en matière d’accompagnement et de méthodologie de conduite du changement, et l’architecture innovantes des fermes de serveurs de la plate-forme RSI. Toutes les Caisses d’Epargne devraient avoir migré vers le système d’information cible avant la fin 2010.

— Augmentation de capital de l’ex Caisse d’Epargne Pays de l’Adour : La Caisse d’Epargne Pays de l’Adour a procédé à une augmentation de capital le 25 juin 2007, d’un montant de 5 680 milliers d’euros pour passer de 65 462 milliers d’euros à 71 141 milliers d’euros.

— Fusion juridique de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes : Les Présidents de Conseil d’Orientation et de Surveillance et de Directoire des Caisses d’Epargne d’Aquitaine Nord, des Pays de l’Adour et de Poitou-Charentes ont signé, le 27 mars 2007, un protocole d’accord en vue d’étudier les modalités d’une fusion entre les trois établissements. La fusion est devenue effective depuis l’assemblée générale du 14 décembre 2007.

— Première consolidation IFRS : La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes publie ses comptes consolidés selon le référentiel IAS/IFRS au 31 décembre 2007.

Crise du « subprime » :

L’exercice 2007 est marqué par la crise financière qui a commencé aux Etats-Unis sous la double conjonction de la baisse de valeur des biens immobiliers et de la hausse des taux d’intérêt. Cette situation a provoqué, notamment à partir du second semestre, la défaillance des emprunteurs les plus risqués (classes subprime et alt-A) auxquels des crédits immobiliers hypothécaires avaient été consentis par des sociétés de crédit spécialisées.

Du fait de l’internationalisation de l’économie et de la diffusion des risques via les techniques de titrisation, cette crise s’est rapidement propagée à l’ensemble des institutions financières : les grandes banques américaines, les banques internationales, les fonds d’investissements (dont certaines OPCVM monétaires), et les autres institutions financières ayant investi dans des produits issus de la titrisation de ces créances (ABS, RMBS, CMBS, CDO, …).

Cette crise de crédit s’accompagne d’une crise de liquidité, compte tenu d’une augmentation générale des taux et des incertitudes sur l’exposition des principaux acteurs du marché. Elle a notamment conduit à un élargissement significatif des « spreads de crédit », y compris sur des contreparties pour lesquelles la situation financière ne s’est pas dégradée.

Dans ce contexte, la Caisse d’ Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a procédé à un recensement de ses expositions susceptibles de présenter des risques directs ou indirects au marché des « subprimes » ainsi que des autres effets induits par la crise financière.

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas d’exposition directe ou indirecte significative au marché des « subprimes » mais détient des actifs indirectement affectés par la crise, des actifs de titrisation non « subprimes » et parts de fonds à hauteur de 120,6 millions d’euros

Des ajustements de valeur négatifs à hauteur de 6,3 millions d’euros ont été constatés en compte de résultat à ce titre à la clôture de l’exercice (titres en option juste valeur).

Par ailleurs, l'élargissement des "spreads" de crédit a eu des répercussions sur la valorisation de son portefeuille mais n'en affecte pas le rendement à l'échéance.

 

— Restructurations au sein de Natixis : Les principales opérations de rapprochements juridiques qui sont intervenues au cours de l’année 2007 sont les suivantes :

– Fusion des sociétés de bourse : Le pôle Banque de Financement et d’Investissement de Natixis a finalisé la mise en oeuvre de l’organisation de ses activités d’intermédiation actions avec la fusion de Natixis Bleichroeder, d’Ixis Midcaps et d’Ixis Securities. Sur le plan juridique, Natixis Bleichroeder SA et Ixis Midcaps ont apporté leurs activités à Ixis Securities qui est devenue Natixis Securities.

– Fusion des sociétés de gestion d’actifs : Le rapprochement des entités issues d’Ixis Asset Management et de Natexis Asset Management a donné lieu à la réorganisation du pôle « Gestion d’actifs » de Natixis. Les activités de gestion d’actifs du groupe Natixis ont été rassemblées au sein d’Ixis Asset Management Groupe, renommée Natixis Global Asset Management à cette occasion. Parallèlement, Natexis Asset Square et Ixis Private Capital Management ont été regroupés au sein de Natixis Multimanager, spécialiste de la multigestion.

– Fusion absorption d’IXIS CIB dans Natixis SA : Le rapprochement juridique des deux entités de Banque de Financement et d’Investissement par l’opération de fusion absorption d’IXIS CIB (apporté par le groupe Caisse d’Epargne en 2006) dans Natixis avec effet rétroactif au 1er janvier 2007, constitue une étape majeure pour le Groupe Natixis en 2007.

Les opérations de rapprochements juridiques se poursuivront au cours de l’année 2008 avec notamment l’intégration de la filiale Natixis Altaïr au sein de Natixis SA pour se regrouper avec la structure Technologie et Production au sein d’une organisation unifiée dénommée « Technologies & Infogérance ». Cette nouvelle direction regroupera les activités d’architecture, d’exploitation et de support de la direction des systèmes d’information de Natixis.

 

1.4. Evènements post-clôture. — Livret A.

Produit d'épargne défiscalisé à taux réglementé (3,50 % depuis février 2008), le Livret A est actuellement commercialisé par les Caisses d'Epargne et la Banque Postale. La Caisse des Dépôts centralise 100 % des fonds collectés qu'elle utilise pour financer le logement social.

Répondant à une exigence des autorités européennes, le gouvernement a annoncé mi-décembre une banalisation de sa distribution à toutes les banques françaises, ainsi que celle du Livret Bleu proposé par le Crédit Mutuel, selon des modalités qui devront faire l'objet de changements législatifs en préparation. Le Président de la République a demandé au gouvernement de respecter 3 conditions pour cette réforme :

– préservation de la collecte et des montants mis à la disposition du financement du logement social ;

– réduction du coût du financement du logement social ;

– préservation de l'équilibre financier des réseaux distributeurs, dont les Caisses d'Epargne.

 

— Augmentation de capital de la CNCE : Le changement de la réglementation entraîné par la réforme Bâle II a modifié les règles de calcul du ratio de fonds propres de base. Aussi afin de maintenir son ratio de fonds propres de base à un niveau élevé, la CNCE va réaliser une augmentation de capital lors de l’assemblée générale extraordinaire convoquée le 26 mars 2008.

Elle se traduira par l’émission en interne d’actions ordinaires pour 1,6 milliards d’euros et par l’émission d’actions de préférence pour 1,6 milliards d’euros qui seront souscrites intégralement par les Caisses d’Epargne.

 

Note 2. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2007 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date.

Les normes et interprétations appliquées ont été, complétées par les normes et interprétations dont l’application est obligatoire pour la première fois en 2007, et qui sont les suivantes :

– IFRS 7 « Instruments financiers – Informations à fournir » ;

– Amendements IAS 1 « Informations sur le capital ».

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat ou la situation nette de la période ; l’impact ne concerne que la présentation des comptes du Groupe.

Aucune autre interprétation nouvelle n’est applicable aux comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2007.

Le Groupe Caisse d’Epargne n’a pas opté pour une application anticipée de la norme IFRS 8 « Segments opérationnels » relative à l’information sectorielle, adoptée par l’Union européenne le 22 novembre 2007 et applicable au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009, date à laquelle le Groupe Caisse d’Epargne appliquera la norme IFRS 8. L’information sectorielle continue donc d’être définie par la norme IAS 14.

Le Groupe Caisse d’Epargne n’a pas opté pour une application anticipée de l’interprétation IFRIC 11, « Actions propres et transactions intra-groupes ». Aucun impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe n’est attendu.

Les interprétations suivantes n’ont pas encore été adoptées au niveau européen :

– IFRIC 12, « Concessions » ;

– IFRIC 13, « Programme de fidélisation des clients » ;

– IFRIC 14, « IAS 19 – Limitation de l’actif au titre de prestations définies, obligations de financement minimum et leur interaction ».

Aucun impact significatif sur les états financiers du Groupe n’est attendu de l’application de ces interprétations.

 

Note 3. Principes d'élaboration des comptes consolidés du Groupe Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes :

3.1. Règles spécifiques de 1ère consolidation. — La norme IFRS1 s’applique aux entités qui présentent pour la première fois leurs comptes consolidés selon le référentiel IFRS.

Cette norme prévoit une application rétrospective des normes IFRS et une inscription dans les capitaux propres du bilan d’ouverture au 1er janvier 2006, date de transition pour le Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, de l’incidence des changements de principes comptables par rapport aux normes françaises appliquées jusqu’au 31 décembre 2005.

La norme IFRS1 offre cependant sur certains sujets des exemptions facultatives ou obligatoires au principe d’application rétrospective. Le groupe Caisse d’Epargne a retenu les exemptions suivantes :

— Avantages au personnel : Le groupe a choisi, conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, de comptabiliser dans les capitaux propres les écarts actuariels cumulés à la date de transition.

— Option juste valeur : Le groupe applique l’exception permettant de désigner à la juste valeur, à la date de transition, tout actif ou passif financier qui remplit les conditions définies par la norme IAS 39 amendée.

— Comptabilité de couverture : Conformément aux dispositions prévues par IFRS1, le Groupe a appliqué de façon prospective au 1er janvier 2006 les dispositions relatives à la comptabilité de couverture.

 

3.2. Périmètre de consolidation. — Les états financiers consolidés du Groupe Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou Charentes incluent les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charentes et de toutes filiales et participations contrôlées ou sous influence notable.

— Notion de contrôle : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

Le contrôle conjoint est le partage, en vertu d’un accord contractuel, du contrôle d’une entité entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, de sorte que les politiques financières et opérationnelles résultent de leur accord. Les décisions financières et opérationnelles stratégiques nécessitent l’accord unanime des parties participant au contrôle.

L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. Elle peut notamment résulter d’une représentation dans les organes de direction ou de surveillance, de la participation aux décisions stratégiques, de l’existence d’opérations inter-entreprises importantes, de l’échange de personnel de direction, de liens de dépendance technique. La situation d'influence notable est présumée lorsque le Groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le Groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels, dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

— Au 31 décembre 2006 : Groupe Aquitaine Nord :

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

% de contrôle

% d'intérêt

Méthode de

consolidation

EXPANSO

Etablissement de crédit

Française

72,64%

72,64%

IG

SUD OUEST BAIL

Etablissement de crédit

Française

100,00%

72,64%

IG

TOURNON

SCI de gestion et de Location

Française

100,00%

100,00%

IG

BATIMAP

Etablissement de crédit

Française

31,81%

23,10%

IP

BATIMUR

Etablissement de crédit

Française

33,33%

24,21%

IP

EXPANSO INVESTISSEMENT

Fonds commun de Placement à risques

Française

100,00%

100,00%

IG

SEBADOUR

Etablissement de crédit

Française

79,35%

79,35%

IG

 

— Au 31 décembre 2007. — Les états financiers consolidés du Groupe Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes incluent les comptes de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes et des filiales suivantes :

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

% de contrôle

% d'intérêt

Méthode de consolidation

BEAULIEU IMMO

Location immobilière

Française

100,00%

100,00%

IG

EXPANSO

Etablissement de crédit

Française

91,16%

91,16%

IG

SUD OUEST BAIL

Etablissement de crédit

Française

100,00%

91,16%

IG

TOURNON

SCI de gestion et de Location

Française

100,00%

100,00%

IG

BATIMAP

Etablissement de crédit

Française

31,81%

28,99%

IP

BATIMUR

Etablissement de crédit

Française

33,33%

30,38%

IP

EXPANSO INVESTISSEMENT

Fonds commun de Placement à risques

Française

99,55%

99,55%

IG

SEBADOUR

Etablissement de crédit

Française

82,32%

78,68%

IG

 

3.3. Présentation des états financiers et date de clôture :

— Présentation des comptes consolidés : En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2004 R 03 du 27 octobre 2004 du Conseil national de la comptabilité.

— Date d’entrée dans le périmètre de consolidation : Dans les comptes consolidés, il y a lieu de retenir la date de prise de contrôle effective, c'est à dire, dans le cas d'une fusion, la date de réalisation définitive de la fusion, indépendamment de toute clause de rétroactivité.

Dans le cas de la fusion du Groupe CEAPC, le contrôle des entités absorbées est effectif le jour le l'Assemblée Générale Extraordinaire statuant sur la fusion, soit le 14 décembre 2007.

Cette fusion est traitée comme une entrée de périmètre à la date de prise de contrôle effective donc en date du 14 décembre 2007.

Toutefois, pour des raisons techniques, les comptes des entités Caisse d’Epargne Poitou-Charentes et Caisse d’Epargne des Pays de l’Adour n’ayant pas été arrêtés à cette date, la date retenue dans les comptes consolidés a été le 31 décembre 2007.

— Comparabilité des comptes : L’actuelle présentation du bilan clos au 31 décembre 2007 du Groupe CEAPC (ex Caisse d’Epargne Aquitaine Nord, entité absorbante) met donc en regard :

– le rappel de l’exercice précédent 2006 c'est-à-dire avant tout effet fusion ;

– la clôture de l’actuel exercice 2007, après prise en compte des impacts liés à la fusion absorption de la Caisse d’Epargne Poitou-Charentes et de la Caisse d’Epargne des Pays de l’Adour.

Afin de mettre en évidence l’impact de ces restructurations et de permettre une meilleure comparabilité avec les comptes 2007, des comptes consolidés pro-forma aux normes IFRS au 31 décembre 2006 « avec fusion » ont été établis. Ils sont construits par l’agrégation des comptes consolidés IFRS de la Caisse absorbante, le groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Nord avec les comptes IFRS des sous groupes Caisse d’Epargne Poitou-Charentes et Caisse d’Epargne des Pays de l’Adour. Le périmètre de consolidation de ces comptes « pro-forma » correspond à celui du 31 décembre 2007 tel que détaillé ci-avant.

La présentation du compte de résultat, compte tenu de la date d’entrée dans le périmètre met en regard le rappel de l’exercice 2006 sur le périmètre du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Nord et la clôture de l’exercice actuel sur le même périmètre (Groupe CEAN).

— Date de clôture : Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2007 des sociétés incluses dans le périmètre du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Les états financiers consolidés du Groupe ont été arrêtés par le directoire du 11 février 2008 et seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale ordinaire.

 

3.4. Règles de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le Groupe sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité.

Les comptes des entreprises sous contrôle exclusif, y compris les entreprises à structure de comptes différente, sont consolidés par la méthode de l’intégration globale.

Les comptes des entreprises que le Groupe contrôle conjointement avec un co-investisseur sont consolidés par la méthode de l’intégration proportionnelle.

Les comptes des entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidés par la méthode de la mise en équivalence.

Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

— Elimination des opérations internes : L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidé des opérations internes au Groupe a été éliminé. Les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont elles aussi éliminées. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.5. Regroupements d’entreprises. — Le Groupe a choisi de ne pas retraiter selon les dispositions prévues par la norme IFRS 1 les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2005, date de transition du Groupe Caisse d’Epargne aux normes IFRS. En particulier, les écarts d’acquisition résiduels à cette date ne sont plus amortis et font l’objet d’un test de dépréciation.

Les actifs et passifs acquis dans le cadre de regroupements d’entreprise antérieurs au 1er janvier 2005 doivent néanmoins répondre aux critères généraux de reconnaissance fixés par les normes IFRS pour figurer en bilan d’ouverture.

Les regroupements d’entreprises postérieurs au 1er janvier 2005 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des regroupements impliquant des entités sous contrôle commun, dans la mesure où la norme IFRS 3 exclut explicitement de son champ d’application ce type d’opérations. Pour ces opérations et notamment les fusions de caisses d’épargne, le Groupe a opté pour un traitement au coût historique. Les actions émises en contrepartie de fusions sont comptabilisées à leur valeur comptable. Il n’y a pas constatation d’un écart d’acquisition et l’impact se traduit par un mouvement de situation nette. C’est le traitement qui a été retenu dans le cadre de la fusion avec les Caisses d’Epargne Poitou-Charentes et des Pays de l’Adour en 2007.

Le coût d’acquisition est égal au total des justes valeurs, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts directement afférant à l’opération entrent dans le coût d’acquisition. Les actifs, passifs, passifs éventuels et éléments de hors - bilan identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de douze mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût d’acquisition et la quote-part de l’actif net ainsi réévalué est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif. Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise. Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture. Ils font l’objet de tests de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) devant retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du Groupe et constituent en général le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité. Le test de dépréciation consiste alors à comparer la valeur comptable de chaque UGT (comprenant les écarts d’acquisition qui lui sont affectés) à sa valeur recouvrable, cette valeur étant définie comme la valeur la plus élevée entre la valeur de marché et la valeur d’utilité de l’UGT.

La valeur de marché est déterminée comme la meilleure estimation de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Note 4. Information sur les règles et principes comptables :

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances : Les prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle sont principalement affectés à la catégorie « Prêts et créances ».

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués selon la méthode du coût amorti en utilisant le taux d'intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux d’intérêt qui égalise la valeur actualisée des flux futurs estimés liés à l’instrument et la valeur nette comptable de cet instrument. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts, analysés comme un ajustement au rendement effectif du prêt.

— Créances restructurées : Ce sont les créances, soit en souffrance, soit dépréciées, qui ont fait l’objet d’une renégociation de crédit. Elles peuvent soit résulter d’un accord amiable avec l’établissement, soit résulter d’une décision de justice ou de commission de surendettement.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels au taux initial et l’actualisation des flux futurs attendus au taux du crédit issu de la restructuration. Cette décote est inscrite au résultat, dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

— Dépréciation des créances : Les créances sont dépréciées lorsqu’il existe, après la mise en place du prêt, un ou plusieurs indices objectifs de dépréciation, dont l'impact sur les flux de trésorerie futurs peut être mesuré de manière fiable.

— Provisionnement sur base individuelle : L’appréciation du caractère avéré du risque s’effectue en premier lieu sur base individuelle. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Les critères retenus pour considérer un encours comme douteux correspondent aux situations suivantes :

– existence d’un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (neuf mois pour les créances sur les collectivités locales) ;

– situation de la contrepartie présentant des caractéristiques telles, qu’indépendamment de l’existence de tout impayé, il existe un risque avéré (difficultés financières importantes du débiteur, augmentation du nombre de retards de paiement, forte probabilité de dépôt de bilan, ..)

– existence de procédures contentieuses.

La dépréciation est égale à la différence entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, des flux futurs de trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Le montant de cette dépréciation est comptabilisé en « Coût du risque » au compte de résultat et la valeur de l’actif financier est réduite par la constitution d’une dépréciation.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, il est admis que les pertes prévisionnelles puissent faire l’objet d’une estimation statistique.

— Provisionnement sur base de portefeuille : Les contreparties non dépréciées sur base individuelle font l’objet d’une analyse par portefeuilles homogènes. L’existence d’un risque de crédit avéré sur un ensemble homogène de créances donne lieu à l’enregistrement d’une dépréciation, sans attendre que le risque ait individuellement affecté une ou plusieurs créances.

La méthodologie mise en place par le Groupe, pour identifier les populations présentant une dégradation du risque de crédit depuis l’octroi, repose sur l’analyse des bases d’incidents, des notations internes fondées sur des données historiques, associée, le cas échéant, à l’appréciation des notations externes. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée.

La provision collective est déterminée sur la base des pertes attendues sur l’assiette ainsi déterminée. La probabilité de défaut est calculée à maturité.

 

4.1.2. Titres.:

A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

– actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

– actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

– prêts et créances ;

– actifs financiers disponibles à la vente.

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat : Cette catégorie comprend :

– les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

– et les actifs financiers que le Groupe, en application de l’option offerte par la norme IAS 39, a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat.

Les titres classés dans cette catégorie sont évalués à leur juste valeur en date d’arrêté comptable. Les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » hors revenus courus des titres à revenu fixe.

— Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance : Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance (autres que ceux que le Groupe a désigné lors de leur comptabilisation initiale comme étant des actifs évalués en juste valeur par résultat ou des actifs disponibles à la vente et autres que ceux répondant à la définition des prêts et créances).

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau Groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans.

Les opérations de couverture contre le risque de taux d’intérêt de ces titres ne sont pas autorisées en référentiel IFRS.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition.

— Prêts et créances : Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Certains titres peuvent par exception être classés dans cette catégorie. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

— Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents. Les titres disponibles à la vente sont à l’origine comptabilisés à la juste valeur, soit pour leur prix d’acquisition, frais de transaction et coupon couru inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués en juste valeur, les variations de juste valeur, hors revenus courus, sont enregistrées sur une ligne spécifique des capitaux propres intitulée « Gains/pertes latents ou différés ». Ces réévaluations sont portées au compte de résultat, lorsque les titres sont cédés ou en cas de dépréciation durable, étant précisé que toute dépréciation d’un titre de capital est irréversible.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Intérêts et résultats assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans la rubrique « Dividendes sur titres à revenu variable ».

— Dépréciation des titres : Les titres, autres que ceux classés en portefeuille d’actifs à la juste valeur par résultat, sont dépréciés dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation.

En cas d’indice objectif de dépréciation, une provision est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dette sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation du risque avéré pour la dépréciation des créances sur base individuelle.

Une baisse durable ou une diminution significative de la valeur d’un titre de capital constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Les dotations et reprises de provision sont enregistrées dans la rubrique « Coût du risque » du compte de résultat.

Les dépréciations durables des titres de capital sont constatées dans la rubrique « Gains et pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » du compte de résultat. Celles qui sont constatées sur les titres de dettes sont enregistrées dans la rubrique « Coût du risque ».

— Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement - livraison.

— Règles appliquées en cas de cession partielle : En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » dite FIFO est retenue.

 

4.1.3. Dettes représentées par un titre : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes, s’il existe une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont enregistrées initialement à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant leur taux d’intérêt effectif.

 

4.1.4. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention – transaction ou couverture - ils sont évalués à leur juste valeur.

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan dans la rubrique « Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter dès l’initiation la relation de couverture (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture) par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

— Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert ; l’éventuelle inefficacité de la couverture apparaît ainsi directement en résultat.

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est rattachée au bilan par nature à l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie initiale de la couverture.

— Couverture de flux de trésorerie : La couverture de flux de trésorerie a pour objectif de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux futurs d’un instrument financier (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux révisable).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite dans une ligne spécifique des capitaux propres recyclables, la partie inefficace devant être enregistrée en compte de résultat.

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou de disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

— Macro - couverture : Le Groupe applique les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite « carve-out ») aux opérations de macro - couverture réalisées dans le cadre de la gestion actif - passif des positions à taux fixe.

Ces dispositions permettent en particulier de couvrir le risque de taux interbancaire associé aux opérations avec la clientèle (crédits, épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture sont, pour l’essentiel, des swaps de taux désignés en couverture de juste valeur des ressources à taux fixe du Groupe.

Le traitement comptable des dérivés de macro - couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro - couverture, couverture de juste valeur ou couverture de flux de trésorerie selon le cas, sachant que le Groupe privilégie une documentation de couverture en juste valeur, les instruments correspondent, pour chaque bande de maturité, à une fraction de la position globale constitutive des impasses de taux.

Dans le cas d’une relation de macro - couverture en juste valeur, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste ‘Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux’. L’efficacité des couvertures est assurée prospectivement par le fait que tous les dérivés en date de leur mise en place doivent avoir pour effet de réduire le risque de taux du portefeuille de sous-jacents couverts.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la période restant à courir par rapport à la durée initiale de la couverture ou est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan, du fait notamment de remboursements anticipés. Les dérivés de macro - couverture sont déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

— Dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

4.1.5. Détermination de la valeur de marché (juste valeur) : La juste valeur est généralement définie comme étant le montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales.

Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement le prix de négociation autrement dit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Le référentiel IFRS établit une hiérarchie dans les modalités de détermination de la juste valeur :

– la meilleure représentation de la juste valeur est le prix coté sur un marché actif ;

– lorsque le cours n’est pas disponible, la juste valeur correspond au prix de la transaction la plus récente ;

– à défaut, la juste valeur doit être déterminée à l’aide de modèles de valorisation faisant appel à des méthodes de calcul mathématique fondées sur des théories financières connues et alimentées par des paramètres de valorisation basés sur les conditions de marché existant à la clôture ou déterminés à partir d’estimations statistiques ou d’autres méthodes.

Un marché est considéré comme actif, si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales. Lorsque des prix cotés sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la valeur de marché (titres, dérivés sur marchés organisés).

Selon la norme IAS 39, la marge dégagée lors de la mise en place d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat, qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition, les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

 

4.1.6. Actifs et passifs financiers en juste valeur sur option : L’amendement à la norme IAS 39 adopté par l’Union Européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

L’application de cette option est réservée aux situations suivantes :

Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable.

L’application de l’option permet :

– d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie (exemple : limitation de la volatilité des capitaux propres dans le cas d’un titre disponible à la vente adossé à une dette au coût amorti ou dans le cadre des activités d’assurance, application de cette option aux actifs financiers représentatifs des contrats en unité de compte par cohérence avec le traitement des passifs correspondants),

– d’éliminer les contraintes liées à la désignation, au suivi et à l’analyse de l’efficacité des couvertures dans le cas de couverture de juste valeur, la compensation s’effectuant de fait de façon « naturelle » en résultat (exemple : obligation détenue à taux fixe combinée avec un swap payeur taux fixe).

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : L’application de l’option est possible dans le cas où le ou les dérivés incorporés modifient substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du ou des dérivés incorporés n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (cas d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dette qui permet de rembourser le prêt pour approximativement sa valeur au coût amorti, par exemple). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet d’éviter d’extraire, de comptabiliser et d’évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier aux émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs et aux contrats de prêts structurés.

 

4.1.7. Garanties financières et engagements de financement :

— Garanties financières : Un contrat de garantie financière répond à la définition d’un contrat d’assurance, lorsqu’il prévoit que l’émetteur (le garant) indemnisera le bénéficiaire de la garantie, suite aux pertes effectivement subies en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance en vertu d’un instrument de dette.

A la date de mise en place, ces contrats sont enregistrés à leur juste valeur, assimilée à la prime reçue, généralement nulle à la signature du contrat. Par la suite, ces garanties font l’objet d’une provision au passif en cas de sortie de ressources probable.

En revanche, une garantie qui donne lieu à paiement en réponse aux variations d’une variable financière ou non (fonction par exemple d’une notation de crédit) doit être considérée comme un produit dérivé et comptabilisée comme tel.

— Engagements de financement : Les engagements de financement, qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés, ne figurent pas au bilan.

Une provision pour risques et charges est comptabilisée en cas de probabilité de défaillance de la contrepartie sur la période d’engagement.

 

4.1.8. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou d'un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ont été transférés à un tiers ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistrée dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le Groupe a conservé le contrôle de l’actif financier, il maintient ce dernier à son bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé, seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

— Opérations de pension livrée :

Chez le cédant : Les titres ne sont pas décomptabilisés. Le Groupe comptabilise un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (« Titres donnés en pension livrée »). Cette dette est un passif financier enregistré au coût amorti et non en juste valeur.

Chez le cessionnaire : Il n’y a pas de comptabilisation des actifs reçus mais comptabilisation d’une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées. Le montant décaissé à l’actif est enregistré dans un compte de « Titres reçus en pension livrée ».

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent d’être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est laissée en valeur nominale dans les prêts et créances.

— Opérations de prêts de titres : Les prêts / emprunts de titres ne peuvent pas être assimilés à un transfert d’actif financier au sens IFRS du terme. Par conséquent, ces opérations ne peuvent donner lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Côté emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.1.9. Revenus et charges relatifs aux actifs et passifs financiers : Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction et des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat s’assimilent à des compléments d’intérêt, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaire.

Le Groupe comptabilise en résultat les commissions en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

– les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, …) ;

– les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, …) ;

– les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

4.2. Immobilisations. — Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins administratives ou de production de services. Les immobilisations de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Les immobilisations sont enregistrées pour leur coût d’acquisition, éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

Le Groupe applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses constructions. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Constructions

20 à 50 ans

Aménagements

5 à 20 ans

Mobiliers et matériels spécialisés

4 à 10 ans

Matériels informatiques

3 à 5 ans

Logiciels

maximum 5 ans

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsque à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

4.3. Contrats de location. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location financement.

— Contrats de location – financement : Un contrat de location financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, une créance financière représentative de la valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat (augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle) est enregistrée. Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat et sont imputés en amortissement du capital et en intérêts, de telle sorte que le revenu net traduit un taux de rentabilité constant sur l'encours d'investissement net résiduel. Le taux d’intérêt est le taux d’intérêt implicite du contrat.

Les dépréciations constatées sur ces prêts suivent les mêmes règles que celles décrites pour les « Prêts et créances ».

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

— Contrats de location simple : Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur sa durée d’utilité, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.4. Provisions de passif. — Les provisions de passif, autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions Epargne-Logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance, concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructuration.

Elles sont définies comme des passifs dont l'échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise. Ces passifs constituent une obligation actuelle juridique ou implicite du Groupe à l'égard d'un tiers dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.

Un passif n'est comptabilisé que dans le cas où l'évaluation du montant peut être faite avec une fiabilité suffisante. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

— Provision Epargne-Logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL, ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

4.5. Distinction entre dettes et capitaux propres. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de délivrer de la trésorerie aux détenteurs des titres.

— Parts sociales : L’interprétation de l’IFRIC, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur ; la classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe Caisse d’Epargne sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.6. Avantages au personnel. — Le Groupe Caisse d’Epargne accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

Avantages à court terme :

Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

Avantages à long terme :

Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ils sont évalués selon la même méthode actuarielle que celle appliquée aux avantages postérieurs à l’emploi.

Indemnités de fin de contrat de travail :

Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Avantages postérieurs à l’emploi :

Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetés). La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation,…) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifs de couverture,…) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

Le Groupe a choisi, conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, de comptabiliser dans les capitaux propres les écarts actuariels cumulés à la date de transition.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.7. Impôt différé. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles observées entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif.

La méthode du calcul global, qui consiste à appréhender tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle l'impôt deviendra exigible ou récupérable, est retenue pour le calcul des impôts différés.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entreprise consolidée. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie, pour lesquels les impôts différés correspondants sont imputés sur les capitaux propres.

 

4.8. Détermination de la juste valeur en annexe. — La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués au bilan en juste valeur, l’information chiffrée présentée ne saurait être interprétée comme le montant réalisable en cas de règlement immédiat de la totalité de ces instruments financiers.

Les montants de juste valeur indiqués représentent des estimations effectuées à la date d’arrêté ; elles sont donc susceptibles de changer en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché, lorsque l’instrument est traité sur un marché actif. À défaut, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers (référence à un instrument comparable, actualisation des flux futurs essentiellement).

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché ; il s’agit :

– des actifs et passifs à taux variable, pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure où les taux s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille crédits : La juste valeur des crédits a été déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêts sur la durée restant à courir au taux à la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités.

Juste valeur des dettes :

Pour les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle, à taux fixe de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre, en l’absence de marché actif de ces dettes, à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

Les titres participatifs étant cotés sur un marché actif, leur juste valeur est déterminée par rapport à leur prix coté à la date de clôture.

Les titres subordonnés remboursables sont assimilables à des obligations cotées, dont le prix coté (Euronext) en date de clôture permet de déterminer leur juste valeur.

Juste valeur des immobilisations :

La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée sur la base des résultats des expertises menées par experts immobiliers indépendant.

Les immeubles les plus significatifs sont expertisés chaque année, les autres font l’objet d’une expertise régulière, sauf évènement particulier affectant significativement la valeur du bien. Entre chaque expertise, la juste valeur est mise à jour grâce à des modèles internes (calcul par capitalisation).

 

4.9. Utilisation d’estimations dans la préparation des états financiers. — La préparation des états financiers exige la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des gestionnaires.

Les réalisations futures dépendent de nombreux facteurs : fluctuation des taux d’intérêt et de change, conjoncture économique, modification de la réglementation ou de la législation, etc.

Les évaluations suivantes nécessitent la formulation d’hypothèses et d’estimations :

– l’évaluation des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés organisés fait appel à des modèles utilisant des données de marché observables, en particulier les instruments négociés de gré à gré. La détermination de certains instruments complexes, non traités sur un marché actif repose sur des techniques d’évaluation, qui dans certains cas intègrent des paramètres jugés non observables ;

– l’évaluation des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti et pour lesquels une juste valeur est demandée en annexe ;

– les évaluations opérées au titre du risque de crédit : les provisions sur base individuelle sont estimées sur base actualisée en fonction d’un certain nombre de paramètres (estimation d’un échéancier de recouvrement par exemple) ou de facteurs économiques. Les provisions calculées sur base portefeuille font appel en particulier à des estimations de probabilité de défaillance et généralement au jugement d’expert ;

– les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel, d’évolution des salaires ; les taux de rendements des actifs en couverture des engagements sociaux sont également fondés sur des estimations ;

– l’évaluation des provisions pour risques et charges fait également par nature l’objet d’estimations, s’agissant de passifs dont l'échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise, dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci ;

– l’évaluation de la provision Epargne Logement utilise des hypothèses d’évolution des comportements clients, fondées sur des observations historiques ne préjugeant pas nécessairement de l’avenir ;

– les tests de dépréciation des écarts d’acquisition intègrent par construction un certain nombre d’hypothèses.

 

Note 5. Impacts de la conversion aux normes IFRS :

5.1. Incidence de l’adoption des normes IFRS sur les capitaux propres. — Les impacts du changement de référentiel sur les capitaux propres peuvent être définitifs ou temporaires :

– Les impacts définitifs résultent de l’application rétrospective des normes IFRS conduisant à ne plus reconnaître certains éléments comptabilisés au bilan en référentiel français ou à comptabiliser au bilan des éléments spécifiquement IFRS.

Les corrections de valeur trouvant leur contrepartie dans le poste de ‘Réserves de réévaluation’ représentent des impacts ‘recyclables’.

Lorsque les nouvelles conventions comptables conduisent à un étalement différent dans le temps des produits et des charges, l’impact est dit ‘amortissable’.

 

5.11. Incidences de l’adoption des normes IFRS au 1er janvier 2006 :

 

(Montants nets d'impôts différés)

Réserves de réévaluation

Autres réserves

Capitaux propres part du groupe

Impacts recyclables

Impacts amortissables

Impacts non recyclables non amortissables

Capitaux propres Normes françaises au 31 décembre 2005

 

 

 

459 835

FRBG -Part du Groupe -31 décembre 2005

 

 

 

101 803

Capitaux propres Y.C FRBG - normes françaises au 31 décembre 2005

 

 

 

561 638

Immobilisations - Approche par composants

 

-314

 

-314

Risque de crédit - Actualisation des provisions individuelles

 

 

-5 330

-5 330

Avantages au personnel

 

 

-26 879

-26 879

Changements de méthodes comptables intervenus en 2005, compris dans les CP normes françaises 31 décembre 2005

 

 

 

-32 523

Capitaux propres - normes françaises - au 1er janvier 2006

 

 

 

529 115

Réévaluation des titres disponibles à la vente

192 748

 

 

192 748

Réévaluation des instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie

41

 

 

41

Rendement des crédits et commissions

 

-8 237

 

-8 237

Retraitement du Day one Profit

 

 

 

 

Impôts

 

 

 

 

Provision épargne logement

 

 

-17 053

-17 053

Provisions collectives encours sains

 

 

11 403

-11 403

Moins values latentes provisionnées sur titres en AFS

 

 

 

 

Reclassement en portefeuille de trading de couverture non éligibles

 

 

 

 

Classement d'actifs et de passifs financiers en JV sur option

 

 

 

 

Opération air calin

 

 

 

-3 945

Autres éléments

 

 

 

21 710

    Total incidence de l'adoption des normes IFRS

 

 

 

173 861

Capitaux propres - normes IFRS - au 1er janvier 2006

 

 

 

702 976

 

5.12. Incidences de l’adoption des normes IFRS au 31 décembre 2006 :

 

(Montants nets d'impôt différé)

Capitaux propres part du groupe

Capitaux propres consolidés - normes françaises - au 31 décembre 2006 (y compris FRBG)

572 477

Gains / pertes latens ou différés

186 997

Retraitement opérations de défiscalisation (AIR CALIN)

-2 825

Provision épargne logement

-20 016

Etalement commisssions SACCEF

-981

Etalement decote

-2 333

Etalement frais de dossier

-4 869

Provision encours sains

-11 403

Provision Risque crédit

6 755

Activités financières

1 848

Autres éléments

29 927

Capitaux propres- normes IFRS -au 31 décembre 2006

755 577

 

5.2. Transition du bilan consolidé :

 

(En milliers d’euros)

Bilan 31/12/2005 en normes françaises

Changements de méthode intervenus en 2006

Reclassements

Retraitements

Bilan 01 /01/2006 en normes IFRS

Caisse, Banques centrales, CCP

36 918

 

 

 

36 918

Portefeuille titres

1 311 458

 

-1 311 458

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

199 035

1 043

200 078

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

464

464

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

1 182 834

184 462

1 367 296

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3 734 470

 

-41 988

36 963

3 729 445

Prêts et créances sur la clientèle

3 467 027

 

26 554

-5 379

3 488 202

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

23 400

-521

22 879

Actifs d'impôts courants et actifs d'impôts différés

 

 

13 039

14 546

27 585

Compte de régularisation et actifs divers

263 201

 

-88 612

-5 795

168 794

Parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

Immobilisations

60 741

 

-2 804

28

57 965

Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

 

    Total actif

8 873 815

0

0

225 811

9 099 626

Banques centrales, CCP

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeurs par résultat

 

 

7 983

1 286

9 269

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

18 492

18 492

Dettes envers les établissements de crédit

2 910 281

 

 

45 568

2 955 849

Dettes envers la clientèle

5 101 673

 

-7 983

 

5 093 691

Dettes représentées par un titre

22 356

 

 

-11

22 345

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

Passifs d'impôts courants et passif d'impôts différés

 

 

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

194 621

 

 

-21 176

173 445

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

 

Provisions pour risques et charges

56 962

 

 

7 357

64 319

Dettes subordonnées

48 236

 

 

20

48 254

FRBG

101 803

 

-101 803

 

 

Capitaux propres part du groupe

 

 

 

 

 

Capital et réserves liées

178 302

 

 

 

178 302

Réserves consolidées

202 307

 

101 803

10

304 121

Résultat de l'exercice

46 703

 

 

-5 663

41 040

    Sous total

 

 

 

 

 

Gains/pertes latens ou différés

 

 

 

179 514

179 514

    Sous total Capitaux propres Part du Groupe

 

 

 

 

 

Intérêts minoritaires

10 571

 

 

414

10 985

    Total passif

8 873 815

0

0

225 811

9 099 626

 

Détail des reclassements :

 

(En milliers d’euros)

Ventilation du portefeuille titres

Désignation d’actifs et de passifs à la JV sur option

Autres

Total retraitements

Caisse, Banques centrales, CCP

 

 

 

 

Portefeuille titres

-1 311 458

 

 

-1 311 458

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

147 212

51 823

 

199 035

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

464

Actifs financiers disponibles à la vente

1 182 834

 

 

1 182 834

Prêts et créances sur les établissements de crédit

-41 988

 

 

-41 988

Prêts et créances sur la clientèle

 

-51 823

78 377

26 554

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

23 400

 

 

23 400

Actifs d'impôts courants et actifs d'impôts différés

 

 

13 039

13 039

Compte de régularisation et actifs divers

 

 

-88 612

-88 612

Parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

Immobilisations

 

 

-2 804

-2 804

Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

    Total actif

0

0

0

0

Banques centrales, CCP

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeurs par résultat

 

7 983

 

7 983

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

 

-7 983

 

-7 983

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

Passifs d'impôts courants et passif d'impôts différés

 

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

Provisions pour risques et charges

 

 

 

 

Dettes subordonnées

 

 

 

 

FRBG

 

 

-101 803

-101 803

Capitaux propres part du groupe

 

 

 

 

Capital et réserves liées

 

 

 

 

Réserves consolidées

 

 

101 803

101 803

Résultat de l'exercice

 

 

 

 

    Sous total

 

 

 

 

Gains/pertes latens ou différés

 

 

 

 

    Sous total Capitaux propres Part du Groupe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

    Total passif

0

0

0

0

 

Détail des retraitements :

 

(En milliers d’euros)

Rendements des crédits

Provisions collectives

Provision épargne logement

Plus-values nettes latentes portefeuille titres

Autres

Total retraitements

Caisse, Banques centrales, CCP

 

 

 

 

 

 

Portefeuille titres

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

1 043

1 043

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

464

464

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

192 748

-8 286

184 462

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

36 963

36 963

Prêts et créances sur la clientèle

-8 237

-11 403

 

 

14 261

-5 379

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

-521

-521

Actifs d'impôts courants et actifs d'impôts différés

 

 

 

 

14 546

14 546

Compte de régularisation et actifs divers

 

 

 

 

-5 795

-5 795

Parts dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

0

Immobilisations

 

 

 

 

28

28

Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

 

0

    Total actif

-8 237

-11 403

0

192 748

52 703

225 811

Banques centrales, CCP

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeurs par résultat

 

 

 

 

1 286

1 286

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

18 492

18 492

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

 

 

45 568

45 568

Dettes envers la clientèle

 

 

 

 

 

0

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

-11

-11

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Passifs d'impôts courants et passif d'impôts différés

 

 

 

 

 

0

Comptes de régularisation et passifs divers

 

 

 

 

-21 176

-21 176

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques et charges

 

-11 403

17 053

 

1 707

7 357

Dettes subordonnées

 

 

 

 

20

20

FRBG

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

0

Capitaux propres part du groupe

 

 

 

 

 

0

Capital et réserves liées

 

 

 

 

 

0

Réserves consolidées

-8 237

 

-17 053

19 799

5 501

10

Résultat de l'exercice

 

 

 

 

-5 663

-5 663

    Sous total

 

 

 

 

 

0

Gains/pertes latens ou différés

 

 

 

 

179 514

179 514

    Sous total Capitaux propres Part du Groupe

 

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

0

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

414

414

    Total passif

-8 237

-11 403

0

19 799

225 652

225 811

 

5.3. Transition du résultat consolidé :

 

(En milliers d'euros)

Résultat 2006 en normes françaises

Reclassements

Retraitements

Résultat 2006 en normes IFRS

Produit net bancaire

195 279

4 924

1 737

201 940

Charges générales d'exploitation

-131 734

 

-394

-132 128

Dotations / reprises amortissements et provisions immobilisations

-6 047

 

 

-6 047

Résultat brut d'exploitation

57 498

4 924

1 343

63 765

Coût du risque

-5 747

 

998

-4 749

Résultat d'exploitation

51 751

4 924

2 341

59 016

Quote part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

7 690

-4 924

2 307

5 073

Pertes de valeurs des écarts d'acquisition

 

 

 

 

Résultat avant impôt

59 441

0

4 648

64 089

Résultat exceptionnel

-62

 

62

0

Impôts sur le résultat

-10 952

 

-2 019

-12 971

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

 

 

Dotations / reprises au FRBG

0

 

 

0

Résultat net

48 427

0

2 691

51 118

Intérêts minoritaires

-1 009

 

451

-558

Résultat net Part du Groupe

47 418

0

3 142

50 560

 

Détail des reclassements :

 

(En milliers d'euros)

Reclassement +values titres de participation

Total reclassement

Produit net bancaire

4 924

4 924

Charges générales d'exploitation

 

 

Dotations / reprises amortissements et provisions immobilisations

 

 

Résultat brut d'exploitation

4 924

4 924

Coût du risque

 

 

Résultat d'exploitation

4 924

4 924

Quote part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

-4 924

-4 924

Pertes de valeurs des écarts d'acquisition

 

 

Résultat avant impôt

0

0

Résultat exceptionnel

 

 

Impôts sur le résultat

 

 

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

Dotations / reprises au FRBG

 

 

Résultat net

0

0

Intérêts minoritaires

 

 

Résultat net Part du Groupe

0

0

 

Détail des retraitements :

 

(En milliers d'euros)

Rendements des crédits et commissions

Provisions risques et charges

Provision épargne logement

Réevaluation actifs et passifs financiers

Autres

Total retraitements

Produit net bancaire

556

 

1 383

1 884

-2 086

1 737

Charges générales d'exploitation

 

 

 

 

-394

-394

Dotations / reprises amortissements et provisions immobilisations

 

 

 

 

 

 

Résultat brut d'exploitation

556

 

1 383

1 884

-2 480

1 343

Coût du risque

 

998

 

 

 

998

Résultat d'exploitation

556

998

1 383

1 884

-2 480

2 341

Quote part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

 

 

 

 

2 307

2 307

Pertes de valeurs des écarts d'acquisition

 

 

 

 

 

 

Résultat avant impôt

556

998

1 383

1 884

-173

4 648

Résultat exceptionnel

 

 

 

 

62

62

Impôts sur le résultat

 

 

 

 

-2 019

-2 019

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

 

 

 

 

Dotations / reprises au FRBG

 

 

 

 

 

 

Résultat net

556

998

1 383

1 884

-2 130

2 691

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

451

451

Résultat net Part du Groupe

556

998

1 383

1 884

-1 679

3 142

 

5.4. Commentaires relatifs à l’incidence de l’adoption des normes IFRS :

5.4.1. Incidence des changements de méthodes comptables intervenus en 2006 en référentiel français : Depuis plusieurs années et sous l’égide du Conseil national de la comptabilité, les normes comptables françaises font l’objet d’évolutions conduisant à une convergence progressive vers les normes internationales.

A cet égard, plusieurs changements de méthode comptable significatifs sont intervenus au 1er janvier 2006 :

— Immobilisations : Le principal impact résulte de l’application du règlement CRC n° 2002.10 modifié par le CRC n° 2003.07, qui fixe de nouvelles règles d’amortissement et de dépréciation des actifs, les principaux composants des constructions étant désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d’utilisations respectives.

— Risque de crédit : En application des dispositions du règlement CRC n° 2002.03, les dépréciations correspondant à l’ensemble des pertes prévisionnelles au titre des encours douteux ou douteux compromis sont désormais enregistrées en valeur actualisée.

— Avantages au personnel : Les engagements relatifs aux avantages postérieurs à l’emploi et aux avantages à long terme sont évalués conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003.R.01 du CNC relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et assimilés ; l’évaluation repose sur une méthode actuarielle tenant compte de l’âge, de l’ancienneté et de la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage, compte tenu de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi sont amortis selon la règle dite du corridor.

5.4.2. Incidence de l’adoption des normes IFRS :

— FRBG : La norme relative aux provisions et passifs éventuels (IAS 37) ne reconnaît pas les Fonds pour Risques Bancaires Généraux comme éligibles aux passifs enregistrés par l’entreprise. Les montants correspondants viennent donc augmenter les capitaux propres au 1er janvier 2006. Les dotations et reprises sont éliminées du compte de résultat.

— Rendement des crédits et commissions :

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués selon la méthode du coût amorti en utilisant le taux d'intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction, analysés comme un ajustement au rendement effectif du prêt.

Les capitaux propres d’ouverture ont été ajustés pour la part des commissions et des décotes restant à amortir pour les opérations en vie à la date du bilan d’ouverture.

— Provisions collectives sur base de portefeuille : La norme IAS 39 impose de constituer des provisions sur des portefeuilles de créances homogènes non dépréciées individuellement, dès lors qu’il existe une indication objective de dépréciation de ces portefeuilles.

Les provisions dynamiques, telles que constituées par le passé dans le Groupe Caisse d’Epargne, ne peuvent dans ce cadre être maintenues.

Cependant, la couverture des risques de crédit au titre des encours sains n’est pas sensiblement modifiée par l’application des nouvelles dispositions.

— Provision Epargne logement : Une provision doit être enregistrée au passif du bilan, dès lors que pour une génération de contrats, les engagements spécifiques liés à ces produits administrés (qu’il s’agisse de la phase épargne ou de la phase prêt éventuellement associée) auront des conséquences défavorables pour le Groupe.

Au 1er Janvier 2006, une provision a été constituée par prélèvement sur les capitaux propres, constatant le différentiel entre les conditions imposées à chacune des phases de ces contrats et les conditions de marché.

Portefeuille Titres :

— Ventilation du portefeuille Titres : La classification du portefeuille Titres est modifiée par la norme IAS39. Les reclassements ont suivi majoritairement les principes suivants :

– Le portefeuille des « actifs financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les actifs financiers détenus à des fins de transaction, auxquels s’ajoutent les actifs financiers non dérivés que le Groupe a choisi d’évaluer en juste valeur, par application de l’option proposée par la norme IAS 39, et dont les conditions d’application ont été précisées par l’amendement apporté à cette norme en juin 2005.

– Le portefeuille des ‘actifs disponibles à la vente’ est la catégorie par défaut qui intègre les titres de placements, les titres d’investissement, mais également les titres de l’activité de portefeuille, les autres titres détenus à long terme et les titres de participation non consolidés.

— Réévaluation des titres disponibles à la vente : Les variations de juste valeur des titres du portefeuille ‘d’actifs disponibles à la vente’ sont enregistrées par la contrepartie d’un poste spécifique des capitaux propres, intitulé ‘Réserve de réévaluation’. Ce n’est qu’en cas de cession ou de dépréciation durable que ces écarts seront constatés en résultat, au sein du produit net bancaire, étant précisé que toute dépréciation d’un titre de capital est irréversible.

— Couvertures : La norme IAS 39 requiert la comptabilisation au bilan de tous les instruments financiers dérivés à leur juste valeur. Pour pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture ; l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Le Groupe a privilégié le maintien de la qualification des relations de « micro couverture » existantes dans le référentiel français afin de respecter l’intention de gestion initiale et refléter les pratiques métiers dans le référentiel IFRS. Cependant, les règles définies par la norme IFRS 1 sur le traitement des opérations de couverture en date de première application conduisent à transférer en instruments évalués en juste valeur par résultat certains dérivés de micro couverture, en particulier ceux qui couvrent des opérations structurées, comptabilisées à la juste valeur par résultat.

Les éléments faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont réévalués, pour la part relative au risque couvert, à la juste valeur par résultat symétriquement à la réévaluation du dérivé de couverture. Au 1er janvier 2006, ces réévaluations seront enregistrées en capitaux propres. L’inefficacité éventuelle de la couverture sera constatée en résultat.

— Classement d’actifs et de passifs en juste valeur sur option : Le Groupe a appliqué l’exception autorisée par la norme IFRS1, permettant de désigner à la juste valeur, à la date de transition, tout actif ou passif financier qui remplit les conditions définies par la norme IAS 39 amendée.

 

Note 6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de valoriser en option juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé des emprunts de titres et opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

6.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations

 

37 221

37 221

 

10 535

10 535

 

38 134

38 134

Titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fonds Communs de Créances

 

25 317

25 317

 

31 219

31 219

 

31 219

31 219

TCN et titres du marché interbancaire

 

206 126

206 126

 

96 089

96 089

 

213 100

213 100

Titres à revenu fixe

 

268 664

268 664

 

137 843

137 843

 

282 453

282 453

Prêts aux établissements de crédit

 

21 357

21 357

 

5 191

5 191

 

41 009

41 009

Prêts à la clientèle

 

274 146

274 146

 

67 481

67 481

 

244 085

244 085

Portefeuille prêts

 

295 503

295 503

 

72 672

72 672

 

285 094

285 094

Dérivés de transaction

20 559

 

20 559

2 365

 

2 365

19 287

 

19 287

    Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

20 559

564 167

584 726

2 365

210 515

212 880

19 287

567 547

586 834

 

Les actifs financiers valorisés en juste valeur sur option concernent en particulier des actifs comprenant des dérivés incorporés comme certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, des obligations couvertes par un swap structuré non désigné comme instrument de couverture, ou encore des titres adossés à des dettes comptabilisées à la juste valeur par résultat. L’option juste valeur a également été appliquée aux portefeuilles d’actifs et de passifs financiers gérés et évalués en juste valeur, dans le cadre des activités de marché exercées par le Groupe.

 

6.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Dérivés de transaction

12 852

1 976

17 514

Comptes à terme et emprunts interbancaires

31 727

 

32 373

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

8 032

5 581

8 287

Opérations de pension

12 409

 

12 535

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

52 168

5 581

53 195

    Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

65 020

7 557

70 709

 

Les passifs financiers valorisés en juste valeur sur option comprennent, en particulier, des émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. Ces opérations sont réalisées pour l’essentiel par Natixis.

 

6.1.3. Dérivés détenus à des fins de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Taux

739 325

18 963

12 186

 

2 365

1 976

224 070

19 104

16 085

Opérations fermes

739 325

18 963

12 186

 

2 365

1 976

224 070

19 104

16 085

Taux

66 988

1 596

666

 

 

 

 

183

1 429

Opérations conditionnelles

66 988

1 596

666

 

 

 

 

183

1 429

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des dérives détenus à des fins de transaction

806 313

20 559

12 852

 

2 365

1 976

224 070

19 287

17 514

 

6.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée par les caisses d’épargne pour la gestion globale de leur risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est utilisée principalement chez Natixis, pour la gestion globale du risque de taux. Elle est également utilisée pour les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Taux

399 484

4 631

10 858

322 125

2 397

9 165

1 129 101

3 974

14 808

Opérations fermes

399 484

4 631

10 858

322 125

2 397

9 165

1 129 101

3 974

14 808

Taux

401 690

 

 

38 000

 

 

301 690

153

 

Opérations conditionnelles

401 690

0

0

38 000

0

0

301 690

153

0

Couverture de juste valeur

801 174

4 631

10 858

360 125

2 397

9 165

1 430 791

4 127

14 808

Taux

6 500

43

 

 

 

 

 

 

51

Opérations fermes

6 500

43

0

0

0

0

0

0

51

Taux

22 000

1 733

 

 

 

 

98 735

 

7

Opérations conditionnelles

22 000

1 733

0

0

0

0

98 735

0

7

Couverture de flux de trésorerie

28 500

1 776

0

0

0

0

98 735

0

58

Couverture d'investissements nets en devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des instruments dérives de couverture

829 674

6 407

10 858

360 125

2 397

9 165

1 529 526

4 127

14 866

 

6.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, et les prêts et créances).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Effets publics et valeurs assimilées

 

20 545

20 545

Obligations

222 438

179 466

283 036

Titres subordonnés

54 236

30 377

50 298

Fonds Communs de Créances

15 999

38 111

38 111

TCN et titres du marché interbancaire

313 332

200 194

417 180

Titres à revenu fixe

606 005

468 693

809 170

Prêts aux établissements de crédit

 

 

 

Prêts à la clientèle

10 108

286

9 395

Prêts

10 108

286

9 395

Actions et autres titres à revenu variable

2 555 309

1 237 500

2 048 725

Créances douteuses

 

 

 

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

3 171 422

1 706 479

2 867 290

Dépréciation

-8 346

-6 611

-7 886

Montant net des actifs financiers disponibles à la vente

3 163 076

1 699 868

2 859 404

 

Les placements dans des instruments de capitaux propres qui n’ont pas de prix coté sur un marché actif et dont la juste valeur ne peut être évaluée de manière fiable doivent être évalués au coût historique. Cas particuliers de valorisation des titres de capital dans le Groupe Caisse d’Epargne :

– titres de sociétés civiles immobilières sous contrôle non consolidées : actif net comptable non réévalué ;

– titres de sociétés d’économie mixte ou d’HLM : prix de revient ou s’il est inférieur à l’actif net comptable ;

– participations dans des sociétés de capital risque : valeur liquidative ;

– titres acquis dans le cadre de montages fiscaux : coût historique.

 

6.4. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiements fixes ou déterminables et qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie.

 

6.4.1. Prêts et créances sur établissements de crédit : La ligne « Dépréciation » comprend les dépréciations individuelles et les dépréciations sur base de portefeuille.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Proforrma 31/12/2006

Comptes ordinaires débiteurs

6 437 167

2 405 818

6 084 991

Comptes et prêts au jour le jour

304

63 773

63 778

Créances à vue sur les établissements de crédit

6 437 471

2 469 591

6 148 769

Comptes et prêts à terme

1 800 980

1 311 925

2 171 658

Prêts subordonnés et prêts participatifs

1 085

0

1 816

Créances à terme sur les établissements de crédit

1 802 065

1 311 925

2 173 474

Créances douteuses

3 931

3 215

3 215

Montant brut des prêts et créances sur les établissements de crédit

8 243 467

3 784 731

8 325 458

Dépréciation

-5 635

-5 942

-5 942

Montant net des prêts et créances sur les établissements de crédit

8 237 832

3 778 789

8 319 516

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 8 206 028 milliers d’euros au 31 décembre 2007 et à 8 335 459 milliers d’euros au 31 décembre 2006 (proforma).

 

6.4.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Comptes ordinaires débiteurs

80 994

21 799

66 308

Prêts à la clientèle financière

1 145

0

1 073

Crédits de trésorerie

1 045 794

342 641

940 269

Crédits à l'équipement

2 929 036

1 020 646

2 730 616

Crédits au logement

5 148 977

1 843 105

4 685 779

Autres crédits

227 579

139 143

329 780

Prêts subordonnés

40 714

15 361

41 284

Autres concours à la clientèle

9 393 245

3 360 896

8 728 801

Opérations de location financement

292 667

294 201

294 201

Titres assimilés à des prêts et créances

2 023

0

1 050

Créances douteuses

198 426

114 808

206 418

Montant brut des prêts et créances sur la clientèle

9 967 355

3 791 704

9 296 778

Dépréciation

-142 155

-78 576

-150 772

Montant net des prêts et créances sur la clientèle

9 825 200

3 713 128

9 146 006

 

La ligne « Dépréciation » comprend les dépréciations individuelles pour 108 915 milliers d’euros et les dépréciations sur base de portefeuille pour 33 240 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

La juste valeur au 31 décembre 2007 des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 9 559 712 milliers d’euros et à 9 107 458 milliers d’euros au 31 décembre 2006 (proforma).

 

6.5. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Elles sont présentées selon leur nature, en prenant compte les critères à vue / à terme.

 

6.5.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro format 31/12/2006

Comptes à vue des établissements de crédit

417 182

151 134

266 406

Dettes rattachées

199

115

136

Dettes à vue envers les établissements de crédit

417 381

151 249

266 542

Emprunts et comptes à terme

5 774 454

3 164 319

5 660 050

Opérations de pension

143 138

51 606

147 832

Dettes rattachées

56 847

30 229

50 445

Dettes à terme envers les établissements de crédit

5 974 439

3 246 154

5 858 327

Total des dettes envers les établissements de crédit

6 391 820

3 397 403

6 124 869

 

Au 31 décembre 2007, la juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 6 392 39 milliers d’euros et à 6 153 240 milliers d’euros au 31 décembre 2006 (proforma).

 

6.5.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Comptes ordinaires créditeurs

2 048 367

798 811

1 949 500

A vue

30 137

10 849

17 846

A terme

663 548

328 727

506 306

Dettes rattachées

21 511

9 916

15 009

Autres comptes à vue et comptes à terme

715 196

349 492

539 161

A vue

8 433 947

3 094 393

8 050 518

Livret A

5 095 258

1 985 397

4 851 454

Livret jeune

140 534

54 342

136 179

Livret B

678 251

238 193

702 467

Autres

1 546 962

546 637

1 487 585

CEL

413 455

110 927

416 566

CODEVI

559 487

158 897

456 267

A terme

2 464 858

974 026

2 689 036

PEL

2 365 788

959 267

2 582 402

PEP

99 070

14 759

106 634

Dettes rattachées

60 864

33 223

68 768

Comptes d'épargne à régime spécial

10 959 669

5 075 668

13 497 358

    Total des dettes envers la clientèle

13 723 232

6 223 971

15 986 019

 

La juste valeur au 31 décembre 2007 des dettes envers la clientèle s’élève à 13 737 815 milliers d’euros et à 13 304 021 milliers d’euros au 31 décembre 2006 (proforma).

 

6.6. Actifs financiers détenus jusqu'à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiements fixes ou déterminables ayant une date d’échéance déterminée et que le Groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Effets publics et valeurs assimilées

7 869

 

7 858

Obligations

124 177

16 007

124 972

Titres subordonnés

 

 

 

Fonds Communs de Créances

 

 

 

TCN et titres du marché interbancaire

 

 

 

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

132 046

16 007

132 830

Dépréciation

 

 

 

Montant net des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

132 046

16 007

132 830

 

Au 31 décembre 2007, la juste valeur des actifs financiers détenus jusqu'à l’échéance s’élève à 131 585 milliers d’euros et à 132 631 milliers d’euros au 31 décembre 2006 (proforma).

 

6.7. Opérations de cession temporaire. — Ce tableau recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, à savoir les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrées dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Instruments de capitaux propres

 

 

 

Instruments de dettes

121 608

 

108 019

Prêts et avances

 

 

 

Autres

34 000

51 606

51 606

    Total

155 608

51 606

159 625

 

6.8. Opérations de ré-use. — Les opérations de ré-use : il s’agit des instruments financiers donnés en garantie dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

Le constituant conserve l’essentiel des risques et avantages attaché à l’actif donné en garantie, le bénéficiaire de ce contrat ayant l’obligation de restituer au constituant cet actif. Lors de la remise en pleine propriété de l’actif donné en garantie, le constituant enregistre une créance représentative de la valeur comptable de l’actif donné en garantie ainsi transféré. Cette créance est inscrite dans la catégorie d’origine de l’actif donné en garantie.

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de ces contrats.

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

6.9.1. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Bons de caisse et Bons d'Epargne

33 835

15 365

44 156

TMI, TCN et certificats de dépôts

75 036

13 074

17 410

    Total des dettes représentées par un titre

108 871

28 439

61 566

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 109 881 milliers d’euros au 31 décembre 2007 et à 62 273 milliers d’euros au 31 décembre 2006 (proforma).

 

6.9.2. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Dettes subordonnées à durée déterminée

91 931

48 265

91 511

    Total des dettes subordonnées

91 931

48 265

91 511

 

Au 31 décembre 2007, la juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 93 247 milliers d’euros et à 94 421 milliers d’euros au 31 décembre 2006 (Proforma).

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des titres subordonnés remboursables.

 

 

Devise d'émission

Date d'émission

Date d'échéance

Taux d'intérêt

31/12/2007

Dette subordonnée

EUR

05/11/1999

05/11/2011

Base Euribor 3M

11 133

Dette subordonnée

EUR

28/12/1999

05/11/2011

Base Taux fixe

34 467

Dette subordonnée

EUR

05/11/1999

05/11/2011

Base Euribor 3M-21bp

7 000

Dette subordonnée

EUR

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

4 000

Dette subordonnée

EUR

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

5 000

Dette subordonnée

EUR

01/09/2004

19/07/2014

5,20%

6 000

Dette subordonnée

EUR

21/12/2004

14/02/2015

4,50%

3 000

Dette subordonnée

EUR

15/12/2006

06/07/2015

4,35%

20 000

 

6.10. Comptes de régularisation, actifs et passifs divers. — Les comptes de régularisation actifs et passifs correspondent à des comptes techniques dont la composition est détaillée ci-après :

 

6.10.1. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Charges constatées d'avance

4 470

670

1 828

Produits à recevoir

35 911

17 131

39 362

Autres comptes de régularisation

165 962

148 971

324 601

Comptes de régularisation - actif

206 343

166 772

365 791

Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres

 

299

392

Débiteurs divers

134 648

64 837

132 618

Actifs divers

134 648

65 136

133 010

    Total des comptes de régularisation et actifs divers

340 991

231 908

498 801

 

6.10.2. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Charges à payer

53 142

23 967

53 115

Produits constatés d'avance

96 155

35 076

92 159

Comptes d'encaissement

39 786

63 862

129 040

Autres comptes de régularisation créditeurs

7 604

1 206

9 768

Comptes de régularisation - passif

196 687

124 111

284 082

Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres

13 356

17 403

26 357

Passifs divers liés à l'assurance

0

 

 

Autres

122 127

71 323

119 931

Passifs divers

135 483

88 726

146 288

    Total des comptes de régularisation et passifs divers

332 170

212 837

430 370

 

6.11. Parts dans les entreprises mises en équivalence. — Le Groupe Aquitaine Poitou-Charentes n’a pas de société mises en équivalence dans son périmètre.

6.12. Immobilisations :

6.12.1. Immeubles de placement et immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

Valeur brute au 01/01/2007

Acquisitions

Cessions

Variations de périmètre et autres mouvements

Valeur brute au 31/12/2007

Cumul amortissement au 01/01/2007

Terrains, constructions

161 817

22 478

-6 911

-30 554

146 830

-67 487

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

151 663

16 748

-7 647

-33 460

127 304

-118 240

Agencements

 

7 069

-1 633

58 559

63 995

 

Immobilisations d'exploitation

313 480

46 295

-16 191

-5 455

338 129

-185 727

Immeubles de placement

34 429

255

-3 648

-716

30 320

-17 682

    Total immobilisations corporelles

347 909

46 550

-19 839

-6 171

368 449

-203 409

 

 

(En milliers d'euros)

Dotations

Reprises

Variations de périmètre et autres mouvements

Cumul amortissement au 31/12/2007

Valeur nette au 31/12/2007

Valeur nette au 31/12/2006

Proforma valeur nette au 31/12/2006

Terrains, constructions

-4 155

 

11 347

-60 295

86 535

41 782

94 330

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

-6 471

 

28 548

-96 163

31 141

15 720

33 423

Agencements

-3 095

 

-36 430

-39 525

24 470

 

 

Immobilisations d'exploitation

-10 626

0

3 465

-156 458

142 146

57 502

127 753

Immeubles de placement

-1 295

66

2 572

-16 339

13 981

12 407

16 746

    Total immobilisations corporelles

-11 921

66

6 037

-172 797

156 127

69 909

144 499

 

Au 31 décembre 2007, la juste valeur des immeubles de placement s’élève à 28 449 milliers d’euros et à 23 830 milliers d’euros au 31 décembre 2006 (proforma).

 

6.12.2. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

Valeur brute au 01 /01/2007

Acquisitions

Cessions

Autres mouvements

Valeur brute au 31/12/2007

Cumul amortissement au 01 /01/2007

Droit au bail

3 950

280

 

 

4 230

0

Logiciels

23 825

548

 

55

24 428

-23 236

Autres immobilisations incorporelles

1 960

 

 

-60

1 900

-1 896

    Total immobilisations incorporelles

29 735

828

0

-5

30 558

-25 132

 

 

(En milliers d'euros)

Dotations

Reprises

Autres mouvements

Cumul amortissement nt au 01 /01/2007

Valeur nette au 31/12/2007

Valeur nette au 31/12/2006

Proforma valeur nette au 31/12/2006

Droit au bail

 

 

 

0

4 230

1 582

3 950

Logiciels

-328

 

 

-23 564

864

474

589

Autres immobilisations incorporelles

 

 

 

-1 896

4

10

64

    Total immobilisations incorporelles

-328

0

0

-25 460

5 098

2 066

4 603

 

6.13. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d'euros)

Pro forma 31/12/2006

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres mouvements

31/12/2007

31/12/2006

Engagements sociaux

64 601

1 540

 

-27 575

185

38 751

27 908

Autres provisions

 

 

 

 

 

 

 

Provisions PEL / CEL

47 142

 

-11 361

 

 

35 781

18 632

Engagement pour engagement hors bilan

205

1 853

-803

 

7

1 262

0

Provision pour restructuration

378

 

 

 

-178

200

378

Provisions pour litiges

3 313

1 257

-803

 

-918

2 849

719

Autres provisions

4 452

1 086

-734

 

-444

4 360

1 831

    Total des provisions

120 091

5 736

-13 701

-27 575

-1 348

83 203

49 468

 

Au cours de l’exercice 2007 une opération de transfert d’un montant de 25 483 milliers d’euros a été réalisée vers la CGRCE.

 

6.13.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de moins de 4 ans

471 663

116 885

621 031

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de plus de 4 ans et moins de 10 ans

1 320 305

531 584

1 186 784

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de plus de 10 ans

573 820

310 796

774 584

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 365 788

959 265

2 582 399

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

413 455

110 926

416 565

    Total

2 779 243

1 070 191

2 998 964

 

6.13.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

80 610

17 495

90 434

Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement

44 555

27 362

46 379

    Total

125 165

44 857

136 813

 

6.13.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

Pro forma 31/12/2006

Dotations/ reprises nettes

31/12/2007

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de moins de 4 ans

 

 

 

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de plus de 4 ans et moins de 10 ans

 

 

 

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de plus de 10 ans

34 991

-11 600

23 391

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

34 991

-11 600

23 391

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

9 250

135

9 385

Provisions constituées au titre des crédits PEL

653

-95

558

Provisions constituées au titre des crédits CEL

2 248

198

2 446

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

2 901

103

3 004

    Total

47 142

-11 362

35 780

 

6.14. Informations relatives au capital :

 

 

31/12/2007

31/12/2006

Nombre d'actions

Nominal

Capital en milliers d'euros

Nombre d'actions

Nominal

Capital en milliers d'euros

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

3 665 069

20

73 301

3 665 069

20

73 301

Augmentation de capital

7 266 744

20

145 335

 

 

 

Réduction de capital

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

Valeur à la clôture

10 931 813

20

218 636

3 665 069

20

73 301

Certificats d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

916 267

20

18 325

916 267

20

18 325

Augmentation de capital

1 816 014

20

36 320

 

 

 

Réduction de capital

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

Valeur à la clôture

2 732 281

20

54 646

916 267

20

18 325

    Total

 

 

273 282

 

 

91 626

 

Note 7. Notes relatives au compte de résultat :

7.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Portefeuille des actifs disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Intérêts sur titres à revenu fixe

20 181

 

20 181

21 061

 

21 061

Intérêts sur prêts

-186

 

-186

-141

 

-141

Opérations interbancaires

149 257

-156 446

-7 189

135 438

-119 235

16 203

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

Intérêts sur comptes à vue, à terme, prêts et emprunts (hors régime spécial), opérations de pension et engagements

170 655

-17 086

153 569

152 468

-10 701

141 767

Intérêts sur prêts et comptes à terme à régime spécial

5 029

-122 676

-117 647

1 383

-110 677

-109 294

Opérations de location financement

23 247

0

23 247

21 414

 

21 414

Portefeuille des actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Intérêts sur titres à revenu fixe

677

0

677

791

 

791

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Charges sur certificat de dépôt et autres titres

 

-736

-736

 

-590

-590

Charges sur emprunts participatifs et subordordonnés

 

-2 479

-2 479

 

-2 321

-2 321

Dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Intérêts des dérivés de couverture de FVH

10 495

-11 288

-793

8 627

-12 237

-3 610

Recyclage' des intérêts des dérivés de CFH

279

 

279

 

 

 

Intérêts sur créances dépréciées

 

 

 

664

0

664

Total des intérêts, produits et charges assimiles

379 634

-310 711

68 923

341 705

-255 761

85 944

 

Les produits d’intérêt sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Cette rémunération intègre :

– la couverture des intérêts versés par la Caisse d’Epargne aux déposants inscrits au poste « Opérations avec la clientèle » pour un montant de – 55 849 milliers d’euros en 2007 ;

– un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s’est élevé à 19 860 milliers d’euros en 2007.

 

7.2. Commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts…), les commissions rémunérant des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements…), les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans le poste « Marge d’intérêt ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Commissions sur opérations interbancaires et de trésorerie

1 622

-1 058

564

1 435

-534

901

Commissions sur opérations avec la clientèle

23 435

-48

23 387

26 587

-50

26 537

Commissions sur prestation de services financiers

3 421

-5 016

-1 595

3 336

-4 765

-1 429

Commissions sur vente de produits d'assurance-vie

24 506

0

24 506

22 231

0

22 231

Commissions sur moyens de paiement

20 309

-9 383

10 926

19 990

-10 739

9 251

Commissions sur opérations sur titres

6 157

-407

5 750

6 602

-361

6 241

Commissions sur activités de fiducie

1 489

0

1 489

1 416

0

1 416

Commissions sur opérations de change et d'arbitrage

28

0

28

26

0

26

Commissions sur opérations de hors-bilan

22

-83

-61

456

-94

362

Autres commissions

2 010

0

2 010

1 762

0

1 762

    Total des commissions

82 999

-15 995

67 004

83 841

-16 543

67 298

 

7.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat, y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Résultats sur instruments financiers (non dérivés) à la juste valeur sur option

1 468

6 382

Résultats sur instruments dérivés de transaction

987

1 145

Résultats des opérations de couverture

-500

-506

Inefficacité de la couverture de juste valeur

 

 

    Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

2 465

10 287

    Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-2 433

-10 793

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-532

 

Résultats sur opérations de change

6

25

        Total gains/pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat

1 961

7 046

 

7.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Cette rubrique enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs disponibles à la vente et les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

31/12/07

31/12/06

Titres à revenu fixe

 

 

Résultats de cession

 

131

Actions et autres titres à revenu variable

62 605

37 253

Résultats de cession

40 385

24 370

Dividendes reçus

22 800

14 750

Pertes de valeur

-580

-1 867

    Total gains/pertes nets sur actifs financiers disponibles a la vente

62 605

37 384

 

7.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

– les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession et amortissements et provisions) ;

– les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier, les primes reçues, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

– les produits et charges des opérations de location-opérationnelle ;

– les produits et les charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Résultat de cession d'immeubles de placement

21

 

21

2 129

0

2 129

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

 

-193

-193

41

-204

-163

Revenus et charges sur immeubles de placement

464

 

464

459

 

459

Produits et charges sur immeubles de placement

485

-193

292

2 629

-204

2 425

Dotations et reprises pour dépréciation d'actifs

118

-786

-668

757

-804

-47

Autres produits et charges

499

 

499

478

 

478

Opérations de location-opérationnelle

617

-786

-169

1 235

-804

431

Revenus

45

 

45

1

 

1

Opérations de promotion immobilière

45

 

45

1

 

1

Quote part réalisée sur opérations faites en commun

1 691

-648

1 043

1 421

-303

1 118

Charges refacturées, produits rétrocédés

10

-3

7

33

-5

28

Autres produits et charges divers d'exploitation

5 930

-5 051

879

6 657

-6 051

606

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

99

-192

-93

910

-1 251

-341

Autres produits d'exploitation bancaire

7 730

-5 894

1 836

9 021

-7 610

1 411

    Total

8 877

-6 873

2 004

12 886

-8 618

4 268

 

7.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Frais de personnel

-79 152

-77 180

Impôts et taxes

-4 381

-4 401

Services extérieurs

-54 997

-50 460

Autres charges

-7

-86

Autres frais administratifs

-59 385

-54 947

    Total charges générales d'exploitation

-138 537

-132 127

 

7.7. Dotations, reprises aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Dotations nettes aux amortissements

-6 794

-6 046

Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

-6 794

-6 046

 

7.8. Risque de crédit :

7.8.1. Exposition globale au risque de crédit : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur comptable des actifs financiers inscrits au bilan.

 

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations

Encours net 31/12/2007

Encours net 31/12/2006

Proforma encours net 31/12/2006

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenus variables)

564 167

 

 

564 167

596 784

567 547

Instruments dérivés de couverture

6 407

 

 

6 407

1 392

4 127

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenus variables)

616 113

0

-290

615 823

572 084

818 565

Opérations interbancaires

8 239 537

3 931

-5 635

8 237 833

3 729 445

8 319 516

Opérations clientèle

9 768 929

198 426

-142 155

9 825 200

3 713 128

9 146 006

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

132 046

 

 

132 046

22 879

132 830

 

 

 

 

0

 

 

Garanties financières données

624 439

4 628

 

629 067

923 555

687 740

Engagements par signature

1 483 651

1 664

 

1 485 315

1 075 302

1 343 690

Exposition globale au risque de crédit

21 435 289

208 649

-148 080

21 495 858

10 634 569

21 020 021

 

La colonne « Dépréciation » comprend les dépréciations individuelles et les dépréciations collectives sur base de portefeuilles.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.8.2. Créances restructurées : Le tableau recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Prêts et créances sur la clientèle

5 488

2 926

6 387

    Total

5 488

2 926

6 387

 

7.8.3. Coût du risque : Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations collectives sur base de portefeuilles constituées au titre du risque de crédit, qu’ils s’agissent de dépréciations individuelles ou de dépréciations collectives constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2007

Exercice 2006

Opérations interbancaires

-1 202

-1 210

Opérations avec la clientèle

-19 113

-17 707

Autres actifs financiers

-25

-35

Engagements

 

 

Dotations sur dépréciations

-20 340

-18 952

Opérations interbancaires

1 248

3 948

Opérations avec la clientèle

26 568

17 186

Autres actifs financiers

13

35

Engagement par signature

 

909

Reprises pour dépréciations

27 829

22 078

Pertes sur créances irrécouvrables

-15 706

-10 234

Récupérations sur créances amorties

836

2 359

Pertes et récupérations

-14 870

-7 875

Cout du risque

-7 381

-4 749

 

7.8.4. Dépréciations sur risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

Pro forma 31/12/2006

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2007

31/12/2006

Opérations interbancaires

-5 942

-26

160

173

-5 635

-5 942

Opérations clientèle

 

 

 

 

 

 

    Sur base individuelle

-96 921

-34 032

36 297

-657

-95 313

-40 999

    Sur base de portefeuilles

-30 434

-8 308

5 502

 

-33 240

-14 160

    Sur opérations de location financement

-23 417

-368

10 183

 

-13 602

-23 417

Dépréciations déduites de l'actif

-156 714

-42 734

52 142

-484

-147 790

-84 518

        Total des dépréciations pour risque de crédit

-156 714

-42 734

52 142

-484

-147 790

-84 518

 

7.8.5. Risque de crédit attaché aux instruments financiers à terme : Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

– le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

– le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes par :

– la signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;

– la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de « titres ».

Seules les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n°96-06 sont concernées par ce calcul, à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au Réseau des caisses d'épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

Au 31 décembre 2007, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes n’est pas exposée au risque de contrepartie sur son portefeuille d’instruments financiers à terme.

 

(En milliers d'euros)

Gouvernements et banques centrales de l'OCDE

Etablissements de crédit de l'OCDE

Autres contreparties

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation

 

1

26

27

47

47

Effets des accords de compensation par liquidation

 

 

 

 

 

 

Effets de collatérisation

 

 

 

 

 

 

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

 

1

26

27

47

47

Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

 

1

13

14

23

23

 

7.8.6. Information sur les arriérés de paiement : Les actifs considérés comme présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains, présentant des incidents de paiement.

Pour exemple :

– un instrument de dette peut être en arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

– un prêt est considéré en arriéré de paiement si une des échéances comptablement ressort en impayé ;

– un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances », est considéré en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Arriérés de paiement

≤ 90 jours

> 90 jours ≤ 180jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Total

Prêts et avances

32 759

656

27

343

33 785

    Total

32 759

656

27

343

33 785

 

7.8.7. Instruments de garantie couvrant des arriérés de paiement : Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

 

(En milliers d'euros)

Juste valeur de la garantie associée

Arriérés de paiement

Actifs dépréciés sur base individuelle

Instruments de dette

 

 

Prêts et avances

 

22 702

Autres actifs financiers

 

 

    Total

 

22 702

 

7.9. Gains ou pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

73

226

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

 

4 847

    Total gains ou pertes sur autres actifs

73

5 073

 

7.10. Impôt :

7.10.1. Composante de la charge d’impôt :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2007

Exercice 2006

Charge d'impôt exigible

-178

-7 631

Charge d'impôt différé

-10 693

-6 029

Avantage résultant d'un crédit d'impôt réduisant la charge d'impôt exigible

 

 

Autres

246

689

Charge d'impôt comptabilisée

-10 625

-12 971

 

Détail de la ligne « Autres »:

Reprises provision pour impôt : 281 milliers d’euros pour 2007 et 672 milliers d’euros pour 2006.

Autres : -35 milliers d’euros pour 2007 et -78 milliers d’euros pour 2006.

 

7.10.2. Explication de la charge d’impôt :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2007

Exercice 2006

Résultat net part du groupe

37 958

50 563

Pertes de valeur sur écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

-1 275

-558

Quote part de résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

Charge (produit) d'impôt

-10 625

-12 971

Résultat comptable avant impôt et dépréciation des écarts d'acquisition (A)

49 858

64 092

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge d'impôt théorique aux taux en vigueur en France (A*B)

17 166

22 067

Effet des taux d'imposition étrangers

 

 

Effet des opérations défiscalisées ou imposées à taux réduit

-2 645

-2 371

Effet de la variation de la positions fiscale différée de la CNCE

 

 

Variations des impôts différés actifs non reconnus

2 401

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôt et autres impôts

-4 893

-84

Effet des différences permanentes

-1 404

-6 640

Charge d'impôt comptabilisée

10 625

12 971

Taux effectif d'impôt (charge/produit d'impôt comptabilisé rapporté au résultat taxable)

21,31%

20,24%

 

7.10.3. Actifs et passifs d'impôts différés par sources de comptabilisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2006

Variations de l'exercice

31/12/2007

Ayant un impact sur le résultat

Ayant un impact sur les réserves

Autres mouvements

Plus-values latentes sur OPCVM

7 423

-9 171

0

0

-7 324

GIE fiscaux

-28 329

161

0

0

-28 168

Provisions pour passifs sociaux

18 234

-9 146

0

0

9 088

Autres provisions non déductibles (1)

18 488

3 858

16 231

0

38 577

Autres différences temporelles

116

1 841

-1 595

0

362

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

15 932

-12 457

14 636

0

18 111

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

1 128

6 893

0

0

8 021

Juste valeur sur instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-50

-671

0

0

-721

Provisions liées à l'activité d'épargne logement

16 231

0

-16 231

0

0

Provisions sur base de portefeuille

9 893

1 050

0

0

10 943

Autres éléments de revalorisation du bilan

-14 637

3 497

-2 978

0

-14 118

Impôts différés liés au mode de valorisation du référentiel IFRS

11 437

3 876

-19 209

0

-3 896

Impôts différés sur retraitements

0

0

0

0

3 328

Impôts différés actifs non reconnus (2)

0

-7 324

0

0

-7 324

Impôts différés actifs nets

28 497

-9 012

-4 573

0

18 240

Impôts différés comptabilisés

 

 

 

 

 

A l'actif du bilan

34 464

 

 

 

27 146

Au passif du bilan

5 967

 

 

 

8 906

Position nette

28 497

-7 278

-2 979

 

18 240

 

Les actifs d’impôts différés sont signés avec un signe positif, les passifs d’impôts différés figurent avec un signe négatif.

 

— Provisions liées à l'activité d'épargne logement :

Il s'agit d'un changement de méthode FRENCH uniquement de ce fait il y a concordance entre FRENCH et IFRS.

Les changements effectués lors de la première application du règlement CRC n° 2007-01 sont traités selon les dispositions générales liées aux changements de méthode comptable prévu à l'article 314-1 du règlement CRC n° 99-03, c'est-à-dire que l'effet, de la nouvelle méthode est calculé de façon rétrospective, comme si celle-ci avait toujours été appliquée.

L'impact de ce changement de méthode calculé du 1er janvier 207, a été prélevé sur les capitaux propres à l'ouverture de l'exercice 2007.

 

— Impôts différés actifs non reconnus :

Ce montant correspond au montant de l'impôt sur les dépenses imputés sur la prime de fusion : soit 2 401 pour CEAN, 1 928 pour CEPA, 2 995 pour CEPC.

La rubrique impôts différés actifs non reconnus est précisé sur l'état LCIID032 Synthèse des calculs des impôts différés au taux normal et LCIID0001 Preuve d'impôt de la brochure de chaque entité.

 

Note 8. Avantages au personnel

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Salaires et traitements

-46 238

-44 991

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-16 007

-15 616

Autres charges sociales et fiscales

-13 755

-13 523

Intéressement et participation

-3 152

-3 050

    Total des charges de personnel

-79 152

-77 180

 

8.2. Effectif moyen de la CE Aquitaine Poitou-Charentes :

 

 

Exercice 2007

Pro forma exercice 2006

Cadre

693

680

Non cadre

2 290

2 284

    Total

2 983

2 964

 

 

 

Exercice 2007

Pro forma exercice 2006

France

2 983

2 964

    Total

2 983

2 964

 

8.3. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Epargne accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

– CGRCE ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

La CGRCE est une institution de retraite supplémentaire qui gère un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du réseau. L’engagement de financer les déficits futurs de la CGRCE fait l’objet d’une provision inscrite au bilan qui est réestimée chaque année.

Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, cette institution de retraite supplémentaire verra son statut évoluer en une institution de prévoyance. En 2005, cette évolution a conduit le Groupe à constituer une provision complémentaire de 149 millions d’euros et notamment à effectuer deux opérations de transfert d’actifs au profit de la CGRCE d’un montant total de 1 391 millions d’euros. Ces opérations de transfert d’actifs se sont poursuivies en 2006 et en 2007 pour respectivement 380 millions d’euros et 365 millions d’euros.

 

8.3.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

305 049

7 192

 

312 241

132 288

 

 

132 288

327 238

7 767

 

335 005

Juste valeur des actifs du régime

-287 449

-3 500

 

-290 949

-112 736

 

 

-112 736

-278 872

-791

 

-279 663

Juste valeur des droits à remboursement

-27 214

 

 

-27 214

-21 466

 

 

-21 466

-53 779

-2 724

 

-56 503

Valeur actualisée des engagements non financés

 

5 539

2 436

7 975

 

5 022

970

5 992

 

5 022

2 076

7 098

Eléments non encore reconnus (écarts actuariels et coût des services passés)

8 795

914

-440

9 269

1 573

740

21

2 334

4 594

240

21

4 855

Solde net au bilan

-819

10 145

1 996

11 322

-341

5 762

991

6 412

-819

9 514

2 097

10 792

Passifs au bilan

26 396

10 145

1 996

38 537

21 125

5 762

991

27 878

52 960

9 514

2 097

64 571

Actifs au bilan

27 214

 

 

27 214

21 466

 

 

21 466

53 779

 

 

53 779

 

L'impact pour le Groupe Caisse d'Epargne de l'instauration par la Loi de Financement de la Sécurité Sociale de 2008 (LFSS 2008) d'une contribution patronale sur les préretraites représente environ 2 % du passif. Considéré comme un changement d'hypothèses actuarielles, l'impact de cette modification a été comptabilisé en tant qu'écart actuariel non reconnu. Aucun autre impact matériel n'a été identifié suite à la mise en œuvre des dispositions de la LFSS 2008.

 

8.3.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

327 238

12 451

2 053

341 742

137 942

6 303

1 089

145 334

341 223

13 501

2 094

356 818

Coût des services rendus

 

430

103

533

 

286

58

344

 

585

120

705

Coût financier

12 309

413

46

12 768

4 576

204

47

4 827

11 320

441

78

11 839

Prestations versées

-8 314

-188

-105

-8 607

-3 304

-255

-52

-3 611

-8 173

-771

-124

-9 068

Ecarts actuariels et coûts des services passés de l'exercice

-26 184

-1 017

339

-26 862

-6 925

-1 516

-172

-8 613

-17 130

-1 266

-92

-18 488

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

295

 

295

 

 

 

0

 

300

 

300

Dette actuarielle en fin de période

305 049

12 384

2 436

319 869

132 289

5 022

970

138 281

327 240

12 790

2 076

342 106

Juste valeur des actifs en début de période

-278 872

-3 515

 

-282 387

-106 745

 

 

-106 745

-264 053

-1 036

 

-265 089

Rendement attendu des actifs

-13 392

-159

 

-13 551

-3 182

 

 

-3 182

-7 829

-31

 

-7 860

Cotisations reçues

-25 483

 

 

-25 483

-10 899

 

 

-10 899

-26 960

 

 

-26 960

Prestations versées

8 314

188

 

8 502

3 304

 

 

3 304

8 173

265

 

8 438

Ecarts actuariels de l'exercice

21 986

-14

 

21 972

4 786

 

 

4 786

11 797

11

 

11 808

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

-287 447

-3 500

 

-290 947

-112 736

0

0

-112 736

-278 872

-791

0

-279 663

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

-53 779

 

 

-53 779

-30 971

 

 

-30 971

-77 249

-2 629

 

-79 878

Rendement attendu des droits à remboursement

1 082

 

 

1 082

-1 394

 

 

-1 394

-3 490

-121

 

-3 611

Cotisations reçues

25 483

 

 

25 483

10 899

 

 

10 899

26 960

 

 

26 960

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

0

 

25

 

25

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

0

 

1

 

1

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

 

0

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

-27 214

 

 

-27 214

-21 466

0

0

-21 466

-53 779

-2 724

0

-56 503

Solde net des engagements

-9 612

8 884

2 436

1 708

-1 913

5 022

970

4 079

-5 411

9 275

2 076

5 940

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

 

0

Ecarts actuariels et coûts des services passés

8 794

851

-440

9 205

1 573

740

21

2 334

4 594

239

21

4 854

 

 

 

 

,

 

 

 

0

 

 

 

0

Solde net au bilan

-818

9 735

1 996

10 913

-340

5 762

991

6 413

-817

9 514

2 097

10 794

 

— Ajustements liés à l’expérience au titre du régime de retraite des Caisses d’Epargne : Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs, qui ne sont pas CGRCE liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma

31/12/2006

31/12/2005

01 /01/2005

Valeur actualisée des engagements

305 049

132 288

327 238

341 223

322 501

Juste valeur des actifs du régime et droits à remboursement

-314 662

-134 203

-332 652

-341 301

-322 501

Déficit (surplus)

-9 613

-1 915

-5 414

-78

0

Ajustements sur les passif liés à l'expérience pertes (gains) en %

4,0%

-1,1%

-1,1%

3,4%

 

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience pertes (gains) en %

-6,7%

-3,4%

-3,4%

-2,4%

 

 

8.3.3 – Décomposition de la charge des régimes à prestations définies

 

Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coûts des services rendus

 

271

103

374

 

283

58

341

 

581

120

701

Coût financier

12 309

253

46

12 608

4 576

202

34

4 812

11 320

439

65

11 824

Rendement attendu des actifs de couverture

-13 391

-125

 

-13 516

-3 182

 

 

-3 182

-7 829

-31

 

-7 860

Rendement attendu des droits à remboursement

1 082

 

 

1 082

-1 394

 

 

-1 394

-3 490

-121

 

-3 611

Ecarts actuariels et coûts des services passés (amortissements de l'exercice)

 

-18

-121

-139

 

13

-139

-126

 

13

-59

-46

Evènements exceptionnels

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des charges des régimes a prestations définies

0

381

28

409

0

498

-47

451

1

881

126

1 008

 

8.3.4 – Principales hypothèses actuarielles

 

(En pourcentage)

31/12/2007

31/12/2006

31/12/2006

CGRCE

Retraites

Autres engagements

CGRCE

Retraites

Autres engagements

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

4,60%

4,20%

4,20%

4,10%

3,68%

3,68%

4,10%

3,68%

3,68%

Rendement attendu des actifs du régime

4,60%

 

 

4,10%

 

 

4,10%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

4,20%

 

 

3,90%

 

 

3,90%

 

 

 

8.4. Paiements sur base d’actions :

— Attribution gratuite d’actions destinées aux salariés : Lors de sa réunion du 12 novembre 2007, le directoire de Natixis a attribué gratuitement, de manière égalitaire et nominative, 60 actions Natixis au profit des salariés de Natixis ainsi que des sociétés qui lui sont liées, directement ou indirectement, dans les conditions de l’article L.225-197-2 du Code du Commerce, sous réserve que ces sociétés répondent aux dites conditions au moins depuis le 17 novembre 2006.

Cette attribution concerne les salariés, en France, du Groupe Banque Populaire, du Groupe Caisse d’Épargne, de Natixis et de ses filiales, ayant au moins trois mois d’ancienneté à la date du 12 novembre 2007, soit au total près de 110 000 personnes.

Le directoire de Natixis a ainsi attribué des actions gratuites à chaque bénéficiaire qui seront acquises dans deux ans sous condition de présence.

Chaque entité constate dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés qui sera refacturée à l’issue de la période d’acquisition par Natixis qui a procédé à l’acquisition des actions sur le marché.

La charge globale est calculée sur la base d’un prix d’acquisition unitaire des actions de 15,4185 € ; le calcul tenant compte d’un taux moyen de turn over estimé de 2,25 % sur la période (jusqu’au 12 novembre 2009) et de la nouvelle contribution patronale de 10 %, instituée par l’article 13 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale, calculée sur la valeur des actions à la date de la décision d’attribution par le directoire.

La prise en compte de la charge est étalée sur la période de deux ans au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les bénéficiaires. Au 31 décembre 2007, le montant constaté à ce titre s’élève à 199 milliers d’euros.

 

Note 9. Informations sectorielles

 

Les conventions retenues pour l’élaboration du compte de résultat relatif à l’exercice 2007 du Groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes sont décrites dans la note 3 « Principes d’élaboration des comptes consolidés ».

Les conventions retenues pour l’élaboration des résultats par métier ont pour objectif de donner une image représentative des résultats et de la rentabilité de chaque métier.

Les transactions entre les pôles sont conclues à des conditions de marché.

Le compte de résultat du groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est segmenté en trois grands pôles métiers : le pôle Banque Commerciale, le pôle Activités Financière et le pôle Holding.

1. Le pôle Banque Commerciale est constitué :

Des activités banque de détail qui se déclinent sur des marchés des particuliers et des professionnels.

Des activités banque de développement régional qui sont ventilées sur les marchés suivants : entreprises, collectivités et institutionnels locaux, économie sociale, HLM et professionnels de l’immobiliers.

2. Le pôle Activités Financières est constitué :

Du compartiment ALM qui assure la liquidité et pilote le risque de taux.

Du compartiment bancaire intégrant des opérations financières dont l’objectif est de garantir la régularité du produit net bancaire.

Du compartiment compte propre visant à accroître le produit net bancaire par la réalisation d’opérations directionnelle.

3. Le pôle Holding : il reprend pour l’essentiel les participations dans le capital de la CNCE.

 

(En milliers d’euros)

Total de l’activité

Dont banque commerciale

2007

2006

2007

2006

Produit net bancaire

202 497

201 940

159 883

166 705

Frais de gestion

-145 331

-138 173

-143 407

-130 720

Résultat brut d’exploitation

57 166

63 767

16 476

35 985

Coût du risque

-7 381

-4 749

-8 828

-4 143

Résultat d’exploitation

49 785

59 018

7 648

31 842

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

73

5 073

-4 740

5 072

Résultat courant avant impôt

49 858

64 091

2 908

36 914

 

Le produit net bancaire du pôle Holding est de 20 224 milliers d’euros pour 2007 et de 11 150 milliers d’euros pour 2006.

Le produit net bancaire du pôle Activités Financières est de 15 012 milliers pour 2007 et de 31 464 milliers pour 2006.

L’analyse géographique des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

 

— Ventilation du PNB par zone géographique :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2007

Exercice 2006

France

202 497

201 940

Union européenne

 

 

Amérique du Nord

 

 

Asie/Pacifique

 

 

Reste du monde

 

 

    Total

202 497

201 940

 

Note 10. Engagements de financement et de garantie

 

Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Engagements donnés

2 112 863

935 013

2 028 446

Engagements de financement

 

 

 

    en faveur des établissements de crédit

27 515

12 316

38 930

    en faveur de la clientèle

1 456 136

540 888

1 303 107

Engagements de garantie

 

 

 

    en faveur des établissements de crédit

258 868

117 522

231 715

    en faveur de la clientèle

365 571

264 287

452 630

Engagements d'assurance

 

 

 

Engagements sur titres (titres à livrer)

4 773

 

2 064

Autres engagements donnés

 

 

 

Engagements reçus

5 187 901

2 146 080

3 912 075

Engagements de financement

 

 

 

    des établissements de crédit

44 429

165 608

162 637

    de la clientèle

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

    des établissements de crédit

185 032

123 969

182 007

    de la clientèle

4 953 667

1 856 503

3 565 367

Engagements d'assurance

 

 

 

Engagements sur titres (titres à recevoir)

4 773

 

2 064

Autres engagements reçus

 

 

 

 

Note 11. Autres informations

 

11.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

Valeur comptable

Juste valeur comptabilisée ou fournie dans les états financiers

Juste valeur déterminée à partir de cotations

Juste valeur déterminée à partir d'une technique de valorisation

Montant de juste valeur déterminée selon des techniques de valorisation non basées sur des données de marché observables

Juste valeur

Variation de juste valeur comptabilisée en résultat

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

20 559

20 559

0

20 559

490

 

Actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

564 167

564 167

63 016

501 151

487 795

-10 928

Instruments dérivés de couverture

6 407

6 407

 

6 407

36

6

Actifs financiers disponibles à la vente

2 990 127

2 995 113

1 914 325

1 080 788

1 057 861

 

Prêts et créances envers les établissements de crédit

8 237 832

8 206 106

 

8 206 106

8 162 989

 

Prêts et créances sur la clientèle

9 825 200

9 558 566

 

9 558 566

9 215 925

 

Actifs détenus jusqu'à leur échéance

132 046

131 585

131 585

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

12 852

12 852

0

12 852

323

48

Passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

52 168

52 168

0

52 168

 

-559

Instruments dérivés de couverture

10 858

10 858

 

10 858

31

-47

Dettes envers les établissements de Crédit

6 391 820

6 392 640

 

6 392 640

6 309 578

 

Dettes envers la clientèle

13 723 232

13 737 815

 

13 737 815

13 699 261

 

Dettes représentées par un titre

108 871

109 881

0

109 881

109 881

 

Dettes subordonnées

91 931

93 247

0

93 246

93 246

 

 

La juste valeur déterminée à partir de cotations est la juste valeur obtenue à la date d’évaluation, par référence directe à des prix publiés sur un marché actif auquel l’entité a accès.

Lorsque la juste valeur est déterminée à partir d’une technique de valorisation, le montant des justes valeurs déterminées à partir de données non observables est mis en évidence.

La mesure de l’observabilité concerne les modèles de valorisation utilisés par le Groupe et les paramètres utilisés dans les modèles de valorisation.

— Observabilité des modèles de valorisation utilisés : Un certain nombre de produits, en particulier les produits dérivés, sont valorisés à partir de modèles de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent être assimilées à des prix de marché lorsqu’elles s’appuient sur des paramètres observables et des modèles reconnus comme des standards de place (i.e pour lesquels les techniques de valorisation sont largement répandues) pour l’instrument financier concerné. Lorsque l’une de ces deux conditions n’est pas remplie, la valorisation obtenue sera considérée comme un prix de modèle (Mark-to-Model) et non un prix de marché (Mark-to-Market).

— Observabilité des paramètres utilisés dans les modèles de valorisation : Les marchés liquides permettent d’obtenir les données de marché utilisées pour les valorisations mark to model. Au sens de la norme, un paramètre est défini comme observable s’il est non propriétaire (les données doivent provenir d’une source extérieure à l’établissement), facilement accessible (l’accès aux données doit pouvoir se faire facilement, par exemple via des services de fournisseurs de données ou de contributions), régulièrement disponible, basé sur un consensus ou sur des transactions de marché (observées ou par le biais de cotations constituant un engagement de la contrepartie à traiter).

L’analyse du caractère observable s’appuie sur chacune de ces sources individuellement ou sur une combinaison de celles-ci.

— Cas particulier des créances et dettes envers la clientèle : La juste valeur des portefeuilles de prêts et créances et de dettes envers la clientèle a été systématiquement inscrite dans la colonne « Juste valeur déterminée selon des techniques de valorisation non basées sur des données de marché observables » en l’absence de notations externes généralisées sur ces portefeuilles.

 

11.2. Echéance des emplois et ressources par durée restant à courir. — Le tableau qui suit présente les actifs et passifs financiers par date d’échéance contractuelle sur base actualisée :

 

(En milliers d'euros)

Moins 1 mois

De 1 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à

2 ans

De 2 à

5 ans

Plus de

5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, Banques centrales

89 303

 

26

 

 

 

 

89 329

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

9 048

2 566

35 280

103 818

211 837

222 177

 

584 726

Instruments dérivés de couverture

460

121

488

770

2 862

1 706

 

6 407

Actifs financiers disponibles à la vente

6 066

50 563

118 214

158 371

133 835

555 695

1 967 383

2 990 127

Prêts et créances sur les Etablissements de Crédit

6 660 686

64 390

279 851

79 601

818 382

333 734

1 188

8 237 832

Prêts et créances sur la Clientèle

394 467

195 218

877 885

512 495

2 754 227

5 000 431

90 477

9 825 200

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

1 953

 

10 618

100 431

5 177

13 867

 

132 046

Actifs financiers par échéance

7 161 983

312 858

1 322 362

955 486

3 926 320

6 127 610

2 059 048

21 865 667

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

4 161

48

12 409

1 466

21 519

25 417

 

65 020

Instruments dérivés de couverture

2 596

945

1 373

2 463

2 513

968

 

10 858

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 421 883

178 065

592 303

95 088

2 343 968

1 759 810

703

6 391 820

Dettes envers la Clientèle

11 503 101

386 061

986 867

53 103

523 967

270 133

 

13 723 232

Dettes représentées par un titre

67 833

25 017

6 013

1 235

8 773

 

 

108 871

Dettes subordonnées

952

 

 

7 000

83 979

 

 

91 931

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

3 617

 

 

3 617

Passifs financiers par échéance

13 000 526

590 136

1 598 965

160 355

2 988 336

2 056 328

703

20 395 349

 

Les actifs et passifs financiers courants sont les montants payables ou recouvrables à moins de douze mois.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation du risque de liquidité et les gaps de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

11.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

31/12/2006

Pro forma 31/12/2006

Actif

Passif

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

22 413 331

22 413 586

9 606 469

9 606 469

21 653 340

21 656 920

Dollar américain

3 976

3 742

 

 

7 785

4 225

Livre streling

12

3

 

 

9

 

Yen japonais

2

 

 

 

2

 

Autres devises

15

5

 

 

117

108

    Total

22 417 336

22 417 336

9 606 469

9 606 469

21 661 253

21 661 253

 

11.4. Parties liées. — Les parties liées au Groupe Caisse d’Epargne sont les sociétés consolidées et les principaux dirigeants du Groupe.

Les transactions opérées entre le Groupe Caisse d’Epargne et les parties qui lui sont liées sont réalisées aux conditions de marché prévalant au moment de la réalisation de ces transactions.

 

11.5. Rémunération des organes de direction et d’administration. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse Aquitaine Poitou-Charentes.

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux membres du directoire (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence) et les jetons de présence perçus par les membres du conseil de surveillance.

Au titre des avantages postérieurs à l’emploi, certains dirigeants du Groupe Caisse d’Epargne bénéficient, par une convention conclue en date du 18 juillet 2005, d’un régime de retraite supplémentaire à prestations définies, de type additif, et destiné à leur procurer un complément de retraite déterminé en fonction de leur salaire.

Pour bénéficier de ce régime de retraite, les bénéficiaires devront remplir l’ensemble des conditions suivantes définies au jour de leur départ :

– Achever définitivement sa carrière professionnelle au sein du Groupe Caisse d’Epargne. Cette condition est remplie, lorsque le bénéficiaire fait partie des effectifs à la date de son départ ou de sa mise à la retraite ;

– Avoir, à la date de son départ ou de sa mise à la retraite, au moins 10 années d’ancienneté dans les fonctions de Président du Directoire d'une Caisse d’Epargne ou de Directeur Général d'un établissement affilié à la CNCE (au sens de l'article L. 511-31 du Code Monétaire et Financier) sans que le nombre d'années pris en compte à ce titre ne puisse excéder 5 ans ;

– Avoir procédé à la liquidation des régimes de retraite de base de la Sécurité Sociale, et complémentaires obligatoires ARRCO, AGIRC.

Les bénéficiaires auront droit à une rente annuelle égale à 10 % de la rémunération brute moyenne des trois meilleures années civiles complètes perçue au sein du Groupe Caisse d’Epargne, à la date de rupture du contrat de travail ou à la fin de son mandat social.

Par ailleurs, les membres de Directoire bénéficient au même titre que tous les cadres dirigeants du Groupe de deux régimes additionnels en points gérés par des institutions de prévoyance.

Indemnités de fin de mandat : Les indemnités de fin de mandat des mandataires sociaux des Caisses d'Epargne sont régies par des dispositions prises en 2003 par le Comité de Rémunération et de Sélection de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne.

En cas de non renouvellement ou d'interruption du mandat à l'initiative de l'entreprise sans motif réel ou à caractère abusif, une indemnité couvrant le préjudice subi serait versée au mandataire social concerné. Cette indemnité ne saurait excéder 28 mensualités de la rémunération brute dans le cas d'un mandataire social bénéficiant d'un contrat de travail et de 36 mensualités pour un mandataire social ne bénéficiant pas d'un contrat de travail.

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2007 aux membres des organes de Direction à raisons de leurs fonctions s’élève à 2 380 milliers d’euros.

Le montant des avantages post emploi au titre de l’exercice 2007 s’élève à 234 milliers d’euros.

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2007, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l'exercice 2006 retraitées selon les mêmes règles.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les nonnes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Comme indiqué dans les notes 4.1.1 de l'annexe consolidée relative aux règles et principes comptables, votre groupe constitue des dépréciations et des provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction, relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions déterminées sur base individuelle et de portefeuille.

— Votre Caisse d'Epargne détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note 4.1.4 de l'annexe consolidée expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et aux instruments dérivés, ainsi qu'à la comptabilité de couverture. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le groupe et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux (note 4.6). Ces engagements ont fait l'objet d'une évaluation interne pour ce qui concerne les indemnités de fin de carrière, les médailles du travail et les autres avantages à long terme, et ont été évalués par des actuaires externes pour ce qui concerne la CGRCE. Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné les hypothèses et modalités de calcul sous-tendant l'évaluation des engagements provisionnés au titre des indemnités de fin de carrière, aux médailles du travail et aux autres avantages à long terme.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Toulouse, le 21 mars 2008

Poitiers, le 21 mars 2008

 

 

KPMG Audit :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Département de KPMG S.A.

 

Philippe Saint Pierre

Michel Pasquet

Associé

Associé

 

 

0804254

24/10/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Nord
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 15810
Texte de l'annonce :

0715810

24 octobre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°128


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'ÉPARGNE ET DE PRÉVOYANCE AQUITAINE NORD  

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 91 626 720 €.

Siège sociale : 61, rue du Château d'Eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S.  

Situation non consolidée au 30 septembre 2007.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant 

Caisse, banques centrales, CCP

41 678

Effets publics et valeurs assimilées

0

Créances sur les établissements de Crédit

3 741 587

Créances sur la clientèle

3 498 753

Obligations et autres titres à revenu fixe

505 747

Actions et autres titres à revenu variable

977 733

Participations et autres titres détenus à long terme

66 989

Parts dans les entreprises liées

284 958

Immobilisations incorporelles

4 877

Immobilisations corporelles

50 142

Autres actifs

155 524

Comptes de régularisation

109 550

        Total actif

9 437 538

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de Crédit

3 292 208

Comptes créditeurs de la clientèle

5 292 072

Dettes représentées par un titre

31 594

Autres passifs

41 027

Comptes de régularisation

143 838

Provisions pour risques et charges

60 133

Dettes subordonnées

47 416

Fonds pour risques bancaires généraux

101 802

Capitaux propres Hors FRBG

427 448

    Capital

91 627

    Primes d'émission

89 550

    Réserves

264 424

    Provisions règlementées

479

    Report à nouveau

-18 632

    Résultat en instance d'approbation

0

        Total passif

9 437 538

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

633 328

    Engagements de garantie

147 489

    Engagements sur titres

4 966

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

94 772

    Engagements de garantie

54 831

    Engagements sur titres

4 966

 

0715810

25/07/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Nord
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11266
Texte de l'annonce :

0711266

25 juillet 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°89


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD 

Banque coopérative règle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 91 626 720 €.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

  

Situation au 30 juin 2007.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

39 284

Effets Publics et Valeurs assimilées

20 922

Créances sur les Etablissements de Crédit

3 877 209

Créances sur la Clientèle

3 414 815

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

557 190

Actions et Autres Titres à revenu variable

982 548

Participations et Autres Titres détenus à long terme

66 771

Parts dans les Entreprises liées

286 189

Immobilisations incorporelles

4 909

Immobilisations corporelles

48 336

Autres actifs

130 599

Comptes de Régularisation

133 134

    Total actif

9 561 906

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 479 442

Comptes créditeurs de la Clientèle

5 225 121

Dettes représentées par un titre

28 333

Autres passifs

46 289

Comptes de Régularisation

137 540

Provisions pour Risques et Charges

69 008

Dettes subordonnées

46 923

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

101 802

Capitaux propres Hors FRBG

427 448

    Capital

91 627

    Primes d'émission

89 550

    Réserves

264 424

    Provisions règlementées

479

    Report à nouveau

-18 632

    Résultat en instance d'approbation

0

        Total passif

9 561 906

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

596 156

    Engagements de garantie

184 962

    Engagements sur titres

0

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

94 772

    Engagements de garantie

1 275 668

    Engagements sur titres

0

 

 

0711266

18/05/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Nord
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 6504
Texte de l'annonce :

0706504

18 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°60


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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CAISSE D’EPARGNE et de PREVOYANCE AQUITAINE NORD  

Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 91 626 720 €.

Siège social : 61, Rue du Château d’eau, 33076 Bordeaux cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

 

Documents comptables annuels

A. — Comptes sociaux.

 Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord ont été déposés au Greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

I. — Bilan aux 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.) 

 

Actif  

Notes  

2006  

2005  

Caisses, banques centrales, CCP

 

37 991

36 887

Effets publics et valeurs assimilées

5,7

20 545

41 988

Créances sur les établissements de crédit

3, 6, 7

3 928 825

3 851 332

A vue

 

2 448 612

2 396 861

A terme

 

1 480 213

1 454 471

Opérations avec la clientèle

4, 6, 7

3 320 694

3 106 204

Créances commerciales

 

3 315

2 933

Autres concours à la clientèle

 

3 291 830

3 062 248

Comptes ordinaires débiteurs

 

25 549

41 023

Obligations et autres titres à revenu fixe

5,7

585 011

672 950

Actions et autres titres à revenu variable

5

735 476

359 225

Participations et autres titres détenus à long terme

6

61 414

47 616

Parts dans les entreprises liées

6

275 540

235 858

Immobilisations incorporelles

8

4 783

3 920

Immobilisations corporelles

8

44 766

37 951

Autres actifs

 

208 518

143 725

Comptes de régularisation

10

147 546

111 117

Total de l'actif

 

9 371 109

8 648 773

 

 

Hors bilan

 

Notes

 

2006

 

2005

 

Engagements donnés :

13, 14, 15

 

 

Engagements de financement

 

575 534

566 702

Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

98 767

146 437

Engagements en faveur de la clientèle

 

476 767

420 265

Engagements de garantie

 

208 424

308 147

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

0

13 000

Engagements d'ordre de la clientèle

 

208 424

295 147

 

 

Passif

 

Notes

 

2006

 

2005

 

Dettes envers les établissements de crédit

3, 6, 7

3 290 574

2 812 140

A vue

 

165 878

92 526

A terme

 

3 124 696

2 719 614

Opérations avec la clientèle

4, 6, 7

5 217 109

5 061 387

Comptes d'épargne à régime spécial

 

4 106 020

4 084 712

A vue

 

3 082 103

3 028 516

A terme

 

1 023 917

1 056 196

Autres dettes

 

1 111 089

976 675

A vue

 

809 372

774 781

A terme

 

301 717

201 894

Dettes représentées par un titre

7,9

28 444

22 356

Bons de caisse

 

15 365

20 772

Titres de marché interbancaire et titres de créances négociables

 

13 079

1 584

Autres passifs

 

52 148

40 964

Comptes de régularisation

10

123 277

93 321

Provisions

11

58 828

65 314

Dettes subordonnées

12

45 960

45 936

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

12

101 801

101 801

Capitaux propres hors FRBG

12

452 968

405 554

Capital souscrit

 

91 626

88 752

Primes d'émissions

 

89 550

89 550

Réserves

 

219 907

217 564

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

479

479

Report à nouveau

 

0

-32 101

Résultat de l'exercice (+/-)

 

51 406

41 310

Total du passif

 

9 371 109

8 648 773

 

 

Hors bilan

 

Notes

 

2006

 

2005

 

Engagements reçus :

13, 14, 15

 

 

Engagements de financement

 

134 772

234 772

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

134 772

234 772

Engagements de garantie

 

33 773

52 971

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

33 773

52 971

    
 

 

II. — Compte de résultat des exercices 2006 et 2005.

(En milliers d’euros.) 

 

Notes

 

2006

 

2005

 

Intérêts et produits assimilés

16

327 072

319 329

Intérêts et charges assimilées

16

-244 092

-218 643

Revenus des titres à revenu variable

17

14 643

9 538

Commissions (produits)

18

83 219

69 777

Commissions (charges)

18

-16 016

-13 141

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles

19

442

-200

De négociation

 

 

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles

20

19 829

12 109

De placement et assimilés

 

 

 

Autres produits d'exploitation bancaire

21

9 524

6 104

Autres charges d'exploitation bancaire

21

-5 324

-4 479

Produit net bancaire

 

189 297

180 394

Charges générales d'exploitation

22

-127 102

-120 499

Dotations aux amortissements et aux dépréciations

 

-5 172

-4 998

Sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

 

 

Résultat brut d'exploitation

 

57 023

54 897

Coût du risque

23

-5 966

-3 524

Résultat d'exploitation

 

51 057

51 373

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

24

7 233

-1 078

Résultat courant avant impôt

 

58 290

50 295

Résultat exceptionnel

25

0

-4 284

Impôt sur les bénéfices

26

-6 884

-780

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

-3 921

Résultat net

 

51 406

41 310

 

 
 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

 

 

III. — A nnexe aux comptes annuels individuels.  

 

I. – Cadre juridique et financier - faits caractéristiques de l’exercice.

 

1. Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. — Les caisses d'épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne et de prévoyance (CNCE). Le Groupe Caisse d'Epargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d'épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des caisses d'épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L 512-99 du code monétaire et financier.

— Caisses d'épargne et de prévoyance : Les caisses d'épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les caisses d'épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales et de certificats coopératifs d’investissement.

— Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

— Caisse Nationale des Caisses d'Epargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne et de prévoyance est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est entièrement détenu depuis le 29 janvier 2007 par les caisses d'épargne et de prévoyance.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d'épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

— Filiales :

– Filiales nationales : Les filiales et participations nationales relèvent de deux grands pôles :

- la Banque commerciale qui regroupe les réseaux bancaires (Banque Palatine et Financière OCEOR) et les activités Immobilier et services spécialisés (dont le Crédit Foncier),

- Natixis, banque d'investissement et de projets commune aux Groupes Caisses d’Epargne et Banque Populaire, qui regroupe désormais les activités de banque de financement et d’investissement (dont IXIS Corporate & Investment Bank), de gestion d’actifs (dont IXIS Asset Management Group) et services aux investisseurs (CACEIS).

– Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'une centrale nationale (CNETI).

– Filiales directes des caisses d'épargne : Par ailleurs, les caisses d'épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes (SDR, sociétés financières, …).
 

2. Système de garantie. — En application des dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier complétées par celles de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, la CNCE en tant qu’organe central, a organisé le système de garantie et de solidarité au sein du Groupe Caisse d’Epargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les caisses d’épargne qui sont affiliées de droit à la CNCE en vertu de l’article L. 512-95 du code monétaire et financier, mais également les établissements de crédit de droit français qui sont affiliés à la CNCE sur décision de celle-ci conformément au Décret du 9 février 2000 pris en application de l’article L. 512-95 du code monétaire et financier. Mais plus globalement, le système de garantie couvre toutes les entités du Groupe en vertu du principe de responsabilité fondée sur les liens d’actionnariat.

Le cas particulier de Natixis, établissement de crédit contrôlé conjointement par la Banque Fédérale des Banques Populaires (« BFBP », organe central du réseau des banques populaires) et la CNCE, relève de la nouvelle disposition introduite par l’article 42 de la Loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 qui complète l’article L. 511-31 du code monétaire et financier. Cette disposition permet l’affiliation d’un établissement de crédit à plusieurs organes centraux qui le contrôlent conjointement directement ou indirectement. Elle peut donc aussi s’appliquer à des filiales de Natixis, dont en particulier IXIS Corporate & Investment Bank. Elle prévoit la conclusion d’une convention entre les organes centraux concernés pour définir les modalités d’exercice de leurs pouvoirs respectifs sur l’établissement affilié ainsi que de mise en oeuvre de leurs obligations à son égard, en particulier en matière de liquidité et de solvabilité.

En tout état de cause, et notamment même si les dispositions précédentes ne sont pas encore entrées en vigueur, la BFBP et la CNCE feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence de Natixis à la demande de la Commission bancaire, et ont pris l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord entre eux, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions de la Commission bancaire d’apporter en tant que de besoin, à parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités bancaires.

Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de Natixis, la BFBP et/ou la CNCE se retrouveraient dans une situation nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice, les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne seraient mis en jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier.

La participation des caisses d'épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du Réseau (FGSR) créé en vertu de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate de l'ordre de 250 millions d'euros. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le Directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d'épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière.

L'objectif de prévention des défaillances du système de garantie Groupe est complémentaire de l'objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le Groupe Caisse d'Epargne contribue.
 

3. Faits caractéristiques de l’exercice :

— Création de Natixis : Le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne ont signé le 6 juin 2006 le protocole d’accord définissant les modalités de création d’une filiale commune, Natixis, destinée à regrouper leurs activités de banque de financements, d’investissement et de services.

L’Assemblée générale mixte de Natexis Banques Populaires du 17 novembre 2006 a approuvé les apports d’actifs de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de prévoyance et de la SNC Champion (filiale de la Banque Fédérale des Banques Populaires) et une augmentation du capital social permettant de rémunérer ces apports. La dénomination sociale de Natexis Banques Populaires est devenue Natixis.

En vue de permettre la constitution de Natixis, la CNCE a apporté à Natexis Banques Populaires, pour un montant d’environ 11 milliards d’euros :

– 100 % de GCE Garanties, de Gestitres, de CIFG Holding, de GCE Affacturage, de GCE Bail, de GCE Financial Services,

– 98,78 % de IXIS CIB (le solde du capital ayant été apporté par la SNC Champion, après que Sanpaolo IMI International lui ai cédé sa participation),

– 79,957 % de IXIS AM Group (la SNC Champion ayant par ailleurs apporté 4,627 % après cession par Sanpaolo IMI International),

– 67 % de CEFI,

– 60 % de Foncier Assurances,

– 57,85 % de Compagnie 1818 – Banquiers Privés,

– 50 % de CACEIS,

– une partie des CCI émis par les caisses d’épargne le 30 juin 2004 (1,5 milliard d’euros) – le solde des CCI ayant été cédé à la SNC Champion, puis apportés par cette dernière à Natexis Banques Populaires.

Afin de réaliser cet apport les caisses d’épargne et de prévoyance ont préalablement cédé leurs titres CEFI.

Préalablement à ces apports, la CNCE a donc acquis des titres des sociétés apportées auprès des caisses d’épargne et de prévoyance (CEFI) et de ses filiales (des titres GCE Bail, GCE Affacturage et Compagnie 1818 – Banquiers Privés auprès de Banque Palatine et des titres Compagnie 1818 – Banquiers Privés auprès du Crédit foncier de France).

A l’issue de ces opérations d’apports et de cessions, chacun des deux groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire détenait 45,5% du capital de Natixis. Parallèlement, Natixis détient une participation de 20% de chaque Caisse d’Epargne et de Prévoyance au travers des CCI.

Dans l’objectif d’assurer la liquidité et l’attractivité du titre Natixis, les deux actionnaires ont convenu d’accroître le flottant de leur nouvelle banque en cédant des actions auprès du public et des investisseurs. Le 17 novembre 2006, la Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisse d’Epargne, suite à la délivrance par l’AMF de son visa n°06-411, ont donc lancé la mise sur le marché d’une partie des titres qu’elles détiennent dans leur filiale bancaire commune Natixis. Cette cession a pris la forme d’une OPO (offre à prix ouvert).

Un pacte d’actionnaires d’une durée initiale de 15 ans, assorti d’une période de stabilité de leur participation d’au minimum 10 ans, renouvelable par tacite reconduction pour des périodes successives de cinq ans, scelle le partenariat des deux actionnaires au sein de Natixis.

Au 31 décembre 2006, à l’issue de l’opération sur le marché, le capital de Natixis est détenu à parité par la CNCE et la BFBP, à hauteur de 34,44%.

— Opérations avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC) : La Caisse des dépôts et consignations, CDC Holding Finance, les caisses d’épargne et la CNCE ont signé le 7 juillet 2006 un protocole d’accord organisant les modalités de rachat de la totalité de la participation de la CDC, via CDC Holding Finance, dans le capital de la CNCE (35 %). Ce protocole d’accord prévoit le rachat et l’annulation de ses propres titres par la CNCE dans le cadre d’une réduction de capital.

Le 18 décembre 2006, la CNCE a procédé au rachat d’actions détenues par CDC Holding Finance pour un montant de 5,5 milliards d’euros, ramenant ainsi la participation de CDC Holding Finance à 10,34 % du capital de la CNCE (avant l’augmentation de capital d’un milliard d’euros réservée aux caisses d’épargne et de prévoyance). Le rachat du solde de la participation est intervenu le 29 janvier 2007. A l’issue de cette dernière opération, les caisses d’épargne détiennent 100 % du capital de la CNCE.

Dans le prolongement du Protocole d’accord précité, les parties ont révisé leur partenariat, dans les domaines de l’assurance-vie, de l’immobilier et du capital investissement. En particulier, la CNCE et CNP Assurances se sont accordées sur la cession à cette dernière de la participation du Groupe Caisse d’Epargne dans le capital d’Ecureuil Vie pour un montant de 1,4 milliard d’euros.

— Fusions de Caisse d’Epargne et de Prévoyance : Mi-novembre 2006, les caisses d’Epargne d’Aquitaine nord et de Poitou-Charentes ont officiellement annoncé la signature d’un protocole d’accord pour ouvrir les travaux visant à étudier les modalités d’un rapprochement.

— Convergence des systèmes d’information : Le Groupe Caisse d’Epargne a lancé au second semestre 2006 le projet « Performance du système d’information », dont l’objectif est d’améliorer la performance de l’informatique au service des caisses d’épargne. Les axes d’amélioration portent sur une meilleure qualité de service et des économies d’échelle. Le périmètre de ce programme concerne les GIE informatiques Siris, Arpège, RSI et Cneti.

La fin de l’année 2006 a vu s’achever la phase d’avant-projet, structurée en chantiers thématiques réunissant les experts concernés et dont l’objectif était d’éclairer les réflexions et de garantir la prise en compte de la spécificité de chaque système d’information (SI) en vue d’une convergence à terme vers un système d’information unique pour les caisses d’épargne.

Le projet se décline en trois étapes : harmonisation, construction et convergence :

– L’harmonisation consistera à préparer l’infrastructure et les projets transversaux nécessaires aux traitements des fusions et des migrations (mi-2007),

– La seconde étape va consister à construire le SI de convergence (mi-2008),

– La troisième étape qui devrait s’achever courant 2010 permettra la réalisation des fusions et des migrations tout en poursuivant la construction du SI cible.

En l’absence à ce stade d’évaluation suffisamment fiable des coûts qui seront à supporter par la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord, le lancement de ce projet n’a pas eu de conséquence sur les comptes au 31 décembre 2006 de la Caisse d’Epargne.

— Passage aux normes comptables internationales : Pour améliorer le fonctionnement du marché intérieur, le Parlement Européen a adopté en juillet 2002 un règlement obligeant les sociétés qui ne sont pas cotées dans l’Union Européenne (UE) mais dont les titres de dettes sont admis à la cote d’un marché réglementé à appliquer dans leurs comptes consolidés au plus tard en 2007, le référentiel de normes IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’approuvé par l’UE.

Les normes françaises demeurent, en revanche, applicables aux comptes individuels. Elles font toutefois l’objet d’une révision en profondeur par le Conseil National de la Comptabilité dans le sens d’une convergence vers les normes IFRS. Ainsi plusieurs changements de méthode ont été opérés en 2005 et en 2006 dans les comptes de la Caisse d’Epargne par application des nouveaux règlements adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable (note 2).
 

4. Evénements postérieurs à la clôture. — Poursuite du mouvement de fusions entre Caisses d’Epargne : Les Conseils d’orientation et de surveillance (COS) des Caisses d’Epargne d’Aquitaine Nord et de Poitou-Charentes ont donné mandat à leurs directoires pour engager les études préalables en vue d’une fusion.
 

II. – Informations sur les règles et principes comptables.

 

Note 1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du règlement n° 91-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices.

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

a. Créances sur les établissements de crédit. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme.

Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit.
 

b. Créances sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de celles matérialisées par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes débiteurs et autres crédits.

Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

Le classement en encours douteux s'opère au plus tard lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an sont qualifiées de créances compromises à moins que le caractère contraire soit démontré.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les créances qui sont restructurées du fait de la situation financière du débiteur sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variables. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Quand le risque de crédit porte sur des engagements de financement ou de garantie inscrits en hors bilan, le risque est pris en compte sous forme de provision pour risques et charges.

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires, il est constaté sous forme de provision au passif (cf. note 11).

Pour la présentation des comptes en annexe (note 4bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d'Epargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commerciaux, financiers et des risques.
 

c. Titres. — Le terme ‘titres’ recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

La Caisse d’Epargne Aquitaine Nord a pris la décision d’appliquer de manière anticipée, à compter du 1er janvier 2006, le règlement CRC n° 2005-01 qui modifie le règlement CRBF n° 90.01 du 23 février 1990 relatif à la comptabilisation des opérations de titres.

Selon les dispositions du règlement CRC n° 2005-01, les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

En ce qui concerne les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

La Caisse d'Epargne ne détient pas de titres de transaction.

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. L’étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains provenant des éventuels instruments de couverture sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie ‘titres de placement’ avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres sauf dans des cas spécifiques énumérés par le règlement n° 2005-01 du CRC.

La Caisse d'Epargne ne détient aucun titre de l'activité de portefeuille.

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise, notamment elle permet une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
 

d. Immobilisations incorporelles. — Elles sont inscrites pour leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires).

Les biens sont amortis selon leurs durées probables d’utilisation. En particulier, les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.
 

e. Constructions. — Depuis le 1er janvier 2005, les entreprises appliquent les nouvelles règles introduites par :

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— le règlement CRC n° 2004-06 qui met en application l’avis du CNC n° 2004-15 relatif à la définition, la comptabilisation et à l’évaluation des actifs.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu. Leur valeur a été affectée, s’agissant des actifs immobiliers, par des opérations de fusion.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont isolés en comptabilité amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien . Au niveau des constructions, la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord distingue trois composants ( les éléments de structure, la toiture et les ouvrants). La répartition au niveau de chaque immeuble est réalisée en fonction des coûts réels et les amortissements pour dépréciation sont calculés en fonction des durées probables d’utilisation suivantes :

 

Postes

 

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installation de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et de fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installation des constructions

10 ans

 

 

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.
 

f. Autres immobilisations corporelles. — Elles sont inscrites à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires), à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération.

Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Mobiliers et matériels spécialisés

4 à 10 ans

Matériels informatiques

3 à 5 ans

 

 

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.
 

g. Dettes envers les établissements de crédit et comptes créditeurs de la clientèle. — Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale : à vue ou à terme et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature : comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle. Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.
 

h. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.
 

i. Dettes représentées par un titre. — Elles sont présentées selon la nature de leur support. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
 

j. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ils sont évalués selon la même méthode actuarielle que celle appliquée aux avantages postérieurs à l’emploi.

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, …) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, …) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

k. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la Caisse d’Epargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.
 

l. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture . Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.
 

m.Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément au règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).
 

Note 2. Changements de méthodes comptables. — Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2006 :

— Le règlement CRC n° 2005-03 a modifié, à compter du 1er janvier 2006, le taux de référence pour le calcul des décotes sur créances restructurées (le taux d’origine est appliqué et non plus le taux de marché).

– Ce changement de réglementation n’a pas de caractère significatif et aucun impact n’a été comptabilisé dans les capitaux propres.

— Le règlement CRC n° 2005-01 a autorisé à procéder à un reclassement du portefeuille d’investissement à la date du 1er janvier 2006 :

– La première application de ce règlement conduit à un transfert du portefeuille ‘titres d’investissement’ vers le portefeuille de « titres de placement » pour un montant de 14 412 milliers euros.

— Le règlement CRC n° 2005-01 a généralisé la méthode de calcul actuariel pour l’amortissement des primes et des décotes sur titres détenus. Les changements effectués lors de la première application du règlement CRC n° 2005-01 sont traités selon les dispositions générales liées aux changements de méthode comptable prévu à l’article 314-1 du règlement CRC n° 99-03, c’est-à-dire que l’effet de la nouvelle méthode est calculé de façon rétrospective, comme si celle-ci avait toujours été appliquée.

– Ce changement de réglementation n’a pas de caractère significatif et aucun impact n’a été comptabilisé.

— En revanche, la Caisse d’Epargne a choisi de ne pas appliquer par anticipation l’avis du CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 relatif à la comptabilisation des comptes et plans d’Epargne logement ainsi que les modalités de constitution de la provision.
 

III. – Informations sur les postes du bilan. 

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.
 

Note 3. Opérations interbancaires. — La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 1 938 962 milliers d'euros au 31 décembre 2006.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 82 670 milliers d'euros et 27 477 milliers d'euros au 31 décembre 2006.
 

Note 4. Opérations avec la clientèle (En milliers d’euros.) :

 

Actif

2006

2005

Créances commerciales

1 984

2 426

Autres concours à la clientèle

3 236 624

3 009 985

Crédits de trésorerie

340 579

305 098

Crédits à l'équipement

1 034 863

1 041 089

Prêts Epargne Logement

44 858

57 323

Autres crédit à l'habitat

1 800 576

1 593 142

Autres

15 748

13 333

Comptes ordinaires débiteurs

20 707

36 572

Créances rattachées

24 084

23 124

Créances douteuses

76 953

76 272

Provisions sur créances douteuses

-39 658

-42 175

Total

3 320 694

3 106 204

 

 

Passif

2006

2005

Comptes d'épargne à régime spécial

4 072 798

4 083 850

Livret A

1 985 397

1 946 168

Livret Jeune, livret B et CODEVI

451 432

442 972

Pel et Cel

1 070 194

1 136 890

Lep

534 347

522 527

Pep

19 138

26 313

Autres

12 290

8 980

Autres dettes

1 100 914

971 285

Comptes ordinaires créditeurs

798 131

765 924

Autres

302 783

205 361

Dettes rattachées

43 397

6 252

Total

5 217 109

5 061 387

 

 

 

Note 4 bis. Répartition des encours de crédit :

— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2006 (En milliers d’euros.) :

 

 

 

Créances saines

 

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

3 966 816

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

3 283 399

76 953

-39 658

39 133

-26 970

Particuliers : crédits immobiliers

1 535 379

17 790

-5 537

8 863

-4 394

Particuliers : autres

268 434

36 106

-21 406

18 229

-13 512

Professionnels

180 239

19 268

-10 543

10 663

-7 901

Entreprises

516 315

2 314

-1 115

785

-570

Collectivités et institutionnels locaux

718 137

945

-547

489

-489

Autres

64 895

530

-510

104

-104

 

 

 

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 2 926 milliers d'euros, après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 217 milliers d'euros au 31 décembre 2006 (cf. note 1b).
 

Note 5. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixe et variable :

 

 

Transaction

Placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

Total 2006

Total 2005

Effets publics et valeurs assimilées

0

20 095

0

 

450

20 545

41 988

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

559 760

15 811

 

9 440

585 011

672 950

Actions et autres titres à revenu variable (2)

0

735 476

 

0

0

735 476

359 225

Total 2006

0

1 315 331

15 811

0

9 890

1 341 032

 

Total 2005

0

1 025 536

37 106

0

11 521

 

1 074 163

(1) Dont titres cotés 566 565 milliers d'euros en 2006 contre 667 521milliers d'euros en 2005.

(2) Dont titres cotés 0 milliers d'euros en 2006 contre 900 milliers d'euros en 2005.

 

 

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à 7 160 milliers d'euros en 2006 contre 8 882 milliers d'euros en 2005 pour les titres de placement et à moins 695 milliers d'euros, en 2006 contre moins 778 milliers d'euros en 2005 pour les titres d'investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 58 507 milliers d’euros.

Il n’existe pas de créances représentatives des titres prêtés s'élève au 31 décembre 2006 .Il en est de même pour 2005.

Il n'y a pas eu de transfert de titres au cours des deux derniers exercices.

L’encours des titres d’investissement reclassé vers la catégorie placement au 1er janvier 2006, au titre de la première application du règlement CRC 2005-01 s’élève à 14 412 milliers d’euros (cf. note 2 : Changements de méthode).

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement s'analysent comme suit :

 

 

 

Placement

2006

2005

Valeur nette comptable

1 325 102

1 035 918

Valeur de marché

1 346 585

1 054 100

Plus-values latentes (1)

21 483

18 182

Moins-values latentes provisionnées

1 160

2 849

(1) Dont 9 971 milliers d'euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 11 512 milliers d'euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

 

 

Note 6. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

 

a. Tableau des filiales et participations (Montants en milliers d’euros.) :

 

Informations financières

Filiales et participations

Capital

 

Capitaux propres autres que le capital (1)

 

Quote-part du capital détenue (en %)

 

Valeur comptable des titres détenus

 

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

 

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

  

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

 

 

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SDR Expanso

10 502

9 896

72,64

9 117

9 117

 

 

 

1 654

 

 

SCI Tournon

11 626

-1 438

99,90

11 626

11 626

 

 

 

-295

 

 

FCPR Expanso Invest

19 308

-3 228

79,35

15 314

15 314

 

 

 

686

2 062

 

CIS Aquitaine Valley

3 418

 

67,80

2 318

2 318

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sebadour

2 431

4 076

24,70

1 261

1 261

 

 

 

826

 

 

SA Hôtelière Baie des Citrons

13 149

-848

33,23

4 473

4 473

 

 

 

 

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

238 268

238 209

14

 

 

 

10 230

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

 

 

 

52 361

48 909

15 259

 

 

 

817

 

Participations dans les sociétés étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Y compris FRBG le cas échéant.

 

 

 

La caisse d'épargne détient en outre, à hauteur de moins de 10 % du capital des titres de filiales communes au Groupe caisse d'épargne. L'ensemble de ces titres représente une valeur nette comptable de 275 526 milliers d'euros.
 

b. Entreprises dont la caisse d'épargne est associée indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

3CE

3, Av de la Jallère 33049 Bordeaux

GIE

Vavin Tahiti Bail

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Olivia Bail

19, Bd des Italiens 75002 Paris

GIE

SOREFI TGV Bail I

80, Rue Beaubourg 75003 Paris

GIE

SOREFI TGV Bail II

80, Rue Beaubourg 75003 Paris

GIE

SOREFI TGV Bail III

80, Rue Beaubourg 75003 Paris

GIE

Ecureuil TGV Bail I

260, Bd St Germain 75007 Paris

GIE

Spring Rain

103, Av des Champs Elysées 75008 Paris

GIE

Sylvie Bail

19, Rue des Capucines 75001 Paris

GIE

Véronique Bail

19, Rue des Capucines 75001 Paris

GIE

Keltia

41, Av de l'Opéra 75002 Paris

GIE

Amtrak

260, Bd St Germain 75007 Paris

GIE

BAI-Brittany Ferries

260, Bd St Germain 75007 Paris

GIE

EASI

3, Av de la Jallère 33049 Bordeaux

GIE

Ecureuil Aquit Poitou-Charentes

Av du Futuroscope 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

Navire H 1413

19, Bd des Italiens 75002 Paris

GIE

CREDECUREUIL

27/29, Rue de la Tombe Issoire 75673 Paris

GIE

GEMO RSI

76 Boulevard Pasteur 75015 Paris

GIE

SEDI RSI

76 Boulevard Pasteur 75015 Paris

GIE

Roxane de Bergerac

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

CDS Ecureuil

77, Bd St Jacques 75014 Paris

GIE

GIE CHIBERTA

4 Rue Gaillon 75002 Paris 02

GIE

GIE CHANTACO

4 Rue Gaillon 75002 Paris 02

GIE

Opéra 1 Bail

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Savinien de Bergerac

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

PRONYFI

37, Av Henry Lafleur 98 849 Nouméa Cedex

GIE

Tournon

61, Rue du Château d'eau 33076 Bordeaux

SCI

La Jallère

1, Terrasse Front du Médoc 33000

SCI

Hourtin Port

110, Av de la Jallère 33075 Bordeaux

SCI

Du Vergne

Rue du Vergne 33080 Bordeaux Cedex

SCI

 

 

 

 

c. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

Total 2006

Total 2005

Créances

1 435 748

11 799

1 447 547

1 342 131

Dont subordonnées

3 810

0

3 810

3 810

Dettes

3 256 299

2 063

3 258 362

2 728 478

Dont subordonnées

45 600

0

45 600

45 600

Engagements de financement donnés

91 405

2 415

93 820

130 314

Engagements de financements reçus

134 772

0

134 772

234 772

Engagements de garantie donnés

99 467

0

99 467

158 722

 

 

 

 

Note 7. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir hors créances et dettes rattachées. 

(En milliers d’euros)

De 0 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2006

Total des emplois

330 926

577 977

2 164 047

2 246 548

5 319 498

Effets publics et valeurs assimilées

0

20 095

0

0

20 095

Créances sur les établissements de crédit

151 758

215 852

646 332

446 827

1 460 769

Opérations avec la clientèle

179 168

277 040

1 166 364

1 640 491

3 263 063

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

64 990

351 351

159 230

575 571

Total des ressources

1 133 883

758 462

1 610 865

903 419

4 406 629

Opérations interbancaires et assimilés

585 729

378 008

1 322 845

810 838

3 097 420

Opérations avec la clientèle

529 209

377 067

283 772

92 581

1 282 629

Dettes représentées par un titre :

18 945

3 387

4 248

0

26 580

Bons de caisse et d'épargne

7 648

1 720

4 248

0

13 616

TMI et TCN

11 297

1 667

0

0

12 964

  

 

Note 8. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

a. Variations ayant affecté les postes d'immobilisation :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute 31/12/2005

Acquisitions

Cessions / Mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute 2006

Amortisse-

ments et

dépréciations

Valeur nette 2006

Incorporelles

17 698

1 211

-148

0

18 761

-13 978

4 783

Corporelles

110 603

18 381

-9 963

0

119 021

-74 255

44 766

Total

128 301

19 592

-10 111

0

137 782

-88 233

49 549

 

 

 

b. Immobilisations incorporelles. — L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2006 concerne (valeur nette en milliers d'euros) :

 

Les logiciels

410 milliers d’euros

Les fonds commerciaux

1 582 milliers d’euros

Les certificats d'association des fonds de garantie des dépôts

2 791 milliers d’euros

 

 

 

c. Immobilisations corporelles. — La valeur nette au 31 décembre 2006 des terrains et constructions s'élève à 29 395 milliers d'euros dont 23 023 milliers d'euros utilisés pour les propres activités du l’établissement.
 

Note 9. Dettes représentées par un titre. — Les intérêts courus à payer inclus dans le poste "Dettes représentées par un titre" se décomposent de la façon suivante (En milliers d’euros.) :

 

Dettes représentées par un titre

2006

2005

Bons de caisse et bons d'épargne

1 749

2 451

TMI et TCN

115

17

Total

1 864

2 468

 

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 13 milliers d'euros.
 

Note 10. Comptes de régularisation :

(En milliers d’euros)

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme :

 

 

Charges et produits à répartir

4

 

Charges et produits constatés d'avance

384

30 750

Produits à recevoir / Charges à payer

19 649

28 655

Valeurs à l'encaissement

121 491

63 863

Autres

6 018

9

Total 2006

147 546

123 277

Total 2005

111 117

93 321

  

 

 

Note 11. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

(En milliers d’euros)

01/01/06

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/06

Provisions inscrites en déduction des éléments d'actif

-42 175

-13 842

16 357

2

-39 658

Crédits à la clientèle

-42 175

-13 842

16 357

2

-39 658

Autres

0

0

0

0

0

Provisions inscrites au passif

7 604

5 455

-849

0

12 210

Risques d'exécution d'engagement par signature

849

0

-849

0

0

Crédits à la clientèle

6 755

5 455

0

 

12 210

Total

-34 571

-8 387

15 508

2

-27 448

   

 

(1) Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations permettant d'évaluer les probabilités de défaillance sont disponibles.
 

Note 11 bis. Provisions :

Provisions :

 

(En milliers d’euros)

31/12/05

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres mouvements

31/12/06

Litiges, amendes et pénalités

1 724

93

0

-924

0

893

Risque de contrepartie

7 604

5 455

0

-849

0

12 210

Engagements sociaux

37 249

1 999

0

-11 425

0

27 823

Autres opérations bancaires et non bancaires

18 737

2 449

0

-3 284

0

17 902

Total

65 314

9 996

0

-16 482

0

58 828

 

 

 

Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d'Epargne. L'engagement de la Caisse d'Epargne est limité au versement des cotisations (15 489 milliers d'euros en 2006).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d'Epargne concernant les régimes suivants :

– CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une caisse de retraite propre au GCE ; la CGRCE est assimilée à un fonds d'avantages à long terme,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés selon la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

CGRCE

Retraite

Autres engagements

Total 31/12/06

CGRCE

Total 01/01/06

Valeur actualisée des engagements financés (a)

132 288

 

 

132 288

137 942

137 942

Juste valeur des actifs du régime (b)

112 736

 

 

112 736

106 745

106 745

Juste valeur des droits à remboursements (c)

21 466

 

 

21 466

30 971

30 971

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

4 967

970

5 937

 

0

Eléments non encore reconnus: écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-1 573

-740

-21

-2 334

566

566

Solde net au bilan (a)-(b)-(c)+(d)-(e)

-341

5 707

991

6 357

-340

-340

Passif

21 125

5 707

991

27 823

30 630

30 630

Actif

-21 466

 

 

-21 466

-30 971

-30 971

 

 

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

CGRCE (1)

Retraites

Autres engagements

Total

Total 2006

0

15 489

 

15 489

 

 

 

(1) Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

CGRCE

Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

Coût des services rendus de la période

 

Coût financier

4 576

Rendement attendu des actifs du régime

-3 182

Rendement attendu des droits à remboursement

-1 394

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

 

Autres

 

Total 2006

0

 

 

 

Au cours de l'exercice 2006, une opération de transfert d'un montant de 10 899 milliers d'euros a été réalisée vers la CGRCE.

— Principales hypothèses actuarielles :

(En pourcentage)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2006

01/01/2006

31/12/2006

01/01/2006

31/12/2006

01/01/2006

Taux d'actualisation net

4,10%

3,90%

3,68%

3,3% (1)

3,68%

3,30%

Rendement attendu des actifs du régime

4,10%

3,80%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

3,90%

2,20%

 

 

 

 

 

 

 

 

Note 12. Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées :

 

a. Capitaux propres :

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées

Résultat

Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2004

88 752

89 550

182 765

39 854

400 921

Mouvements de l'exercice 2005

0

0

2 698

1 456

4 154

Au 31 décembre 2005

88 752

89 550

185 463

41 310

405 075

Augmentation capital

2 874

0

0

0

2 874

Affectation réserves

0

0

41 310

-41 310

0

Distribution de dividendes

0

0

-6 866

0

-6 866

Autres variations, changements de méthode

0

0

0

0

0

Résultat 2006

0

0

0

51 406

51 406

Acompte sur dividende

 

 

0

 

 

Au 31 décembre 2006

91 626

89 550

219 907

51 406

452 489

 

 

 

Le capital social de la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord s'élève à 91 626 milliers d'euros et est composé pour 73 301 milliers d’euros de 3 665 069 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 18 325 milliers d’euros de certificats d'investissement, initialement souscrits par la CNCE et apportés à Natixis lors de l’opération de constitution de cette dernière en novembre 2006 (cf. faits caractéristiques de l’année).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 2 875 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 20 novembre 2006, par l’émission au pair :

— De 115 000 parts sociales nouvelles de vingt euros de valeur nominale chacune,

— De 28 750 CCI nouveaux de vingt euros de valeur nominale chacun.

Les changements de méthodes intervenus au 1er janvier 2006 sont décrits en note 2.
 

b. Variation du FRBG :

(En milliers d’euros)

 

2005

 

Dotations

 

Autres

2006

 

Reprises

mouvements

Fonds pour risques bancaires généraux

101 801

0

0

 

101 801

 

 

 

 

c. Dettes subordonnées. — Courant novembre 1999, la CNCE a procédé à une émission de titres subordonnés remboursables pour un montant de 745,5 millions d'euros au taux fixe de 5,6%. Ces titres seront amortis en totalité le 5 novembre 2011 à leur valeur nominale. Corrélativement, la CNCE a accordé des prêts subordonnés remboursables "miroirs" au profit des caisses d'épargne ayant les mêmes caractéristiques et la même échéance que les TSR. Les emprunts subordonnés de la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Echéance

11 133 milliers d’euros

Euro

Base Euribor 3M

Novembre 2011

34 467 milliers d’euros

Euro

Base Taux fixe

Novembre 2011

 

 

 

 

IV. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

Note 13. Actifs donnés en garantie des engagements de la Caisse ou de tiers. — A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la Caisse d’Epargne.
 

Note 14. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

a. Engagements sur instruments financiers à terme. — Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

(En milliers d’euros)

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2006

Total 2005

Opérations sur marchés de gré à gré (1) :

 

 

 

 

 

Opérations fermes

322 125

0

0

322 125

348 253

Opérations conditionnelles

38 000

0

0

38 000

38 000

Total

360 125

0

0

360 125

386 253

Total (juste valeur)

-1 213

 

 

 

 

 

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.
 

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

(En milliers d’euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

318 598

0

3 527

0

322 125

Opérations conditionnelles

38 000

0

0

0

38 000

Achats

38 000

0

0

0

38 000

Ventes

0

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2006

356 598

0

3 527

0

360 125

Total au 31 décembre 2005

375 701

0

10 552

0

386 253

 

 

 

 

b. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2006

Total 2005

Opérations sur marchés de gré à gré :

 

 

 

 

 

Opérations fermes

26 053

193 534

102 538

322 125

348 253

Opérations conditionnelles

0

38 000

0

38 000

38 000

Total

26 053

231 534

102 538

360 125

386 253

 

 

 

 

c. Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

— le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord par :

— la signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;

— la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de titres.

(En milliers d’euros)

Gouvernement et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

Etablissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

Autres contreparties

Total 2006

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation (1)

 

4

43

47

Effets des accords de compensation par liquidation

 

 

 

0

Effet de collatéralisation

 

 

 

0

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

 

4

43

47

Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

 

1

22

23

(1) Dont coût de remplacement net positif.

 

 

 

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au Réseau des caisses d'épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

Au 31 décembre 2006, l'équivalent risque de crédit pondéré, tel qu'il ressort du précédent tableau, représente 0,484 % de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,034 % au 31 décembre 2005.
 

Note 15. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2006.
 

V. – Informations sur le compte de résultat.
 

Note 16. Intérêts, produits et charges assimilés :

(En milliers d’euros)

 

Produits

Charges

2006

2005

2006

2005

Sur opérations avec les établissements de crédit

140 895

135 787

-106 855

-91 140

Sur opérations avec la clientèle

148 295

143 670

-124 267

-115 541

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

37 683

39 765

-12 815

-11 862

Relatives à des dettes subordonnées

 

 

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

199

107

-155

-100

Total

327 072

319 329

-244 092

-218 643

 

 

 

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

— la couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 46 650 milliers d'euros en 2006 ;

— un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 19 420 milliers d'euros en 2006.
 

Note 17. Revenus des titres à revenu variable :

(En milliers d’euros)

2006

2005

Actions et autres titres à revenu variable

23

145

Participations et autres titres détenus à long terme

2 328

1 027

Parts dans les entreprises liées

12 292

8 366

Total

14 643

9 538

 

 

 

 

Note 18. Commissions :

(En milliers d’euros)

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

-599

1 359

Sur opérations avec la clientèle

 

26 064

Relatives aux opérations sur titres

-360

8 018

Sur moyens de paiement

-10 708

19 990

Sur vente de produits d'assurance-vie

 

22 231

Autres commissions (1)

-4 349

5 557

Total 2006

-16 016

83 219

Total 2005

-13 141

69 777

 

 

 

(1)

— Autres Commissions Charges :

– Commissions s/opérations avec la CNCEP : 2 829 milliers d’euros ;

– Commissions s/charges sur titres gérés en dépôts : 1 705 milliers d’euros ;

– Commissions s/reprise de provision s/commission : - 416 milliers d’euros ;

– Commissions s/autres prestations de services financiers : 231 milliers d’euros.

— Autres Commissions Produits :

– Commissions s/ventes de produits d’assurance (non vie) : 1 383 milliers d’euros ;

– Commissions s/produits sur engagement de garantie d’ordre clientèle : 439 milliers d’euros ;

– Commissions s/produits location coffres forts : 273 milliers d’euros ;

– Commissions s/produits sur services télématiques : 311 milliers d’euros ;

– Commissions s/autres produits : 3 151 milliers d’euros.
 

Note 19. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

(En milliers d’euros)

2006

2005

Change

26

17

Instruments financiers

416

-217

Total

442

-200

 

 

 

 

Note 20. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

(En milliers d’euros)

Titres de placement

Total 2006

Total 2005

Résultat des cessions

18 142

18 142

10 144

Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

1 687

1 687

1 965

Total

19 829

19 829

12 109

 

 

 

 

Note 21. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 421

-303

Transferts de charges

759

0

Autres produits et charges (1)

7 344

-5 021

Total 2006

9 524

-5 324

Total 2005

6 104

-4 479

 

 

(1)

— Autres produits :

– Plus-values de cession immobilisations de placement : 2 129 milliers d’euros ;

– Loyers des immeubles de placement : 459 milliers d’euros ;

– Reprise Provisions – autres opérations d’exploit bancaire : 1 233 milliers d’euros ;

– Produits divers d’exploitation bancaire : 2 704 milliers d’euros ;

– Autres produits : 819 milliers d’euros. 

— Autres charges :

– Dotation amortissements Immobilisations de placement : 204 milliers d’euros ;

– Dotation Provisions sur autres opérations bancaire : 1 386 milliers d’euros ;

– Subventions PELS : 1 234 milliers d’euros ;

– Cotisations fonds de garantie : 199 milliers d’euros ;

– Autres charges : 1 998 milliers d’euros.

 

 

 

 

Note 22. Charges générales d'exploitation :

(En milliers d’euros)

2006

2005

Frais de personnel

-75 281

-70 889

Salaires et traitements

-43 789

-41 627

Charges de retraite (1)

-15 489

-14 928

Autres charges sociales et fiscales

-13 114

-12 011

Intéressement et participation

-2 889

-2 323

Impôts et taxes

-3 774

-3 587

Services extérieurs et autres frais administratifs

-48 047

-46 023

Total

-127 102

-120 499

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (cf. Note 11).

 

 

 

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

Non cadres

917

Cadres

226

Total

1 143

 

 

 

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2006 aux membres des organes de Direction et de Surveillance à raison de leurs fonctions s’élève à 1 336,98 milliers d’euros.
 

Note 23. Coût du risque :

(En milliers d’euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux provisions

-12 160

-6 130

-18 290

Reprises de provisions

16 357

2 209

18 566

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

-4 577

 

-4 577

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

-1 760

 

-1 760

Récupération sur créances amorties

95

 

95

2006

-2 045

-3 921

-5 966

2005

-3 306

-218

-3 524

 

 

 

 

Note 24. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

(En milliers d’euros)

2006

2005

Sur immobilisations corporelles

226

-509

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

7 007

-569

Total

7 233

-1 078

 

 

 

 

Note 25. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.
 

Note 26. Impôt sur les bénéfices :

(En milliers d’euros)

2006

2005

Impôt exigible à taux normal

-6 613

0

Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d'impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts

-860

54

Mouvements de provisions

589

-834

Total

-6 884

-780

 

 

 

 

Les impositions forfaitaires annuelles dues à compter de l’année 2006, sont comptabilisées dans un sous compte de « Autres Impôts, taxes et versements assimilés ».
 

Note 27. Répartition de l'activité - banque Commerciale :

(En milliers d’euros)

 

Total de l'activité

Dont banque commerciale

2006

2005

2006

2005

Produit net bancaire

189 297

180 394

161 774

152 572

Frais de gestion

-132 274

-125 497

-129 913

-123 700

Résultat brut d'exploitation

57 023

54 897

31 861

28 872

Coût du risque

-5 966

-3 524

-5 806

-3 125

Résultat d'exploitation

51 057

51 373

26 055

25 747

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

7 233

-1 078

223

-503

Résultat courant avant impôt

58 290

50 295

26 278

25 244

 

 

 

 

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du Groupe Caisse d'Epargne et recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres,

— Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).
 

VI. – Autres informations.
 

Note 28. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français applicables aux établissements de crédit.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne.

 

 

 

 

 

 

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.  

 

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Epargne Aquitaine - Nord, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans la note II-2 de l’annexe concernant :

— le changement de méthode comptable relatif aux modalités de détermination des décotes sur les créances restructurées, en application du règlement CRC 2005-03 ;

— le changement de méthode comptable relatif aux modalités de détermination de l’amortissement des primes et décotes sur titres détenus, en application du règlement CRC 2005-01 ;

— le reclassement de titres du portefeuille d’investissement en titres de placement en date du 1er janvier 2006 réalisé dans le cadre de la première application du règlement CRC 2005-01 susmentionné.
 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse, nous nous sommes assurés de la correcte application des changements de méthodes comptables mentionnés ci dessus et du caractère approprié de la présentation qui en a été faite.

Estimations comptables :

— Comme indiqué dans les notes II-1.b et III-11.1 de l’annexe aux comptes annuels relatives aux règles et principes comptables, votre Caisse d’Epargne constitue des dépréciations et des provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction, relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle et au passif par des provisions calculées sur base de portefeuille ou destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note II-1-c de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Votre Caisse d'Epargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes II-1-c, II-1-i, III-5 et III-14 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Votre Caisse d'Epargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux (notes II-1-j et II-11.2-b de l'annexe). Ces engagements ont fait l'objet d'une évaluation interne pour ce qui concerne les indemnités de fin de carrière, les médailles du travail et les autres avantages à long terme, et ont été évalués par des actuaires externes pour ce qui concerne la CGRCE. Pour ce qui concerne les engagements relatifs aux indemnités de fin de carrière, aux médailles du travail et aux autres avantages à long terme, évalués par votre Caisse d'Epargne, nous avons examiné les hypothèses et les modalités de calcul sous-tendant leur évaluation. Pour ce qui concerne la CGRCE, nous avons pris connaissance des travaux de validation menés par les commissaires aux comptes du Groupe Caisse d'Epargne, qui ont porté sur les traitements comptables retenus, les paramètres actuariels utilisés, les calculs de répartition des engagements correspondants entre les différentes entités, et nous nous sommes assurés de la correcte prise en compte en comptabilité de la part afférente à votre Caisse d'Epargne. Dans le cadre de nos travaux, nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes II-1-j et II-11.2-b de l'annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participations et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
 

 

 

 

 

 

Toulouse et Bordeaux, le 10 avril 2007.

 

Les Commissaires aux Comptes,

 

 

 

KPMG Audit Département de KPMG S.A. :

Ernst & Young Audit :

Philippe Saint-Pierre ;

Frank Astoux.

 

 

 

 

 

 

 

B. — Comptes annuels consolidés.

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord ont été déposés au Greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

 

 

 

 

 

 

I. — Bilan aux 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

 

(En milliers d'euros.)

Actif

Notes

2006

2005

Opérations interbancaires et assimilées

3,8

3 814 285

3 771 388

Opérations avec la clientèle

4,8

3 353 870

3 149 853

Opérations de crédit bail et assimilées

5

312 888

317 174

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

6,8

1 339 579

1 055 499

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

7

309 503

255 959

Immobilisations corporelles et incorporelles

9

74 753

60 741

Comptes de régularisation et actifs divers

11

367 214

263 201

Total de l'actif

 

9 572 092

8 873 815

 

 

Hors bilan

Notes

2006

2005

Engagements donnés :

15, 16, 17

 

 

Engagements de financement

 

554 491

530 552

Engagements de garantie

 

219 344

317 318

 

 

Passif

Notes

2006

2005

Opérations interbancaires et assimilées

3,8

3 361 407

2 910 281

Opérations avec la clientèle

4,8

5 255 820

5 101 673

Dettes représentées par un titre

8,10

28 444

22 356

Comptes de régularisation et passifs divers

11

243 962

194 621

Provisions

12

50 761

56 962

Dettes subordonnées

14

48 265

48 236

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

14

101 803

101 803

Intérêts minoritaires

 

10 956

10 571

Capitaux propres part du groupe hors FRBG

14

470 674

427 312

Capital souscrit

 

91 626

88 752

Primes d'émissions

 

89 550

89 550

Réserves consolidées et autres

 

242 080

202 307

Résultat de l'exercice (+/-)

 

47 418

46 703

Total du passif

 

9 572 092

8 873 815

 

 

Hors bilan

Notes

2 006

2 005

Engagements reçus :

15, 16, 17

 

 

Engagements de financement

 

165 566

256 636

Engagements de garantie

 

76 780

87 869

 

 

L'annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes consolidés. 

 

II. — Compte de résultat des exercices 2006 et 2005.

 

(En milliers d'euros.)

 

Notes

Exercice 2006

Exercice 2005

Intérêts et produits assimilés

18

344 286

337 396

Intérêts et charges assimilées

18

-257 758

-232 942

Revenus des titres à revenu variable

19

14 749

10 050

Commissions (nettes)

20

66 755

56 751

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

21

442

-203

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

22

21 175

14 153

Autres produits (charges) d'exploitation bancaire (nettes)

23

5 630

3 277

Produit net bancaire

 

195 279

188 482

Charges générales d'exploitation

24

-131 734

-124 093

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-6 047

-5 947

Résultat brut d'exploitation

 

57 498

58 442

Coût du risque

25

-5 747

-4 332

Résultat d'exploitation

 

51 751

54 110

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

26

7 690

-1 955

Résultat courant avant impôt

 

59 441

52 155

Résultat exceptionnel

27

-62

-4 291

Impôt sur les bénéfices

28

-10 952

3 156

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

-3 628

Intérêts minoritaires

 

-1 009

-689

Résultat net - part du groupe

 

47 418

46 703

 

  

L'annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes consolidés. 

 

 

III. — A nnexe aux comptes annuels consolidés.  

 

I. – Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l’exercice.

1. Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. — Les caisses d'épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne et de prévoyance (CNCE). Le Groupe Caisse d'Epargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d'épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des caisses d'épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L 512-99 du code monétaire et financier.

— Caisses d'épargne et de prévoyance : Les caisses d'épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les caisses d'épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales et de certificats coopératifs d’investissement.

— Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

— Caisse Nationale des Caisses d'Epargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne et de prévoyance est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est entièrement détenu depuis le 29 janvier 2007 par les caisses d'épargne et de prévoyance.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d'épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

— Filiales :

– Filiales nationales : Les filiales et participations nationales relèvent de deux grands pôles :

- la Banque commerciale qui regroupe les réseaux bancaires (Banque Palatine et Financière OCEOR) et les activités Immobilier et services spécialisés (dont le Crédit Foncier),

- Natixis, banque d'investissement et de projets commune aux Groupes Caisses d’Epargne et Banque Populaire, qui regroupe désormais les activités de banque de financement et d’investissement (dont IXIS Corporate & Investment Bank), de gestion d’actifs (dont IXIS Asset Management Group) et services aux investisseurs (CACEIS).

– Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'une centrale nationale (CNETI).

– Filiales directes des caisses d'épargne : Par ailleurs, les caisses d'épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes (SDR, sociétés financières, …).
 

2. Système de garantie. — En application des dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier complétées par celles de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, la CNCE en tant qu’organe central, a organisé le système de garantie et de solidarité au sein du Groupe Caisse d’Epargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les caisses d’épargne qui sont affiliées de droit à la CNCE en vertu de l’article L. 512-95 du code monétaire et financier, mais également les établissements de crédit de droit français qui sont affiliés à la CNCE sur décision de celle-ci conformément au Décret du 9 février 2000 pris en application de l’article L. 512-95 du code monétaire et financier. Mais plus globalement, le système de garantie couvre toutes les entités du Groupe en vertu du principe de responsabilité fondée sur les liens d’actionnariat.

Le cas particulier de Natixis, établissement de crédit contrôlé conjointement par la Banque Fédérale des Banques Populaires (« BFBP », organe central du réseau des banques populaires) et la CNCE, relève de la nouvelle disposition introduite par l’article 42 de la Loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 qui complète l’article L. 511-31 du code monétaire et financier. Cette disposition permet l’affiliation d’un établissement de crédit à plusieurs organes centraux qui le contrôlent conjointement directement ou indirectement. Elle peut donc aussi s’appliquer à des filiales de Natixis, dont en particulier IXIS Corporate & Investment Bank. Elle prévoit la conclusion d’une convention entre les organes centraux concernés pour définir les modalités d’exercice de leurs pouvoirs respectifs sur l’établissement affilié ainsi que de mise en oeuvre de leurs obligations à son égard, en particulier en matière de liquidité et de solvabilité.

En tout état de cause, et notamment même si les dispositions précédentes ne sont pas encore entrées en vigueur, la BFBP et la CNCE feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence de Natixis à la demande de la Commission bancaire, et ont pris l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord entre eux, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions de la Commission bancaire d’apporter en tant que de besoin, à parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités bancaires.

Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de Natixis, la BFBP et/ou la CNCE se retrouveraient dans une situation nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice, les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne seraient mis en jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier.

La participation des caisses d'épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du Réseau (FGSR) créé en vertu de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate de l'ordre de 250 millions d'euros. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le Directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d'épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière.

L'objectif de prévention des défaillances du système de garantie Groupe est complémentaire de l'objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le Groupe Caisse d'Epargne contribue.
 

3. Faits caractéristiques de l’exercice :

— Création de Natixis : Le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne ont signé le 6 juin 2006 le protocole d’accord définissant les modalités de création d’une filiale commune, Natixis, destinée à regrouper leurs activités de banque de financements, d’investissement et de services.

L’Assemblée générale mixte de Natexis Banques Populaires du 17 novembre 2006 a approuvé les apports d’actifs de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de prévoyance et de la SNC Champion (filiale de la Banque Fédérale des Banques Populaires) et une augmentation du capital social permettant de rémunérer ces apports. La dénomination sociale de Natexis Banques Populaires est devenue Natixis.

En vue de permettre la constitution de Natixis, la CNCE a apporté à Natexis Banques Populaires, pour un montant d’environ 11 milliards d’euros :

– 100 % de GCE Garanties, de Gestitres, de CIFG Holding, de GCE Affacturage, de GCE Bail, de GCE Financial Services ;

– 98,78 % de IXIS CIB (le solde du capital ayant été apporté par la SNC Champion, après que Sanpaolo IMI International lui ai cédé sa participation) ;

– 79,957 % de IXIS AM Group (la SNC Champion ayant par ailleurs apporté 4,627 % après cession par Sanpaolo IMI International) ;

– 67 % de CEFI ;

– 60 % de Foncier Assurances ;

– 57,85 % de Compagnie 1818 – Banquiers Privés ;

– 50 % de CACEIS,

une partie des CCI émis par les caisses d’épargne le 30 juin 2004 (1,5 milliard d’euros) – le solde des CCI ayant été cédé à la SNC Champion, puis apportés par cette dernière à Natexis Banques Populaires.

Afin de réaliser cet apport les caisses d’épargne et de prévoyance ont préalablement cédé leurs titres CEFI.

Préalablement à ces apports, la CNCE a donc acquis des titres des sociétés apportées auprès des caisses d’épargne et de prévoyance (CEFI) et de ses filiales (des titres GCE Bail, GCE Affacturage et Compagnie 1818 – Banquiers Privés auprès de Banque Palatine et des titres Compagnie 1818 – Banquiers Privés auprès du Crédit foncier de France).

A l’issue de ces opérations d’apports et de cessions, chacun des deux groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire détenait 45,5% du capital de Natixis. Parallèlement, Natixis détient une participation de 20% de chaque Caisse d’Epargne et de Prévoyance au travers des CCI.

Dans l’objectif d’assurer la liquidité et l’attractivité du titre Natixis, les deux actionnaires ont convenu d’accroître le flottant de leur nouvelle banque en cédant des actions auprès du public et des investisseurs. Le 17 novembre 2006, la Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisse d’Epargne, suite à la délivrance par l’AMF de son visa n°06-411, ont donc lancé la mise sur le marché d’une partie des titres qu’elles détiennent dans leur filiale bancaire commune Natixis. Cette cession a pris la forme d’une OPO (offre à prix ouvert).

Un pacte d’actionnaires d’une durée initiale de 15 ans, assorti d’une période de stabilité de leur participation d’au minimum 10 ans, renouvelable par tacite reconduction pour des périodes successives de cinq ans, scelle le partenariat des deux actionnaires au sein de Natixis.

Au 31 décembre 2006, à l’issue de l’opération sur le marché, le capital de Natixis est détenu à parité par la CNCE et la BFBP, à hauteur de 34,44%.

Opérations avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC) : La Caisse des dépôts et consignations, CDC Holding Finance, les caisses d’épargne et la CNCE ont signé le 7 juillet 2006 un protocole d’accord organisant les modalités de rachat de la totalité de la participation de la CDC, via CDC Holding Finance, dans le capital de la CNCE (35 %). Ce protocole d’accord prévoit le rachat et l’annulation de ses propres titres par la CNCE dans le cadre d’une réduction de capital.

Le 18 décembre 2006, la CNCE a procédé au rachat d’actions détenues par CDC Holding Finance pour un montant de 5,5 milliards d’euros, ramenant ainsi la participation de CDC Holding Finance à 10,34 % du capital de la CNCE (avant l’augmentation de capital d’un milliard d’euros réservée aux caisses d’épargne et de prévoyance). Le rachat du solde de la participation est intervenu le 29 janvier 2007. A l’issue de cette dernière opération, les caisses d’épargne détiennent 100 % du capital de la CNCE.

Dans le prolongement du Protocole d’accord précité, les parties ont révisé leur partenariat, dans les domaines de l’assurance-vie, de l’immobilier et du capital investissement. En particulier, la CNCE et CNP Assurances se sont accordées sur la cession à cette dernière de la participation du Groupe Caisse d’Epargne dans le capital d’Ecureuil Vie pour un montant de 1,4 milliard d’euros.

— Fusions de Caisse d’Epargne et de Prévoyance : Mi-novembre 2006, les caisses d’Epargne d’Aquitaine nord et de Poitou-Charentes ont officiellement annoncé la signature d’un protocole d’accord pour ouvrir les travaux visant à étudier les modalités d’un rapprochement.

— Convergence des systèmes d’information : Le Groupe Caisse d’Epargne a lancé au second semestre 2006 le projet ‘Performance du système d’information’, dont l’objectif est d’améliorer la performance de l’informatique au service des caisses d’épargne. Les axes d’amélioration portent sur une meilleure qualité de service et des économies d’échelle. Le périmètre de ce programme concerne les GIE informatiques Siris, Arpège, RSI et Cneti.

La fin de l’année 2006 a vu s’achever la phase d’avant-projet, structurée en chantiers thématiques réunissant les experts concernés et dont l’objectif était d’éclairer les réflexions et de garantir la prise en compte de la spécificité de chaque système d’information (SI) en vue d’une convergence à terme vers un système d’information unique pour les caisses d’épargne.

Le projet se décline en trois étapes : harmonisation, construction et convergence :

– L’harmonisation consistera à préparer l’infrastructure et les projets transversaux nécessaires aux traitements des fusions et des migrations (mi-2007) ;

– La seconde étape va consister à construire le SI de convergence (mi-2008) ;

– La troisième étape qui devrait s’achever courant 2010 permettra la réalisation des fusions et des migrations tout en poursuivant la construction du SI cible.

En l’absence à ce stade d’évaluation suffisamment fiable des coûts qui seront à supporter par la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord, le lancement de ce projet n’a pas eu de conséquence sur les comptes au 31 décembre 2006 de la Caisse d’Epargne.

— Passage aux normes comptables internationales : Pour améliorer le fonctionnement du marché intérieur, le Parlement Européen a adopté en juillet 2002 un règlement obligeant les sociétés qui ne sont pas cotées dans l’Union Européenne (UE) mais dont les titres de dettes sont admis à la cote d’un marché réglementé à appliquer dans leurs comptes consolidés au plus tard en 2007, le référentiel de normes IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’approuvé par l’UE.

Les normes françaises demeurent, en revanche, applicables aux comptes individuels. Elles font toutefois l’objet d’une révision en profondeur par le Conseil National de la Comptabilité dans le sens d’une convergence vers les normes IFRS. Ainsi plusieurs changements de méthode ont été opérés en 2005 et en 2006 dans les comptes de la Caisse d’Epargne par application des nouveaux règlements adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable (note 2).

 

4. Evénements postérieurs à la clôture. — Poursuite du mouvement de fusions entre Caisses d’Epargne.

Les Conseils d’orientation et de surveillance (COS) des Caisses d’Epargne d’Aquitaine Nord et de Poitou-Charentes ont donné mandat à leurs directoires pour engager les études préalables en vue d’une fusion.

 

 

 

II. – Principes d'élaboration des comptes consolidés du groupe Caisse d'Epargne Aquitaine Nord.

1. Principes généraux. — Les comptes consolidés regroupent les comptes de la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord et de ses principales filiales et participations. Ils sont dénommés "Comptes consolidés du Groupe Caisse d'Epargne Aquitaine Nord". Ils sont établis selon les principes fixés par les règlements n°s 99-07 et 2000-04 modifié du Comité de la réglementation comptable.
 

2. Méthodes et périmètre de consolidation :

— Principes généraux : Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord et de toutes ses filiales et participations contrôlées ou sous influence notable.

Les comptes des entreprises sous contrôle exclusif, y compris les entreprises à structure de comptes différentes dont l'activité principale constitue un prolongement des activités bancaires et financières ou relève d'activités connexes sont consolidés par la méthode de l'intégration globale. Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d'une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction, ou du droit d'exercer une influence dominante en vertu d'un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

Les comptes des entreprises que le Groupe contrôle conjointement sont consolidés par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d'une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d'associés ou d'actionnaires de sorte que les politiques financière et opérationnelle résultent de leur accord.

Les comptes des entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidés par la méthode de la mise en équivalence. L'influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle.

Le tableau suivant présente les entités consolidées du Groupe Caisse d'Epargne Aquitaine Nord :

 

Filiales

Nationalité (1)

% De contrôle

% D'intérêts

Méthode d'intégration (2)

Activité exercée

Expanso

F

72,64%

72,64%

IG

Etablissement de crédit

Sud Ouest Bail

F

100,00%

72,64%

IG

Etablissement de crédit

Batimap

F

31,81%

23,10%

IP

Etablissement de crédit

Batimur

F

33,33%

24,21%

IP

Etablissement de crédit

Sebadour

F

65,86%

54,60%

IG

Etablissement de crédit

SCI Tournon

F

100,00%

100,00%

IG

Filiale SCI de gestion et de location

Expanso Investissement

F

79,35%

79,35%

IG

Fonds commun de Placement à Risques

(1) F : française.

(2) MEE : mise en équivalence – IG : intégration globale – IP : intégration proportionnelle.

 

 

 

Aucun mouvement n’est intervenu sur le périmètre de consolidation du Groupe au cours de l’exercice.

— Exclusions : Une entreprise contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès leur acquisition, les titres de cette entreprise sont détenus uniquement en vue de leur cession ultérieure ou lorsque des restrictions sévères et durables remettent en cause substantiellement le contrôle ou l'influence exercée sur cette entreprise ou les possibilités de transferts de fonds entre cette entreprise et les autres entreprises incluses dans le périmètre de consolidation.

Par ailleurs, une filiale ou une participation peut être laissée en dehors de la consolidation lorsque les informations nécessaires à l'établissement des comptes consolidés ne peuvent être obtenues sans frais excessifs ou dans des délais compatibles avec la publication des comptes consolidés.

La valeur de la participation dans ces entreprises est reclassée à la rubrique "Titres de participation non consolidés".

Une entreprise peut également être exclue de la consolidation lorsqu'elle présente, seule ou avec d'autres entreprises en situation d'être consolidées, un caractère non significatif par rapport aux comptes consolidés de l'ensemble des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation. Le tableau suivant récapitule les plus importantes d'entre elles :

 

Sociétés

% Du capital détenu

Valeur nette comptable

Activité

3CE Aquitaine Poitou Charente

33,33%

7,50

Activité internationale et change

CIS Aquitaine Valley

67,80%

2 318,00

Société de service informatique

Emmo Aquitaine

65,00%

305,00

Marchands de biens

Galia Gestion

43,00%

86,00

Gestion de Fonds commun de placement à risques

Loca CE Aquitaine Nord

100,00%

37,00

Portage et location de trame de TER

SCI La Jallere

99,98%

-0,00

Gestion immobilière

Aqtel

49,00%

19,60

Société de télésurveillance

SCI Hourtin Port

41,33%

-0,00

Gestion immobilière

SCI du Vergne

42,71%

-0,00

Gestion immobilière

SA Hôtelière Baie Des Citrons

33,23%

4 473,10

Gestion immobilière

Batigestion

33,35%

114,00

Mise à disposition de moyens

 

 

 

 

3. Retraitements et éliminations. — Les comptes consolidés du Groupe Caisse d'Epargne Aquitaine Nord sont établis selon les règles définies par l'annexe, section III, du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable.

Ce texte prévoit que :

— les comptes des entreprises incluses dans le champ de la consolidation soient rendus homogènes. Les méthodes de comptabilisation sont décrites au chapitre III de la présente annexe,

— certaines méthodes d'évaluation s'appliquent à l'élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment :

– les opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat,

– les biens loués en crédit-bail ou assimilés,

– les écritures passées en application de la législation fiscale,

– les impôts différés.

— Opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat : Les opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat sont enregistrées dans les comptes sociaux selon leur aspect juridique. S'agissant, dans la réalité financière, d'opérations de crédit, la réglementation impose leur retraitement dans les comptes consolidés de manière à en privilégier l'aspect économique.

Les opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat sont donc portées au bilan consolidé pour leur en-cours déterminé d'après la comptabilité dite financière.

La réserve latente, constituée par la différence entre l'amortissement comptable et l'amortissement financier du capital investi, est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d'imposition différée.

— Biens loués en crédit-bail ou assimilés : Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraitées lors de la consolidation afin de les faire apparaître au bilan comme si elles avaient été acquises à crédit.

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : La consolidation impose l'élimination des écritures passées pour la seule application de la législation fiscale.

Sont notamment concernées les écritures suivantes :

– subventions d'investissement,

– provisions réglementées lorsqu'elles ne sont pas assimilées aux fonds pour risques bancaires généraux pour la présentation des états financiers.

— Impôts différés : Toutes les différences temporaires résultant de différences entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif ont été identifiées, de même que les impôts afférents aux écritures de consolidation.

La méthode du calcul global qui consiste à appréhender tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle l'impôt deviendra exigible ou récupérable est retenue pour le calcul des impôts différés.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l'impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles (y compris celles qui résultent des déficits fiscaux et amortissements réputés différés) au niveau de chaque entreprise consolidée. Ces compensations ne peuvent, toutefois, être effectuées que sur des impositions différées calculées au même taux et se résorbant sur des échéances suffisamment proches.

— Elimination des opérations internes au Groupe : L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe a été éliminé. Les plus ou moins-values de cessions d'actifs entre les entreprises intégrées sont elles aussi éliminées. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

En revanche, les plus-values résultant des fusions de caisses d'épargne intervenues lors de la reconfiguration du réseau sont conservées.

 

4. Ecarts d'acquisition. — Le poste "Ecarts d'acquisition" représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constatés à la date d'acquisition des titres consolidés entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante.

Les écarts d'acquisition positifs ou négatifs sont rapportés au résultat selon une durée qui reflète les hypothèses retenues et les objectifs fixés lors de l'acquisition.

 

 

 

 

III – Informations sur les règles et principes comptables. 

 

Note 1. – Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) notamment les règlements du CRC n° 99-07 relatif aux règles de consolidation et n° 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

a. Créances sur les établissements de crédit. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme.

Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit.
 

b. Créances sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de celles matérialisées par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes débiteurs et autres crédits.

Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 15. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

Le classement en encours douteux s'opère au plus tard lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an sont qualifiées de créances compromises à moins que le caractère contraire soit démontré.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les créances qui sont restructurées du fait de la situation financière du débiteur sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variables. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Quand le risque de crédit porte sur des engagements de financement ou de garantie inscrits en hors bilan, le risque est pris en compte sous forme de provision pour risques et charges.

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires, il est constaté sous forme de provision au passif (cf. note 12).

Pour la présentation des comptes en annexe (note 4bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d'Epargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commerciaux, financiers et des risques.
 

c. Titres. — Le terme ‘titres’ recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

La Caisse d’Epargne Aquitaine Nord a pris la décision d’appliquer de manière anticipée, à compter du 1er janvier 2006, le règlement CRC n° 2005-01 qui modifie le règlement CRBF n° 90.01 du 23 février 1990 relatif à la comptabilisation des opérations de titres.

Selon les dispositions du règlement CRC n° 2005-01, les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

En ce qui concerne les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

La Caisse d'Epargne ne détient pas de titres de transaction.

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. L’étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains provenant des éventuels instruments de couverture sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique "Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés".

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie ‘titres de placement’ avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres sauf dans des cas spécifiques énumérés par le règlement n° 2005-01 du CRC.

— Les titres de l'activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-02 du CRC.

L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.

Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable.

Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise, notamment elle permet une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
 

d. Immobilisations incorporelles. — Elles sont inscrites pour leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires).

Les biens sont amortis selon leurs durées probables d’utilisation. En particulier, les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.
 

e. Constructions. — Depuis le 1er janvier 2005, les entreprises appliquent les nouvelles règles introduites par :

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs,

— le règlement CRC n° 2004-06 qui met en application l’avis du CNC n° 2004-15 relatif à la définition, la comptabilisation et à l’évaluation des actifs.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu. Leur valeur a été affectée, s’agissant des actifs immobiliers, par des opérations de fusion.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont isolés en comptabilité amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Au niveau des constructions, la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord distingue trois composants (les éléments de structure, la toiture et les ouvrants). La répartition au niveau de chaque immeuble est réalisée en fonction des coûts réels et les amortissements pour dépréciation sont calculés en fonction des durées probables d’utilisation suivantes :

 

Postes

 

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installation de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et de fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installation des constructions

10 ans

 

 

 

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.
 

f. Autres immobilisations corporelles. — Elles sont inscrites à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires), à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération.

Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.
 

g. Dettes envers les établissements de crédit et comptes créditeurs de la clientèle. — Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale : à vue ou à terme et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature : comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle. Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.
 

h. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.
 

i. Dettes représentées par un titre. — Elles sont présentées selon la nature de leur support. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
 

j. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ils sont évalués selon la même méthode actuarielle que celle appliquée aux avantages postérieurs à l’emploi.

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, …) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, …) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.
 

k. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la Caisse d’Epargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.
 

l. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.
 

m. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément au règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).
 

Note 2. Changements de méthodes comptables. — Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2006 :

— Le règlement CRC n° 2005-03 a modifié, à compter du 1er janvier 2006, le taux de référence pour le calcul des décotes sur créances restructurées (le taux d’origine est appliqué et non plus le taux de marché).

Ce changement de réglementation n’a pas de caractère significatif et aucun impact n’a été comptabilisé dans les capitaux propres.

— Le règlement CRC n° 2005-01 a autorisé à procéder à un reclassement du portefeuille d’investissement à la date du 1er janvier 2006 : La première application de ce règlement conduit à un transfert du portefeuille ‘titres d’investissement’ vers le portefeuille de ‘titres de placement’ pour un montant de 14 412 milliers euros.

— Le règlement CRC n° 2005-01 a généralisé la méthode de calcul actuariel pour l’amortissement des primes et des décotes sur titres détenus. Les changements effectués lors de la première application du règlement CRC n° 2005-01 sont traités selon les dispositions générales liées aux changements de méthode comptable prévu à l’article 314-1 du règlement CRC n° 99-03, c’est-à-dire que l’effet de la nouvelle méthode est calculé de façon rétrospective, comme si celle-ci avait toujours été appliquée. Ce changement de réglementation n’a pas de caractère significatif et aucun impact n’a été comptabilisé.

— En revanche, la Caisse d’Epargne a choisi de ne pas appliquer par anticipation l’avis du CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 relatif à la comptabilisation des comptes et plans d’Epargne logement ainsi que les modalités de constitution de la provision. 

 

 

IV. – Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

 

Bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de provisions.
 

Note 3. Opérations interbancaires et assimilées :

 

(En milliers d'euros)

Actif 2006

 

Actif 2005

Passif 2006

Passif 2005

Caisses, banques centrales, CCP

38 020

36 918

0

0

Créances et dettes sur les établissements

 

 

 

 

De crédit

3 776 265

3 734 470

3 361 407

2 910 281

A vue

2 466 941

2 428 802

148 715

93 600

A terme

1 309 324

1 305 668

3 212 692

2 816 681

Total

3 814 285

3 771 388

3 361 407

2 910 281

 

 

 

La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 1 938 962 milliers d'euros au 31 décembre 2006.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 80 840 milliers d'euros et 30 021 milliers d'euros au 31 décembre 2006.
 

Note 4. Opérations avec la clientèle :

 

Actif

2006

2005

Créances commerciales

1 984

2 426

Autres concours à la clientèle

3 269 831

3 054 274

Crédits de trésorerie

340 579

305 098

Crédits à l'équipement

1 058 346

1 076 127

Prêts épargne logement

44 858

57 323

Autres crédit à l'habitat

1 800 576

1 593 142

Autres

25 472

22 584

Comptes ordinaires débiteurs

19 830

34 494

Créances rattachées

24 460

23 667

Créances douteuses

78 570

78 410

Provisions sur créances douteuses

-40 805

-43 418

Total

3 353 870

3 149 853

 

 

Passif

2006

2005

Comptes d'épargne à régime spécial

4 072 798

4 083 850

Livret A

1 985 397

1 946 168

Livret Jeune, livret B et Codevi

451 432

442 972

Pel et Cel

1 070 194

1 136 890

Lep

534 347

522 527

Pep

19 138

26 313

Autres

12 290

8 980

Autres dettes

1 139 884

1 011 150

Comptes ordinaires créditeurs

798 811

766 318

Autres

341 073

244 832

Dettes rattachées

43 138

6 673

Total

5 255 820

5 101 673

 

 

 

 

Note 4 bis. Répartition des encours de crédit :

— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2006 : 

 

(En milliers d'euros)

 

Créances saines

 

Créances douteuses

Dont créances douteuses

douteuses compromises

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

3 776 265

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

3 316 105

78 570

-40 805

39 133

-26 970

Particuliers : crédits immobiliers

1 535 379

17 790

-5 537

8 863

-4 394

Particuliers : autres

268 434

36 106

-21 406

18 229

-13 512

Professionnels

180 239

19 268

-10 543

10 663

-7 901

Entreprises

549 021

3 931

-2 262

785

-570

Collectivités et institutionnels locaux

718 137

945

-547

489

-489

Autres

64 895

530

-510

104

-104

 

 

 

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 2 926 milliers d’euros , après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 217 milliers d'euros au 31 décembre 2006 (cf. note 1.b).
 

Note 5. Opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Mobilier

 

 

Immobilier

280 927

283 260

Autres postes

42 147

48 446

Créances rattachées

13 231

7 466

Provisions

-23 417

-21 998

Total

312 888

317 174

 

 

 

 

Note 6. Obligations, actions, autres titres a revenus fixes et variables :
 

 

Transaction

Placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

Total 2006

Total 2005

Effets publics et valeurs assimilées (3)

0

20 095

0

 

450

20 545

41 988

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

567 091

15 811

 

9 483

592 385

683 151

Actions et autres titres à revenu variable (2)

0

737 836

 

9 146

212

747 194

372 556

Total 2006

0

1 325 022

15 811

9 146

10 145

1 360 124

 

Total 2005

0

1 039 246

37 106

9 574

11 769

 

1 097 695

(1) dont titres cotés 566 565 milliers d'euros en 2006 contre 667 521 milliers d'euros en 2005.

(2) dont titres 0 cotés milliers d'euros en 2005 contre 3 883 milliers d'euros en 2005.

(3) inclus dans « Opérations Interbancaires et assimilées ».

 

 

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à 7 160 milliers d'euros en 2006 contre 8 882 milliers d'euros en 2005 pour les titres de placement, et à 695 milliers d'euros en 2006, contre moins 778 milliers d'euros, en 2005 pour les titres d'investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 58 507 milliers d'euros.

Il n’y a pas de créances représentatives des titres prêtés au 31 décembre 2006. Il en est de même sur l’exercice 2005.

Il n'y a pas eu de transfert de titres au cours de la période

L’encours des titres d’investissement reclassé vers la catégorie placement au 1°janvier 2006, au titre de la première application CRC 2005-01 s’élève à 14 412 milliers d’euros.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit :

 

(En milliers d'euros)

Placement

Activité de portefeuille

 

2006

2005

2006

2005

Valeur nette comptable

1 350 766

1 049 668

9 358

9 574

Valeur de marché

1 372 600

1 068 928

12 164

12 648

Plus-values latentes (1)

21 834

19 260

2 806

3 074

Moins-values latentes provisionnées

1 467

3 102

5 424

5 940

(1) dont 10 322 milliers d'euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 11 512 milliers d'euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

 

 

 

Note 7. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus a long terme :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Participations et parts dans les entreprises liées non consolidées

290 410

235 915

Autres titres détenus à long terme

19 093

20 044

Total

309 503

255 959

 

 

 

Les montants détenus dans des établissements de crédit s'élèvent à 254 423 milliers d'euros en 2006 (205 107 en 2005) pour les participations et filiales.

Les montants de provisions pour dépréciation s'élèvent à 3 621 milliers d'euros en 2006 (4 408 en 2005) pour les participations et filiales, à 2 723 milliers d'euros en 2006 (2 576 en 2005) pour les autres titres détenus à long terme.
 

a. Participations non consolidées :

 

Informations financières

Filiales et participations

 

Capital

 

Capitaux propres autres que le capital (1)

 

Quote part du capital détenue (en %)

  

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la sté et non encore remboursés

 

Montant des cautions et avals donnés par la société

  

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

  

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

  

Dividendes encaissés par la sté au cours de l'exercice

  

Observations

 

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la sté astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIS Aquitaine Valley

3 418

 

67,80

2 318

2 318

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA Hôtelière Baie des Citrons

13 149

-848

33,23

4 473

4 473

 

 

 

 

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de la sté astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

238 268

238 209

14

 

 

 

10 230

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

 

 

 

55 515

48 230

15 259

 

 

 

817

 

Participations dans les sociétés étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

b. Entreprises dont la Caisse d'Epargne ou ses filiales sont associées indéfiniment responsables :
 

Dénomination

Siège

Forme juridique

3CE

3, Av de la Jallère 33049 Bordeaux

GIE

Vavin Tahiti Bail

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Olivia Bail

19, Bd des Italiens 75002 Paris

GIE

Sorefi TGV Bail I

80, Rue Beaubourg 75003 Paris

GIE

Sorefi TGV Bail II

80, Rue Beaubourg 75003 Paris

GIE

Sorefi TGV bail III

80, Rue Beaubourg 75003 Paris

GIE

Ecureuil TGV Bail I

260, Bd St Germain 75007 Paris

GIE

Spring Rain

103, Av des Champs Elysées 75008 Paris

GIE

Sylvie Bail

19, Rue des Capucines 75001 Paris

GIE

Véronique Bail

19, Rue des Capucines 75001 Paris

GIE

Keltia

41, Av de l'Opéra 75002 Paris

GIE

Amtrak

260, Bd St Germain 75007 Paris

GIE

Bai-Brittany Ferries

260, Bd St Germain 75007 Paris

GIE

Easi

3, Av de la Jallère 33049 Bordeaux

GIE

Ecureuil Aquit Poitou-Charentes

Av du Futuroscope 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

Navire H 1413

19, Bd des Italiens 75002 Paris

GIE

Crédécureuil

27/29, Rue de la Tombe Issoire 75673 Paris

GIE

GEMO RSI

76 Boulevard Pasteur 75015 Paris

GIE

Sedi RSI

76 Boulevard Pasteur 75015 Paris

GIE

Roxane de Bergerac

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

CDS Ecureuil

77, Bd St Jacques 75014 Paris

GIE

GIE Chiberta

4 Rue Gaillon 75002 Paris 02

GIE

GIE Chantaco

4 Rue Gaillon 75002 Paris 02

GIE

Opéra 1 Bail

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Savinien de Bergerac

9, Quai du Prés P.Doumer 92400 Courbevoie

GIE

Pronyfi

37, Av Henry Lafleur 98 849 Nouméa Cedex

GIE

Tournon

61, Rue du Château d'eau 33076 Bordeaux

SCI

La Jallère

1, Terrasse Front du Médoc 33000

SCI

Hourtin Port

110, Av de la Jallère 33075 Bordeaux

SCI

Du Vergne

Rue du Vergne 33080 Bordeaux Cedex

SCI

 

 

 

 

Note 8. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, hors créances et dettes rattachées.

 

De 0 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

2006

Total des emplois

153 928

585 655

2 228 177

2 386 764

5 354 524

Effets publics et valeurs assimilées

0

20 095

0

0

20 095

Créances sur les établissements de crédit

133 937

190 504

570 432

394 356

1 289 229

Opérations avec la clientèle, crédit bail

19 991

309 238

1 301 919

1 831 150

3 462 298

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

65 818

355 826

161 258

582 902

Total des ressources

1 171 180

783 573

1 668 406

936 306

4 559 465

Opérations interbancaires et assimilés

607 527

392 076

1 372 075

841 014

3 212 692

Opérations avec la clientèle

544 708

388 110

292 083

95 292

1 320 193

Dettes représentées par un titre :

18 945

3 387

4 248

0

26 580

Bons de caisse et d'épargne

7 648

1 720

4 248

0

13 616

TMI et TCN

11 297

1 667

0

0

12 964

 

 

 

Note 9. Immobilisations corporelles et incorporelles.
 

a. Variations ayant affecté les postes d'immobilisations :
 

 

Valeur brute 31/12/2005

Acquisitions

Cessions / Mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute 2006

Amortissements et dépréciations 31/12/2006

Valeur nette 2006

Incorporelles

20 433

1 281

-148

0

21 566

-16 696

4 870

Corporelles

140 571

25 197

-10 348

0

155 420

-85 537

69 883

Total

161 004

26 478

-10 496

0

176 986

-102 233

74 753

 

 

 

 

b. Immobilisations incorporelles. — L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2006 concerne (valeur nette en milliers d'euros) :

— les logiciels : 340 milliers d’euros ;

— les fonds commerciaux : 1 582 milliers d’euros ;

— les certificats d'association des fonds de garantie des dépôts : 2 804 milliers d’euros.
 

c. Immobilisations corporelles. — La valeur nette au 31 décembre 2006 des terrains et constructions s'élève à 37 949 milliers d'euros, dont 31 578 milliers d'euros utilisés pour les propres activités du Groupe.
 

Note 10. Dettes représentées par un titre :

Dettes représentées par un titre

(En milliers d'euros)

2006

2005

Bons de caisse et bons d'épargne

15 365

20 772

TMI et TCN

13 079

1 584

Total

28 444

22 356

 

 

 

 

Les intérêts courus à payer inclus dans le poste "Dettes représentées par un titre" totalisent 1 864 milliers d'euros.

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 13 milliers d'euros.
 

Note 11. Comptes de régularisation :

(En milliers d'euros)

Actif

Passif

Charges et produits à répartir

9

0

Charges et produits constatés d'avance

568

42 031

Produits à recevoir / Charges à payer

19 945

29 799

Valeurs à l'encaissement

121 491

70 857

Autres

6 308

4 002

Total 2006

148 321

146 689

Total 2005

112 183

108 781

 

 

 

 

Les principaux éléments constitutifs des impôts différés sont :

— pour les passifs latents, les plus-values de fusion et les quotes-parts de résultats déficitaires de GIE à incidence fiscale ;

— pour les actifs latents, les plus-values taxées sur OPCVM et les provisions pour engagements de retraite.
 

Note 12. Provisions :
 

a. Provisions

(En milliers d'euros)

01/01/06

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres

Total 2006

Litiges, amendes et pénalités

1 928

93

0

-924

0

1 097

Risque de contrepartie

12 376

5 672

0

-849

-59

17 140

Engagements sociaux

37 333

2 000

0

-11 425

0

27 908

Autres opérations bancaires et non bancaires

5 325

2 231

0

-3 284

344

4 616

Total

56 962

9 996

0

-16 482

285

50 761

 

 

 

 

b. Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie :

(En milliers d'euros)

01/01/06

Dotations

Reprises

Autres mouvements

Total 2006

Provisions inscrites en déduction des éléments d'actif

-43 418

-13 842

16 357

98

-40 805

Crédits à la clientèle

-43 418

-13 842

16 357

98

-40 805

Autres

0

0

0

0

0

Provisions inscrites au passif

12 376

5 672

-849

-59

17 140

Risques d'exécution d'engagement par signature

911

0

-849

-62

0

Crédits à la clientèle

11 465

5 672

0

3

17 140

Total

-31 042

-8 170

15 508

39

-23 665

 

 

 

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations permettant d’évaluer les probabilités de défaillance sont disponibles.
 

c. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les caisses d'épargne. L'engagement de la caisse d'épargne est limité au versement des cotisations (14 116 milliers d'euros en 2006).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la caisse d'épargne sont les suivants :

– CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une caisse de retraite propre au GCE, la CGRCE, assimilée à un fonds d'avantages à long terme ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés selon la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan : 

 

CGRCE

Retraite

Autres engagements

Total 31/12/2006

CGRCE

Total 01/01/06

Valeur actualisée des engagements financés (a)

132 288

 

 

132 288

137 942

137 942

Juste valeur des actifs du régime (b)

112 736

 

 

112 736

106 745

106 745

Juste valeur des droits à remboursements (c)

21 466

 

 

21 466

30 971

30 971

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

4 967

970

5 937

 

0

Eléments non reconnus: écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-11 573

-740

-21

-2 334

566

566

Solde net au bilan (a) - (b) - (c) + (d) - (e)

-341

5 707

991

6 357

-340

-340

Passif

21 125

5 707

991

27 823

30 630

30 630

Actif

-21 466

 

 

-21 466

-30 971

-30 971

 

 

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

CGRCE (1)

Retraites

Autres engagements

Total

Total 2006

0

14 116

 

14 116

 

 

 

(1) Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

CGRCE

Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

Coût des services rendus de la période

 

Coût financier

4 576

Rendement attendu des actifs du régime

-3 182

Rendement attendu des droits à remboursement

-1 394

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

 

Autres

 

Total 2006

0

 

 

 

Au cours de l'exercice 2006, une opération de transfert d'un montant total de 10 899 milliers d'euros a été réalisée vers la CGRCE.
 

— Principales hypothèses actuarielles :

(En pourcentage)

 

CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2006

01/01/2006

31/12/2006

01/01/2006

31/12/2006

01/01/2006

Taux d'actualisation net

4,10%

3,90%

2,68%

3,30%

3,68%

3,30%

Rendement attendu des actifs du régime

4,10%

3,80%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

3,90%

2,20%

 

 

 

 

 

 

 

 

Note 13. Ecarts d'acquisition. — Le poste "Ecarts d'acquisition" figurant au bilan représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constaté à la date d'acquisition des titres consolidés, entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante.
 

Note 14. Capitaux propres consolidé, FRBG, dettes subordonnées :
 

a. Variation des capitaux propres consolidés, part du Groupe hors FRBG :

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées

Résultat

Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2004

88 752

89 550

193 799

34 827

406 928

Mouvements de l'exercice 2005

0

0

8 509

11 876

20 385

Au 31 décembre 2005

88 752

89 550

202 308

46 703

427 313

Augmentation capital

2 874

0

 

 

 

Affectation réserves

0

0

46 703

-46 703

0

Distribution de dividendes

0

0

-6 866

0

-6 866

Autres variations, changements de méthode

0

0

-65

0

-65

Résultat 2006

0

0

 

47 418

47 418

Acompte sur dividende

 

 

0

 

 

Au 31 décembre 2006

91 626

89 550

242 080

47 418

470 674

 

 

 

Le capital social de la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord s'élève à 91 626 milliers d'euros et est composé pour 73 301 milliers d’euros de 3 665 069 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 18 325 milliers d’euros de certificats d'investissement, initialement souscrits par la CNCE et apportés à Natixis lors de l’opération de constitution de cette dernière en novembre 2006 (cf. faits caractéristiques de l’année).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 2 874 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 20 novembre 2006, par l’émission au pair :

— 115 000 parts sociales nouvelles de vingt euros de valeur nominale chacune ;

— 28 750 CCI nouveaux de vingt euros de valeur nominale chacun.

Les changements de méthodes intervenus au 1er janvier 2006 sont décrits en note 2.
 

b. Variation du FRBG :

(En milliers d'euros)

31/12/2005

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2006

Fonds pour risques bancaires généraux

101 803

0

0

0

101 803

 

 

 

 

c. Dettes subordonnées. — Courant novembre 1999, la CNCE a procédé à une émission de titres subordonnés remboursables pour un montant de 745,5 millions d'euros au taux fixe de 5,6%. Ces titres seront amortis en totalité le 5 novembre 2011 à leur valeur nominale. Corrélativement, la CNCE a accordé des prêts subordonnés remboursables "miroirs" au profit des caisses d'épargne ayant les mêmes caractéristiques et la même échéance que les TSR. Les emprunts subordonnés de la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Échéance

11 133 milliers d'euros

Euros

Base Euribor 3M

Novembre 2011

34 467 milliers d'euros

Euros

Taux fixe

Novembre 2011

2 290 milliers d'euros

Euros

Base Euribor 3M

Novembre 2011

 

 

 

 

 

Hors bilan et opérations assimilées. 

 

Note 15. Engagements donnés et reçus :

Hors bilan

(En millions d'euros)

Donnés

Reçus

2006

2005

2006

2005

Engagements de financement :

 

 

 

 

Engagements en faveur d'établissements de crédit

12 274

61 934

165 566

256 636

Engagements en faveur de la clientèle

542 217

468 618

 

 

Total

554 491

530 552

165 566

256 636

Engagements de garantie :

 

 

 

 

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

0

13 000

76 780

87 859

Engagements d'ordre de la clientèle

219 344

304 318

 

 

Total

219 344

317 318

76 780

87 859

 

 

 

A la clôture de l'exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par le Groupe.
 

Note 16. Opérations sur instruments financiers a terme.
 

a. Engagements sur instruments financiers à terme. — Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

 

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2006

Total 2005

Opérations sur marchés de gré a gré (1)

 

 

 

 

 

Opérations fermes

322 125

0

0

322 125

348 253

Opérations conditionnelles

38 000

0

0

38 000

38 000

Total (montants nominaux)

360 125

0

0

360 125

386 253

Total (juste valeur)

-1 213

 

 

 

 

 

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.
 

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

(En milliers d'euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

318 598

0

3 527

0

322 125

Opérations conditionnelles

38 000

0

0

0

38 000

Achats

38 000

0

0

0

38 000

Ventes

0

0

0

0

0

Total 2006

356 598

0

3 527

0

360 125

Total 2005

375 701

0

10 552

0

386 253

 

 

 

 

 

(En milliers d'euros)

de 0 à 1 an

de 1 à 5 ans

plus de 5 ans

Total 2006

Total 2005

Opérations sur marchés de gré a gré (1)

 

 

 

 

 

Opérations fermes

26 053

193 534

102 538

322 125

348 253

Opérations conditionnelles

0

38 000

0

38 000

38 000

Total

26 053

231 534

102 538

360 125

386 253

 

 

 

 

c. Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

— le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration ("add ons"), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord par :

— la signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;

— la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de titres".

(En milliers d'euros)

Gouvernement et banques centrales de l'OCDE et org. Assimilés

Etablissements financiers de l'OCDE et org. Assimilés

Autres contreparties

Total 2006

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation

 

4

43

47

Effets des accords de compensation par liquidation

 

 

 

0

Effet de collatéralisation

 

 

 

0

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

 

4

43

47

Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

 

1

22

23

(1) dont coût de remplacement net positif.

 

 

 

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au Réseau des caisses d'épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

Au 31 décembre 2006, l'équivalent risque de crédit pondéré, tel qu'il ressort du précédent tableau, représente 0,484 % de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,034 % au 31 décembre 2005.
 

Note 17. Autres engagements ne figurant pas au hors-bilan. — Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2006.

 

 

Compte de résultat.

Note 18. Intérêts, produits et charges assimilés : 

(En milliers d'euros)

 

Produits

Charges

2006

2005

2006

2005

Sur opérations avec les établissements de crédit

134 577

129 787

-108 877

-93 845

Sur opérations avec la clientèle

150 271

146 023

-124 836

-116 099

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

38 090

40 288

-12 815

-11 862

Relatives à des dettes subordonnées

0

0

-2 321

-2 218

Sur opérations de crédit-bail

21 148

21 187

-8 754

-8 818

Autres intérêts et produits assimilés

200

111

-155

-100

Total

344 286

337 396

-257 758

-232 942

  

 

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

— la couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste "Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle" pour un montant de 46 650 milliers d'euros en 2006 ;

— un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 19 420 milliers d'euros en 2006.
 

Note 19. Revenus des titres à revenu variable :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Actions et autres titres à revenu variable

439

493

Titres de l'activité de portefeuille

153

0

Participations et autres titres détenus à long terme

3 927

1 191

Parts dans les entreprises liées

10 230

8 366

Total

14 749

10 050

 

 

 

Note 20. Commissions :

(En milliers d'euros)

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

-1 122

1 394

Sur opérations avec la clientèle

0

26 226

Relatives aux opérations sur titres

-361

8 018

Sur moyens de paiement

-10 739

19 990

Sur vente de produits d'assurance-vie

 

22 231

Autres commissions (1)

-4 900

6 018

Total 2006

-17 122

83 877

Total 2005

-15 770

72 521

 (1)

— Autres commissions Charges :

– Commissions s/opérations avec la CNCEP : 2 829 milliers d’euros ;

– Commissions s/charges sur titres gérés en dépôts : 1 705 milliers d’euros ;

– Commissions s /autres prestations de services financiers : 366 milliers d’euros.

— Autres commissions Produits :

– Commissions s/ventes de prod d’assurance hors vie : 1 383 milliers d’euros ;

– Commissions s/engagements de garantie d’ordre de la clientèle : 437 milliers d’euros ;

– Commission s/produits locations coffres forts : 273 milliers d’euros ;

– Commissions s/services télématiques : 311 milliers d’euros ;

– Commissions sur autres produits : 3 614 milliers d’euros.


 

Note 21. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Change

26

14

Instruments financiers

416

-217

Total

442

-203

  

 

Note 22. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

(En milliers d'euros)

Titres de placement

TAP

Total 2006

Total 2005

Résultat des cessions

18 271

721

18 992

12 056

Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

1 634

549

2 183

2 097

Total

19 905

1 270

21 175

14 153

 

 

 

Note 23. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

(En milliers d'euros)

Produits

Charges

Nettes

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 421

-303

1 118

Transferts de charges

1 140

-5

1 135

Autres produits et charges

11 558

-8 180

3 378

Total 2006

14 119

-8 488

5 631

Total 2005

10 703

-7 426

3 277

  

 

Note 24. Charges générales d'exploitation :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Frais de personnel

-77 182

-72 639

Salaires et traitements

-44 893

-42 669

Charges de retraite

-14 116

-14 485

Autres charges sociales et fiscales

-15 123

-13 083

Intéressement et participation

-3 050

-2 402

Impôts et taxes

-4 362

-4 110

Services extérieurs et autres frais administratifs

-50 190

-47 344

Total

-131 734

-124 093

  

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

Cadres

241

Non cadres

933

 

1 174

 

  

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2006 aux membres des organes de Direction et de Surveillance à raison de leurs fonctions s’élève à 1 336,98 milliers d’euros.
 

Note 25. Coût du risque :

(En milliers d'euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux provisions

-13 081

-6 516

-19 597

Reprises de provisions

20 060

2 401

22 461

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

-7 329

 

-7 329

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

-1 768

 

-1 768

Récupération sur créances amorties

486

 

486

2006

-1 632

-4 115

-5 747

2005

-2 858

-1 474

-4 332

 

 

 

Note 26. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Sur immobilisations corporelles

226

155

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et

 

 

Autres titres détenus à long terme

7 464

-2 110

Total

7 690

-1 955

  

 

Note 27. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.
 

Note 28. Impôts sur les bénéfices :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Impôts courant

-7 041

-8 050

Impôts différé

-3 928

11 158

Avoirs fiscaux, crédits d'impôts et autres impôts

17

48

Total

-10 952

3 156

  

 

Note 29. Répartition de l'activité - banque commerciale :

(En milliers d'euros)

 

Total de l'activité

Dont banque commerciale

2006

2005

2006

2005

Produit net bancaire

195 279

188 482

167 756

160 660

Frais de gestion

-137 781

-130 040

-129 207

-128 243

Résultat brut d'exploitation

57 498

58 442

38 549

32 417

Coût du risque

-5 747

-4 332

-2 906

-3 933

Résultat d'exploitation

51 751

54 110

35 643

28 484

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

7 690

-1 955

-46

-1 380

Résultat courant avant impôt

59 441

52 155

35 597

27 104

 

  

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du Groupe Caisse d'Epargne et recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres ;

— Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Epargne Aquitaine - Nord relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2006, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessusSans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans la note III-2 de l’annexe concernant :

— le changement de méthode comptable relatif aux modalités de détermination des décotes sur les créances restructurées, en application du règlement CRC 2005-03,

— le changement de méthode comptable relatif aux modalités de détermination de l’amortissement des primes et décotes sur titres détenus, en application du règlement CRC 2005-01,

— le reclassement de titres du portefeuille d’investissement en titres de placement en date du 1er janvier 2006 réalisé dans le cadre de la première application du règlement CRC 2005-01 susmentionné.
 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse, nous nous sommes assurés de la correcte application des changements de méthodes comptables mentionnés ci dessus et du caractère approprié de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables : Comme indiqué dans les notes III-1.b et IV-12-b de l’annexe aux comptes consolidés relatives aux règles et principes comptables, votre Caisse d’Epargne constitue des dépréciations et des provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction, relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle et au passif par des provisions calculées sur base de portefeuille ou destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note III-1-c de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Votre Caisse d'Epargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes III-1-c, III-1-i, IV-6 et IV-16 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Votre Caisse d'Epargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux (notes III-1-j et IV-12-c de l'annexe). Ces engagements ont fait l'objet d'une évaluation interne pour ce qui concerne les indemnités de fin de carrière, les médailles du travail et les autres avantages à long terme, et ont été évalués par des actuaires externes pour ce qui concerne la CGRCE. Pour ce qui concerne les engagements relatifs aux indemnités de fin de carrière, aux médailles du travail et aux autres avantages à long terme, évalués par votre Caisse d'Epargne, nous avons examiné les hypothèses et les modalités de calcul sous-tendant leur évaluation. Pour ce qui concerne la CGRCE, nous avons pris connaissance des travaux de validation menés par les commissaires aux comptes du Groupe Caisse d'Epargne, qui ont porté sur les traitements comptables retenus, les paramètres actuariels utilisés, les calculs de répartition des engagements correspondants entre les différentes entités, et nous nous sommes assurés de la correcte prise en compte en comptabilité de la part afférente à votre Caisse d'Epargne. Dans le cadre de nos travaux, nous avons vérifié le caractère approprié de l'information fournie dans les notes III-1-j et IV-12-c de l'annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

 

Toulouse et Bordeaux, le 10 avril 2007,

Les Commissaires aux Comptes :
 

KPMG Audit Département de KPMG S.A. :

ERNST et YOUNG Audit :

Philippe Saint-Pierre ;

Frank Astoux.

 

 

 

 

 

0706504

11/05/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Nord
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5011
Texte de l'annonce :

0705011

11 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD  

Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 91 626 720 €.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex.

 353 821 028. RCS Bordeaux.

 

Situation non consolidée au 31 mars 2007.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, CCP

41 465

Effets Publics et Valeurs assimilées

20 727

Créances sur les Etablissements de Crédit

3 847 446

Créances sur la Clientèle

3 339 651

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

585 969

Actions et Autres Titres à revenu variable

922 933

Participations et Autres Titres détenus à long terme

68 011

Parts dans les Entreprises liées

275 493

Immobilisations incorporelles

4 822

Immobilisations corporelles

46 771

Autres actifs

150 809

Comptes de Régularisation

157 172

    Total actif

9 461 269

 

Passif

Montants

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 435 819

Comptes créditeurs de la Clientèle

5 162 645

Dettes représentées par un titre

25 395

Autres passifs

46 126

Comptes de Régularisation

135 007

Provisions pour Risques et Charges

55 068

Dettes subordonnées

46 438

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

101 802

Capitaux propres Hors FRBG

401 563

  Capital

91 627

  Primes d'émission

89 550

  Réserves

219 907

  Provisions règlementées

479

  Report à nouveau

0

  Résultat en instance d'approbation

51 406

    Total passif

9 461 269

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés

 

  Engagements de financement

569 374

  Engagements de garantie

194 582

  Engagements sur titres

4 984

Engagements reçus

 

  Engagements de financement

119 772

  Engagements de garantie

1 236 336

  Engagements sur titres

4 984

 

0705011

17/01/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Nord
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 204
Texte de l'annonce :

0700204

17 janvier 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°8


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD

Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 88 751 720 €.

Siège social : 61, rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

I. — Les comptes sociaux et les comptes consolidés publiés au Bulletin des Annonces légales obligatoires du 28 juin 2006 ont été approuvés par l'assemblée générale ordinaire qui s'est tenue le 28 avril 2006, sans modification.

 

 

II. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels .

Exercice clos le 31 décembre 2005.

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2005, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d'Epargne Aquitaine Nord, tels qu'ils sont joints au présent rapport ; — la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l'annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre, à compter du 1er janvier 2005, de changements de méthodes comptables relatifs à l'application :

— du règlement CRC n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit et prescrivant de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis ;

— du règlement CRC n° 2002-10 relatif à l'amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— du règlement CRC n° 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l'évaluation des actifs ;

— de la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité relative à l'identification, l'évaluation et la comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Caisse d'Epargne, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables : Votre Caisse d'Epargne constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (notes 1-d, 1-h, 11-a et 11-b de l'annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l'actif et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d'utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 1-b de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Votre Caisse d’Epargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 1-c, 1-g, 5 et 14 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d’Epargne et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Votre Caisse d'Epargne constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux. Dans le cadre de nos travaux, nous nous sommes assurés du caractère pertinent de la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que des hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 1-f et 11-c de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Toulouse et Bordeaux, le 11 avril 2006.

Les Commissaires aux Comptes :

 

KPMG Audit,

Département de KPMG S.A. :

Ernst & Young Audit :

Philippe Saint-Pierre ;

Frank Astoux.

  

III. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2005.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2005, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre, à compter du 1er janvier 2005, des changements de méthodes comptables relatifs à l’application :

— du règlement CRC n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit et prescrivant de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis ;

— du règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— de la Recommandation n°2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité relative à l’identification, l’évaluation et la comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus ainsi que de leur présentation.

— Estimations comptables :

– Le groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Nord constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (notes 1-d, 1-h et 12 de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l’actif et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 1-b de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Le groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Nord détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 1-c, 1-g, 6 et 16 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et aux instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la Caisse et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Le groupe Caisse d’Epargne Aquitaine Nord constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux. Dans le cadre de nos travaux, nous nous sommes assurés du caractère pertinent de la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que des hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 1-f et 12-c de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Toulouse et Bordeaux, le 11 avril 2006.

Les Commissaires aux Comptes :

 

KPMG Audit,

Département de KPMG S.A. :

Ernst & Young Audit :

Philippe Saint-Pierre,

Associé ;

Frank Astoux,

Associé.

 

0700204

20/10/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Nord
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 15412
Texte de l'annonce :

0615412

20 octobre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°126


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD  

Banque coopérative régle par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 88 751 720 €.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux. 

 

Situation au 30 septembre 2006  

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant 

Caisse , banques centrales, C.C.P.

39 898

Effets publics et valeurs assimilées

20 384

Créances sur les établissements de crédit

3 983 512

Créances sur la clientèle

3 202 054

Obligations et autres titres à revenu fixe

637 921

Actions et autres titres à revenu variable

562 223

Participations et autres titres détenus à long terme

51 687

Parts dans les entreprises liées

247 662

Immobilisations incorporelles

4 759

Immobilisations corporelles

40 838

Autres actifs

140 857

Comptes de régularisation

132 538

    Total actif

9 064 333

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 106 694

Comptes créditeurs de la clientèle

5 142 907

Dettes représentées par un titre

28 335

Autres passifs

21 858

Comptes de régularisation

161 055

Provisions pour risques et charges

53 597

Dettes subordonnées

47 396

Fonds pour risques bancaires généraux

103 802

Capitaux propres hors FRBG

398 689

    Capital

88 752

    Primes d'émission

89 550

    Réserves

219 908

    Provisions règlementées

479

    Report à nouveau

0

        Total passif

9 064 333

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

572 257

    Engagements de garantie

226 337

    Engagements sur titres

10 101

Engagements recus

 

    Engagements de financement

234 772

    Engagements de garantie

1 205 530

    Engagements sur titres

10 101

 

 

0615412

24/07/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Nord
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11529
Texte de l'annonce :

0611529

24 juillet 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°88


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD

 Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 88 751 720 €.

Siège social : 61, Rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

 

Situation non consolidé au 30 juin 2006.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

40 395

Effets publics et valeurs assimilées

21 197

Créances sur les établissements de crédit

3 845 395

Créances sur la clientèle

3 169 712

Obligations et autres titres a revenu fixe

645 730

Actions et autres titres a revenu variable

531 074

Participations et autres titres détenus a long terme

52 306

Parts dans les entreprises liées

249 035

Immobilisations incorporelles

4 593

Immobilisations corporelles

39 996

Autres actifs

168 256

Comptes de régularisation

93 725

     Total actif

8 861 414

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 018 814

Comptes créditeurs de la clientèle

5 070 064

Dettes représentées par un titre

28 326

Autres passifs

35 900

Comptes de régularisation

104 295

Provisions pour risques et charges

54 619

Dettes subordonnées

46 905

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

103 802

Capitaux propres hors FRBG

398 689

  Capital

88 752

  Primes d'émission

89 550

  Réserves

219 908

  Provisions règlementées

479

  Report à nouveau

0

     Total passif

8 861 414

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

 

     Engagements de financement

619 483

     Engagements de garantie

254 601

Engagements reçus :

 

     Engagements de financement

245 890

     Engagements de garantie

758 180

 

0611529

28/06/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine Nord
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8649
Texte de l'annonce :

0608649

28 juin 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°77


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD

 

Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 88 751 720 €.

Siège social : 61, rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

 

Documents comptables annuels.

 

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord ont été déposés au greffe du tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

 

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan aux 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

2005

2004

Caisses, banques centrales et C.C.P.

 

36 887

30 757

Effets publics et valeurs assimilées

5, 7

41 988

63 770

Créances sur les établissements de crédit

3, 6, 7

3 851 332

4 417 602

    A vue

 

2 396 861

2 505 909

    A terme

 

1 454 471

1 911 693

Opérations avec la clientèle

4, 6, 7

3 106 204

2 982 752

Créances commerciales

 

2 933

4 149

Autres concours à la clientèle

 

3 062 248

2 944 435

Comptes ordinaires débiteurs

 

41 023

34 168

Obligations et autre titres à revenu fixe

5, 7

672 950

716 251

Actions et autres titres à revenu variable

5

359 225

342 601

Participations et autres titres détenus à long terme

6

47 616

100 260

Parts dans les entreprises liées

6

235 858

226 117

Immobilisations incorporelles

8

3 920

3 861

Immobilisations corporelles

8

37 951

38 001

Autres actifs

 

143 725

217 872

Comptes de régularisation

10

111 117

77 702

    Total de l'actif

 

8 648 773

9 217 546

 

Hors bilan

Notes

2005

2004

Engagements donnés

13, 14, 15

 

 

    Engagements de financement

6

566 702

447 456

        Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

146 437

99 040

        Engagements en faveur de la clientèle

 

420 265

348 416

    Engagements de garantie

6

308 147

397 132

        Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

13 000

48 957

        Engagements d'ordre de la clientèle

 

295 147

348 175

 

Passif

Notes

2005

2004

Dettes envers les établissements de crédit

4

2 812 140

3 465 459

    A vue

 

92 526

114 304

    A terme

 

2 719 614

3 351 155

Opérations avec la clientèle

 

5 061 387

4 994 972

Comptes d'épargne à régime spécial

 

4 084 712

4 184 404

    A vue

 

3 028 516

3 094 998

    A terme

 

1 056 196

1 089 406

Autres dettes

 

976 675

810 568

    A vue

 

774 781

671 803

    A terme

 

201 894

138 765

Dettes représentées par un titre

7, 9

22 356

27 771

Bons de caisse

 

20 772

26 289

Titres de marché interbancaire et titres de créances négociables

 

1 584

1 482

Autres passifs

 

40 964

39 507

Comptes de régularisation

10

93 321

71 070

Provisions pour risques et charges

 

65 314

73 551

Dettes subordonnées

7

45 936

45 936

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

7

101 801

98 128

Capitaux propres hors FRBG

7

405 554

401 152

    Capital souscrit

 

88 752

88 752

    Primes d'émissions

 

89 550

89 550

    Réserves

 

217 564

182 795

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

479

231

    Report à nouveau

 

-32 101

-30

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

41 310

39 854

        Total du passif

 

8 648 773

9 217 546

 

Hors bilan

Notes

2005

2004

Engagements reçus

14,15

 

 

    Engagements de financement

6

234 772

8 305

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

234 772

8 305

    Engagements de garantie

 

52 971

52 095

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

52 971

52 095

 

II. — Compte de résultat des exercices 2005 et 2004.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

2005

2004

Intérêts et produits assimilés

16

319 329

340 442

Intérêts et charges assimilées

16

-218 643

-229 693

Revenus des titres à revenu variable

17

9 538

8 749

Commissions (produits)

18

69 777

68 352

Commissions (charges)

18

-13 141

-15 382

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

19

-200

-941

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

20

12 109

18 907

Autres produits d'exploitation bancaire

21

6 104

4 349

Autres charges d'exploitation bancaire

21

-4 479

-4 617

    Produit net bancaire

 

180 394

190 166

Charges générales d'exploitation

22

-120 499

-118 919

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-4 998

-5 840

Résultat brut d'exploitation

 

54 897

65 407

Coût du risque

23

-3 524

-7 591

Résultat d'exploitation

 

51 373

57 816

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

24

-1 078

-614

Résultat courant avant impôt

 

50 295

57 202

Résultat exceptionnel

25

-4 284

0

Impôt sur les bénéfices

26

-780

-9 007

Dotations/reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

 

-3 921

-8 341

Résultat net

 

41 310

39 854

 

III. — Annexe aux comptes annuels individuels.

 

I. – Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l’exercice.

 

1. Cadre juridique et relations financières avec les établissements du groupe. — Les caisses d'épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE). Le groupe Caisse d’épargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d'épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une fédération nationale des caisses d'épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la fédération sont précisées à l'article L 512-99 du code monétaire et financier.

— Caisses d'épargne et de prévoyance : Les caisses d'épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les caisses d'épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales.

— Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la caisse d'épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

— Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les caisses d'épargne et de prévoyance et la Caisse des dépôts et consignations.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des caisses d'épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les caisses d'épargne et de prévoyance, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants des caisses d'épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d'épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du réseau, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du réseau dont la CNCE est garante.

— Filiales :

* Filiales nationales : La CNCE contrôle directement un ensemble de filiales nationales qui relèvent de deux grands pôles :

- le Pôle Banque Commerciale : Crédit Foncier, Banque Palatine, Financière Océor, La Compagnie 1818 et les filiales spécialisées banque de détail et assurance ;

- le Pôle Banque d'Investissement : Ixis Corporate & Investment Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Financial Guaranty-CIFG.

Caceis, née du rapprochement à l'été 2005, d'IXIS Investor Services et de Crédit Agricole IS, est détenue à parité par le GCE et Crédit Agricole SA.

 

* Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques (5 groupements d'intérêt économique), se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'une centrale nationale (CNETI). Une partie de la production est également prise en charge au niveau national par des GIE spécialisés par « filières » (monétique, crédits, ..). Un GIE informatique est dédié aux activités de banque de financement et d'investissement.

 

* Filiales directes des caisses d'épargne : Par ailleurs, les caisses d'épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.

 

2. Système de garantie. — En application de la loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu'organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du groupe Caisse d’épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des Caisses d’épargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l'article L 511-31 du Code monétaire et financier, l'ensemble des affiliés du groupe.

La participation des caisses d'épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate de l'ordre de 250 millions d'euros. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le Directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d'épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l'intervention des caisses d'épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d'actionnaire intervenant en qualité d'investisseur avisé en économie de marché.

L'objectif de prévention des défaillances du système de garantie groupe est complémentaire de l'objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le groupe Caisse d’épargne contribue.

 

3. Faits caractéristiques de l'exercice :

— Caisse générale de retraite du personnel des Caisses d’épargne : La CGRCE gère un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du réseau. L’engagement de la caisse d’épargne de financer les déficits futurs de la CGRCE fait l’objet d’une provision inscrite à son bilan qui est réestimée chaque année. Dans le cadre de l’application de la loi Fillon, cette institution de retraite supplémentaire verra son statut évoluer en une institution de prévoyance. Cette évolution a conduit la Caisse d’épargne à constituer une dotation complémentaire de 4 284 milliers d’euros notamment et à effectuer deux opérations de transfert d’actifs au profit la CGRCE d’un montant total de 37 536 milliers d’euros. En outre, l’application de la recommandation n°2003.R.01 du CNC au 1.1.2005, qui constitue un changement de méthode comptable (cf. note 2), a eu pour conséquence de modifier les règles de comptabilisation de ces engagements. En particulier, les actifs de la Caisse d’épargne cantonnés au profit de la CGRCE sont désormais évalués en juste valeur.

— Passage aux normes comptables internationales : Pour améliorer le fonctionnement du marché intérieur, le Parlement Européen a adopté en juillet 2002 un règlement obligeant les sociétés qui ne sont pas cotées dans l’UE mais dont les titres de dettes sont admis à la cote d’un marché réglementé à appliquer dans leurs comptes consolidés au plus tard en 2007, le référentiel de normes IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’approuvé par l’Union Européenne.

Les normes françaises demeurent en revanche applicables aux comptes individuels. Elles font toutefois l’objet d’une révision en profondeur par le Conseil national de la comptabilité dans le sens d’une convergence vers les normes IFRS. Ainsi, plusieurs changements de méthode ont été opérés en 2005 dans les comptes de la Caisse d’épargne par application des nouveaux règlements adoptés par le Comité de la réglementation comptable (note 2).

 

II. – Informations sur les règles et principes comptables.

 

Note 1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement n° 2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Note 1.1. Immobilisations. — Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s'agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.

Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d'utilisation suivantes :

- constructions : 30 ans ;

- aménagements : 10 ans ;

- mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

- matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

- logiciels : 3 ans.

Les principaux composants des constructions sont amortis en considération de leurs durées d'utilisation respectives.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l'objet d’une provision.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Note 1.2. Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l'exercice, ils font individuellement l'objet d'une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de celles-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).

Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Note 1.3. Portefeuille titres. — Les opérations sur titres de transaction, de placement et d'investissement sont comptabilisées conformément au règlement n° 90-01 modifié du CRBF.

La caisse d'épargne ne détient pas de titres de transaction.

 

— Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.

A leur date d'achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d'acquisition hors frais, s'il s'agit de titre monétaire, le coupon couru à l'achat est inclus dans le prix d'acquisition.

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint ainsi au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.

Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ». Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».

 

— Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.

Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n’étaient pas encore remplies.

Les titres d'investissement sont enregistrés à leur date d'acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une provision pour dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l'émetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « coût du risque ».

Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d'investissement peuvent être complétées d'une provision pour risques sur certaines contreparties (note 11).

La caisse d'épargne ne détient aucun titre de l'activité de portefeuille.

Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire.

Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé, représentatif de sa créance à l'égard du cédant.

Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Note 1.4. Crédits à la clientèle. — Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale nette des provisions constituées sur risque de crédit.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 15. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s'opère en particulier systématiquement lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n'est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an, à l'exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d'origine et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Elles font l'objet du calcul d'une décote représentative de la valeur actuelle de l'écart d'intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).

Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les créances de faible montant aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Les provisions pour risques avérés peuvent être complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (cf. note 11).

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire, à l'exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.

Pour la présentation des comptes en annexe (note 4bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du groupe Caisse d’épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.

 

Note 1.5. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la caisse d’épargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

Note 1.6. Engagements sociaux. — Les engagements sociaux sont essentiellement couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d'assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier ceux relatifs à la caisse de retraite du groupe (note 11.3) sont entièrement provisionnés au passif du bilan.

Les avantages au personnel postérieurs à l'emploi (indemnités de départ en retraite, retraites, avantages aux retraités) et à long terme (primes pour médailles du travail) sont calculés et comptabilisés, depuis le 1er janvier 2005, en appliquant les règles de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

Selon ces règles, les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte de l'âge, de l'ancienneté et de la probabilité de présence à la date d'attribution de l'avantage. Le calcul tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Il opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d'activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetés). Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l'emploi sont amortis selon la règle dite du corridor, c'est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

 

Note 1.7. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

Note 1.8. Provisions pour risques et charges. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).

 

Note 2. Changements de méthodes comptables. — Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2005 :

— Le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit prescrit de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis. Ce changement de réglementation conduit à une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 4 726 milliers d’euros.

— Le règlement CRC n° 2002-10 a fixé de nouvelles règles d'amortissement et de dépréciation des actifs. En particulier, les principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d'utilisations respectives. Le changement induit par ce règlement se traduit par une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 429 milliers d’euros.

— La recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité (CNC), qui fixe de nouvelles règles d'identification, d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, est appliquée depuis le 1er janvier 2005. Ce changement se traduit par une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 26 946 milliers d’euros.

— En revanche, la caisse d'épargne a choisi de ne pas appliquer par anticipation les règlements adoptés par le CRC en novembre 2005 qui portent en particulier sur le traitement comptable du risque de crédit et des opérations sur titres, ainsi que le projet de texte du CNC sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne logement.

 

III. – Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

 

Bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de provisions.

 

Note 3. Opérations interbancaires. — La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du livret A représente 1 904 686 milliers d'euros au 31 décembre 2005.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 74 237 milliers d'euros et 25 555 milliers d'euros au 31 décembre 2005.

 

Note 4. Opérations avec la clientèle (en milliers d’euros) :

 

Actif

2005

2004

Créances commerciales

2 426

3 902

Autres concours à la clientèle

3 009 985

2 886 401

Crédits de trésorerie

305 098

301 046

Crédits à l'équipement

1 041 089

1 059 974

Prêts épargne logement

57 323

71 469

Autres crédit à l'habitat

1 593 142

1 440 714

Autres

13 333

13 198

Comptes ordinaires débiteurs

36 572

29 242

Créances rattachées

23 124

23 216

Créances douteuses

76 272

84 207

Provisions sur créances douteuses

-42 175

-44 216

Total

3 106 204

2 982 752

 

Passif

2005

2004

Comptes d'épargne à régime spécial

4 083 850

4 150 051

Livret a

1 946 168

2 011 531

Livret Jeune, livret B et Codevi

442 972

434 837

Pel et Cel

1 136 890

1 130 692

Lep

522 527

527 260

Pep

26 313

35 898

Autres

8 980

9 833

Autres dettes

971 285

806 656

Comptes ordinaires créditeurs

765 924

660 334

Autres

205 361

146 322

Dettes rattachées

6 252

38 265

    Total

5 061 387

4 994 972

 

Note 4 bis. Répartition des encours de crédit : 

— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2005 :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

3 888 219

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

3 072 107

76 272

-42 175

38 137

-27 339

Particuliers : crédits immobiliers

1 373 979

15 436

-5 859

8 585

-4 742

Particuliers : autres

250 229

31 615

-20 759

15 813

-12 906

Professionnels

177 125

21 175

-12 807

10 328

-8 278

Entreprises

529 299

1 975

-872

536

-294

Collectivités et institutionnels locaux

668 007

5 153

-1 173

2 782

-1 027

Autres

73 468

918

-705

93

-92

 

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 2 726 milliers d'euros (2 437 milliers d’euros au 01 janvier 05), après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 260 milliers d'euros au 31 décembre 2005 (165 milliers d’euros au 01 janvier 2005) (cf. note 1.4).

 

Note 5. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixe et variable :

 

(En milliers d'euros)

Transaction

placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

Total 2005

Total 2004

Effets publics et valeurs assimilées

0

40 568

0

 

1 420

41 988

63 770

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

625 743

37 106

 

10 101

672 950

716 251

Actions et autres titres à revenu variable (2)

0

359 225

 

0

0

359 225

342 601

    Total 2005

0

1 025 536

37 106

0

11 521

1 074 163

 

Total 2004

0

1 071 105

40 254

0

11 263

 

1 122 622

(1) Dont titres cotés 667 521 milliers d'euros en 2005 contre 709 833 milliers d'euros en 2004.

(2) Dont titres cotés 900 milliers d'euros en 2005 contre 3 656 milliers d'euros en 2004.

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à 8 882 milliers d'euros en 2005 contre 3 386 milliers d'euros en 2004 pour les titres de placement, et à moins 778 milliers d'euros, en 2005 contre 352 milliers d'euros en 2004 pour les titres d'investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 82 247 milliers d'euros.

Il n’existe pas de créances représentatives des titres prêtés au 31 décembre 2005. Il en est de même pour 2004.

Au cours des deux derniers exercices, Il n'y a pas eu de transfert entre les différentes catégories de portefeuille titres.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement s'analysent comme suit :

 

(En milliers d'euros)

placement

2005

2004

Valeur nette comptable

1 035 918

1 081 145

Valeur de marché

1 054 100

1 088 641

Plus-values latentes (1)

18 182

7 496

Moins-values latentes provisionnées

2 849

12 547

(1) Dont 1 milliers d'euros sur les effets publics et valeurs assimilées, 18 276 milliers d'euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 10 321 milliers d'euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

Note 6. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme : 

Note 6.1. Tableau des filiales et participations : 

 

Informations financières

Capital

Capitaux propres autres que le capital (1)

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

Chiffre d’affaires hors taxes ou produit net bancaire du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividen-

des encaissés par la société au cours de l’exercice

Observa-

tions

Filiales et Participations

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SDR Expanso

10 502

8 695

72,64

9 117

9 117

 

 

 

1 201

 

 

SCI Tournon

11 626

-1 180

99,90

11 626

11 626

 

 

 

-252

 

 

FCPR Expanson Invest.

20 009

-1 956

79,35

15 870

15 870

 

 

 

1 327

 

 

2. Participations (détenues entre 10 à 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sebadour

2 431

3 728

24,70

1 261

1 261

 

 

 

348

 

 

SA Hôtelière Baie des Citrons

13 149

-587

33,23

4 473

4 473

 

 

 

 

 

 

BP 3000 SA

4 573

-727

24,00

1 098

922

 

 

 

-2 358

 

 

TV7 Bordeaux

3 746

-6 121

12,77

805

0

224

 

 

-1 756

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

197 971

197 971

14

 

 

 

8 366

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

 

 

 

25 847

23 297

10 787

 

 

 

716

 

Participations dans les sociétés étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La caisse d'épargne détient en outre, à hauteur de moins de 10 % du capital des titres de filiales communes au groupe caisse d'épargne. L'ensemble de ces titres représente une valeur nette comptable de 235 858 milliers d'euros. 

 

Note 6.2. Entreprises dont la caisse d'épargne est associée indéfiniment responsable : 

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

3CE

3, avenue de la Jallère, 33049 Bordeaux

GIE

Vavin Tahiti Bail

9, quai du Prés P. Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Olivia Bail

19, boulevard des Italiens, 75002 Paris

GIE

Sorefi TGV Bail I

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

Sorefi TGV Bail II

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

Sorefi TGV Bail III

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

Ecureuil TGV Bail I

260, boulevard Saint Germain, 75007 Paris

GIE

Spring Rain

103, avenue des Champs-Elysées, 75008 Paris

GIE

Sylvie Bail

19, rue des Capucines, 75001Paris

GIE

Véronique Bail

19, rue des Capucines, 75001Paris

GIE

Keltia

41, avenue de l’Opéra, 75002 Paris

GIE

Amtrak

260, boulevard Saint Germain, 75007 Paris

GIE

BAI-Brittany Ferries

260, boulevard Saint Germain, 75007 Paris

GIE

EASI

3, avenue de la Jallère, 33049 Bordeaux

GIE

Ecureuil Aquit Poitou-Charentes

Avenue du Futuroscope, 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

Navire H 1413

19, boulevard des Italiens, 75002 Paris

GIE

Crédécureuil

27-29, rue de la Tombe Issoire, 75673 Paris

GIE

Gemo RSI

76, boulevard Pasteur, 75015 Paris

GIE

Sedi RSI

76, boulevard Pasteur, 75015 Paris

GIE

Roxane de Bergerac

9, quai du Prés P. Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

CDS Ecureuil

77, boulevard Saint Jacques, 75014 Paris

GIE

GIE Chiberta

4, rue Gaillon, 75002 Paris 02

GIE

GIE Chantaco

4, rue Gaillon, 75002 Paris 02

GIE

Opéra 1 Bail

9, quai du Prés P. Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Savinien de Bergerac

9, quai du Prés P. Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Pronyfi

37, avenue Henry Lafleur, 98 849 Nouméa Cedex

 

Toumon

61, rue du Château d’eau, 33076 Bordeaux

S.C.I.

La Jallère

1, terrasse Front du Médoc, 33000

S.C.I.

Hourtin Port

110, avenue de la Jallère, 33075 Bordeaux

S.C.I.

Du Vergne

Rue du Vergne, 33080 Bordeaux Cedex

S.C.I.

 

Note 6.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements

de crédit

Autres

entreprises

Total

2005

Total

2004

Créances

1 338 058

4 073

1 342 131

1 812 125

    Dont subordonnées

3 810

 

3 810

3 810

Dettes

2 727 632

846

2 728 478

3 428 224

    Dont subordonnées

45 600

 

45 600

45 600

Engagements de financement donnés

128 437

1 877

130 314

86 207

Engagements de financements reçus

234 772

 

234 772

8 305

Engagements de garantie donnés

158 722

 

158 722

256 634

 

Note 7. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

De 0 à

3 mois

De 3 mois

à 1 an

De 1 an

à 5 ans

Plus de

5 ans

Total

2005

Total des emplois

576 828

519 428

2 064 834

2 066 412

5 227 502

Effets publics et valeurs assimilées

20 980

0

21 008

0

41 988

Créances sur les établissements de crédit

370 747

140 142

640 425

303 157

1 454 471

Opérations avec la clientèle

172 721

317 118

1 009 644

1 558 610

3 058 093

Obligations et autres titres à revenu fixe

12 380

62 168

393 757

204 645

672 950

    Total des ressources

954 663

557 995

1 313 787

1 173 617

4 000 062

Opérations interbancaires et assimilés

400 899

184 766

1 025 442

1 108 509

2 719 616

Opérations avec la clientèle

543 751

368 620

280 611

65 108

1 258 090

    Dettes représentées par un titre :

10 013

4 609

7 734

0

22 356

        Bons de caisse et d'épargne

9 244

3 794

7 734

0

20 772

        TMI et TCN

769

815

0

0

1 584

 

Note 8. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

Note 8.1. Variations ayant affecté les postes d'immobilisation :

 

(En milliers d'euros)

Valeur brute

31/12/2004

Acquisitions

Cessions / mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute

2005

Amortisse-

ments et provisions

31/12/2005

Valeur nette

2005

Incorporelles

17 455

243

0

0

17 698

-13 778

3 920

Corporelles

106 059

6 602

-2 058

-7

110 596

-72 645

37 951

Total

123 514

6 845

-2 058

-7

128 294

-86 423

41 871

 

Note 8.2. Immobilisations incorporelles. — L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2005 concerne (valeur nette en milliers d'euros) :

— les logiciels : 217 milliers d’euros ;

— les fonds commerciaux : 767 milliers d’euros ;

— les certificats d'association des fonds de garantie des dépôts : 2 791 milliers d’euros.

 

Note 8.3. Immobilisations corporelles. — La valeur nette au 31 décembre 2005 des terrains et constructions s'élève à 21 619 milliers d'euros, dont 15 147milliers d'euros utilisés pour les propres activités du groupe

 

Note 9. Dettes représentées par un titre. — Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante :

 

Dettes représentées par un titre

2005

2004

Bons de caisse et bons d'épargne

2 451

3 089

TMI et TCN

17

15

    Total

2 468

3 104

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 15 milliers d'euros.

 

Note 10. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme

 

6

Charges et produits à répartir

8

 

Charges et produits constatés d'avance

155

28 942

Produits à recevoir / Charges à payer

13 276

28 029

Valeurs à l'encaissement

95 216

36 242

Autres

2 462

2

    Total 2005

111 117

93 221

Total 2004

77 702

71 070

 

Note 11. Provisions :

 

Note 11.1. Provisions pour risques et charges :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2005

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2005

Litiges, amendes et pénalités

1 918

60

0

-254

0

1 724

Risque de contrepartie (note 11.2)

6 880

1 319

0

-595

0

7 604

Engagements sociaux (note 11.3)

45 560

5 356

0

-41 019

27 352

37 249

Autres opérations bancaires et non bancaires

19 193

2 784

0

-3 240

0

18 737

    Total

73 551

9 519

0

-45 108

27 352

65 314

 

Note 11.2. Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2005

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2005

Provisions inscrites en déduction des éléments d'actif

-51 949

-17 785

32 019

-4 460

-42 175

Crédits à la clientèle

-44 216

-17 728

24 229

-4 460

-42 175

Autres

-7 733

-57

7 790

0

0

Provisions inscrites au passif

6 880

1 319

-595

0

7 604

Risques d'exécution d'engagement par signature

827

415

-393

0

849

Crédits à la clientèle

6 053

904

-202

 

6 755

Autres

 

 

 

 

0

    Total

-45 069

-16 466

31 424

-4 460

-34 571

 

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, et dans l'attente d'une modification du règlement du CRC relatif au traitement comptable du risque de crédit qui portera sur les provisions sur base de portefeuille, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d'évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différentiés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2005 sur l'ensemble des portefeuilles concernés (logement social, professionnels privés de l'immobilier, collectivités et institutionnels locaux, entreprises, prêts à la consommation, marchés financiers) s'établit à 6 755 milliers d'euros.

 

Note 11.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes surcomplémentaires auxquels adhèrent les caisses d'épargne. L'engagement de la caisse d'épargne est limité au versement des cotisations (14 928 milliers d'euros en 2005).

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme :

Les engagements de la caisse d'épargne sont les suivants :

– CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une institution de retraite supplémentaire propre au GCE, la CGRCE, assimilée à un fonds d'avantages à long terme ;

– retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés selon les dispositions de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

CGRCE

Total

31/12/2005

CGRCE

Total

01/01/2005

Valeur actualisée des engagements financés (a)

137 941

137 941

131 193

131 193

Juste valeur des actifs du régime (b)

-106 745

-106 745

-64 458

-64 458

Juste valeur des droits à remboursements (c)

-30 971

-30 971

-66 735

-66 735

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

0

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

-566

-566

 

0

    Solde net au bilan (a)-(b)-(c)+(d)-(e)

-341

-341

0

0

Passif

30 630

30 630

66 735

66 735

Actif

-30 971

-30 971

-66 735

-66 735

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

 

CGRCE

Total 2005

3 942

 

(1) Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

Coûts financiers rendus de la période

 

Coût financier

4 792

Rendement attendu des actifs du régime

-4 416

Rendement attendu des droits à remboursement

-718

Ecarts actuariels : amortissement de l’exercice

 

Evénements exceptionnels : effet Loi Fillon

4 284

    Total 2005

3 942

 

Au cours de l'exercice 2005, deux opérations de transfert d'un montant total de 40 766 milliers d'euros ont été réalisées vers la CGRCE, compensées intégralement par une reprise de provision (cf. note 11.1).

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

CGRCE

01/01/2005

Retraites

01/01/2005

Autres engagements

01/01/2005

Taux d'actualisation brut

4,20

3,70

3,70

Rendement attendu des actifs du régime

5,08

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

5,73

 

 

 

Note 12. Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées :

 

Note 12.1. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées

Résultat

Total capitaux propres part du groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2003

71 001

0

158 753

26 918

256 672

Mouvements de l'exercice 2004

17 751

89 550

24 012

12 936

144 249

    Au 31 décembre 2004

88 752

89 550

182 765

39 854

400 921

Affectation réserves

0

0

39 854

-39 854

0

Distribution de dividendes

0

0

-5 055

0

-5 055

Autres variations, changements de méthode (1)

0

0

-32 101

0

-32 101

Résultat 2005

0

0

0

41 310

41 310

Acompte sur dividende

 

 

0

 

 

    Au 31 décembre 2005

88 752

89 550

185 463

41 310

405 075

(1) Hors effet d'impôt.

 

Le capital social de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord s'élève à 88 752 milliers d'euros .Il est composé de 3 550 069 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et de 17 751 milliers d’euros de certificats d'investissement entièrement souscrits par la CNCE.

Les changements de méthodes intervenus au 1er janvier 2005 sont décrits en note 2.

 

Note 12.2. Variation du FRBG :

 

(En milliers d'euros)

2 004

Dotations

Reprises

Autres mouvements

2 005

Fonds pour risques bancaires généraux

98 128

4 577

-904

0

101 801

 

Note 12.3. Dettes subordonnées. — Courant novembre 1999, la CNCE a procédé à une émission de titres subordonnés remboursables pour un montant de 745,5 millions d'euros au taux fixe de 5,6%. Ces titres seront amortis en totalité le 5 novembre 2011 à leur valeur nominale. Corrélativement, la CNCE a accordé des prêts subordonnés remboursables « miroirs » au profit des caisses d'épargne ayant les mêmes caractéristiques et la même échéance que les TSR. Les emprunts subordonnés de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Échéance

11 133 milliers d'euros

Euro

Base Euribor 3M

Novembre 2011

34 467 milliers d'euros

Euro

Base Taux fixe

Novembre 2011

 

Hors bilan et opérations assimilées.

 

Note 13. Actifs donnés en garantie des engagements de la Caisse ou de tiers. — A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la caisse.

 

Note 14. Opérations sur instruments financiers à terme :

Note 14.1. Engagements sur instruments financiers à terme. — Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

 

(En milliers d'euros)

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2005

Total 2004

Opérations sur marché de gré à gré (1)

 

 

 

 

 

    Opérations fermes

348 253

0

0

348 253

327 129

    Opérations conditionnelles

38 000

0

0

38 000

38 000

        Total

386 253

0

0

386 253

365 129

Total (juste valeur)

-18 100

 

 

 

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la caisse d’épargne Aquitaine Nord sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

 

(En milliers d'euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

337 701

0

10 552

0

348 253

Opérations conditionnelles

38 000

0

0

0

38 000

    Achats

38 000

0

0

0

38 000

    Ventes

0

0

0

0

0

        Total au 31 décembre 2005

375 701

0

10 552

0

386 253

Total au 31 décembre 2004

310 380

0

54 749

0

365 129

 

Note 14.2. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2005

Total 2004

Opérations sur marché de gré à gré

 

 

 

 

 

    Opérations fermes

26 857

239 257

82 139

348 253

327 129

    Opérations conditionnelles

0

38 000

0

38 000

38 000

        Total

26 857

277 257

82 139

386 253

365 129

 

Note 14.3. Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la caisse d'épargne Aquitaine Nord subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la caisse d'épargne Aquitaine Nord au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

— le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la caisse d'épargne Aquitaine Nord par :

— la signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;

— la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de titres.

 

(En milliers d’euros)

Gouvernement et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés

Etablissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés

Autres contreparties

Total 2005

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation

0

22

145

167

Effet des accords de compensation par liquidation

0

0

0

0

Effet de collatéralisation

0

0

0

0

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation (1)

0

22

145

167

Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

0

4

145

149

(1) Dont coût de remplacement net positif.

 

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au réseau des caisses d'épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du groupe.

Au 31 décembre 2005, l'équivalent risque de crédit pondéré, tel qu'il ressort du précédent tableau, représente 0,034 % de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,091 % au 31 décembre 2004.

 

Note 15. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2005.

 

Compte de résultat.

 

Note 16. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Produits

Charges

2005

2004

2005

2004

Sur opérations avec les établissements de crédit

135 787

151 099

-91 140

-98 333

Sur opérations avec la clientèle

143 670

144 200

-115 541

-119 121

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

39 765

44 166

-11 862

-10 093

Relatives à des dettes subordonnées

 

 

 

-2 146

Autres intérêts et produits assimilés

107

977

-100

0

    Total

319 329

340 442

-218 643

-229 693

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

La couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 42 000 milliers d'euros en 2005,

Un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 21 489 milliers d'euros en 2005.

 

Note 17. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Actions et autres titres à revenu variable

145

1 070

Participations et autres titres détenus à long terme

1 027

2 368

Parts dans les entreprises liées

8 366

5 311

    Total

9 538

8 749

 

Note 18. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

-762

750

Sur opérations avec la clientèle

0

19 597

Relatives aux opérations sur titres

-378

7 703

Sur moyens de paiement

-9 988

18 938

Sur vente de produits d'assurance-vie

 

14 405

Autres commissions (1)

-2 013

8 384

    Total 2005

-13 141

69 777

Total 2004

-15 382

68 352

(1)

— Autres commissions charges :

– Commissions sur opérations avec la CNCEP : 2 598 milliers d’euros ;

– Commissions sur charges sur titres gérés en dépôts : 1 714 milliers d’euros ;

– Commissions sur autres prestations de services financiers : 226 milliers d’euros ;

– Reprise de provision risques et charges sur commission : - 2 525 milliers d’euros.

 

— Autres commissions produits :

– Commissions sur ventes de produits d’assurance hors vie : 5 834 milliers d’euros ;

– Commissions sur engagements de garantie d’ordre de la clientèle : 563 milliers d’euros ;

– Commission sur produits locations coffres forts : 288 milliers d’euros ;

– Commissions sur services télématiques : 274 milliers d’euros ;

– Commissions sur autres produits sur prestation de services financiers : 2 253 milliers d’euros ;

– Commissions sur autres produits : 415 milliers d’euros ;

– Dotation provision risques et charges sur commission : - 1 243 milliers d’euros.

 

Note 19. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Change

17

5

Instruments financiers

-217

-946

    Total

-200

-941

 

Note 20. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

 

Titres de placement

Total 2005

Total 2004

Résultat des cessions

10 144

10 144

16 815

Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

1 965

1 965

2 104

Autres produits et charges

0

0

-12

    Total

12 109

12 109

18 907

 

Note 21. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Produits

Charges

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 134

-422

Transferts de charges

136

0

Autres produits et charges (1)

4 834

-4 057

    Total 2005

6 104

-4 479

Total 2004

4 349

-4 617

(1)

— Autres produits :

– Revenus des immeubles hors exploitation : 471 milliers d’euros ;

– Revenus des autres immeubles : 277 milliers d’euros ;

– Subventions d’exploitation : 32 milliers d’euros ;

– Produits divers d’exploitation bancaire : 3 256 milliers d’euros ;

– Autres produits : 798 milliers d’euros.

 

— Autres charges :

– Dotations aux amortissements immobilisations corporelles de placement : 195 milliers d’euros ;

– Subventions PELS : 1 424 milliers d’euros ;

– Cotisation fonds de garantie : 213 milliers d’euros ;

– Autres charges : 2 225 milliers d’euros.

 

Note 22. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Frais de personnel

-70 889

-72 468

    Salaires et traitements

-41 627

-41 172

    Charges de retraite

-14 928

-16 020

    Autres charges sociales et fiscales

-12 011

-12 147

    Intéressement et participation

-2 323

-3 129

Impôts et taxes

-3 587

-3 587

Services extérieurs et autres frais administratifs

-46 023

-42 864

        Total 2005

-120 499

-118 919

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

 

Cadres

222

Non cadres

903

 

1 125

 

Note 23. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux provisions

-16 712

-472

-17 184

Reprises de provisions

24 431

8 183

32 614

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

-10 299

-7 929

-18 228

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

-791

0

-791

Récupération sur créances amorties

65

0

65

    Total 2005

-3 306

-218

-3 524

Total 2004

-5 019

-2 572

-7 591

 

Note 24. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Sur immobilisations corporelles

-509

142

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et

 

 

Autres titres détenus à long terme

-569

-756

    Total

-1 078

-614

 

Note 25. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2005, la constitution d'une provision à hauteur de 4 284 millions d'euros pour passif social CGRCE (Caisse générale de retraites des Caisses d’épargne) destinée à doter la CGRCE des fonds propres réglementaires requis à fin 2008.

 

Note 26. Impôt sur les bénéfices :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Impôt exigible à taux normal

0

-9 198

Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d'impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts

54

78

Mouvements de provisions

-834

113

    Total

-780

-9 007

 

Note 27. Répartition de l'activité – Banque commerciale :

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité

Dont banque de détail

2005

2004

2005

2004

Produit net bancaire

180 394

190 166

152 572

152 216

Frais de gestion

-125 497

-124 759

-123 700

-119 443

Résultat brut d'exploitation

54 897

65 407

28 872

32 773

Coût du risque

-3 524

-7 591

-3 125

-6 592

Résultat d'exploitation

51 373

57 816

25 747

26 181

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-1 078

-614

-503

0

Résultat courant avant impôt

50 295

57 202

25 244

26 181

 

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du groupe Caisse d’épargne et recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres,

— Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

IV. – Autres informations.

 

Note 28. Consolidation. — En application du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’épargne Aquitaine Nord établit des comptes consolidés.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe Caisse d’épargne.

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan aux 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

2005

2004

Opérations interbancaires et assimilées

3, 8

3 771 388

4 367 660

Opérations avec la clientèle

4, 8

3 149 853

3 025 810

Opérations de crédit-bail et assimilées

5

317 174

315 634

Obligation, actions, autres titres à revenu fixe et variable

6, 8

1 055 499

1 082 032

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

7

255 959

299 429

Immobilisations corporelles et incorporelles

9

60 741

58 828

Comptes de régularisation et actifs divers

11

263 201

300 278

    Total de l'actif

 

8 873 815

9 449 671

 

Hors bilan

Notes

2005

2004

Engagements donnés

15, 16, 17

 

 

    Engagements de financement

 

530 552

422 470

    Engagements de garantie

 

317 318

405 030

 

Passif

Notes

2005

2004

Opérations interbancaires et assimilées

3, 8

2 910 281

3 571 373

Opérations avec la clientèle

4, 8

5 101 673

5 035 073

Dettes représentées par un titre

8, 1

22 356

27 771

Comptes de régularisation et passifs divers

11

194 621

183 747

Provisions pour risques et charges

12

56 962

65 768

Dettes subordonnées

14

48 236

48 236

Fonds pour risque bancaires généraux (FRBG)

14

101 803

98 175

Intérêts minoritaires

 

10 571

12 600

Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

14

427 312

406 928

    Capital souscrit

 

88 752

88 752

    Primes d'émissions

 

89 550

89 550

    Réserves consolidées et autres

 

202 307

193 799

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

46 703

34 827

        Total du passif

 

8 873 815

9 449 671

 

Hors bilan

Notes

2005

2004

Engagements reçus

15, 16, 17

 

 

    Engagements de financement

 

256 636

41 623

    Engagements de garantie

 

87 869

84 195

 

II. — Compte de résultat des exercices 2005 et 2004.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2005

Exercice 2004

Intérêts et produits assimilés

18

337 396

357 925

Intérêts et charges assimilées

18

-232 942

-242 585

Revenus des titres à revenu variable

19

10 050

9 230

Commissions (nettes)

20

56 751

53 490

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

21

-203

-941

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

22

14 153

17 852

Autres produits (charges) d'exploitation bancaire (nettes)

23

3 277

569

    Produit net bancaire

 

188 482

195 540

Charges générales d'exploitation

24

-124 093

-122 847

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-5 947

-6 323

Résultat brut d'exploitation

 

58 442

66 370

Coût du risque

25

-4 332

-7 918

Résultat d'exploitation

 

54 110

58 452

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

26

-1 955

121

Résultat courant avant impôts

 

52 155

58 573

Résultat exceptionnel

27

-4 291

22

Impôt sur les bénéfices

28

3 156

-15 723

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-3 628

-8 158

Intérêts minoritaires

 

-689

113

Résultat net - part du groupe

 

46 703

34 827

 

III. — Annexe aux comptes annuels consolidés.

 

I. –Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l’exercice.

 

1. Cadre juridique et relations financières avec les établissements du groupe. — Les caisses d'épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE). Le groupe Caisse d’épargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d'épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une fédération nationale des caisses d'épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la fédération sont précisées à l'article L 512-99 du code monétaire et financier.

— Caisses d'épargne et de prévoyance : Les caisses d'épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les caisses d'épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales.

— Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la caisse d'épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

— Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les caisses d'épargne et de prévoyance et la Caisse des dépôts et consignations.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des caisses d'épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les caisses d'épargne et de prévoyance, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants des caisses d'épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d'épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du réseau, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du réseau dont la CNCE est garante.

— Filiales :

* Filiales nationales : La CNCE contrôle directement un ensemble de filiales nationales qui relèvent de deux grands pôles :

- le Pôle Banque Commerciale : Crédit Foncier, Banque Palatine, Financière Océor, La Compagnie 1818, et les filiales spécialisées banque de détail et assurance ;

- le Pôle Banque d'Investissement : Ixis Corporate & Investment Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Financial Guaranty-CIFG.

Caceis, née du rapprochement à l'été 2005, d'IXIS Investor Services et de Crédit Agricole IS, est détenue à parité par le GCE et Crédit Agricole SA.

 

* Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques (5 groupements d'intérêt économique), se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'une centrale nationale (CNETI). Une partie de la production est également pris, en charge au niveau national par des GIE spécialisés par « filières » (monétique, crédits, ..). Un GIE informatique est dédié aux activités de banque de financement et d'investissement.

 

* Filiales directes des caisses d'épargne : Par ailleurs, les caisses d'épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.

 

2. Système de garantie. — En application de la loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu'organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du groupe Caisse d’épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des Caisses d’épargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l'article L 511-31 du Code monétaire et financier, l'ensemble des affiliés du groupe.

La participation des caisses d'épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate de l'ordre de 250 millions d'euros. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le Directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d'épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l'intervention des caisses d'épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d'actionnaire intervenant en qualité d'investisseur avisé en économie de marché.

L'objectif de prévention des défaillances du système de garantie groupe est complémentaire de l'objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le groupe Caisse d’épargne contribue.

 

3. Faits caractéristiques de l'exercice :

— Caisse générale de retraite du personnel des Caisses d’épargne : La CGRCE gère un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du réseau. L’engagement de la caisse d’épargne de financer les déficits futurs de la CGRCE fait l’objet d’une provision inscrite à son bilan qui est ré estimée chaque année. Dans le cadre de l’application de la loi Fillon, cette institution de retraite supplémentaire verra son statut évoluer en une institution de prévoyance. Cette évolution a conduit la Caisse d’épargne à constituer une dotation complémentaire de 4 284 milliers d’euros et notamment à effectuer deux opérations de transfert d’actifs au profit de la CGRCE d’un montant total de 37 536 milliers d’euros. En outre, l’application de la recommandation n°2003.R.01 du CNC au 1.1.2005, qui constitue un changement de méthode comptable (cf. note 2), a eu pour conséquence de modifier les règles de comptabilisation de ces engagements. En particulier, les actifs de la Caisse d’épargne cantonnés au profit de la CGRCE sont désormais évalués en juste valeur.

 

— Passage aux normes comptables internationales : Pour améliorer le fonctionnement du marché intérieur, le Parlement Européen a adopté en juillet 2002 un règlement obligeant les sociétés qui ne sont pas cotées dans l’UE mais dont les titres de dettes sont admis à la cote d’un marché réglementé à appliquer dans leurs comptes consolidés au plus tard en 2007, le référentiel de normes IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’approuvé par l’Union Européenne.

Les normes françaises demeurent en revanche applicables aux comptes individuels. Elles font toutefois l’objet d’une révision en profondeur par le Conseil national de la comptabilité dans le sens d’une convergence vers les normes IFRS. Ainsi, plusieurs changements de méthode ont été opérés en 2005 dans les comptes de la Caisse d’épargne par application des nouveaux règlements (note 2).

En application de l’ordonnance du 20 décembre 2004, la Caisse d’épargne n’a pas décidé d'opter pour la publication de comptes consolidés en normes IFRS en 2006.

 

II. – Principes d'élaboration des comptes consolidés du groupe Caisse d’épargne Aquitaine Nord.

 

1. Principes généraux. — Les comptes consolidés regroupent les comptes de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord et de ses principales filiales et participations. Ils sont dénommés « Comptes consolidés du groupe Caisse d’épargne Aquitaine Nord ». Ils sont établis selon les principes fixés par les règlements n°s 99-07 et 2000-04 modifié du Comité de la réglementation comptable.

 

2. Méthodes et périmètre de consolidation :

— Principes généraux : Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord et de toutes ses filiales et participations contrôlées ou sous influence notable.

Les comptes des entreprises sous contrôle exclusif, y compris les entreprises à structure de comptes différentes dont l'activité principale constitue un prolongement des activités bancaires et financières ou relève d'activités connexes sont consolidés par la méthode de l'intégration globale. Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d'une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction, ou du droit d'exercer une influence dominante en vertu d'un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

Les comptes des entreprises que le groupe contrôle conjointement sont consolidés par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d'une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d'associés ou d'actionnaires de sorte que les politiques financière et opérationnelle résultent de leur accord.

Les comptes des entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidés par la méthode de la mise en équivalence. L'influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle.

Le tableau suivant présente les entités consolidées du groupe Caisse d’épargne Aquitaine Nord :

 

Filiales

Nationalité (1)

% de contrôle

% d’intérêts

Méthode d’intégration (2)

Activité exercée

Expanso

F

72,64%

72,64%

I.G.

Etablissement de crédit

Sud-Ouest Bail

F

100,00%

72,64%

I.G.

Etablissement de crédit

Batimap

F

31,81%

23,10%

I.P.

Etablissement de crédit

Batimur

F

33,33%

24,21%

I.P.

Etablissement de crédit

Sebadour

F

65,86%

54,60%

I.G.

Etablissement de crédit

S.C.I. Tournon

F

100,00%

100,00%

I.G.

Filiale S.C.I. de gestion et de location

Expanso Invetissement

F

79,35%

79,35%

I.G.

Fonds commun de placement à risques

(1) F : française.

(2) M.E.E. : mise en équivalence.

I.G. : intégration globale.

I.P. : intégration proportionnelle.

 

Aucun mouvement n’est intervenu sur le périmètre de consolidation du groupe au cours de l’exercice.

 

— Exclusions : Une entreprise contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès leur acquisition, les titres de cette entreprise sont détenus uniquement en vue de leur cession ultérieure ou lorsque des restrictions sévères et durables remettent en cause substantiellement le contrôle ou l'influence exercée sur cette entreprise ou les possibilités de transferts de fonds entre cette entreprise et les autres entreprises incluses dans le périmètre de consolidation.

Par ailleurs, une filiale ou une participation peut être laissée en dehors de la consolidation lorsque les informations nécessaires à l'établissement des comptes consolidés ne peuvent être obtenues sans frais excessifs ou dans des délais compatibles avec la publication des comptes consolidés.

La valeur de la participation dans ces entreprises est reclassée à la rubrique « Titres de participation non consolidés ».

Une entreprise peut également être exclue de la consolidation lorsqu'elle présente, seule ou avec d'autres entreprises en situation d'être consolidées, un caractère non significatif par rapport aux comptes consolidés de l'ensemble des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation. Le tableau suivant récapitule les plus importantes d'entre elles :

 

Sociétés

% du capital détenu

Valeur nette comptable

Activité

3CE Aquitaine Poitou Charentes

33,33%

7,50

Activité internationale et change

Aquitaine Valley

91,78%

930,00

Société de service informatique

Emmo Aquitaine

65,00%

305,00

Marchands de biens

Galia Gestion

43,00%

86,00

Gestion de Fonds commun de placement à risques

Loca CE Aquitaine Nord

100,00%

37,00

Portage et location de trame de TER

S.C.I. La Jallère

99,98%

0

Gestion immobilière

Aqtel

49,00%

19,60

Société de télésurveillance

S.C.I. Hourtin Port

41,33%

0

Gestion immobilière

S.C.I. Du Vergne

42,71%

0

Gestion immobilière

S.A. Hôtelière Baie des Citrons

33,23%

4 473,10

Gestion immobilière

Batigestion

33,35%

114,00

Mise à disposition de moyens

BP3000

24,00%

922

Gestion de parc de stationnement

 

3. Retraitements et éliminations. — Les comptes consolidés du groupe Caisse d’épargne Aquitaine Nord sont établis selon les règles définies par l'annexe, section III, du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable.

Ce texte prévoit que :

— les comptes des entreprises incluses dans le champ de la consolidation soient rendus homogènes. Les méthodes de comptabilisation sont décrites au chapitre III de la présente annexe ;

— certaines méthodes d'évaluation s'appliquent à l'élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment :

– les opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat ;

– les biens loués en crédit-bail ou assimilés ;

– les écritures passées en application de la législation fiscale ;

– les impôts différés.

 

— Opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat : Les opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat sont enregistrées dans les comptes sociaux selon leur aspect juridique. S'agissant, dans la réalité financière, d'opérations de crédit, la réglementation impose leur retraitement dans les comptes consolidés de manière à en privilégier l'aspect économique.

Les opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat sont donc portées au bilan consolidé pour leur en-cours déterminé d'après la comptabilité dite financière.

La réserve latente, constituée par la différence entre l'amortissement comptable et l'amortissement financier du capital investi, est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d'imposition différée.

 

— Biens loués en crédit-bail ou assimilés : Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraitées lors de la consolidation afin de les faire apparaître au bilan comme si elles avaient été acquises à crédit.

 

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : La consolidation impose l'élimination des écritures passées pour la seule application de la législation fiscale.

Sont notamment concernées les écritures suivantes :

– subventions d'investissement ;

– provisions réglementées lorsqu'elles ne sont pas assimilées aux fonds pour risques bancaires généraux pour la présentation des états financiers.

 

— Impôts différés : Toutes les différences temporaires résultant de différences entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif ont été identifiées, de même que les impôts afférents aux écritures de consolidation.

La méthode du calcul global qui consiste à appréhender tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle l'impôt deviendra exigible ou récupérable est retenue pour le calcul des impôts différés.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l'impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles (y compris celles qui résultent des déficits fiscaux et amortissements réputés différés) au niveau de chaque entreprise consolidée. Ces compensations ne peuvent, toutefois, être effectuées que sur des impositions différées calculées au même taux et se résorbant sur des échéances suffisamment proches.

 

— Elimination des opérations internes au groupe : L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au groupe a été éliminé. Les plus ou moins-values de cessions d'actifs entre les entreprises intégrées sont elles aussi éliminées. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

En revanche, les plus-values résultant des fusions de caisses d'épargne intervenues lors de la reconfiguration du réseau sont conservées.

 

III. – Informations sur les règles et principes comptables.

 

Note 1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes consolidés du groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) notamment les règlements du CRC n° 99-07 relatif aux règles de consolidation et n° 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Note 1.1. Immobilisations. — Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s'agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.

Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d'utilisation suivantes :

— constructions : 30 ans ;

— aménagements : 10 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : 1 à 3 ans.

Les principaux composants des constructions sont amortis en considération de leurs durées d'utilisation respectives.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l'objet d’une provision.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Note 1.2. Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l'exercice, ils font individuellement l'objet d'une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de celles-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).

Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Note 1.3. Portefeuille titres. — Les opérations sur titres de transaction, de placement et d'investissement sont comptabilisées conformément au règlement n° 90-01 modifié du CRBF.

— Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance, c’est à dire dans un délai de 6 mois maximum. Ne peuvent être considérés comme des titres de transaction que ceux qui sont négociables sur un marché liquide, avec des prix de marché constamment accessibles aux tiers. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés coupon couru et frais inclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent, le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.

A l’issue d’une durée de détention de six mois, les titres de transaction sont reclassés en titres de placement ou d’investissement, selon la qualification qui pourra leur être donnée en fonction des conditions requises d’inscription pour chacun des portefeuilles destinataires. Ces titres de transaction sont transférés à leur valeur de marché au jour du transfert.

 

— Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.

A leur date d'achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d'acquisition hors frais, s'il s'agit de titre monétaire, le coupon couru à l'achat est inclus dans le prix d'acquisition.

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint ainsi au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.

Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ». Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».

 

— Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.

Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n’étaient pas encore remplies.

Les titres d'investissement sont enregistrés à leur date d'acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une provision pour dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l'émetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « coût du risque ».

Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d'investissement peuvent être complétées d'une provision pour risques sur certaines contreparties (note 12.2).

 

— Les titres de l'activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-02 du CRC.

L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.

Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable.

Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire.

Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé, représentatif de sa créance à l'égard du cédant.

Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Note 1.4. Crédits à la clientèle. — Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale nette des provisions constituées sur risque de crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s'opère en particulier systématiquement lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n'est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an, à l'exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d'origine et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Elles font l'objet du calcul d'une décote représentative de la valeur actuelle de l'écart d'intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).

Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les créances de faible montant aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Les provisions pour risques avérés peuvent être complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (cf. note 12).

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire, à l'exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.

Pour la présentation des comptes en annexe (note 4bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du groupe Caisse d’épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.

 

Note 1.5. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la caisse d’épargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

Note 1.6. Engagements sociaux. — Les engagements sociaux sont essentiellement couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d'assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier ceux relatifs à la caisse de retraite du groupe (note 12.3) sont entièrement provisionnés au passif du bilan.

Les avantages au personnel postérieurs à l'emploi (indemnités de départ en retraite, retraites, avantages aux retraités) et à long terme (primes pour médailles du travail) sont calculés et comptabilisés, depuis le 1er janvier 2005, en appliquant les règles de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

Selon ces règles, les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte de l'âge, de l'ancienneté et de la probabilité de présence à la date d'attribution de l'avantage. Le calcul tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Il opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d'activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetés). Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l'emploi sont amortis selon la règle dite du corridor, c'est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

Note 1.7. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

Note 1.8. Provisions pour risques et charges. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendent probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du groupe et une provision pour risques de contrepartie.

 

Note 2. Changements de méthodes comptables. — Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2005.

 

— Le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit prescrit de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis. Ce changement de réglementation conduit à une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 5 330 milliers d’euros.

 

— Le règlement CRC n° 2002-10 a fixé de nouvelles règles d'amortissement et de dépréciation des actifs. En particulier, les principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d'utilisations respectives. Le changement induit par ce règlement se traduit par une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 314 milliers d’euros.

 

— La recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité (CNC), qui fixe de nouvelles règles d'identification, d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, est appliquée depuis le 1er janvier 2005. Ce changement se traduit par une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 26 879 milliers d’euros.

 

— En revanche, la caisse d'épargne a choisi de ne pas appliquer par anticipation les règlements adoptés par le CRC en novembre 2005 qui portent en particulier sur le traitement comptable du risque de crédit et des opérations sur titres, ainsi que le projet de texte du CNC sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne logement.

 

IV. – Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

 

Bilan. 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de provisions.

 

Note 3. Opérations interbancaires et assimilées :

 

(En milliers d'euros)

Actif 2005

Actif 2004

Passif 2005

Passif 2004

Caisses, banques centrales, C.C.P.

36 918

30 788

0

0

Créances et dettes sur les établissements de crédit

3 734 470

4 336 872

2 910 281

3 571 373

    A vue

2 428 802

2 541 737

93 600

107 939

    A terme

1 305 668

1 795 135

2 816 681

3 463 434

        Total

3 771 388

4 367 660

2 910 281

3 571 373

 

La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du livret A représente 1 904 686 milliers d'euros au 31 décembre 2005.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 73 144 milliers d'euros et 29 092 milliers d'euros au 31 décembre 2005.

 

Note 4. Opérations avec la clientèle :

 

Actif

2005

2004

Créances commerciales

2 426

3 902

Autres concours à la clientèle

3 054 274

2 928 141

Crédits de trésorerie

305 098

301 046

Crédits à l'équipement

1 076 127

1 095 185

Prêts épargne logement

57 323

71 469

Autres crédit à l'habitat

1 593 142

1 440 714

Autres

22 584

19 727

Comptes ordinaires débiteurs

34 494

29 426

Créances rattachées

23 667

23 581

Créances douteuses

78 410

86 415

Provisions sur créances douteuses

-43 418

-45 655

    Total

3 149 853

3 025 810

 

 

Passif

2005

2004

Comptes d'épargne à régime spécial

4 083 850

4 150 051

Livret A

1 946 168

2 011 531

Livret Jeune, livret B et Codevi

442 972

434 837

Pel et Cel

1 136 890

1 130 692

Lep

522 527

527 260

Pep

26 313

35 898

Autres

8 980

9 833

Autres dettes

1 011 150

846 241

Comptes ordinaires créditeurs

766 318

660 550

Autres

244 832

185 691

Dettes rattachées

6 673

38 781

    Total

5 101 673

5 035 073

 

Note 4 bis. Répartition des encours de crédit : 

— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2005 :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

3 734 470

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

3 114 861

78 410

-43 418

38 541

-27 593

Particuliers : crédits immobiliers

1 373 979

15 436

-5 859

8 585

-4 742

Particuliers : autres

250 647

31 615

-20 759

15 813

-12 906

Professionnels

177 152

21 175

-12 807

10 328

-8 278

Entreprises

571 018

4 113

-2 115

940

-548

Collectivités et institutionnels locaux

668 597

5 153

-1 173

2 782

-1 027

Autres

73 468

918

-705

93

-92

 

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 2 726 milliers d’euros (2 437 milliers d’euros au 31 décembre 2004), après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 260 milliers d'euros au 31 décembre 2005 (165 milliers d’euros au 31 décembre 2004) (cf. note 1.4).

 

Note 5. Opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Immobilier

283 260

283 795

Autres postes

48 446

44 200

Créances rattachées

7 466

10 317

Provisions

-21 998

-22 678

    Total

317 174

315 634

 

Note 6. Obligations, actions, autres titres a revenus fixes et variables :

 

(En milliers d'euros)

Transac-

tion

Placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

Total 2005

Total 2004

Effets publics et valeurs assimilées

0

40 568

0

 

1 420

41 988

63 770

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

635 904

37 106

 

10 141

683 151

723 639

Actions et autres titres à revenu variable (2)

0

362 774

 

9 574

208

372 556

358 395

    Total 2005

0

1 039 246

37 106

9 574

11 769

1 097 695

 

Total 2004

0

1 081 634

40 254

12 553

11 363

 

1 145 804

(1) Dont titres cotés 667 521 milliers d'euros en 2005 contre 709 833 milliers d'euros en 2004.

(2) Dont titres cotés 3 883 milliers d'euros en 2005 contre 7 011 milliers d'euros en 2004.

(3) Inclus dans « Opérations Interbancaires et assimilées ».

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à 8 882 milliers d'euros en 2005 contre 3 386 milliers d'euros en 2004 pour les titres de placement, et à 778 milliers d'euros en 2005, contre 352 milliers d'euros, en 2004 pour les titres d'investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 82 247 milliers d'euros.

Il n’y a pas de créances représentatives des titres prêtés s'élève au 31 décembre 2005. Il en est de même sur l’exercice 2004.

Il n'y a pas eu de transfert de titres au cours de la période.

Au cours de l’exercice, aucune vente avant échéance de titres d’investissement n’a été réalisée. Il en est de même sur l’exercice 2004.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit :

 

(En milliers d'euros)

placement

Activité de portefeuille

2005

2004

2005

2004

Valeur nette comptable

1 049 668

1 091 773

9 574

12 552

Valeur de marché

1 068 928

1 099 601

12 648

13 054

Plus-values latentes (1)

19 260

7 828

3 074

502

Moins-values latentes provisionnées

3 102

13 102

5 940

5 813

(1) Dont 8 141 milliers d'euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 11 119 milliers d'euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

Note 7. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Participations et parts dans les entreprises liées non consolidées

235 915

274 666

Autres titres détenus à long terme

20 044

24 763

    Total

255 959

299 429

 

Les montants détenus dans des établissements de crédit s'élèvent à 205 107 milliers d'euros en 2005 (192 680 en 2004) pour les participations et filiales.

Les montants de provisions pour dépréciation s'élèvent à 4 408 milliers d'euros en 2005 (4 051. en 2004) pour les participations et filiales, à 2 576 milliers d'euros en 2005 (2 661 en 2004) pour les autres titres détenus à long terme.

 

Note 7.1. Participations non consolidées :

 

Informations financières

Capital

Capitaux propres autres que le capital (1)

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore rembour-

sés

Montant des cautions et avals donnés par la société

Chiffre d’affaires hors taxes ou produit net bancaire du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

Observa-

tions

Filiales et Participations

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA Hôtelière Baie des Citrons

13 149

-587

33,23

4 473

4 473

 

 

 

 

 

 

BP 3000 SA

4 573

-727

24,00

1 098

922

 

 

 

-2 358

 

 

TV7 Bordeaux

3 746

-6 121

12,77

805

0

224

 

 

-1 756

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

197 971

197 971

14

 

 

 

8 366

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

 

 

 

31 554

36 852

10 787

 

 

 

716

 

Participations dans les sociétés étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Note 7.2. Entreprises dont la Caisse d’épargne ou ses filiales sont associées indéfiniment responsables :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

3CE

3, avenue de la Jallère, 33049 Bordeaux

GIE

Vavin Tahiti Bail

9, quai du Prés P. Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Olivia Bail

19, boulevard des Italiens, 75002 Paris

GIE

Sorefi TGV Bail I

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

Sorefi TGV Bail II

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

Sorefi TGV Bail III

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

Ecureuil TGV Bail I

260, boulevard Saint Germain, 75007 Paris

GIE

Spring Rain

103, avenue des Champs-Elysées, 75008 Paris

GIE

Sylvie Bail

19, rue des Capucines, 75001Paris

GIE

Véronique Bail

19, rue des Capucines, 75001Paris

GIE

Keltia

41, avenue de l’Opéra, 75002 Paris

GIE

Amtrak

260, boulevard Saint Germain, 75007 Paris

GIE

BAI-Brittany Ferries

260, boulevard Saint Germain, 75007 Paris

GIE

EASI

3, avenue de la Jallère, 33049 Bordeaux

GIE

Ecureuil Aquit Poitou-Charentes

Avenue du Futuroscope, 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

Navire H 1413

19, boulevard des Italiens, 75002 Paris

GIE

Crédécureuil

27-29, rue de la Tombe Issoire, 75673 Paris

GIE

Gemo RSI

76, boulevard Pasteur, 75015 Paris

GIE

Sedi RSI

76, boulevard Pasteur, 75015 Paris

GIE

Roxane de Bergerac

9, quai du Prés P. Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

CDS Ecureuil

77, boulevard Saint Jacques, 75014 Paris

GIE

GIE Chiberta

4, rue Gaillon, 75002 Paris 02

GIE

GIE Chantaco

4, rue Gaillon, 75002 Paris 02

GIE

Opéra 1 Bail

9, quai du Prés P. Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Savinien de Bergerac

9, quai du Prés P. Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Pronyfi

37, avenue Henry Lafleur, 98 849 Nouméa Cedex

 

Toumon

61, rue du Château d’eau, 33076 Bordeaux

S.C.I.

La Jallère

1, terrasse Front du Médoc, 33000

S.C.I.

Hourtin Port

110, avenue de la Jallère, 33075 Bordeaux

S.C.I.

Du Vergne

Rue du Vergne, 33080 Bordeaux Cedex

S.C.I.

 

Note 8. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2005

Total des emplois

569 868

526 192

2 131 358

2 190 867

5 418 285

Effets publics et valeurs assimilées

20 980

0

21 008

0

41 988

Créances sur les établissements de crédit

341 727

110 651

554 504

256 798

1 263 680

Opérations avec la clientèle

193 844

349 653

1 156 545

1 729 424

3 429 466

Obligations et autres titres à revenu fixe

13 317

65 888

399 301

204 645

683 151

    Total des ressources

956 215

571 311

1 362 776

1 246 370

4 136 672

Opérations interbancaires et assimilés

402 138

196 294

1 061 062

1 157 187

2 816 681

Opérations avec la clientèle

544 064

370 408

293 980

89 183

1 297 635

Dettes représentées par un titre :

10 013

4 609

7 734

0

22 356

    Bons de caisse et d'épargne

9 244

3 794

7 734

0

20 772

    TMI et TCN

769

815

0

0

1 584

 

Note 9. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

Note 9.1. Variations ayant affecté les postes d'immobilisation :

 

 

Valeur brute

31/12/2004

Acquisitions

Cessions / mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute

2005

Amortissements et provisions

31/12/2005

Valeur nette

31/12/2005

Incorporelles

20 180

253

0

0

20 433

-16 475

3 958

Corporelles

135 060

11 744

-3 248

-2 985

140 571

-83 788

56 783

    Total

155 240

11 997

-3 248

-2 985

161 004

-100 263

60 741

 

Note 9.2. Immobilisations incorporelles :

L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2005 concerne (valeur nette en milliers d'euros) :

— les logiciels : 231 milliers d’euros ;

— les fonds commerciaux : 767 milliers d’euros ;

— les certificats d'association des fonds de garantie des dépôts : 2 804 milliers d’euros.

 

Note 9.3. Immobilisations corporelles. — La valeur nette au 31 décembre 2005 des terrains et constructions s'élève à 30 411 milliers d'euros, dont 23 939 milliers d'euros utilisés pour les propres activités du groupe.

 

Note 10. Dettes représentées par un titre :

 

Dettes représentées par un titre

2005

2004

Bons de caisse et bons d'épargne

20 772

26 289

TMI et TCN

1 584

1 482

    Total

22 356

27 771

 

Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » totalisent 2 468 milliers d'euros.

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 15 milliers d'euros.

 

Note 11. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

Actif

Passif

Opérations de hors-bilan sur titres

 

 

    Engagements sur devises

 

 

        Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme

 

 

        Charges et produits à répartir

19

 

        Charges et produits constatés d'avance

334

35 753

        Produits à recevoir / Charges à payer

13 600

28 676

        Valeurs à l'encaissement

95 216

36 342

        Autres

3 014

8 010

            Total 2005

112 183

108 781

Total 2004

77 975

86 908

 

Les principaux éléments constitutifs des impôts différés sont :

— pour les passifs latents, les plus-values de fusion et les quotes-parts de résultats déficitaires de GIE à incidence fiscale ;

— pour les actifs latents, les plus-values taxées sur OPCVM et les provisions pour engagements de retraite.

 

Note 12. Provisions :

Note 12.1. Provisions pour risques et charges :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2005

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres

Total 2005

Litiges, amendes et pénalités

2 118

64

0

-254

0

1 928

Risque de contrepartie (note 11.2)

11 339

1 794

0

-757

0

12 376

Engagements sociaux (note 11.3)

45 704

5 363

0

-41 019

-27 285

37 333

Autres opérations bancaires et non bancaires

6 607

1 793

0

-3 075

0

5 325

    Total

65 768

9 014

0

-45 105

-27 285

56 962

 

Note 12.2. Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2005

Dotations

Reprises

Autres mouvements

Total 2005

Provisions inscrites en déduction des éléments d'actif

-53 388

-18 177

32 584

-4 437

-43 418

    Crédits à la clientèle

-45 655

-18 120

24 794

-4 437

-43 418

    Autres

-7 733

-57

7 790

0

0

Provisions inscrites au passif

11 339

1 794

-757

0

12 376

    Risques d'exécution d'engagement par signature

955

415

-459

 

911

    Crédits à la clientèle

10 384

1 379

-298

 

11 465

        Total

-42 049

-16 383

31 827

-4 437

-31 042

 

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, et dans l'attente d'une modification du règlement CRC relatif au traitement comptable du risque de crédit qui portera sur les provisions sur base de portefeuille, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d'évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différentiés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2005 sur l'ensemble des portefeuilles concernés (logement social, professionnels privés de l'immobilier, collectivités et institutionnels locaux, entreprises, prêts à la consommation, marchés financiers) s'établit à 11 465 milliers d'euros.

 

Note 12.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les caisses d'épargne. L'engagement de la caisse d'épargne est limité au versement des cotisations (14 485 milliers d'euros en 2005).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme :

 

Les engagements de la caisse d'épargne sont les suivants :

– CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une caisse de retraite propre au GCE, la CGRCE, assimilée à un fonds d'avantages à long terme ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés selon la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan

 

(En milliers d'euros)

CGRCE

Total 31/12/2005

CGRCE

Total 01/01/2005

Valeur actualisée des engagements financés (a)

137 941

137 941

131 193

131 193

Juste valeur des actifs du régime (b)

-106 745

-106 745

-64 458

-64 458

Juste valeur des droits à remboursements (c)

-30 971

-30 971

-66 735

-66 735

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

0

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

-566

-566

 

0

    Solde net au bilan (a)-(b)-(c)+(d)-(e)

-341

-341

0

0

Passif

30 630

30 630

66 735

66 735

Actif

-30 971

-30 971

-66 735

-66 735

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

 

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

31/12/2005

Total 2005

3 942

10 543

 

14 485

 

 (1) Ventilation de la charge liée à la CGRCE

 

Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

Coût des services rendus de la période

 

Coût financier

4 792

Rendement attendu des actifs du régime

-4 416

Rendement attendu des droits à remboursement

-718

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

 

Evénements exceptionnels : effet Loi Fillon

4 284

    Total 2005

3 942

 

Au cours de l'exercice 2005, deux opérations de transfert d'un montant total de 40 766 milliers d'euros ont été réalisées vers la CGRCE, compensées intégralement par une reprise de provision (cf. note 11.1).

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

CGRCE  01/01/2005

Retraites 01/01/2005

Autres engagements 01/01/2005

Taux d'actualisation net

4,2

3,7

3,7

Rendement attendu des actifs du régime

5,08

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

5,73

 

 

 

Note 13. Ecarts d'acquisition. — Le poste « Ecarts d'acquisition » figurant au bilan représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constaté à la date d'acquisition des titres consolidés, entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante.

 

Note 14. Capitaux propres consolidés, FRBG, dettes subordonnées :

 

Note 14.1. Variation des capitaux propres consolidés, part du groupe hors FRBG :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées

Résultat

Total capitaux propres part du groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2003

71 001

0

168 043

28 628

267 672

Mouvements de l'exercice 2004

17 751

89 550

25 756

6 199

139 256

    Au 31 décembre 2004

88 752

89 550

193 799

34 827

406 928

Affectation réserves

0

0

34 827

-34 827

0

Distribution de dividendes

0

0

-5 055

0

-5 055

Autres variations, changements de méthode (1)

0

0

-21 263

0

-21 263

Résultat 2005

0

0

0

46 703

46 703

Acompte sur dividende

 

 

0

 

 

    Au 31 décembre 2005

88 752

89 550

202 308

46 703

427 313

 

Le capital social de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord s'élève à 88 752 milliers d’euros. Il est composé de 3 550 069 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et de 17 751 milliers d’euros de certificats d'investissement entièrement souscrits par la CNCE.

Les changements de méthodes intervenus au 1er janvier 2005 sont décrits en note 2.

 

Note 14.2. Variation du FRBG :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2004

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2005

Fonds pour risques bancaires généraux

98 175

4 577

-949

0

101 803

 

Note 14.3. Dettes subordonnées. — Courant novembre 1999, la CNCE a procédé à une émission de titres subordonnés remboursables pour un montant de 745,5 millions d'euros au taux fixe de 5,6%. Ces titres seront amortis en totalité le 5 novembre 2011 à leur valeur nominale. Corrélativement, la CNCE a accordé des prêts subordonnés remboursables « miroirs » au profit des caisses d'épargne ayant les mêmes caractéristiques et la même échéance que les TSR. Les emprunts subordonnés de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

 

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Échéance

11 133 milliers d'euros

Euros

Base Euribor 3M

Novembre 2011

34 467 milliers d'euros

Euros

Taux fixe

Novembre 2011

2 290 milliers d'euros

Euros

Base Euribor 3M

Novembre 2011

 

Hors bilan et opérations assimilées.

 

Note 15. Engagements donnés et reçus :

 

Hors bilan

Donnés

Reçus

2005

2004

2005

2004

Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements en faveur d'établissements de crédit

61 934

16 486

256 636

41 623

    Engagements en faveur de la clientèle

468 618

405 984

/

/

        Total

530 552

422 470

256 636

41 623

Engagements de garantie

 

 

 

 

    Engagements d'ordre d'établissements de crédit

13 000

48 957

87 869

84 195

    Engagements d'ordre de la clientèle

304 318

356 073

/

/

        Total

317 318

405 030

87 869

84 195

 

A la clôture de l'exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par le groupe.

 

Note 16. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

Note 16.1. Engagements sur instruments financiers à terme. — Les opérations réalisés concernent essentiellement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

 

(En milliers d'euros)

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2005

Total 2004

Opérations sur marchés de gré à gré (1)

 

 

 

 

 

    Opérations fermes

348 253

0

0

348 253

327 129

    Opérations conditionnelles

38 000

0

0

38 000

38 000

        Total (montants nominaux)

386 253

0

0

386 253

365 129

Total (juste valeur)

-18 100

0

0

 

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

 

(En milliers d'euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

337 701

0

10 552

0

348 253

Opérations conditionnelles

38 000

0

0

0

38 000

    Achats

38 000

0

0

0

38 000

    Ventes

0

0

0

0

0

        Total 2005

375 701

0

10 552

0

386 253

Total 2004

310 380

0

54 749

0

365 129

 

Note 16.2. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2005

Total 2004

Opérations sur marchés de gré à gré (1)

 

 

 

 

 

    Opérations fermes

26 857

239 257

82 139

348 253

327 129

    Opérations conditionnelles

0

38 000

0

38 000

38 000

        Total

26 857

277 257

82 139

386 253

365 129

 

Note 16.3. Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d’épargne Aquitaine Nord subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

— le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord par :

— la signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;

— la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de titres.

 

 

(En milliers d'euros)

Gouvernement et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

Etablissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

Autres contreparties

Total 2005

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation

0

22

145

167

Effets des accords de compensation par liquidation

0

0

0

0

Effet de collatéralisation

0

0

0

0

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation (1)

0

22

145

167

Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

0

4

145

149

(1) Dont coût de remplacement net positif.

 

 

 

0

 

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au réseau des caisses d'épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du groupe.

Au 31 décembre 2005, l'équivalent risque de crédit pondéré, tel qu'il ressort du précédent tableau, représente 0,034 % de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,091 % au 31 décembre 2004.

 

Note 17. Autres engagements ne figurant pas au hors-bilan. — Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2005.

 

Compte de résultat.

 

Note 18. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Produits

Charges

2005

2004

2005

2004

Sur opérations avec les établissements de crédit

129 787

145 490

-93 845

-105 926

Sur opérations avec la clientèle

146 023

146 174

-116 099

-117 415

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

40 288

44 382

-11 862

-10 093

Relatives à des dettes subordonnées

 

0

-2 218

-2 213

Sur opérations de crédit-bail

21 187

20 902

-8 818

-6 938

Autres intérêts et produits assimilés

111

977

-100

0

    Total

337 396

357 925

-232 942

-242 585

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

— la couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 42 000 milliers d'euros en 2005 ;

— un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 21 489 milliers d'euros en 2005.

 

Note 19. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Actions et autres titres à revenu variable

493

1 358

Participations et autres titres détenus à long terme

1 191

2 561

Parts dans les entreprises liées

8 366

5 311

    Total

10 050

9 230

 

Note 20. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

-785

752

Sur opérations avec la clientèle

0

18 562

Relatives aux opérations sur titres

-378

7 703

Sur moyens de paiement

-10 009

18 938

Sur vente de produits d'assurance-vie

 

14 405

Autres commissions (1)

-4 598

12 161

    Total 2005

-15 770

72 521

Total 2004

-15 665

69 155

(1)

— Autres commissions charges :

– Commissions sur opérations avec la CNCEP : 2 598 milliers d’euros ;

– Commissions sur charges sur titres gérés en dépôts : 1 714 milliers d’euros ;

– Commissions sur autres prestations de services financiers : 286 milliers d’euros.

 

— Autres commissions produits :

– Commissions sur ventes de produits d’assurance hors vie : 5 834 milliers d’euros ;

– Commissions sur engagements de garantie d’ordre de la clientèle : 563 milliers d’euros ;

– Commission sur produits locations coffres forts : 288 milliers d’euros ;

– Commissions sur services télématiques : 274 milliers d’euros ;

– Commissions sur autres produits sur prestation de services financiers : 2 253 milliers d’euros ;

– Commissions sur autres produits : 2 949 milliers d’euros.

 

Note 21. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Change

14

5

Instruments financiers

-217

-946

    Total

-203

-941

 

Note 22. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Titres de placement

TAP

Total 2005

Total 2004

Résultat des cessions

10 324

1 732

12 056

16 845

Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

2 324

-227

2 097

1 007

    Total

12 648

1 505

14 153

17 852

 

Note 23. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Produits

Charges

Nettes

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 134

-422

712

Transferts de charges

181

-11

170

Autres produits et charges

9 388

-6 993

2 395

    Total 2005

10 703

-7 426

3 277

Total 2004

8 317

-7 748

569

 

Note 24. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Frais de personnel

-72 639

-74 508

    Salaires et traitements

-42 669

-42 448

    Charges de retraite

-14 485

-16 148

    Autres charges sociales et fiscales

-13 083

-12 615

    Intéressement et participation

-2 402

-3 297

Impôts et taxes

-4 110

-3 948

Services extérieurs et autres frais administratifs

-47 344

-44 391

        Total

-124 093

-122 847

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

 

Cadres

236

Non cadres

918

 

1 154

 

Note 25. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux provisions

-16 734

-2 414

-19 148

Reprises de provisions

25 317

8 869

34 186

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

-10 694

-7 929

-18 623

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

-864

0

-864

Récupération sur créances amorties

117

0

117

    Total 2005

-2 858

-1 474

-4 332

Total 2004

-5 277

-2 641

-7 918

 

Note 26. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Sur immobilisations corporelles

155

142

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et

 

 

Autres titres détenus à long terme

-2 110

-21

    Total

-1 955

121

 

Note 27. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2005, la constitution d'une provision à hauteur de 4 284 milliers d'euros pour passif social CGRCE (Caisse générale de retraites des Caisses d’épargne) destinée à doter la CGRCE des fonds propres réglementaires requis à fin 2008.

 

Note 28. Impôts sur les bénéfices :

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Impôt exigible à taux normal

-8 050

-9 413

Impôt différé

11 158

-6 348

Mouvements de provisions

48

38

    Total

3 156

-15 723

 

Note 29. Répartition de l'activité - Banque commerciale :

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité

Dont banque de détail

2005

2004

2005

2004

Produit net bancaire

188 482

195 540

160 660

157 640

Frais de gestion

-130 040

-129 170

-128 243

-123 852

Résultat brut d'exploitation

58 442

66 370

32 417

33 788

Coût du risque

-4 332

-7 918

-3 933

-6 919

Résultat d'exploitation

54 110

58 452

28 484

26 869

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-1 955

121

-1 380

736

Résultat courant avant impôt

52 155

58 573

27 104

27 605

 

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du groupe Caisse d’épargne et recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres ;

— Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

 

0608649

10/05/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine-Nord
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5132
Texte de l'annonce :

0605132

10 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°56


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD

Banque coopérative régie par la loi n°99-532 du 25 juin 1999 au capital de 88 751 720 €.

Siège social : 61, rue du Château d'eau, 33 076 Bordeaux Cedex.

353 821 028 RCS.

Situation non consolidé au 31 mars 2006.

( En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse , banques centrales, C.C.P.

41 062

Effets publics et valeurs assimilées

21 070

Créances sur les établissements de crédit

3 770 233

Créances sur la clientèle

3 130 785

Obligations et autres titres à revenu fixe

649 884

Actions et autres titres à revenu variable

477 229

Participations et autres titres détenus à long terme

60 301

Parts dans les entreprises liées

235 845

Immobilisations incorporelles

3 962

Immobilisations corporelles

38 591

Autres actifs

103 864

Comptes de régularisation

91 930

    Total actif

8 624 756

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 872 006

Comptes créditeurs de la clientèle

4 994 375

Dettes représentées par un titre

27 713

Autres passifs

26 482

Comptes de régularisation

136 722

Provisions pour risques et charges

54 995

Dettes subordonnées

46 417

Fonds pour risques bancaires généraux

101 802

Capitaux propres hors FRBG

364 244

    Capital

88 752

    Primes d'émission

89 550

    Réserves

217 564

    Provisions règlementées

479

    Report à nouveau

-32 101

        Total passif

8 624 756

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

583 102

    Engagements de garantie

259 915

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

234 772

    Engagements de garantie

730 949

 

 

0605132

26/10/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine-Nord
Siège : 61, rue du Chateau d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 99043
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE

AQUITAINE NORD

Banque coopérative régie par la loi n° 99-532 du 25 juin 1999 au capital de 88 751 720 €.
Siège social  : 61, rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.
353 821 028 R.C.S.

 

Situation au 30 septembre 2005.
(En milliers d'euros.)

 

Actif Montant
Caisse , banques centrales, C.C.P. 35 870
Effets publics et valeurs assimilées 41 847
Créances sur les établissements de crédit 3 742 256
Créances sur la clientèle 2 993 955
Obligations et autres titres à revenu fixe 713 303
Actions et autres titres à revenu variable 361 830
Participations et autres titres détenus à long terme 106 562
Parts dans les entreprises liées 234 578
Immobilisations incorporelles 3 887
Immobilisations corporelles 39 056
Autres actifs 160 281
Comptes de régularisation     67 252
      Total actif 8 500 677

 

 

Passif Montant
Dettes envers les établissements de crédit 2 708 479
Comptes créditeurs de la clientèle 5 044 693
Dettes représentées par un titre 24 165
Autres passifs 20 264
Comptes de régularisation 111 153
Provisions pour risques et charges 55 162
Dettes subordonnées 47 379
Fonds pour risques bancaires généraux 97 763
Capitaux propres hors FRBG 391 619
    Capital 88 752
    Primes d'émission 89 550
    Réserves 217 564
    Provisions réglementées 479
    Report à nouveau     - 4 726
      Total passif 8 500 677

 

 

Hors bilan Montant
Engagements donnés  :  
    Engagements de financement 536 325
    Engagements de garantie 348 951
Engagements reçus  :  
    Engagements de financement 257 172
    Engagement de garantie 656 736

 


99043

03/08/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine-Nord
Siège : 61, rue du Château d’Eau, 33076 Bordeaux Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 94755
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD

Banque coopérative régie par la loi n° 99-532 du 25 juin 1999 au capital de 88 751 720 €.
Siège social : 61, rue du Château d'eau, 33076 Bordeaux Cedex.
353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

Situation au 30 juin 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

33 684

Effets publics et valeurs assimilées

63 535

Créances sur les établissements de crédit

3 833 058

Créances sur la clientèle

2 962 072

Obligations et autres titres à revenu fixe

722 604

Actions et autres titres à revenu variable

347 519

Participations et autres titres détenus à long terme

106 968

Parts dans les entreprises liées

234 578

Immobilisations incorporelles

3 910

Immobilisations corporelles

39 160

Autres actifs

180 874

Comptes de régularisation

70 337

Total actif

8 598 299

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 819 489

Comptes créditeurs de la clientèle

5 022 719

Dettes représentées par un titre

24 839

Autres passifs

39 567

Comptes de régularisation

99 973

Provisions pour risques et charges

55 438

Dettes subordonnées

46 892

Fonds pour risques bancaires généraux

97 763

Capitaux propres hors FRBG

391 619

Capital

88 752

Primes d'émission

89 550

Réserves

217 564

Provisions réglementées

479

Report à nouveau

– 4 726

Total passif

8 598 299

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

518 606

Engagements de garantie

394 701

Engagements reçus :

Engagements de financement

262 272

Engagements de garantie

627 732

Engagements sur titres

—






94755

06/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine-Nord
Siège : 61, rue du Château d’Eau, 33076 Bordeaux Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
Numéro d'affaire : 87572
Texte de l'annonce :

CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE-NORD

CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE-NORD

Banque coopérative régie par la loi n° 99-532 du 25 juin 1999 au capital de 88 751 720 €.
Siège social : 61, rue du Château d’Eau, 33 076 Bordeaux Cedex.
353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

Documents comptables annuels.

A. — Comptes sociaux.
(En milliers d’euros.)

I. — Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Notes

2004

2003

Caisses, banques centrales, C.C.P.

30 757

32 939

Effets publics et valeurs assimilées

5, 7

63 770

20 390

Créances sur les établissements de crédit

3, 6, 7

4 417 602

4 539 389

A vue

2 505 909

2 646 595

A terme

1 911 693

1 992 794

Opérations avec la clientèle

4, 6, 7

2 982 752

2 820 662

Créances commerciales

4 149

4 875

Autres concours à la clientèle

2 944 435

2 781 882

Comptes ordinaires débiteurs

34 168

33 905

Obligations et autres titres à revenu fixe

716 251

877 350

Actions et autres titres à revenu variable

342 601

270 616

Participations et autres titres détenus à long terme

6

100 260

108 247

Parts dans les entreprises liées

6

226 117

100 326

Immobilisations incorporelles

8

3 861

4 260

Immobilisations corporelles

8

38 001

38 861

Autres actifs

217 872

202 097

Comptes de régularisation

10

77 702

73 451

Total de l’actif

9 217 546

9 088 588

Hors bilan

Notes

2004

2003

Engagements donnés

13, 14, 15

Engagements de financement

6

447 456

465 314

Engagements en faveur d’établissements de crédit

99 040

95 135

Engagements en faveur de la clientèle

348 416

370 179

Engagements de garantie

6

397 132

510 509

Engagements d’ordre d’établissements de crédit

48 957

65 757

Engagements d’ordre de la clientèle

348 175

444 752

Passif

Notes

2004

2003

Dettes envers les établissements de crédit

3, 6, 7

3 465 459

3 596 751

A vue

114 304

157 742

A terme

3 351 155

3 439 009

Opérations avec la clientèle

4, 6, 7

4 994 972

4 865 525

Comptes d’épargne à régime spécial

4 184 404

4 200 184

A vue

3 094 998

3 129 361

A terme

1 089 406

1 070 823

Autres dettes

810 568

665 341

A vue

671 803

623 217

A terme

138 765

42 124

Dettes représentées par un titre

7, 9

27 771

36 440

Bons de caisse

26 289

33 558

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

1 482

2 882

Autres passifs

39 507

42 692

Comptes de régularisation

10

71 070

71 164

Provisions pour risques et charges

11

73 551

83 391

Dettes subordonnées

6, 12

45 936

45 935

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

12

98 128

89 787

Capitaux propres hors FRBG

12

401 152

256 903

Capital souscrit

88 752

71 001

Primes d’émissions

89 550

0

Réserves

182 795

158 905

Provisions réglementées et subventions d’investissement

231

231

Report à nouveau

– 30

– 152

Résultat de l’exercice (+/–)

39 854

26 918

Total du passif

9 217 546

9 088 588

Hors bilan

Notes

2004

2003

Engagements reçus

14, 15

Engagements de financement

6

8 305

510 239

Engagements reçus d’établissements de crédit

8 305

510 239

Engagements de garantie

52 095

61 340

Engagements reçus d’établissements de crédit

52 095

61 340

II. — Compte de résultat des exercices 2004 et 2003.
(En milliers d’euros.)

Notes

Exercice 2004

Exercice 2003

Intérêts et produits assimilés

16

340 442

364 987

Intérêts et charges assimilées

16

– 229 693

– 249 085

Revenus des titres à revenu variable

17

8 749

7 030

Commissions (produits)

18

68 352

65 966

Commissions (charges)

18

– 15 382

– 16 442

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

19

– 941

– 315

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

20

18 907

14 007

Autres produits d’exploitation bancaire

21

4 349

4 696

Autres charges d’exploitation bancaire

21

– 4 617

– 2 931

Produit net bancaire

190 166

187 913

Charges générales d’exploitation

22

– 118 919

– 115 393

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

– 5 840

– 6 042

Résultat brut d’exploitation

65 407

66 478

Coût du risque

23

– 7 591

– 18 090

Résultat d’exploitation

57 816

48 388

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

24

– 614

– 1 386

Résultat courant avant impôt

57 202

47 002

Résultat exceptionnel

25

0

0

Impôt sur les bénéfices

26

– 9 007

– 11 242

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

– 8 341

– 8 842

Résultat net

39 854

26 918

III. — Annexe aux comptes annuels individuels.

I. – Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l’exercice.

a) Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. — Les Caisses d’épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l’organe central est la Caisse nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance (CNCE). Le Groupe Caisse d’épargne comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des Caisses d’épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une fédération nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Les missions de la fédération sont précisées à l’article L. 512-99 du Code monétaire et financier.
— Caisses d’épargne et de prévoyance : Les Caisses d’épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d’épargne. Les Caisses d’épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d’un capital composé de parts sociales.
— Sociétés locales d’épargne : Au niveau local, les sociétés locales d’épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d’animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.
— Caisse nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance est constituée sous forme de S.A. à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les Caisses d’épargne et de prévoyance et la Caisse des dépôts et consignations.
La CNCE est notamment chargée d’assurer la représentation des Caisses d’épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les Caisses d’épargne et de prévoyance, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants des Caisses d’épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.
Parallèlement, dans les domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des Caisses d’épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du réseau, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du réseau dont la CNCE est garante.
— Filiales : Après absorption de CDC Finance - CDC Ixis, la CNCE contrôle directement les filiales issues de la fusion avec la Compagnie financière Eulia et de la réorganisation du pôle Ixis. Les filiales nationales relèvent de deux grands pôles :
• le Pôle Banque Commerciale : Crédit foncier, Financière Océor, Banque San Paolo et filiales spécialisées banque de détail et assurance.
• le Pôle Banque d’Investissement : Ixis Corporate & Investissement Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Investor Services, Ixis Financial Guaranty.
– Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d’œuvre et d’ouvrage des systèmes d’information et d’une centrale nationale (CNETI).
– Filiales directes des Caisses d’épargne : Par ailleurs, les Caisses d’épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.

b) Système de garantie. — En application de la loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu’organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du Groupe Caisse d’épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des Caisses d’épargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, l’ensemble des affiliés du Groupe.
La participation des Caisses d’épargne au système de garantie prend la forme d’un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d’une capacité d’intervention immédiate de l’ordre de 250 millions d’euros. Cette somme est gérée au moyen d’un fonds commun de placement dédié. En cas d’insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en œuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d’intervention, les moyens supplémentaires appropriés.
Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre Caisses d’épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l’intervention des Caisses d’épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d’actionnaire intervenant en qualité d’investisseur avisé en économie de marché.
L’objectif de prévention des défaillances du système de garantie Groupe est complémentaire de l’objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le Groupe Caisse d’épargne contribue.

c) Refondation du partenariat entre les groupes Caisses d’épargne et Caisse des dépôts et consignations. — Dans le cadre des accords relatifs à la Refondation du partenariat entre les groupes Caisse d’épargne et Caisse des dépôts et consignations, la Caisse d’épargne Aquitaine Nord a émis le 30 juin 2004 des certificats coopératifs d’investissement pour un montant de 107 031 milliers d’euros (prime d’émission incluse) entièrement souscrits par la CNCE. A cette même date, la Caisse d’épargne Aquitaine Nord est directement intervenue dans la prise de contrôle de CDC Finance - CDC Ixis et de la Compagnie Financière Eulia (CFE) à travers l’acquisition d’actions CDC Finance - CDC Ixis et leur apport simultané à la CFE, pour un investissement de 91 208 milliers d’euros. A l’issue de la fusion entre la CFE et la CNCE, réalisée également le 30 juin 2004, la participation de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord au capital de la CNCE a été portée à 182 868 milliers d’euros, en augmentation de 119 130 milliers d’euros.
Enfin, la dernière étape de l’opération s’est traduite en décembre 2004 par l’absorption de CDC Finance - CDC Ixis par la CNCE.
Aux termes des accords, le Groupe Caisse d’épargne est devenu une banque universelle forte de 55 000 collaborateurs. Il est présent sur toutes les grandes places financières mondiales avec des positions leader dans les activités de détail sur le marché français.

II. – Informations sur les règles et principes comptables.

Note 1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).
Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement n° 2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.
Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d’amortissements, de provisions et de corrections de valeur.
a) Immobilisations : Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s’agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.
Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d’utilisation suivantes :
— constructions : 30 ans,
— aménagements : 10 ans,
— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans,
— matériels informatiques : 3 à 5 ans,
— logiciels : 3 ans.
Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une provision.
La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.
b) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l’exercice, ils font individuellement l’objet d’une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de celles-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).
Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l’entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l’entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
c) Portefeuille titres : Les opérations sur titres de transaction, de placement et d’investissement sont comptabilisées conformément au règlement n° 90-01 modifié du CRBF.
La Caisse d’épargne ne détient pas de titres de transaction.
— Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.
A leur date d’achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais, s’il s’agit de titre monétaire, le coupon couru à l’achat est inclus dans le prix d’acquisition.
La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapporté au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.
Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».
Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l’objet d’une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.
Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».
Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
— Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.
Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n’étaient pas encore remplies.
Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.
Ils peuvent faire l’objet d’une provision pour dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l’émetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « coût du risque ».
Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d’investissement sont complétées d’une provision pour risques sur certaines contreparties (note 11).
La Caisse d’épargne ne détient aucun titre de l’activité de portefeuille.
Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.
Les éléments d’actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l’égard du cessionnaire.
Le cessionnaire enregistre à l’actif le montant versé, représentatif de sa créance à l’égard du cédant.
Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l’égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.
d) Crédits à la clientèle : Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, nette des provisions constituées sur risque de crédit.
Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 15. Elles font l’objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limité à l’encours de ce crédit.
Les créances douteuses sont constituées de l’ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s’opère en particulier systématiquement lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).
Au sein de l’encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n’est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d’un an, à l’exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.
Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l’objet d’une reprise.
Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d’origine, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.
Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu’à leur échéance finale. Elles font l’objet du calcul d’une décote représentative de la valeur actuelle de l’écart d’intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).
Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l’ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu’elle est plus appropriée.
Les provisions pour risques avérés sont complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (cf. note 11).
Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d’exploitation bancaire, à l’exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.
Pour la présentation des comptes en annexe (note 4bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d’épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.
e) Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la Caisse d’épargne, conformément aux conditions requises par l’article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l’instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.
f) Avantages sociaux : Les engagements sociaux sont en général couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier le passif social potentiel du Groupe (note 12b) sont entièrement provisionnés au passif du bilan. Les droits des salariés à l’indemnité de départ en retraite et aux primes pour médailles du travail sont évaluées selon une méthode actuarielle tenant compte de l’âge, de l’ancienneté et de la probabilité de présence dans la Caisse d’épargne à la survenance de la retraite ou de l’attribution des médailles.
Dans le cadre de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité, la comptabilisation des engagements résiduels de retraite et avantages similaires résiduels est prévue, en application de la méthode préférentielle, simultanément avec l’établissement du bilan d’ouverture du Groupe Caisse d’épargne en normes IFRS, par prélèvement sur les capitaux propres.
Les engagements résiduels en question ont fait l’objet d’un recensement au cours de l’exercice 2004 et concerneraient pour l’essentiel les congés liés à l’ancienneté, les avantages consentis aux retraités et le passif social CGR en liaison avec les dispositions de la loi Fillon.
g) Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.
Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l’origine.
Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d’échange de taux d’intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la Caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l’élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.
Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.
Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d’intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.
h) Provisions pour risques et charges : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l’échéance ne peuvent être fixés de façon précise.
Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code que des événements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.
Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).
Note 2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthode comptable n’est intervenu au cours de l’exercice 2004.

III. – Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

Bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d’amortissements et de provisions.

Note 3. Opérations interbancaires. — La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 1 967 556 milliers d’euros au 31 décembre 2004.
Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s’élèvent respectivement à 81 189 milliers d’euros et 29 360 milliers d’euros au 31 décembre 2004.

Note 4. Opérations avec la clientèle (en milliers d’euros) :

Actif

2004

2003

Créances commerciales

3 902

4 866

Autres concours à la clientèle

2 886 401

2 729 989

Crédits de trésorerie

301 046

280 677

Crédits à l’équipement

1 059 974

1 042 408

Prêts Epargne Logement

71 469

85 497

Autres crédits à l’habitat

1 440 714

1 313 658

Autres

13 198

7 749

Comptes ordinaires débiteurs

29 242

30 122

Créances rattachées

23 216

23 348

Créances douteuses

84 207

71 882

Provisions sur créances douteuses

– 44 216

– 39 545

Total

2 982 752

2 820 662

Passif

2004

2003

Comptes d’épargne à régime spécial

5 150 051

4 167 814

Livret A

2 011 531

2 046 805

Livret Jeune, livret B et Codevi

434 837

446 335

Pel et Cel

1 130 692

1 099 789

Lep

527 260

514 536

Pep

35 898

49 874

Autres

9 833

10 475

Autres dettes

806 656

662 183

Comptes ordinaires créditeurs

660 334

610 993

Autres

146 322

51 190

Dettes rattachées

38 265

35 528

Total

4 994 972

4 865 525

Note 4 bis. Répartition des encours de crédit :

— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2004 :

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

4 448 359

Créances sur la clientèle

2 942 761

84 207

– 44 216

40 516

– 28 627

Particuliers : crédits immobiliers

1 272 390

15 719

– 5 596

9 178

– 4 942

Particuliers : autres

249 246

16 666

– 11 706

11 747

– 8 816

Professionnels

156 260

36 585

– 18 072

13 608

– 10 912

PME-PMI

527 793

12 470

– 7 622

3 638

– 2 899

Secteur public territorial

670 761

2

– 2

2

– 2

Autres

66 311

2 765

– 1 218

2 343

– 1 056

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 2 437 milliers d’euros (1 799 milliers d’euros au 1er janvier 2004), après prise en compte d’une décote dont la valeur nette est de 165 milliers d’euros au 31 décembre 2004 (209 milliers d’euros au 1er janvier 2004) (cf. note 1d).

Note 5. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixe et variable :

(En milliers d’euros)

Transaction

Placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

Total 2004

Total 2003

Effets publics et valeurs assimilées

63 626

144

63 770

20 390

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

664 878

40 254

11 119

716 251

877 350

Actions et autres titres à revenu variable (2)

342 601

342 601

270 616

Total 2004

0

1 071 105

40 254

0

11 263

1 122 622

Total 2003

1 097 493

56 061

14 802

1 168 356

(1) Dont titres cotés 709 833 milliers d’euros en 2004 contre 848 998 milliers d’euros en 2003.

(2) Dont titres cotés 3 656 milliers d’euros en 2004 contre 5 313 milliers d’euros en 2003.

Le montant des différences entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement s’élève à 3 386 milliers d’euros en 2004 contre 8 402 milliers d’euros en 2003 pour les titres de placement, et à 352 milliers d’euros, en 2004 contre 368 milliers d’euros en 2003 pour les titres d’investissement.
La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s’élève à 118 437 milliers d’euros.
Il n’existe pas de créances représentatives des titres prêtés au 31 décembre 2004 .Il en est de même pour l’exercice 2003.
Au cours des deux derniers exercices, il n’y a pas eu de transfert entre les différentes catégories de portefeuilles titres.
Au cours de l’exercice, aucune vente avant échéance de titres d’investissement n’a été réalisée. Il en est de même sur l’exercice 2003.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement s’analysent comme suit :

(En milliers d’euros)

Placement

2004

2003

Valeur nette comptable

1 081 145

1 110 116

Valeur de marché

1 088 641

1 134 477

Plus-values latentes (1)

7 496

24 361

Moins-values latentes provisionnées

12 547

14 459

(1) Elles concernent pour 2004 les actions et autres titres à revenu variable.

Note 6. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

a) Tableau des filiales et participations :

Informations financières

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autre que le capital (1)

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés perte société au cours de l’exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

1. Filiales (détenues à + de 50 %) :

SDR Expanso

10 502

7 514

71,25

8 733

8 733

1 603

S.C.I. Tournon

11 626

– 1 373

99,90

11 626

11 626

939

193

FCPR Expanso Invest.

20 009

– 1 373

79,35

15 870

14 877

– 44

– 583

2. Participations (détenues entre 10 et 50 %) :

SEBADOUR

2 431

4 646

24,70

1 261

1 261

170

– 847

SA Hôtelière Baie des

88 310

– 848

33,23

4 473

4 473

BP 3000 SA

4 573

– 301

24,00

1 098

775

– 1 043

CEPAR 2 SAS

67 230

7 627

30,61

22 817

22 817

4 037

950

CEPAR 3 SAS

117 660

13 280

19,12

24 963

24 963

7 563

1 109

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

Filiales françaises (ensemble)

189 606

189 606

14

5 311

Filiales étrangères (ensemble)

Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

25 634

23 035

10 402

111

Participations dans les sociétés étrangères (ensemble)

(1) Y compris FRBG le cas échéant.

La Caisse d’épargne détient en outre, à hauteur de moins de 10 % du capital des titres de filiales communes au Groupe Caisse d’épargne. L’ensemble de ces titres représente une valeur nette comptable de 226 117 milliers d’euros.

b) Entreprises dont la Caisse d’épargne est associée indéfiniment responsable.

Dénomination

Siège

Forme
juridique

3CE

3, avenue de la Jallère, 33049 Bordeaux

GIE

Vavin Tahiti Bail

9, quai du Prés P. Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Olivia Bail

19, boulevard des Italiens, 75002 Paris

GIE

SOREFI TGV BAIL I

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

SOREFI TGV BAIL II

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

SOREFI TGV BAIL III

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

Ecureuil TGV Bail I

260, boulevard Saint Germain, 75007 Paris

GIE

Spring Rain

103, avenue des Champs-Elysées, 75008 Paris

GIE

Sylvie Bail

19, rue des Capucines, 75001 Paris

GIE

Véronique Bail

19, rue des Capucines, 75001 Paris

GIE

Keltia

41, avenue de l’Opéra, 75002 Paris

GIE

Amtrak

260, boulevard Saint Germain, 75007 Paris

GIE

BAI-Brittany Ferries

260, boulevard Saint Germain, 75007 Paris

GIE

EASI

3, avenue de la Jallère, 33049 Bordeaux

GIE

Ecureuil Aquit Poitou-Charentes

Avenue du Futuroscope, 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

Navire H 1413

19, boulevard des Italiens, 75002 Paris

GIE

CREDECUREUIL

27-29, rue de la Tombe Issoire, 75673 Paris

GIE

GEMO RSI

76, boulevard Pasteur, 75015 Paris

GIE

SEDI RSI

76, boulevard Pasteur, 75015 Paris

GIE

Roxane de Bergerac

9, quai du Prés P. Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

CDS Ecureuil

77, boulevard Saint Jacques, 75014 Paris

GIE

GIE CHIBERTA

4, rue Gaillon, 75002 Paris 02

GIE

GIE CHANTACO

4, rue Gaillon, 75002 Paris 02

GIE

Toumon

61, rue du Château d’Eau 33076 Bordeaux

S.C.I.

La Jallère

1, terrasse Front du Médoc 33000

S.C.I.

Hourtin Port

110, avenue de la Jallère, 33075 Bordeaux

S.C.I.

Du Vergne

Rue du Vergne, 33080 Bordeaux Cedex

S.C.I.

c) Opérations avec les entreprises liées :

(En milliers d’euros)

Etablissements
de crédit

Autre entreprises

Total
2004

Total
2003

Créances

1 811 009

1 116

1 812 125

1 821 224

Dont subordonnées

3 810

0

3 810

3 810

Dettes

3 426 708

1 516

3 428 224

3 507 395

Dont subordonnées

45 600

0

45 600

45 600

Engagements de financement donnés

84 041

2 166

86 207

71 030

Engagements de financements reçus

8 305

0

8 305

2 239

Engagements de garantie donnés

256 634

0

256 634

302 392

Note 7. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, hors créances et dettes rattachées. Par convention, les créances douteuses et provisions pour dépréciation sont présentées dans la colonne « 0 à 3 mois ».

(En milliers d’euros)

De 0
à 3 mois

De 3 mois
à 1 an

De 1 ans
à 5 ans

Plus de 5 ans

Total
2004

Total des emplois

791 689

746 381

2 218 179

1 836 264

5 592 513

Effets publics et valeurs assimilées

20 735

42 891

63 626

Créances sur les établissements de crédit

588 695

183 193

807 882

313 691

1 893 461

Opérations avec la clientèle

184 782

350 896

974 253

1 420 364

2 930 295

Obligations et autres titres à revenu fixe

18 212

191 557

393 153

102 209

705 131

Total des ressources

1 563 059

436 370

1 672 042

864 979

4 534 983

Opérations interbancaires et assimilés

1 128 169

184 787

1 209 498

799 424

3 321 878

Opérations avec la clientèle

424 869

248 244

451 237

65 555

1 189 905

Dettes représentées par un titre

10 021

3 339

11 307

0

23 200

Bons de caisse et d’épargne

9 224

2 669

11 307

0

23 200

TMI et TCN

797

670

Note 8. Immobilisations corporelles et incorporelles :
a) Variations ayant affecté les postes d’immobilisation :

(En milliers d’euros)

Valeur brute 31/12/03

Acquisitions

Cessions/Mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute 31/12/04

Amortissements et nette provisions 31/12/04

Valeur nette 31/12/04

Incorporelles

17 776

250

– 571

17 455

– 13 594

3 561

Corporelles

103 567

7 256

– 4 763

– 1

106 059

– 68 058

38 001

Total

121 343

7 506

– 5 334

– 1

123 514

– 81 652

41 862

b) Immobilisations incorporelles : L’essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2004 concerne (valeur nette en milliers d’euros) :

Les logiciels

280 milliers d’euros

Les fonds commerciaux

767 milliers d’euros

Les certificats d’association des fonds de garantie des dépôts

2 791 milliers d’euros

c) Immobilisations corporelles : La valeur nette au 31 décembre 2004 des terrains et constructions s’élève à 23 789 milliers d’euros, dont 18 025 milliers d’euros utilisés pour les propres activités du Groupe.

Note 9. Dettes représentées par un titre. — Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante (en milliers d’euros) :

Dettes représentées par un titre

2004

2003

Bons de caisse et bons d’épargne

3 089

3 062

TMI et TCN

15

13

Total

3 104

3 075

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 17 milliers d’euros.

Note 10. Comptes de régularisation :

(En milliers d’euros)

Actif

Passif

Engagements sur devises

4 077

Charges et produits à répartir

27

Charges et produits constatés d’avance

437

28 751

Produits à recevoir / Charges à payer

13 554

19 933

Valeurs à l’encaissement

58 304

16 971

Autres

5 280

1 338

Total 2004

77 702

71 070

Total 2003

73 451

71 164

Note 11. Provisions :

a) Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie :

(En milliers d’euros)

01/01/04

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/04

Provisions inscrites en déduction des éléments d’actif

– 47 086

– 12 063

7 197

3

– 51 949

Crédits à la clientèle

– 39 545

– 11 871

7 197

3

– 44 216

Autres

– 7 541

– 192

– 7 733

Provisions inscrites au passif

5 881

1 338

– 339

0

6 880

Risques d’exécution d’engagement par signature

140

869

– 181

– 1

827

Crédits à la clientèle

5 741

469

– 158

1

6 053

Total

– 41 205

– 10 726

6 869

3

– 45 069

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d’évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différentiés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2004 sur l’ensemble des portefeuilles concernés (HLM et SEM, immobilier professionnel, secteur public territorial, PME-PMI, prêts à la consommation, marchés financiers) s’établit à 6 063 milliers d’euros.

b) Provisions pour risques et charges (hors risque de contrepartie) :

(En milliers d’euros)

01/01/04

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/04

Indemnité de départ en retraite

2 302

82

– 196

2 188

Provision pour médaille du travail

381

35

– 45

371

Coût informatiques

1 214

– 1 214

0

Gros entretien périodique

320

– 320

0

Provision pour impôts

15 145

2 704

– 2 480

15 369

Provision sur opérations sur titres

286

94

– 93

287

Provision sur instruments financiers

17

– 17

0

Litiges, amendes et pénalités

1 349

193

– 180

1 362

Provision sur opérations de banque

1 349

1 380

– 999

3 620

Passif social potentiel du Groupe (CGRPCE) (1)

52 507

2 194

– 11 700

43 001

Autres opérations bancaires et non bancaires

749

251

– 528

472

Total

77 509

6 933

0

– 17 772

66 670

(1) A titre conservatoire, l’engagement de financement des déficits futurs de la caisse de retraite (CGRCE) fait l’objet d’une évaluation actuarielle à fin 2003 et a été réestimée forfaitairement au niveau du Groupe Caisse d’épargne pour l’arrêté au 31 décembre 2004. Au titre de l’exercice 2004, la provision pour risques et charges CGRCE inscrite dans les comptes de la Caisse d’épargne a fait l’objet d’une dotation (reprise) nette de 9 506 milliers d’euros, en raison :

— d’une part, de l’actualisation des engagements et de la revalorisation des pensions décidées dans l’exercice (dotation de 2 194 milliers d’euros)

— d’autre part, d’une opération de transfert vers la CGRCE d’un montant de 11 700 milliers d’euros (reprise).

Note 12. Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées :

a) Capitaux propres :

(En milliers d’euros)

Capital

Primes décision

Réserves/Autres

Résultat

Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2002

81 463

128 788

20 709

230 950

Mouvements de l’exercice

– 10 452

0

29 965

6 209

25 722

Au 31 décembre 2003

71 001

158 753

26 918

256 572

Affectation réserves

26 918

– 28 918

0

Distribution de dividendes

– 2 876

– 2 876

Autres variations, changements de méthode

17 551

89 550

30

107 271

Résultat 2004

39 854

39 854

Acompte sur dividende

Au 31 décembre 2004

88 752

89 550

182 765

39 854

400 921

Le capital social de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord s’élève à 88 752 milliers d’euros. Il est composé de 3 550 069 parts sociales de nominal 20 € et de 17 751 milliers d’euros de certificats coopératifs d’investissement.

b) Variation du FRBG :

(En milliers d’euros)

31/12/03

Dotation

Reprises

Autres mouvements

31/12/04

Fonds pour risques bancaires généraux

89 787

10 300

– 1 959

98 128

c) Dettes subordonnées : Courant novembre 1999, la CNCE a procédé à une émission de titres subordonnés remboursables pour un montant de 745,5 millions d’euros au taux fixe de 5,6 %. Ces titres seront amortis en totalité le 5 novembre 2011 à leur valeur nominale. Corrélativement, la CNCE a accordé des prêts subordonnés remboursables « miroirs » au profit des Caisses d’épargne ayant les mêmes caractéristiques et la même échéance que les TSR.

Les emprunts subordonnés de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l’article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

Montant

Devise

Taux d’intérêt

Echéance

11 133 milliers d’euros

Euro

Base Euribor 3M

Novembre 2011

34 467 milliers d’euros

Euro

Base Taux fixe

Novembre 2011

Hors bilan et opérations assimilées.

Note 13. Actifs donnés en garantie des engagements de la Caisse ou de tiers. — A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n’a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la caisse.

Note 14. Opérations sur instruments financiers à terme :

a) Engagements sur instruments financiers à terme : Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

(En milliers d’euros)

Instruments de taux d’intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2004

Total 2003

Opérations sur marchés de gré à gré (1)

Opérations fermes

327 129

327 129

330 631

Opérations conditionnelles

38 000

38 000

38 806

Total (montants nominaux)

365 129

365 129

369 437

Total (juste valeur)

365 648

365 648

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.
Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

(En milliers d’euros)

Micro-
couverture

Macro-
couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

272 380

54 749

327 129

Opérations conditionnelles

38 000

38 000

Achats

38 000

38 000

Ventes

Total au 31 décembre 2004

310 380

0

54 749

0

365 129

Total au 31 décembre 2003

290 552

78 915

369 437

b) Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2004

Opérations sur marchés de gré à gré

Opérations fermes

11 448

167 392

148 289

327 129

Opérations conditionnelles

38 000

38 000

Total

11 448

167 392

186 289

365 129

c) Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme : Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d’épargne Aquitaine Nord subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L’exposition de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d’intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l’instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

  • le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l’article 4 du règlement CRBF n° 91-05,
  • le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l’instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.
— Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord par :

  • la signature d’accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives,
  • la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d’une garantie consentie sous forme d’espèces ou de titres.

Gouvernement et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés

Etablissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés

Autres contreparties

Total 2004

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation (1)

751

143

894

Effets des accords de compensation par liquidation

– 386

– 386

Effet de collatéralisation

0

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

365

143

508

Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

285

143

428

(1) Dont coût de remplacement net positif.

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au réseau des Caisses d’épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.
Au 31 décembre 2004, l’équivalent risque de crédit pondéré, tel qu’il ressort du précédent tableau, représente 0,091 % de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,130 % au 31 décembre 2003.

Note 15. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Aucun autre engagement significatif n’a été donné ou reçu par la caisse en 2004.

Compte de résultat.

Note 16. – Intérêts, produits et charges assimilés :

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

2004

2003

2004

2003

Sur opérations avec les établissements de crédit

151 099

170 572

– 98 333

– 107 890

Sur opérations avec la clientèle

144 200

145 953

– 119 121

– 129 879

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

44 166

48 462

– 10 093

– 8 672

Relatives à des dettes subordonnées

– 2 146

– 2 189

Autres intérêts et produits assimilés

977

0

455

Total

340 442

364 987

– 229 693

– 249 085

Les produits d’intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :
— la couverture des intérêts versés par la Caisse d’épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 44 487 milliers d’euros en 2004 ;
— un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s’est élevé à 24 077 milliers d’euros en 2004.

Note 17. Revenus des titres à revenu variable :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Actions et autres titres à revenu variable

1 070

1 449

Participations et autres titres détenus à long terme

2 368

2 414

Parts dans les entreprises liées

5 311

3 167

Total

8 749

7 030

Note 18. Commissions :

(En milliers d’euros)

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

– 858

980

Sur opérations avec la clientèle

– 193

19 712

Relatives aux opérations sur titres

– 517

6 854

Sur moyens de paiement

– 9 618

18 240

Sur vente de produits d’assurance-vie

12 822

Autres commissions (1)

– 4 389

9 937

Total 2004

– 15 575

68 545

Total 2003

– 16 442

65 966

(1)
— Autres commissions charges :

  • Commissions sur opérations avec la CNCEP : 2 599 milliers d’euros ;
  • Commissions sur charges sur titres gérés en dépôts : 1 551 milliers d’euros ;
  • Commissions sur autres prestations de services financiers : 239 milliers d’euros.
— Autres commissions produits :
  • Commissions sur ventes de produits d’assurance hors vie : 6 239 milliers d’euros ;
  • Commissions sur engagements de garantie d’ordre de la clientèle : 599 milliers d’euros ;
  • Commissions sur opérations de change : 25 milliers d’euros ;
  • Commission sur produits locations coffres forts : 304 milliers d’euros ;
  • Commissions sur services télématiques : 316 milliers d’euros ;
  • Commissions sur autres produits : 2 454 milliers d’euros.

Note 19. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Change

5

222

Instruments financiers

– 946

– 537

Total

– 941

– 315

Note 20. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

(En milliers d’euros)

Titres
de placement

Total
2004

Total
2003

Résultat des cessions

16 815

16 815

9 430

Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

2 104

2 104

4 577

Autres produits et charges

– 12

– 12

Total

18 907

18 907

14 007

Note 21. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 024

– 534

Transferts de charges

148

Autres produits et charges (1)

3 177

– 4 083

Total 2004

4 349

– 4 617

Total 2003

4 696

– 2 931

(1)
— Autres produits :

  • Revenus des immeubles hors exploitation : 431 milliers d’euros ;
  • Revenus des autres immeubles : 268 milliers d’euros ;
  • Subventions d’exploitation : 199 milliers d’euros ;
  • Reprises sur produits d’exploitation : 83 milliers d’euros ;
  • Autres produits : 2 196 milliers d’euros.
— Autres charges :
  • Dotations aux amortissements immobilisations corporelles de placement : 239 milliers d’euros ;
  • Subventions PELS : 1 288 milliers d’euros ;
  • Cotisation fonds de garantie : 230 milliers d’euros ;
  • Dotations sur charges d’exploitation : 1 244 milliers d’euros ;
  • Autres charges : 1 082 milliers d’euros.

Note 22. Charges générales d’exploitation :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Frais de personnel

– 72 468

– 70 796

Salaires et traitements

– 41 172

– 40 398

Charges de retraite

– 16 020

– 15 287

Autres charges sociales et fiscales

– 12 147

– 11 628

Intéressement et participation

– 3 129

– 3 483

Impôts et taxes

– 3 587

– 3 636

Services extérieurs et autres frais administratifs

– 42 864

– 40 961

Total

– 118 919

– 115 393

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l’exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

Cadres

213

Non cadres

896

1 109

Note 23. Coût du risque :

(En milliers d’euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux provisions

– 10 350

– 1 061

– 11 411

Reprises de provisions

7 355

182

7 537

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

– 1 666

– 1 693

– 3 359

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

– 453

– 453

Récupération sur créances amorties

95

95

Total 2004

– 5 019

– 2 572

– 7 591

Total 2003

– 9 870

– 8 220

– 18 090

Note 24. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Sur immobilisations corporelles

142

53

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

– 756

– 1 439

Total

– 614

– 1 386

Note 25. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu’ils ne s’inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

Note 26. Impôt sur les bénéfices :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Impôt exigible à taux normal

– 9 198

– 9 047

Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d’impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts

78

– 345

Mouvements de provisions

113

– 1 850

Total

– 9 007

– 11 242

Note 27. Répartition de l’activité - Banque de proximité :

(En milliers d’euros)

Total de l’activité

Dont banque de proximité

2004

2003

2004

2003

Produit net bancaire

190 166

187 913

152 216

147 406

Frais de gestion

– 124 759

– 121 435

– 119 443

– 115 891

Résultat brut d’exploitation

65 407

66 478

32 773

31 515

Coût du risque

– 7 591

– 18 090

– 6 592

– 10 511

Résultat d’exploitation

57 816

48 388

26 181

21 004

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

– 614

– 1 386

0

52

Résultat courant avant impôt

57 202

47 002

26 181

21 056

La banque de proximité a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s’appuie sur la nouvelle segmentation du Groupe Caisse d’épargne et recouvre les éléments suivants :
— Les activités de banque commerciale : collecte d’épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;
— Les opérations de gestion de bilan (gestion du risque de liquidité et gestion du risque de taux, notamment) ;
— Les immobilisations nécessaires à l’exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.
Le produit net bancaire comprend notamment la marge d’intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque de proximité. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supportés par les différentes activités de banque commerciale et de gestion de bilan.
Les frais de gestion affectés à la banque de proximité comprennent les charges générales d’exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

IV — Autres informations.

Note 28. Consolidation. — En application du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’épargne Aquitaine Nord établit des comptes consolidés.
Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne.

IV — Rapport général des commissaires aux comptes.

Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004, sur :
— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
— la justification de nos appréciations ;
— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.
Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
— Votre Caisse d’épargne constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (notes 1.d, 1.h et 11.a de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l’actif et au passif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés ;
— Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués au plus bas du coût historique et de leur valeur d’utilité (note 1.b de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination de valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille ;
— Votre Caisse d’épargne détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 1.c, 1.g, 5 et 14 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et aux instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le approprié des méthodes comptables retenues par la Caisse et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Toulouse, le 5 avril 2005.
Les commissaires aux comptes :
KPMG Audit,
Département de KPMG S.A. :
philippe saint-pierre,
Associé ;
Ernest & Young :
frank astoux,
Associé.

V — Rapport de gestion.

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord ont été déposés au greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan aux 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Notes

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

3, 8

4 367 660

4 423 348

Opérations avec la clientèle

4, 8

3 025 810

2 846 377

Opérations de crédit-bail et assimilées

5

315 634

316 495

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

6, 8

1 082 032

1 180 884

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

7

299 429

181 403

Immobilisations corporelles et incorporelles

9

58 828

50 748

Comptes de régularisation et actifs divers

11

300 278

281 430

Total de l’actif

9 449 671

9 280 682

Hors bilan

Notes

2004

2003

Engagements donnés

15, 16, 17

Engagements de financement

422 470

459 483

Engagements de garantie

405 030

511 158

Passif

Notes

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

3, 8

3 571 373

3 692 374

Opérations avec la clientèle

4, 8

5 035 073

4 881 712

Dettes représentées par un titre

8, 10

27 771

36 440

Comptes de régularisation et passifs divers

11

183 747

182 613

Provisions pour risques et charges

12

66 768

73 488

Dettes subordonnées

14

48 236

48 253

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

14

98 175

89 789

Intérêts minoritaires

12 600

8 341

Capitaux propres hors FRBG

14

406 928

267 672

Capital souscrit

88 752

71 001

Primes d’émissions

89 550

0

Primes consolidées et autres

193 799

168 043

Résultat de l’exercice (+/–)

34 827

28 628

Total du passif

9 449 671

9 280 682

Hors bilan

Notes

2004

2003

Engagements reçus

15, 16, 17

Engagements de financement

41 623

537 536

Engagements de garantie

84 195

85 203

II. — Compte de résultat des exercices 2004 et 2003.
(En milliers d’euros.)

Notes

Exercice 2004

Exercice 2003

Intérêts et produits assimilés

18

357 925

383 297

Intérêts et charges assimilées

18

– 242 585

– 261 988

Revenus des titres à revenu variable

19

9 230

7 504

Commissions (nettes)

20

53 490

49 696

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

21

– 941

– 315

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

22

17 852

13 122

Autres produits (charges) d’exploitation bancaire nets (nettes)

23

569

138

Produit net bancaire

195 540

191 454

Charges générales d’exploitation

24

– 122 847

– 118 103

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

– 6 323

– 6 512

Résultat brut d’exploitation

66 370

66 839

Coût du risque

25

– 7 918

– 19 338

Résultat d’exploitation

58 452

47 501

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

26

121

– 1 730

Résultat courant avant impôt

58 573

45 771

Résultat exceptionnel

27

22

– 83

Impôt sur les bénéfices

28

– 15 723

– 9 295

Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition

0

422

Dotations/Reprises de fonds por risques bancaires généraux et provisions réglementées

– 8 158

– 8 611

Intérêts minoritaires

113

424

Résultat net

34 827

28 628

III. — Annexe aux comptes annuels consolidés.

I. – Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l’exercice.

a) Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. — Les Caisses d’épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l’organe central est la Caisse nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance (CNCE). Le Groupe Caisse d’épargne comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des Caisses d’épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une fédération nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Les missions de la fédération sont précisées à l’article L. 512-99 du Code monétaire et financier.
— Caisses d’épargne et de prévoyance : Les Caisses d’épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d’épargne. Les Caisses d’épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d’un capital composé de parts sociales.
— Sociétés locales d’épargne : Au niveau local, les sociétés locales d’épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d’animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.
— Caisse nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance est constituée sous forme de S.A. à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les Caisses d’épargne et de prévoyance et la Caisse des dépôts et consignations.
La CNCE est notamment chargée d’assurer la représentation des Caisses d’épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les Caisses d’épargne et de prévoyance, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants des Caisses d’épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.
Parallèlement, dans les domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des Caisses d’épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du réseau, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du réseau dont la CNCE est garante.
— Filiales :

  • Filiales nationales : Après absorption de CDC Finance - CDC Ixis, la CNCE contrôle directement les filiales issues de la fusion avec la Compagnie financière Eulia et de la réorganisation du pôle Ixis. Les filiales nationales relèvent de deux grands pôles :
    • le Pôle Banque Commerciale : Crédit foncier, Financière Océor, Banque San Paolo et filiales spécialisées banque de détail et assurance.
    • le Pôle Banque d’Investissement : Ixis Corporate & Investissement Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Investor Services, Ixis Financial Guaranty.
  • Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d’œuvre et d’ouvrage des systèmes d’information et d’une centrale nationale (CNETI).
  • Filiales directes des caisses d’épargne : Par ailleurs, les Caisses d’épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.

b) Système de garantie. —  En application de la loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu’organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du Groupe Caisse d’épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des Caisses d’épargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, l’ensemble des affiliés du Groupe.
La participation des Caisses d’épargne au système de garantie prend la forme d’un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d’une capacité d’intervention immédiate de l’ordre de 250 millions d’euros. Cette somme est gérée au moyen d’un Fonds commun de placement dédié. En cas d’insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en œuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d’intervention, les moyens supplémentaires appropriés.
Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre Caisses d’épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l’intervention des Caisses d’épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d’actionnaire intervenant en qualité d’investisseur avisé en économie de marché.
L’objectif de prévention des défaillances du système de garantie Groupe est complémentaire de l’objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le Groupe Caisse d’épargne contribue.

c) Refondation du partenariat entre les groupes Caisses d’épargne et Caisse des dépôts et consignations. — Dans le cadre des accords relatifs à la refondation du partenariat entre les groupes Caisse d’épargne et Caisse des dépôts et consignations, la Caisse d’épargne Aquitaine Nord a émis le 30 juin 2004 des certificats coopératifs d’investissement pour un montant de 107 031 milliers d’euros (prime d’émission incluse) entièrement souscrits par la CNCE. A cette même date, la Caisse d’épargne Aquitaine Nord est directement intervenue dans la prise de contrôle de CDC Finance - CDC Ixis et de la Compagnie financière Eulia (CFE) à travers l’acquisition d’actions CDC Finance - CDC Ixis et leur apport simultané à la CFE, pour un investissement de 91 208 milliers d’euros. A l’issue de la fusion entre la CFE et la CNCE, réalisée également le 30 juin 2004, la participation de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord au capital de la CNCE a été portée à 182 868 milliers d’euros, en augmentation de 119 130 milliers d’euros.
Enfin, la dernière étape de l’opération s’est traduite en décembre 2004 par l’absorption de CDC Finance - CDC Ixis par la CNCE.
Aux termes des accords, le Groupe Caisse d’épargne est devenu une banque universelle forte de 55 000 collaborateurs. Il est présent sur toutes les grandes places financières mondiales avec des positions leader dans les activités de détail sur le marché français.

II. – Principes d’élaboration des comptes consolidés du Groupe Caisse d’épargne Aquitaine Nord.

a) Principes généraux. — Les comptes consolidés regroupent les comptes de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord et de ses principales filiales et participations. Ils sont dénommés « Comptes consolidés du Groupe Caisse d’épargne Aquitaine Nord ». Ils sont établis selon les principes fixés par les règlements n° 99-07 et 2000-04 du Comité de la réglementation comptable.

b) Méthodes et périmètre de consolidation. — Principes généraux : Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord et de toutes ses filiales et participations contrôlées ou sous influence notable.
Les comptes des entreprises sous contrôle exclusif, y compris les entreprises à structure de comptes différentes dont l’activité principale constitue un prolongement des activités bancaires et financières ou relève d’activités connexes sont consolidés par la méthode de l’intégration globale. Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction, ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.
Les comptes des entreprises que le Groupe contrôle conjointement sont consolidés par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que les politiques financière et opérationnelle résultent de leur accord.
Les comptes des entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidés par la méthode de la mise en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle.

Le tableau suivant présente les entités consolidées du Groupe Caisse d’épargne Aquitaine Nord.

Filiales

Nationalité (1)

% de contrôle

% d’intérêts

Méthode d’intégration (2)

Activité exercée

Expanso

F

71,25 %

71,25 %

I.G.

Etablissement de crédit

Sud-Ouest Bail

F

100,00 %

71,25 %

I.G.

Etablissement de crédit

Batimap

F

31,81 %

22,66 %

I.P.

Etablissement de crédit

Batimur

F

33,33 %

23,75 %

I.P.

Etablissement de crédit

Sebadour

F

65,86 %

54,03 %

I.G.

Etablissement de crédit

S.C.I. Tournon

F

100,00 %

100,00 %

I.G.

Filiale S.C.I. de gestion et de location

Expanso Invetissement

F

79,35 %

79,35 %

I.G.

Fonds commun de placement à risques

(1)  F : française.

(2) M.E.E. : mise en équivalence.

I.G. : intégration globale.

I.P. : intégration proportionnelle.

Le mouvement intervenu sur le périmètre de consolidation du Groupe au cours de l’exercice est le suivant :

Entrée

Sebadour

Les variations de périmètre n’ont pas d’incidence significative sur la comparabilité des comptes.
— Exclusions : Une entreprise contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès leur acquisition, les titres de cette entreprise sont détenus uniquement en vue de leur cession ultérieure ou lorsque des restrictions sévères et durables remettent en cause substantiellement le contrôle ou l’influence exercée sur cette entreprise ou les possibilités de transferts de fonds entre cette entreprise et les autres entreprises incluses dans le périmètre de consolidation.
Par ailleurs, une filiale ou une participation peut être laissée en dehors de la consolidation lorsque les informations nécessaires à l’établissement des comptes consolidés ne peuvent être obtenues sans frais excessifs ou dans des délais compatibles avec la publication des comptes consolidés.
La valeur de la participation dans ces entreprises est reclassée à la rubrique « Titres de participation non consolidés ».
Une entreprise peut également être exclue de la consolidation lorsqu’elle présente, seule ou avec d’autres entreprises en situation d’être consolidées, un caractère non significatif par rapport aux comptes consolidés de l’ensemble des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation.

Le tableau suivant récapitule les plus importantes d’entre elles :

Sociétés

% du capital détenu

Valeur
nette
comptable

Activité

3CE Aquitaine Poitou Charentes

33,33 %

7,50

Activité internationale et change

Aquitaine Valley

91,78 %

930,00

Société de service informatique

Emmo Aquitaine

65,00 %

305,00

Marchands de biens

Galia Gestion

43,00 %

86,00

Gestion de Fonds commun de placement à risques

Loca CE Aquitaine Nord

100,00 %

37,00

Portage et location de trame de TER

S.C.I. La Jallère

99,98 %

0,00

Gestion immobilière

Aqtel

49,00 %

19,60

Société de télésurveillance

S.C.I. Hourtin Port

41,33 %

0,00

Gestion immobilière

S.C.I. Du Vergne

42,71 %

0,00

Gestion immobilière

S.A. Hôtelière Bair-des-Citrons

33,23 %

4 473,10

Gestion immobilière

Batigestion

33,35 %

114,00

Mise à disposition de moyens

BP3000

24,00 %

775,00

Gestion de parc de stationnement

c) Retraitements et éliminations. — Les comptes consolidés du Groupe Caisse d’épargne Aquitaine Nord sont établis selon les règles définies par l’annexe, section III, du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable.
Ce texte prévoit que :
— les comptes des entreprises incluses dans le champ de la consolidation soient rendus homogènes. Les méthodes de comptabilisation sont décrites au chapitre III de la présente annexe ;
— certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment :

  • les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat,
  • les biens loués en crédit-bail ou assimilés,
  • les écritures passées en application de la législation fiscale,
  • les impôts différés.
— Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat : les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat sont enregistrées dans les comptes sociaux selon leur aspect juridique. S’agissant, dans la réalité financière, d’opérations de crédit, la réglementation impose leur retraitement dans les comptes consolidés de manière à en privilégier l’aspect économique.
Les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat sont donc portées au bilan consolidé pour leur encours déterminé d’après la comptabilité dite financière.
La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital investi, est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d’imposition différée.
— Biens loués en crédit-bail ou assimilés : les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraitées lors de la consolidation afin de les faire apparaître au bilan comme si elles avaient été acquises à crédit.
— Impôts différés : toutes les différences temporaires résultant de différences entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif ont été identifiées, de même que les impôts afférents aux écritures de consolidation.
La méthode du calcul global qui consiste à retenir tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable est retenue pour le calcul des impôts différés.
Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.
Les impositions différées sont compensées entre elles (y compris celles qui résultent des déficits fiscaux et amortissements réputés différés) au niveau de chaque entreprise consolidée. Ces compensations ne peuvent, toutefois, être effectuées que sur des impositions différées calculées au même taux et se résorbant sur des échéances suffisamment proches.
— Ecritures passées en application de la législation fiscale : la consolidation impose l’élimination des écritures passées pour la seule application de la législation fiscale. Sont notamment concernées les écritures suivantes :
  • Subventions d’investissement,
  • Provisions réglementées lorsqu’elles ne sont pas assimilées aux fonds pour risques bancaires généraux pour la présentation des états financiers.
— Elimination des opérations internes au Groupe : l’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe a été éliminé. Les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont elles aussi éliminées. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.
En revanche, les plus-values résultant des fusions de caisses d’épargne intervenues lors de la reconfiguration du réseau sont conservées.

d) Ecarts d’acquisition. — Le poste « Ecarts d’acquisition » représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constatés à la date d’acquisition des titres consolidés entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante. Les écarts d’acquisition positifs ou négatifs sont rapportés au résultat selon une durée qui reflète les hypothèses retenues et les objectifs fixés lors de l’acquisition.

III. – Informations sur les règles et principes comptables.

Note 1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) notamment les règlements du CRC n° 99-07 relatif aux règles de consolidation et n° 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.
Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d’amortissements, de provisions et de corrections de valeur.
a) Immobilisations : Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s’agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.
Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d’utilisation suivantes :
— Constructions : 30 ans ;
— Aménagements : 10 ans ;
— Mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;
— Matériels informatiques : 3 à 5 ans ;
— Logiciels : 3 ans.
Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une provision.
b) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l’exercice, ils font individuellement l’objet d’une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de celles-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).
Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l’entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l’entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
c) Portefeuille titres : les opérations sur titres de transaction, de placement et d’investissement sont comptabilisées conformément au règlement n° 90-01 modifié du CRBF.
— Les titres de transactions sont des titres acquis ou vendus dès l’origine de les revendre ou de les racheter à brève échéance, c’est-à-dire dans un délai de 6 mois maximum. Ne peuvent être considérés comme des titres de transaction que ceux qui sont négociables sur un marché liquide, avec des prix de marché constamment accessibles aux tiers. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés coupon couru et frais inclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent, le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.
A l’issue d’une durée de détermination de six mois, les titres de transaction sont reclassés en titres de placement ou d’investissement, selon la qualification qui pourra leur être donnée en fonction des conditions requises d’inscription pour chacun des portefeuilles destinataires. Ces titres de transaction sont transférés à leur valeur de marché au jour du transfert.
Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.
A leur date d’achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais, s’il s’agit de titre monétaire, le coupon couru à l’achat est inclus dans le prix d’acquisition.
La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.
Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».
Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l’objet d’une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.
Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».
Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
— Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.
Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n’étaient pas encore remplies.
Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.
Ils peuvent faire l’objet d’une provision pour dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l’Emetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d’investissement sont complétées d’une provision pour risques sur certaines contreparties (note 11).
— Les titres de l’activité de portefeuille sont comptabilises conformément n° 90-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-02 du CRC.
L’activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.
Il ne peut s’agir en principe que de titres à revenu variable.
Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.
A la clôture de l’exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière est déterminée an tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’Emetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d’utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu du prix auquel été réalisées de récentes transactions.
Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values ne sont pas comptabilisées.
Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.
Les éléments d’actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l’égard du cessionnaire.
Le cessionnaire enregistre à l’actif le montant versé, représentatif de sa créance à l’égard du cédant.
Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l’égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.
d) Crédits à la clientèle : Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, nette des provisions constituées sur risque de crédit.
Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 17. Elles font l’objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limité à l’encours de ce crédit.
Les créances douteuses sont constituées de l’ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s’opère en particulier systématiquement lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis 3 mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).
Au sein de l’encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n’est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d’un an, à l’exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.
Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l’objet d’une reprise.
Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d’origine, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.
Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu’à leur échéance finale. Elles font l’objet du calcul d’une décote représentative de la valeur actuelle de l’écart d’intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).
Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l’ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu’elle est plus appropriée.
Les provisions pour risques avérés sont complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (cf. note 12).
Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d’exploitation bancaire, à l’exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.
Pour la présentation des comptes en annexe (note 4 bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d’épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.
e) Fonds pour risques bancaires généraux : ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la Caisse d’épargne, conformément aux conditions requises par l’article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l’instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.
f) Avantages sociaux : les engagements sociaux sont en général couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier le passif social potentiel du Groupe (note 12.b) sont entièrement provisionnés au passif du bilan. Les droits des salariés à l’indemnité de départ en retraite et aux primes pour médailles du travail sont évaluées selon une méthode actuarielle tenant compte de l’âge, de l’ancienneté et de la probabilité de présence dans la caisse d’épargne à la survenance de la retraite ou de l’attribution des médailles.
Dans le cadre de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité, la comptabilisation des engagements résiduels de retraite et avantages similaires résiduels est prévue, en application de la méthode préférentielle, simultanément avec l’établissement du bilan d’ouverture du Groupe Caisse d’épargne en normes IFRS, par prélèvement sur les capitaux propres.
Les engagements résiduels en question ont fait l’objet d’un recensement au cours de l’exercice 2004 et concerneraient pour l’essentiel les congés liés à l’ancienneté, les avantages consentis aux retraités et le passif social CGR en liaison avec les dispositions de la Loi Fillon.
g) Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.
Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l’origine.
Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d’échange de taux d’intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l’élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.
Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.
Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d’intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.
h) Provisions pour risques et charges : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l’échéance ne peuvent être fixés de façon précise.
Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code que des événements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.
Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie.
Note 2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthode comptable n’est intervenu au cours de l’exercice 2004.

IV. – Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

Bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d’amortissements et de provisions.

Note 3. Opérations interbancaires et assimilées :

(En milliers d’euros)

Actif
2004

Actif
2003

Passif
2004

Passif
2003

Caisses, banques centrales, C.C.P.

30 785

32 957

Créances et dettes sur les établissements de crédit

4 336 872

4 390 378

3 571 373

3 692 374

A vue

2 541 737

2 564 913

107 939

151 596

A terme

1 795 135

1 825 465

3 463 434

3 540 778

Total

4 367 660

4 423 345

3 571 373

3 692 374

La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 1 967 556 milliers d’euros au 31 décembre 2004.
Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s’élèvent respectivement à 79 948 milliers d’euros et 34 140 milliers d’euros au 31 décembre 2004.

Note 4. Opérations avec la clientèle (en milliers d’euros) :

Actif

2004

2003

Créances commerciales

3 902

4 866

Autres concours à la clientèle

2 928 141

2 754 862

Crédits de trésorerie

301 046

280 677

Crédits à l’équipement

1 095 185

1 066 923

Prêts épargne-logement

71 469

85 497

Autres crédits à l’habitat

1 440 714

1 313 658

Autres

19 727

8 107

Comptes ordinaires débiteurs

29 426

30 386

Créances rattachées

23 581

23 653

Créances douteuses

86 415

74 119

Provisions sur créances douteuses

– 45 655

– 41 509

Total

3 025 810

2 846 377

Passif

2004

2003

Comptes d’épargne à régime spécial

4 150 051

4 167 814

Livret A

2 011 531

2 046 805

Livret Jeune, livret B et Codevi

434 837

446 335

Pel et Cel

1 130 692

1 099 789

Lep

527 280

514 536

Pep

35 898

49 874

Autres

9 833

10 475

Autres dettes

846 241

677 668

Comptes ordinaires créditeurs

660 550

608 126

Autres

185 691

69 542

Dettes rattachées

38 781

36 230

Total

5 035 073

4 881 712

Note 4 bis. Répartition des encours de crédit :

— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2004 :

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

4 336 872

Créances sur la clientèle

2 985 050

86 415

– 45 655

40 932

– 28 627

Particuliers : crédits immobiliers

1 272 390

15 719

– 5 596

9 178

– 4 942

Particuliers : autres

249 666

16 669

– 11 709

11 747

8 818

Professionnels

156 304

36 585

– 18 072

13 608

– 10 912

PME-PMI

568 864

14 676

– 9 058

4 054

– 2 899

Secteur public territorial

671 525

2

– 2

2

– 2

Autres

66 311

2 765

– 1 218

2 343

– 1 056

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 2 437 milliers d’euros (1 799 milliers d’euros au 1er janvier 2004), après prise en compte d’une décote dont la valeur nette est de 165 milliers d’euros au 31 décembre 2004 (209 milliers d’euros au 1er janvier 2004) (cf. note 1.d).

Note 5. Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Immobilier

283 795

275 954

Autres postes

44 200

54 315

Créances rattachées

10 317

11 439

Provisions

– 22 678

– 25 213

Total

315 634

315 495

Note 6. Obligations, actions, autres titres à revenus fixes et variables :

(En milliers d’euros)

Transaction

Placement

Investissement

Activité
de portefeuille

Créances rattachées

Total 2004

Total 2003

Effets publics et valeurs assimilées (3)

0

63 626

0

144

63 770

20 390

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

672 195

40 254

11 190

723 639

880 180

Actions et autres titres à revenu variable (2)

0

345 813

12 553

29

358 395

280 314

Total 2004

0

1 081 634

40 254

12 553

11 363

1 145 804

Total 2003

0

1 103 787

56 061

6 188

14 848

1 180 884

(1) Dont titres cotés 709 833 milliers d’euros en 2004 contre 848 998 milliers d’euros en 2003.

(2) Dont titres cotés 7 011 milliers d’euros en 2004 contre 6 965 milliers d’euros en 2003.

(3) Inclus dans « Opérations interbancaires et assimilées ».

Le montant des différences entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement s’élève à 3 386 milliers d’euros en 2004, contre 8 402 milliers d’euros en 2003 pour les titres de placement, et à 352 milliers d’euros, en 2004 contre 368 milliers d’euros, en 2003 pour les titres d’investissement.
La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s’élève à 118 437 milliers d’euros.
Il n’y a pas de créances représentatives des titres prêtés au 31 décembre 2004. Il en est de même pour l’exercice 2003.
Il n’y a pas eu de transfert de titres au cours de la période.
Au cours de l’exercice, aucune vente avant échéance de titres d’investissement n’a été réalisée. Il en est de même sur l’exercice 2003.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement s’analysent comme suit :

(En milliers d’euros)

Placement

Activité de portefeuille

2004

2003

2004

2003

Valeur nette comptable

1 091 773

1 116 445

12 552

6 199

Valeur de marché

1 099 601

1 140 911

13 054

11 171

Plus-values latentes (1)

7 828

24 466

502

4 972

Moins-values latentes provisionnées

13 102

14 852

5 813

4 468

(1) Elles concernent pour 2004 les actions et autres titres à revenus variables.

Note 7. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

2004

2003

Participations et parts dans les entreprises liées non consolidées (valeur nette)

274 666

150 658

Autres titres détenus à long terme (valeur nette)

24 763

30 745

Total

299 429

181 403

Les montants détenus dans des établissements de crédit s’élèvent à 192 680 milliers d’euros en 2004 (69 428 en 2003).
Les montants de provisions pour dépréciative s’élèvent à 4 051 milliers d’euros en 2004 (4 400 en 2003) pour les participations et filiales, à 2 661 milliers d’euros en 2004 (6 220 en 2003) pour les autres titres détenus à long terme.

a) Participations non consolidées :

Informations financières

Capital

Capitaux propres autres que le capital
(1)

Quote-part du capital détenue
(En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

Filiales et participations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

S.A. Hôtelière Baie des Citrons

88 310

– 848

33,23

4 473

4 473

CNCE

6 752 105

1,84

188 179

188 179

5 311

Spring Rain GIE

44 716

178 868

2,14

957

957

– 2 499

BP 3000 S.A.

4 573

– 301

24,00

1 098

775

– 1 043

Cepar 2 S.A.S.

67 230

7 627

30,61

22 817

22 817

4 037

950

Cepar 3 S.A.S.

117 660

13 280

19,12

24 963

24 963

7 563

1 109

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

Filiales françaises (ensemble)

1 426

1 426

13

Filiales étrangères (ensemble)

Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

34 790

31 062

208

Participations dans les sociétés étrangères (ensemble)

Y compris FRBG le cas échéant.

c) Entreprises dont la Caisse d’épargne ou de ses filiales sont associées indéfiniment responsable :

Dénomination

Siège

Forme
juridique

3CE

3, avenue de la Jallère, 33049 Bordeaux

GIE

Vavin Tahiti Bail

9, quai du Président Paul Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

Olivia Bail

19, boulevard des Italiens, 75002 Paris

GIE

Sorefi TGV Bail I

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

Sorefi TGV Bail II

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

Sorefi TGV Bail III

80, rue Beaubourg, 75003 Paris

GIE

Ecureuil TGV Bail I

260, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

GIE

Spring Rain

103, avenue des Champs-Elysées, 75008 Paris

GIE

Sylvie Bail

19, rue des Capucines, 75001 Paris

GIE

Véronique Bail

19, rue des Capucines, 75001 Paris

GIE

Keltia

41, avenue de l’Opéra, 75002 Paris

GIE

Amtrak

260, boulevard St-Germain, 75007 Paris

GIE

BAI - Brittany Ferries

260, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

GIE

EASI

3, avenue de la Jallère, 33049 Bordeaux

GIE

Ecureuil Aquit Poitou-Charentes

Avenue du Futuroscope, 86360 Chasseneuil du Poitou

GIE

Navire H 1413

19, boulevard des Italiens, 75002 Paris

GIE

Credecureuil

27-29, rue de la Tombe Issoire, 75673 Paris

GIE

Gemo RSI

76, boulevard Pasteur, 75015 Paris

GIE

Sedi RSI

76, boulevard Pasteur, 75015 Paris

GIE

Roxane de Bergerac

9, quai du Président Paul Doumer, 92400 Courbevoie

GIE

CDS Ecureuil

77, boulevard Saint-Jacques, 75014 Paris

GIE

GIE Chiberta

4, rue Gaillon, 75002 Paris 02

GIE

GIE Chantaco

4, rue Gaillon, 75002 Paris 02

GIE

Toumon

61, rue du Château d’Eau, 33076 Bordeaux

S.C.I.

La Jallère

1, terrasse Front du Médoc, 33000

S.C.I.

Hourtin Port

110, avenue de la Jallère, 33075 Bordeaux

S.C.I.

Du Vergne

Rue du Vergne, 33080 Bordeaux Cedex

S.C.I.

Note 8. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, hors créances et dettes rattachées. Par convention, les créances douteuses et provisions pour dépréciation sont présentées dans la colonne « 0 à 3 mois ».

(En milliers d’euros)

De 0 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 6 ans

Total 2004

Total des emplois

784 286

730 701

2 148 000

1 798 246

5 462 033

Effets publics et valeurs assimilées

20 735

42 891

63 626

Créances sur les établissements de crédit

580 117

161 688

713 763

258 821

1 714 489

Opérations avec la clientèle

185 957

356 068

995 161

1 434 284

2 971 470

Obligations et autres titres à revenu fixe

18 212

192 210

396 985

105 041

712 448

Total de ressources

1 576 011

449 300

1 724 484

933 476

4 683 271

Opérations interbancaires et assimilés

1 139 850

195 807

1 246 549

847 126

3 429 332

Opérations avec la clientèle

426 140

250 154

466 528

86 350

1 229 272

Dettes représentées par un titre

10 021

3 339

11 307

0

24 667

Bons de caisse et d’épargne

9 224

2 669

11 307

23 200

TMI et TCN

797

670

1 457

Note 9. Immobilisations corporelles et incorporelles :

a) Variations ayant affecté les postes d’immobilisation :

(En milliers d’euros)

Valeur brute 31/12/03

Acquisitions

Cessions/Mises hors service

Effet entrée périmètre Sebadour

Valeur brute 31/12/04

Amortissements et provisions 31/12/04

Valeur nette 31/12/04

Incorporelles

20 039

259

– 578

250

20 180

– 16 284

3 896

Corporelles

130 912

14 364

– 10 927

711

135 060

– 80 128

54 932

Total

151 151

14 623

– 11 505

971

155 240

– 96 412

58 828

b) Immobilisations incorporelles : l’essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2004 concerne (valeur nette en milliers d’euros) :

Les logiciels

291 milliers d’euros

Les fonds commerciaux

767 milliers d’euros

Les certificats d’association des fonds de garantie des dépôts

2 804 milliers d’euros

c) Immobilisations corporelles : la valeur nette au 31 décembre 2004 des terrains et constructions s’élève à 28 916 milliers d’euros, dont 26 681 milliers d’euros utilisés pour les propres activités du Groupe.

Note 10. Dettes représentées par un titre (en milliers d’euros) :

Dettes représentées par un titre

2004

2003

Bons de caisse et bons d’épargne

26 289

33 558

TMI et TCN

1 482

2 882

Total

27 771

36 440

Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » totalisent 3 104 milliers d’euros.
Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 17 milliers d’euros.

Note 11. Comptes de régularisation :

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

4 077

Charges et produits à répartir

44

0

Charges et produits constatés d’avance

593

35 453

Produits à recevoir/Charges à payer

13 714

20 337

Valeurs à l’encaissement

58 307

16 971

Autres

5 317

10 070

Total 2004

77 975

86 908

Total 2003

74 330

91 842

Les principaux éléments constitutifs des impôts différés sont :

  • pour les passifs latents, les plus-values de fusion et les quote-parts de résultats déficitaires de GIE à incidence fiscale,
  • pour les actifs latents, les plus-values taxées sur OPCVM et les provisions pour engagements de retraite.

Note 12. Provisions :

a) Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie :

(En milliers d’euros)

01/01/04

Dotations

Reprises

Effet entrée périmètre Sebadour

31/12/04

Provisions inscrites en déduction des éléments d’actif

– 49 050

– 12 857

8 891

– 372

– 53 388

Crédits à la clientèle

– 41 509

– 12 665

8 891

– 372

– 45 655

Autres

– 7 541

– 192

– 7 733

Provisions inscrites au passif

9 639

1 590

– 460

570

11 339

Risques d’exécution d’engagement par signature

268

869

– 182

955

Crédits à la clientèle

9 371

721

– 278

570

10 348

Total

– 39 411

– 11 267

8 431

198

– 42 049

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d’évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différenciés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2004 sur l’ensemble des portefeuilles concernés (HLM et SEM, immobilier professionnel, secteur public territorial, PME-PMI, prêts à la consommation, marchés financiers) s’établit à 10 384 milliers d’euros.

b) Provisions pour risques et charges (hors risques de contrepartie) :

(En milliers d’euros)

01/01/04

Dotations

Reprises

Effet entrée périmètre Sebadour

31/12/04

Litiges, amendes et pénalités

1 349

193

– 180

1 362

Indemnité de fin de carrière

2 412

96

– 208

30

2 330

Provision pour médaille du travail

381

35

– 45

371

Passif social potentiel du Groupe (CGRPCE) (1)

52 507

2 194

– 11 700

43 001

Coût informatiques

1 214

0

– 1 214

0

Gros entretien périodique

320

0

– 320

0

Autres opérations bancaires et non bancaires

5 667

2 759

– 2 709

1 648

7 365

Total

63 850

5 277

– 16 376

1 678

54 429

(1) A titre conservatoire, l’engagement de financement des déficits futurs de la Caisse de retraite (CGRCE) fait l’objet d’une évaluation actuarielle à fin 2004 et a été réestimée forfaitairement au niveau du Groupe Caisse d’épargne pour l’arrêté au 31 décembre 2004. Au titre de l’exercice 2004, la provision pour risques et charges CGRCE inscrite dans les comptes de la Caisse d’épargne a fait l’objet d’une dotation (reprise) nette de 9 506 milliers d’euros, en raison :
— d’une part, de l’actualisation des engagements et de la revalorisation des pensions décidées dans l’exercice (dotation de 2 194 milliers d’euros) ;
— d’autre part, d’une opération de transfert vers la CGRCE d’un montant de 11 700 milliers d’euros (reprise).

Note 13. Ecarts d’acquisition. — Le poste « Ecarts d’acquisition » figurant au bilan représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constaté à la date d’acquisition des titres consolidés, entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante.

Note 14. Capitaux propres consolidés, FRBG, dettes subordonnées :

a) Variation des capitaux propres consolidés, part du Groupe hors FRBG :

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d’émission

Réserves consolidées

Résultat

Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2002

81 453

134 563

24 217

240 233

Mouvements de l’exercice 2003

– 10 452

33 480

4 411

27 439

Au 31 décembre 2003

71 001

168 043

28 628

267 672

Affectation réserves

28 628

– 28 628

0

Distribution de dividendes

– 2 876

– 2 876

Autres variations

17 751

89 550

4

107 305

Résultat 2004

34 827

34 827

Au 31 décembre 2004

88 752

89 550

193 799

34 827

406 928

Le capital social de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord s’élève à 71 001 milliers d’euros et est composé de 3 550 069 parts sociales de nominal 20 €.

b) Variation du FRBG :

(En milliers d’euros)

31/12/03

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/04

Fonds pour risques bancaires généraux

89 789

10 300

– 2 142

228

98 175

c) Dettes subordonnées : Courant novembre 1999, la CNCE a procédé à une émission de titres subordonnés remboursables pour un montant de 745,5 millions d’euros au taux fixe de 5,6 %. Ces titres seront amortis en totalité le 5 novembre 2011 à leur valeur nominale. Corrélativement, la CNCE a accordé des prêts subordonnés remboursables « miroirs » au profit des caisses d’épargne ayant les mêmes caractéristiques et la même échéance que les TSR. Les emprunts subordonnés de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l’article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

Montant

Devise

Taux d’intérêt

Echéance

11 133 milliers d’euros

Euro

Base Euribor 3M

Novembre 2011

34 467 milliers d’euros

Euro

Taux fixe

Novembre 2011

2 290 milliers d’euros

Euro

Base Euribor 3M

Novembre 2011

Hors bilan et opérations assimilées.

Note 15. Engagements donnés et reçus :

(En milliers d’euros)

Donnés

Reçus

2004

2003

2004

2003

Engagements de financement

En faveur/reçus d’établissements de crédit

16 486

33 209

41 623

537 536

En faveur de la clientèle

405 984

426 274

Total

422 470

459 483

41 623

537 536

Engagements de garantie

D’ordre/reçus d’établissements de crédit

48 957

65 757

84 195

85 203

D’ordre de la clientèle

356 073

445 401

Total

405 030

511 158

84 195

85 203

A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n’a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par le Groupe.

Note 16. Opérations sur instruments financiers à terme :

a) Engagements sur instruments financiers à terme : Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

(En milliers d’euros)

Instruments de taux d’intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2004

Total 2003

Opérations sur marches de gré à gré (1)

Opérations fermes

327 129

327 129

330 631

Opérations conditionnelles

38 000

38 000

38 806

Total (montant nominaux)

365 129

365 129

369 437

Total (juste valeur)

365 648

365 648

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.
Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

(En milliers d’euros)

Micro-
couverture

Macro-
couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

272 380

54 749

327 129

Opérations conditionnelles

38 000

38 000

Achats

38 000

38 000

Ventes

0

Total au 31 décembre 2004

310 380

0

54 749

0

365 129

Total au 31 décembre 2003

290 522

78 915

369 437

b) Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2004

Opérations sur marches de gré à gré

Opérations fermes

11 448

167 392

148 289

327 129

Opérations conditionnelles

38 000

38 000

Total

11 448

167 392

186 289

365 129

c) Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d’épargne Aquitaine Nord subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L’exposition de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d’intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l’instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :
— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l’article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;
— le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l’instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.
Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord par :
— la signature d’accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;

— la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d’une garantie consentie sous forme d’espèces ou de titres.

(En milliers d’euros)

Gouvernement et banques centrales de l’OCDE et org. assimilés

Etablissements financiers de l’OCDE et org. assimilés

Autres contreparties

Total 2004

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation (1)

751

143

894

Effets des accords de compensation par liquidation

– 386

386

Effet de collatéralisation

0

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

365

143

508

Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

285

143

428

(1) Dont coût de remplacement net positif.

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au réseau des Caisses d’épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.
Au 31 décembre 2004, l’équivalent risque de crédit pondéré, tel qu’il ressort du précédent tableau, représente 0,091 % de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,130 % au 31 décembre 2003.
Note 17. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Aucun autre engagement significatif n’a été donné ou reçu par la caisse en 2004.

Compte de résultat.

Note 18. Intérêts, produits et charges assimilés :

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

2004

2003

2004

2003

Sur opérations avec les établissements de crédit

145 490

164 857

– 105 926

–114 462

Sur opérations avec la clientèle

146 174

147 608

– 117 415

– 130 065

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

44 382

48 580

– 10 093

– 8 423

Relatives à des dettes subordonnées

0

0

– 2 213

– 2 264

Sur opération de crédit-bail

20 902

22 302

– 6 938

– 6 500

Autres intérêts et produits assimilés

977

0

0

– 274

Total

357 925

383 297

– 242 585

– 261 988

Les produits d’intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :
— la couverture des intérêts versés par la caisse d’épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 44 487 milliers d’euros en 2004 ;
— un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s’est élevé à 24 077 milliers d’euros en 2004.

Note 17. Revenus des titres a revenu variable :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Actions et autres titres à revenu variable

1 358

1 724

Participations et autres titres détenus à long terme

96

2 423

Parts dans les entreprises liées

7 776

3 357

Total

9 230

7 504

Note 20. Commissions :

(En milliers d’euros)

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

– 927

981

Sur opérations avec la clientèle

0

19 975

Relatives aux opérations sur titres

– 517

6 854

Sur moyens de paiement

– 9 638

18 240

Sur vente de produits d’assurance-vie

0

12 822

Autres commissions (1)

– 4 583

10 283

Total 2004

– 15 665

69 155

Total 2003

– 16 595

68 290

(1) Autres commissions charges :
— Commissions sur opérations avec la CNCEP : 2 599 milliers d’euros ;
— Commissions sur charges sur titres gérés en dépôts : 1 551 milliers d’euros ;
— Commissions sur autres prestations de services financiers : 433 milliers d’euros ;
Autres commissions produits :
— Commissions sur ventes de produits d’assurance hors-vie : 6 239 milliers d’euros ;
— Commissions sur engagements de garantie d’ordre de la clientèle : 599 milliers d’euros ;
— Commissions sur opérations de change : 25 milliers d’euros ;
— Commission sur produits locations coffres forts : 304 milliers d’euros ;
— Commissions sur services télématiques : 316 milliers d’euros ;
— Commissions sur autres produits : 2 454 milliers d’euros.

Note 21. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Change

5

222

Instruments financiers

– 946

–537

Total

– 941

– 315

Note 22. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

(En milliers d’euros)

Titres de placement

TAP

Total 2004

Total 2003

Résultat des cessions

16 815

9 742

Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

1 007

3 380

Total

0

0

17 852

13 122

Note 23. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

(En milliers d’euros)

Produit

Change

Net

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 024

– 534

490

Change refacturées/Transferts de change

175

– 21

154

Autre produit et change

7 118

– 7 193

– 75

Total 2004

8 317

– 7 748

569

Total 2003

8 468

– 8 347

139

Note 24. Charges générales d’exploitation :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Frais de personnel

– 74 508

– 71 875

Salaires et traitements

– 42 448

– 41 077

Charges de retraite

– 16 148

– 15 351

Autres charges sociales et fiscales

– 12 615

– 11 921

Intéressement et participation

– 3 297

– 3 526

Impôts et taxes

– 3 948

– 3 952

Services extérieurs et autres frais administratifs

– 44 391

– 42 276

Total 2004

– 122 847

– 118 103

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l’exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

Cadres

226

Non cadres

910

1 136

Note 25. Coût du risque :

(En milliers d’euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux provisions

– 10 630

– 2 481

– 13 111

Reprises de provisions

8 208

1 533

9 741

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

– 2 548

– 1 693

– 4 241

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

– 728

0

– 728

Récupération sur créance amorties

421

0

421

Total 2004

– 5 277

– 2 641

– 7 918

Total 2003

– 10 525

– 8 813

– 19 338

Note 26. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Sur immobilisations corporelles

142

53

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

– 21

– 1 783

Total

121

– 1 730

Note 27. Résultat exceptionnel :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Autre événements extraordinaires

22

– 83

Total 2004

22

– 83

Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu’ils ne s’inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

Note 28. Impôt sur les bénéfices :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Impôt courant

– 9 413

–9 159

Impôt différé

– 6 348

– 818

Avoir fiscaux, crédits d’impôts et autres impôts

38

682

Total

– 15 723

– 9 295

Le rapprochement entre le taux d’impôt théorique et le taux d’impôt effectif est le suivant :

Taux d’impôt théorique

33,33 %

16 848

Différences permanentes

– 2 125

Suppléments d’impôts

38

Autres

962

Taux d’impôt effectif

31,10 %

15 723

Note 29. Répartition de l’activité - Banque de proximité :

(En milliers d’euros)

Total de l’activité

Dont banque de proximité

2004

2003

2004

2003

Produit net bancaire

195 540

191 454

157 640

150 947

Frais de gestion

– 129 170

– 124 615

– 123 852

– 119 071

Résultat brut d’exploitation

66 370

66 839

33 788

31 876

Coût du risque

– 7 918

– 19 338

– 6 919

– 11 759

Résultat d’exploitation

58 452

47 501

26 869

20 117

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

121

– 1 730

736

– 292

Résultat courant avant impôt

58 573

45 771

27 605

19 825

La banque de proximité a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s’appuie sur la nouvelle segmentation du Groupe Caisse d’épargne et recouvre les éléments suivants :
— Les activités de banque commerciale : collecte d’épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;
— Les opérations de gestion de bilan (gestion du risque de liquidité et gestion du risque de taux notamment) ;
— Les immobilisations nécessaires à l’exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.
Le produit net bancaire comprend notamment la marge d’intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque de proximité. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supportés par les différentes activités de banque commerciale et de gestion de bilan.
Les frais de gestion affectés à la banque de proximité comprennent les charges générales d’exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

IV. — Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

Opinion sur les comptes consolidés — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
— Estimations comptables :

  • Le Groupe Caisse d’épargne Aquitaine Nord constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (notes 1.d, 1.h et 12.a de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l’actif et au passif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèles non affectés.
  • Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués au plus bas du coût historique et de la valeur d’utilité (note 1.b de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations retenues pour l’arrêté des comptes, nous ayons examiné les éléments ayant conduit à la détermination de valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.
  • Le Groupe Caisse d’épargne Aquitaine Nord détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 1.c, 1.g, 6 et 16 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et aux instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérification spécifique. — Par ailleurs, nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au Groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Toulouse et Bordeaux, le 5 avril 2005.
Les commissaires aux comptes :
KPMG Audit,
Département de KPMG SA :
philippe saint-pierre ;
Ernst & Young Audit :
frank astoux.

V. — Rapport de question.

Les rapports annuels de gestion de la Caisse d’épargne Aquitaine Nord ont été déposés au greffe du Tribunal de Bordeaux et sont tenus à la disposition du public.






87572

04/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Aquitaine-Nord
Siège : 61, rue du Château d’Eau, 33076 Bordeaux Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 87444
Texte de l'annonce :

CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD

CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE AQUITAINE NORD

Banque coopérative régie par la loi n° 99-532 du 25 juin 1999 au capital de 88 751 720 €.
Siège social : 61, Rue du Château d’eau, 33076 Bordeaux Cedex.
353 821 028 R.C.S. Bordeaux.

Situation au 31 mars 2005.
(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

33 158

Effets publics et valeurs assimilées

63 162

Créances sur les établissements de crédit

4 192 202

Créances sur la clientèle

2 950 415

Obligations et autres titres à revenu fixe

779 650

Actions et autres titres à revenu variable

376 244

Participations et autres titres détenus à long terme

109 380

Parts dans les entreprises liées

225 829

Immobilisations incorporelles

3 853

Immobilisations corporelles

38 457

Autres actifs

175 271

Comptes de régularisation

76 627

Total actif

9 024 248

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 333 115

Comptes créditeurs de la clientèle

4 935 462

Dettes représentées par un titre

26 343

Autres passifs

37 769

Comptes de régularisation

134 398

Provisions pour risques et charges

51 326

Dettes subordonnées

46 409

Fonds pour risques bancaires généraux

98 128

Capitaux propres hors FRBG

361 298

Capital

88 752

Primes d’émission

89 550

Réserves

182 795

Provisions réglementées

231

Report à nouveau

– 30

Total passif

9 024 248

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

470 081

Engagements de garantie

414 319

Engagements reçus :

Engagements de financement

219 695

Engagements de garantie

598 216

Engagements sur titres

9 962






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